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fô
MÉMOIRES
L'INSTITUT ÉGYPTIEN
tom:e II
.f*^
? V -._, X
»ll»lill Tf ^ tlmt.i-illt HiiUllAtrKRM
MÉMOIRES
PRESENTES ET LUS A
L^INSTITUT ÉGYPTIEN
PUBLIÉS SOUS LES AUSPICES
S. A. MEHEMET THEWFIK PACHA
KIIKDIVE DEGYI'TK
T O M K II
LE CAIRE
188!)
LES PEEMIÈEES LIGNES
MÉMOIRES DE SINOUHIT
RESTITUÉES D'APRÈS L'OSTRACON 27419 DU
MUSÉE DE BOULAQ
GASTON MASPERO.
Les Mémoires de Sinouhit sont incomplets dans le Papyrus de
Berlin n° i qui nous les a conservés : plusieurs tours du rouleau
ont été détruits par la maladresse du fellah qui l'avait découvert, et
aucun indice ne nous permettait jusqu'à ce jour, ni de déterminer
l'étendue de la partie manquante, ni de rétablir même par conjec-
ture le début du récit. Un hasard inespéré m'en a fait retrouver
les premières lignes sur un Ostracon, ramassé le 6 février 1886,
dans la tombe de Sennotmou, à Qournét-Mourraï. C'est une pièce
de calcaire, brisée en deux morceaux, longue d'un mètre, haute
de vingt centimètres en moyenne, couverte d'assez gros caractères
hiératiques ponctués à l'encre rouge et divisés en ])aragraphes par
le signe '■'— s>, comme la plupart des manuscrits de l'époque des
Ramessides. Au dos, deux lignes malheureusement presque illi-
sibles nous donnent un nom de scribe que je ne puis déchitfrer,
probablement le nom du personnage qui écrivit notre texte. La
MliMOIRES, T. n. 1
casDure n'est pas ri-ccntc : k- ralcaiiv avait rté brisé au moniout
de la niitic au tombeau, coimiie ln-aucoui» des objets de parure ou
de uiéiiajfe qu'on déposait près de la momie. L'Ej^ypticn s'attendait
à jouir dans l'autre monde des mêmes distractions iiu'il s'était pro-
c-urée« ii-i bas. Il jouait aux liâmes, à la ))aunie. et on rencontre
de» damier» et des balles dans les liypojîées : les nombreu.x ostraca
couvert» de textes littéraires qu'on en a retirés, montrent que les
mort» rerliercliaient parfois des plaisirs d'ordre plus relevé. Je ne
sais al Sennotnioii était ^rand liseur de romans en .son vivant, mais
c'eut nn vrai ntman qu'on lui avait donné, et I'umc iKs plu.s y-oiitées
parmi le«a'uvres classiques de la littérature é;:vpticnnc. Kn brisant
la pierre sur la(|uelle les Mémoires de Sinouliit étaient traii.scrits.
on la tuait, et son double passait dans l'autre monde, où le double
<lu mort s'en délectait qinind il était en bumeur de lire. Cette exé-
ruticMi ne s'est piis accomplie sans donima<;c pour le texte :(|ueb|ues
éclats de pierre ont ilisparu et emporté des fraj^ments de mots avec
eux. I>a plupart tle ces |tctites bicinies peuvent se combler .sans peine.
La date du manuscrit de Herlin est incertaine. On l'attribue i\
un mribe ilc la Ml dynastie.' ce (pii est iniproliable à première vue :
je ne Hcrais pas étonné pourtant qu'on fut porté à en placer la copie
quelque part entre la XIIT dynastie et la Wiir. L'ostracou n'a au-
cune prétention îi si liante antiquité; il ne remonte qu'à la w dy-
iiAMlie: le style de l'écriture indique cette époque, et d'ailleurs un
dcn |H'rwMUia);es enterrés dans le tombeau de Sennotnioii. le domes-
tique de la nécrop«de. Ktiaboklinou. vivait nous le ïî-'^mv de Kam-
•«•N IV. On rectinnait lU* prime aliord que notre texte, à l'cxi-mple
de tous les ouvrat^es destinés à rusap* des morts, n'a pas été copié
•ve«' toute l'attention ilésiraldc : je commencerai donc par le trans-
rrirc tel quel en liiéro^;!) pbcs. situf à le corriger plus tard, d'après
r<>|ilui<iti da OnaM*, Lt* ■i.i»r4 >lr llrrUn, I11-8*, iH03, <|lli,
xoiurul le» liim.M-. ni» i|. rr lyiM».
— 3 —
le sens général ài\ morceau pour les premières phrases, par la
comparaison avec le texte du manuscrit de Berlin à partir du mi-
lieu de la quatrième ligne.
X3C O 3=3: t— t— II»
\N !, D V, 1 Q © I
(3 W
^^'^ "^
flil^^/MiiPk^ïirr:]^!
\
1\ i m^ ^
i«3n©.
"Dli^--
T^^w^ïln \^m^ Il o vv.^-
I c=^^«
(2
I I I
4 —
^ ":D¥±^r"¥r.î-r
' ' ' • (2^
— 5 —
I o I
,f'
If.
'^
I I I
■^ I ffi ^-'^ ® iL-^i,
* I A
f^^^^
l^ JUJV Q
f^/^y^ o o
f? •n<i3=<rF^^^§x en © o« , -=2>- ^ [-77-, f, '^^ a ^ n r o
s«û ae.
L?;
k^P.^!
jUXlM^
i
I I I*
! /llb. D
l»i
\^ à*
Tel est le texte du nioiiument conservé au Musée de IJoulaci.
— 6 —
l'our montrer quil est iilcntique en substanee à relui du Papyrus
«le Herlin n l. il nie suffira de doniior la transcription dos }>orti«>ns
corTe*i>onilantes de ee manuscrit :
I I I I ;-.
— 7
Q 20 o fo I
^:
a ^
'k"
"^'^ -25 e^ia -Et?^
' AAAAW I Q I I I
■è
©
manuscrits sont sans importance : pour ^ © à la ligne 4,
D'autres rendent le texte incorrect et partois inconii)rclieii!sil)le.
Ainsi, dans la phrase ^C\'^'^^ ^ I e GA ^^^_ (1^^
I Uc.
(1. 4), la présence du pronom ^ derrière l'auxiliaire (| ^ est incx-
pliquable; le papyrus donne la vraie leçon ^^ ^ ^^^il)''"^
(j^'^I^^.Un peu plus loin, je rencontre ^P'^Y P*^^"'
X I
pui
o I
S^^ A l'«"^"-
puis, à la ligne 5,^ ^^Ç^-^^J^
pour^^JJ^J^j'
.<S>- o
oT, C-Z2
— 8 —
""-^vJ?» ><= ^^v^f- cn'^ cJ^ r» [T^. La plupart (le ces va-
riante» proviennent de mauvaises lectures : le soribe i[ui a transcrit
l'exemplaire d'après lequel notie texte a été publié ne savait pas
lire avec certitude l'ancien hiérati(|Ue. La preuve de cette asser-
tion nous eist fournie par le passa<re ou Ion a ■] 1 , iP'^^
niM)Ur ^^=^^^0 ^ *| 1 " . Sans parler de la variante
^ I , ' <:::=> Uz i i i I I d C-D '
fl'*^r|' . ou pl"*"' ïl^J^'O ,'• l"""'nfAD' ''"' ^'^'"^ pn>l»al>le-
m'eiit (l'une confusion entre l'îiieratiiiue J^ et ililératii|He ^,on voit
ijuc le >rrou|K- Ç\ tient la place du {jronjK' ^' (ju'exijîe le sens. Le
nijfin- liiératii|Uc pour ® est lY|(|ui. rapidi-nicnt tracé avec un jani-
l»a^e plu» luii^j (juc l'autre Itji ressemble beaucoup au sijjiic liié-
niti(|ue (2] de hi plume M : de 1j\ vient ccrtaineuient la lei;on Iji. Tn
ai:"- ■ ■]>]>• d'une ent'- ■ ■!: nnalo^ue apjtarait à la li;rne S dans
■'. --âj |H>ur Le uiaiiuscrit lU' Merlin porte :
A, où In parenté du premier «ijfiie ^ avec le ^ de 1'* ►stracoii est
évidente. Je peniMr (jue le livre. Mur lc(|Uel a été copié notre texte,
devait renfermer une forme cursive du ;rroupc liiérati(|ue. laquelle.
mal conipriHc par le xcribe. sera devenue aisénient JiîiT. Ailleurs,
de» motM ont été ouiin : ^ H®^*^^^-» ''' *'■' ï'""' "^ (^^
\ '■''-'■. et la pliranc a été modifiée en eonH»'M|Uen('C : ^"lâû ^
) H tant de faulei» (;ri»MMi(-reH dan» Ich parties (nu- noiih pouv(MiH
• niiin'ili-r |uir le papyruH, nous dcvoiiH noUH altendrc à en rencou-
ircr «di le manUMcrit de Merlin nous fait défaut. Il est il peu ^in^-H
ciTtain que In plira^e du début '■ ,^^f JP^^'j^^^'^^ jP^^^
9 —
I © n I est très
incorrecte. Le scribe lui-même l'avait remarqué, et il a écrit à l'encre
rouge, au-dessus du mot "«^^zit*, le mot qP . ^ ^W e" est une
jj-lose. Je crois que la lecture ^^ ..^ — d ^sil est une faute pour d
^o., mais je ne vois pas à quelle leçon répond l'ensemble de
signes qui forme le groupe -^ "^^^ '="-'' ^ "loins que ce ne soit
fi ^ "^ ^ cr^, pfvi' mauvaise transcription des caractères hiéra-
tiques (lu manuscrit original. Le texte et l'interprétation de la pre-
mière ligne seront donc en partie conjecturales :
• D
.^¥1, ^ •'"
=]'
'ft..ial
flCir
Les titres de Sinouliit sont en partie empruntés à la phra-
séologie ordinaire de l'égyptien, en partie appropriés à la situation
particulière du héros. Ainsi après s'être qualifié de Prince héré-
ditaire, serviteur de son maître, servant du roi, il se déclare :
«Souverain Q ^IQÛfâ^'f'iP ^^^ [V'^y^ ^^^A Sittiou.» Les der-
niers membres de la phrase indi(iucnt le rang !si)écial ((u'il tenait
à la cour du Pharaon : «Le favori de la royale ci)ouse vivante
«OusiRTESEN, le commensal du fils royal Amenemhait » Le
récit proprement dit ne commence qu'à la deuxième ligne.
MÉMOIRES, T. ir. -
— 10 —
L'an xxx. le hciund muiN de Suait, li- 7. Ir dieu outra en stui
doiililc lii>ri/i)ii. If roi Siinii-HllKl iininta au eicK et, iiuaiid il s'y
unit au «ii.H(|ue «nlaire, les dieux se réj»»uireut à ce faire : à l'inté-
rieur du palais, ce n'était <|u'aftii;rés, eiuleuillés', lesCînindes Portes
furent scellées, les cuurtisaMs restèrent accroupis en si<j;ue de deuil.
le» lioninies furent sjiisis de douleur- et silencieux.
Orna Majesté v. », f. avait dépcclié une armée au pays des Ti-
1 II 1". ii>it «(11' .iiiii- ni |iiii I <'>ii;iiiiii rrhliriiii' iiin' criciir «le
r<f|il>U- et iiiiil f«u« llr. ^ "»* ilrr eniliuil, ou plutôt /■ 1 \ ' c^SsHa
»^ ;.'i'>ii|M' Il iiiK' riiruic hit'riitii|iH' .^S^, /::^r <|iii. Irnci-o
ni|>»'. .niH- ^, f^^j^, 'II' iiirini' la iiiuiii ^, <-SJ, ne rup-
lirwiir Marx (lu imilinii ^, mirlnul ni I'm|m'X ml iiiiil iiiiir<|itt- on pilKiiù cuuiuif coin
uii\r Miavml, |wur rciulrc (Miuililc une triiiii>rri|ilioii i-*^-) nu lieu do <— ^J. l'.nllu
II' <l«-frniiiiuilir llr l'buaiinc vu ilcull wfx (,ii ilc l'Iioinuic niloniiit ri7> *'' rniiii'iitt ru
niloniiit ^. w
iriiiimo /^*^.■'AJout.
• -' I" <U<li'nii]iiatir<U' riiouumi nlTiilimt' /^ Y Ajoutiuiii i|U(< If
' ml i!« rari' uerurrcurr, Iv wrllH' n pu fort Mi'u iip pn» y
'<■ <li- M tniniirripllou, U' loul iiiioiilliiil ilonr : • IMUR
lli' mt nie lie* «nilKi-* <li' l'ii'Ur l't ili'ii ifiu e» ilrNtV. •
' If rMppnirlif ilf X- \ j^. ^' ""/•''?'""• •ni'i'',
• rflli- ipif iiiiun founilMOUt fil (rniivnU Ifn fin
— 11
<e=i
(£ A
I I I I I I M
MIHOU; SOU fils aîné Ousietesen v. s. f. en était le chef, violemment
il alla, il enleva des prisonniers vivants parmi les Timihou ainsi
qne tous leurs bestiaux innombrables. Les Amis du Sérail, v. s. f.,
mandèrent des gens à la région d'Occident, pour informer le nou-
veau roi de la régence' qui leur était survenue dans le Palais v. s. f.
Les messagers le trouvèrent et l'atteignirent à la nuit : la course
même n'étant assez rapide, l'épervier s'envola avec ses serviteurs,
1. Litt. : «De leurs rigles, de leur adminisli-nlimi survenue dans le palais.» Le roi
mort, le prince héritier absent, les Amis dn Sérail 1 T ^ m ^ ""g ¥ -j-j^ '
avaient dû prendre la rég'ence.
2. La phrase renferme un verbe nouveau pour moi sous cette forme, * ^^-^ ">
ç^ûjA. t. m. çoA, ç&'iVai, m. volai-e, a/tire, projldsci. Le prince, comparé selon l'usage
à l'épervier, s'envole, et tout l'artifice de la phrase consiste à opposer le mouvement
plus lent de la course 1[ au mouvement rapide du vol : «Point fois de
»il court beaucoup, l'épervier s'envole avec ses compagnons, pomt ils n informent son
» armée.» J'ai cru pouvoir me iicrmettrc de substituer à ce mot à mot troj) peu infclligible.
— 12 —
c
(2 Ç I C=3 A\ I 11 •
X I 21 X A <i^ — B w £îi c=3
KaiiH infoniirr raniicf ft, nimine tdiis les fils lov.iux qui étaient
dan» cette année étaient en mission, aucun d'eux ne fut convo-
qué. Or. moi. j'étais là. j'entendis les |>aroles qu'il disait' |à ce
Hujet], et je me sentis m'en aller, nmn cuMir se fendit, les l»ras me
tombèrent, la peur du rni s'abattit sur fous mes membres, je me
repliai hur nini-inéme' en rampant, pour < licrclicr une place où me
carlirr. je me jetai au milii-u des l)iiiss<ins punr attendre qu'ils
nu è>|ul«Blrol <|iil l'ii n-iiil lu *k\\* iiiiioii In liiniic im'iia- : • l.a cnurtt n'éiani ;m< nur:
rmpijt, rr|ion l<r o'rnvoU. .
I. 1^ rrnliiii de l'IMniror ^ n'i-nt juin il'aconril iimt le
■loatri,.. 1,1 £.•. 1,. ijI ilii iiuirrra . ..a rii'ii a «lire; il riitcinl le» |>nriilr!« quo
l« !• il ■ |HMir r't'iil iiari-t' iiii'il n Hiirpriii iiivoliintikiri'iiiciit iiiic
(,•>< III' in>iiili*lilr M'rrrlc |M'liilnlit i|iii'l<|iir ii iuiih i m oi,
ma |irrtal<'<rt' lni<liirliiiii, J'iivalit iiri* If* iiiolx
. î «a |ini|if<' fl Ji' II'» «valu ri'iiitiiii |iar ■-'■■■
' i|iril faut II** roiu|ir<-n<lrv au Uguri' --9r^> ■"■
Ml' |ilii« lipllv lie l'OalniK' , A <'"<''°
>i Iiii. l'nliMHlniil l>i ' lit tiiiiii
Ir* ■rn nihr, {l'a lira» /«( Inm'^nl, M'Iiiii I fX|ir<<M|iili
)••■, ' nr |tiiiir rlirrrlior iiik' rarliotlr, on atlmilaiil li<
■ la latlv.
— 13 —
fussent passés.' Alors je me dirigeai vers le Sud, non dans le désir
d'arriver au Palais, car j'ignorais si la guerre avait éclaté; et sans
même prononcer un souliait de vie après ce souverain, je tournai
le dos au Sycomore/'' j'atteignis Shi-Snoprou, et j'y passai la nuit
sur le sol de la campagne. Je repartis au jour, et je rejoignis un
1. Le Papyrus dit : f Pour me frayer un chemin où aller.» Les deux versions
peuvent s'expliquer l'une et l'autre : toutefois celle de l'Ostracon me paraît préférable.
Sinouhit a intérêt à rester immobile jusriu'au moment où le prince et sa suite seront
partis, et c'est là ce que dit l'Ostracon : «pour attendre le chemin qu'ils vont».
2. Le texte était obscur en cet endroit, même pour des Égyptiens, car le scribe
de l'Ostracon semble ne pas l'avoir compris. Il a coupé le sens après ,^> û A^ fl cr~3,
et, introduisant une négation qui n'existe pas au papynis, il a obtenu une phrase
_,L^ ,c=^ ,w>Aw ^ w A^ N K V\ f, 0 ^m qui se traduirait : «Je n ignorais
pas que la vie est une bataille, une lutte. >< Plus loin, il a remplacé ^^.=.- par y
et pour mieux éclairer sa pensée, il a intercalé une glose Jy ' «ce
dieu bienfaisant» qui s'applique à la personne d'Ousirtesen. Dans le membre qui suit,
la présence de derrière le mot ^^ \ \ provient sans doute d'une mauvaise
O :^-J) wYY
interprétation du dcterminatif "V 'V , dont la forme hiératitiue, telle que nous la con-
naissons dans le papyrus, ^, se rapproche assez do la forme donnée au soleil ^ pour
pouvoir être confondue par nn scribe distrait. Enfin, la variante Cil v\ (Jtj (j
achève de montrer que le rédacteur de l'Ostracon n'a rien entendu au texte qu'il
transcrivait. Le mot-à-mot s'établit à peu près comme il suit : «Jo fis chemin en
remontant, point désirer (lue j'atteignisse le palais royal, car j'ignorais se produir(^
guerre, point je dis vivre après cela, j'allongeai mes flancs au canton du Sycomore. »
Je ne réjioïKls jiiis tdutclïiis (!(■ l'exactilude de cette interprétation.
— 14 —
liommc ijui se tenait à rmcc «lu clioiiiiii : il me doruaiula ineiri,'
rar il ctit peur de moi. Vers le temps- <lu si>iiper, '■ j'approdiai de
la ville de Kliri-Aliou.' et je traversai l'eau sur uii clialaud sans
gouvernail.' [je «juittai le pays] d'Oecident et je passai sur le terri-
toire oriental «riaoukou.' au domaine de la dresse llirit, niaitrcssc
roctrnron n'« pa« compris I» phrase : lo voiiiinngo île lu lnoiiiimi
I j J o i» i* ' lui a inspiré la nmlencoiitreuse idée ilo reuiplacor
le vfffic r«rc ^1 1 pmr le mot d'uiuigc courant | G, cotte siilmtiliition a eii-
IrmlDc la fhiito i|i-» iironoiiui »ujet et réffimc et lui a «lonnô mie version fautive :
<=» f O
• Je rrjoiii'nbi un honime qui se tenait à l'orée ilu chemin, fn In âauon o j , et
Il rat peur.»
■t I ri.t,-...... . I.. i,r...i,i *•* ^i j ce (|iii est ailmis.iilile (çraniHiaticalement
ri 1 ■
•' i^U'^^P^ . ffr- -U^.»! ««V, loirée; ilMiti iIh juin:
i ''irc Ahou (lu iii^fne Q^, efr. X»it*thri/i, 18H6, p. 00, n* xxxviii et
imi.'., !• ■ I, . iviii.
i. Ix- wribr do l'ftatraron n'avait pa* tiien rouipris cette phrase comme le prouve
la »ariaiit«< ' !"tir CY\ '"\^ '; 'le plus une partie des signes
({■t maiMiuPOl lia iiiani|Uenl ^Kalenienl dans lOnlracon, cl je ne sai* Imp
r««.i I mol ipii pn'-D'ileiit •'"^v U , Je suis (xirlé à croire
')■>■ ' ivoir l'hi-miné Juniiu'alont sur In paille du |iays <|ul
iiihcr déMirniais sur la futrlie ipii est ik l'Orient.
nous fait défaut et celui de l'OsIraciui est In-
• Il lu- «iir la partie orientale du pays d'Inonkou [1^
"Il MU dans l« domaine il'Iliril, la dame de la Moiii»«(nn
Hiimgr.'
15
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de la Montagne Rouge, puis je fis route à pied droit vers le Nord, et
je joignis les murs du prince, ^ qu'il a construits" pour repousser les
Sittiou et pour écraser les Nemiou-Shâou; je me tins courbé dans
les herbes de peur d'être vu ^ par la garde relevée chaque jour, 'qui
veille sur le sommet de la forteresse. Je me mis en route à la nuit;
et k l'aube j'atteignis Pouteni et me dirigeai vers l'Ouadi de Qim-
1. Le texte de l'Ostracon est probnljleuient fautif: le seribe aura mal lu le groupe
hiératique 11 et y aura vu une forme de ^. Ou pourrait cependant admettre qu'il
considérait Siuouliit comme un frère d'Ousirtesen, auquel cas, la version : r les murs
de mon pire que j'ai faits pour repousser les Sittiou v serait légitime.
2. Ce membre de phrase manque au papyrus de Berlin; c'est probablement une
addition maladroite du scribe de l'Ostracon. On voit bien en effet comment des murs
peuvent repousser les Sittiou; on ne voit pas comment ils peuvent fouler aux pieds
des ban)arcs.
izi c2i \ n ^ A ..71 -«n
3. Le papyrus de Ikriiu a là une forme indéterminée 'Tx ^5'QA.«=^ \\ ^^\
^^ Qntk itf que .j'avais traduite : «Je me tins courbe dans les herbes par
crainte, vojant la garde sur le sommet de la forteresse.» La leçon de l'Ostracon, (crai-
gnant voir moi les veilleurs^ me paraît être plus claire et je l'ai introduite dans le texte.
■i. La garde 4^\^ V ''" «"'^ J"'"'- marque, ainsi que l'indique l'analogie
des titres ||^^ V^'^'â' I^T^^^' '" ^'"''"' ''"'"" ''^'^"^'
jour en jour.
— 16 —
uiri. Alors la soif s'abattit et s'élaiit;a sur moi : je râlai, mon go-
sier >v coiitratta.' je me disais déjà : «C'est le goût de la mort»,
quand je relevai mon caMir, je rassemblai mes forces, j'entendais
la voix lointaine des bestiaux, l'n .Sittiou m'aperçut et reconnut
I. I^Milen» muls ""^^ i"^^? aft et • ùv y ^^ •**"* nouveaux Imii vt
l'autre. 1 T [SA |)oumiit su rnttni-hï-r à la iiièuio racim- <|iio ^^ j, ««■se, noric,
•<k9(, ijUrrr, ntiUtert, eruetart, i-iueltre (Ira IMiIlH, riillT. »Jlinilt ail mot •\^ Yi^' ''
nip|M-llc vnl In racine •'L\ fi "nlrrt, l.rûler de fiHrt, Hoif In racine »V\ _'L.
aniUkUtr; • mon (Coiiicr l'annihila >, se reascrra, ho contracta.
ï. La vi-mion île l'Ontracon ilonnu : «Je ^ofitai la mort, ciln par cela •, avec
«ne re<loiMl«nri> Jl " lo. I.r manuHcrit dont elle provient avnit «an» ilonto
(«Mc ^1 \A , et le acribe, [tour rcmlre la phrase intillijfihie, l'aura compUtéo
en falMllI de \ un verbe ù In première periuinne du pasué comme ton» le»
vrrbc* prérMenla (ft 1 ^ • '^^ '"" e»pli<|uant 1. 1. parla (flo!.e ^ Mo.
î .t'avaU lu 1^ û ^ et Irailiiit iIout avec C'iiAn*» et (in.inwix : le texte |H)rtO
tirltrninit ,• r .•'S. <<• mot, noiiveau |M»Hr moi, ao rattache à la """'"'" (1 tv Tt,»
fill, fm*i- |.ar ^, il mBr«|ue un alTailillMieinent de la voix priMliiil par
'- ■' ■ ai donc : • J'i-ntendaiii la voix >jril» «U la voix laiiUninr di'a
alln d'<-vllrr une paraphrane trop longue.
. ,-, .rnlun dn r<*«trsron A^ ^^ 8 (5 QÎ> eat Juntiliée |iar le memlirti
<l» |>hrBM> «nWanl |'(qI\. £BK HA '^^ •'• ''"nue <»•« «eu» meilleur ; Je l'ai intro-
daiie «laM la ipiie.
— 17 —
è
à ma tournure' que j'étais d'Egypte. Voici qu'il me donna de l'eau
et me fit cuire du lait.-
La suite du roman se trouve dans le Papyrus de Berlin n" i. La
donnée en est plus simple que je n'avais pensé tout d'abord. Le héros
est un Egyptien de distinction, engagé dans une guerre contre les
Timihou sous le commandement d'Ousirtesen i", pendant les der-
niers temps du règne commun de ce prince et de sou père Amenem-
hâït 1". Tandis que l'armée revient de cette campagne chargée de
butin, le vieux roi meurt et Ousirtesen reste seul maître de l'E-
gypte. La nouvelle lui en arrive, à la nuit, et sans l'annoncer à
son armée, il part incontinent escorté de quelques serviteurs. Le
texte ne nous apprend pas pourquoi il est pressé de rentrer à
Memphis, ni pourquoi il garde un secret rigoureux; sans doute il
craignait quelque compétiteur. Dans un pays où tous les enfants hé-
ritaient, qu'ils fussent nés de l'épouse légitime ou d'une concubine,
et où les femmes avaient à la couronne des droits égaux à ceux
des mâles, les questions de succession se compliquaient souvent de
conspirations et de guerres civiles : Ousirtesen pouvait redouter
qu'un de ses nombreux frères, cousins, neveux, parents de tout
genre, profitât de son absence pour se proclamer dans la cai)itale.
f=, \i\ L Li^VW fie rOstracon m'a mis sur la voii' du véritaljk'
sens, que je n'avais pas vu dans ma première traduction. Jfî^ fcKjciLvar. i^
Q-a hf\m (=tDNs n -= — D^^vwvA n /i* U -^. — 0
f=i K^UU^i 1 s'n"'''*' l'aspect extérieur, la forme sensible d'un être ou d'un
objet (Bruosch, Dkt. II. Suppl., p. 579 — 581). La phrase se traduira donc mot jiour
mot : " Fit connaître moi mon extérieur là, celui qui était pour l'Eg;ypte. »
2. La le^on de l'Ostracon : «i7 me fU mire du lait», me parait être prélV'rablo à
celle du papyrus : « Je fin cuire du lait. »
MÉUOIREa,T. II. 3
— 18 —
C'était bien là i-e t|ii"il craijriiait sans doiito, car. avant do partir,
il i»c jranle tle nuiviMiiicr les rn/auts roi/aïur i[m ctaiont eu missidii
à l'année. Siiiouliit surpreiul la nouvelle, sans nous dire ('(miuieut
il se tmuvait en posture de Teuteiulre à Tiusu de tous, et, mis on
|M»»se»«ion par le hasard de oe seeret d'état, a pour pour sa vie.
Nous ne sjivons si la loi é}i:yptienno décrétait la mort en pareil
oaK. ou si le sort du coupable était laissé à la discrétion du sou-
veniin, mais Sinouliit croit n'avoir plus de ressource (jue dans la
fuite; comme il ne i>eHt rejoinilre les Timilnui. dont il vient d'aider
à rava^rer le territoire, il prend le parti de traverser l'Ejîypte en-
tière de l'Ouest à l'Kst et île se réfu;i:ier chez les Sittinu.
Im cunnaisKJince de ces faits m'entraîne à moditicr (|iicltiuos
détailK dans la tradui-tion que j'ai donnée à jdusiours reprises des
Mémoires de Sinouhit.' Kn premier lieu je suis ol)li{!:é d'abaisser
un |KMi la date que j'avais attribuée au récit. Vers le milieu du
maiiuw-rit de Herlin. Sinouhit demandant la permission do rentrer
CM K^yplc, retx'vait sji pàce d'un souverain (|ui s'intitule : - Lllor
vie dcK iiaiHManccH, le maître de» diadèmes, vie des naissances, le
riii lie la Haute et de la Masse Kfjfvpto. Kliopirkcri, HIs du S(deil,
\iiicininli.'iVt \i\;iiit ;'i t.'iiidiirs et à jamais!» ^^T|* y A»T
l.K'olf hc niipjiliqiic a aucun des rois qui figurent sur les li.stcsot-
fiii. 1h II i«t foiiin' de-, litrcH et du prénom d'( tiisirtcson l" : >>^
-Y _ •' )],' iinxqucls le scrilic a joint le
• •<# llrrtin, n" /, (ranirril, trnilull, r<iiiiiiii'nl6 pnr li. M*ari;iii> (Coiim
• iicr, |H"4 IMÎDftliiiii Im ilflnmiTt ,l' Arfh^tJnjin /•/y|V>>tiiip ri nMtyrirnii',
llo «CI.; rr|iiii<liill un itartii* avrr il)-* rorrcrtiiiim iliiiiii Vllùioirr
,Jm a, rOrim, 4* Mil., p. lut— li>7, iMi tout ilnn* /.<■< i\mlti< i^tf»,-
.—, IMt, p. tlH— ISI.
• I. pi. I0«, I. 17»— IHO.
, •„,.'„,*, pi, »ii, 177,
— 19 —
nom d'Auieuembâït. J'avais pensé que la véuniou de ces deux élé-
ments était un souvenir du règne commun d'Amenemhâït i" et d'Ou-
sirtesen i"'-/ les événements qui avaient amené l'exil de Sinouhit
se seraient donc accomplis au début du règne d'Amenemliâït i" et
le retour aurait eu lieu vers la tin du même règne. Les premières
lignes du conte retrouvées sur l'Ostracou me forcent à changer
tout cela. Sinouhit quitta l'Egypte quelques jours après la mort
d'Amenemliâït l" : le protocole du souverain qui lui permit d'y re-
venir est donc formé des prénoms d'Ousirtesen i" et d'Amenem-
hâït II, et sa rentrée doit être reportée au règne commun de ces deux
princes, soit trente ans au moins après l'époque que j'avais fixée
dans mes travaux précédents. Ajoutons que la date de la mort d'A-
menemliâït I" est strictement historique. D'autres monuments nous
avaient déjà appris que ce prince avait régné trente années dont
dix avec son fils Ousirtesen l" : ^ notre Ostracon nous donne la
date précise, l'an xxx, le 7 du second mois de Shdit.
L'itinéraire suivi par Sinouhit dans sa fuite était impossible à
reconstituer. On ne savait point d'où il partait, et le nom nous
manquait de plusieurs des stations qu'il avait parcourues; s'il était
aisé de rejeter les identifications proposées par Beugsch-Facha,
pour les noms subsistants,'* il était moins facile d'en imaginer qui
fussent sinon certaines aii moins vraisemblables. L'Ostracou deBou-
laq, comblant les lacunes du texte, apporte des éléments nouveaux à
la question. Sinouhit quitte le camp établi sur la frontière du pays
des Timiliou, en d'autres termes, part des régions situées à l'Occi-
dent du Delta, et, ce faisant, tourne le dos au canton du Sycomore,
cn"^ ■=i^'^^^ A \=-2. PourBKUGSCil, Nouhit est le nc\tu\oo des
Fr v^ I I lOlQ--*^ *■
1. Les Contes pupulaircs de C Hijypte ancienne, p. xxi, iioti' 1.
2. Mariette, Ahydos, t. ii, pi. '.22; Louvre C, 2 et 3.
3. Bbugscii, Dictionnaire géographique de VEgyple, p. 52 — 55 et Maspero, Le» Conten
poiinlnire.1 , p. 102.
3»
— 20 —
L'optos. lAtliribis des Grecs, aujourd'hui l>oiili;i el-Ass;il.' Uette
identiticatioii tombe a priori, puisque llaou-uouliit est mentionné
au début même du voyajre. et que Beulia est sur la rive orientale
tlu Nil. J'avais d'abonl considéré le Canton du S'/coniore cumuie
une manière de dé«ipier l'Ej^ypte entière : diverses considérations
me |Mirtent à modifier cette interprétation. En premier lieu, la locu-
tion se rencontre après le mot .,; ^c-d <iui dési":ne le Palais
Hityal. la résidence du roi, partant le siège du {gouvernement, que
ce fût Tlièbe» ou Mcmphis : la phrase <jc ne désirais j)as atteindre
le |Milais>, m'a dnnc sujrjjéré l'idée de rechercher si Xouliit ne
|)ourrait pas être une locution du {jenre de '';;^ p"^^" *^" ^■^"i"<'^'f
depuis lonjj^tenips un (^")crT3, ou ^^V^ qui paraît avoir été d'a-
Utrd le nom d'un quartier de Memphis, puis être devenu un des
noms de .Memphis même.* Si nous admettons que le „ 0 c"^
N'iiuhit de notre te.\te soit ce 0^^^ Nouhit, nous aurons une
alluHifin à Mcuiphis, la jjrande capitale de l'Hjfypte, celle-là j)ro-
bnldement nii résiliait .Vinencmhàït l" et vers laquelle (>usirte-
•*en r Ke dirigeait en lii'ite. La phrase de notre texte ([ui a donné
lieu à cette diMcunsinn Hi^rnifiora dune iinn pas : .le tournai le
.«lim nu bonrjc appelé .Voiiliit, pour aller au bour;; appelé Shi-
»Snofrou,> mais, «je tournai le dos à Noiihit-Mcniphis où le ri>i
• Hc rendait, et je me rendis au bour;; appelé Slii-SnoiVou. »
Clîli^^'X •'^'''•'''""f''""' ""• «■'•uinie le vent Hiati.scH-pACIlA *^
.\'!-Siiiifr<>u n'est |ias connu (l'aillcurs : la place qu'il
I itinéraire nous porte à le «hercher entre le désert li-
liy«|ue cl la ville de Khui-Aikju r''^©, Maltylone d'l');rypte. i»
une jouniée de nnirelie de cette dernicn' ville, peut-être à proxi-
miié de In pyramide d'AI>ouroaHli. Le soir venu, Sinouliil s'approche
21
[f''é'^|ii^] '^^ Kliri-xVliou, se jette dans un bateau sans g-ou-
vernail qu'il trouve là par hasard, et n'osant pas se risquer dans
une ville importante comme Kliri-Ahou, reprend sa route en pas-
sant à l'Orient du pays d'Iaoukou. Ce pays d'Iaoukou, [1%\%^==*
mù=o^,l\m^^ m^Ê, était inconnu jusqu'il présent.
^^^tS'ft^i (I^KUGSCii, Dict. IL, p. i;',2 et SuppL, p. 153—154),
désig'Meles tailleurs de pierre, et le pays d'Iaoukou est ])rol)a1)lcMnont
le pays des tailleurs de pierre, toute la région de carrières (jui s'é-
tend de Tourali jusqu'au désert, le long du Geliel-Almiar, la Mon-
tagne Tvouge Q I. De là, Sinouliit va à iiied ius(|u'aux uiu-
ID^^VI
railler qui protégeaient rÉ{ryi)te île ce eoté, prohablcuioiit cntro
Qaliiiab et Sliibiii el-Kaiiatir. Elles ne formaient i>oint, comme on
|)ourrait le cniire. un mur continu, allant dun puint tlu fleuve à un
|K>int de la montagne : c'était des postes t'ortitiés placés au débou-
ché (lc« <létilé8 «jui c(»nduisaient au désert. Au-delh, Sinouliit ne
mentionne plus (pie ^wli^^î^ l'outeni et r — '^"^.^^^f^^^ Qim-oïr.
Iji grande .stèle ptolemaï(pic, déccmverte à Tell el-Maskliouta par
M. Navii.i.k fournit quehiues éléments pour déterminer assez exac-
tement la iMisition île Uim-oïri.' Elle renferme un ncmi ^^ v^^..v T v,
^ — .,„,.. • . 2j?=! ^wii; I,
^ •■•"■••■>>. qui doit se lire j)robablenicnt Qimoïr. et que M. Na-
VILI.K a identifié non tsaiiis raison avec la CJini-oYri du l'ajiNrus
de Herlin." l'tolémée l'iiiladelplie construisit en cet endroit lu ville
qu'il nomma Arsinoé d'après sa sieur et qui devint un des entrepôts
du commerce de l'Egyiite avec la mer lùnige. M. Xavii.i.i: place
(^inioïr et par suite .\rsinoé à l'endroit appelé aujoiinlliui El-
Magfnr au fond même de liinciiii golfe de Sue/.. Cette idcntitiiation
conviendrait fort bien à notre récit. Après avoir quitté l'oiitcni, Si-
nouliit he «erait enfoncé dans le désert vers le Nord-Est, et se serait
|H;rdn au milieu des sables, en essayant d'atteindre (.Jini-oïr.
(^unnt à l'outeni. ISlfi'ii.srii-l'ArnA a indiipié pour cette station le
voiniiiage de Helbéïw, ce qui répond suflisainnicnt à la direction
gétiérnic de l'itinéraire : on ne se trompera pas beaucoup en clier-
cliaiit l'cmplucement dans la direction de l'ibnuly Toumilàt.
Voilà les plus importantcH des olmervations que l'ctstnicon m'a
nuggéréen. Si je voulain mentionner toutes les modifications qu'il
nrublige il introduire à \\\\\ traduction première, je n'en finirais
,«u». Ainni» Inl,.'.. ■••' •■?^UïKflûP'^â°^±^^
I J;:/,M, ami (A« IUmU of (A« Kfolmê, pi. l)~|0
> III (^ItiMiIrma : ji< rroia i|ili' T iill r\ cal llll lliillltli-t
dv ilitrnmnalii •*r"- vt ih' iUiII |MM (In' |>niti)>tir)''
— 23 —
w ^n «Pourquoi es-tu arrivé jusqu'ici? Qu'y a-t-il donc?
» Est -ce que la mort se serait produite au palais d'Amenemliâït T'
»sans qu'on ait su ce qui s'est passé à cette occasion?» Plus loin,
il faut traduire : «Je lui parlais (àAmenemhâït i*"') et je lui répon-
»dais. [Maintenant] son tils [Ousirtesen i"] nous sauve, car entrant
> au palais, il a pris l'héritage de son père.» Dans la première par-
tie de cette citation et dans ce qui précède, Sinouhit avait parlé de
la faveur dont il jouissait auprès du père; il passe à l'éloge du tils
qui règne seul à présent. J'espère avoir bientôt l'occasion de re-
prendre la publication longtemps interrompue de mon mémoire :
toutes ces corrections y trouveront naturellement leur place.
LouxOR, le 10 mars 1886.
PL. I
OSTRACON 2741D DU MUSEE DE BOULAQ.
(IMoitié de droite.)
PL. II.
OSTRACON 27419 DU MUSÉE DE BOULAQ.
(Moitié de gauche.)
ILLUSTRATION
DE LA FLORE D'EGYPTE
TAR
P. A8CHERS0N et G. SCHWEINFURTH.
AVANT-PEOPOS.
L'Ég-ypte, ce beau pays dont les souvenirs glorieux remontent
aux époques les plus reculées, ([ui a doté riiunianité des origines
de la science et de l'art, et qui a même conservé dans ses grottes
sépulcrales, avec les documents écrits en pierre et en papyrus, des
collections botaniques, contemporaines du grand Ramsès, possède
néanmoins peu de pul)lications spéciales traitant de sa végétation
actuelle.
11 y a un siècle et un quart que FobskÀl a exploré les environs
d'Alexandrie et du Caire (1761— 17(i2). Ses notes manuscrites ré-
unies par le savant ZOEGA sous le titre de Flora œgyptiaco-arabica
(HavniîXî, 1775) donnent le premier catalogue des plantes de la
Basse Egypte. La relique précieuse de son herbier, conservé dans
les collections du jardin botani(tue de ('o])eidi:igne, nous a été con-
fiée pour nos études.
Quarante ans après l'illustre Suédois, pendant l'expédition fran-
çaise commandée par Napoléon Bonaparte, Dklile parcourut le
Delta, la vallée du Nil ius(iu'aux cataractes et une partie du désert
, ' 4
MEMOIRES, T. IT.
— 2(J —
arahiquc ilTi'iS — 1801 1. Bien qui.' rcrtaiiiciiicut ses lioilioiiïsatuins
ne fiisscMit i»ns favorisée» par k-s i-ircoii.staiRc.s i»oliti(iues. il a las-
i»cni)iK- la {rraiule majoiitc des plantes des terrains cultivés et une
|M»rtie conjiidéraltle de celles du désert. Dans le sujjerbe ouvrage
intitulé Ihscrii>tiuu d> l' K<i;/j>t<. Delilk. suivant le jdan de F<'i;s-
KÀL. a confié les résultats de ses observations à deux puldiiations
consécutives. .Sous le nom de Flora- œgi/ptiacœ illiustratin il a ttuinii
une li'ste de toutes les plantes de TKjr.vpte. soit spontanées, soit
{çénéralenient cultivées, connues à cette cpot|ue. Les espèces nou-
velle» ou rare» y ont été décrites et tigurées niajïistralenient dans
la F/ni; il' Ki/ifjitc »|ui nialiicurcuscnicnt resta inachevée. Les deux
planclic» que 1 >K1.I1.K avait fait ;rravcr à ses frais et qui représentent
34 végétaux, économie d'espace qui contraste sinjjulicrenient avec
la munifiiencc vraiment imjtériale des G2 plandies liotani«ines de
la Jtr.trrijiti'n, de 1' Kfftfi>ti\ sont restées inédites.'
La mémorable épocpie du rcfrnc ilu ;,nand Moliannued Aly ne
fut paM htérilc pour l'exploration l)otani(|Uc du pays. t'.vil.i.lALU,
Sikuki:. MkmiiM' net KuitKSitKuo. I'acih». Micoci ni,A(.Ki!m.Hi;i'i'EL,
AinikU Ki.uv.HkVK. SrmMrKisct KoLschv entreprennent dc;.Mands
voya^i'Aqui n'étendent l»ien loin au delà des tVonticres (ri^;;yptc et
réuni<MMMit de ma(;nifii|neH odlectionH; les plantes d'K^iVptc se pn>-
pap-nl larjremenl dan» Ici* licrbicrs d'Kuropc. Fin \l;l |{i;k pcntiant
un néjour de plu>» de Ircnt»- aiiM, explore ri'î;iyptc dans toutes les di-
rcctioMH vl adrcMHr de riclie» envoi» de plantcK d'abord à son niaitre
ViMAM. plun lard à hKl.ll.t; et au miihée liotani(|iie de Florence,
platilcn qui ont été étudiéen et éiiuniérécH ]iar \\'i:iili dans uiu' pu-
liliralioii' trancliée mallieureUNcmcnt pai hi mort prémaliirce ib- cet
'■.' iiiir n'iliirtioii |i|iiit(i)(rn'
|4,, I iiiii' r<'|iriHliic-tliiii rii (;''■*»'
.KlÂInpUmA^IHniH-fr. failslU. IMI.
— 27 —
éminent écrivain. Boissier visite l'Ég-ypte eu 184(3 et fait de belles
trouvailles eurichies par les collectious de MM. HussoN et Kralik.
Vers le milieu de notre siècle, les collections de Samaeitani et les
abondantes récoltes de Kotschy faites en 1855 complètent les tra-
vaux de leurs prédécesseurs; mais tous ces matériaux restent dis-
persés dans les herbiers, ou traités dans des publications spéciales
peu connues, ou tracés en quelques lignes éparses dans les ouvrages
généraux.
C'était en 1867 que nous avons tâché, pour la première fois,
de dresser une liste des plantes d'Egypte. Cette publication' em-
brasse un domaine dont l'Egypte proprement dite ne forme qu'une
partie relativement accessoire. Elle regarde tout le Nord -Est de
l'Afrique, c'est-à-dire le bassin du Nil et la côte de la Mer Rouge.
Quant à l'Egypte, notre connaissance personnelle de sa végétation
à cette époque était assez restreinte. L'un de nous avait exploré
le littoral érythréeu entre Qoseyr et Souakin et herborisé aux en-
virons du Caire et sur l'Isthme de Suez-, l'autre, alors à habitudes
plus sédentaires, n'avait à sa disposition que la grande collection
d'EHRENBERG couscrvée au musée de Berlin, encore peu étudiée.
Or, pour une grande partie des plantes du pays des Pharaons,
notre liste était un travail essentiellement littéraire ([ui se bornait
à réunir des données dispersées çà et là.
Pendant la vingtaine d'années qui s'est écoulée depuis, la con-
naissance de la flore d'Egypte a fait des progrès rapides. Celui
de nous deux (jui stationnait en Afrique a trouvé en Egypte une
seconde patrie. Pendant un séjour de onze ans, il a multiplié -ses
courses qui embrassent pres(iue la totalité des terres cultivées et
1. AnfziMuny sammllicher zur Zeit hekmmten Phanerngnmen- und Oefdsskryptogamen-
Arien aus dem Oesammtyelnete der Nil-Liimle,; in ScinviciNi u.cni ; neitmg zur Flora Aethio-
inem. I. Berlin. 1867, p. 2,53-:ilI.
— 2S —
la plus graïuK- imrtie «les déserts qui rciuatlrout. L aiitio eut la
cliaiice de s'associer à cette exploration uiéiuorable du désert
libyque et des Oasis 1 1>ÏT.'> — ls74) qui. conduite i)ar le célèltre
Gekhai:I) KoHI-Ks. fixa la earte de les régions, inexjdorées depuis
C'AILLIAID. en taisant disparaître le fantôme du fameux Balu-
belû-uin. Peux ans plus tard, il retourna en Egypte pour une ex-
pliiratii'ii supplémentaire de la l'etite Oasis: et enfin, en 187i). après
avoir étudié llierbier de I>KI.ILK et les autres matériaux précieux
entaWs au jardin lintani<jue de Montpellier, il faisait i)asser en
re^Tie le» plantes dAlexandrie et du ('aire sur place et dans les
llorli strri des botanistes y résidant alors.
A roté des nuitériaux nonilneux réunis par nous jiersonucUc-
nient, nous avons eu à notre dis|i<isition presque la totalité des
plante^ récoltées en Kgypte jiar d'antres Itotanistes après notre
première puldiialion. l'armi ces derniers, c'est surtout le nom de
M. A. Letoukxkix qui se présente au premier rang. Ce savant
distingué au(|ucl l'iustitire naturelle du Nord de l'Afrique est re-
devable de tant de coni|uétes. pendant les cinq ans de sa résidence
en Kgypte connue vice -président de la cour d'ajjpel d'Alexan-
drie, a exploré a fond la banlieue île la vilU- du grand Alexandre.
U e«'ite marnntrii|ue. tout le jiclta et l'Istlime de Suc/, l'ji fai.sant
le tour lie»» cataractes, son u'il si exercé lui fit découvrir des nou-
veauté» nur un rivage où les traces de tant de ses devanciers four-
niilluiil. Nuua avons profité aussi iln graml héritier égvpticii que
le d<M-leur l'Kt Nl> avait rasHcnildé pendant un séjour d'un quart de
fkiècle, den belles tronvailIcH de .M.M. Kl.I N/.IMiKIE, S!< klMiKl.'.ll:.
rKAMKIt, liAiiltKY, HKUHKR Ot 8UERIlONI>T. Vol.KKSS, 1 )KKI,K1;> et d.
|iouillé 1° ' dennianuNcrilsde feu M.( i Mi.l.AiiluiT. Il va sans
dirrqiti leiniijii nii\ pnIdicationM de M. St'HM:ii»Kl;.' «le
■>'ith*r. Atr On. Itiâ. I>ri>t<l<>n, IHTl
— 29 —
feu M. HuEST/ de M. Klunzinger- et an beau volume que Mme.
et M. Baebey' ont publié il y a quelques ans.
Dans cette vingtaine d'années, le grand ouvrage deM.BoissiER*
a été mené à bout : il forme un cadre où viennent se ranger toutes
les publications consécutives sur les flores spéciales de l'immense
territoire traité dans cette œuvre magistrale. Nous avons donc cité
la Flora Orimtalis à chaque espèce, pour conduire nos lecteurs
à une description classique. Pour le petit nombre d'espèces qui
ne se trouvent ni dans ces volumes, ni dans les autres ouvrages
généraux, nous avons cité la source originale. Ce que nous venons
de dire s'applique surtout aux premiers trois volumes; plus tard,
il nous a paru juste de communiquer directement nos recberches
et nos trouvailles à l'illustre auteur genevois.
Après des préparatifs si sérieux et de si longue haleine, le
temps nous parait venu pour puljlier les résultats principaux de
nos travaux; en réservant pour un avenir peut-être prochain des
détails ultérieurs. Quant à la forme de ce catalogue, nous l'avons
rapproché autant que possible du modèle suivi par Forskâl et
Delile. Nous avons emprunté à ce dernier le titre de notre publi-
cation. Nous ressentons vivement la satisfaction de voir paraître
notre œuvre sous les auspices de la première corporation scientifique
du pays qui fait l'objet de nos études.
Pour une publication qui se fait en Egypte, la nomenclature
indigène des plantes paraît indispensable. C'est pourquoi ncus
1. LUI of Désert -PlanU coUecied al Bamleh, near Alcxandria, EgyiH from Sept. 1875
to Apr. me. Mem. LUI. and Philos. Society of Manchester, ni. Séries, Vol. vi. (1878), p. 151-
15fi. List of Legumimsœ ohserved growinr, near the Egyplian Sea-Shore, West of Eosetta
1875—1877. l. c. Vol. VII, 1880, p. 53—65.
2. Die Végétation der agtjptisch-arabischen mMe he.i Koseir. Zeitschrift der Cres.fUr l'Jrd-
kunde %u Berlin, XIII, (1878), S. 432-4G2.
3. Herhorisalions au Levant. Lausanne, 1882.
4. Flora OrientaUs. Vol. i— V. Genevfc ot BasilCiV, l.S-(i— 1883.
— 30 —
ajoutniis les noms aiiihcs et ceux des diakites lianiiti(iiK's, abaily,
iiiihieiis et berbères (Sîwali), soit trouvés dans la littérature, soit
«•oljifîés par nous et par nos amis de la bouehe du peuple même.
Nous devons la révisiitu de eette uomeutlature aux lumières de
deux araliistes les plus distingués, feu M. SririA-liEV et, surtout,
M.WKTZ.><TKlN.dnnt la bienveillance pour nous éjrale la profondeurde
Min éruditiiiu. La transcription des noms arabes, botanifiues connue
péo^'raphiques. a été réglée autant que possible d'après le modèle
suivi dans le litcfu-Hnnnt ijtia'nd di 1' E;jifiit(:' Nous conservons
seulement les accents, indispensables pour la juste prononciation,
et nous distinguons le J fkj et le ^ (<i) à Tégard de l'importance
étymologique et la grande ditî'érence de prononciation, même pour
l'oreille d'un Européen, (pli s'(d)serve dans toute l'Egypte; de même
nous avons indiqué la ilitl'crentc prononciation du _ tpii se pro-
nonce c«»ninie ^ (ijnj dans la vallée du Nil et connue '//' elnz les
peuplades nomades des ilé.serts avojsinant Iji Syrie et clu/. les
habilantH des Oasis, .\iiisi les U-ttrcs ;iralics sont triuisi rites de la
nianièrr «uiv.infr •
I n. à
^ f
^ tfi
_ '/(dftUH la vallée du ^ c/i
Nil, prend un /' a- I ^ *
vnnt #■ et /;, dj (au ^ <l
di'.iif it jiiiv Ou- ie '
I, f. ' fapo.str«»|die)
;
7
J
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/• fan
com-
inencement n
'')
^
f,
.V. <?/•
?, ai,
(f(nu
«•(
onme
inellK
•m //)
^ • <lrv <Mlnt*i^rr ■l<< rinli^riptir>, IHMA. Voir |i. iiv «ti
— 31 —
Exemples de transcription, pour la plupart tirés du Recense-
ment, etc.
Amboûbali, 0mm Klienan.
Eflaliali, Ibrâliîm, Hamrâ
Bassoûs
Tersah
Thabet
Gabàrès, Guirgneh, Djirâ-
nât
Hafs
Klierbetali
Derchaï
Zat-el-Kôm
Rozzafah
Ziftah
Seriâkoûs
Choul)rah
^ Sol
^ Deif Allah
ia Taroût
ié Zarîfah
s. 'Abasiyeh
c Gbazâlali
o Farès
^ Qaflah
d Kafr
J Leben
^ Mestaï
^ Nabârah
s Herriyet Rozwali
^ Werdân
,c Yoûsèf.
La connaissance de la flore d'Egypte dont nous disposons à
l'heure qu'il est, nous permet de tracer la distribution géogra-
phique des espèces d'une manière plus détaillée et plus exacte
que nos devanciers. Voici les grandes coupes territoriales dojit
la nature physique marque les ditférences de végétation.
1" La région méditerranéenne (M.), comprenant le cordon littoral
assez rétréci dans la région des bouches du Nil où il est compris
entre le limon nilotique du Delta et la mer; il se dilate au con-
traire vers l'Ouest, dans le littoral marmari(jue et à l'Est où il se
confond, vers El-'Arîch, avec les amas de dunes du désert isth-
niique. Cette région se subdivise en une ])artie occidentale ou
marmarique (M. ma.) et une orientale ou pélasiacu-tanitique (M. p.);
le point de division se trouve au cap d'Aljouqîr où le calcaire
— o2 —
U-rtiain- ilu littoral iiianiiari(iiie et aloxamlriii di.sparait pour faire
|ilaee aux sables (jui lui sucrèdeut vers l'Est. Les marais salants
ciitonrant les <rraii<ls laes litturaiix a])itartieimeiit aussi à rette
réfrioii.
2* La région nilntique (N.) eonipreuaut les terrains eultivés ddut
le sol est fumié par le limon du {jrand fleuve. Klle est subdivisée
dans le IhUa (N. d.) ju8«ju'au parallèle du Caire, la valU»> du Xil
Itrvproiunt dite ou le HifiN. V.) du Caire jusnuaux premières cata-
ractes, et le Fa'/uûiii (N. f).
3* Les Oasis du désert libyiiue 0. .
4" La région d/^scrtiifiti (D.i, subdivisée en désert /iln/i/tti- (D. I.),
ifthmitjtu' CD. i.) des frontières orientales d'E-rypte jus(|u'au Waily
ToumilAt, arabi€/ue septentrional (D. a. sept.) riitie le Wady Tou-
inilât «t la route <|ui conduit de (j>eneli à <^>oseyr et nrahiipn' nit'ri-
diniiiii D. a. mer.j jusqu'à la frontière Sud de rE;;ypte.
.'»• La région érythréenne {H.), le cordon littoral de la .Mer Kou^^e.
I>HiiH les euH où les subdivisions d'une provime se su«eèilent
dnUH notre énumération. l'alnéviation provinciale ne sera mise
qu'une t*eule fois, celles îles subdivisions seront séparées par une
virjfule. par exemple ponr N. d. N. f. N. v. : N. d., f. , v.
Nous ne donnerons point de localités spéciales, excepté pour les
planteH dont l'Iinbitat est unique au moins ponr la snlidiv ision. ou
d'nilleum très rares.
l'nr »»uite de nos reelierelies il s'est trouvé dans les herbiers,
Hurtout dans celui du jardin botaniipn- de .Montpellier, un certain
nombre d'espèces dont la provcnani'c en Ejfypte nous semble cer-
taine, luuiH i|iic noUM MieliiouH en préciser la localité. Néanmoins
n<MiN le* Hvonn rejfistréeH en laisManf entrevoir <|ncb|ncf(iis nos
Mip|HmilioiiH «pinnt à la HubdiviNiim probable.
I>niiH un pnyM dé|HMirvu de prairies et de t'oréts, dont la moitié
«le» nlntionH vé^étnlci4 appartient aux tcrrainn mltivéH. cl où l'nri-
— 33 —
j,nne de l' agriculture comme de riiorticulture, toutes deux il ne peut
plus couservatrices, se perd dans la nuit des temps les plus recu-
lés, il va sans dire que les plantes cultivées jouent uu rôle plus
important qu'autre part. C'est pourquoi nous avons émuuéré non
seulement les plantes utiles des champs et des jardins, mais aussi
celles d'ornement, sauf les espèces qui ne sont pas cultivées en
pleine terre, comme par exemple les camélia, ananas, etc. Multi-
pliées si largement dans ce climat privilégié, ces dernières y ap-
pellent l'attention de l'observateur étranger presque plus que les
enfants modestes et peu voyants de la flore indigène. Ces plantes
soumises aux lois de l'homme ne porteront point de numéro.
Nous ne saurions finir qu'en remplissant le devoir profondé-
ment senti de beaucoup de remercîments. Ces marques de recon-
naissance s'adressent en premier lieu au gouvernement si éclairé et
si bienveillant de l'Egypte qui a toujours facilité nos recherches
de la manière la plus digne et la plus obligeante. Nous avons les
mêmes obligations envers le ministère de l'instruction publique de
Prusse dont la munificence aime à s'étendre au loin lorsqu'il s'agit
d'explorations utiles au progrès de la science. Nous sommes péné-
trés des sentiments dus à l'obligeance des directions des musées
botaniques de Berlin, de Copenhague et de ]\Iontpellier. Nous se-
rions heureux, si nous réussissions à exprimer nos actions de grâce
aux nombreuses personnes qui ont coopéré à notre œuvre.
Nous terminons ce préambule en exi)rimant les vœux les plus
sincères ])our la i)rospérité et le l)ien-ctre d'un pays si cher à notre
cœur, et aiuiuel nous avons dédié les meilleures années de notre
existence.
MÉMOIRES, T. II.
— 34 —
EXl'l.K ATliiN l>i:s ( lllFFRES
dont les provinces phyto-g^ographlques de l'Effi/pte sont désignées
dans rénunu'vation des espaces.
M L''';ilijii méditerranéenne
M ma. - subilivision occidoiital»'. iiiiiiinaiituio
M p ^slll»(livisioll onentîilc. ^»éIu^iia^•lt-tullititlUe
H. Ui'giun nilotitpie
N d — HiilHlivi^ioii ilu Dolta
N V — ^lllMli\i.sioIl lU- la valli'e- ilii Nil
N f — hiilMlivi.sioii ilii Fayoïnu
0 /.'<'«/ /mh d»s (Jiisia
0 l!''ijiini di'sin'tlipu:
D I — HiilMliviHiuii (lu (lértcrt lili\i|iic
D. i — htiliilivisiiiii ilii lii-Hcrt ihtliiiiii|ii(-
0 a sept. Miiliilix iHimi ilii (It'm-rt araliii|iii- M'iitciitriniial
0 a. mer. Hiil»(liviniiiii du iti-Hcrt araliii|ii(' un ri<lii>ii;i|
R Uéijiini l'riflhrt'fiiin' on '/<■ lu M» r /imiifi:
35 —
I. Eanunculaceae.
1. Anémone coronaria L. Boiss. I. 11. arab. : seghhil. (G. Roth.)
M. ma.
2. Adonis microcarpus D. C. Boiss. I. IB. M. ma.
3. A. dentatixs Del. Boiss. I. 18. M. ma., p.
4. Ranunculus Aschersonii Freyn Bot. Centralblatt (1881),
Beil. 16, tab. I, fig. 2. N. d., f. 0. (Petite Oasis, Ascliers.)
Obs. Plante iiaiticulière à l'Egypte.
5. R. asiaticus L. Boiss. I. 31. M- ma.
6. R. sceleratus L. Boiss. I. 52. arab. : zaghMd. N. d., f.,v.
7. R. trachycarpus F. et Mey. Boiss. I. 55.
N. d. (Alexandrie, Letourn.)
8. R. Guilelmi Jordani Ascliers. Sitzb. Natiuf. Fr. Berlin,
1879. 40. arab.: zaghlovly (Schweinf.).
N. d., f. 0. (Farâfrah, Aschers.)
9. R. muricatus L. Boiss. I. 56. M. ma. (Eaiuleh, Letourn.)
10. R. arvensis L. Boiss. I. 57. «Egypte^ (Figari in herb. Monspel. >
U.Nigella arvensis L. var. divaricata (Beaupré) Boiss.
Boiss. I. 66. M. ma.
12. t N. sativa L. Boiss. I. 68. arab. : kihbeh sôdâ, kemmoûn
cmcad. ''"It- et subspont.
13. t Delphinium Ajacis L. Boiss. 1. 79. arab. : ayâkahouh.
N. d. cuit, et subs]i(int. dans les jardins.
1 4. D. deserti Boiss. lioiss. I. 83. D. i. (entre Suez et Ghaza, Bové.)
OI)s. Espùct' particulière à cette localité, comme le u" 16.
15. D. nanuni D. C. lioiss. I. 87. M. ma.
16. D. Bovei Dcne. Boiss. I. 87. D. i. (entre Suez et Ghaza, Bové.)
— :^(^ —
Berberidaceae.
Leontice Leontopetalum L. H<nss. I. 9;». aral). : raqaf.
<Istbmc de Suez> Fig. in lierh. .Moii-i|Rl. ; i)rol)ablemcnt aux limites
orientales du Delta, i
Magnoliaceae.
Magnolia grandiflora L, «ult. dans les jardins, ailire d'.iincniont.
Anonaceae.
Anona SquamOSa L. arab. : t/t'rhtn/i. cuit, pas eiininiun.
tilf.. Polyalthia longifolia HK. Hth. se trouve i»arnii les arhi-es eul-
tivL-M dans les jardins du Caire.
II. .Mt'iiisiM'iinaceîit'.
17. Cocculus Leaoba (Dol.) Guill., Perr. ot Rich. iiuiss. 1\ .
1201. aral». li/jakh-el-;/uifljel (Forsk.j D. a. mer., a. sept.
III. .Nviiipliacaccac.
I**. Nyraphaoa Lotus L. I{i'i.-,>. I. loi. ;iial>. : /inut'ur. Iiir/i,,ihi-
t-i-kJéa»zir (DcMh). N. d f
1!>. N. coorulea Savifçny. >>ii. : .\. sieliata Willd. IJujss. 1. lui.
aral». : hii-lniihi. Ii-h rlii/niucH : ln/itrui'i , K's tti-iifH (Ich (loii.\
eMpiTOt : 'arâ'U-fni-uil. H. d., f., 0. (Tetite Oasis .Xselieii*.)
Olm. Nelambiam speciosuiu W, m- uhhm- dans les jardins d'.Mc'
tmidrii-, du ('aire et <i Nmailia.
\\ . i'apiiNt iMrcac.
20. Papavor Hhooa» L. Itoin», 1, 1 1.;, M. mu., p. N. d
21. P. dubium L. lUAim. I. 1 15. M. ma. Kandeh btoum.t
22. P. Docnisnoi HochHt. ot Stoud. \\»\hh. I. I l.'i. D. a. sept.
— 37 —
Papaver somniferum L. Boiss. I. 116. arab. : aboun-vôm, ail-
leurs cJukh-châkh (Aschers.) N. d., v. cuit.
23. P. hybridum L. Boiss. I. UT. arab. : aboun-nôm (Forsk.)
M. ma.
24. P. Argemone L. Boiss. I. 118.
M. ma. (Ramleli et Mandarah Letouraeux. >
25. Roemeria liybrida (L.) D. C. Boiss. I. 118. M. ma.
26. R. orientalis Boiss. I. 118. arab. : riglet-el-ghorâb (Forsk.j
M. ma. D. a. sept.
27. Glaucium corniculatum (L.) Curt. Boiss. L 119. M. ma.
V. rumariaceae.
28. Hypecoum aegyptiacum (Forsk.) Ascliers. et Scliweiuf.
Syn. Mnemosilla aegyptiaca Forsk. FI. Aeg.-Ar. 122. (1775).
Hypecoum imberbe Sibth. (1806). Boiss. I. 125. M. ma., p.
29. H. parviflorum Barbey. Herbor. Levant (1882) 115. tab.ll.
Obs. Espèce particulière à la région maritime pélusiaque. M. p.
30. H. pendulum L. Boiss. I. 125. D. a. sept.
31. Fumaria parviflora Lam. Boiss. I. 135. aral). : dialdreg
(comme les espèces suivantes). M. ma., p. N. d., f, v.
32. F. densiflora D. C. Syn. : F. micrantlia Lag-. Boiss. I. 136.
M. ma. N. d., f., v. 0.
33. F. judaica Boiss. Boiss. I. 138. Syn. F. alexandrina Elirenb..
Hammar Monogr. 43, tab. V. M. ma. N. d.
VI. Cruciferae.
34. Morettia philaeana (Del.) D. C. Boiss. I. 145. aral). : sa,jiiar
(Scliweiuf.), abady : tdg/tKfj/ia (Klunz.j D. L, a. sept., a. mer.
35. t Matthiola incana (L.) R. Br. Boiss. I. 148. aral). : man-
thotn%khyly{\>omkheyryr) N. d. cuit, et subspont. dans les jardins.
— as _
38. Matthiola acaulis (Balb.) D. C. Syii. : M. huniilis I >. C. Boiss.
I. 1.'.4. M. ma.
37. M. livida (Del.) D. C. Boiss. I. lôG. arab. : chimdu'm
.*»rliwi-iiif. t. ,/nl:< )/.--i/. rJiofiijavalis im^r-mân/i/rfi (Forsk.)
M. p. D. I.. a. sept.
38. Farsotia longisiliqua Dcne. J>(>i>s. 1. 1.">T. D. a. mer.
39. F. ramosissLma Hochst. Kitiiiii. liull. soc. Ixit. Vv. .\I
' 18G4j "»7.
D. I., a. sept, tiitri- Tciiirah et li*.l"ii;iii. I.it.iuiu. Cf. Cossoii, lllnstr.
FI. Atlaut. ô7i, a. mer.
4<i. F. ae^n'^ptiaca Turra. lioiss. I. l.").s. aral». : (/arbâ (Forsk.),
haifdl Kliniib.i. tiul'kiiiih lElirenl».), »//'<^'r?vvr iCt. Roth).
D. I.. i.. a. sept., a. mer.
n. Arabis albida Stov. I'm'Jns. 1. 17 l.
in Tlu•l.!UtU■^ W.-l.li ria-iii. 14.
42. Naslurtium officinale R. Br. Bui.ss. I. 17s. n. d.. f.
43. N. nilolicum Boiss. Bois.s. 1. 17s. n. v.
44. N. palustre (Leyss.) D. C. Boiss. I. 17:». N. il., v. M. ma.
45. N. coratophyllum (Desf.) D. C. M. ma. Mariout, l.i inmii.
Cheiranthu.s Clieiri L. Boi.ss. I. is.'i. aral». : mmiihonr.
ftilt. <lnii>^ IfH amiciis jariliiiN «lu Cairo, dr Dniiiii-ltf. ilr.
t<i. V ConrinRia orientalis (L.) Andrz. Bois». I. Jlo.
M. ma. Kiiiiili-li, Litoiirii.. |>ri<lml)k'iiK'nt rirciniiiciit iiilrotluit.
17. t SiByiiibriitin Sophin L. ItnisH. I. 'Jl(>.
M. ma. il.uiilcli, L<'i<iiini.. iirolialilcnicnl rcniiiiiiriit iiilr>>ilnil.i
l". 8. oryKhnoldeB Dosf. Moins. I. l'17, D. a. sept.
4't. 8. Irio L. I!--!-.-. I. l'1 7. M. ma. N. il., f., v, D. a. sept.
.'»•' Malcoltnia pyKnincn (Dol.) Boihh. Iti-i-s | •_••_'•_'
M. mn., p. D. i.
; M. torulOMa (Dcsl.) HoiHH. \ai. iiniturtiijflicufti Ituiss.
UoiiM. I. 22'». D. a. sept, «ialâlah. .S'Iiwcinr i
var tt éoi iir/Ki llniHH. l'.iijxH I "J_v. M. ma Marinui. I.iiniini.
— 39 —
52. Malcolmia aegyptiaca Spr. Syn. Hespeiis ramosissima Del.
FI. Aeg-. 111. p. G 7. 11° 581 uec Desf. Eremobium lineare Bois.s.
Boiss. I. 157.
var. Uneavis (Del.) Coss. Illustr. Vl Atl. 22. tab. 15. %. 11.
M. p. D. I., i., a. sept., a. mer.
var. diffusa (Dcne.J Aschevs. et Sclitveinf. Sj'u. M. aegyp-
tiaca [5. aegyptiaca Coss. 1. c. 23. tab. 15. fig. IG. Hesperis
diffusa Dciie. ex Coss. 1. c. N. f. D. I., a. sept.
53. Leptaleum filifoliuni D. C. Boiss .1. 243. arab. : qeseysali.
D. a. sept. (Galâlali, Sehweiuf.)
54. Fiebigia clypeata (L.) Boiss. var. rostrata (Schenkj
Fourn. Syn. F. rostrata Boiss. I. 257.
D. a. sept., a. mer. (Webb. Fragm. 15.)
55. Alyssum homalocarpum F. et Mey. Boiss. I. 285.
M. p. icl-'Aricli, Figari.) D. a. sept. (Galâlali, Sehweiuf.)
5G. Koniga maritima (L.) R. Br. Boiss. I. 289.
M. ma. N. d., v. (au Caire subspontaué).
57. K. libyca (Viv.) R. Br. Boiss. I. 289. M. ma., p. D. i.
58. K. arabica Boiss. Boiss. I. 290. M. ma., p.
59. Notoceras bicorne (Ait.) Caruel.Syii.N.CaiiarieuseR. Br.
Boiss. I. 314.
D. i.? (isthme de Suez, Figari Stud. I. 218 et iu herli. Jloutpel. coûter
Welil) Fragiu. 14. >
60. Anastatica hierochuntica L. Boiss. L 316. arab. : qehîd,
keff-maryam (Delile), kmnmûdt (Khuiz.) D. I., i., a. sept., a. mer.
61. Biscutella apula L, var. deiiressa (Willd.) Aschers. et
Sc/nreinf. 8yii. B. Cohniiiiae Boiss. J5. dcpressa Boiss. 1. 321.
M. ma.
62. Capsella procumbens (L.) Fries. Boiss. I. 340.
M. ma. N. d. (Alexaudric, depuis Olivier.)
63. t Lepidiuni sativum L. Boiss. I. 354. arab. : rcchâd, les
graines (et très souvent la plante), liahh-er-rechâd.
N. d., V., f., 0. cuit, et iinrfaiteineut natnr.Uise.
— 40 —
•i4. Lepidium Aucheri Boiss. Boiss. I. 3ô4.
N. d. Tell cl kebîr, Sclnvcinl. '
G5. L. Draba L. IJoiss. I. .iôG. M. ma.
66. L. latifolium L. Boiss. I. 35;).
M. ma. N. d. anciens jardins du C'aiic, naturalisé.»
t;7. Coronopus squamatus (Forsk.) Aschs. Syu. : Sencbiora
("orolutpus l'iiir. Bniss. I. 'M3. arab. : linvrdh (Si-lnvoinf.)
M. ma. N. d., f, v. 0.
68. C. niloticus (Del.) Savi. S\ ii. : Sciiebiera iiilotica 1». ( '.
Biiiss. I. ;)•;.'!. arab. : vtchûd (l)el.), •;éiiéraleuioiit havnih.
N. d., f., V. 0. Dakliel. .\seliers. D. a. mer. iidse.vr, Kiun/.. >
•il). Caklle maritima Scop. Boi.ss. 1. .Wl."). arab. : nrlunl-cl-
liofir (_I)elik'i. /////-'/-//'"///'//. M. ma., p.
— var. uff/i/jftia (L.) AnvlH-rs. it Si/iirchi/. Syu. ( akile
maritima ,->. iiiti'jrrifolia Boiss. 1. .Hi.'). plus répandu <|ue le type.
7»». Roboudia microcarpa (Boiss.) Coss. 111. Kl. Atl. 4l!. Syii.
Krin-ariii m. B<ii>s. Hojss. I. .'.tiii. arab.: srl!h/i (Scliwoiiif.)
M. ma. D. a. sept. (ialAlali, Seliweinf.t
71. Ei'ucaria aloppica Gaortn. var. Infifolia i It, f'.i Jio{»s.
BnihM. I. ;}tit;. M. ma. l.'andeli. l,el<«uni.)
ï2. E. crassifolia (Forsk.) Dol. Boiss. 1. lUHi. arab. : kvonmh-
vAMdJiniJi ! l'orsk.j 0. I. il'yniniiiles de (îui/.eli et Saipiârali.»
OIm V*\ttw imrtiriilièrc aiudilt-H joi-nlitéN.
T.'5. E. uncata Boiss. Syu. K. Tonriicuxii Coss. III. FI. Atl. IS
ail K. Arjfiri-ratf («ay • rciiiovfrc vix amlco i. llussonia ii.
B<ii»H. BoliM. 1. 367. M ma . p. D. i , a. sopt.
74. Isatis microcarpa Gay. Itniss. |. :\s-j, jirab. : s,,f,i/iu/i.
S( liM.iiil. 0 g jept
7.''». Bchtmpora arabica liochst. ot Stoiid. BoiMs. I. ;{S J.
D. a. sept. \Viid\ Aialmli, l'iKuri, Weldi (Va^.'ni L'ii.;
' •' Moricnndin Hiiiaica HoIhh. ItoisH. I, :(Ki;.
D a. »ept. NVmiIv AIimM Marwali Scliweinl. >
— 41 —
77. Moricandia suffruticosa (Desf.) Coss. et Dur. var. nitens
(Viv.) Coss. Bull. Soc. bot. France XII. (iSt;;!) 280. Syii.
Hesperis nitens Viv. FI. Lib. 38. tab. 5. fig. 3.
M. ma. (Râs-el-Kencâ'is, Matvouqab, Letourn.)
78. M. clavata Boiss. et Reut. Boiss. I. 387. D. I., a. sept.
79. Diplotaxis Harra (Forsk.) Boiss. Boiss. I. 388. arab. :
harmh. D. I., i., a. sept.
80. D. erucoides (L.) D. C. Boiss. I. 388. M. ma. N. d.
81. D. acris (Forsk.) Boiss. Boiss. 1. 389. arab. : yehâg (Scliweinf.)
meddâd, safîry. D- a. sept., a. mer.
82. Brassica nigra (L.) Koch Boiss. I. 390. arab. : hhardal
(Delile), khodar (Klunz.), généralement : kahar, lifsan.
N. d., f., V. 0. D. a. sept.
83. B. bracteolata Fisch. et Mey. Boiss. I. 391. N. v.
Obs. Plante particulière à l'Egypte.
B. Oleracea 1. arab.: /broi<ni6, kroumh châmy. cuit, dans les jardins.
— var. botrytis L. arab. : qarnabît. cuit, dans les jardins.
84. t B. Râpa L. Boiss. I. 391. arab. : lift, selgam.
N. d., f., V. 0. cuit, et parfaitement naturalisé.
B. Napus L. Boiss. I. 392. arab. : selgam. cuit.
85. B. Tournefortii Gouan. Boiss. I. 393. aral). : chlrtàm
(Aschers.) M- ma., p. N. d., f. 0.
86. t Sinapis juncea L. Boiss. I. :594. arab. : hdjai% khirdal.
N. d., f. cuit, et naturalisé (i)lante liuiicuse).
87. S. arvensis L. Boiss. I. 394. arab. : qerilleh, khardal.
M. ma. N. d., v. 0.
— var. tur(jida (Ltel.) Asrhs. et SrliH-f. in Engler Jalirb.
1884. 200. Syn. S. Allionii var. tnrgida Boiss. I. 395.
M. ma. N. d., v. 0.
— var. AllionU (Jacq.) Asrhs. et Schwf. 1. c. Syn. S. Allio-
nii Jacq. Boiss. I. 395. arab. : qerilleh (Schweinf.)
N. d., f., V. cliamiis de lin.
Cl
MÉMOIKES, T. n.
— 42 —
s> : Siuapis alba L. Ui-i>s. 1. ;>'.iô.
M. ma. Aloxiimlric, Figari, lYuud, Lctourn.')
sy. -; Eruca saliva Lam. lîoiss. I. :V.n\. aialt. : chUtâm (G. Rotli.),
"nCni Asrlicrs. '. //'"V// (^Kluiiz.V «réiR-ralcineut : guerguh'.
M. ma. N. d.. f. . v. 0. D. a. sept., a. mer. < ult. it parfiiiteincnt naturaliso.
"<t. SaviRnya parviflora (Del.) Webb. 8yn. S. acttyptiaca
11. ( '. l?..i». I. .'•'.•T. aiiil). : ttchûd giubebi (Dclile).
D. I.. a. sept.
'.•1. Carrichtera annua (L.) Aschs. Syii. ('. Wllai- J). C Uoi>s.
I. :v.i7. M. ma. N. d. D. I.
:••_' Schouwia arabica (Vahl.) D. C. var. Sr/ihnjuri Jauh.
il s/,ar/i .Isrhs.rtSr/iirchi/'.) Syil. S. Srliiui|nTi .1. l't Sp.
Uiii«.s. I. ;'.'.is. anil). : mn/uitl (Scliwi'iuf. ' D. I.. a. mer.
'JA. Enarthrocarpus Isrratus (Forsk.) D. C. lini.ss. 1. r.'.m.
aial». : ,<r/,,'i'/-tl-l>iirr (l)i'Iile), r/iirtâiii, rhilti'nu.
N. d.. V. 0, D. a mer
'.tj. E. straiiKulatus Boiss. I. •■'>.i".i. M. ma.
;t'>. E. ptorocarpus (Pors.) D. C. Uois.s. I. \VV.\. M. ma.
IHi. ; Raphanus sativus L. Hoi.s.s. 1. 4(in. arali. : //^Z.
iiilt. la \ari't< inili-<iic il K-s railis d'Iùiniiic, les (K-niiiTs assi'z
rn-i|Ufiiiim'iit' ft hiilisiM'iit
— vnr. Itntllriila />. f . " "Il . l'a-> rarr.
;t7. i R. IlapluiniHtniin L. \'»''\^^. I. |i>l.
M. ma. i::iiiil<'li. l.iiuiini. n'ci-iiiinciit iiiti-iiduit.)
'•s ; Uapi.siriiiii rtitîosuin (L.) Boi'KOr. |{i)isM. I. ■U)\.
M ma. iJamltli. I.iiiiiirii. rcv. iiiliodiiil.)
'.'•'. DuloHimiH aoKypluiH (L.) D. C. MoÎhs. l. 40 1.
in •..lliliii., III iii|>iliii>, in -.'iliiiloHi-. i-c;.'iii|iiN iiraliinii' TlirlmidiK
MiliTiiiri*. • \\< lili l'ru;;iii. \i. 'J\.
100. Zilla myocH'oldos Forsk. l{i»i«». 1. 4n.s. arali. : nininim (Dr-
\\\v ), hvumi/é (KUinz.), r/mfiirn't-phhniiiiiuioun (G .UiM\.), jcriu'-
raliMiH'iil tiUffi, tiUt'h. M mn D I , I.. n. snpt.. n. mer.
43 —
VIL Capparidaceae.
101. Gynandropsis pentaphylla (L.) D. C. Syn. Cleome peiita-
phylla L.Boiss. 1.410. arab. : arâreg (Delile), tamaUkah, aboie
qarn (Aschers.) M. ma. N. d., v.
102. Cleome arabica L. Boiss. I. 411. arab. : cheuueret icûhach
(Schweinf.), magnoimoh. D. I., a. sept., a. mer.
103. C. brachycarpa Vahl. B()is!S.I.412. arab. : berherân (Klunz.)
D. a. mer.
104. C. trinervia Fres. Boiss. I. 414. D. i., a. sept.
105. C. droserifolia (Forsk.) Del. Boiss. I. 415. arab. : nlt-el-
bard fCailliaud), \ifeyn (Klunz.) D. I. a. sept., a. mer.
106. C. chrysanthaDcne. Boiss. I. 41 H. iiViih.:sfeyrat(Ân (Klunz.),
sàjirali (Scliwuiuf.) D. I., a. mer.
107. Dipterygium glaucum Dcne. Boiss. I. 417.
D. a. mer. (au pied du Geltel Fcrniyeh, près de raucieiine Bérénice
Figari, Schweiiit'.)
108. Maerua crassifolia Forsk. Syn. M. uiiiflora Valil. Boi.ss. I.
419. arab. : mor(jaiu (A-scliers.) 0.
109. Capparis Sodada R. Br. Boiss. 1. 419. arab. : Imithaq (Li])pi),
généralement : toundoub. o. D. I., a. sept., a. mer.
Obs. Les l)raiiclies de cet arbrissenu sont assez, recherchées par les
Ababdé pour la liibrication des tuyaux de jnpes dits toultoum (Khiiiz.)
110. C. spinosa L. var. aenuptiu (Lmh:) Boiss. Boi.ss. I. 420.
arab. : kabdr (Delile), bissaf (Schweinf.), chok-el-homâr
(Aschers.) 0. D. L, a. sept.
— var. nipentfis (Hihih.) Jioiss. Boiss, 1.121. arab. : kobnr
(Forsk.) M. ma.
111. C. galeata Fres. Boiss. I. 421. arab. : lasaf (pour el-'asaf?),
l'C'SoJ. D. a. sept., a. mer.
— 44 —
VÎTT. Kosedaceae.
112. Ochradenus baccatus Del. lîciss. 1. 122. iwah.: <inin-<li/.
ijnrth'i. D. I.. a. sept., a. mer.
li;5. IReseda alba L. liniss. I. 42"). M. ma. N. v. sul.si.niit.
114. R. decursiva Forsk. Syii. M. pinpininia Hi.iss. 1. 42."), iior
K. I'>r. M. ma., p. D. i.. a. sept.
1 l.'j. R. arabica Boiss. H<»i^<.s. I. 42G. M. ma. D. I.. i.. a. sept.
R. Odorata L. l'xiiss. I. 42S. cuit, dans Us janlins.
lin. R. kahirina Mùll. Arg. Hoiss. I. 430.
D. I., ^Mitre Alcxaiulrie et .Sîwali, (i. Kotln, a. sept. Mokatlam
KhImIiv .
<»!(*. l'Ianle n-sln-iiite aux jinalilés ritOe.*;, coiuine k- ii 1 IT.
117. R. Boissieri Mùll. Arg. Syii. W. kîiliiriiia ,î. V Uuissiori
Itoi.xr^. 1. 43) I. D. a. sept.
11*<. R. imiricata Presl. Itniss. l. l.ll.
D. a. sept, (ilcloiiau : Waily ilili'f Hailtoy.)
11''. R. pruinosa Dol. Uuiss. 1. l."..'). anil). : <liiit'b(hi (Klunz,),
IJi>-r:''ii,i>/i. M. ma. 0. D. I.. i.. a. sept., a. mer.
120. ILutcola tinctoria Wobb. Syii. iûsnla Lutcnla L. Huj.sn. I.
4:M. aral). : irrt/hth iVitrxk.}, jçi'iu'rali'inriit li/i/i''i «m li/'/i/n'i.
M. ma. N. d., v. «ult. tt naUiralisé.
121. OliRomoris subulata (Dol.) Wobb. Moiss. 1. 4:!"».
M ma. N. f. . v. D. I., i., a. sept., a. mer.
122. CayluBoa canoBcoiiH (L.) St. Ilil. Itnis>. I. i:)!.. aralt. : </< -
M. ma . p. N f. 0 D. I . i.. a. sept., a. mer.
I\. ( islarrac.
12.t. Holianthommn nllolicuin (L.) Tors. I^.i--. I. 111.
D a ncpt. au |Miiiil «l'nriKiiH' «lu ^Va•l^ \Vaia>; ><Iiw<miiI" )
— 45 —
124. Helianthemum salicifolium (L.) Pers. Boiss. I. 441. M. p.
125. H. Sancti Antonii Schweinf. ined. arab : gaddîm.
D. a. sept. (Galâlah, Sclnveinf.)
Obs. Espèce particulière à ladite localité.
126. H. kaliiricum Del. Boiss. I. 442. M. ma. D. a. sept.
127. H. Lippii (L.) Pers. Syn. H. Lippii a ellipticum et y micran-
thum Boiss. I. 443. D. I., a. sept.
128. H. Ehrenbergii Willk. Syn. H. Lippii (3. Elueubeioii Boiss.
I. 443. arab. : Idiocheyn (Forsk.) M. ma., p.
01)s;. Plante partii/ulière à la côte méditerraiiéeime de l'Egypte.
129. H. vesicarium Boiss. Boiss. I. 445. M. ma.
130. Pumana glutinosa (L.) Boiss. Boiss. I. 449. M. ma.
01)8. LesBixaceae sont rcpréseutées dans les; jardins du Caire par le
Bixa Orellana L,, les Pittosporaceae par le Pittosporum uudulatum
Vent.
Violaceae.
Tiola OClorata L. Boiss. I. 458. arab. : benefchig.
cuit, dans les jardins.
X. Polygalaceae.
131. Polygala erioptera D. C. Boiss. I. 469.
N. V. (Korror-ech-cheliril Heuser et iSuerniondt.
XL 8ilenaceae.
132. Dianthus Cyri Fisch. et May. lîoiss. 1. 482.
N. d. (Tell-eMveljîr Schweinf.) 0.
133. D. spcc. iiuU'tcnu. pro1). nova. D. a. sept. (^Gairdali Sdiweiuf.)
Ohs. Les Dianthus Oaryopliyllus L. (arab. : qouroumfonl) et D. clii-
nensis L. sont assez répandus dans les jardins du pays.
— 4(; —
i;;4. Vaccaria segetalis (Neck.) Gke. Syii. Sa[)(iiiaria Vacraria
L. Huiss. I. 525. &r»h. : /oAl-il-\irab (Aschers.)
M. ma. N. d., f. 0.
1 ;;."». Gypsophila Rokejeka Del. Hniss. I. .")4;5. arab. : roijcyiiah
fFi>r>k.. LK'lilc). sirr (Forsk.) D. a. sept.
1!»;. Silène conoidea L. Hoiss. I. 580.
N. d. iTi'lIcl kel.irà Qasatiii S.lnveiiif'.~)
l.;7. : S. Behen L. \\<>\». 1. .'•><;!.
M. ma. Hanileli, QaltAry Letoiini. rt. iiititxiuit?)
l.îx. S. Kalllca L. Bois.s. 1. 5',l(). O. dVtitc Oasis, .Vseliers.)
i;'.ît. S. cerastioidos L. li<ii.><s. I. 5;tl. M. ma.
14". 8. villosa Forsk. Hoiss. I. 5!i2. tuai».: knhhi (Forsk.
M. p. N. d.. f. V. D. !.. i.. a. sept.
■ — var. isinai'litica Srliin inf. ilit'il. D. i.
m. S. obtusifolia Willd. B<.iss. I. 5;»;{. M. ma.
Wl. 8. setacea Viv. Hoins. I. .">;t4. M. ma. D. i.. a. sept.
11.".. S. noctuma L. l{<ii.s.s. 1. 5:i."». M. ma. IJ.unli li l.iiniiin. 0.
14 1. S. canoF)ica Dol. IJoins. I. 5'.it;. Syii. S. Itiappi-iuliciilata
KliriMilj. lîniirbarli .Moii(i;!:r. 105. M. ma., p. D. i.
(Hi«. l'iaiilf H'.trciiitf à la IJiWsc lC;;.V|itc.
1 15. 8. apotala Willd, HoinH. I. 5!K;. M ma., p. 0.
— \iir. ti/t:r«imlriini < F.hrenb.) Am-furs. (al\(is lu r\ i
villiH tiilK-rnili> iiiNidi-iitiltiis liiiKiiti.
M ma. lAlcxninIrir Klin-iili., Marùnit Lelourii. pi. .\i-;c- «"I' »" •'?'<!)
<»l«. (Vltf foniK- winlilc |inrli(-tiliiTf à lu côte lU- r.\frii|iii' t-ntrc In
pniMlr Syrie cl Alfxiiiulrii-. Nouh lavoim vin; »lc la Mariiiaritiuc turi|iii>
(ToliHMik .S<'liwfiiif.) cl <l«- lii('yréiiaï(|iif i HciiKliusi IîmIiiium- kiiIi m l.'t,
l'clMvirli n' 'Jln. 1
M»".. 8. colorata Poir. Syn. S. I»i|iartita I )rHf. Huiss. 1. 5'.»T.
M. ma. .Vlixuiulrii- Olivier, Klirnili.)
147. 8. rubolln L. U'ilnn. I. 5'.l«. aial). : nachrhMi-i-d-ikmliUân
Sfliwriiil.) M ma N d . f.
— 47 —
148. Silène aegyptiaca (L.) L. fil. Syu. S. Atocion Murr. Boiss.
I. (300. M. ma. (Alexandrie Cadet de Fonteuay, Letouru.)
149. S. linearis Dcne. Boiss. I. 602. arab. : 'aheyseh. airueh
(Schweiiif.), inostcâk (Klunz.) D. a. sept., a. mer.
150. S. Hussoni Boiss. Boiss. I. 604.
D. a. sept. (Wady 'Arabali Figari, 'Wady Sannour. Husson.)
Obs. Espèce restreinte aux localités citées.
1.51. S. succulenta Forsk. Boiss. I. 648. M. ma., p.
XII. Ahiiiaceae.
152. Sagina apetala L. Boiss. I. 668.
N. d.? I Ki;yi)te Figari in lierb. MonspcL, avec le Marsilia aegyp-
tiaca Wilkl.)
15.^). Alsine procvimbens (Vahl) Fenzl. Boiss. I. 671. M. ma., p.
154. A. picta (Sibtli. et Sm.) Fenzl. var. sinaica Boiss. I. 688.
arab. : qch'yqelah (Scliweiiif.)
D. a. sept. (^«In ruderatis et saxosis regionis arabicae ThelKiidis in-
ferioris» Figari ex Webb Fragm. 36; Galâlah Scliweiuf.l
155. Stellularia média (L.) Cir. Boiss. I. 707. arab. : qeznzeli
(DelilcJ. M. ma. N. d., f., v. 0.
156. Spergularia fallax Lowe. Hook. Journ. Bot. Kew. Mise.
VIII (185(i) 289. Syii. Lepig-omim exiniium Kiiidb. ^loiiogr.
p. 32, tab. 2, fig. 19. Spcrgula pentandra Boiss. I. 7.'îl. ex
parte iiec L. M. ma. D. !., a. sept.
157. S. diandra (Guss.) Heldr. et Sart. Boi.ss. I. 7:5:5. arab. :
qeleijqelah (Scliweiiif.) D. I. a. sept.
— var. leiositerma fJiinif/c.) Asehers. et Schueinf. Syn.
Lepigommi iiiicrosperimini Kiiull). 1. c. p. 26, tab. 2, fig. 2.
Spergularia niicrosperma (splialiiiate macrosperma) Asehers.
Scliwciui'. lieitr. z. FI. Aetli. p. 2(17 et .'505, n" 1008.
— 4« —
M. ma. Alixaiulrie deiuiis Olivier N. d. Mnklwamali :'i Toll cl-
kebir Scliwiinl.
1/VH. Spergularia atheniensis (Heldr. et Sart.) Aschers.
Scliwcint. lieitr. zur FI. Acth. \). 2t'.7 et 305 n' 1007. Syn-
S. riihra vair. atliL-iiioiisis lloltlr. et .Sart. FI. Graee. exs. Ia-)»!-
^iniiiii cainiicstro Kimlb. 1. c. p. H.'), tab. .">, ûg. 2.Î.
N. V. (Le Caire, île de Kotlah Seliweiuf.')
l.'»'.i. S. campestris (L.) Aschers. Syn. Areiiaiia iul»ra a. caiii-
|ic>ti"i- L. S. ruina l'rrsj. Bnj.ss. I. 732.
M. ma.? I Alexandrie Lefèvre», N. d. (Khankah Sickenh.), v. (Deyr-
it tin jifi < du Vieux Caire Ascliers.i
1»;0. S. salina Presl. Syn. S. média Huiss. 1. 73.;. uec Gris.
M. ma., p. N. d. f. v. 0. D. !.. a. sept.
— vur. i<iij.sj}irinii Kiiidti. Asr/irrs. Syn. LcpijïMiilim
Iciosporiniini Kiiidli. I. c. j». 2.'.. tal). II. ti;;-. in.
N. V. Itciii SnievrSeliweint. 1 0. Dakiiel Aschers.)
y var. ntfjrdinlrina AMr/n'r.s. niss. cailles et t'uliu <;ra-
eilia, tlaecitla, intloreHcentia siiperne et'tdiata; peilicelli iiit'e-
rioreK capsiilis /calyeeni aeqiiaiitilnisi pIiirieH loiif^iores.
M. ma. Alexandrie Klireiilierp, lYimd, Vidkeiis.)
liil 8. nioclia (L.) Gris. Syn. S. marfrinata Huiss. I. 73,'!.
M. ma. Alexandrie depuis Khrcub. 0 r.tii. <ii~is \-,ilurs.i
Mil. l*:iroii\(-liia4'('a(>.
l^i'i. Robbairoa proulratii (Forsk.) lioiss. Muiss. 1. 73."). aral». :
ifhnhiijn'i (F<H>ik.;, //'//•'//( (Klun/.j, Imr, /inr/nh; <ii'i'' i/hn/
(Si'hwelnf.) nlmtl. : rikh/i, roi/kh-'i (Seliweinf.)
D. I., I., a. sept., a niiM
Hi.i. Polyoarpon tetrapliylluni (i..) L. fil. U"i->< I. 7.'..'..
M ma. p N (I. f. V 0.
— 49 —
164. Polycarpon alsinifoliuni (Biv.) D. C.Boiss. I. ToG. M. ma.
165. P. arabicum Boiss. Boiss. I. 736. D. j.
166. P. succulentum (Del.) Boi88. I. 7o6. M. p. D. I., i., a. sept.
167. Polycarpia fragilis Del. Boi.ss. I. 737. arab. : qameyleh
(Elirenb.), abad. : makkor (Klunz., Schweinf.)
D. I., i., a. sept., a. mer.
168. P. memphitica Del. Boiss. I. 737. n. d., v.
169. P. spieata Wiglit. Boiss. I. 738. d. a. mer.
170. Loeflingia hispanica L. Boiss. I. 738. m. ma.
171. Herniaria cinerea D. C. Boiss. I. 739. M. ma., p.
172. H. hemistemon Gay. Boiss. I. 742. M. ma. D. a. sept.
173. Paronychia capitata (L.) Lara. Syii. P. nivea D. C. M. ma.
174. P. sinaica Fres. Boiss. I. 744. d. a. sept.
17."). P. argentea Lam. Boiss. I. 745.
M. ma. I Alexandrie Kotschy, Letourn., Hur.st.)
176. P. longiseta (Bertol.) Webb. Syn. P. arabica D. C. ex p.,
Boiss. I. 746. M. ma., p. D. i., a. sept.
177. P. desertorum Boiss. Boiss. I. 746. arab. : libheyt (F^rsk.)
N. d. 0. D. I., i., a. sept.
178. Gymnocarpus decander Porsk. FI. aey. arab. (\'>. 8yn.
Gymnocarpiim frutico.suni Pers. Boiss. I. 748. arab. : sirv
(Forsk.), généralement djerad, garad. M. ma., p. D. I., i., a. sept.
179. Pteranthus diehotomus Forsk. FI. aeg. arab. LXII. Syn.
P. ecbinatus Dcsf. P^oiss. I. 752. M. ma. D. I., i.. a. sept.
180. Comètes abyssinica R. Br. Boiss. I. 753. D. a. sept., a. mer.
XIV. Molliigiiiaceae.
181. Telephium spliaerospermum Boiss. lîoiss. I. 75 I.D.a.sept.
1S2. Glinus lotoides L. P)()lss. I. 755. arab.: uliohHjvâ.
N. d., V. D. a. sept.
MÉMOIRES, T. II. 7
ôei
XV. Porfulacaceao.
183. Portulaca oleracea L. Boiss. I. T.'iT. ural). : rl(il.
M. ma. N. d., f., v. 0. D. a. sept
P. sativa Haw. arab. : h(i(il (Fursk.j. r/-//. tult. idaiitc iM'tau^cro.
XVI. Tîmiariscateac.
1«4. Reaumuria hirtella Jaub. et Spach. lioiss. I. Ti.o. arali. :
'diUnli I For 8k. j. pfûiu'raU'iiu'iit vwnl/r>//i. D. a. sept.
18'). R. mucronata Jaub. et Spach. Uois.s. I. TtiO. M. ma., p.
1«<'.. Tamarix totragyna Ehronb. Hoiss. 1. T(.s.
M. ma. N. d.. f. 0. D. I.. i.. a. sept.
Ib7. T. nilotica (Ehrcnb.) Bungo. liois.s. 1. 77.'». arali. : (//</
(ScliMt. . j^riu'-raUiiuiit tur/Vi, /intnh n/iiiior. coimm' les aiitiT.s
fhjM-cch, liorrt le n" ItK). M. ma., p. N. il., f, v. 0. D. I.
Ihs. T. mannifora Ehronb. Hni.ss. I. 7T.>.
M. p. N. f. V. 0. D. a. sept.
1»;». T. arboroa (Ehronb.)' Buiiro. l'.oi.s.s. I. 7 7ii.
M. ma. N. d.. f.. v. 0.
(Il>v l'I.ilitr s|...i.il<' il !:;:,> |itr.
r.Mt. T. articulata Vahl. I^•i.-^s. I. 777. aral». : <it/,/.
M. ma., p. N. d . f . v 0 D I . i., a. sept., a. mer. mlirc spoiitai»'
I \ il :i> l'iilii'.
r.M T. amploxicaulis FJironb. l>ni>>. I. 77H,
0. D. i. Avi'fin MmiHii Scliwfint.
oliH. i'Iniili' n-Htrrititi- aiixilit<>M InrnlitcN.
\'X2. T. passorinoidoH Dol. ItniHH I. 77H.
N. f. 0. l.-^n^all Kliinili. I D. i., a. sept.
1 ' '.. T. niaorocnrpu (Ehronb.) Huuko. lioiHH. I. 7 7'.i.
N f D i . a sept
— 51 —
Xyn. Frankeniaceae.
194. Frankenia pulverulenta L. Boiss. I. 779. arab. : mouUcgh,
Itoinrà, kheyet, gmirmeyl, ghohejjrû.
M. ma., p. N. d., f., v. D. i., a. sept.
195. F. hirsuta L. var. hisi^Ula (D. C.) Boiss. Boiss. I. 780.
M. p. (Damiette Sieb., Scbweinf.)
— var. revoluta (Forsk.) Boiss. Boiss. I. 780. arab. : hen-
dieh (Forsk.) nemeycheh (Forsk., Del.) M. ma., p.
XYin. Elatinaceae.
19G. Elatine campylosperma Seubert. Boiss. I. 781. Syii. E.
Hydropiper Figari Stiul. I. 220 nec L.
N. d. (Fig., Khankali Sickenh.)
197. Bergia aquatica Roxb. Boiss. I. 782. N. d.
198. B. aramanioides Roth. Ikiiss. I. 782. N. v. (Qournali Letouni.)
199. B, sufFruticosa (Del.) Fenzl, Boiss. I. 78.3. N. v.
XrX. Malvaceae.
200. Malva aegyptia L. lîoiss. I. 818. M. ma.
201. M. silvestris L. lioiss. I. 819. M. ma. N. d.
202. M. parviflora L. Boiss. I. 820. arab. : hohheyzet-ech-clieijtà-
niych (Delile), g-éiiéralement : khobheyzeh.
M. ma., p. N. d., f., v. 0. D. i., a. sept., a. mer. spontané et cuit.
(])lantc potagère).
M. Verticillata L. cuit., plus i-arcmcnt.
203. Lavatera cretica L. lîoiss. T. 822. M. ma. N. d.
204. Althaea Ludwigii L. l'oiss. I. S24.
M. ma. N. d., f, v. 0. D. i, a. sept.
— 52 —
205. Alcea acaulis (Cav.) Alef. Bniss. 1. 827.
l-^yiitc? 183G (^Figari iii licri). Munsp.)
2<>i;. •;- A. ficifolia L. Hoiss. I. H'AH. Syn. A. acgryptiaca liois.s.
iilen A. lavatiiiaotiora jî. {jlabrcscens lîoLss. Hoiss. I. 82!».
ara)). : khntiniifih.
N. d. iiartoiit il.'ins K-s a iii-ions jardins du Caire, cuit, et naturalisé .
2<i7. Sida spinosa L. arali. : )iitl,iiik/ii>/i't iblh (Asclier.s.) N. d. 0.
Ubs. Cette |il:inte indi<|uée jmr l'urskai et Uelile, uiamiue dans la
Flora Orifiit'iHn.'
208. Abutilon donticulatum (Fros.) Webb. Syii. A . fniticHisuin
(iiiiii. l'nr. Kicli. HuIns. 1. siii. 0. a. mer.
20!t. A. bidentatiuu Hochst. i.V. Kich.i aiali. : i/cn/rifilôii.
H. V, 0. D. a sept.
lM'i. a. Aviconnae Gaertn. Hiiis.s. 1. -s;;»;. n. d.
■_' 1 1 . A. muticum (Del.) Webb. lioiss. I.83(>. arab.: % i Stiiwnf.).
jîi'iirraiiiiieiit : 7. /vycyr/*;,/. N. f. V. 0. D. a. sept.
212. ; A. anfçulatum (Guill. Porr. Rich.) Masters. Oiivii- Fi.
Trop. Atr. 1. lîs:'..
N. d. n:iluralisi' dan^ un ancien jardin tlu Caire vers Cimulirali
Sickciib. I
2i;^. Hibiscus Trionum L. li(»i«M. 1. «Kl. aial». : chelAwt.
M. ma N. d,, f. < AlM.nksa Seiiweinf. I 0. (irande OaMs Sehweinf.)
21 I. i H. caunahimi.s L. Hni.ss. I. H-ld. arali. : tU.
N. d., V. rnlt. i|ilanl<' textile' et sulis|ii)Ut.
21.'>. H. vorrucoHUs O. I". K. N. v. d'iiilae Klireuh.)
H. Kosa KinensiS \,. eult. dans le^ jardins, plante d urueuient.
H. syriacU.S L. eonnne la i.réeédeute.
H. mUtabiliS L. eimune la iiréeiMleiite.
Abelmo8chu8 eHculenlus (L.) Mnch. S\ii. IlibiNetiM v. L. HuIhh.
1. M.|(». arni». : tn'iinii/i'i, uri/l.n/i. < nll. (plante |><)la;:>rf
Goiuipyium herbaceum L. Itoi^H. l. sio. nral». : </"//', r me
ll'll AIltri'N CMIH-CCN.
— 53 —
cuit, dans les villages arriérés de la Haute Egypte, comme dans les
Oasis.
Gr. barbadense L. Syn. G. vitifolium Luik. aral). : qotn, qotn-
ech-cheguer. La variété la plus commune et en même temps particulière
à l'Egypte s'appelle : achnoilny. cidt. partout.
Obs. Lagunaria Patersonii ( Andr.) Don, Lavatera arborea L. ( Boiss.I.
821), Abutilon striatum Dicks, se rencontrent dans plusieurs jardins du
pays. Un vieil arl)re de Thespesia populnea (L.) Corr,, jadis le seul exi-
stant dans cette ville, se trouve dans la cour du fameux Hôtel de Suez.
Les Bombacées sont représentées dans les jardins du Caire par les
Chorisia crispiflora H. B. Kth., Ch. rosea Seem., Adansonia digitata
L, et Eriodendron anfractuosum D. C; les Sterculiacées par les Ster-
culia platanifolia L. et St. Balanghas L. et les Buettnériacées i)ar
les Guazuma tomentosa H. B. Kth. et Pterospermum acerifolium
(L.) Willd.
XX. Tiliaceae.
Corcliorus capsularis L.
cuit, dans la Basse Egypte pour les fibres (jute) dans des plantations
d'essai.
21G. C. trilocularis L. Boiss. I. 845. arab. : melovkhiyeli, comme
les n"' 217 et 218. N.? (Aucber-Éloy i)05 ex Boiss.) 0.
217. t C. olitorius L. Boiss. I. 845.
cuit. comme ])lante potagère et dans les cliamps pdur les libres jute',
souvent sul)spontanc.
— var. iucisifoUus Asc/terts. et Svhweittf. Folia abbie-
viata, serrato-incisa.
N. d. (Damiette cLami)S de coton, subsjiont. Schweinf.)
218. C. tridens L. Boiss. I. 845. N. v. (^Pbilae à Assouân Ebrenb.)
21'.». C. Antichorus Raeuschel. Boiss. I. 84(). D. a. mer.
Obs. Les Sparmaimia africana L., Grewia villosa Willd., 6. popu
lifolia Vahl et G. pilosa Lam. se rencontrent (|Ueli|iU'tois parmi les
arbustes des parcs.
— 54 —
X\I. Liiitueae.
l'"J<>. Liniuu deciimbens Desf. M. ma. Mariout, très rare Lotouni.'»
l'Jl. L. pubescens Russell. IJniss. 1. 8()0.
D. i.? >:il< liivili S:i\ ipny in lurli. Monspel. ; el-'Arîcli à Gliaza Hai lii_v \
222. ; L. humile Mill. lioiss. I. St;i. aiab. : ktttâu.
<ult. planto ti'Xtili' it liuili-use); (|uel(iucl'ois subspout.
Ub». Reinwardtia trigyna (Roxb.) Planch.
lult. dans les jardins tlii Caire.
Li- Malpighiaceae s<int reiinsentées dans les jardins par le Hip-
tage Madablota Gaertn. arbuste, pas rare .
XXII. Oxalidaeoae.
22.".. Oxalis corniculata L. Hoiss. 1. sci;. arali. : //-/»('/. humiufi/d.
M. ma. N. d., v. 0.
221. i O. cornua Thunb. |{iii.s.s. 1. H{\1.
N. tl.. V. i.Mexandrif, au Caire, l".>nili natiirali-r.
.Wlll. (M'ianiaccao.
22'». Ooranium diHaoctuin L. ^.'>i^^>. I. ssi. m. ma. N. d. 0.
22<;. O. moUo L. \U>\hh. I. KH2. M. ma. Man..ui l.et..urn.i
22T. Erodiuin cicutnrium (L.) L'IIcr. \'.><\^>. 1. s:t(i.
M. ma. 0. D. a. sept.
22H. E. inoHchatum (L.) VVilld. r.nir,.H. |. S'.tl.
I',tr\ptry Kifîuri in Inrii. M>Mi-pil
?L"'. E. ciconiuin (L.) Willd. MoisH. s;il. M ma
'••'». E. (cniinuin (L.) Willd. HmI^h. |. h:\2. M. ma. N. d.
J.'.i E. IncJniutuin (Cav.) Willd. MuiHH. I. s'.t.l. abu»l. Vi :
iinn'f/Mt (KliliiZ.) M ma . p D I , i , a sept . a mrr.
— 55 —
232. E. malacoides (L.) Willd. Boiss. I. 893. arab. : ouqeyl
(Ascliers.) N. d., f. 0.
233. E. chitim (L.) Boi^s. I. 894. M. ma. (Alexaudiie Letouni.i
234. E. aegyptiacum Boiss. Boiss. I. 894. N. d., v. D. i.
235. E. hirtum (Forsk.) Willd. Boiss. I. 894. arab. : tuimmeyr
(Schweinf.), hisUs (G. Rotli.) M. ma., p. D. I., a. sept.
236. E. arborescens (Desf.) Willd. 8yn. E. Hussoni Boiss.
Boiss. I. 885. arab. : dahmeh (Sclnveinf.)
D. I. (entre Alexandrie et Sîwali G. Kotli), a. sept.
237. E. glaucophyllum (L.) Ait. Boiss. I. 895. arab. : toummeyr,
kahchiyeh (For.sk.), kakofd, lisân-el-hamal (Ehreiilj.)
M. ma. N. v. D. I., a. sept.
238. E. bryoniifoliuna Boiss. Boiss. I. 89B. M. p. D. I., L, a. sept.
239. Monsonia nivea (Dcne.) Boiss. Boiss. I. 897. D. I., i., a. sept.
240. M. heliotropioides (Cav.) Boiss. Boiss. I. 897.
D. a. sept., a. mer.
Pelargonium ZOnale (L.) Willd. arnh.: garoûnhjeh.
cuit, dans tous les jardins.
P. Eadula (Cav.) Ait. var. rosemu UiIi(J. arab. : 'clr.
cuit, dans les jardins.
Obs. Les P. iuquinans (L.) Ait. et P. capitatum (L.) Ait, sont aussi
répandus dans les jardins du pays.
XXIV. Zygopliyllaceae.
241. Tribulus bimucronatiis Viv. Boiss. 1. 901. D. a. sept., a. mer.
242. T. terrester L. J'xùss. I. 902. M. ma. N. v.
243. T. alatus Del. lioiss. I. 902. arab. : gatha, dreysy (Forsk.),
kherchoum-en-naqeh (Delile), couimc les autres esixVes.
D. I., i., a. sept.
244. T. macropterus Boiss. lioiss. I. 90.".. nrAh.-.yondi^/dK dn^oH-
cch-ch'ykh (Kluii/.) 0. D. I., a. sept., a. mer.
~ 5»î —
24.'>. Fagonia latifolia Del. lioiss. I. ;t04.
D. a. sept. iGebcl .\bmiir, pK-s de l'Abassiveli. iKiuiis Delile.)
Hl„ riante restreinte à eette -jcuIc localité.
24»;. F. glutinosa Del. Hoiss. I. ;m)4. D. !.. a. sept.
247. F. cretica L. Imùss. I. '.mi:.. m. ma.. D. I.
24>>. F. kahirina Boiss. Hoiss. 1. 'JO."». mal). : lia/àtn/. loinnu-
lt'« autres espèces uScliweinf.) D. !.. a. sept.
24ÎI. F. Bruguieri D. C. Hoiss. I. W)'>. arab. : 'oijuAl, attihiif
(Selnveiiif. ;; altail. : kuachayt (eomine les auti'es espèces,
Scliweiiif.. Klunz.) D. !.. a. sept., a. mer.
2.'i«>. F. mollis Del. |{<iiss. I. HOT. D. a. sept., a. mer.
2.*»1. F. arabica L. liniss. 1. "JU7. arab.: ijuiindali ^^l•\»rsk.), hùd,
'nti>iiil-cl-ghnziU (Asdicrs.), chonci/ka/i, c/iôkûu (Scliwcinf.)
0. D, !.. i.. a. sept., a. mer.
2.'»2. F. Ihobaica Boiss. H..iss. 1. ;i()T. D. I.
2.'».'«. F. parviflora Boiss. Hoiss. I. !i(>s. N. v. CaïaiMt it- D. a. mer.
2.'»4. Zygophylluni simi)lox L. liniss. 1. lilJ. aial». : '/'//•///((/.
D. I., i., a. sept., a. mer.
2.'».*». Z. documbons Del. Uniss. 1. :tl4. D. a. sept. R.
• II.-, riante re«treinte au désert aral)i<|iie so|iteiiti'ii>iial
2.'»«'. Z. album L. Hoiss. 1. Hl.'». arab.: hhoreyxij (Forsk.), hamd
ilH'lilei. illiim (Ascbers.), bntiinùt, halisanAu (KluilZ.), hizz
krlhih i(t. Uotli), plus p'iiérab'iiieiif : l»/lnt. Ixiirâl.
M. ma.. |). N. d D !.. i. a. sept. R.
2.'i7. Z. boroniconso Schwoinf. im d. R.
Ob». l'bintf rfntrdiilf niix fiivinuiH de l'ani ienne ilérénieé 'rr<if;lii
«lytirn.
2riM. z. coccinoum L. lii-isM. I. '.il.'., arnb. : <i/iii.i.ioi)l (Ahchcrs.).
hiti kt'Ufh ((i. Uotll.l, liflhtl, haiidl, ^énéraleiiioiit : mfrii/t,
\vn icrnhwH : k'-mmi»'iii •/arôiitihiif. D. I. I., a. sept., a. mer.
'2M. Beotzonia oriontaliH Dcno. Hoiss. I. '.)li'>. arab.: Iinhiifii
Khiii/,. I D. a sept, mm/ u \dier«>inl l.ri..nrii, . a mer.
— 57 ~
260. Peganura Harmala L. Boiss. I. 917. arab. : ghalqet-ed-
dtb (Forsk.), khargnel (Schweinf.), haremlàn (Mont Sinai,
Schweinf.), généralement : liarnial. M. ma. D. a. sept.
261. Tetradiclis salsa Stev. Boiis^. I. 918. M. ma.
262. Nitraria retusa (Forsk.) Aschs. Syn. N. tridentata Desf.
lîoiss. I. 919. arab. : gliarqad, ghardaq; les fruits -.'aneh-ed-
dîh; abad. (?) : mhanoûn (Klunz.).
M. ma., p. N. d. 0. D. I., i., a. sept., a. mer. R.
XXY. Riitaceae.
26o. Ruta chalepensis L. Boiss. I. 922. arab. : harracd (G. Roth),
sendeh^ shlch. cuit, et siiljspont. dans les jardins.
264. Haplophyllum tuberculatum (Forsk.) A. Juss. Boiss. I.
939. arab. : mouguennineli (Forsk.), guerg^^îg (Delile), derrâ-
tak (Ehrenb.), g-énéralenicnt : rhegucret-er-rîh, rîheh.
M. ma., p. N. v. 0. D. L, i., a. sept., a. mer.
CitrilS Âurantium L., Risso. Boiss. I. 94.".. arab. : hortouqân.
cuit, dans les j.nrdins, conmuin.
C. madarensis Lour. arab. : yoûmf effendy.
cuit, dans les jardins, commun.
C. Bigaradia Buh. arab. : nârlng, dans l'Oasis : hvihbeyd
(tScbweint.) cuit, dans les jardins, assez commun.
C. decumana L. arab.: limoûn h'mdy.
cuit, dans les jardins, assez rare.
C. Limonum Risso. Boiss. I. 943. \2x.pusUla liisso. aral). :
lîriioâa hdedy, Uriurtin mûlllt, Ihnoûn hâmid.
cuit, dans les jardins, très commun.
var. viiltjfiris Itisso et Poit. arab. : Ihnoûn zifr.
cuit., plus r.'tre; sa culture ne réussit qu'assez rarement.
var, (lulcisMoris. Syn. C. Luniia dulcis lîisso et Poit. arab.:
lînioûn lûlon.. cuit, dans les jardins, assez commun.
.MÉMOIRES, T. II. 8
— r>s —
Citrus Limoniun RisSO. var. dulcis Moris. .suhvar. I.inieta
I ItiMMo et Poit.i Asrhers. et Srhweiiif. 8yn. V. Luniia \À-
mota Kisso et l'oit, arah. : limoini n'Iâlif/ih hrlon.
olis. F«>rskal rt Uclilo iiuii(|ueut trois variétés du litrouuior sous les
uunu> arabes de limûiUi cha'iry, l. adùUyeh uuilih, l. hommiid que nous
ne sitvons identifier avec les variétés déerites par Hisso et l'oiteau.
C. medica RisSO. Hoi.ss. I. \W.\. arab. : hihbâd, nafâch. tou-
rouug beledii, tuiirouug racttahj, touminif/ rî/nhiif.
eult. tlans les jardins de la IJasse K^\ pte.
Feronia elephantum L. eidt. dans Us jardins du Caire, rare.
Aegle Marmelo.S L. eult. eonune la préiéilente.
Murraya eXOtica L. cnll. dans les jardins , arbuste d'ornement).
WVI. Siinarul)a(OîU'.
2fi'}. Balanitos aogyptiaca Dol. lioj». 1. '.i I 1. arah.: l>ol,i/i Imr-
ron/i \^i. Kotli;, 'i/Hj, f''jl>'J .\s(licrs.. Srliweiiif. . ^viiérale-
meut : hegm-Ug.
0. D. a. mer. et ran-menl cuit, dau-^ W< jardins du (air.-. \u- >\y>\\\,
il K-iuli. it'-.
\\>ll. Saj»in(la(r;H'.
2<>«i. Cardiosponnuin Halicuuuubiua L. Kui.is. I. îU;'). aial). :
hnkl,i /'. 0. I >iiklMl AHcliin*. '; cuil. ilans les anciens jardins du Caire.
Dodonaea viscOSaL. cuil. danHlrHJiirdinsduCaire-arliUHted ornement I.
MelianthUH COmOSUS Vahl. cidl. dans les jardins tlu Caire, rare.
• Mil.. 1,11 Ininilli- d<« Acerncoefl n oiVre dans Ich jardins du Caire (|uc
11- Nefçundo aceroiden Mnch. Syn. Acer Ne^undo I... assez, raie
Meliaceae.
Melia Azedarach L. lii'iH». I. :t.M. aiali. : tniziilnUit.
cuil. iImiim Ich jardiiiN et comme nrlire d'ali;rncnicnl.
XXVIII. Aiïipelideae.
Vitis vinifera L. Boiss. I. 955. arab. : 'aneh; les raisins secs :
zebîb. cnlt. dans les jardins et rarement sur une plus grande échelle.
Ampélopsis quinquefolia (L.) R. et S.
cuit, dans les jardins; plante assez rare.
267. Cissus digitatus Lam. aiab. : 'aneb-ed-dïb.
N. V. (îles des cataractes Ebrenb.)
G. rotundifolius (rorsk.) Vahl. arab. : wklneh roûmiyeh (Del.),
tvf'dneh. cnlt. près des tombeaux arabes et dans les jardins du Caire.
XXIX. Anacardiaceae.
Mangifera indica L. arab. : mango, heydân (Scliweiitf.)
mit. dans K-s jardins d'Alexandrie et du Caire, jtlutôt rare.
268. Rhus Oxyacantha Cav. 8yn. R. oxyacantboides Duni.
Cours. Boiss. II. 5. arab. : liaouchez [probablement 'aousedj]
(Delile), 'f^rin (Wilkins.), 'ern (Schweinf.) D. a. sept.
Pistacia vera L. Boiss. II. 5. arab. : foustouq. rarement cnlt.
269. P. atlantica Desf. aral). : botm.
D. a. sept, ((iairdah Figari, Schweinf.)
Schinus terebinthifolia L. arab. : checjmret-el-fdfil.
arbrisseau d'ornement, partout dans les jardins d'Alexandrie et du Caire.
S. Molle L. arab. : chcgueret-el-filfil Jîljîl malty.
arbre d'ornement, comme le précédent, moins Coninnni.
XXX. Ilhainnaceae.
Zizyphus VUlgaris Lam. Boiss. II. 12. arab. : 'cnnâb.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie, pas fréquent.
270. f Z. Spina Christi (L.) Willd. l'.ois.s. II. 13. arab. : sidr,
généralement itnb(/.
M. ma. N. d., v. 0. D. I., a. sept. cuit, et naturalisé partout.
— CO —
271. Rhamnus palaestina Boiss. Hois:<. II. lii. arab. : za'roKV,
'eni i^Schwcinf.) D. a sept, (lalàlah Sclnveiuf.i
\ \ \ I . Moriiiijaceae.
272. Moriuga arabica Pers. Syii. M. aptcra ( Jaertii. Boiss. II. 2o.
arab. : i/tsar; abad. : mai iKlunz.); les fruits habb-ghâbj i^Wil-
kius.), bÛH (Sclnvi'inf. : m arabe littéraire liahh-tl-hi'in.
D. a. sept. Wâdv Oui Mouinfùli. Schwolnf. ), a. mer.
M. pterygosperma 6a«rtn. Boiss. 11. 2;5.
cuit, dans les jaitliiis du Caire.
\\\ll. I*apiIionaiai'.
27:5. Crotalaria thobaica (Del.) D. C. i'.ni». 11.2."». arab. : tutach
(Sili^eiiif. I N. V. D. I., a. sept., a. mer.
274. C. ae^yptiaca Bcnth. Boi.s.s. 11. L'.'i. iirali. : nnlarli. iicttrh
(■Scllweilif. ) N V. D. I., a. sept., a. mer.
27.'». Lupinus diRitatus Porsk. Boiss. il. 27. arab.: tinnis-ich-
r/ni/f'hi. N. d., f. V. D. a. mer.
<Mii«. l'Intile imrtii-iiiiëre à l'Kjrypte, très t|»eut être tiiip M.isiiic ilii
I.. «nriiiH I.
27<!. L. anRUStifolius L. l'iniss. 11. 2S. aral». : tinnis-vr/i-r/iriftihi.
H. V. (ini/.eh, S!H|i|arali l»elile, Kliieiili.V
277. ! L. TormiH Forsk. Bnis>. II. 2:». arab.: linnis.
mit. ri siilis|Hiiit. ili';riinie
27h. LotononiH dichotuma (L)ol.) HoIhh. Bnjss. II. :i(). arab. :
' i-iir/,»i/li. 'vfltili. D. i.. a. sept., a. mer.
27'.'. ArKyroIohiuin unillonun (Dcno.) Uoiss. I'.i>i>,s. 11. .'.2.
M. ma
2H0. RoUiiiia Knotaiii (ForHk.) Wohh. i'...!,. II. .;7. arab.:
rrirtit /<>7i'fia(Ki>rnk.;, Kéiiéraleiiieiit ritim. M. ma D I . a sept
— 61 —
281. Ononis vaginalis Vahl. Boiss. II. 59. M. ma.
282. O. sicula Guss. Boiss. II. 60. M- ma.
283. O. reclinata L. var. minor 3Ioris. Boiss. II. 61.
M. ma. N. d. D. a. sept.
284. O. pubescens L. Boiss. II. 62.
D. i. (un areiiis Aegypti et Syriae contemiinis Saviguy» ex Uelilc
FI. Acg'. TH. p. 11!».)
285. O. serrata Forsk. Boiss. II. 63. M. ma., p. D. i., a. sept.
286. O. niitissima L. lîoiss. II. 64.
N. d., f. (Al)onksa Schweiuf.) 0. (Petite Oasis Aschevs.)
287. t Trigonella Foenum graecum L. Boiss. II. 70. arab. :
helbah. cuit, partout et subspmitané (plante comestible).
288. T. monspeliaca L. Boiss. II. 76. M. ma. (Mariout Letoimi.i
289. T. hamosa L. Boiss. IL 84. arab. : 'oacheyb-el-melek (Forsk.,
Delile), daraqraq (Forsk.), hendaqoûq (Khniz.), koutcyhah
(Ascliers.) M- P-, N. d., f., v. 0.
290. T. média Del. FI. Aeg. 111. p. 71, u» 722, sine descript.
FI. d'Ég., pi. 64 ined. (Barbey Herbor. Lev. tab. IX) f. 4.!
Urbau Sitzb. Bot. Vereiu Brandenb. XXII. (1881), p. 70.
N. (au Caire, Delile.)
Ohs. Espèce particulière à ladite localité, pas retrouvée depuis le
temps de Delile.
291. T. laciniata L. Boiss. II. 84. arab. : deraq (Schweiuf.)
NI. ma. N. d., f., v. 0. D. I., i., a. sept., a. mer.
292. T. occulta Del. Boiss. II. .S4. N. d., f.. v.
293. T. maritima Del. Boiss. II. 85. M. ma.
294. T. Aschersoniana Urban 1. c, p. (;7 ciini ic. xylogr.
M. ma. (Mariout Ascbers.)
295. T. stellata Forsk. Boiss. II. 85. aral). : gargas (Forsk.), zc-
raqraq (Wilkins.), hendaqoûq (Kluiiz.)
M. ma. D. i., a. sept., a. mer.
296. T. angixina Dol. Boiss. II. 86. N. d.. f., v.
— t;2 —
•J'.tT. Trigonella arabica Del. linis^. 11. 'JH. ami». : /écudaijni'ni
(Fipari I. M. p.. D. i.
2'.'S. t Medicago sativa L. Hoiss. II. 1.(4. arab. : qaïUib, ({nliad
(As<lici>. . {TriuraK-iiuiit bi-rsim /kiIJùz. cuit, et sulisiMuit.
2;i'.'. M. marina L. Boiss. II. W. M. ma., p.
;U>i. M. orbicularis (L.) Ail. Hoi.ss. II. ;i7. M. ma.
301. M. litoralis Rohde. Hoiss. H. !ts. m. ma. N. il., f. 0.
.'502. M. truncatula Gaertn. Syn. M. tiiliuloides I)csr. lW\s>. 11.
;•".'. M. ma. 0.
:î03. m. tuberculata Willd. Hniss. II. ;i:i. M. ma. liaml.li l.otourn.)
304. M. rigidula (L.) Desr. Syn. .M. ( ;i ranli W. K. U-iiss. II. 100.
N. d.? IUtI). M..iis|ii-l.i
;J0.'.. M. coronata (L.) Dcsr. lioiss. II. 101.
M. ma. .\lr\;iii(lni' Kliifiili. I.ttimni.. Iliiist.
30»;. M. hispida (Gaertn.) Urban. W-rli. But. Xcr. Braiul. .W
(1873; 1». 74. Syn. .M. (Irnti.nlata Willd. Bois.s. II. IdJ.atal».:
\>iit/iift (Scliwi'inf. I, ^éncialcint'nt m ri. M. ma. N. d.. f. v. 0.
307. M. arabica (L.) Ail. Syn. .M. nianilata W ill.l. l'.oiss. 11. lu.;.
M. ma. I .Mi-xamirii' iliii-l
305. M. imniina (L.) Bartal. l'.niss. 11. jo.;. M. ma.
301». M. Aschersoniana Urban I. c. |». 77. Syn. .M. lariniata ,->■
Itrarliyarantlia l'mi^s. 11. |o|. arali. : (/-/n v< i Scliw fini'.
N. d.. f. D. I., i., a. sept.
310. M.ciliariHWilld. l'.ui>s. 11. loi. arah. : u,il. /./,-;.,/./ Srliwf. i
M. ma. N. d., f. 0.
311. M. granatonais Willd. N. f. KIi^miSk' .Vh«1ii'i->». >
312. M. lupiilina L. Hoi^s. II. itû. M. ma. Al>\auilrii- Ia'Iouim.i 0.
31.'!. MulilotiiH HulcntuH Dosf. BnisH. II. lOii. ural». : /iiiiilni/ni'ii/
((r. Uolli M. ma. \lr\aiHlri<'. i|<>|iiiiH Dclili' . 0.
var. iniijin- 1 tiiith. l'.ni.ss. 11. loil. M. ma. ( Murioui l,i|.i\irii.i
314. M. inoMiianonHiH (L.) DoHr. lioJHH. II. 107. anih.: /iriDlm/nili/
hilon (AMclivra.) M ma N d . f 0 0 I. Vyiiu M,i\«,\ Harlicy.)
— G3 —
315. Melilotiis elegans Salzm. Boiss. IL 107.
N. d. ( Alexandrie, au bord du lac Maréotis Letourn.)
316. M. indicus (L.) AU. 8yii. M. parvitlora Desf. Boiss. II. 108.
arab. : qourt (Forsk.), raqrâq (Forsk., Delile), vcfl (Delile),
hendaqoîtq mourr (Ascliers.), g-énéralement hevdaqnùq.
M. ma., p. N. d., f., v. 0. D. i., a. sept.
317. Trifolium stellatum L. Boiss. II. 121.
M. ma. (Nouzzali i-irés Alexandrie Letourn. l
318. 1 T. angustifolium L. Boiss. II. 122.
M. ma. réc. introduit? (Rauileli Letourn.)
319. T. formosum D'Urv. Boiss. IL 124. NI. ma.
320. t T. alexandrinum L. P^oiss. IL 1 27. arab. : herzoûn (Forsk.),
généraleineiit bcrshn.
cuit, et (iuel(iuefois subspont. Qilaute fourragère.)
321. T. fragiferum L. Boiss. IL 135.
N. d. (Alexandrie près du canal Mabmoudiyeli Letourn.^
322 T. resupinatum L. Boiss. IL 137. arab.: (jor? (Scliweiiif.)
M. ma. N.d.J.,v. 0.
323. T. tomentosum L. Boiss. IL 13s. M. ma., p. D. i.
324. fT. nigrescens Viv. Boiss. IL 143.
M. ma. ilîandeb Letourn., réc. introduit?)
325. ÎT. patens Sclireb. Boiss. IL 153.
M. ma. (Kamleli Letourn., réc. introduit V»
326. Hymenocarpus nummularius (D. C.) Boiss. Boiss. IL
1(10. M. ma. (Alexandrie, depuis DelikM
327. Lotus argenteus (Del.) Webb. J'.oiss. IL 164. M. ma.
328. L. creticus L. var. (jenaimis Jioiss. Boiss. IL 15.). arab. :
'erhrh (Forsk.) M. ma.
— var. rytisoides (L.\') Jioiss. lioiss. IL 155.
M. ma. (Alexandrie liurst.)
321). L. corniculatus L. Boiss. IL 165. aval). : knnteyhnh (Ascbs.),
ze>itnh (Sclnveiiif.) M- m»- N- f- ^- 0-
— (;4 —
L. comiculatus L. var. temii/'olius L. Syii. L. ti-miitolius
K.liii. l{ni>s. II. ICt;. M. ma., p. N. il., f. D. i.
:;3". L. lamprocarpus Boiss. Hoiss. II. \M. 0.
— var. tjlaherrhuus Asrhers. et .Sr/< »*«>/»i/'. Sitzbcr. Ges.
iiaturf. Freiinde, lieiliii isT!'. \>. 4:'.. Hot. \'eroiii liraïukiib.
XXI is7!i . 1». <u;. 0.
.'131. L. arabicus L. l'x'i.ss. II. ITn. arab. : ijnh,/: ■.\\yM\.: fiofhl'v'ij)
(Sclnvoinf.) N. d.. v. 0. D. a. sept., a. mer.
332. L. Schimperi Steud. Hniss. il. 17ii.
D. a. sept. Waily Mûr .Si-bwciiii. . a. mer
333. L. Rlinoides Del. Hois.s. II. ITti. aral). : <jail/i (Wilkins.)
N. d.. V. D. a. sept.
334. L. ariRUStissinuis L. l'.ni.s.-^. 11. 171. N. d., f. , v.
— var. (li/J'u.siis Sof. .isrlurs. rt Siliivrin/'.
H. d. haiiiictti' .'^iclicr.i
335. L. villosus Forsk. FI. .\f;r. Ar. dTT.") . |>. LXXl. ii .".sd.
Syn. L. pii.siliu.s \iv. il>S24i. l'.ni.ss. il. 17;*.. arali. : </.//•//-./-
ijhazi'il > K(tr.->k. ' M. ma., p. N. d. 0. D. I.. i.. a. sept.
330. L. omithopodioidos L. UoisH. II. 17.">. M. ma.
337. L. oduliB L. r.oiK.s. II. 17.;. M. ma.
338. TotragonolobuH palaostimis Boiss. Hoi.ss. II. 17.'i. M. ma.
339. ! Bonavoria Socuridaca (L.) Roichonb. Syn. Siciui^M'ia
( 'nroiiilla h. ('. IdiiKH. II. 17<i.
M. ma. II.'iiiili'li l.ctiiurii. ', ivc. iiitriMliiity
340. ScorpiiiniH nuiricatuH L. l'x.i.ss. H. 17H. arah. : '(»;•«•//(/<•//.
UaAii-iI k'Ut (\tiv\\Mt».}y notulri/ni/i (Scliwcinr. ), irl.lmh.
M. ma. N. d., f. 0.
var. /iiriit/iita Sihih. <l S/d. lioiitH. MnÎHH. II. 17H.
0. (irainlf nu»iM .Scliwi'inf.)
341. IIlppocroplH unlHiliquoHa L. MoIkh. II. IH|.
M mn M.'iii'iiii Lfininu.
— 65 —
342. Hippocrepis bisiliqua Porsk. FI. Aeg.-Ar. (1 775), p. LXXI
n" 371. Syii. H. biflora Spreng. (1815). Boiss. II. 185.
M. ma. (Alexandrie Forsk. ; Mariout Letourn.)
343. H. multisiliquosa L. Boiss. II. 185.
M. ma. (Alexandrie Letourn., Hurst.)
344. H. constricta Kunze. Syii. H. elegantula Hoclist. H. ciliata
Boiss. II. 185 ex parte (quoad pi. Schweinf.) nec Willd.
N. V. (Mohammîd près Erment Schweiuf.) D. a. mer.
345. H. bicontorta Loisl. Syn. H. cornigera Boiss. II. 185. Syii.
H. velutina Del. FI. d'Ég. pi. 64. ined. (Barbey Herbor. Lev.
tab. IX) f. 10! et H. biiceras Del. 1. c. f. 13! M. ma., p.
346. Psoralea plicata Del. Boiss. II. 186. arab. : guettiât
(Schweinf.). N. v. D. I., a. sept., a. mer.
347. Indigofera anabaptista Steud. Syn. I. ornithopodioides
Hocbst. et Steud., Boiss. IL 188. nec Cham. et Schlechtend.
N. V. (Assouân Husson, Assonân à Pliilae, Elirenb.) 0. (Grande Oa-
sis, cueilli par Mohammed).
348. I. paucifolia Del. Boiss. II. 190. arab. : widneh (Schweinf.).
N. V. 0. D. I., a. sept.
349. I. argentea L. Boiss. II. 190. arab. : n/l.
A. mer. spoot.; N. v. et 0. aussi cultivé en grand (plante de teinture).
350. Tephrosia apoUinea (Del.) D. C. Boiss. IL 192. arab. :
'aniyân (Del.). N. v. 0. D. I., a. sept., a. mer.
351. T. Pogonostigma Boiss. Boiss. IL 193.
A. mer. (Golfe de Bérénice Husson ex Boiss.)
Rohinia Pseudacacia L.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, pas commun.
Wistaria polystachya (Thunh.) C. Koch. Syn. Glycine chinen-
sis Sinis. cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, rare.
;')52. i Sesbania aegyptiaca Pers. Boiss. IL 193. arab. : seysehûn.
cuit. (|)<(ur enclore les cham]is d'une haie) et suhspont.
MÉMOIRES, T. II.
— GC, —
353. V Glycyrrhiza glabra L. — var. t!/pir<i Ufijel et Herd.
lioiss. II. 202. ara)». : uiy-soûs. 0. cuit, et naturalisé.
;i.')4. Astragalus prolixus Sieb. Boiss. II. 22.;. aral». : tninl.
0. D. I., a. sept., a. mer.
35Ô. A. tribuloides Del. I><>i.s.s. II. 224. M. ma.. D. I., i., a. sept.
3.'i(i. A. radiatus Elirenb. lioiss. II. 226. Syii. A. l'-seiulo-stolla
I>cl. FI. Eg. pi. (A. iiied. (Barbey Hcrbur. Liv. tait. IX)
lî;r. 1"»! lier Biiis.s. II. 22.5. M. ma.
357. A. Schimpori Boiss. Boiss. II. 22(J. aral». : ijoreydoûm afuod
(•Soliinip. . D. a. sept. (^Wâdy Guerniwy |»ivs Hùlouâu Volkens).
358. A. contortuplicatus L. Boiss. II. 230.
N. d. iSonl (lu lac de Mnlis^minb Sclnveitif.)
35'J. A. falcinellus Boiss. Bdiss. II. 230.
N. V. (ilu Caire aux iivraïuiiles Hois-s.)
3ii0. A. oromophilus Boiss. Biùss. II. 230. aral». : uumm-cl-qo-
retjii f.'^rliwciiif.j. /r/'/(^/'(î, unmkd {\s.\\\m.\ 0. D. a. sept., a. mer.
.'•••l. A. corruRatus Bortol. Boiss. 11. 232.
0. i. iHuiuHÙK Lctouni. 4'.'! 0. Daklicl .\scliei-s.)
3«i2. A. marooticus Dol. Boihs. II. 233.
M. ma. ('.\le\auilrie, depuis Olivier . D. a. sept.
3(i3. A. trimostris L. liniHH. II. 234. M. p.
3'>4. A. Ryzonsis Dol. Bojs.s. II. 231. aral». : il<iii -d -/àni/i
rKhreiil.. .
D. I., r^rainidc'. di- (iui/.ili l>el et <le .Sa<|i|âiali Klirenl». i, I., ils
liitiJIU .Scliwiinf. a. sept. (NVady (iuem'twy [Hi - lltli>uân Scliweiiif.,
VolkciM I.
IWr». A. hlupiduius D. C. \U,]h^. 11. 23.^». M. ma. .M.vaiidric .
StiG. A. nniiulnris Forsk. BoIk**. II. 23<l. M. ma., p. D. I., a. sept.
A haoticiiH L. U'iihH. II. 23(1. M, ma.
' -. A. liaïuoHiiH L. BhImh. II. 23H. anil). : i/nrn/n. M. ma., p.
3G!». A.brachycornit Lodob. BoIum. ll.23H.arnl». :f/<'7f.ii(AHclK'rM.).
M. f. ' .Miilnr TiirrH, Kidiiiln S<'li\veinf.; (iluiraq Aselien*. )
— 67 —
370. Astragalus bombycinus Boiss. Boiss. II. 240. arab. :khan-
seret-el- aroûsah (Forsk.)? qerny (Schweinf.). D. a. sept.
371. A. peregrinus Vahl. Boiss. II. 241. M. ma., p. D. i.
372. A. alexandrinus Boiss. Boiss. II. 284. M. ma., p.
373. A. sparsus Dcne. Boiss. II. 299.
M. p. (Bîr Abou Elfeyu Barbey).
374. A. Sieberi D.C. Boiss. II. 301. arab. : isba'-el-aroûs (Schimp.),
khanser-el-' aroûs (Schweinf.). D. i., a. sept.
375. A. tomentosus Lam. Boiss. II. 302.
M. p. (Eosette, depuis Forsk.)
376. A. trigomis D. C. Boiss. IL 302.
M. ma. (Alexandrie, depuis Delile).
377. A. leucacanthus Boiss. Boiss. IL 303. arab. : kedâd
(Ascliers.). 0. D. i., a. sept.
378. A. Forskàlii Boiss. Boiss. IL 392. arab. : kedâd.
M. ma. D. i., a. sept.
379. A. kahiricus D. C. Boiss. IL 420. arab. : kedâd.
M. p. D. i., a. sept.
380. A. camelorum Barbey. Herbor. Lev. p. 131, tab. III.
M. p. (Bîr Ba'adah-el-Mesa'îd Barb.)
381. Taverniera aegyptiaca Boiss. Boiss. IL .509. abad. : dè-
haslr (Schweinf.). D. a. sept., a. mer.
382. Hedysarum spinosissimum Sibth. et Sm. Boiss. IL 513.
M. ma. (Alexaii(h-ic Ehrenb.) N. d. (^Damiette Ehrenb.)
383. I H. coronarium L. M. ma. (Ramleh Letourn.; rée. introduit\
384. Onobrychis Crista galli (L.) Lam. Boiss. IL 528. M. ma.
385. O. Gaertneriana Boiss. lîoiss. IL 528. M. ma.
386. O. ptolemaica (Del.) D. C. Boiss. IL 547. arab. : k/iansrr-
el- aroûsah (Wilkiiis.). D. a. sept.
387. AlhagimanniferumDesv.Syii.A.i\IaurorumD.C.Boiss.II.
558. arab. : 'aqoûl. M. ma., p. N. d., f., v. 0. D. I., i., a. sept.
— 08 —
388. V Cicer arietinam L. Boiss. II. 5GU. arab. : la plante : melà-
ne/i. la yraiiie : /lommuus.
cuit, i jiarticulièrenient daus la Haute-Egypte ) et subspont.
389. Vicia lutea L. var. hirta iBalb.) Boiss. II. 570. arab. :
bakhrn i^Foi-sk.). M. ma. N. d., v.
390. V. saliva L. ivar. ytnnina A/c/'. Laïuhvirtliscli. Flora (10.
Syn. V. *>ativa Boiss. II. .^74. arah. : foûl roûmy (Forsk.),
dehorag (Del.), bakiirû (Zarb), Lèsillet ibl'is (Ascliers.).
cuit, et naturalisé partout.
— var. (iiifjiinti/'olia AU.) Alef. Syn. V. ant;ustitolia Ail.
Boisis. II. .'»7 ». M. ma. N. d., f. v. 0. D. j.
— var. cordatu IVuf/'.j Alef. Syn. V. an<i;iistitolia f. eor-
(lata Boiss. II. 57.'). M. ma. Alexandrie Samaritani).
— var. ampli icarpa L., JJorth.j Uoinn. Syn. \. anj^usti-
fdlia 0. auiphicarpa Alef. Boiss. IL 575.
M. ma. < Mariout Letourn.')
391. V. narbonensis L. Boiss. II. 577. arab. : iin'mân hcrn/
(Schimp.), /où/ iblh (Aschera.), baklnv (Scliweinf.).
M. ma., p. N. d., f. 0.
V. Faba L. B<ti^>. II. .'m.S. arab. ■.J'oi'il. <ull. partout.
392. V. calcarata Dosf. Hni.s.>s. II. ."»;»(». arab. : klinnn (Schwiinf.j.
M. ma. N. d.. f. v. 0. 0. i.
393. ; V. Ervilia (L.) Willd. lini.sK. II. niif).
M. ma. AlrMimlrii- lliirst, ppitiiildeinent réceninicnt intmiluit ).
394. V. KruciliH Loisol. BoÎns. II. 5;h;.
Ï4f;\\Av Kipiri in ili-rli. .M<'n>tpel. N. f. i.Medineli Délient, Seliweinf.)
395. f Lena osculonta Moonch. Syn. Krvtitn Lens L. Boiss. II.
59K. nrult. : tuli». ndt. partout et Huimpont.
89<î. LathyniH Aphaca L. ItoiNM. 11. r.02. arab. : /iinii'hii-il-lmiiri/
i Am< li< In. . M. ma., p. N. d., v. 0.
897. L. dinporinuH (Alof.) Doisn. IttiiHs. II. lil)2.
N. (i. I).'iniii'lt<- Khritili.
— 69 —
398. Lathyrus annuus L. Boiss. II. 603.
N. d. (Damiette, Essâwy Ehrenb.)
399. L. Cicera L. Boiss. IL 605. M. ma. N. v. (^Esneli Ehrenb.)?
400. L. amoenus Fenzl. Boiss. II. 605. M. p. (Qatiyeh Barbey).
401. L. marmoratus Boiss. et Blanche. Boiss. II. 606. M. ma.
402. f L. sativus L. Boiss. II. 606. arab. : guilbân.
M. ma. N. d., v., f. 0. cuit, et naturalisé comme mauvaise herbe.
403. L. hirsutus L. Boiss. II. 609. arab. : saeydeh (Elireiib.),
guilbân (Ascliers.). M. ma. N. d., f., v. 0.
404. t Pisum sativum (L.) Alef. Syii. P. sativum L. et P. ar-
vense L. Boiss. II. 622, 623. arab. : basillah, bèsilleh.
cuit, et subspont. partout; N. f. naturalisé (Schweinf.).
— var. elatius (31. B.) Alef. Syn. P. elatius M. B. Boiss. II.
623. N. d. (Tell-el-kebîr Schweinf.)
Cajanus flavus D. C. Boiss. IL 626. arab. : loubiâ hadjery,
soudâny (Letourn.).
cuit, rarement dans les jardins du Caire et dans la Haute-Egj^)te.
405. Rhynchosia Memnonla (Del.) D. C. Boiss. II. 625. arab. :
khobbeyly (Scliweinf.). N. f., v. 0. D. I., a. mer.
406. Vigna nilotica (Del.) Hook. fil. Boiss. IL 625. arab. : 'eid-
leyq. N. d., v.
V. sinensis (L.) Endl. var. sesquipedalis (L.) Komicke.
Cf. Correspoiulenzbl. iiaturhist. Verein RlieiuL Westf. 1885
p. 147 sq. Syn. Dolichos Lubia Forsk. FL Aeg.-Ar. p. LXX,
n" 363, p. 133. arab. : loubiâ beledy (Forsk.), généralement
loubiâ; nub. : mâseh (Del.). cuit, partout (légume).
Dolichos Lablab L. Boiss. II. 626. arab, : liblâb, loubiâ, loubiâ
afin (la forme cultivée dans les champs, à tige droite, pas
vohible) dans la région des cataractes nub.: ougoudky (Del.),
kacheringuy (Ehrenb.), cherangitêb (Schweinf.).
cuit, fréquemment (légume et plante d'ornement).
— (0 —
Phaseolus VulgariS L. Boiss. II. tJ-'G. arab. : louijiâ freuytq/.
cuit, daus les jiirilius pour les Européens.
P. MungO L. Boi.st>. II. G2G. uub. : kacheringuy, doùn acheri»-
guy. cuit, dans la région des cataractes i^légmne).
Dalbergia Melanoxjion Guil. Perr. Rich. arab. : abnoth, baba-
ii"i'i.<. cuit, dans les jardius d'Alexandrie et du Caire, assez rare.
D. Sissoo Eoxb. arab. : iisâm. connue la précédente.
Pongamia glabra Vent. cuit, frétiuemment jarhre d'orneuieutl
Ul)s. Les nouveaux jardins du ]>ays cuutieuuent plusieurs esiiéces
cx<>ti(|Ues de cette famille qui ne sont pas i;enéraleiiient ré|)andues.
Xoas citerons avant tout les Erythrina Corallodendroii L., E. indica
Lam., E. Crista galli L., les Sophora japonica L. et S. tomentosa L.
et le Crotalaria juncea L. dont les cultures d'ess;ii i^ctuume plante tex-
tile) sont faite» 8ur une vaste échelle, etc.
XXXIII. C'aesalpiiiiaceae.
Gleditscliia triacanthos L.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du ('.lire, pa^ roMiniun
4U7. ! Caosalpinia sopiaria Roxb.
N. d.. V. au ('.lire .Sliweinl. i cuit, pour les haies et sulispoiit.
C. Gilliesii Wall. «nli. lrci|ueniiiicut arlmste irornenieiit ).
C. pulcherrima (L.) Sw.
cuit. dnuH lex jardins d'.Mcxandric et du Caire arliuste d onienicnt'.
Polnciana reçia Boj.
cuit, dann Ich janlins lurlire d'orniiiicnt ci d a!i;,'nciuent).
Tamarindus indica L. arab. : tnvir hi„,hi.
cuil. ilauH li'H jardins du Caire; les fruits ne inùriHbcnt pas.
408. CaHHia obovata Collad. itiiJHH. II. (i.'SI. arab. : srnà, smil-
mJJ.i/. N. V. 0. D. I.. a. sept., a. mer.
40ÎI. C. acutifolia Dol. Syii. ( '. Iaiitr<data .\c<t., HuIhm, 11. C.'l'J
IH'«- Fonik. arab. : .«vi/î, m-nA taUly, Uitân-vl'iufoùr, jfi'iu'*-
rMlniiciit nrnil vukkg. N. v. D a. mor.
— 71 —
410. fCassia Sophera L. Boiss. IL 632. arab. : soffeyr.
N. d., V. cuit, et naturalisé dans les jardins.
411. î C. occidentalis L.
N. d. (Rosette, Schweinf.; naturalisé dans les jardins).
412. fC, bicapsularis L.
cuit, dans les jardins des g-raudes villes; N. d. (Damiette subspont.
Schweinf. )
C. Fistula L. Boiss. II. 632. arab. : kJwjâr chamhar, géné-
ralement chambar.
arl»re d'alignement et d'ornement, très commun à Rosette et Damiette.
Ceratonia Siliqua L. Boiss. II. 632. arab. : kharrcmh.
cuit., pas fréquemment.
Haematoxylon Campeclleanuiii L. arab. : chegueret-el-haqs ah-
mar. cuit, dans les jardins du Caire, rare.
Parkinsonia aculeata L. arab. : seysehân.
petit arbre d'alignement; partout.
Obs. Parmi les nombreux représentants de cette famille (lu'oftVent
les jardins européens du pays nous citerons encore : Caesalpinia Bon-
ducella (L.) Flem,, Cassia marylandica L., C. corymbosa Lam., C.
Arereh Del., C. glauca Lam., Bauhinia purpurea L., B. variegata
L., B. reticulata G. P. R,, B. tomentosa L., B, aculeata L,
XXXIV. Mimosaceae.
413. Prosopis Stephaniana (Willd.) Spr. Boiss. IL 633. arab. :
'ouqeiil (Schweinf.), généralement ckilchillâicy; les fruits :
fâragli (Del.) owfârcgh.
N. d. (Kafr Ibrahim près Belbeys Schweinf.^ 0. D. I., a. sept., a. mer.
Diclirostacliys nutans Btli.
cuit, dans les jardins du Caire et d'Alexandrie (arbuste d'ornement).
414. Mimosa asperata L. Syn. M. polyacantlia Willd. Boiss. IL
(;;54. arab. : hahhâs. N. v. D. a. mer.
Leucaena glauca fith.
cnlt. dans les jarilius des grrandes villes i arbuste d'orncmentX
41Ô. T Acacia arabica WUld. Boiss. II. 035.
naturalise ou cuit, très roremeut ^Esneh : Deyr-elchcbliAdeh Schw-einf.").
— var. nilottca (Forsk,) Aschers. et Scftweitif. Syu. A.
nilotiia I>el. lioiss. II. (!3.5. arab. : saut; le fruit : qarad.
H. d.. f. V. 0. D. I. spout., cuit, et subspout. partout.
41t>. A. spirocarpa Hochst. Hoiss. II. G35. arab. (?) : aammor
(Schweinf., Khiuz.). D. a. mer.
417. A. tortilis Hayne. Boiss. II. 636. arab. : sei/âl {chez les Bo-
floiiiiis. Scliweiiit'.. Kltiiiz.'), tal/i (au (lé.sort libyciuc, Aschers.).
N. V. D. !.. !.. a. sept., a. mer.
41S. A. Seyal Del. liolss. II. tJ.lt;. arali. : s<-)/à/ ^^Del.i, ^r^'iiérali'-
niciit tnUt. N. V. 0. (Gniude Uasùs Scliweinf.) D. !.. a. mer.
4r.i. A. Ehrenbergiana Hajme. Boiss. II. (!3(). arab. : sum/i/i
iZart» . géiicrakiuciit sala m, .<»/«;//. N. v. D. !.. a. sept., a. mer.
A. venigera Schweinf.
cuit, daus les jardins du L'aire (^arl)re dornenient).
A. Farnesiana Willd. Boisa. II. 637, arab. :Jitn on fatu.
cuit, partout; arbuste d'ornenient.
42<t. A. albida Dol. l'.ni-s. II. (i.'.T. arab. : /lan-ih.
H. V. 0. D. !.. a. mer. spont. it iiucbiud'ois cuit.
JL'l. A. laota H. Ur. Il..i.ss. II. L.is.
N. V. (lies dcH c.'itaractes Klirenl)., Kotscliy).
A. (lecurrens (Vent.) Willd. var. molUnnima ( n'itUl.) AHcherH.
et Srhireln/'. cuit. dauH Ich jariliuH (arbre tl'(inicnicnt).
Albizzia Lebbek (L) Benth. \Um». II. (i3'.t. arab. : MutUi.
arbre d'alignement, partout.
OI)M. Ixi« jnrdiuM nouveaux du Caire et d'.Mcxandrie contiennent un
pnnd nombre d'ei«|H'reN exotii|U(-N d'AcAcia, dont nous citons mninic
Im pluH divulp-ex : A. Catocliu (L. fil.) Willd., A. SoiioraI (L.) Willd.
.Syti. .\. Vrrck tJ. I'. |{., A. AdanHOtiii 0. P. R., A. abysHinica Hochst.,
A. Cavenia Hook. et Arn., A. donlbatn Link, A. Molanoxylon R. Br.,
A. lon^folia Willd., A. docipiouH R. Br., iir.
— 73 —
XXXV. Rosaceae.
Amygdalus Persica L. Syn. Persica vulgaris M\\\. Boiss. II.
640. arab. : khôkh.
cuit.; la forme indigène assez coninuine; les pêches (l'Europe très
rares et géuéralement dégénérées.
A. communis L. Boiss. II. 641. arab. : lôz. cnlt. assez rare.
Pnmus Cerasus L. Syn. Cerasus Capvoniana D. C. Boiss. II.
(;49. arab. : qrràsiyah. '^"Itv très rare.
P. divaricata ledeb. Boi.ss. IL 6.51. Syn. P. cerasifera Ehrli.
cuit, près de Daniiette, assez rare.
P. domestica L. Boiss. II. 6.52. arab. : barqoftq. cuit., rare.
P. Armeniaca L. Syn. xVrmcniaca vulgaris Lam. Boiss. II.
652. arab. : michmich. ^'»lt-' f'-équeut.
Pirus communis L. Boiss. IL 653. arab. : koummeytrâ, géné-
ralement koimiimtry. c"lt., assez rare.
Malus communis Desf. Boiss. IL 656. arab. : tiffùh.
cuit., pas fréfiuent laux environs de Minyeh pas rare).
Cydonia vulgaris Pars. Boiss. IL 656. arab. : sèfarguel
cuit., pas fréquent.
Photinia japonica (Thunb.) Hook. et Bth. Syn. Eriobotrya j.
Lindl. arab. : bechmeyleh.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, pas rare.
Rosa damascena Mill, lîoiss. IL 676. arab. : ward.
M. ma. N. d., f., v. cuit, partout; 0. cuit., rare.
422. j R. involucrata Roxb.
arbuste d'ornement des jardins du Caire, plutôt rare; N. V. suhspont.
dans l'île de Kôdali iSchweinf.V
423. i-Rubus sanctiis Schreb. Syn. \\. disoolor Pxtiss. IL 6!)5
nt'c Wcilic et Nées.
M. ma., p. N. d., v. lu-ob. orginairemcut cuit., mais iiarfaitcmcnt na-
turalisé.
MÉMOIRES, T. II.
— 74 —
Fragaria grandiflora Ehrh. arab. : tuât fvcnijitij, citmiue Ics-
nèce suivante. cuit, dans les jardins européens, assez rare.
F. nrginiana Jlill. tult. conunc l'espèce prOcédentc.
424. Potentilla supina L. Hniss.II. 72."). arab. : cf7.7/(.''<^'//( Asi-hcrs. ].
N. d. V.
4 •_'.'». Sanguisorba verrucosa (Ehrenb.) A. Br. S\ ii. ri»toriiiiii
verniiH>iiin Kbiciib. Hniss. II. 7.'. 4. arab. : zi'ijteh (au mont
Siiiai Scinviiiit. . M. ma. Akxandric, depuis Delilc).
42»;. Nourada procumbens L. !>(•!». II. 7;'..">. arab. : sti'inlû».
M. ma., p. D. !.. !.. a. sept., a. mer.
Ul).-.. Ias jardins dis jurandes villes aliundent en \ariélés de roses.
On y lri>uvc nu>>i plusieurs esjiéees «larlires iVuitiei-s des jrenres Pru
nus et Pirns. Le Raphiolepis indica (L.) Lindl. n est pas rare.
Myrlaceae.
Psidium pjTiferum L. arab. : f/aa-û/i/t.
cuit, dan- les jardins d'.Mcxandrie et du Caire, pas romniun.
Myrtus communis L. Bols.s. II. 7.".(;. arab. .- wrrsh/.
cuit, dans les jardins, a.s.se/. eoniiiiuu.
Eucalyptus Globulus Labill. U. arab. : kiy'mh:
iidl. dans les jardins, arlire d'unuiiieul
OliH. (Ml <'ultive dans les j.-irdins européens, outre un certain noniltre
d'itt|M'-r4-Md Eucalyptus I surtout dans les plantations delà \illed'lsni;iïlia)
plu»icun.csiMeiMd Eugonia, i nr lesE. australis Wondl., E. Jaiuhos
L., £. OWariensiK P. Boauv., puis plusieurs arlmsles austialirns :i|ipar
tcnnni A ci-tti- fnniille, conunc les : Molalcuca oriclfolin Sni., Calliste
mon pinifolius D. C. (Wendl.), C. linearis (Wondl. ot Sclirad.) D. C,
G. lanccolatus (Sni.) D. G. ei G. uiargiuatus (Cav.) D. C.
Granataceae.
Punica GranatUm L. HoInh. il. 7.".7. mab. : rctnnmihi.
cuit, dant les jardins, partout
75
Combretaceae.
Terminalia benglialensis Roxb.
cnlt. dans les jardins (arbre d'ornement).
T. glabra Wigbt et Arn.
très répandu dans les jardins du Caire comme arbre d'ornement el
d'alignement.
Anogeissus leiocarpa G-. P. R.
cuit, dans les jardins du Caire (arbre d'ornement).
Quisqualis indica L.
cuit, dans les jardins du Caire et d'Alexandrie (arbuste grimpant
d'ornement).
Obs. Les Terminalia Brownei Fres. et Combretum racemosum L.
sont rarement cultivés dans les jardins du Caire.
XXXVI. Lytliraceae.
427. Lythrum flexuosum Lag. 8yii. L. Graetteri Ten. Boiss. IL
789.
N. d. (Alexandrie, près du canal, Schweinf., Sickenberger; Qabâry
Letouru.; Damiettc Schweinf.)
428. L. Hyssopifolia L. Boiss. IL 7:59. N. d., f., v. 0.
429. L.ThymifoliaL. lioiss. IL 740. N.d.?(FigariinHcrb. Jlonspcl.)
4?)0. L. tribracteatum Salzm. apiid H\)r. Syii. L. bibracteatuiii
Salzni. apud D. C. Boiss. IL 740. N. d., f., v. 0.
4;U. Ammania auriculata Willd. Boiss. IL 74.'!. N. d. 0.
432. A. seuegalensis Lam. Kocline in Engler Jahib. I p. 2.'")5.
N. d. (Figari; liosette Letourn.; Damiette Ebrenb., Sieb.)
43.'). A. attenuata Hochst. Ivocbnc 1. c. p. 2.57.
N. V. (cataractes Figari, llcuscr et Suermondt).
4.'i4. A. baccifora L. var. negyptiaca (Willd.) Koelme L c.
p. 2;')!!. Syn. A. vcrticillata Vunti». IL 74.'? ex p. ncc Lani.
N. d., f. 0.
4.'..5. ! Lawsonia inermisL, cm. 8yn. L. all)a Lani. lioiss. 11. 744.
— 76 —
aral). : la jjhuite et surtout les Heurs tamr-d-hiituâ, la poudre
des feuilles employée pour teindre les ongles, etc. : hinnâ.
cuit, et 8ulis|Kiut., quelquefois naturalise. M. ma. i Alexandrie, Sioftf
L<t<>uru.. .\.scliers.>
(»1)!>. Dans les jardins nuidemes se troiueiit |)liisieuis plantes d'or-
ncnient ajipartenant à cette fandllc. Lc.-^ Heiniia salicifolia Link, Cu
phea micropetala Humb. et Kunth. Syn. C. eminens l'iamli. et Lind.,
C. platycentra Leni. Syn. C. ijrnea 1). f. et Lagerstroemia indica L.
fpetit arbre d'onienient) sont les idus réjtandues.
XXXVII. Oiiairnueae.
436. Epilolium hirsutiim L. lîoi.ss. II. 74»;. N. d., v. 0.
4."i7. Jussiaea répons L. lioiss. 11. 7âl. aral». : forf/û, jhi/ki'il
(l-'nrsk.j. i/'itif, uteddôd (Aschers.). N. d. 0.
WXVIII. HîUorrhairidaceae.
438. Myriophyllum spicatum L. Hoiss. 11. 7.'!.'). S\ ii. M. ver-
ticillatiiin l'i;rari Sttid. 1. 2'1\ née L.
N. f. iUrketelQaroûn Fi^'. in lierli. .Moiispel.)
X X XIX. (crat uph.vilaccae.
43'.i. Ccrntophylluin domorsiim L. Uniss. 1\. l'JdL'. N. d.
XL. CiKurlMlaccao.
•U'i. I Momordica nal.Hainiiia L. Hoiss. 11. 7.'»7. aral». Jni/lththi.
N. (I. iiull. el niiluialihé iIumn les jardinHi.
Ml. CucuiniH prophotarum L. llniMh. II. IM. jil)ad. : lnintlliti
(Klun/.., Srlmiiuf.j. 0. a. sept., a. mer.
CuCUmiR «ativu» L. HoIhk. II. 7r»'.t. aral». : IJiii/i'ir.
i»\\. Mux en\ir'ihH de» ^'randet^ ville-
— 77 —
Cucumis Melo L. Boiss. IL 759. arab. : qâwcmn (variété à fruit
insipide et peu sucré, beaucoup eu consommation chez le
peuple), c/ieTOî?zâm (variété à fruit allongé, délicieux), mahon-
nâwy, doumeyry, chehhâdy (variétés). cuit, eu abondauce.
— var. Chate (L.) Naud. Boiss. II. 759. arab. : 'aggoiir,
'adjoiir, ' abd-el-lâwy, qattâ faqqoûs, selon les formes.
cuit, partout, beaucoup plus commuu que le C. sativus L.
Cucurbita maxima Duch. arab. : qara' stamboûly, qara malty,
généralement qara . c"^*-
C. moscliata Ducli. ^'uit.
C. Pepo L. arab. : qara' koûsâ, qara' maghreby, généralement
l^Q{i,sâ. cuit., assez commun.
Citrullus vulgaris Schrad. Boiss. II. 759. arab. : battîhh.
cuit, partout.
— var. colocynthoides Schweinf. in Nature XXYIII
(31 May 1883) p. 113. arab. : arândj (Schweinf.), nnb. :
guyourma (Schweinf., Letourn.).
cuit, dans la Grande Oasis, Scbweiuf., aux environs dAssouân
(Schweinf.) et dans la Nubie inférieure (Letourn.).
442. C. Colocynthis (L.) Schrad. Boiss. IL 759. arab. : handal;
nub. : (nirky (Schweinf.). M. ma. N. v. 0. D. I., i., a. sept., a. mer.
443. fLagenaria vulgaris Ser. Boiss. IL 763. arab. : qara tawîl.
qara' dabbeh, qara'-ed-dcroûf. cuit, et sul)spont., assez commun.
Luffa cylindrica (L.) Roem. Syn. L. aegyptiaca Mill. Boiss. IL
7 Go. arab. : lovf.
cuit.; le tissu iibrovasal des fruits est employé comme épimge.
444. Bryonia cretica L. lioiss. IL 760. M. ma.
Papayaceae.
Papaya vulgaris 1. C. Syn. Carica Papaya L.
cuit, dans les jardins du Caire et d'Alexandrie (le fruit est rare).
— 78 —
Passifloraceae.
Passiflora COenilea L. arab. : c/io-k j'aUk. cuit, dans les jardins.
Cibs. P. quadrangalaris L. est une plante assez rare dans les jar
dins du Caire et d Alexandrie.
XLI. Ficoideao.
41."». ! Mesembrianthemum crystallinum L. lîoi.ss. II. 7(i-l.
aralt. : <//('/.<><./// 1 Asdu-rs. I. M. ma., p. D. a. sept., eult. et naturalisé.
4H;. M. nodiflonim L. Hnjss. 11. THI. jualt. : ii/inssm)/.
M. tua., p. N. d. D. i., a. sept.
447. M. Fuiskulii Uochst, Hui.s.s. 11. 7i;.>. aial). : .« un/i (Scliwf. .
^fciiéiaicnu'iit sam/i. 0. I., a. sept., a. mer.
44H. Aïzoon hispanicum L. Moiss. 11. 7(i.">. M. ma., D. a. sept.
44!i. A. canariouso L. Uni.ss. 11. 7(;.'i. aral». : J^nitrln t-i I-IhIAiI
fFoDik.), haclûi/ : Kliiiiz., Srliwciiif. i. M. p.. D. !.. !.. a. sept., a. mer.
4.'»(i. Trianthoma pentandra L. Mois.s. 11. 7(l(!.
N.d. ricll «1 k<liir.'<<li\Minr. ; (Jouliliali, Malariyeli Si<kenli., .^^elnvul'^
<Hj»t. <»n riiliivf dauK les jardins du Caire et dWiex.iiiilrif iilii>ii\irs
f»<|MT«'it ilr Mesembrianthemum, snrtout les M. roseum WilM., M.
acinaciforme L. et M. cordifolium L. fil.
Caclaceae.
Opuntia Ficus indica (L.) Haw. arah. : /;// /•//-"./.•.
rnll. ihiiii li'H jiirdinH iinilies des |iriiii'i|ialcs villi-s, sintnut !iu Caire
et dnnii jr KnyiiAni.
0. maxima iïaW. < ult. ennnne la iirtMcdenle
\LII. ( rasMilatcac.
4.'»!. TlllMa alatn Viv. Svn. '!'. irirlmpuda Feir/.l. liniss. il. 7<i7.
M ma N d
— 79 —
452. î Calenchoë deficiens (Forsk.) Aschers. et -Schweiiif.
Syn. Kalanclioë aegyptiaca D. C. (a])rès l'an 1799) Cotylé-
don deficiens Forsk. FI. Aeg.-Arab. p. LXVI, n" 242 p. CXI
n" 290, p. 89 (1775). arab. : loidneh.
M. p. cuit, dans les anciens jardins du Caire (Qatiyeh, anciens
tombeaux arabes naturalisé Figari).
453. j-Bryophyllum pinnatum (Lam.) Aschers. et Schweinf.
Syn. B. culycinum Salisb. (1806). Cotylédon pinnata Lam.
(1786).
N. d. cuit, et sulispontané dans les jardins d'Alexandrie (Scliwcinf.).
454. Umbilicus intermedius Boiss. BoLss. IL 769.
D. a. sept. (Galâlah Scliwcinf.)
455. U. horizontalis (Guss.) D. C. BoLss. IL 770.
M. ma. (Marient, Matrouqah Letourn.)
XLIII. Staxifragaceae.
456. Vahlia viscosa Roxb. Syn. V. Weldeni Rchb. Boi.ss. IL
799. arab. : soufra. N. v.
Brexia SpinOSaLindl. cuit, dans les jardins d'Alexandrie, assez rare.
XLIV. Umbelliferae.
457. Eryngium campestre L. Boiss. IL 824. arab. : cliaqinitinl
(Forsk.). M. ma.
458. E. creticum Lam. Boiss. IL 827.
M. ma. (Alexandrie (U'])uis Delile).
459. Bupleurum protractum Lk. et Hfmg. var. heterojtluif-
fum (L/,:) Boiss. Boiss. IL 836. M. ma.
460. B, nodiflorvim Sibth. et Sm. Boiss. II. 810. M. ma., p.
461. B. glaucum Rob. et Cast. lioiss. IL 842.
M. ma. N. d., f. (OlKua(| Asi'liers.i. v.
— so —
462. Apium graveolens L. lioiss. II. .S.")<i. aialj. : ijarràbh (G.
Hoth), géïK'ialenicnt ktra/s.
M. ma., p. N. d. 0. D. a. sept., spont.; rnreuicut cultivé.
4C)^^. Helosciadium nodiflorum (L.) Koch. Boiss. 856. arab. :
djnzar 'afârit (Aschers.).
N. d. Alcx.iiKlric prC's du lac .MaaVttis et ilu canal, S^clnvciiif.,
.V«-licrs. I 0. Petite Oasis Asthcrs. i
Petroselinum sativum Hoffm. l{ois.s. II. s.')7. arab. : maqdoâ-
nis, baqdodnis. cuit, ilans les janlius.
464. Pityranthus tortuosus (Desf.) Benth. et Hook. Syii. De-
vina fnrtiinsa D. (". Uoiss. II. Siiô. arab. : ('hih<t-d-<jHiM
{V(yr»k.),kei'Aœii{l£.hrc\\\i.)^saqoûkh (Schwiit".). ncs'illi (Aschor.).
M. ma. D. I., i., a. sept.
46Ô. P. triradiatus (Hochst.) Aschors. et Schweinf. Syii. D.
trira<liata II'x list. Hniss. II, sci, arab. : (jasuilkk (Scliwoint.i.
D. i., a. sept.
Pimpinella Anisum L. Uni»». II. stiC. iu-nh. -. i/assuihi (Aschers.,
Si-li\\ciiit'.j, géiu-raiciiiciit i/ûni\ioihi.
cuit., surtout dans la Haute I-'-gyptc.
466, P. Schwoinfurthii Aschers. Sitzbcr. natiirf. Fr. Berlin.
IHT'.i. |.. i:5. Uut. Vfiviii l'rov. Bramlcnb. .\.\1. (|.s7:i),
p. <17. 0. (îranilc O.asjs .'scliwfiiil'. I
Canim Carvi L. itniss. si!», arab. : krnhvià. cuit.
4'i7. Borula ariRUStifolia (L.) Koch. Boiss. II. Hs;).
N. d. Ali'Xandric |)rcM du canal, Mandarah l.ctourii.)
468. Ainini niaJuH L. UniHs. II. S!ll. arab. : l:< rats, khillih r/i,if-
tihthirh (AHc)ient.), gt'ni'raliMiicnt klnlhli. M. |). N. d., f, v. 0.
46ÎI. A. copticum L. Boiss. II. H'.ll.
N. d. le <"airc prcM (^aMrel '.V(n lluKsnn ex Mnisd. I. e. >.
470. A. ViHnnRa(L.)Lnin.BMiHK. il. s!fj. arab. :/.//. //.//. N. d., f.,v.
ChatTophyllum Cerefolium (L) Crtz, Syn, Antliriscus (Vrdb-
littiii !|i«ffiii. BoJHH. II. IM.'I. arab.: iiifii/iliii)m'.i/i'vii(fnif(Vornk.).
cuil., imtte/, rare.
— 81 —
471. ■{ Scandix Pecten Veneris L. Boiss. IL 914.
M. ma. (lînmleb, rare Letourn.; réc. introduit).
472. f Coriandrum sativxini L. Boiss. II. 920. arab. : kouzbarah.
M. ma., N. d., v. 0. D., a. sept., cuit, partout (légume) et naturalisé.
473. f Foeniculiun capillaceum Gil. Syn. F. officinale Ail.
Boiss. II. 97.5. arab. : chamar.
M. ma. (Bîr el-ciasabali Ehreiib. naturalisé), cuit, partout.
474. Crithinuni maritimum L. Boiss. II. 977.
M. ma. (Matrouqah Letourn.)
47.5. f Anethum graveolens L. Boiss. IL 1026. arab. : kerâioiâ
(Schweinf.), généralement chebet.
N. d., f. V. 0. cuit, partout et parfiiitenieut naturalisé.
47(j. Ducrosia Ismaëlis Aschers. Sitzber. naturf. Fr. Berlin.
1879, p. 44. Bot. Verein Brandenb. XXI. (1879), p. 67.
0. (Grande Oasis Schweinf., Aschers.)
477. Zozimia absinthiifolia (Vent.) D. C. Boiss. IL 1037.
D. i. (Djebel Onnun Khacbeybah E. N. E. de Suez Figari), a. sept.
(hauts plateaux au point d'origine du Wâdy Guendely et entre l'ori-
gine du Wâdy Warâg et le Wâdy Kichrâch supérieur Schweinf)
478. Malabaila pumila (Viv.) Boiss. Boiss. IL 1058. Syn. Tor-
clyliura suaveolens Del. FI. Aeg-. III. p. 58, n" 323. sine de-
script. FI. d'Ég. pi. 63 ined. (Barbey Herbor Lev. tab. VIII.)
f. 13! arab. : telcjlioûdy (Aschers.), ammichy (Schweinf.).
M. ma. D. a. sept. (Galâlab Schweiuf )
479. Orlaya maritima (Gouan) Koch. Boiss. IL 1071.
M. ma., p. D. i.
480. Daucus litoralis Sibth. et Sm, var. For.sJcàlii Boiss. IL
1074. M. ma., p. N. v. D. I.
481. D. setulosus Guss. (D. C.) Boiss. Boiss. IL 1075. M. ma.
482. f D. Carota L. IJoiss. IL 1076. arab. : gazar, djazar.
M. ma., N. d., v. cuit, partout (la variété indigène à racine cramoisie
et la carotte d'Europe [(jdzar frengniij (jui n'est pas rare); naturalisé.
483. Ammodaucus leucotrichus Coss. et Dur. Bull. Soc. Bot.
France VI. (185!)), p. .".93. D. I. (entre Alexandrie et Sîw.ab G. lîof h).
MKMOIKES, T. 11. 1 1
._ H-> —
4ïi4. ; Cuminvmi Cyminum L. v;ir. Iiirfinn ]ioiss. lioiss. II.
10(50. arab. : kammoûn. H. v.. 0. cuit, partout, naturalisé.
485. Torilis infesta (L.) Hoffm. lioiss. II. 10s2.
N. d. lAlcxantlrie vers le laiial Sfhweiiil.
48(5. T. neglecta Schult. Boiss. Hoiss. II. 108H. arab. : khdlrh,
(juzar-ic/i-c/ni/t''i 1/1/ (^Fursk.), quameykli. (]ouv)i-i//>/ (l't'l.j.
M. ma.. N. d.. v.
487. T. nodosa (L.) Gaertn. Boiss. II. lOsi). M. ma.. N. d.. f. 0.
48». Caucalis tenella Del. Boi.ss. II. 1084. M. ma.
Araliaceae.
Hedera HelLx L. \'>«\ss. 11. Ki'.in.
eult. dans le.* jardins, jias ran-, mais a-^si/. jlniiti' dans son di'\e-lo|)
|KMnent.
( ilis.On trouve dans les jardins luodirm-s K-sFatsia japoiiica (Tliunb.)
Dcne. et Planch. Syn. .\ralia Sicholdii liort., U- Meryta angustifolia
Endl., Oreopanai guatemalensis van Houtte rt (|iKhiuis i>|iiTis d'A-
ralia «-t »lc Sciadophylluui.
XliV. ('aiu'if'oliacoac.
Lonicera chinensis Wats. arab. : vlnriiKtrliU;.
cuit. Il- loup: dfs murs des jardins,
481». ; Sambucus nigra L. iif»iMs, III, 2. ai-ab. : lin/ldsôn.
N, d. i''i;:arii: cuit, dans ks jardiiiH, pas conunun; sulispont,
OU, \a'* Viburnuui odoratissiiiiuin Ker Syn. V, sim-nsf Zi-yli, »i
V. TintlS L. ne Mint |iiis rari's dans les jardins niodonios.
\L>I. Kiiliiaccao.
41IO. Oldonlandia hodyotoidos (Fisch. ot Miy.) Ilois.s.
ItoJHM. lii. 11.
N, d. llfCairr, fond nw de la lirnni-ln- du Nil entre <iui/.eli et Cné/i
Mil Kickonli.), V.
— 83 —
491. Oldenlandia ScMmperi (Presl.) Boiss. Boiss. III. U.
arab. : mosivâk. D-»- ""er-
492. Gaillonia calycoptera (Dcne.) Javib, et Spach. Boiss. III.
lô. arab. : hedeneï (Scliirap.).
D. a. sept. (Wilkius.; le Caire: 'Ain Moùsà Seliweinf., Sickeiib.;
Wâdy Dakhel Schweinf.)
493. fRubia tinctoriim L. Boiss. III. 17. arab. : fouwwali.
cnlt. ilnns les jardins. N. d. (Damiette Sclnveinf. naturalisé.)
494. Crucianella herbacea Forsk. Boiss. III. 22. M. ma.
49.5. C. membranacea Boiss. Boiss. III. 23.
M. p. (Qatiyeli Kotscliy 414). D. i. (Cheykh Serhân, près Saléhiyeli,
Sclnveinf.)
496. C. maritima L. Boiss. III. 24. M. ma., p. (Port Said Zarb.)
497. Galium tricorne With. Boiss. III. (.7. M. ma. N. d., v. 0.
498. G.nigricans Boiss. var. braehychaetum Boiss. Boiss. III.
74_ M. p. {Qatiyeh Kotschy 510").
499. G. murale (L.) Ail. Boiss. IIÎ. 78. var. alexandrinum
(Ehrenh.) Aschers. et Schtveinf. Plantula nana liabitu
Tillaeam alatam Viv. referens; fructiis setiilis brevissimis
hisi)i(luli (iiec ut in typo setis meriearpii diametrinn superan-
tibus hispidi. M. ma. (Alexandrie depuis Ehrenb. ; Lctouru. 1!>1 !)
.500. G. Columella Ehrenb. (Boiss.) III. 81. Syii. Valantia la-
nata Del. FI. d'Ég-. pi. (U ined. (Barbey Herbor. Lcv. tab. IX).
f. IG! ^- •"*•
501. Vaillantia hispida L. Boiss. III. 82. M. ma.
.502. Callipeltisaperta Boiss. etBuhse. Boiss. III. 84. D. a. sept.
Olis. Dans les jardins de l'ile de MdhxU près du Caire se trouvent
plusieurs -rands arbres d'Anthocephalus Cadamba (Roxb.) Miq.
XLVII. Vîileriaiiaoeae.
50.'!. Valerianella Szovitsiana Fisch. et Mey. Boiss. III. 101.
D. a. sept. iGairdali, Schweinf.)
— 84 —
(.•l»s, M. Lt-tourneus a obsenc deux cspiics de ec ircni».- M. ma.,
lune A Haiuleh. lautre à Mariout, <|ui u ont i>as été déteiiuiiiees.
\ L V II I . Dipsacaceae.
504. ; Cephalaria syriaca (L.) Schrad. l^>i^^s. 111. l'J^K
M. ma. riimd. .Mariuut liés rare Letouru. i, rée. iutroduity
Scabiosa atropurpurea L. Syn. s. maritima L. var. atropur-
piirea Ascher.s. FI. l'rnv. liraiidoiili. 1 287. Boiss. 111. l.'iô.
eult. dans les Jardins eurnjieens, surliiut à .Mexandrie, pas rare.
50ô. S. arenaria Forsk. iiuiss. III. 13.'). M. ma., p. ^ linsette Foi-sk.^
50G. S. eremophila Boiss. Hoiss. 111. i:;."). M. ma., p.
.'•07. Pterocephalus involucratus (Sibtli. et Sm.). Boiss.
l'.ni.ss. 111. IJS.
M. ma. 1. Mariout tré.s rare Let.iuni. D. a. sept. île <':iirc : l!:i>atin
( niptier ex Siekenli '
XlilX. Coinpositao.
50H. Ethulia conyzoidea L. |{<>i>-. III. l."i.">. :uali. : /mr/iir/i-cl-
f'ariit Siliw eiiit". . N. d.
— var. t/riiri/is /><•/. .tsr/i<'rs. r( Srhini n)'.
N. V. Kdiou lliiiser et Sucrmoiidt).
AgeratUm COelestinum SimS. eult. dans les jardins, rare.
50î(. ; A. conyzoidos L. N. d., v. naturalisé.
Mikania SCandenS Willd. eult. dans lis jardins du Caire, rare.
Aster Novi Belgii L.
eult. duuH les jardins eur<>|iéenH plante doruenuiit i.
(MiH. On tn>uvc eneore i|Ur|(pieM fnmies cuisines dans les nouveaux
janlin» du pavs
6H».-! Erlgoron linifoliiis Wiild. r...i-- III. !•;:•. :irali.://'«7/;,7<-
vl.i,,iel„l (G. Kotli
M ma , N d . f. v U 'i.umI. i tiisi- i u.ilh pur MoIi.ui.mi.-.I. D. 1.
— 85 —
511. Erigeron aegyptiacus L. Eoiss. III. 169. arab. : climsîs
(Schweinf.), nachchâch-ed-dotihhân (G. Rotli); iiub. (Philae):
lioddah. N. d., f., v. 0. (Dakhel Aschers.)
Psiadia glutinosa (Lam.) Jacq.
cuit, dans les jardins du Caire, rare i arl)uste d'ornemenf).
512. Grangea maderaspatana (L.) Poir. Boiss. III. 176.
N. d., f. 0. (Grande Oasis Scbweiuf.V?
513. Ceruana pratensis Forsk. Boiss. III. 177. arab. : karwân
(Forsk., Del.), généralement chedîd, chideyd.
M. ma. (Mariout Letouru.) N. d., V.
514. Asteriscus pygmaeus (D. C.) Coss. et Dur. Boiss. III.
179. arab. : noqoud.
D. a. sept, (point d'origine du Wâdy-el-Hôf Volkens, Wâdy Klie-
reyzeli, Wâdy Warâg Schweinf.)
515. A. graveolens (Forsk.) D. C. Boiss. III. 179. arab. : rahd
(Forsk.), iioiiqd, bcheymeh (Schweinf.). D. a. sept.
516. Pallenis spinosa (L.) Cass. Boiss. III. 180. M. ma.
517. Anvillea Garcini (Burm.) D. C. Boiss. III. 181.
D. I. (entre Alexandrie et Sîwah 6. Rotli).
Obs. La plante indi(|uée sous ce nom i)ar Boissier (entre le Caire et
Suez) n'est (jue le n° ôl.'j.
518. Inula crithmoides L. Boiss. III. 195. arab. : zarâtah (Cail-
liaiul), haiab zeyty (Schweinf.).
M. ma., p. 0. («désert de la Petite Oasis» Cailliaud)V
519. I. viscosa (L.) Ait. Boiss. III. 198.
M. p. (Port Said Zarb). N. d. (Alexandrie aux bords du lac Maréotis
Pfuiid, Aschers.).
520. Pulicaria inuloides D. C. Syn. P. longifolia Boiss. III.
202. ara1). : davisis, ra'râ' (Aschers.). N. d., f., v. 0. D. a. sept.
521. P. undulata (L.) D. C. Boiss. III. 202. arab. : yhohryrn
(Del.), kuntkâl (Scliweiiif.), an désert généralement rahhmil.
D. I., i., a. sept., a. mer.
— 8fi —
522. Pulicaria arabica (L.) Cass. Hciss. III. l'ii."). aiab. : m'rtï
ayoûb (For.sk.. Sc-liweiuf.), zayhVd, abon- din-safrà (G. Koth).
M. ma. N. d., f. v. D. I.. a. sept.
523. Prancoeuria crispa (Forsk.) Cass. Hoiss. III. 20(î. arab. :
sahat I For.sk. i, tufjnr, A7/fl»ti'//" (Si-lnvoiuf.), vara (G. Ki>tli\
plus généraleiuciit konthât, aj'rach; dithdâth (au mont tsiuai,
Sclnveinf.»; abad. : guidiài (Klunz.).
N. f., V. 0. D. !.. i.. a. sept., a. mer.
r>24. Iphiona mucronata (Forsk.) Aschors. et Schwoiuf. S\ ii.
I. jiiniperitblia Cass. (182"Jj Bois.s. III. 210. Chrysoeouia
mucronata Forsk. FI. Ao{|^.-Ar. p. LX.XIII n' 4.12. j). 147
I ITT.'n. arab. : dtifril. do/n/. D. a. sept.
ô2.'>. I. scabra D. C. Boiss. Hi»i.ss. 111. 21i>.
D. a. sept. iSiu/ liovi' , a. mer.
•'i2(J. Varthomia montana (Vahl) Boiss. Huiss. 111. 212. aialt. :
honci/di/i Scliinip.).
D. a. sept. Writiv Iticiirricil. IfS (k'UX (l:ilàl;ili .'sciiwiiiit'.')
'•27. V. candicans (Dol.) Boiss. Mdîs.s. III. 212. 8yn. Wartlio-
niia liltyra S«liiiltz Hip. iii Schwcinf. Heitr. FI. Ai-tli. p. 2S7
II 2ri77. arab. : sndr-vl-humâr (Elircnb.). M. ma.
.')28. Sphaoranthus suavoolons (Forsk.) D.C. Hoiss. 21."). arab.:
I,nl..„il.,i.i. H. d.
.'»2ît. LaKKora aurita (L.) Schultz Bip. Syii. Cniiy/.a aiirila !.,.
|{..is^. 111. 21t;. N. V. D. a. mer. tîii.ii.l .siisririi .sliwciiiC.^
/iSO. Conyza Bovoi D.C. Syn. l'.ri^MTun H. Mojs.s. 111. 1i;n. anib.:
luUftfkh (ScliWi'inf. . 0. D. a. sept. ( Wiidy (^'illnr IIiismim «x Itniss. \
.*»31. C. DioHcoridJH (L.) De.sf. 15iii.>.s. III. 217. aralt. : Ixirnuûf.
M. ma , N. d.. f. v. 0. D. a. sept. Ilir ^wr. Scliwfinf. sponl. et
■|iic|i|iii-t'<iin nili
632. Phaffnalon nitiduni Froa. |{ui.>,M. 111. 22". :ii;ib IJunn'i-
tiH-cii-ua'ffah l'nii nmiit Siniii Scjnvi-iiif. L
D a ncpt lli'li>iiâii: lial.il.ili, >r|i\M'iiir I
— 87 —
533. Pliagnalon rupestre (L.) D. C. Boiss. III. 220. arab. :
ta âm-el-arneb, motey (Forsk., Del.). M. ma.
534. P. Barbeyanum Aschers. et Schweinf. sp. n. aval). :
sanofif (Ehrenb.), guera'ît (Schweinf.). D. a. sept.
Obs. Cette plante, qui nous semble inédite, a les Ccaractéres suivants :
Suffrutescens ; caules et rami superiores in pecluncnlos
monocephalos elongatos subnudos abenntes, cnm iis albido-
tomentosi; folia rigidula, in pagina superiore pulverulento-
tomentella, cinerea, sultus albide-tomentosa, margine revo-
lutoundulata, intima oblongo-linearia, basi attenuata, reliqita
lineari-lanceolata, semiamplexicaulia; involucri pbylla co-
riacea, appressa, inferiora ovata acutiuscula, seqnentia sen-
sim longiora et magis aouta, omnia (praeter intima lincaria
acuminata) dorso floccoso - tomentella, superne fuscescenti-
scariosa, glabra.
Habitu notisque plnrimis ad P. graecnm Boiss. et P. ru-
pestre (L.) D. C. accedit, quae différant foliis dennim in pa-
gina superiore glabratis et involucri glaberrimi pbyllis latio-
ribus, quae in P. rupestri insuper obtusissima. Longius distant
species involucro floccoso praeditae P. persicum Boiss. et P.
pumilum (Sibth.) D. C, phyllis omnibus acutissimis pallidis.
margine tantum angustissime nec superne scariosis; utraque
insuper aliis notis a nostra abhorret, P. persicum foliis supra
glabratis et capitulis minoribus, P. pumilum foliis obovatis
planis et pliyllis angustioribus. Inter species orientales reli-
quas P. nitiduiu Fres. et P. denticulatum Dcne. phyllis pel-
lucide scariosis, P. viridifolium Dcne. (ex descriptione). V.
Kotschyi Schultz F.ip., P. acuminatum Boiss. (ex descr.) fo-
liis raenibranaceis plaiiis, P. aral)icura Boiss. (Iphiona a. Bentli.
et Hook.) (ex descr.) indumento omnino alicnae; nequc si)c-
ciorum extraoriciitaliiim ulla nostrac propius aftinis.
— S8 —
Nous dédions cette espi-ce à la lucnuiire de Madame C'éiile Barbey
née Boi>j«ier et de Monsieur William Barbey, duut le voyage au Levaut
a !>i larwinent inutrilmé à la (■(•miaiss;iueo de la Flore d'Kjrypte.
535. Lasiopogon muscoides (Desf.)D. C. Hoiss. 111. 224. arab.:
krtychtt-d-djvd'i ."^cliiuii). ).
M. ma. i.Vlcxaudrie Khreiib., Letouni. D. !.. a. sept.
53G. Gnaphalium luteo-album L. Hoiss. 111. 22 1. aral). : ra'ra
i.Schwciiif. ,, gaijuûii 'ajrlt (Ateliers. .
M. ma. N. li.. f. . v. 0. D. a. sept.
'}M. G. pulvinatmn Del. Hoiss. 111. 22.'».
N. d.. f.. V. 0. (,1'etite Oasis Ascliers.)?
538. G. crispatulvun Del. Hoiss. 111. 22.'). N. d.. v.
.').•{;•. G. indicum L. ]{ni>s. 111. 22.".. N. d.. v.
.'"il". Ilclichrysuni siculuiu (Spr.) Boiss. var. hr<i<hf/j>/ii/tfiiin
lioisH. H..i>s. III. 2;iU. M. ma.
:<\\. Loyssora capillifolia (Willd.) D. C. r.ni.^s. Ili. 2lii.
D. a. sept.
ÎA2. Gymnarrhena micrantha Dosf. Hoiss. III. 240.
M. ma. Mariciiit Lctninn. D. a. sept.
.'>43. Evax contracta Boiss. liniss. III. 2 1.'..
M. ma. M.'iriout, .\bousir Letonni.^
.'»4-l. FilaKO spathulata Prosl. var. /nontratft i l'art.) HoImm.
H<iiK8. III. 24i;. M. ma., p. l'i.rl .Siid Zarl. . D. !.. a. sept.
54.'i. F. marootica Dol. U..iss. III. 24(;. M. ma.
.'>4i;. liloKa Hpicata (Forsk.) Schultz Bip. itoisH. 111. 24 S. arali.:
AT«/cAr/-«'/-c//c<iy (Schwi'iiif.), (/ntniihunrr (Scliwcint.. K Iiiii/..).
M. ma., p. D. I., L, a. sept., a. mer.
Zinnia degans JaCCj. >nlt. daiiH U-h jardina i|tlniitc d'onieiiiciitX
.'>47, Eclipta ftlba (L.) Ila.sHk. I!ni•^•<. III. 2t'.t. anili. : sa',hh
hrl.;. M. ma. N. d., f., v. 0. l'rlile UuxiH .Vwlunt.^
Montanoa grandiflora (Alam.) 1). C. Syn. llid.a i.ipiiinatirulu
Ktli. i'uli. frt-i|m-iiiiii<iil ditiiN k-H jiirdiiiN tiii.dt-riicH i iilaiiti' d'iiriH-iiicnl).
— 89 —
ïïeliantllUS annims L. arab. : ' din-ech-chems, les fruits : hahh-
ech-chems. cuit, daus les jardins.
548. fH. argophyllus Torr. et Gray. FI. North Amer. IL 318.
cuit.; rare, uatiiralisé. D. i. (Ismailia Schweinf.)
649. 1 Verbesina encelioides (Cav.) Benth. et Hook. Syn. Xi-
menesia e. Cav. cuit, dans ies jardins et sulispont.
rerdinancla eminens Lag. (1816) Podachaenium paniculatum
Beuth. (1853) P. eminens Scbultz Bip. Flora 1861 p. 557.
Cosmophyllum cacaliaefolium C. Koch Ind. sem. hort. Be-
rol. 1854 app. p. 12.
cuit, dans les jardins modernes (plante d'ornement).
Coreopsis tinctoria Nutt. Syn. Calliopsis t. Relib.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire (plante d'ornement).
550. î Bidens pilosus L. M. ma. N. d., v. naturalisé.
551. Xanthium strumarium L. var. antiquorum (Wallr.)
lioiss. Boiss. III. 252. arab. : kharaq-el-hahr (Forsk., Del.):
M. p. N. d., V. 0. (Petite Oasis Aschers.)
552. f X. spinosum L. Boiss. III. 252.
N. d. (Alexandrie, bords du canal ti"ès rare, Letouru. réc. introduit).
553. Ambrosia maritima L. Boiss. III. 252. arab. : nducC
(Ascbers.), glwheçjrâ (G. Rotli), généralement demsîs.
M. ma., p. N. d., v. 0. (Dakhel Ascliers.)
554. f Flaveria Contrayerba (Cav.) Pers.
N. d. (Alexandrie, près ilu canal Lctonrn., Sintenis, Scbwnt'. naturalisé).
Tagetes erectUS L. arab. : ryaitf/' (Forsk.). cuit, dans les jardins.
555. f T. glandulifer Schrk. N. d. (le Caire, gare Schweinf. naturalisé).
556. Diotis maritima (L.) Sm. Boiss. III. 253. M. ma., p.
557. Achillea Santolina L. Boiss. III. 26(j. arab. : qoyxotmi
(Forsk.), hlcltrhi (G. Ifoth), généralement hdeytkerân. M. ma.
558. A. fragrantissima (Forsk.) Schultz Bip. Boiss. III. 272.
arab. : qeysoûm guebdy (Forsk.), cylcyâ}!, alegulân (Scliwnf.),
plus généralement hd nytherân, bahoûncg. D. a. sept.
MÉMOIRES, T. II.
— itO —
55'J. Anthémis microsperma Boiss. et Kotschy. liniss. III. 2J)8.
M. p. (^'alivcli Kniscliy sul) n" 41()>.
50(1. A. arvensis L. Huis^. 111. oi>l. var. in<-i'fi.ssfita (LoiseL'
liotHM. \'oy. Espajriic x\)A. M. ma. Alixamliio Lctourn.
.'.t.l. A. indurata Del. Mui.sis. III. .'.O-J.
M. ma. N. d. .Mcxamliii' (kimi.-; Delilc).
ïti\2. A. deserti Boiss. l'«.i». III. .'.(i.'.. M. p. D. i. diarltevi.
5G3. A. melampodina Del. liuiss. III. ;i(i'.i. arab. : l'rdhh-oiiDn-
'aly fFor«k.). arbai/ôn (.Scliweiiif. . D. i.. a. sept.
r>64. A. Cotula L. Hoi.s.s. III. ol.".. N. cl.
5GÔ. A. retusa Del. Syu. A. Kaliiric-a Vi.s. Hoi.ss. III. .'.lii. aialt.:
riby(hi-b€tâ-er-i'î/{K\mi/..), gt-iu-iak-iiK-nt ribi/ûii, 'din-el-qvutt.
M. ma. N. d.. f., v. D. a. sept., a. mer
Ô60. A. Psoudo-Cotula Boiss. Boiss. III. .;i7.
M. ma. .\lc\:uiiliii' ."^aiiiiiiii. i."i;'«.'i '.■'
ôIm. a. rotata Boiss. Uni.ss. III. .;i>. M.ma.N.v. 0. D.I.. i..a. sept
568. Anacyclus aloxandrinus Willd. lîuiss. III. :!L*'_'. M. ma.
r>r;!i. Matricarla Chamomilla L. l'.oi.ss. 111. :vr.\. N. d.
r»?!». M. auroa (L.) Boiss. Uniss. 111, ,Î24. aial». : (jiunncifdt/
( AwlitTH.j, ijamà'iUili (G. Kotli). M. ma. N. d. D. I.. i., a. sept.
'•71. Chrysanthemum ooronarium L. littiss. III. .i.;i;. aral*. :
ifi/itiin'iii (FihhIv.), iiiiiinlilii/i/i iScliwciiif.). M. ma., p. N. d. v.
.'»72, I Pyrothnim Parthonimn (L.) Sm. iJuiss. III. ;;4-|. arah.:
aru'ii'l. kiitii Scliucinf. '. i nli. cl.uis h- jnrdiii* cl siil).K|i(iiit.
P. Balsaraita L. vm. tnuactohh'H itoiss. lîciiss. m. :i4(i.
Syii. 'i'aiiarctiiiii ItalMiniita I.. arali. : Ixi/si'nn/i, tinhi'iurh
'l'ornk. . tiiii. ilaiiM IcM jtinliiis.
Argyranthemum frutescens (L.) Schultz Bip. nmh.: ma mllKi/v/i
I ,\hi*Iici». I. I iill. il.iiiH IcH junliu!» li'.Mi'xauilrif ft du Ciiirr.
r»7.'t. Brocohia oinoroa(Dol.) Vis. I'kijsh. III. .*I'>h. aral».: ^;/( «»'•//.
jiikroii I Kliri'lili. ), ribff/itt (.Hc|iiin|i., Klim/. .
D. !.. i., n 80|it.. a mer
— 91 —
574. Cotula antliemoides L. Boiss. III. 359.
M. ma. N. tl., f., v. D. a. sept.
575. Clilamydophoratridentata(Del.)Ehrenb.Bois8.II1.359.
M. ma.
576. Artemisia monosperma Del. Boiss. III. 363. arab. : lel-
hd (Elireiib.), généralemeiit 'adeli. M. ma., p. D. I., i., a. sept.
577. A. Herba alba Asso. var. denslflora Bolss. Boiss. III.
365. arab. : fjhoreyrû (aii moût Siiiai Scliweinf.), générale-
ment cBh. W. ma. D. I., a. sept.
— var. laociflorn Bolss. Boiss. III. 365. D. a. sept.
A. Abrotonum L. aral). : semseyk miseykah (Forsk.j, meskeh
rY)^\ \ cuit, dans les jardins arabes.
578. A. jvxdaica L. Bois.s. III. 371. arab. : chîh, haeytherâa.
D. I., a. sept., a. mer.
A. arborescens L. Boiss. III. 372. arab. : cheybah.
cuit, dans les jardins anciens len bordure).
579. Notonia sp.? Syn. Cacalia quaedam Webb Frag-m. p. 5.
D. a. mer. i nullibi nisi circa Gebel Kibrit» Figari ex Webb 1. c.)
580. Senecio belbeysius Del. Boiss. III. 385. N. d., v.
581. S. flavris (Dcne.) Scluiltz Bip. Syn. S. Decaisnei D. C.
Boiss. III. 386. arab. (ahaA/?) : hedhedkl, Jiadhadîd (Kluiiz.,
Schweinf.). D- a- sept., a. mer.
582. S. vulgaris L. Boi.ss. III. 386. M. ma. N. d. 0.
583. S. aegyptius L. Boiss. III. 387. arab. : kous (Forsk.), sar-
heyh (Elirenb.), bey-^oûm (Aschers.), libbeyn (G. Rotli).
N. d., f., V. 0. (Grande Oasis Scliwcinf. 1
— var. disioidens Boiss. Boiss. III. 388. avec le type,
— var. verhenifoliiis (Jacq.) Boiss. Boiss. III. ;>88.
N. d., V. 0
584. S. coronopifolius Desf. P)oiss. III. 390. arab. : <iurr('y.'
(Forsk.), djerdjîr (Wilkins.), mourreyr (Aschers.).
M. ma., p. N. d.. f, v. 0. D. I., i., a. sept
«12 —
SeneciO Cineraria D. C. IJoiss. III. .iOô. cuit, dans lus jardins, rare.
5Sn. Calendula palaestina Boiss. var. biathyrrlnjurltaHoiss.
li..i.ss. III. 417. Syii. C. stellata var. stellata Coss. HuUct.
lîot. Kram-e IV fl-SôT) p. 2S2.
M. ma. .Vlixantlrio Kralik ox Cossou 1. c.)
58G. C. bicolor Rafin. l'x.iss. III. 41S.
M. ma. Alexandrie Sanuirit., .\seliers,. lliirst. N. f.
587. C. persicaC. A. Mey. var. f/iv/ri7/.s- />.<". />o/.s-.s-. Uoi.ss. 111.
.\\s. M. ma. D. a. sept.
588. C. aoRyptiaca Desf. Hoiss. 111. lin. aral».:/(>/V< 'aï»//. Ao/iW
(Korsk.j, tiuniftri/)i, ghireiiyoli. '(un-ir/i-c/icmx, 'dhi-il-qouti
fAschere.), 'àiu-is-sofrô (SdiAvciiif.).
M. ma., |). N. d., f. 0. D. i.. a. sept.
— var. snhri'ostris lioiss, l»(ii.s.s. 111. 4111.
M. ma. .Mexandrie, Kralik, Sainarit. Ilui-st.i. N. f. D. a. sept,
var. iiiirrorfjthnlfi i I<ît'nf.i ISoiss. iidis.s. 111. 41!'.
N. d. le {'air.- : Malahveli Kralik ex H.iiss. I. e.l D. a. sept.
581». ; C. offlcinalis L. aral». : i/r/iawân (Asclicrs.).
«ull. en jilnsieiirs variélé.s dans le.s jardins et snlispont.
Gazania rigens (L.)R. Br. «-idl. dans les jardins filante d ornement).
590. EchinopuH Hussoni Boiss. \Mnn. III. 42.'').
D. a. mer.? ■ «enlt. in lli.rt. Kaliir. ex seminilms ex Aej;. sup. rela
lit» \Ui\<iH. I. e.l
.'»ÎH. E. glaborriimiH D. C. Hi.Ish. III. |-J7. arali. : kharlih-
^'^^•ll^Vl•iIl^. .
0. a. sept. WiMJy 'Hu. W. I{if;lteh. W. .\lmii llamàt Seliwiinl
iiiiii-a Ml li< rliarin .S'Iiweinf. '
5t»2. E. spinOBUH L. llnihH. III. IL'n. aral». : rl,rik->l-;iuniivl{Vi>rvk.),
);éiH-nili'iiifiit kltiirhir. M. ma., p. D. I.. I., a. sept.
OU. N<iiu nvoiif» vu (|Ueli|Ui'H iMlianlillniiH d nm- autre rspéee trop
pt-n ilévc|i)p|i/'c< |Miiir Mr« d/'lerniini'r d»- D. a. mer. WAd.v LtkiidU
innli, W. Kilt ScliMeinf 177, •I7h ipic nmii ii\<«nH ciiie |teilr«>; /.ur
— 93 —
FI. Aeth. p. 284 sous u" 2409) sous le uom de TE. macrochaetus Fres.;
à reclierclier.
593. Carlina involucrata Poir. Syn. C. corymbosa o. iiivolu-
crataBoiss. III. 449. var.? mareotica Aschers. etSchwnf.
Syn. C. lanata Del. FI. Aeg. 111. p. 72 u" 783. iiec L. Differt
a speciei typo, in priniis ab exemplis maroccanis a Cl. Cos-
son e monte Djebel Afoiigueur distributis statura pusilla,
caule, foliis inferioribus , involucro araneoso-lanatis, spinis
panllo validioribus, phyllis intimis radiantibus superne satu-
rate piirpureis.
M. ma. (Alexandrie Del. ; carrières de aiariout Letouru., Scbweinf.)
var.? Tourneuxii Aschers. et Schwehif. A typo, prae-
ter induraentum var. mareoticae magis etiam differt spinis
distincte validioribus, involucri pliyllis (ejusdem coloris lit in
var. mareotica) intermediis in spinulam validam abenntibus.
M. ma. (carrières de Mariout Letoum.)
Obs. Les échantillons peu nombreux de cette espèce de floraison
tardive que nous avons vus, sont trop jeunes pour juger avec certitude
de son identité ou diversité du C. involucrata dont elle est très voisine
en tout cas. Elle est très différente du C. lanata L. annuel ou bisannuel
avec ses capitules grands à involucre d'un beau rose dont elle se distingue
par son rhizome vivace, même suffrutescent, par ses feuilles plus étroites
et plus profondement divisées, à épines plus fortes et par l'involuere d'un
pourpre foncé un peu sale. Au reste, sur les échantillons cités du Jlaroc
les squames rayonnantes de l'involuere, jaunes pour la plupart, ont
quelquefois une tache d'une couleur semblable. En tout cas, les deux
formes de Mariout nous semblent appartenir à la même espèce. A To-
brouk (Marmarique turque) M. Schweinfurth a récolté en avril 1883
une i)lante à peu près ghibrc dont les capitules surannés ressemblent
tout à fait iï la variété mareotica.
.594. Atractylis flavaDesf. lîoiss. III. 4.52. arab. : 'akrj/rli (Forsk.),
khncherofi/ (Schweinf.). M. ma., p. D. L, i., a. sept.
— var. f/labreseenti Jioiss. Boiss. III. 452.
D. a. sept, («désert. Thcbaidis infcr.» Husson ex Boiss. 1. c.)
— U4 —
59Ô. Atractylis So<t. Anactis [Cass.] D. C.) Mernephthae
Aschers., Letourn. et Schweinf. sp. n. Syu. A. sornitu-
li.iiU-s viir. Lctouni. ex.sit'c. amii 18S1 nec 8iol».
0. a. sept. (AVilkins.; entre Suez et le fort (rAtljeriiud lAttnirn.'l
Nous ilnmidiis ici la dosoription de ectte es])èee, dessinée par Wil-
kin-itiu sur une de ses planilies inédites, tiue M. Letounieux, sjuis se
douter de smi illustre prédécesseur, a retrouvée plus d un deini-sièele
jilus tard. Xous la dédions a l'onilirc du ijeniuji loci. ee l'Iiaraon de
funeste mémoire, sulimergé dans les ondes de l:i Mer lîoULre à la pour
suite du peuple élu.
AiinuaVCauIirtdivarii-itd-i-aniosissimus; failli {ïracillimipal-
lidi >iii|MTiic araiit'osi ceteruni t^lahrescoiitos; folia iiiforiiira?
Kiiperinra (limiimta amliitii nvato-(iltl«iii;:a, smunia nnilto iiia-
jiira capitula iiivollK-raiitia. Diiiiiia pulie araiieosa tletcrsili
parce cuii«pcr>Mi, siih|tiniiatiti(la vcl iiitoj;ra, rciiii>tc (loutata.
Hfjfiiieiitis iitriiii|iit' 1 — .'», deiitibii.s cn)ce(t-.spinul(t.sis. hasi
HiiblanatiM: folio invtilucfantc iiiu» altiMDve iiitorimv ]ircti
iiato-i»iniiatiti(ln rliadii liiioaii iiividiicrimi tiilmlitsit-cainpaiiii-
latuiiiHiihsiipcraiitc: iuvoliicri pli\ lladdiso piliis(i-|»iilicsceiitia.
apico iii Hpiiuilain croccani fin hiiimiiis straiiiiucaiii) {iracileui
luiipiiHciilainKL'iisiiiiacimiiiiata.iiitcrii)ranvata..sumiiia laiicco-
iala. niniiia iiiar(;iiic iiiciiil)raiiaci'(i latiiiHciilu ]iur|iiirascciitia.
SpccicH A. Hcrratiilnjdi Sicl». Moiss. 111. l.").!. ( A. mi-
iTiM-cpliaia ( '«iHM. et Ihir.) uti(jiic proxinic altiniK. a (|iia dit-
fort fuliiH HiipcrioriliiiH dimiinitiH, a liractois iiivoliimiiitiliiis
iiiiillii HiipcratiH, iiiiiii|iiaiii pcctiiiatn- piniiatitidi.s. invidiicri
Hi|iiaiiiiM piluHn-piilic'M-ciitilinK iicc aracliiioiilcJK. in ,Hpiiiiil:ini
MctiHiiii lier altriiptc :iliciiiitilMiH. N'nnniNi lr.i;;iii(iita ^iippc
Iniit. iiiidcdiiratin inccrta: plantac ainiiiiii' spcciiin prac se t'ci t.
:»;»•;. a. cnncollata L. MuIkh. Ml. l'.j. M. ma.
■'•'.l7. CardiniH pycnocophaluH .laiMj. Ilois-^. III. ."l'jo. arali. : //'"/
iV'mnk.). M. ma , p. N. tl.
— 95 —
598. Carduus argentatus L. Boiss. III. 522.
D. i. (Saléliîyeli Ehrenb.\ a. sept, (entre le Caire et Suez Del.)
599. Notobasis syriaca (L.) Cass. Boiss. III. 553. avab. : chôk
(Del.), haivûl (Scliweiiif.), généralement lekhlûkh.
N. d., f., V. D. a. sept.
GOO. Silybum Marianura (L.) Gaertn. Boiss. III. 556. aral). :
chôk-el-ghazâl (Aschers.), lekhlîkh (Schweinf.). N. d., f., v. 0.
— var. pyf/meceum (Cass.) Boiss. Boiss. III. 556.
N. d. (Mausoiirah Samarit. ex Boiss. 1. c.)
601. f Cynara Scolymus L. arab. : kharchoûf.
cuit., assez commun; quelquefois subspont.
G. Cardunculus L. Boiss. III. 557. cuit, dans les jardins, rare.
602. C. Sibthorpiana Boiss. et Heldr. Boiss. III. 557. arab. :
kltarchovf. M. ma. (Mariout Letourn., Schweinf.)
603. Onopordon Sibthorpianum Boiss. et Heldr. var. ale-
xandrfmim. Boiss. Boiss. III. 562. M. ma.
604. Phaeopappus scoparius (Sieb.) Boiss. Boiss. III. 602.
arab. : herqân, bourqân (Wilkins., Schweinf.).
D. a. sept., a. mer.? («in couvallibus ad Thebas» Acerbi).
Amberboa moscliata (L.) D. C. em. Boiss. III. 605. arab. : 'anbar.
cuit, dans les anciens jardins du Caire.
605. A. Lippii (L.) D. C. Boiss. III. 606. arab. : kheyzamn
(Forsk., Del.), roumeyh (Wilkins.), aimait (Schweinf.).
D. I. (Siout Schweinf.), i., a. sept., a. mer.
606. A. crupinoides (Desf.) D. C. lioiss. III. 606.
M. ma. (Alexandrie Del., IMariout Letourn. i D. a. sept. 0\'âdy Dou-
kliAn llusson ex Boiss. 1. c.)
607. Centaurea eryngioides Lam. Boiss. 111. 659. arab. : yam-
rûr (Wilkins.), daqan-d-hedan (Scliweinf.).
D. a. sept, ((ialâlah Schweinf. 1
608. C. glomerataVahl. Boiss. 111.67',). arab. : suarret-en-na riueh
(Forsk.). M. ma., p. D. i.
— 9r, —
eO'.i. Centaurea furfuracea Coss. et Dur. lîulkt. Soc. Botan.
Fraïu-c IV. (18ô7)p. 8G3. D. I. (entre.\lexaudrieetriîwahG.Koth\
610. C. aegyptiaca L. Bniss. III. <î87. arab. : i/anwoûr, yanirâr
(Yor^V.. . D. I., a. sept.
• ".11. C. Calcitrapa L. lîniss. III. CS;). ami). : r/tôk. moiirrei/r.
M. ma., p. N. d., f., v. 0. (l'ctite Oii-sis Asclicrs.^
t;rj. c. alexandrina Del. Hoiss. III. 681». M. ma.
6i;J. C. palloscens Del. Bi»iss. III. 6i)0. arab. : amroâv, harrâr
(Scliwriiit". I, {^ciKraK'iiicnt tnuurrcf/r; mib. : kem'.isn koid.
M. p. D. f. V. D. L, i.. a. sept.
— var. hriricfiit/is />. C.i Hoiss. Hoiss. 111. (Ilil.
D. I., a. sept.
614. C. dimorpha Viv. l'>ni.s.s. III. (i'.l2. M. ma.
61."». Zoogoa purpuroa Fros. Hoi.ss. III. 61)8.
D. a. sept, ((ijilâlali Si-bweinl.)
6 16. Crupina Crupinastrum (Moris) Vis. Itoiss. III. (>l)9.
M. ma. iMarioiit Letourn.^
f.lT. Microlonchus Duriaei Spach. Mois». III. 7(K).
M. ma. .Mixaiulric C'atltt de hmtciioy ex l{oi.s.s. 1. c.; .Mcij.s, .Maiioiit
l.etoura. 212. \
6IH. AoRialophila puniila (L.) Roiss. 111. 70.".. M. ma.
Ctl'.K Molanoloina pullatuin (L.) Cass. Hdisn. 111. 7ttl.
M. ma. .Mcxanilrie llerli. l'avoii ex HoiiMj. I. C.)
62' t. Carthaimis lanatus L. \'><>'\sh. 111. 706. aral». : r/minh-ifi
Wiitur iSrliweinr. I. M. ma. N. d., f. ?
621. C. KlnilcuH M. U. var. si/rhirtis liniss, HiiJhh. 111. 7ii7.
M. p. ,l):iiiii. tle Selnseiiil. N. d. f.?, V. 0. iDakliel .\srlieiH. D. I.,
t. Mpt.
— var. ah .riiinl ri nus Hoiss. l'iiii^-^. 111. 707.
M. ma., p. l 'aiiiielle ScliMeiiil
622. \C. tlnotorlua L. IJoImm. 111.701». viir. tnrrinin Srhuwiu/:
Hrri. Iitr lier I »riitMr|ifii j'M.tan. (irneHKrliart 11 (1 HH| i p. ;i6.'"..
— 97 —
Folia siiperiora subiiitegerrinia vix spinulosa, iiiterdum ol)-
tusa; involucri phyllorum appendices foliaceae abljreviatae
ovatae plerumque integerriniae, brevissime spinuloso-mucro-
natae vel muticae nonnunquam obtusissimae; phylla intima
scariosa apice breviter spimilosa; flores plernnique auran-
tiaci. arab., la plante : qortom, les fleitrs : 'osfour.
cuit, (géuéralement eu uiélange avec le blé) surtout daus la Haute-
Egypte comme plante de teinture et pour les fruits comestililes et hui-
leux; naturalisé. N. d., v.
var. typicus Schweinf. 1. c. Folia ut phyllorum appendi-
ces oblongae ad oblongo - lanceolatae bene mucronata, di-
stincte spinuloso-serrata, pliylla intima apice valide et lon-
g-iuscule spinulosa.
Avec la forme précédente, toujours moins nombreux.
Obs. Ces deux formes qui correspoudent peut-être au «carthame
cultivé» et «sauvage» d'Aboû Hanîfab (voir Alph. de Caudolle Orig.
plant, cuit. p. 132) ne sont pas restreintes à l'Egypte. Nous avons vu
le C. tinctorius inermis bien tranché non seulement de la Nubie (Don-
gola Pfundlj, mais aussi des Indes Orientales (Wallich 2959/69 a!). Les
échantillons de l'herbier royal de Berlin du Scinde et du Bengal (Hoo-
ker et Thomson 1) et du Pérou (Herb. Jussieu!) appartiennent à des
formes intermédiaires. Le C. tinctorius typicus (qui est certainement
la forme la plus répandue et, hors les régions citées, la seule cultivée
pour ses fleurs employées dans la teinturerie et quelquefois pour ses
graines huileuses) se trouve en Egypte généralement à fleurs jaunes
(C. tinctorius flavus Alef. Landwirthsch. Flora p. 181) ou blanches
(C. t. albus Alef. 1. c). En Egypte le C. tinctorius typicus fait l'im-
l)ression d'une race retournante vers la forme originaire sauvage, qui
(d'après Alefeld 1. c.) et Clarke (Compos. Ind.) serait rei)résentéc par
le C. Uxyacantha BI. H. Boiss. IIL 709, espèce de l'Asie occidentale
répandue du Caucase et de la Songaric jus((u'aux provinces Nord-Ouest
des Lidcs.
623. Carthamus mareoticus Del. lioiss. III. 710. M. ma.
MÉMOIRES, T. II. l'^
624. Carduncellus eriocephalus Boiss. lîdiss. III. 711. aral>. :
h/iocheroû f {Sdiw'chif.). D. I.. a. sept.
(î'Jô. Scoljrmus maculatus L. Hoiss. III. Tl.l. arab. : h'k/tlâk/i.
H. d.. f. 0. Dakliol Aschers.
62<;. s. hispanicus L. ïioiaa. III. 71.>.
M. ma. .Mixaiiilrii'. dipuis Del. 0. Kakla-l Aschers.'»
• -27. Cichoriuni divaricatiim Schousb. H(iis.s. III. 71(;. arab.:
himlih iScliwciiit". i, iiiaijil i A.scliers.); liub. : suljlii)n/âri>.
H. d., f.. V. 0. IVlitc Oasis Asclicrs.i
•>2h. C. Endivia L. Huiss. III. TUi. arab. : vhikuanydi (^Forsk.,
l'el.y. iibijiir-ri>iili>/> (Ascliers.), Kil!.i (V Asclier.s.V cinliicri/di
(Sehweiuf.), gcnéralfiiicnt /lindW, /irmlebe/i.
M. ma. N. d.. f. v. 0.. siiont. ii .|iul(|iictMis .nli
(j2'.>. Hyosoris lucida L. Uois.s. 111. 71s. M. ma.
G3(». Hodypnois rhagadioloidos (L.) Willd. Syn. 11. cntiia
Will.l. Boifss. m. 7i:i. M. ma.
(MM. Koolpinia linoaris Pall. I'.i>is.s. III. 7lM.
M. ma. i.Mariiiut {.ttnurii. 0. a. sept.
r,:i2. Rhasadiolus stollatus (L.) D. C. Hoi.s.s. III. 722.
M. ma. Maiioiit. .Miousir Lctourn. i
G'à'.i. Thrincia tripolitana Schultz Bip. apiid ( 'oss. in HiiII. Soc.
lint. |-'iiiii»i- XXll (1H7')) p. IH (Kiilitiii imincnj. A.^cliirs. in
UoIiUh Kiif'ra p. I.">.'i. Uarbey llt-rlior. Ia-v. p. Ml.
M. ma. Maliulll .\'.rlii|s , l;allM\ : l.'aiiilcll lt;irl..\ '.
»;34. Loonlodon hispidulUH (Dol.) Boiss. l'.nis-,. 111. 727.
M. ma. N. d.. v. D. I., a. sept.
»;.'i'>. PIcrJH SpronRoriaiia (L.) l'oir. M.'isN. 111. 7.'.s.
M. ma. N. d., v. D. I.. a. sept.
— var. nf/i-siiii'i /></. tsrlirrN. tl Srliii'ti n/'. S\ n. I'
nltinniiiia \u\. l'.ninM. III. 7.1X. arab. : niniirn'i/r \\U'\.i.
M. ma. N. d., v.
(Vit': P. »ul|)huron Dol. IloinM. III. 7.l'.i.
N (I V 0. H.'iklirl \Ki'lin'< D I . a. st^pt . a mor.
— 99 —
637. Picris coronopifolia (Desf.) D. C. Syn. P. radicata Less.
Boiss. III. 740. M. ma., p. D. I., i., a. sept.
— var. 2>iiosa (Deh) Aschers. et Schiveinf. Syn. Picris
pilosa Del. Boiss. III. 740. M. ma., p. (Rosette Schweiuf.)
6.^8. Helminthia echioides (L.) Gaertn. Boiss. III. 742.
N. d.? (Aegypt. iiifer. Hu.ssou ex Boiss. 1. c.)
639. Urospermum picroides (L.) Desf. Boiss. III. 743. arab. :
sllîs. silp]is, brsîMi, dordâ (Aschers.). N. d., f. 0. D. I., a. sept.
640. Geropogon glaber L. Boiss. III. 744. arab. : dineyb (Sclnvf.).
N. d. (Kafr Hawân près Fcaf[ous Scliweinf.), f. 0.
Tragopogon porrifolius L. Boiss. III. 745.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, assez rare (légume).
641. Scorzonera alexandrina Boiss. Boiss. III. 760. arab. : eth-
hâh (Wilkiiis.J.
M. ma. D. I., a. sept. (Wdkins.; Guebel Kliachab Sickenb., Volkens).
642. S. mollis M. B. Boiss. III. 761. arab. : dahûh (Scliweiiif.).
D. a. sept. (Galâlati Schweinf.)
S. hispanica L. Boiss. III. 767.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, assez rare (légume).
643. Sonchus oleraceus L. Boiss. III. 795. arab. : hcsîkh, fihsîkh
(Aschers.), galâîl (Del.), guelâwîl (Aschers.), généralement
libheyn. M. ma. N. d., f., v. 0. D. a. sept.
644. S. glaiicescens Jordan. Boiss. III. 796. arab. : cltnkhtr
(Asciiers.), dickhcluiykli (Schweinf.).
M. p. (Damiette Ehrcnb., Sclnvcinf. ) N. d., f., V. 0.
645. S. niaritimus L. Boiss. III. 797. var. aqnntUis (Poin-r.i
lioiss. arab. : lihbeyn. 0.
Lactuca Scariola L. var. sativa (L.) Boiss. Boiss. III. 809.
arab. : khass.
cuit, partout comme salade, dans lalIaute-Egypteconinic ]il;iutc liuilcusc.
646. L. saligna L. Boiss. III. 810. arab. : l/hhcyi/ - eck-chcijkh
(Forsk.), généralement libbeyn. N. d., v. D. a. sept.
— 100 —
•i47. Lactuca orientalis Boiss. Bmïs.s. 111. M'.i. nnxh.: i/akhiss (au
mont Siiiai, Scliweinf. ;. D. a. sept. Galàhili .SdnveinlV*
648. Zollikoferia mucronata Boiss. Boi.ss. 111. b'22. M. ma., p.
•i4i'. Z. tenuiloba Boiss. H.iis.s. 111. s22.
M. p. Kl Ariih lîarlirv ,D.i. l'iifvkli Sfiliaii jnis .S:ilfliiyi'li.S'li\vcuif. )
(>ôn. z. Cassiniana (Jaub. et Spach) Boiss. Bl•i^^s. 111. <S"_'2.
:ua)t. : liauudàn (Ehreiil).), 'adeifd (Klunz.), plus jjénéralcment
iiinitrrci/r, yamronr, inarvûr; abail. : haddin/Ji/i (Stliweiiit. i.
0. D. I., i., a. sept., a. mer.
G.'»l. Z. angustifolia (Dosf.)Coss. Syn.Z. arabica lioiss.liui.ss. 111.
NJ.'5. M. ma. .Mamhirali llarlioy . p. Kl Aïkli I5.irl)i'yi.
6.Î2. Z. nudicaulis (L.) Boiss. liniss. 111. .s24. aral). : /unsgei/i/
AM-litTM. I. M. ma., p. N. d.. f. 0. D. I.. i.. a. sept., a. mer.
•;.');$. z. fallax (Jaub. ol Spach) Boiss. Iti.i.ss. 111. s2l.
0. a. sept. iChfvkli AliAdch Knilik i>\ Jaiil). ut ."^p.
<!.'i4. Z. massavionsis (Fros.) Boiss. Mui.s.s. III. 82.").
D. a. mer. Wàdy Kiii, WîuU (îadinli Sciiwiiul.l
«;,'>.'*. Z. Rlomorata (Cass.) Boiss. IJuiss. 111. K2ti. anib. : liviuli'in
I .^^t•iR•^^.;, //""('/r*/ I W'ilkillH.). /in/iinri t - (I -Li/â/i (Khlll/,.):
uliad. : Itnmuijvah (Scliwcinf. ). M. ma. 0. D. !.. i.. a. sept., a. mer.
r)f»c;. z. apinosa (Porsk.) Boiss. I5lli^s.s. III. .S2(i. aiah. : hxlâd
(l-'nri«k.i. :'/////<"/'//! I )cl. 1. /.'/"/«/( W il kiiis...S(ii\\ fini. i.D. a. sept.
667. Iloichardia tiiiRitana (L.) Rth. S\ m. ricriiliimi t. i >rst'.
IttiinH. III. h27. aral).: innihd, lntiiuinrah (h'oiHk.j, /nninini/i
'lU'i.j. ifiulfi/d (Vor^k.). h'fihri/u fWilkillM.). 'mhtfil ("Kluiiz.i,
durdA (Attchent.). M ma . p N. d.. f. v. D. a. mer.
Var. orirntallM /,. - AnrhirM. ri Srlniiinj. S\ii. I'. tin
({ilannui '•.. luiniiH Mimhh. IIhjhh, III. .s2^.
M ma., p D. I.. i., a. sept., a. mer.
vixr. fimf'h II llrirhut. il Slinil. .isihi'i's, it Sr/iirn/.
Hyii. I'. titiKitniiuin y. Mul)intc{;ruiii MoIkh. Mnih». III. h2'H.
N. d . f. D a. Rf'pt . a mer
— 101 —
658. fReichardia picroides (L.) Roth. Syn. Picridium vulgare
Desf. Boiss. III. 828.
M. ma. (Fossés d'Alexandrie près de la station de Ramleh Barbey,
réc. introduit?)
659. Crépis biilbosa (L.) Tausch. Boiss. III. 832. M. ma., p.
660. C. parviflora Desf. Boiss. III. 849. Syn. C. breviflora Del.
FI. Aeg. 111. p. 72 n" 765!
N. d. (Rosette Del., Schweiuf. ; Le Caire : Faqallah Sickeub.,
>Scbweiuf.), f. (Fedimîn Schweinf.) 0. (Petite Oasis Ascliers.)
661. C. radicata Forsk. FI. Aeg.-Ai-ab. p. LXXII ii" 410 p. 145!
Syn. C. senecioides Del. Boiss. III. 852. arab. : seraghah.
haoudân (ï'orsk.). M. ma. N. d., f, v. D. I., a. sept.
662. Lagoseris bifida (Vis.) Boiss. Boiss. III. 881. arab. : haou-
dân (Schweinf.).
M. p. (Bîr A))oû Merzoûk Barbey). D. a. sept. (Galâlali Schweinf. 1
Lobeliaceae.
Lobelia ErinuS L. fult. dans les jardins modernes.
Sipliocampylus biserratus (Cav.) Alph. D. C.
cuit, dans les jardins du Caire et dans les pépinières.
S. Warscewiczii Van Houtte. comme l'espèce précédente.
L. Campanulaceae.
663. Wahlenbergia Cervicina Alph. D. C. Boiss. III. 885.
N. d., V. (Guîzeh à Saqqârah Boiss.
664. W. etbaica (Schweinf .) Vatke. Linnaca XXXVIII p. 700.
Syn. Laurentia c. Scbwcinf. Vcrb. zool. botan. Ges. Wien.
XVIII (1868) p. 683.
D. a. sept, ((inel)el Clieykli Eiiibarak en amont de Feclin Deflers.
665. Campanula sulphurea Boiss. Boiss. III. 930.
M. p. (El-'Arîch Kotscby 415). D. a. sept. (Grande forêt pctriiiée près
du Bîr-elFaklimeli Sickenb., ychweiuf., Volkens.^
— 102 —
66(i. Campanula dimorphantha Schweinf. Boiss. III. '.KV2.
N. V. (^atl imirns i-t ad fossits liuiniilas Kaliiino Hussmi, Kralik. ox
Hniss. I. 1-.
«j67. : C. Erinus L. Hoiss. UI. 932.
M. ma. Kaiiilili : Station de nnlkelov I.otinini., réc. introduit?^
GGH. ; Specularia Spéculum Veneris (L.) Alph. D. C. Boiss. III.
'.I.')S.
N. d. « dan-i Ifs niltiircs drs ciivinins du C'aiiv (iaillardut lï^t>4
intDKliiit .
LI. Splieuorlejuoae.
iW.K Sphonoclea zeylanica Gaertn. Syii. S. I'oii<i;atiuiu D. C.
IJoiss. III. :••;;;. n. d. l{..sotti' et Damiitlo di-imis Delilei.
Ericaceae.
Arbutus Unedo L.
cidt. daiiK k's jardins d .Mcxandric it du Caire (arl>re d'ornement).
lill. liCiililMilai'inreae.
<»7o. Utricularia inilexa Fofsk. Buiss. I\'. .">. aiab. : liniimi'il
fFor^k. . N. d.
r,71. U. HlollariH L. BuI^h. IV. W. N. il.
r,72. U. oxolota R. Br. i'indr. FI. N..v. Il.dl. |.. l.in. .Syn. l'.
diaiitliaKoi'in.rt Silmif. .M.iiit.adSyst. Neo. \ ni. j. p. \i\\\. 0.
()Im«. (Vlto chjkVc w tmuve iiUK.Hi en Kurope (.W.eitao ]trè- Lislicume
jWcIwiluoli!'».
LUI. rriiiiiilaccac.
<i7.'l. BainoluM Valorandi L. BiiÎhm. I\'. fi. niali. : '</;•»(/(/(. .inluiiln
'nrnh (Awliuni.), lH'ii)rre de Siwali : .<< //(«/r) sttri/u ((J. Kutli).
M. ma. N il. 0 D a. sopt
— 103 —
674. Anagallis arvensis L. Boiss. IV. 6. arab. : saboûn gheyt,
qounfoudeh (Aschers.), ' din-el-cljemel (G. Rotli).
NI. ma. N. d., f., v. 0.
675. A. latifolia L. Boiss. IV. 6. M. ma. N. d., v. 0.
676. Coris monspeliensis L.
M. ma. (Alexandrie très rare Delile, Letovu'u.)
Oleaceae.
Olea europaea L. Boiss. IV. 36. arab. : zeytoûn, berb. : azmoûr
(Aschers.). cuit, dans les environs duCaire,auFayoûm et danslesOasis.
Traxinus Ornus L. Boiss. IV. 39. cuit, dans les jardins du Caire, rare.
F. excelsior L. Boiss. IV. 39. arab. : lisân-el-asfoûr.
cuit, dans les jardins de la Basse Égyjjte, rare.
Ligustrum japonicum Thunb.
cuit, dans les jardins du Caire et d'Alexandrie, assez commun.
Obs. L'Olea chrysophylla Lam, se trouve dans le jardin public d'Es-
beqîyeh du Caire.
Jasminaceae.
J. Sambac L. arab. : fell, foull, zamhaq.
cuit, dans les jardins, assez commun.
Jasminum reVOlutum Sims. cidt. dans les jardins du Caire.
J. officinale L. Boiss. IV. 43. arab. : qayan (Forsk.), g-cué-
ralement yâsemîn. cuit, dans les jardins, assez rare.
J. graiicliflorum L, arab. : yâsemîti. cuit, dans les jardins, connu un.
Nyctantlies Arbor tristis L.
cuit, dans les jardins du Kiicdive, assez rare.
LIT. Salvadoraccae.
677. Salvadora persica Garcin. Jioiss. IV. 43. arab. : lichlich
(Del.), rûkkar (Scliweiiif.), gx-néralcmcnt arâk, râl\ les ra-
meaux qui servent de brosse à dents : moswâk. D. a. sept., a. mer.
— 104
LV. Apocjiiaceae.
Thevetia neriifolia Juss.
mit. dans los jardins dn Caire et d'Aloxandrie.
Vinca rosea L.
cuit. danK les jardins du ("aire et d'.Mexaudrie, assez eoniniun.
Plumeria acutifolia Poir.
tri's répandu dans les Jardins du Caire et d'Alexandrie.
c.Ts. Ncriurn Oleander L. lioiss. III. 47. aiab. : (lijîv/i, fuutn.
D. a. mer. ^tr^vasi in iiiec(di irruppi nei burroni elie versono nel
p.H\. lJcrcnice> Fipiri, Stud. I \). 2<>.'>) et eult. dans les jardins par-
tout.
(»bs. Ix's Apocynacées moins ^'éneralement distriliuées (l;nis les jar-
dins <ie rK;:ypte snnt les Gerbera laurifolia Lodd., Tabernaemontana
coronaria (Jacq.) R. Br. et Trachelospermum jaaminoides (Lindl.)
Lem.
LVl. Asclopiadacoae.
Cryptostegia grandiflora (Roxb.) R. Br.
eult. ilans les jardins de ri'"^'yi)te depuis longtemps.
(m'.i. Poriploca laeviRala Ait. Hniss. III. r»(). aral». : /mlàh.
M. ma. "iiaspcl .Vdjaliiveli vers Siwali Khreul».")
G80. SolonoBtomma ArRol (Dol.) Hayno. Mois». IV. TiC. aral). :
ttn/ii'l. /l'tniiii /. 0. a. sept. WàdyOuini Mnuudeli SeliweinlV), mer.
681. Calotropis procora (Ait.) R. Br. MuIsh. IV. AT. anih. :
'oc/iar, 'orMr; \v fruit : hiifii-i l-'iir/inr.
H. f, V. 0. D. I., a. sept., a. mer.
r,«2 Oxyslclmn Al))ini Dcno. linjsH. !\'. .">;». aral». : h'l>l>ri/,i.
H. d., V. D. a. mer.
683. Daomia tomontoHa (L.) Vatko. Syn. I >. ronlatu \l. iir.
IViiM. IWJi'.K nrnh. : IvUni-vl-linmôvah ( I )»•!.), 'nlmih [ Kiim/..\
tfi'iuTnlcinrnt ijlmliinli, fi/i(ili/in. 0. I., I., a. sept., n. mer.
— 105 —
684. Cynanchum acutum L. lîoiss. IV. 60. arab. : mouddeyd,
'eidleyq, lihheyn (Ascliers.).
M. ma., p. N. d., f., v. 0. (Petite Oasis Aschers.).
685. GlossonemaBoveaniim Dcne. Boiss. IV. 61. arab. (abad.?):
eteyr, etîrr (Kluiiz., Scliweinf.)-, le fruit : chafcdlah (Klunz.).
D. a. mer.
686. ! Gomphocarpus fruticosus (L.) R. Br. Boiss. IV. 61.
cuit, et naturalisé clans les jardins N. d. (Rosette Del.; Kafr Douâr
Letourn.)
687. G. sinaicus Boiss. Boiss. IV. 61. arab. : herdjel (Schimp.),
ghalqct-cd-d/b (Wilkins.), yheyl (Schweinf.). D. a. sept.
688. Leptadenia pyrotechnica (Forsk.) Dcne. Boiss. IV. 63.
arab. : laarkli. D. L, a. sept., a. mer.
689. L. heteropliylla (Del.) Dcne. Boiss. IV. 1197.
N. V. (PhilaeEbrenb.)
Obs. Le Stephanotis floribunda Brongn. n'est pas rare dans les jar-
dins d'Alexandrie.
LVII. Gentiaiiaceae.
690. Erythraea pulchella (Sw.) Fr. Syu. E. ramosissima Fers.
Boiss. IV. 67. arab. : qantaryoûn, qantaryân (Del.), qoutey-
hah (Ascliers.), berb. : tachcrrât (G. Rotli).
M. ma., p. N. d., f., v. 0.
691. E. latifolia Sm. l'.oiss. IV. 67. N. d.? (Aeg. iufer. Boiss. 1. c. 68).
692. E. spicata (L.) Pers. Boiss. IV. 69. arab. : manârlich-cd-
doubhân (Schweinf.). NI. ma., p. N. d., f. 0.
Bignoniaceae.
Tecoma capensis (Thunb.) Lindl.
cuit, dans les jartlins d'Alexandrie et du Caire, assez rare (liane).
T. radicans (L.) JUSS. arab. : morgûn (Aschers.).
comme respècc précédente, rare.
MÉMOIRES, T. II. 1'
Tecoma grandiflora (Thunb.) Delaun.
coimue rospèee préiédcnte, rare.
T. stans (L.) Juss.
cuuiiue 1 esi)occ préccdeute. a.sscz coinniuu arluc (riTiieim-ut.
T. jasminoides (A. Cunn.) Lindl.
«ult. {\:i\\< les jarilin-< d .\K\aiidrie et tlu Caire, piis rare liaue .
Jacaranda mimosifolia Don.
eult. dans les jardins niiMKrncs du Caire et d'Alexamirie. assez ré-
])audu (arltre d'orueinont .
Kigelia pinnata D. C.
eult. dans les janlins du l'aire, pas rare arlire d orneiueni .
Olts. Ia's janlins de lile de Kixlali près du Caire ont le Spathodea
laeris Pal. Beauv,
li> 111. Sesainacoae.
6'J3. ! Sesamum indicum L. lioi.ss. 1\'. si. aral). : seinsem, sim-
niiii. eult. ilaas les eliain|)s de la Basse K^ypte: (|Uel(|Uctuis sulispont.
Polemoniaceae.
Pblox panniculata L.
eidt. dans les jardins modernes |ilante d ornement .
Hydrophyllaceae.
Wigandia caracasana Humb. et Kth.
eult. dunx IcH jardins nioderms, pas rare.
W, urens (Euiz et Pav.) Chois. e.minie i espèce prè.èdent.'.
lilX. ( oii>(ilMilii(-(>:i('.
694. ConvolvuluH Hyslrix Vahl. Itdiss. 1\. ss. aralt. : rhiliriui
ail S»x*\ ,' liiliriij, r/ii'nt>riiiiij 'i\i\un la llanlr K;;ypl«'. Seliwl'.).
0. 1. \\ iidy K-iieli. Wàdv ChouliroU'i près blfou .Seliweinl. . a. Sept.,
a mer
— 107 —
695. Convolvulus lanatus Vahl. Boiss. IV. 89. arab. : heyâd
(Forsk.), hreheymah (Seliirap.), rehâmah (Schweinf.).
M. p. D. I., i., a. sept.
696. C. oleifolius Desr. Boiss. IV. 93. M. ma. (Matrouqab Letourn.).
697. C. lineatiis L. Boiss. IV. 97.
M. ma. (Alexandrie vers Dekbeylah Ehreub.)-
698. C. secundus Desr. Boiss. IV. 100.
R. (Suez Kotschy 890)? probabl. M. p. à El-'Arîcb.
699. C. pilosellifolius Desr. Boiss. IV. 103.
0. (Guyeiniab dans la Grande Oasis Scbweinf.).
700. C. microphyllus Sieb. (Spr. Syst. Veg. I 611. [1825])
lîoiss. IV. 103. arab. : fihoheyrû (Schweinf.).
0. D. I., a. sept., a. mer.
701. C. althaeoides L. Boiss. IV. 106. M. ma.
702. C. arvensis L. Boiss. IV. 108. arab. : mouddfi/d (Asoliers. ),
généralement 'cnlleyq. M. ma. N. d., f., v. 0.
703. C. fatmensis Kunze. Boiss. IV. 109. arab. : 'etdleyq (Schwf.).
N. d.. f.. V. 0.
704. C. siculus L. Boiss. IV. 109.
M. ma. (xMexandrie, depuis Delilc). 0.
Ipomoea Bona nox L. Syn. Calonyction speciosum Cliois.
cuit, dans les jardins du Caire.
L Nil (L.) Rth. Syn. Pliarbitis Nil Chois, cuit, dans les jardins.
I. purpurea (L.) Lam. Syn. Pharbitis hispida Chois. P. pur-
purea Aschers. coninic la précédente.
L Batatas (L.) Lam. Syn. Batatas ediilis Chois, arab. : Imtâlah.
cuit, dans les cbaini)S prés d'Alexandrie, assez commun.
705. I. litoralis (L.) Boiss. Boiss. IV. 112.
M. ma. (Alexandrie, de|>uis Delile).
I. rubrocaerulea Hook.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, comme le n" 70().
706. I. caïrica (L.) Webb. Syn. I. palmata Forsk. Boiss. IV.
M*
— 11 IS —
11 y. aral). : cherk-falek (Del.), hint-cl-liosn. ycucralcmciit
sitt-el-ho!tu.
cnlt. ]uirtout eu Èfryjitc, spont. assez rare. N. d. ^^Kosettc deiniis
Fursk., I>aiiiiette Del., Tantah Scbweiiil". , V. Benî .Soueyf Sieber,
l'Iiilae Itoiss.).
iMjs. Les janlins du Caire et d'.Vlexandrie aliondeiit en espèees va-
riées d Ipomoea. NOus eitmis en outre I. Quamoclit L., I. Turpethum
(L.) B. Br., I. tuberosa L.
7t>T. Cressa cretica L. Moiss. W. 114. aral).: nailàtah iForsk.,
Del.), «^'V/ husMah iScliwciiif. iV. jnmiH, ,//i, silinlh (Asfliei'S.V
M. ma. N. d.. f. v. 0. D. I.. i.. a. sept.
708. Cuscuta planiflora Ten. r.nJNS. |\'. lit;.
r.;.'\|iir l'i^rliir e\ Kiipliii. M. ma. .MaridUt. Matmuqali Letnuni '.
70!i. C. Epilinum Weihe. Uuiss. IV. US.
N. d.?. V.? I".-vpte Kralik ex Kupelni. et lîniss. 1. e.i.
Tlu. C. arabica Fros. liuiss. W. 12(1. iwnh.: /nnnui'il.
M. ma. N. d.. f. v. 0. D. a. sept.
711. C. monofçyna Vahl. lîui>s. 1\'. ILM.
H. V. (tiuizeli [sur les citronnier^ iicrtlie ex Heiile'.
Ii\. ( onliact'ao.
Cordia Sebestena L. ■ mt. dans i. s jardins du cair.'.
TI'J. ! c. Myxa L. MoiHs. I\ . l_'l. aral». : iii'iiil:/i>i/f.
( idi. dans les aneiens janlins, i|uel(|uet°<iis naturaiisr M. ma., p.
ll'.i. f C. cronata Del. Hi>i«s. 1\'. 121. aral». : iiinnlJni/l niKiin/.
eull. ilaiiN li-H ainiiiix jardins du Caire, assez, rare: i|nel(|Uet'i>is suit
ii|H)Ul.? (ITuiiil .
714. C. Oharaf (Porsk.) Ehronb. » \ .Vh» lurs. Sit/.litr. iiaturf.
Frciiinle iJerliii l>s7'.t p. Iil. Sitzbi-r. IJtd. \'creiii UraiMlciil».
XXI (lHi:t) p. fis». Syii. CuriiiiH (lliaraf l'urhk. l'I. .\i'jf.-
Arnb. p. XCV. CuriiiiM Haii(;iiiiit'a KorMk. I. r. p. ( '\' n :•(',,
p. .')'t nc'c h. Coriiia Miihoppimita D. ( ', lIniMM. |\ . I.'l.
0. liraude <>aiii« .S-bweinf., .\s<liers. '.
loy —
LXI. Borraginaceae.
Eliretia serrata Roxb.
cuit, daus les jardius de Guézîreh près du Caire (plante d'oruement).
715. Heliotropium supinum L. Boiss, IV. 127. arah.: ghobeyrâ
(Gr. Kotli). NI. ma. N. d., f., v. 0. (Grande Oasis Scliweinf.l.
716. H. Kimzei Lehm. Boiss. IV. 130. N. d., v.
717. H. europaeumL. var. tenuifloruni (Gitss.) Boiss. Boiss. IV.
130. avah. : sekvân (Forsk., Del.), 'afeyn (Ascliers., Scliwf.).
M. ma. N. d., f. 0.
718. H. pallens Del. Boiss. IV. 132. N. v. (Esneh Acerbi ex D. C).
719. H. luteum Poir, Boiss. IV. 141. arab. : roghl, netech {Forsk.,
Del.)^ fori-cych (Del.), halâmelt (Ascbers.), rehâmali (Scbwnf.).
M. p. D. I., i., a. sept.
720. H. arbaïnense Fres. Boiss. IV. 146. arab. : rahâh (Scbwnf.).
D. a. sept., a. mer.
721. H. undulatum Vahl. Boiss. IV, 147. D.I., i., a.sept., a. mer.
722. H. persicum Burm. Boiss. IV. 147. N. d. D. I., a. sept., a. mer.
723. f Borrago officinalis L. Boiss. IV. 150. arab. : lisûii-et]i-fliô}-.
M. ma. (Itamleli Letourn.i N. d., V. (rarement naturalisé dans les an-
ciens jardins du Caire, depuis Forsk.U
724. Anchusa undulata L. Boiss. IV. 152. M. ma.
725. A, aggregata Lehm. IV. 157.
M. ma., p. N. f. i Fedimin Sclnveinf. i. 0.
726. A. liispida Forsk. Boiss. IV. 158. M. ma. D. !.. i., a. sept.
727. A. aegyptiaca (L.) D. C. Boiss. IV. 151». arab. : vJianhlwgi.
dnhiiovii (Forsk.). M. ma. N. d., D. a. sept.
72H. A. Milleri Willd. Boiss. IV. 15!). aral). : Lnhalâ (Sclnveinf.).
M. ma. D. i., a. sept.
721). Nonnea Vivianii Alpli. D. C. lioiss. IV. 165.
M. ma. 1 Alexandrie, depuis Klirenh. ).
— 110 -
7;in. Podonosma galalensis Schweinf. Boiss. IV. 11!»'.'.
D. a. sept, les lieux Galàlali Sili\veinf.\
T.'îl. : Echium italicum L. Hoi.ss. IV. 20").
M. ma. Kamleli Lctouru. rée. iuiroiliiit?».
7.'.2. E. sericcmu Vahl. Hoiss. IV. 207. aval». : .<,'i(i-(l-/i<iiii''nii.
h's>hi-l-''i.<'il Fiirsk.l. M. ma., p.
7.S3. E. longifolium Dol. Hniss. I\'. 2os. aial). : Icafiah/ (Wil-
kilis.), da/ininy (8clnvciiif.). L<i/i<i//i/. hliiâ-nl-dah' Kliinz.).
N. d.. V. D. I., a. sept., a. mer.
7:î4. E. Raiiwolfli Del. Hoi.ss. IV. 20S. arah. : kahei/h^ (Forsk.,
(i. ]^ltll., liiu''i-il-<jli>ii'il, Li'hhi/i lAscliers.').
M. ma. N. d.. f. . v. 0. D. I.. a. mer.
7:i.">. E. setosum Vahl. lîoiss. IV. 2(»'.t. M. ma. D. I.
73»;. Echiochilon Iruticosum Desf. l^iiss. 1\'. lM 1 .
M. ma., p. D. !.. i.. a. sept.
7.!7. Arncbia hispidissima (Spr.) D. C. Hniss. 1\'. 21;'). aral». :
fehnah (Schweinf. l, attàn iKluiiz.. Scliwciiif. i.
D. I. pris r.irtliMiii ScliwciiiC. I, a. sept., a. mer.
7.'JK. A. linearifolia D. C. linis.s. 1\'. 214. aral».: /liin'i-rl-if/mi'i/
(Wilkiiw.), hi/in/i/ (Wilkins.. Scliwi-iiitV), 'nn-oipu-f-el-inoi/sh-
luâii 'ail iiiniit Siiiai. Siliwi'iiit. i. D. I., i., a. sept.
TMK A. tJnctoria Forsk. IJniss. 1\'. 211. aral).: cheçjnn'it-il-ar-
iii'h (Kurnk.).
71'». Lithospcrnium arvonso L. l'niss. 1\. 21t!.
M. ma. Alexandrie Lcloiini.. Asciiers.l.
TU. IL. incra.sHatuni Ouss. Moiss. I\'. 217.
M. ma. \l>\:iiMliii- : Siili «^aliir i.il.iiini. iV«-. iiiin.iiiiity)
742. L. torniiJIonim L. 111. I'imI., \\. l'iT.
M. ma. Alcxaiuirie, ilipiiis liiliK' .
74:'>. L. cnlloHum Valil. Itui^s. I\'. 2l:t. arali. : /mlihin/i.
M. ma., p. 0. I., i., a. sopt
744 Alknnna tinctoria (L.) TauKch. r.ni.-.s. I\ . J.'?.
M. ma. D. a. sept. 7
— 111 —
745. Lappula spinocarpos (Porsk.) Aschers. Sitzber. Bot. Ver-
eiu Braiidenb. XVI (1874) p. 88. Syn. Echinospermum spi-
nocarpos Boiss. IV. 24!). M. ma. D. I., i., a. sept.
746. L. sinaica (D. C.) Aschers. et Schweinf. Syn. Echino-
spermum Sin. L). C. Boiss. IV. 251.
D. a. sept. (Wâdy Tîn très rare Scliweinf.).
747. Paracaryum micranthum (D. C.) Boiss. Boiss. IV. 255.
arab. : silx'yschlt (an mont Sinai, Sclnveinf.). D. a. sept.
748. ; Omphalodes linifolia (L.) Mnch.
M. ma. (Alexandrie cuit, dans les jardins et subspont. Pfund).
749. Trichodesma africanum (L.) R. Br. Boiss. IV. 280. arab. :
loitsseyq, horreyq (Forsk.), hamîm (Khinz.), MocZar (Scliweinf.,
Klunz.), cJwk-ed-dab' (Scliweinf.).
0. (Grande Oasis Scliweiuf., Aschers.). D. I., a. sept., a. mer.
750. T. Elirenbergii Scliweinf. Zeitsclir. Ges. f. Erdkundc IV
(ISfii!) p. o;>7 (solum nomeu). Boiss. IV. 281. D. a. mer.
LXn. Solanaceae.
751. t Lycopersicum esculentum Mill. arab.: heydingân tôma-
tcn (Del.), khoutah (Zarb), g'énéralement tômatoim.
cuit, partout, subspont. M. ma., N. d. (Alexandrie).
Solaniim tuberosum L. arab. : batâtak.
cuit, dans les environs du Caire et à plusieurs endroits de la Basse-
Egypte dejiuis une dizaine d'années; réussit assez bien.
752. S. nigrum L. Boiss. IV. 284. arab. : 'aneh-ed-dîh.
M. ma. N. d., f., v. 0. D. a. sept.
— var. indurattim Boiss. Boiss. IV. 284. Syn. S. siittVu-
ticosnm Sclionsb.
Aei,^ (Aucher 24S8 ex Dunal in D. C. Prod. XIII. 1. 53).
— var. hnmile (liernh.) Aschers. FI. Prov. Brandenb. 1.
452. Boiss. IV. 284.
M. ma. Alexandrie ITund, Letourn.) N. V. (Philae l'fund
— 112 —
753. Solanuiu villosum Laui. l'.oiss. 1\'. l's.'). vai. (ifatutii
'Mitr/i., Atichern. Kl. l'rov. Braiulenb. I. 4.5i{. Syii. S. lui-
iiiatiiiii lienili. l'('i>s. IV. 2^4. arab. : 'anih-ed-dVi.
H. d.. f. V. 0.
S. macranthum Dun.
lult. ihiiis 11- jartlins d Alexandrie et iln (aire plante tronicineiit\
S. maroniense Poit. connue l'esiièce préeêtlentc.
S. aethiopicum L. •AX&h.-.bi.inUtniân-tl-fiuûtah. les fruits: tlffàh
lîahah'i. tlt}yil,-»l-h>:h (Del.).
eiilt. au tenijis de Delilc dans les jardins du Caire à cause de ses
Iruits (■niiK>iil)le>; nous i-rnorims si! y existe enenre à i)résent.
T.'»4. i S. Mclongena L. arab. : hfi/diiu/ân a.'ocod (Elirenb.), gc-
n< laleMM-iit I" >/diiiii''iii. eult. jtartout et (piehiuelois sulisjxuit.
75.*». 8. coagulans Forak. Hoiss. IV. 28(j. mil». : l,;id<rù)dii:< fré-
gioii des i-ataractesj. 0. iDakliel .\sciierv N. v. D. a. mer.
Capsicum annuum L. arab. :/(■//</ ou Ji/Jl/ ninnnr. ehez les
Suiidanieiis rhlltidi nii rl,itti>ilidi. ciilt. |iart>iut.
7r»«». i Nicandra physaloides (L.) Gaertn. Boiss. I\'. 2><T.
h;iiiir.ili»« M. ma.? Mii/icpiir iiuditerranea l'ipiri ."^lud. 1. l'L'.")».
7.'»7. ! Physalis peruviana L. amb. : hnlimli ('Sclnvoiiif.).
eull a ej»UH«' de sis Iruits eoiiieslililes d:ins les jardins dWlexandrie
et de Muniiette: naiiiralise D. I. ■ Isniailia ii leuilles panaelu-es Seliwnf. '.
7iiK. Withania somnifora (L.) Dun. Itniss. 1\'. 2s7. arab. :
mun/ihi l'el.i, si tiiiii-il-jtir ( Hlireiib.j. I:li<i<niiji<,'it, j'nifiii'i/r/i
("Aw-Ihth.i. ;féii«'Talcni<Mit m'hi-nn. M. ma., p. N. d., v. 0.
751», Lyciuni ouropaciim L. Ihij^s. |\'. jss. aralt. : '«usidj.
'auiiMii/. M. ma., p.
7fi(». L. arabicuni Schwoinf. Utiiss. 1\'. 'js'.K arab.: >(»//»///«<*///
Kllinz., S«|iwcilil'. I, pIllH Jféin'ialrnieiit 'ini.irdj, 'iiiiiisiilj.
0. i.. a. sept., a. mer.
Solandra macrantha Dun.
c'ull dnii« U'H jardin» d .Mexaniln'- it ilu i aiir arlire d'orneninit i.
— 113 —
761. Datura Stramonium L. Boiss. IV. 292. av&h.: nef îr (Del.),
semm-el-fâr (Ehrenb.), datoûrah (Ascliers.). M. ma. N. d., v.
I — var. Tatula (L.) Dun.
N. d. (Alexandrie aux bords du caual Sehweiuf.; le Caire, jardins
arabes Asebers. naturalisé).
762. i-D. Metel L. Boiss. IV. 292.
N. d. (le Caire : 'Abbasîyeh Pfund, Cboubrah Sickenb. naturalisé).
763. tD. fastuosa L. Boiss. IV. 292. arab. : zamr-es-soidtân.
naturalisé «in cultis Aegypti» Boiss. 1. c. M. ma. Eamieli (Letourn.)
N. d. (Ismailia, canal d'eau douce Letourn.)
D. suaveolens Humb. et Kth.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire.
764. Hyoscyamus muticus L. Boiss. IV. 293. arab. : tatoûrah
(Forsk., Del.), semm-d-fàr (Del.), chegueret-es-sakrân (G.
Rotli), généralement sekrân. N. f., v. 0. D. 1., a. sept.
76.5. H. Boveanus (Dun.) Aschers. et Schwemf, Syn. Scopolia
Boveana Dun. et 8. Datera Dun. nec Hyoscyamus Dat. Forsk.
D. a. sept. (Wâdy 0mm IVIounifèb, Wâdy Aboû Marwali Schweinf.;)
766. H. pusillus L. Boiss. IV. 294.
M. p. (Qatîyeb Del. [sub H. reticulato], Barbey). N. d. D. 1.
767. H. albus L. lioiss. IV. 29.0. arab. : heng.
M. ma. (Alexandrie depuis Delile).
_ var. desertorum Aschers. Boiss. IV. 296. D. a. sept.
Pétunia nyctaginiflora Juss.
P. violacea Lindl.
des formes bybrides cuit, dans les jardins modernes.
768. fNicotiana Tabacum L. arab. : duukhân, berb. : tahghâ
(Miiller)-, tnhiuia | tabac à cliiciuerj (Caill.).
cuit, partout, quelquefois subspont.
769. fN. glauca Graham. arab. : tomhak (Caruel)?
cuit, dans les jardins, naturalisé (cf. Caruel Atti Soc. Ital. se. nat.
Milan XI (1869^ p. Ô47). M. ma. (Hainleb et Qabfiry prés Alexandrie
1 •-.
MÉMOIRES, ï. II.
— 114 —
S*-hwfinl.. Asfhcrs., lÂ-touru.' N. d. tle Caire Siliweinl., C'houbnili
.Skki'iil». .S!r:i|K-iiiii tutre les deux eauaux t^elnveinfj
77».i. ! Nicotiana rustica L. arab. : douk/iân akhdor.
cuit, et (|iielquefois sulispout.
771. vN. plumbaginifolia Viv. var. rhlovautha IJuii.
H. V. janiiii iM'iaiiiiiiK' de Qasrel aïii (Jailiard.. Aseliei";»., Siekenb.
iiaturali>é).
Obs. Plusieurs espèees aiipartenant à eette faiiiille se trinn eut eiuore
cultivées dans les jardins des principales villes. Le jreiiie Cestrum y
i-st rejirvseuté par quelques-unes, le lochroma tubulosum Bth. n'est
pa< nire et en outre il existe des Solanuni, eoniiiie S. jasiuiuoides
Paît., S. margiuatuni L., qui se renetuitreut (,;'' tt là tandis (pie le
S. Randonetii, S, japonicum et tl'autres simt assez fréi|ueuts, mais
leurs vrais noms nous sont restés inconnus.
Ii\ 1 1 1. S( Toi^liulaiiaccae.
772. Verbascuin sinaiticuin Bouth. iîniss. 1\. l'.j^. arah. :
IJnriif'i. D. i. Siii/ à (;ii;i/,a lluvé 77 ex Uciitli. 1. v., l'i^rari ).
77:5. V. sinuatum L. Hoi.ss. l\'. .-.L'-J. N. d. 0. D.iklul .\seliers.i D. i.
774. V. Touniouxii Aschors. sp. n. in I.eitnirn. pi. \v>>;. n" .'52^!
15ari»ey iieilinr. Lev. p. 1S2 (.sdliiin inmiciii. Syn. V. .spin<»-
Miin l)cl. Kl. Ac'j,'. IlliiHtr. p. .'»."> n' 2:57 iicc L. \'. Mannari-
riiin l.rtoiirii. apiul Harlu-y I. c. p. I4S (soliini iidmicmi.
M. ma. • .Vlexnndrie pri'i» des earriéres de la eôte Del. in inil». Mmi^
|H-I. ; KircI qamiltali Khreiil). Nov. l^'-t); hakallali, Malroni|ali. Ouniui
Itakoum U-tourn. .\pr. 1^7'.).)
OItN. NoUH ilolinonH iei la deseri|ition de ertir plante curieuse, pas
rcirotivéc l'i .Mexandrie où, sinon enticrcnicnt disparue, elle doit être de
vniup exlrf'uu'uionl nire. Klirenlterg jmi rap|M)rta le squelette d'ini piid
en fruit; c'eni entin M Leiournciix qui l'n nVidtée, liien «léveloppée el
rn quantité, A quelqui-n kilumétri-s seulemi-nt de la localité d'I'ilirenlier;.'.
HiilTnitieoHiiin plernin)|ne pliirieanlc; railles ad ( ), '> m. ae
— 115 —
qualités, iiiferne reiuote tbliati, superiic divaricatim ramosi,
nt rami in intiorescentias racemosas (axi flexuoso) laxi- (ad
12-) floras abeuntes, demum apice siibspinescentes, crassi,
albido-toinentelli; folia viresceiitia, pubescenti - tomentella.
basilaria longe et tenuiter petiolata partitione valde varia,
oblonga ad lanceolata, basi angiistata, internipte pinnatitida
superne pinnatim lobata, segmentis crenato-dentatis, caulina
})lerumqne valde dimiuuta sessilia, summa bracteiformia; pe-
dicelli crassi, bracteam oblongo-ovatam et calycem siibae-
qnantes; calycis floccoso-tomentelli segmenta oblonga, obtu-
siuscnla; corolla mediocris, (0,01 m. diam.) extus tomentella,
flava; tilamenta omiiia (in sicco) sordide albido-barbata; an-
tlierae omnes reniformes; capsula oblongo-cylindrica, caly-
cem plus duplo snperans (0,01—0,015 m. aequans), aciimi-
nata, albido-tomentella, apice demmn denudata subpuiigens.
Species capsulis elongatis demmn subpungentibus singu-
laris, qua nota a V. spiuoso L., pedicellis demum spinescen-
tibus insigni, cui utique proxirae affine, praeter liabitum minus
liorridum iieque intricatum abunde ditïert.
775. Linaria floribunda Boiss. Boiss. IV. 3(i5.
Éoypte 1S3G (Figari in herb. Monspel; proltablemcnt M. p. vers El-
'Ai-îcli!.
776. L. Acerbiana Boiss. Boiss. IV. 3Gr,. avàh.: cJledj(^ret-el-fâr
(Schyve'mi'.).
D. I. (de Farchout à Moliamniîd ^fliweiiil's a. sept. iWâdy Aboû
Marwali Sehweinf.), a. mer.
( )bs. Fspocc iiarticnliiTC à l'Egypte.
77 7. L. spuria (L.) Mill. lîoiss. IV. aGG.
N. d. Alexaiidrio, jurs (hi canal Lctoiiru.; Dainiette Del.
7 78. L. Elatine (L.) Mill. var. i-illosa Boiss. Boiss. IV. .'5G7.
N. li.. f. ■Fediiiiin Sclnvciiif.) 0.
7 7!». L. aegyptiaca (L.) Dum. Cours. Boiss. 1\'. ;'.(ili. arab. :
— m; —
'echib-id-dib, doreycheh (Fursk., Del.), inaf/ucniiinc/i [\\i\-
kiiis.), rî/ich (Klimz.), gauim (Sclnvcinf.).
M. ma. Matniiii|:ili l.ctnnin. D. I.. i., a. sept., a. mer.
7.S0. Linaria inicrantha (Cav.) Spr. lioiss. 1\'. .'.T.').
M. ma. in liti'iv .\li\amliiuo > Fij:ari in IhmI). Monspcl. i
7s 1. L. Haelava (Forsk.) Del. IJoiss. IV. .îsi. aiab. : hahhr,l,
Korisk.. l)el.). M. ma., p. D. I., i., a. sept.
TSL*. L. ascalonica Boiss. et Kotschy. Jîoiss. 1\'. ysi*.
. l'._'\|.ti- \^'.V>> l"ij::iri in lurli. Mon>]Kl., pnili. vers Kl-'Arîrli; M. p.
15ir N.-iklil .\li..u ll.-vlali l;ail..-,v .
7s:î. L. albifrons (Sibth. et Sm.) Spr. l'.ois.s. \\ . ;;sl>.
M. ma. D. a. sept. ^lU-llioys Fi;:ari in lurl). Monspcl.i
7y-l. Antirrhinum Orontium L. lîniss. I\'. .'îs.').
M. ma. N. tl.. f. D. a. sept
785. Scrophularia deserti Del. l{oi.■^s. W. 111. arali. : ..y/,/,
Scliwriiif. . D. a. sept.
78<;. S. hypericifolia Wydler. liui.s.s. I\'. IJl.
M. p. iMir.-i Alml: Itir cl Miusir ll!irlK_v>. D. i. .SalOliivrii Klircnlt.,
l'acln.. IJ.iyd; 'IVll - cl • Ki-liSr .Sliwoinf.; entre Kauisis et Isniailia
.S-Ii\vciii(".
7h7. Sutera Rlandulosa Roth. Mois.s. 1\'. Vl'l. H. il., v.
78H. Anticharis «landulosa (Hempr. et Ehronb.) Aschors.
Hni>K. I\ . J •_>.;. D. a. mer.
78'.t. LindonborKÏa sinaica (Dcne.) Benth. r..)iss. 1\ . V2:k ariil».
'iilmil.i: snmiifit (ScluM'iiif.j. D. a. sept., a. mer.
71)0. Poplidium maritimum (L. 111.) Aschers. in .^( liwiinf.
lii-itr. /.. rioiii .\etlii<i|i. |i. i.'7.'). ;i(l(; M" lt;.'»L'. Syii. \\ Immi-
rUHliiii Ile!. l{..iHH. I\ . Vil. M. p. r-.rt .^al.l /arl. > N. il.
7'.il. Limosolla aqiiatica L. UoIkh. IV. l'Js.
N. d.. f, V. (.Si(|i|rirali lleiiwr el Suernidiull. I.elciurn. L'HHi.
RUJWelia jlincea ZUCC. fmiueMiment eull. «lunn len jiinlintt.
Budillt-ya madagaHcarionsis Lain. ural». : znrf-tl-'arnfis.
rull. iIaiim Im jiinlinii li'Ali'xnndrii' ri iln Ciiirc. asKi/. ronmititi
— 117 —
Buddleya Lindleyana Tortune. cuit, dans les jardins, rare.
792. Veronica Anagallis aquatica L. Boiws. IV. 437. arab. :
habaq (Asclier.s.). M. d., f. v. 0.
• — • var. nilotica Vechtr. ms. Felir. 1881.
N. d. (Ehrenb.), v. (région des cataractes Heuser et Sueniioiidt).
Obs. M. E. V. Uechtritz qui a publié une note remarquable sur le
groupe du V. Anagallis aquatica (Jaliresber. Schles. Ges. vaterlaud.
Cuit. LV. [18771 Breslau 1878 p. 174—17(3) distingue cette plante qui
semble assez répandue dans le Senuâr (Hartmann) et en Nubie lUab-
beh Ehrenb., en face de Wâdy Halfah, en amont de Oufédinali Heuser
et Suermondt) du type par ses feuilles plus étroites, franchement cré-
uulées, les inférieures (2 — 3 paires de la tige principale, 3 — 4 des ra-
meaux) un peu plus longuement pétiolées, les supérieures quelquefois
acuminées, à acumen droit; par ses fleurs et fruits de moitié plus petits,
sa corolle d'un rose-blanchâtre, pas veinée; capsule largement arrondie-
ellipsoïde, un peu tronquée, franchement dépassant le calice (pas l'éga-
lant ni même plus courte). Elle rappelle le V. anagalloides Guss. par
ses feuilles étroites, quelquefois acuminées i quoique à acumen jamais
recourbé) et par ses fleurs et fruits, mais en diftere à coup d'œil par sou
teint plus clair, un peu jaunâtre, par ses feuilles inférieures assez lon-
guement pétiolées, ses bractées plus étroites, les segments du calice
plus aigus, ses capsules plus larges (pas ellipsoïdes), et par ses co-
rolles apparemment unicolores roses-blanchâtres.
793. V, aquatica Bernh. R. v. Ueclitritz 1. c. p. 174.
0. (Dakhel : Tenîdah Aschers.)
794. V. anagalloides Guss. Boiss. IV. 437. afab. : ' din-el-qoatt
(G. Koth). N. d., f.
795. f V. persica Poir. Syu. \'. iiuxbaiiniii Tcii. Boiss. IV. 465.
N. V. (l'ourali Lcidurn. réc. introduit).
79G. Striga gesnerioidos (Willd.) Vatke. Ocsterr. Bot. Zeit-
sclir. XX\' (1875) p. 11. S. oiobanclioidcs Benth. 1). C.
J'rod. X. 501. 0. I Grande Oasis Schweinf., Aschers.)
797. S. hermonthica (Del.) Benth. lioi.ss. IV. 4G9. N. v.
— lis; —
■'•■-. Eufrajçia viscosa (L.) Benth. Boiss. IV. 474.
N. d. 'Il- Kli.iiikali à IJoHnys Eliroul»., Wicst .j2."», Fijïari, Steiulnor.
L\IV. Orubaiicliju'eae.
l'V.K Phelipaea ramosa (L.) C. A. Mey. Iniiss. W. 4!>8.
M. ma. N. d.. f. v.
— var. Mntfli fF. Schttltz.f Boisa. Hoiss. IV. 4!>;>.
M. V. (.\cfr. sup. .\cerlii ex Keutcr in D. ('. Trod. XI. !•; probaldo
nuMit ]iln> n|>;iiulii >.
xCX). P. aegyptiaca (Pers.) Walp. Hoiss. I\'. 4'.i:i. arab. : halnûk
rlhj (Forsk.). M. ma. N. v.
><)\. P. lutea Desf. lioiss. IV. ôOO. aiab. : haloùk (Forsk.), <là-
uoi'n, W'ilkiiis. 1. /iiiritnt'ii/ i Figari), fanît/nt/i (Scliwoinf.), fnnr-
fCu (AHchcrs. . M. ma., p. 0. D. i.. a. sept., a. mer.
^02. P. tubulosa Schonk, IJoi.ss. IV. .'.(•().
M. p. IJirel M-T-sar Karliev'. D. i. Isiuitilia Hnrlii'yi.
■sO."!. Orobancho cronata Forsk. FI. .\t';r.-.\rali. p. L.W'lIl
Il .'J'il. \\. 1 l.i. Syii. ( •. Nprriit.sa 1 ). C Moi.ss. I V. '>(>i!. aral). :
liolnùk metaby (Fornk.j, <lih<r-cl-Joûl(\8v]\i:rs.), j{;riH' i ulriiioiit
/,<ilo,'>h: M. ma. N. d.. f, v. 0. D. a. sept,
-04. O. pubescens D'Urv. Iloiss. I\'. r>()7.
Avf:. ('•HiurliiTl lU; Moiitlm-t ex Iteiil. r in !>.('. I'umI. .M, JT. N. d.
|{..«-tl.', hiiiiiielle Klirciil..
"•(».'>. o. comua Loofl. IJuIn^. I\'. M I. aral». : (làinn'in iWilkiiis..
Scliweiiif.i, M. ma., p. D I., i., a. sept.
\W . AraiilliacciH'.
^'» HlophariH odulis (Forflk.) Tors. Uni^-.. I\ , .■..'i». nrah.
ihnh <'/ >/'/// Scliiiiip.j. D. a sept . a. mer.
Adhaloda VaHica Necs.
eiili (inim IrH jnriliiiN il'.MexniHlrie et ilii dure, M-.xe/. imiiimiiiii
— 119 —
Obs. L'Acanthus spiuosus L. Ik.iss. IV. à22 et le Barleria cristata
L. se trouvent rà et là daus les jardins, ainsi que quel(jues espèces
des genres Blepharis et Thunbergia ipar ex. T. fragrans Eoxb.).
LXYI. Globiilariacet^e.
807. Globularia arabica Jaub. et Spacli. lîoiss. IV. .');')(}. arab. :
hendaqoûq (Scliimp.), gliannoûm (Scliwcinf.). M. ma. D. a. sept.
LXVn. Yerbeiiaceae.
Lantana Camara L.
La culture de cet arbuste d'oiiienieut est très répandue dans les jar-
dins du pays.
L. nivea Yent. moins commun dans les jardins.
L. mixta L. comme l'espèce précédente.
808. Lippia nodiflora (L.) Ricli. Boiss. IV. 532. arab. : 6%-
hah (Asclicr.s.).
spont. M. ma., p. N. d., f, V. 0.; cuit, dans les jardins uioderneN
d'Alexandrie et du Caire pour pelouses.
809. Verbena officinalis L. Boiss. IV. 5.')4. N. d., f. 0.
810. V. supina L, Boiss. IV. 5o4. arab. : murreyq (Ehreiib.).
hend-el-gharâb (CI. Rotli). M. ma. N. ci., f, v. 0. (Dakbel Asebers.
Y. venosa Gill. et Hook.
Y. Lamberti Ker.
Y. Aubletia L.
cuit, dans les jardins modernes, jKiurla plupart des formes liybrides.
811. t Duranta Pkmiierii Jacq. arab. : bene/c/t igfrengnjj (Ascbs.).
cuit, depuis Idu-temps dans les jardins, jjartout. aussi M. ma. (Ale-
xandrie Htcudner naturalisé).
Tectona grandis L.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, et dans plusieurs
plantations d'essai de l'intérieur.
— 120 _
Vitex Agnus castUS L. Hoiss. IV. 53"). aiab. : k>f maryam.
cuit, ilans les jardins aralics, même dans la Petite Oasis.
s 1 2. Clerodendron Acorbianum (Vis.) Benth. et Hook. Boiss.
I\ . .").■'■<■.. D. a. mer. <>iuIm1 >il>(l(li Fi-:iri, llusxm. .^cliwoinf. >
Citharexylon quadrangulare Jacq.
iiilt. d:iii> lis jnrdiiis, assez roimmiii arbre d'ornementV
81;î. Avicennia officinalis L. Hoiss. W. .'i.-}»?. arab. : chôrah.
R. (lu UAs-cl-(îuinisali vers le midi'.
( ilis. On cultive dans les Jardins euro|iécns le Clerodendron foeti
dum Bunge, C. inerme Vent., C. fragrans R. Br., C. Siphonanthus
R. Br.
LXVITI. Labiîitae.
Ocimum Basilicum L. lioiss. I\'. r>;5!l. arab.: saatar hemhj
(AkcIiits. . ;r''ii''raleim'iit ri/i'ni. cuit, dans les jardins arabes.
S 14. Lavandula atriplicifolia Benth. lV)iss. W . âll.
D. a. mer.? (.\e^'. sup. Fifrari lu iurli. llnniit. ex Ucnth.)
t>\fi. ll-.|Mn- iiarliculiére à ri'.;r,v|ite.
RI.'.. L. multiflda L. Hoiss. !\ . :.ll.
D. a. mer.? lAc^ •""l'- l'i^'Jiri ex Itcnth. llabco spccinicn in Imrto
KiiiiriiiM c\ dcHcrtis .Vc^rypti cnltuni. Muiss. I. c. i
Hl<;. L. puboscons Dcno. Hoi^ss. I\'. ."il 1. D. a. sept., a. mer.
H 17. L.coronopifoliaPoir. Hoiss. l\'.r»l'J. arab. :(//7i7(/r'iS(liiiii|>.j.
:ri/f>/, iWiikiiiN.. S<liiin|i.. Srbwi-iiif. i. imtnrh (Klim/.).
D. a. sept., a. mer.
MI-H. Montha hilvostris L. Hoi«h. 1\'. 'il.'), var. nilima />(■/.
Syii. .M. hllvcstris |î. st(-iioHta<-liya Hoiss. I\ . .">I*J. aral). :
/inlMii/hiii/ il)el.j, /nihaïf (AHcberM., (i. Ivotbi. N. tl., f. 0.
M. piperita L. nr*b. : h'muiAin ( Korsk., i 'fl. ), iitiiiiiiKim (Korsii. .
nnnn H )«•!.). cuit, dnim Icm jurdiuH nrulies.
M. HAtiva L. nralt. : un un . cuit dam» Icn jardinn aralie».
— 121 —
819. Mentha Pulegium L. Boiss. IV. 54.5. arab. : habaq (Del.),
ndnd (Asclis.), généralement /Ze^/^aA ou fileylieh (Seliweinf.,
Aschers.). N. d., f. 0.
Origanum Majorana L. arab. : mardaqoùch, hardaqotich.
cuit, daus les jardins arabes.
820. Thymus Bovei Benth. Syn. T. Serpyllum r^. angustifolius
Boiss. IV. 556. (forma collectiva!) ex p. arab. : saatar.
D. i. (Suez à Gbaza Bové 98\ a. sept.
821. T. capitatus (L.) Lk. et Hfmg. Boiss. IV. 560. M. ma.
822. Micromeria nervosa (Desf.) Benth. Boiss. IV. 569.
M. ma. lAlexaudrie Elirenb. Mariout Letouni., Ascbers.)
Salvia officinalis L. Boiss. IV. 594.
cuit, daus les jardins arabes, assez rare.
823. S. palaestina Benth. Boiss. IV. 614. arab. : kJiamah (Schwf.).
D. a. sept.
824. S. Verbenaca L. var. vernalis Boiss. Boiss. IV. 629.
M. ma. (Alexandrie Saniarît. ; Mariout Barbey).
825. S. lanigera Poir. Syn. S. controversa Ten. Boiss. IV. 630.
arab. : meryamîyeh (Forsk.), 'areym (Schweinf.).
M. ma., p. D. a. sept.
S. SplendenS Sellow. cuit, dans les jardins européens.
826. S. aegyptiaca L. Boiss. IV. 631. arab. : va' al, chegueret-el-
yhazâl (Forsk., Del.). M. ma. D. i., a. sept., a. mer.
— var. pumila (Benth.) Aschers. et Schtveinf. Syn. S.
deserti Aschers. et Schweinf. in Schweinf. Beitrag z. FI.
Aeth. p. 280 n" 2015. Boiss. IV. 632. ex p. (quoad plantam
Schweinf.) nec Dcne. arab. : gheheychch (Sclnveinf.).
D. a. sept., a. mer.
Obs. Les S. farinacea Bth. Syn. S. amabilis Ktli. et Bouché, S. leu-
cantha Cav., S. coccinea L. et d'autres congénères se rencontrent assez
fréqueuinient dans les jardins modernes.
— 122 —
Sosmarinus officinalis L. Boiss. IV. 636. aiab.:AeZ<7 (Forsk.,
Del.), généralement hasalbân.
cnlt. d.ins les jardins arabes, même dans la Grande Oasis, sonveut
en ln'rdiire.
>27. Marrubivmi Alysson L. lioiss. W . TOd. arab. ■.thhiyoûii
Forsk.. Di-l.i.
M. ma. Alexandrie depuis Forsk.), p. (^El-'Arîeh lîarbeyX
82S. Stachys aegyptiaca Pers. Syn. 8. affinis Frcs. lioiss. IV.
74<». aral). : ri>;ilint? (For.sk. t. n^ijhl? (Wilkins. ». (jnrtahi
(Seliwriiit'. . D. a. sept.
82!'. Lamiiim amplcxicaule L. r.ciss. I\'. TCd.
M. ma. N. d.. v. 0. iD.ikhel Asehers.
83U. Balloto damascena Boiss. Itniss. \\ . ll'J. ■.\rn\>.:asnii/i''n/
Srliwciiit". . D. a. sept.
S.'Jl. OtosteRia microphylla (Desr.) .Vstlicrs. tt .'^iliwriiif. iioc
li«»ih«. Syii.O. S(liiiii|nTi l?ois.s. Hitiss. 1\ . TTtl. aralt. : ////f/.s-
snfi (iui Mont .^iiiai, Scliweiiit'. ).
D. i. itj.lMl Onniiii Kliaclityltaii K. N. K. de i^wcv. rij:ari Si ml. 11.
.'il M I.
8.'12. Loucas inilata Bonth. ISoiss. 1\'. 77s.
O.i. deMir/iiCliaw» iJi.v.-.'.ls ,\ It.nlli. lu I' < '. \'r>n\ MI..'.LM .
Leonotis Leonurus (L.) R. Br.
cidt. lianM leK iardin>. plante il >>i'ii('int-nl.
H'Mi. PhloiniH floccosa Don. Moiss. !\'. 7S(;. M. ma.
83J. AjUKJi Iva (L.) Schrob. \\i<\>>. I\. siiii. araii. : iiiis,i/k;i/i
(FiirHk.i, iinj>l;r/i tlU-\.!. M. ma. Ahxandrii' ilepni-* l'orsk.
835. Teuoiium loucocladum Hoih.s. Koi.vs. |\'. s2(i. arali.: (//'(»
'mith iSeliwt'inf. I. D. a. sept.
83ii T. l'oliuin L. IIoImn. 1\ . sl'1. M. ma.
M.'IT. T. Hinaicuin Boina. hoi.HM. 1\'. s22. arali. :'//</'//(/« A an
.Mont Sinai, Sriiimp.. Srinvrinf.). D. a. sept. W ilkmv
OIti NotiN nviiMN Iniiivé itiir un<- dc*N pliinelicN im «litr» dr iVu M. \\ il
— 123 —
kinsou une très belle figure de cette espèce qui n'est pas encore re-
trouvée depuis.
LXIX. Plumbagiiiaceae.
838. Statice Thouini Viv. Boiss. IV. 858. M. ma.
839. S. Limonium L. Boiss. IV. 858. arab.: ^orq anguibâr. M. p.
840. S. globulariifolia Desf. Boiss. IV. 860. NI. ma., p.
841. S. pruinosa L. Boiss. IV. 8G5. arab. : melleyh (Wilkins.),
généralement aryal. M. ma., p. D. i., a. sept.
842. S. axillaris Forsk. Boiss. IV. 868. arab. : chelU (Scliweinf.,
Klunz.j. R.
843. S. echioides L. Boiss. IV. 870.
M. ma. (Mariout, Aboûsîr Letouru.)
844. S. tubiflora Del. Boiss. IV. 871. M. ma.
845. Limoniastrum monopetalum (L.) Boiss. Boiss. IV. 874.
arab. : zeyteh, zeyty (Forsk.). M. ma., p.
Plumbago capensis Thunb.
cuit, dans les jardins, ])lante d'ornement.
LXX. Plantaginaceae.
846. Plantago major L. ]3oiss. IV. 878. arab. : memsah (Del.),
waraq sâhoûn, liscm-el-kelb (Ascbers.), plus g'énéralement
lisân-el-hamal. M. ma. N. d., v. 0.
847. P. albicans L. Boiss. IV. 882. M. ma., p.
848. P. cylindrica Forsk. Boiss. IV. 882. arab. : hcrk/iemy
(Scliinii).). M. p. D. I., i., a. sept.
849. P. amplexicaulis Cav. Bois.s. IV. 883. arab. : khanâvet-en-
na!yni-li. coniinc le n" 852 et 856 (Wilkins.).
N. d. D. I. (d'Alexandrie à Sîwali G. llotlO, i., a. sept.
850. P. Bellardi Ail. Jioiss. IV. 884. M. p. ((,)atîyoli Uarhc.y).
— 124 —
8;j1. Flantago ovata Forsk. Boiss. IV. 8Sâ. arab. : hqjnet-eri-
na'gueh (Forek.), gtienei/meh (Schwoiut". i.
M. ma., p. D. !.. i., a. sept.
852. P. decumbens Forsk. Hoi.ss. IV. 880 (ut syu. P. ovatae .
aral). : liupnet-en-nagueh (Forsk.), djeneymeh (Forsk. , Sclnvf. ).
D. I.. i.. a. sept,
853. P. notata Lag. li.tiss. IV. ss.').
M. ma. Alixauiirif ilepuis Olivier'.
854. P. Lagopus L. Hnjss. IV. SSC. arab. : vidnrh i Asohcrs.).
M. ma. N. d.. f. v. 0.
— var. iiKiJor Jioi.ss. iSois.s. I\'. SSd. M. ma. N. d.
855. P. ciliata Desf. IJoiss. IV. 887. arab.?: hnlnqiici/d (Klunz.l.
D. !.. a. sept., a. mer.
85G. P. Coronopus L. Hoiss. IV. sss.
M, ma., p. N. d.. f. , v. 0. D. i.. a. sept.
var. shtijthx liniss. l'.ciiss. 1\ . .s,«>s. M. ma., p.
857. P. crypsoidcs Boiss. lîuiss. 1\'. .sss.
M. ma. .McxuiKlrii- doimis l)elile>. D. 1. 'IVIl ri ki'liir ."^cliwi-iiit. .
a. sept. \V:'i<ly Kli<n'\/.t'li S<hw('iiif. )
85«. P. crassifoliaForsk. S\ II. I'. iiiaritiina I,. r.c.i^,^<. !\ . ss',i,'\ p.
M. ma. I .Mfxamlrii- «IcpiiiK Forsk. 1. p. lînsiMr l'.iiriiil» . Siclui
>< huiiiil. iJaiiiifttc Dt'I., Schweiiif.
85;». P. Btricta Schousb. IJhIkh. I\'. s;ii. D. a. sept., a. mer.
«IjO. p. oxigua Murr. il77S)Syn. V. pinnila L. lii. 1 ITsi 1. Hojs.s.
I\. >'.il. arali. : kivimnihi iliihrr iSciiwi'iiit'. 1. ^îi-iirralciiu'iil
krmuiuùti (uncad. N. V., h|m)iiI. i-t rullivi- i|MHir le» firniii»
«•il. P. phnooBtoma Boisa, et Holdr. HoIhh. I\'. 8!I2.
M. ma. Alrx.iiirlrii' r.liniili.. .-^.ini.irit.: Marioiil Letniirii. 2iMl; Mit
ll)illi|.ill i.rliillrll
K<i2. P. raniOHA (Oïl.) AHchors. >\ii. I'. annaria W . K. Uojsh.
I\ . x'.t2. arab. : (\vh )(rniii«-H) /inhh-i'l-har/ig/ilt (Fijjarii.
N. d. 0 D. i.
— 125 —
863. Plantago squarrosa Murr. var. brachystachys Boiss.
Boiss. IV. 893. M. ma., p.
LXXI. Phytolaccaeeae.
Rivina laeviS L. cuit, dans les jardins, rare.
864. t Phytolacca decandra L. Boiss. IV. 895. arab. : sabbâghah.
rarement cuit, et subspont. dans les jardins.
P. dioeca L. Syn. Pircimia cl. Moq. Taiid. Boiss. IV. 895.
arab. : tout. cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire.
865. Giesekia pharnaceoides L. Boiss. IV. 896. D. a. mer.
LXXn. Salsolaceae.
866. Beta vulgaris L. Boiss. IV. 898. var. foliosa {Ehrenh.,
spec.) Aschers. et Schweinf. Syn. B. v. a. typica Boiss. IV.
898. arab. : lihdân, dirs-el-kelb, figl boni leyl (Ascliers.), gé-
néralement silq. M. ma. N. d., f., v. 0. D. a. sept.
— var. Cicla L. et
— var. JRapa (Dumort.) Aschers. FI. Prov. Brand. I. p.
574. arab. : silq, bangar. cuit, dans les jardins.
— var. maritima (L.) Boiss. Boiss. IV. 899. M. ma.
867. Chenopodium ficifolimn Sm. Boiss. IV. 901.
M. ma. (Alexandrie Gaillardot).
868. C. album L. Boiss. IV. 901. arab. : fiss-el-hilâb (Del.).
M. ma. N. d., v.
869. C. opulifolium Schrad. Boiss. IV. 901. N. d., v.
870. C. murale L. Boiss. IV. 902. arab. : sekrân, sountâr (Klunz.),
zorbeyh (Ascliers.), mîtteyn (Schweinf.), clmpieret-el-vioidtey-
neh (Mohammed), plus •••énéralenienty?.s-.s-e/-Av7r17», viiidinch.
M. ma., p. N. d., f, v. 0. D. I., a. sept., a. mer.
— var. microphyllum Boiss. Boiss. IV. 902.
M. ma. (Alexandrie Oaillardoty
— i2i; —
«71. T Chenopodium Botrys L. Boiss. IV. it03.
N. d. (Le Caire Gaillardot réo. introduit).
x72. ; C. ambrosioides L. lîoi.ss. IV. 1)04.
naiunili»< N. d. .Mexandrie. canal Lctourn., Asclicrs., Barbey), V.
le viiux (aire SclnMint": .Vtar-enntliî l'fuud; ilo de IJOdali Sickenb.i
87;{. t Spinacia glabra Mill. Bois.s. IV. ;tOG. arab. : .■^ihânakh,
eshâvakh. cuit, et subsjwnf. dans les jardins potagers.
S. Oleracea Mill. l'oiss. IV. OOn. cuit, dans les jardins potajrers.
>^74. Atriplex hastatum L. Hoi.s.s. IV. ;iO!i. N. d.
— var. siilitmin H'a//r. liniss. I\'. ',lO!l. M. ma., p.
87.'». A. dimorphostegimu Karel. et Kir. Boiss. IV. ilit'.t.
M. p. I.l .Vricli li-ari . D.a. Sept, ici 'aire : Wâdy Don^'lah Scliwf.)
87»;. A. tataricum L. Boiss. IV. l'io. aral). : (jntnf (Sohweiiif.).
D. f.
«77. A. portulacoides L. Boiss. I\'. '.'1.!. M. ma., p.
87H. A. aloxandrinum Boiss. l'.uiss. IV. '.iI4. M. ma., p. N. d.
87M. A. crystallinum Ehronb. (Boiss.) Bni.s8. I\'. '.•!.").
M. ma. (. Mexandrie depuis i.lirenb.)
< 'li«. K>péee particulière à ladite Kicalit»'-.
880. A. loucocladum Boiss. Boiss. IV. i)l.'>. aral». : (■/irtiiitnf-vl-
hrii/i/ôilln iMohaiiiiiml), {^éiicralenu-nt rinnjhl, miilil. /muni/il.
M. ma. 0. D. a. sept.
881. A. coriacoura Forsk. |{ni^<s. 1\'. :i|.">. aral». : nhin ( Forsk.).
M. ma.
<»b«. l'Innte |iiirtii'uliérc à la côte niétliterrani'enne de ri'";.'ypli'.
882. A. HaliinuH L. liniM.H. IV. ".tlC. M. ma., p.
var. Srliii'ftn/'iirthtl Hoinn. Hniss. I\'. '.'li;. aral». : r<>-
yhiitf iVmnV..), ({[l'iiéralniiciit i/ofui'. D. i., a. sept.
883. A.farinoHum Fomk. BuisK. I\'. '.I17. arali. :/«'»<// ^Scliwf..
Kliiii/.. . R.
884. Chonoloa arabica BoisH. i5.>iHn. I\'. '.•:.'•„'. >un\i.: t/ialuf/nfi,
lluliitltrh fSi'liWcillf.). D. a sept (ialalali .'^eliweinl'.)
— 127 —
885. Bassia muricata L. Syn. Kocliia m. Schrad. Boiss. IV. 926.
aiab. : 'areym (Forsk.). M. ma., p. 0. D. I., i., a. sept., a. mer.
— var. tenuifolia Boiss. Boiss. IV. 927.
M. ma. D. I., a. sept., a. mer.
886. B. latifolia (Près.) Aschers. et Schweinf. Syn. Kochia 1.
Fres. Boiss. IV. 927. var. inermis Boiss. Boiss. IV. 927.
D. a. sept. (Wâdy Askliar du Sud Schweinf. i
887. Arthrocnemum glaucum (Del.) Ungern.-Sternb. Boiss.
IV. 932. arab. : khreysy (Forsk.), chimâm (Scliweinf.) chinân
(Schweinf., Klunz.). M. ma., p. D. i., R.
888. Salicornia fruticosa L. Boiss. IV. 932. arab. : kltreysy, ha-
tab haddâdeh (Forsk.), aboû sâq, hoil sâq (Ehrenb.), baivwâl,
ghassofd, hamd (Ascliers.). M. ma., p. 0.
889. S. herbacea L. Boiss. IV. 933. M. ma., p. N. d., f.
890. Halopeplis amplexicaulis (Vahl) Ung. Sternb. Boiss. IV.
934. arab. : 'adoû (Ehrenb.).
M. ma., p. 0. (Petite Oasis Aschers. i
891. H. perfoliata (Forsk.) Bge. Boiss. IV. 935.
R. idu cap Zafarânah vers le Sud Schweinf. >
892. Halocnemum strobilaceum (Pall.) Marsch. Bieb. Boiss.
IV. 93G. arab. : sahtnh (Forsk.). M. ma., p. D. i. R.
893. Suaeda fruticosa (L.) Del, Boiss. IV. 939. aral). : hatah
châmy (Ehrenb.), liatab soucydy (Schweinf.). M. ma., p.
— var. hrevifolia Boiss, Boiss. IV. 939. M. ma.
894. S. vera Forsk. lîoiss. IV. 939. arab. : soncyd. hcniinâin
(Forsk.), sahtah (Aschers.)
M. ma. (Alexandrie depuis F(n-sk.) N. d. iSaléliiyeli Schweiuf.)
895. S. monoeca Forsk. (excl. loco Alexandr.) Boiss. IV. 940.
arab. : 'dsal (Forsk., Schweinf., Klunz.), khrîyct (Aschers.,
Schweinf.), hamd (Ascliers.). 0. R.
896. S. vermiculata Forsk. Boiss. IV. 940. arab. : suncyd.
M. ma., p. N. d. D. i., a. sept. R.
— 12S —
897. Suaeda salsa (L.) Pall. Hoiss. IV. ii42.
M. ma. Alexandrie .Sehweinf.) M. p. (Rosette Del., Sihwcinf.; Da
miette. Kl K<Ik'1i Scliweiiif.
8y8. S. splendens (Pourr.) Godr. Gron. Svn. S. sctijrera Moij.
Tan.l. Huiss. IV. ;t42.
N. d. .Maiis.iûrali .Sliwfinf.: Dainictte Sicber, Schweinf.t
gyi». Schanginia baccata (Forsk.) Moq. Tand. Boiss. IV. 944.
aral». : muulU-yh (Kor.sk. i, taluiuiah (Kluiiz. i. tartîv (Asoliers.^
M. ma., p. N. d., f. 0. D. a. sept.
9fH->. S. hortensis (Forsk.) Moq. Tand. Hui.ss. IV. mô. aralt. :
muullt'i/h ; Fur.sk.,, tartir l»rl. . tiiliiiiitali KllliiZ.K iidtnf
(Ascliers., Schweiuf.). M. ma., p. N. d.. f.. v. 0. D. a. sept., a. mer.
9t)l. Traiçanumnudatum Dol. lîoi.ss. I\'. l>40.aral).: /trcs- (Cuii-
liaiid , /(/////'/ i\\ ilkiiis.. Scliinip.). thirv (.Schweinf.).
D. !.. !.. a. sept.
ÎI02. Haloxylon articulatum (Cav.) Bimge. l'.niss. I\'. ;t4;t.
arali. : htlhil i llliifiili. i. titfintli (.Iiiiikori.
M. ma. Kl '.Vwàiiiiii .luiikiT ; IHr cl qasaliali; (^asr i-i adjileliiyeh
Klirnil..
90^1. H. Schwoinfurthii ABchers. sp. n. S\ n. Salsdlii artiiiilata
Ik'tiu'. h'Iiir. Siii. lu-c Korsk. noc ('av. Aiiaiiasis artiiiiiata
.Mo(i. 'l'ami, iii Di-Cuii.l. l'n.d. XIII. 11. 212, Uuj.^s. I\'. !i7()
c.x p. l«|iioa(l phiiitiiH u Hovco ail Siu/. et in .\ialiiii |ittraea
IcctaM). arali. : n un/i, rinilli.
D. I. au iiiiii N. K. (lu lac Kirkct cl (jaroiiii a. sept.
Olin. Cette cHiMcc avait ùlc courdiiiluc avec l'.AtnilxiMiH artitulala
{VitT*V.) MiH|. 'raml. par iiuiih ciniiiiic par nos prciléccKHCiirM jiismi au
niiveiiilirv IMH.'i, jnrMpK- .M. .'^cll^veilll'llrlll cul la chance <lc Imuvcr les
<lfus plnnli'N onHcinltle en lnuinc iVuctilicalion. llniHNier Hcnilile pour
tnnt n^iiir Miu|iç<iiin«'' rcxiHtenee îles lieux espèces ililTi^nMites; ni vii
riété • niinis cl rniniilis clutik'ntis rceliusculis > M-rail notre llaloxvlmi
Ire» ré|iniMiu ilnn>< !•■ ilési-rt nrnliiipic du NonI oti il y u un Wi'idy Kinilli
dont le iMiui nippclje ralNitidaiM'c de la plante. N'oiim l'aMms \ u de
— 129 —
deux localités eu debovs de l'Egypte : de la presqu'île sinaïtique (Bové!
Tôr Ehrenb.!) et de Moweyleh dans le Hedjâz (Ehrenb. !); une plante
récoltée par M. Reboud à Dabiab près de Guerreyrah (Sabara algé-
rien) nous en semble au moins très voisine.
Les caractères de l'Haloxylon Sebweinfurtbii sont les suivants :
Fniticosura, g-laucescens, lu sicco flave.scens, ramosum,
ramis et ramiilis erectis subg-racilibns rectiiisculis; folia ad
ciipulam iiitus longe barbatam in angulos binos breviter tri-
angulares acntiuscnlos imttieos protractam reducta; spicae
elongatae densae articulis clavatis; bracteolae rotundato-
ovatae carnosalae concavae obtusae basi lanatae; alae mé-
diocres, flavido-albescentes, semicirculares, basi truncatae,
dorso cum sepalis pilosulae; stigmata subulata erecta.
Species H. salicornico (Moq. Tand.) Bge. Boiss. IV. 949
proxima, quod differt habitu magis robuste et horrido, cupula-
rum augulis acntis immo cuspidatis, spicis (ex descriptione)
Iaxis, bracteolis acutis, alis bene rainoribus. Longius distat
H. articulatum (Cav.) Bunge « babitu Taraaricis » (Moq.
Tand.), in sicco nigrescens, ramis graeilioribus, cupulis ma-
gis prominentibus, spicis miilto brevioribus. Anabasis articn-
lata (Forsk.!) Moq. Tand. i)raeter cliaractores generis ditïert
ramoruni articulis brevioribus crassioribus, habitu magis l'O-
busto, tortuoso, foliis non ita reductis, bracteolis niembra-
naceis, alis ])aullo majoribus liyalinis sac])e amoene roseis,
glabris, basi cuiieatis nec truiicatis.
904. Salsola Kali L. T.oiss. IV. 954. M. ma., p. N. d.
905. S. inermis Forsk. Hoiss. IV. 955. aruh. : qoumeyh/, nedâ-
wah (Forsk.). M. ma., p. N. d. D. I.
906. S. tetrandra Forsk. s. lat. Syn. S. tetragona Del. Boiss. IV.
957. arab. : '(7;v?(/, djiU (Khvanh.), zamrân, dainrâv (Scliwnf.).
M. ma. D. I., a. sept.
— l.JO —
y07. Salsola Pachoi Volkens et Aschers. sp. n. Dittert a S. te-
traiulra praetcr notas aiiatoraicas liabitu coiupactiore, caulis
et raiiKtrnm internodiis brevissiiuis, ranuilis foliatis distiiK--
tius ti'tra;r<>iii.s. |iubt'8feiitia lua^is seriica.
D. I. l'yniiuitlcs île (.iuizuli IJoiîss.; Abmi KOacli Sukeiib., Aschers.,
Viilki'iis. Scliweiiif.; cOums* l'acb" in lierb. Mmispel. »
908. S. lonfçifolia Forsk. liniss. IV. 'JôT. aral). : ftedcyd (Scliwf.).
M. ma. D. a. sept.
yOi». S.foetidaDel. linis.s. IV. ".ici. aral). : ,ii<'i(//ii//n\K-\.), kh<nt.
klir'iytt, CSi'hwciiif., Aschers.), tartir, /nul, icixjei/d, krîc/i
i Ascbcif?. . ",'riicrab'iiu'ut k/iroft. 0. D. I.. a. sept., a. mer.
yiO. S. vermiculata L. var. t'illosa (Del.) Mot/. Tand. Syii. S.
rif^iila IJoiss. IV. 1IU2 ex p. née l'ail, aiab. : t/irit/i. klin-i/f.
aUlireyt, djdl (Elircnb.), ^^fe-iKTalonu'iit liûd.
M. ma. 0. D. I.. a. sept.
'.'11. S. riRida Pall. Hniss. 1. e. e.\ p. aiab. : k/irn/t.
D. lirainle Oxsis Sclnveiiif.j? D. I. nlAliydos à Assmiaii Siliwiiiit. ),
a mer. Scliwciuf. i
'.'lli. 8. Volkonsii Schwoinf. ot Aschors. s|i. n. aral». : (irruilnli
Scliwriiif. I Ipuiir tirci/ix l»/i i \\\t/stiiii i|.
D. i. uSnlùhiych SfliweiiiC . a. sept. iWiuly Wani;; Sdiweiiif.)
• •lis, NoUfi (loiiiiiiim ifi In ileM(ri|ili<>n île eette espèce inédite, (jue
nouH dédiitn.s à M. le dDcteur (î. VtilkenM de Merlin i|ui a étudié .sur
place I nnutonne et In pliy«iidi>f,'ie des planten de désert et ipii nous n
fourni dcH reinuripienienls précieux t<ur les caraetércK ninitnniiipies des
SnlMtlnct!CH, NI nirenient eonut-rvécs avec llcurs et l'niils dans nus lier
liieni.
.\nniia, albidi»-j;laiic«'HcenM, |iili^ rainuMis \ illusnla. erecfn-
rumoKinsinm. IniinillH (ad <t,_'7 ni.j; bdia heinilerelia rariiosa
obtiiHa. Hiiperiora ublirt-viatu, tlnralia brat-tcidJH urbiciilari
«ivnlibiiM inarjfinc uirniInaiiai'eiH brevinri'H; liurt'n Hcditarii bixe
Npii-nti, |HTi^<iiiii viliimiibi- ptibeHreiitiH lacliiiiM <ddoiip>-laii-
— 131 —
ceolatis acutis demum discoideo-conniventibns, alis e medio
- dorso ortis transverse latioribus imbricatis albidis.
Species S. carinatae C. A. Mey. et iiiprimis S. spissae M.
B. affîiiis, a quibus ditï'ert iiidumento, perig-ouii laciniis luagis
elongatis, alis albidis nec rufescentibus. Ab omnibus S. ver-
miculatae L. formis duratione annua praeter notas anatomicas
et florales longe differt, raulto magis etiam a S.ineruiiForsk.,
quae indumento duplici aliéna.
913. Noaea mucronata (Forsk.) Ascliers. et Schweinf. Syn.
N. spinosissima Moq. Tand. Boiss. IV. 965. arab. : cliôk-el-
hanach (Forsk.), 'athirr, thirr, tUrr (Schweinf.).
M. ma., p. D. i., a. sept.
914. Anabasis articulata (Forsk.) Moq. Tand. Boiss. IV. 970.
(excl. pi. Boveana cf. sub n" 903). arab. : tartîr (Forsk.),
'aguermn, 'adjeram (Ehrenb., Sclnveinf.), helhel (Asobers.)
M. ma., p. 0. D. I., i., a. sept.
915. A. setifera Moq. Tand. Boiss. IV. 970. arab. : Itamd. [juil-
lou (Scliweinf.). D. a. sept.
91 G. Cornulaca monacantha Del. Boiss. IV. 984. arab. : hûd.
0. D. I., i., a. sept., a. mer.
917. Agathophora alopecuroides (Del.) Bunge. Syn. llaloge-
ton a. Moq. Tand. Boiss. IV. 985. arab. : liamd, damrân,
clta'arân (Sclnveinf.). D. I., a. sept.
Basellaceae.
Boussingaultia baselloides Kth.
cnlt. le loiii;- (les murs et dans les jardins des villes.
Anredera scandens (L.) Moq. Tand. arab. : masûs.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie (Acerbi) et du Caire (Sieber^; nons
i^qmrdns si cette jilnnte existe encore à ])résent.
- 132
TA \ 1 1 1. Aiiiarantacoao.
CelOSia Cristata L. lult. dans les janlius.
'J18. T Amarantus caudatus L. linis.s. 1\'. ',tS8. arab. : 'orf-ed-dîk
CAscliors.).
cuit. îL-.»-/. M'ii\< Ht ;i ti;:i- t;iMi(c et iiaturaliso dans les jardins N. d., V.
lUl». V A. chlorostachys Willd. Ji<»iss. l\. !tS8. 8yn. A. ganj^o-
tinis lioiss. IV. ;•'.»(). ex p. iiec L.
N. d. iIa- Caire : ('liouluali Stiiweinf. uaturaiisi^X
y2H. ; A. patulus Bertol. Boiss. IV. ;is;t.
N. d.? Le Cuire (iaillardot naturalisé.)
'.r2\. ; A. gangeticus L. Hoiss. IV. '.IDD.
naturalisé M. ma. Alexandrie l'Iund . V. Tlièiies Aneiier -12'J ex
l^.inv I r.
'.•22. A. graecizans L. s. lat. Syn. A. sylvestrls 1 )est. Uoiss. 1\ .
'J'JO. urah.: jl.ss-il-ki/iU) iFoiisk.), flss-il-L;/li iSrlnveinf. i, c/i,-
djn-it issiiiitui l'MnJiaiiiiniil . M. ma. N. d.. f. v. 0. D. a. mer.
— vm. Il iiffii.sfi/it/i IIS Miirsrh. liiih. .tsrhrrs. f( Sc/i ir/',
Syii. A. hyivrîstri» ,': ^^^raecizaiis IJui.ss. 1\ . '.''.m.
N. d., V. D. a. mer.
y2.*'>. Alboruia polygama (L.) Aschors. a|iinl Si iiucint'. lieitr.
ri. Aetli. I». 17;"). IJuihK. 1\ . '.r.il.
ArcyiiluH I Acerlii, (inliiiiin ex M<ii|uiii Tandon in \)A' l'iod .Mil.
II. l'72.
oli.. .Mi*<|uin Tandon |). ( . Trodr. .Mil. II. -'7:i indii|iu' en r.;:,\|ite
I A. iileraecn ih. i Kunlli IloisN. I\'. W\. Nous n'avons rei,u aueune in
fonnutioii HUr le Iniliilut de eette eH|H'*ee (pas pliiN <|Ue M. ltoi>!<ier
dont In préfM'nee était prolnililenn'nt tout A tait ueeidentelle.
1»24. A. BUtum (L.) Kunth. UmIkh. IV. It'.tl. N il
»2f). j A. rnudntn (Jacq.) BoIhh. \\o'\hh. I\. '.iKL'.
N. V. I.< ('niri':(tué/ireli l'Inml, ile de Ifoilali Aseliers. naturidise.
— 133 —
926. t Amblyogyne polygonoides (L.) Rafin.
N. V. (Le Caire : Jardin de l'école de Qasr-el-'Aïn Schweinf. naturalisé.)
927. Aerva javanica (Burm.) Juss. Boiss. IV. 992. arab. :
chegueret-en-nà! gueh (Forsk.), yerroûq (Bové), yarrah, yerrah
(Scliïmp.), 'arah (Kluiiz., Schweinf.), gheyl (Scliweinf.), tourf
(Calvert). 0. D. !., a. sept., a. mer.
— var. Bovel Webh. Boiss. IV. 993. D. a. mer.
928. 1 Achyranthes aspera L. var. siciila L. S} u. A. a. var. ar-
g-eutoa Boiss. IV. 994. arab. : neeyin (Forsk.).
naturalisé N. d., V. (dans les anciens jardins arabes de Rosette, de
Damiette et du Caire depuis Forsk.)
929. Alternanthera sessilis (L.) R. Br. Boiss. IV. 996. arab. :
hamel (Forsk.), hamoûl (Del.).
N. d. (Rosette depuis Forsk.; Damiette depuis Sieben.
A. paronycMoides St. Hil.
cuit, partout dans les jardins modernes pour bordures.
GrOmplirena globosa L. arab. : 'ambar. cuit, dans les jardins, rare.
LXXIV. Polygoiiaceae.
930. Calligonum comosum L'Hér. Boiss. IV. 1000. arab. : ro-
sah (Elireiil).), risoa (Ascbers.), généralement artâ.
M. ma., p. 0. D. I., i., a. sept., a. mer.
931. Emex spinosus (L.) Campd. Boiss. IV. 1005. arab. -Jigl-
el-guehel (For«k., Del.), liaiizab (Forsk.), cheguerct- el- agonz
(Forsk., Del.), roitkbet-el- agoûz (Wilkins.), dirs-el-agoûz
(Ascbers.), kouUeyly, hommeyr [rectius prob. homineydf]
(Schweinf.); berb. : tahlâlast (Gr. Roth).
M. ma., p. N. d., f., v. 0. D. I.
932. Rumex pulcher L. Boiss. IV. 1012. 0. irctite Oasis Ascbers.)
933. R. dentatus L. Boiss. IV. 1013. arab. : /;o«tme?/(i (Forsk.),
khilleh (KJirenb.). M. p. N. d., f., v. 0.
— 134 -
Rumex dentatus L. var. pModuti lioiss. Hoiss. IV. lUlo.
M. p. N. d. (Daniicttc; lac Mcir/.alch Ehrcnb.i
9.*>4. R. aegyptiacusL. Syn. K. comosus Forsk. Boiss. IV. 1014.
arab. : /„'ii,,u>;/<l iCi. Koth). M. ma. N. d.. f. v.
< »l)s. llsiKce jiartii'uliùrc à rÊj:ypte.
R. Acetosa L. Buiss. IV. 101.'). arab. : hoDimei/d.
cuit, ilaus les janlius potagers.
•j;jô. R. pictus Forsk. FI. Ac^^-Arab. p. LXV n" 210, p. 77. Syn.
II. ]art'ru> Hall». l{oi.s.s. IV. 1017. aral). : k/inmsîj^ (Forsk..
Schweinf. ), hommeyd (Del.). M. ma., p. D. i.
93«>. R. vesicarius L. Buiss. IV. 1017. arab. : IiaNln-i/t (Forsk..
1 )el.\ //"«()//'/«/ (Wilkiiis.,8cli\vciiif.),p:«''i>^"''«'^'m«^'»t/"'»""<7M
0. D. !.. i.. a. sept., a. mer.
R. roseus L. Bois«. IV. 1018.
? ( Le Caire Kotschy ex Hoisi*. 1. c. »
< Hw. Omis le jardin puhlii' du Caire le Rumex nervosus Vahl paraît
liieii iiccliiiiaté.
•J.'l7. Atraphaxis spinosa L. var. sinaira fjattb. et Sparh)
Jtoiss. r.ui>-.. I\'. IdL'l. arab. : .-.(.//«;»/(/. .svnr/J.v (^Sclnvoiiif.).
D. a. sept. iWAdy (Muni Koûtiiy, Calàlah Sehweinf.^
93«. PolyKonum sorrulatum Lag. Boiss. I\'. lO'iS.
N. d. ('.,.|iirl.,rt il<- MMiillinl; .Mf\:iii(lrif vers le canal Saiiiarit. llîS."),
lA'tonrn. L".'l .
— vur. Malirijii/iinii ' Ihl. Iloiss. r.nis-,. |\. lOL's.
N. d., f. Mc.limli .SMiweint'.t
y:»;', p. PorHicarla L. Boîhh. IV. lo.K».
M. ma. Alexandrie i-'orsk.. S-hweinf. > N. d. Oaniietlc l'.linid».)
940. V. laniKorum R. Br. Bi.Ikk. IV. lO.U).
H. d. Kalr ilawiin |.r. rai|i>iiH .ScliMcInf. i 0. l'itite ( tasls Aselien».*
941. P. MonoKalonHoMoiHii. \U>\»h. W . Ki.'.l. arab. : A?/* iScliwnf.).
N. d.
941,' P. limbalum Moîhii. I!"i.s«. IV. Ifi.'.l.
N. d. Siui Klinnli,, 'l'anlali SeliueinC. , f. i.Midiiuli SiliwciiiC. )
— 135 —
943. ! Polygontim Convolvnlus L. Boiss. IV. 1032.
M. ma. (Eamleh Letourn. réc. introduit?)
944. P. Bellardi AU. Boiss. IV. 1034. arab. : qardah, qordob
(Aschers.), maqsâs-el-gârîyeh (Mohammed).
M. ma., p. N. d., f., v. 0.
945. P. aviculare L. var. lUofale (Lk.) Boiss. Boiss. IV. 1036.
M. ma.
946. P. equisetiforme Sibth. et Sm. Boiss. IV. 1036. arab. :
qeddâb (Forsk.), qouddâby, qourdeyh (Schweinf.) , qordûh
(G. Rotb, Schweinf.). M. ma., p. N. d., f., v. 0. D. I., i., a. sept.
947. P. maritimum L. Boiss. IV. 1037.
Aeg. iufer. (Bové ex Boiss. 1. c.) M. ma. (Aboûsir Letourn.)
948. P. herniarioides Del. Boiss. IV. 1038. arab. : qouteyli
(Schweinf.). M. ma. N. d., v.
Muehlenheckia platyclada F. de Mueller.
cuit, dans les jardins modernes, assez rare.
Antigonuui leptopus Hook.
cuit, dans les jardins modernes et .se propageant fiicilement.
LXXV. Nyctaginaceae.
949. t Mirabilis Jalapa L. arab. : itmâny (Forsk.), cJuM-el-leyl
(Forsk., Del.).
cuit, dans les jardins et naturalisé dans les jardins arabes (Scliwf.).
Bougainvillea spectahilis Willd. arab. : gueJmmamîyeh (Mad.
de Krcnier). cuit, dans les jardins modernes.
950. Boerhaavia verticillata Poir. Boiss. IV. 1044.
D. a. mer. (Wâdy Gadîreh Schweinf.)
951. B. repens L. var. tyinta Boiss. lîoiss. IV. 1045. arab. :
mouddeyd (Asehcrs.). N. v. 0.
— var. diffusa (L.) Boiss. Boiss. IV. 1045.
N. d. (Le Caire : Matarîyeli Schweinf.; Iklbeys Ehrenb.)
Boerhaavia repens L. var. rit/ruriif'olia iPers.) lioiti.s.
Boiss. IV. 104r>. N. d.
— var. undulata (Elinnh.i Asrhers. et Sc/iicchi/'. in
Schweinf. Beitr. FI. Aetliio|). p. Uî!^.
N. d. eu aval (i'Assuuân Ehreub.i
Proteaceae.
Grevillea robusta A. Cuim. cuit, dans ks janlins larlue irorucmcnt).
LXXVI. Tliyiiielaeaceae.
952. Thymelaea hirsuta (L.) Endl. Boiss. IV. 1(>.')4. aral). : imt-
m'iii. M. ma., p. D. i. il Ismailia à 15ir Alxui Dafn Harbcy».
liWVII. KlacairiKUM'ac.
\)'t'6. V ElaoaKnus hoi'tensis Marsch. Biob.var. oricntafis (L.)
Sr/iltll. r.ni.ss. I\'. ItifiC. aiali.: myil (I)c'I.), i/>>tir<i/s (.Vsclis.),
k- fruit : fitmr-cl-fuu'ûd (Fipiri).
cuit. (IniiK loK jarilins; naturalisé D. i. Ismailiu Si-liwoint'.
Lauraceae.
LaurUS nobilis L. Bol»». i\'. Wïn. arai). : ii/iôr.
ruit. (InuK li'H iardin.-*, hhhv/. raro.
Cinnamomum Camphora (L.) Nées et Eberm.
riili. iliiiiH 11'-, jariiin'*, ran-, p. r. parc ilo < 'Imulirali.
LWMII. Saiiialart'ac.
y.*)». Thonlum huniilo Vahl. I'-mJ^k. i\ , ItMl.l. arab. : fmU,.,/-
hrtydi (AhcIiit».;. M. ma., p. l'url Saiil /arlu. N. «1. 0.
137
LXXIX. Balanoplioraceae.
955. Cynomorium coccineum L. Boiss. IV. 1072. arab. : mos-
roûr (Schweinf.), généralement zibb-el-ard, zouhh-el-ard.
M. ma., p. D. i., a. sept.
LXXX. Eiipliorbiaceae.
956. Exxphorbia Peplis L. Boiss. IV. 1086.
M. ma. (Alexandrie depuis Delile).
957. E. granulata Forsk, Boiss. IV. 1087. arab. : Jihheijn (Klunz.).
D. i., a. sept., a. mer.
958. E, aegyptiaca Boiss. Boiss. IV, 1088. arab. : lihheyn
(Aschers.), rifjlet iblîs (Mohammed). N. d., v. 0.
E. pulcherrima Willd, Syn. Poinsettia p. Grah. arab. : hint-
el-rpunsoul. cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire.
959. t E. genictilata Ortega.
naturalisé M. ma., N. d. (Alexandrie Schweinf., Duparquet, Letouru.
303; QaIyoiib..Sici<enb.; Matarîyeli Aschs.); V. (le vieux Caire Aschs.)
E. neriifolia L. Boiss. IV. 1090.
cuit, dans les jardins arabes et européens du Caire.
E. Tirucalli L. ?
cuit, dans les jardins du Caire Del.; nous ignorons si cette plante y
existe encore.
960. E. cornuta Fers. Boiss. IV. 1093. arab. : melbej/n, no'ma-
nîyeh (Forsk.), libbeyn (Ehrenb.). M. p. D. I.. !., a. sept.
961. E. arguta Sol. Boiss. IV. 1097. N. d., f., v. 0. D. I.
962. E. helioscopia L. Boiss. IV. 1107. N. d., v.
963. E. parviila Del. Boiss. 1109.
NI. ma. (Alexandrie depuis Delile i, p. (Qatiych liarbcy).
964. E. dracunculoides Lam. Boiss. IV. 1110.
D. a. mer. len face d'Edfou Sclnveinf.)
MÉMOIRES, T. II. "^
— 188 —
965. Euphorbia Peplus L. Boiss. IV. 1112. arab. : malaqa/i
(Forsk., Del.), Uhheyn (Aschers.. Schweinf.), icoudej/nali
CAsoliers.), généralement sâbnfoi-ffhei/t (Sihwi'iiif.\
M. ma. N. d.. f.. v. 0.
— var. tii'irithiiii Itoiss. ]'«']>>. I\ . 1112.
M. ma. ,.\k'xaiulrif Saniaiit.i
966. E. peploides Gouau. Itnjss. 1\'. 1112. M. ma.
IKiT. E. Chaïuaepeplus Boiss. var. shinica Iforhst. Itoiss.
l'.ni». IV. m;;.
¥. p. c^ithuli Kotscby .'ill . D. a. sept, (iaiâlah .'^iliweinf.^
968. E. punctata Del. Hoiss. IV. 1114. M. ma.
(Ile. ll>|Hic |i;iriiinlicr»' à ladite réfrion.
969. E. terracina L. \ai. prostruta lîoiss. Hoiss. IV. 112;'».
M. ma. Alixaitilrif (Icpiiis Dclilc. p.
970. E. Paralias L. l'-'is^. 1\'. 11. '.o. M. ma.
971. Andrachne aspora Spr. I>i'i>^. 1\ . IIMn. D. a. sept.
ît72. ; Phyllanthus rotundifolius Willd. \^^^\ss. IV. 11.".;».
iinturaliAi- M. ma., N. d., V. i.\lcxaii(lrii' fiailianlot; K- Ciiiiv; Suez
pn-x (lu «■.inal draii tlinicc .Sliwcinf.
Jatropha multifida L. «ult. «laus U-s jardins, a^s,./. raie.
J, Curca.s L. «..imiR- rosin'-ci- inotTiii'uti-.
973. Crozophora plicata (Vahl) A. Juss. Hoiss. 1\'. 114o. arnU. :
ff/iohhii/ri't ((i. Hotli). vtl (Scliwciiif.), nul). : ijoihhili. N. d.. f.. v.
— var. itroHirntn ' J)alz.> MiUl. Ai'u. iii 1). C. l'nul. .W.
II. 7 17. araii. : iili<.hl„ mû. 1><ittiLli-il-iiiiil<'nhnli (KiH^k.V
N II . V.
974. C. tjncloria (L.) A. .Juss. Hm». |\ . 1 1 l(i. N d., v.
— var. Hiilipliiiiiii Miill. Ary. lltiJHh. 1\. 1111.
N. d.. V. !.'■ iMir. lliiM . Iliismiii, .Sliwi'iul'. I
97.'». C. obliqua (Vahl) A. Juss. I'»«»i.>.s. 1\ . 1111. aralt. : .-(i»)-
luali tSrliimp.), s(ilili/i,f/i (Kliinz.), nil (Scliwi'inf.).
0 0 n nnfit n mer
— 139 —
976. Mercurialis annua L. Boiss. IV. 1142.
M. ma. N. d. (Alexandrie depuis Delile).
977. ! Ricinus communis L. Boiss. IV. 1143. arab. : khariva'.
cuit, dans les champs de la Haute-Egypte et naturalisé partout N. d.,
f., V. 0.
Sapium sebiferum (L.) Roxb. Syn. Stilliiigia sebifera Michx.
eult. dans les jardins {arbre d'ornement).
Obs. Pedilanthus Oerstedii Kl, Gke. et plusieurs espèces succu-
lentes d'Euphorbia ainsi que le Phyllanthus angustifolius Sw. se
trouvent plus rarement dans les jardins du Caire et d'Alexandrie.
LXXXI. Urticaceae.
978. Urtica urens L. Boiss. IV. 1 146. arab. : zaghlîl (Del.), géiié-
raleiueiit horreyq. M. ma. N. d., f., v.
979. U. pilulifera L. Boiss. IV. 1147. aruh. -.Jiss-el-kilâb, zorbeh
(Del.), (/y?"é?/s- (Forsk. , Del.). M. ma. N. d. ( Alexandrie depuis Delile ).
Boehmeria nivea (L.) Hook. et Am, arab. : haHru (Schweinf.).
cuit, sur une grande échelle dans plusieurs endroits de la Basse-
Égvpte.
980. Parietaria judaica L. Boiss. IV. 1149. arab. : liachtch-cr-
rîh (Del.). M. ma. N. d., v.
981. P. alsinifolia Del. Boiss. IV. 1151. arab. : ic(iud(-ijn-el-far
(Kluiiz.). D. a. sept., a. mer.
982. Forskàlia tenacissima L. Boiss. IV. 1151. arab. : loussâq,
lousseyq. D. I. iFarchoût Schweinf. i, a. sept., a. mer.
983. Cannabis sativa L. Boiss. IV. 1 152. arab. : charâneq (Forsk.,
Del.), chanûreq (Zarb), généralement hasf.
clandestinement cuit, dans les jardins i))our l'extractidu du <ha-
chîch»), la grande culture d'autrefois est sévèrement ]iunie ]iar les lois;
quelquefois subspout.
Morus nigra L. Boiss. IV. 1153. arab. : tuât châmy (Del.).
cuit, dans les jardins, assez rare.
18*
_ 140 —
;t84 • M. alba L. \'>«\>>. 1\'. 1 lôi>. aiali. : tout heledy (Del.), géné-
ralement tnClt.
cuit, et c|iicl(iiief"is naturalisé dans les jardius. assez commun.
Broussonetia papyrifera (L.) Vent.
cuit, dans les jardins de la l{as.<e et do la Moyenne Kjryiite.
Maclura aurantiaca Nutt.
lult. dans les jardins d'Alexandrie et du Taire.
Ficus benghalensis L.
cuit. de|iui-i lonirtenip-i dans les jardin* du Caire où il existe en
exemplaires •ri^antesques.
F. laCCifera Roxb. enli. dans les jardins et pépinières du Caire.
F. infectoria (Willd.?) Roxb.
cuit, ilaiis les jardins du Caire et il.Mexandrie. a.->se/. répandu (arlire
d'nlipiewcnt i.
F. fraterna Miq. lult. «lans les jardins et pépinières du Caire.
F. nibiginOSa Desf. <ult. dans les jardins du Caire et d'Alexauilrie.
F. religiO.Sa L. <ult. dans les jardins du Caire et d'Alexainlrie.
F. macrophylla Desf.
cuit, dans les jardins et iiépiniiics du Caire larlirc d ciiuinent
F. ela-stica Nois. (Roxb.)
cuil. ilnnH leK jardius du Caire et d .Vlexaiidne, as>e/. ennininii i arlire
d'nlipii-iiient .
F. retUSaL. var. nithln Thuuh.i Mil/. Syn. F. nitida Tlil»};-.
I idt. dan- les jardins du Caire et d .Mexandrie.
F. eriobotryoides Kunth et Bouché. comme le précédeui.
F. nymphaeifolia L. <nll. «lans les j.-irdius du Caire
MH.'i. J Ficus Carica L. IlniM»*. I\'. 1 1.'» l. aiah. : tin; hefh. : 'vinni-
tlr/iniiiii* (^('aill.l [|MHif linllrhimi II. plnrii'l de timrtrhl Le-
tonrn.| < idl. partout et iiuelipiefoit naturalisé.
'.IM(]. F. FseudoHycoiuoruH Doue. itoiitH. IN', llfif). aral». : Imm-
mAt 'Wilkiim.. Srliweinf.). ilnhUiùt, znmiofik {\\\\\\\7..).
D n sept,, a. mer.
— 141 —
Ficus parasitica Koen. (Roxb.)
cuit, dans les jardius du Caire et d'Alexandrie, assez rare.
r. callosa W, cuit, dans les jardius du Caire, plus rare.
987. f F. Sycomorus L. Boiss. IV. 1155. arab. : giiimmeyz.
cuit, partout et soit disant subspontané.
r. glomerata Roxb.
cuit, dans les jardins de l'île de Rôda, Caire, rare.
F. platypbylla <- Afz.» cuit, dans les jardius du Caire, rare.
Obs. Outre les figuiers énumérés il y a dans les jardins du Caire et
d'Alexandrie plusieurs espèces (cinq à six) qui n'ont pu être déter-
minées.
Celtis australis L. Boiss. IV. 1156. cuit.
ïïlnius campestris L. Boiss. IV. 1157. arab. : kharkhafty (Del.).
cuit, dans le parc de Clioubrah, Caire, rare ailleurs.
Juglandaceae.
Juglans regia L. Boiss. IV. 1160. arab. : gôz.
rarement cuit, dans les jardins du Delta, du Fayoûm et de Choubrab
près du Caire.
Pterocarya fraxinifolia (Lam.) Spach. Boiss. IV. 1160. Syn.
P. oaucasica C. A. Mey.
cuit, dans les jardins de Guézîreb, Caire, rare.
Platanaceae.
Platanus orientalis L. Boiss. IV. 1161. arab. (plutôt turc) :
tcJdnar (Forslc). cuit, dans les jardius d'Alexandrie, assez rare.
Cupuliferae.
Quercus pedunculata Ehrh. Boiss. IV. 116."). var. T/iomnsU
(Teu.) Alph. 1>. C.
cuit, dans les jardins du Caire, surtout dans le parc de Clioubrah.
Q. lusitanica Lam. Boiss. IV. 1166.
cuit, dans les jardius d'Alexandrie et du Caire, assez rare.
— 142 —
Quercus Suber L. Boiss. IV. 1168.
rarement cuit, dans les janlins tlAicxaudrie et du Caire.
LXXXII. Saluaceae.
y8«. Salix Safsaf Forsk. Boiss. l\ . USo. arab. : .<apâ/ beleiii/.
•^éiiéralenient sa/sâf.
M. ma.. N. d.. f, v. 0. D. a. mer. s|(out. et eult.
S. babylonica L. Hnis.s. iv. lis.'), aiah. : .oi/sâf fiMhu>/.
eult. dans les jardins.
S. tetraspenna Roxb. eult. dans les jardins du Caire.
S. aegyptiaca L. Syn. ? S. pediedlata Desf. Boiss. IV. 1181).
arab. : klinlûf, bnn (Forsk., l)el.).
lult. ilans li's janlins du Caire aux temps de Fi>rsk. et de IVlile;
nouH ipiorouH 8'il existe eneore.
Populus alba L. Bois.s. IV. ir.t;'.. arab. : /('■'/•. vuI;,Mireim'iit
hnûr.
eult. dauH le8 jardins et eiminie arlire d'aliL-iieiuent à ('li<iul)rali prés
du Cairt".
i»8î). P. ouphratica Oliv. i'.ni>s. I\'. 11M4. arab.V : iii>rsir/i
.\HflierK. I. 0. Petite < lasis Aseliers.l
P. nigra L. Bniss. IV. l 1:M. arab. : f>,n/s.
(tilt, ihins U-s Jardins, rare.
P. pyramidali.s Rozier. Bois.s. IV. ir.n.
<'ult. dans les jardins, assez rare.
P. angulata Ait.
I ull. dnn» Ifs janlins, ennnni' arlire d ali^Miennnt et aux liords du
ennal d enu douce u Hir .Mmil Hnlali, Ninadia, .S-rapéum.
Casuarinaceae.
Casuarina equisetifolia Forst.
eult., p e. .Mexnndrie, iiu Caire; Tell el Ketiir. Isniailia aux tumls
do ranni d'eau doaec < llnrbcy i.
— 143 —
LXXXIII. Hydrocharitaceae.
990. Halophila ovalis (R. Br.) J. D, Hook. Boiss. V. 2. R.
991. H. stipulacea (Forsk.) Aschers. Boiss. V. 3. R.
992. Ottelia alismoides (L.) Fers. Boiss. V. 5. arab. : widnet-
ech-cheytân (Del., Letourn.), akhoul-bichenîn (Aschers.), à
Damiette généralement loqmet-el-qâdy (Schweinf.).
N. d. 0. (Petite Oasis Aschers.)
993. Thalassia Hemprichii (Ehrenb.) Aschers. Boiss. V. 7.
R. (Qoseyr Klunz.)
LXXXIY. Alismaceae.
994. Alisma Plantago aquatica L. Boiss. V. 9.
N. d., V. 0. (Dakhel Aschers.)
995. A. arcuatum Miclialet. Ôelakovsky Oesterr. bot. Zeitschr.
XXXV. (1885.) 418. Syn. A. Plantago [5. decumbens Boissi
V. 9. N. d.
996. Damasonium Bourgaei Coss. Boiss. V. 10. N. d.
LXXXT. Potameae.
997. Zannicliellia paliistris L. Boiss. V. 14. fivah.: Inmh-en-
naqa' (î\Iolianuned). N. d., f., v. 0.
998. Potamogeton natans L. ]5oiss. V. 15. N. d.
— var. serothiiis (Schrad.) Boi.s.s. Boiss. V. Kî. N. d.
999. P. lucens L. Boiss. V. 16.
N. d. (Canal d'eau douce à Kamsès, Ismailia, Letnuni., Suez Le-
tourn., 8cli\veinf. i
1000. p. crispus L. Boiss. V. 17. N. d.. f.. v.
1001. P. pusillus L. Boiss. V. 18. 0.
— 144 —
l(Hi2. Potamogeton pectinatus L. Boisas. V. 18.
N. d.. f. V. 0. Grande Oasis .Sohwciut". >
100.{. RuppiamaritiuiaL. var. .•*/>»■ /-«//.s L., -Dff Mort.) Aschs.
!>\u. II. s]iiialis I»a Mmî. Hoiss. V. IM. aval». ://'7mo/'/(Elirb.).
M. p. 0.
— var. vostvata Mvrt. et Koch. Syn. K. instcllata K'uh.
Hoiii8. V. 20. arab. (abad. ?) : henzalôd, henzislôd (Klunz.).
M. ma., p. N. d.. f. 0. D. a. mer. R.
10<I4. Cymodocea nodosa (Ucria) Aschors. liniss. V. 21.
M. ma. AloxHiidrio deiuiis Delilo).
ll>ti.'). C. rotuudata (Hempr. et Ehrenb.) Aschers. et Schwnf.
liui.ss. V. 21. R.
l<Mii;. c. serrulata (R. Br.) Aschors. et Magn. I'm.j.ss. \'. 22.
R. (Jnsoyr Klmiz.^
lO»7. C. isoëtifolia Aschors. Bnis.s. \'. 22. R.
liMiH. c. ciliata (Forsk.) Ehrenb. Hoiss. V. 23.
R. SiK-/. .*^cliiini). In. itiii. Is.'lT n '.'fil .
lOd'.i. Halodulo uninervis (Forsk.) Aschers. Hniss. V. 24. R.
loio. Zostora nana Roth. l'.^i.^^^. \ . -lit.
M. p. intre .Mexninlric et Uosette Klireiil».)
l'il I Posidonia ocoanica (L.)Del. lîniss. V. 2i!. arab. : stim'trnh
|)('l. . M. ma. Alcx.-iiitlrie (le|iuis iK-lilcV
Aponof^elonaceae.
Aponogeton linearis Vahl. N. d? l'.it.i Ki-nri sm.i. i. •2-2\
CMiH. NiiiiN n'itMiiiiM p.-iH attiniD-r la |iri'snice de ci-ttc idaiitc en
F^.') |it«', Innlc d»' r<'ii'U'it'ii«in<'iit« nltiTiciir-».
I,\\\>l. Na.jjMlacoac.
P'12 NnjaH imiriciiUi Del. l'.ni.^s.N .27. aiali.:/("yvi//(7/ ((J. Ktdli).
N. d. f.
• M... riuiili- |iiirtiruli<'-re l'i ri'+'Vpl"'-
— 145 —
1013. Najas pectinata (Parlât.) Magn. ms. Syn. Caulinia p.
Parlât. FI. Ital. III. p. 665. N. horrida A. Br. ex Magnus
Beitr. zur Kenntniss der Gatt. Najas p. VII, 46, 47.
N. f. (Medînet-el-Fayoûm Figari).
Obs. Nous donnons ici la diagnose plus détaillée et plus exacte de
cette espèce, pas retrouvée depuis Figari, que Parlatore avait signalée
en quelques mots restés à peu près inaperçus. M. Magnus, le savant
monograplie du genre Najas, qui s'est convaincu de son identité
avec une espèce très répandue dans l'Afrique tropicale, nous en a
communiqué la description.
«Foliorum lamina liuearis, recurvata, rigida, piimatitido-
dentata, dentibus ovato-lanceolatis, laminae latitudine lon-
gioribiis, vagina ovato-dilatata, supenie truncata, minute
ciliato-deuticulata; floris masculi involucrum exterius in
rostrum apice mtiltidentatum (ut in N. minore) antheram
unilocularem longe superans productum; floris feminei in-
volucrum duplex; exterius in rostrum apice multidentatum
angustatum, iuterius in stigmata bina apice ex exteriore
exserta abiens. Semina ?
Species insignis, N. minore multo robustior, foliis longe
et valide dentatis prima facie distinguenda, lioris feminei
fabrica a ceteris florae Aegyptiacae speclebus omnino
aliéna.
Area geographica : Africa tropica orientalis (Fazogl Mar-
tin St. Ange in herb. Paris.; in ilumine Babr-el-Gliazâl
supra fluminis Bahr-el-'Arab ostium Sclnveinfurtli n" 1137
[foliis elongatis] et 1223 et ad ostium 11. Djur Schweinf.
n" 1212 et 1228) et occideiitalis (Nupe Barter). >
1014. N. minor Ail. Boiss. V. 28. arab. : hamoûl (Del.).
N. d. 0. (Petite Oasis Aschers.)
1015. N. graminea Del. Boiss. V. 28. var. vulgata Magn. ms.
MÉMOIP.ES, T. II. '■'
— 146 —
Folia iiiar^ine utroque et seciis nervuiu lueilium iiitVnii.' et
supenie cellularum librifonniuin seriebus 1 — 3 percursa.
0. Dakliel Aschers. ; Giamle Oasis i^cliweiuf.''
Najas graminea Del. var. Uelilei Maijn. Bcr. Dcutseli.
Bot. Ges. I. (1883) p. ">22. Kolia ci-llulis libritortnibus ilo-
stitnta. N. d., v. 0.
LXWVII. TiCimiaeeao.
101 G. Wolffla hyalina (Del.) Hegelxn. Hoiss.V. 2!). Syn. Lcmna
liyalina Del. FI. .llV- pl-'^l ine.l. ( HaH). llerb. Lev. tab.lX
ti;r. lî'i. N. d., V.
oli> K>.|K'('o |iarticulit-ri' à rK;r_v|iti'.
1017. Lemna pauclcostata Hegelm. Boi.ss. \'. .">(•. arali. : /;/,//
(Aseliers.). 0.
101 H. L. Ribba L. Bniss. ^^ ;;ti. arab. : U,<,ss ( Aselier.s.). N. d.. f. 0.
101 !•. Spirodola polyrrhiza (L.) Schloid. Bois». V. 30. aiab. :
' ade»-el-viû. N. il.
LWWIII. AiîKTac.
1020. Biaruin Olivieri Ulunio. Syn. B. alcxainlriiimii Boisa.
\'. .'.|. M. ma. \1« A.iiiiliic ili|iiiis(»tiv. ; p. I Itir Malir.piiky llailioyl.
1021. Uolicophylluiii craHsipos (Boiss.) Schott. Boiss. V. 12.
M. p. i;i Ari.li \.is lK.sl ll..is.s.. Ilailifv).
1022. AriHaruiii vuluaro T.'Wk. 'V<<r/.. \ar. l'rMfluffii iSrhott)
l'.iKjl, Biiinn. \ . II. ar.ilt. : nhiili, rn/nir/i (AHeliern.).
M. ma. Alcxatitiiii' ilc|iiiiH X'fNliiif;).
Colocaaia antiquorum Schott. Boin». \. •l.'"). arab. : i/nnhjih.
cuil. iluiiN IfM jnrdiiiN pola^fp* et tliiiiH Ich rliaiii|M, fiiirtmit liaiix lu
ItnMie K.|f\pl<', iMiiir NCH rlii/.rniK'H IiiImtoux.
var. l-aiildiifHH Srhnfti l'.iifil. rilll. iIuiih Ich jaiiliiiH.
— 147 —
Monstera deliciosa Liebm. Syn. Philodendi-on pertusum Kth.
et Bouché.
cuit, daus les jardins d'Alexandrie et du Caire pour ses fruits et
comme plante d'ornement, assez rare.
1023. Pistia Stratiotes L. Boiss.V. 45. {irah. : hayy-'âlem-el-mâ.
N. d.? {cettxi plante ne semble pas avoir été observée depuis Delile).
LXXXIX. Palmae.
1024. Phoenix dactylifera L. Boiss. V. 47. la plante : arab.
nakhl, berb. tazoutet (Miill., Aschers.), sayet (Caill.), le fruit
vert : halah, le fruit sec : arab. temr, tamr, herh.ghâwen (Miill.,
Aschers.), temia (Caill.) [pour téina, pi. de ainioâ Letourn.],
la forme sauvage naine : arab. icichq, icochq.
cuit., subspout. et spont. partout. NI. ma., p. N. d., f, v. 0. D. I.,
i., a. sept., a. mer.
P. canariensis Lodd. cuit, dans les jardins du Caire, rare.
Sabal umbraculifera (Jacq.) Mart. oonunc l'espèce précédente,
livistona cMnensis (Jacq.) E,. Br. Syn. Latania borbonica
Lain. comme l'espèce précédente, moins rare.
Rhapis flabelliformis L. fil. Syn. Chamaerops excelsa Thb.
comme l'espèce précédente.
MetrOXylon SagUS Koen. cuit, dans les jardins du Caire, assez rare.
1025. Hyphaene thebaica (L.) Mart. Boiss.V. 46. arab. : doûm.
spont. et cuit. N. V. (de Deyroût-ech-cherîf vers le Sud.) D. a. mer.
(Wâdy Gueniill Bclnveinf.) 0. (Daldicl très rare Aschers.; Grande
Oasis assez connnun Schweinf., Aschers.)
01)S. Dans les jardins du Caire le doûm, si caractéristi(iue pour la
Haute -Egypte, est extrêmement rare. Nous n'en connaissons qu'uu
seul arbre de i)lus de 10 mètres dans le jardin Wahbali-lU'y, Cha-
rîyeh-en-nasrîyeh.
Cocos flexuosa Mart.
cuit, dans les jardins du Caire et d'Alexandrie, assez répandu.
l'.i*
148 —
Pandanaceae.
Pandanus odoratissimus L. fil.
rult. dans les jardins riilics d Alexandrie et du (aire, assez rare.
XC. Typliaceae.
I02t!. Tjrpha angustata Bory et Chaub. ]ioi^ss. V. AO. arab. :
hourdy, hirdy (Wilkins.. Schweinf.), dis (Aschcrs.).
Pfl. p. N. d.. f. D. I., i.. a. sept.
Scitamineae.
Hedychium Gardnerianum Sliepli.
cuil. dans les jardins d'Alexandrie et du (.'aire, i)as rare.
Canna indica L. aral». : simhiU hiut-d-qounsotd.
ii.ninie ICspèce préeédcnte, as.so7. commun.
Musa Ensete Bruce.
< idt. dans Ich jardins d'Alexandrie et du Caire i lleurit rarement i.
M. rosacea Jacq.
eult. daiirt les jardins du Caire, rare, plante d'ornement.
M. sapientium L. airul). : m»'-: un muCtz.
rult. |H.iir MX fruits dans U'h jardins du |)ays, surtout dans la Ilasse-
— vur. jiitiaiUsi<iiit < Jj.)
ndt. Kur une pramle éclielle à Uosetle.
— vnr. rhltteuMlH iSirrrt, «;>»•»•.; Syn.N. Cavciidisliii l'axt.
c-idl. Hiir unr prande éehelle à Alexandrie it^-iiiary, Kamieli».
— viir. KrarttJH piirpiin-iH, tViit-tii iiii^iilatn.
rult. dauM leM jardins du Caire et d'Alexandrie.
Strelitzia reginae Ait
rult. dftUH IcM janlinn d'Alexninlrie et du Caire, pas rare.
— 149
Bromeliaceae.
Bonapartea juncea R. P.
cnlt. dans les jardins modernes (plante d'ornement).
XCI. Iridaceae.
1027. Iris Sissrrinchium L. Boiss.V. 120. avsih.: zambaq(FoYsk.)^
'onseyl (Scliweinf.), kheyiah (Aschers.).
M. ma. N. f, v. D. I., i., a. sept.
— var. monophylla (Boiss. et Heldr.) Heldr. Boiss. V.
120.
M. ma. (Alexandrie : Meqs Samarit. 3116), p. (Bîr-el-'abîd ; Bîr
Mabroûky; Bîr Aboxl Merzoûk; el-'Arîcb Barbey).
1028. I. Helenae Barbey. Boiss. V. 132. Barbey Herbor. au
Lev. p. 159 n" 841. M. p. (^Nakbl-Aboû Heylab; el-'Arîcb Barbey).
1. germanica L. Boiss. V. 137. arab. : zambaq (Forsk.).
cuit, dans les jardins? (l'esijèce n'a pas été observée depuis Forskâl).
1029. Gladiolus segetum Gawler. Boiss. V. 139.
M. ma. (Marioût Letouru. 141).
— var. Guepini (Koch) Boiss. Boiss. V. 139.
M. ma. (Mariont Planta ex Boiss. 1. c.)
XCII. Amaryllidaceae.
Narcissus poëtiCUS L. arab. : varguis. cuit, dans les jardins.
1030. f N. Tazzetta L. Boiss. V. 150. arab. : narguis.
cuit, jiartout dans les jardins, quelquefois subs]iont. ; naturalisé.
M. ma. I Marioût Letourn., Aschers.)
Obs. M. Letourncux a récolté à Jlarioût une seconde fiirme de ce
groupe.
1031. Pancratiiira maritimum L. Boiss.V. 152. arab. : soûsan.
M. ma. et cuit, dans les jardins arabes.
— 150 -
1032. Pancratium Sickenbergeri Aschers. et Schwelnf. Boiss.
V. 153. Aschers. et Schweiuf. in Garten-Zcitung II (Berlin
1883) p. 34.") ciim tal). 8yn. 1'. maritimum var. Cyroinalis
[sic] Fi^^ Sttul. I. 213. II. 500. arab. : 'a't.-<al<ht.
M. p. D.. i. l')ir AImui l-aruiKi Barlicy; Djcliel Ouiimi Khachcyliali
Fi;::iri . a. sept.
Crinum amabile Donn. «nlt. dans les janliu.s assez répandu.
Polianthes tuberosa L. aral». -. sijnbil (Forsk.).
cuit, dans les Jardins, jtas commun.
Fourcroya gigantea Vent.
cuit, dans les jardins et sur les sipiarcs du Caire et d Alexamlrie.
Agave vivipara L.
cuit, comme bordure tle clieniiu mu faire et à Alexamh-ie, assez
commun.
Obs. Les jardins modernes contiennent un nombre eousidéralde
d'espèces d Agave. Ntius en citons les A. univittata Haw., A. fili
fera Salni-Dyck, A. striata Zuccar., A. attenuata Salm-Dyck, A.
Verechaffelti Lemaire, etc. A. americana L. est rarement plantée
dans les jardins d'Alexandrie.
\(ill. ( olcliicaceac.
1033. Colchicuiu Ritchii R. Br. l'..»!^-. \'. n.:''. A-Allers. l'.,.t.
/fit. 1)S7H p. l.'i l fiiiii .\yl<ij,'r. M. ma.
10.31. C. sp. lirai). : 7<)//«;//, D. a. sept, (ialàlaii Selnveinf. i
olm. M. Seliweint'iirlli n'.'i jias r<'tnli.- rette i>pice (|U III fruit.
10.35. ErythroHtictus punctatu» (Cav.) Schlochtond. aiab. :
hrrltoiit ((i. I{(»tlii. M. ma. ^ MiiK I el Malrnukli <i. b'nlli .
\( IV. Liliart'îic.
103»;. Tulipa inonlanu I.iikII. I'h-Js,. \ \'X2.
M. p. (Kl An. h Knis.liy hT'.K.
— 151 —
1037. Gagea reticulata (Pall.) Schult. var. tennifoUa Boiss.
Boiss. V. 208. arab. : zaeytemân (Schweinf.) D. a. sept.
— var. fihrosa Boiss. Boiss. V. 208. M. ma.
1038. Ornithogalum tenuifolium Guss. var. trichopht/llum
(Boiss. et Heldr.) Boiss. Boiss. V. 219.
NI. ma. (Alexandrie depuis Elirenb.)
1039. Urginea undulata (Desf.) Steinh. Boiss. V. 223.
M. ma. (Alexandrie depuis Ehrenb.), p. (Etkoû Letourn.), D. a.
sept. (Bîr-el-Faklimel), ►Sickenberger, Schweinf., Volkens.)
1040. U. maritima (L.) Baker. Boiss. V. 224. arab. (nom du
bulbe) : asldl, hasal-el-fâr (Del.), hasal-el- onseyl (Figari).
M. ma. (Alexandrie depuis Delile), p. (El-'Arîch Barbey).
1041. Scilla peruviana L. Syn. S. beraispliaerica Boiss. V. 225.
M. ma. (Aboûsîr Letourn.)
AUium sativum L. arab. : thoûm. cuit, dans les jardins.
1042. A. Ampeloprasum L. Boiss. V. 232. arab.: hasal-el- afrît
(Ascliers.).
M. ma. (Alexandrie Pfund, Letourn.) 0. (Petite Oasis Ascbers.)
A. Porrum L, arab. : Jcorrât. cuit, dans les jardins.
1043. A. sphaerocephalum L. Boiss. V. 236.
M. ma. (Alexandrie Schweinf., Letourn.)
— var. virldi-alhuni (Tin.) Boiss. Boiss. V. 236. M. ma.
1044. A. curtum Boiss. et Gaill. Boiss. V. 245.
M. ma. (In collibus arenosis ad Ranileh Letourn. ex Boiss. 1. c.)
1045. t A. Cepa L. Boiss. V. 249. arab. : basai; berb. : efjilm
(Cailliaud) [probablement tk/îlen, pi. de akfîl Letourn.].
cuit, dans les champs et dans les jardins partout, quelquefois sub-
spont.
1046. A. myrianthum Boiss. Boiss. V. 257.
M. ma. i Alexandrie Letourn. ex Boiss. 1. c.)
1 ( )47. A.panniculatum L. var. j)allens (L.) Boiss. Boiss.V.260.
M. ma. (Marioût Letourn.)
— 15-i —
lU45i. Allimn desertomun Porsk. Boiss. V. JGT. arab. : :(7'<//-
temûn (Forsk.). D. a. sept.
Ittis. Kspi'co ]iartii'ulièro au di-scrt oriental de l'EfTypte.
1U4'J. A. Erdelii Zuccar. lioiss. V. 2(;u.
M. ma. Akxaiuliic (k'iiuis Ebrenb.)
var. rostuin liuit>s. Bois>. \ . "iTn.
M. ma. Mariuiit Letonru. 137 bis).
lo.'/>. A. papillare Boiss. Boi.ss. \". JTl.
M. p. IJatncli; l'>ir Mal)r«>ûky ; NakhlAboù-llov lali UarbeyX
lU.'il. A. roseum L. var. Tournciixii lioiss. Boiss. V. 274.
M. ma. Alcxaiiilrii- (Itimis Lklile; MiiKt-el-Matroukli G. Kotb.t
lu."»:.'. A. neapolitanuin Cir. lîuiss. V. 274.
M. ma. . Alexandrie depuis Dclile).
1053. A. Cramori Aschers. et Boiss. Boiss. V. 27;t.
D. a. sept. Le Cuire, fjrautU- furet pélriliée Cramer, Siekenb.)
Ubs. Iv-ptcf partiiuliére à ladite locililc.
1054. A. Aschersonianum Barbey, lleilidr. Lev. p. K!."). jd.
III. lîiiiss. \'. 2S.'(. M. ma. \l«\andrie (leimis Khrenb. >
1055. I Nothoscordon fragrans (Vont.) Kth.
unturaliM- M. ma. i.Vlexaudrie jardins SebweiuC. i N. V. dans le
jartlin lMi|.ini<|ue du Caire Qasrel Aïu' Sebweinf.^
105(J. Dipcadi orythraoum Wobb. Syn. iTopefaliiiu e. Bujss.
V. 2Mt;. arali. : /nrii/t, zuvijtvmân (Fnrsk. .
M. p. D. !.. i.. a. sept.
I0.')7. MuBcari HoIznianni'(Holdr.) Boiss. BtdsH. V. 2'.i2.
M. ma. Ali-x.indrie depuis MelileV
105M. M. bicolor Boiss. Bni^s. \ . jni.
M. ma. Aliorniir l,ei<>urn. L'on.
105λ. M. rncoinosuni (L.) Modik. rMii-,s. \ . 2'.>5.
M. ma. I .Mexandric i'\ Itoiss I. e.
lOi.ii. M. Lolounicuxii Hoiss. BoIkh. \ . 2:t!i.
M. ma. lAbiiai|lr I.etourn. L'IOi
< 'li« l>|M-c«' r<-Klri-int*- à «riti- IimjiIjIi-.
— 153 —
1061. Muscari parviflorum Desf. Boiss. V. 299.
M. ma. (Alexandrie depuis Elirenb.)
10(32. Bellevalia mauritanica Pomel. Freyn in «Flora» 1885
p. 23. Syii. B. trifoliata Boiss. V. 303 ex p. (qnoacl pi.
Alcxaudrinani) nec Ktli.
M. ma. (Alexandrie depuis Ehreub.) D. I, (Presqu'île de Seuhour
dans le lac Birket-el-Qaroûu Schweinf.)
10G3. B. macrobotrys Boiss. Boiss. V. 303.
(Alexandrie Samaritani, Letouru., Barbey).
1064. B. flexiiosa Boiss. Boiss. V. 303. arab. : 'onsnl (Wilkins.),
erseijl, 'aisalân (Schweinf.). D. a. sept.
1065. B. sessiliflora (Viv.) Kunth. Boiss. V. 305. arab. : bel-
boûch (Ascliers.). M. ma. (Alexandrie depuis Olivier),
ïïyacintlius orientalis L. Boiss. V. 309.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, assez rare.
1066. Asphodelus microcarpus Viv. Boiss. V. 313. arab. : 'an-
sal (Ascliers.). W. ma.
1067. A.temiitoliusCa,v. yav. micranth us lîo/.v«. Boiss.V. 315.
arab. : basai 'a usai (Ascliers.), basal-vdi-cheytân (Schweinf.),
basai (blîs (Mohammed), bourâq (Forsk), g-énéralement bnr-
wâq. M. ma. N. d., f, v. 0. D. I., i., a. sept., a. mer.
1068. A. viscidulus Boiss, Boiss. V. 315.
M. ma. (Alexandrie : Meqs Samarit. 3115 ex Gay Bull. Soc. Bot.
France IV [1857] p. 4971, p. (Qatîyeh Barbey).
Aloe frutescens Salm-Dyck.
cuit, dans les jardins du Caire, assez commun et planté sur les
s(iunres de la ville.
1069. t A, vera L. Boiss. V. 329. arab. : snbr, sabbârah.
cuit, et subspont. dans les jardins et surtout dans les cimetières
arabes; complètement nuturalis»- M. ma., p. ( lOtkoû, Aboûqîr Scbwf.;
Qatîyeh Figari).
lasylirion acrotriclium (ScMede) Zuccar.
cuit, dans les jardins riches du Caire et d'Alexandrie, assez rare.
MliMOIRES, T. II. -^
^ 154 -
Cordyline australis (Forst.) Endl.
luh. roinuie I'osik-cc précédente.
Yucca aloïfolia L. lult. «lans Us jarJius du Caire et d'Alexamlrie.
T. gloriOSa L. c-oimne rcsjti-ie jin-i-édeiito. jtliis répandu.
XCV. A>i>arairiU'eae.
107(». I Asparagus altilis (L.) Ascliers. FI. l'iuv. lîranil. I. 730.
•Syii. A. tittiriiiali.s L. ex p., IJoiss. \'. ;)5.").
i-ult. dans lis jardins d Aii-.xaudrie et du Caire. naturali>e- N. v.
• itH/irrli ."^irkfiili.
I<i71. A. stipularis Forsk. rM'i>-. \'. ."..".s. arab. : '<iijni'ihVov><k..
I tel.), chôk (Del. ,. M. ma.
- var. hrar/if/rtfnlos Hoinx. lîoi.sri. \'. ;'.."i.s. aral). : intac/i
(Wilkins.i. sirr. /l'ili/nihi 'Scliwciiit'.i.
M. ma., p. D. a. sept. Wâdy N'aonniiveh Sehweinf. i
1072. •{ Ruscus Hypophylluiu L. IJoiss.X'. .'541. arah.: ijaj'aiidar.
M. p. N. d. < iiii. it iiauu.ilisé dans les jardins df liNisi'lic Soliwoiuf.
et du Caire ,ri.r>k.. I>»l.. Klin-nli.
\('VI. ( oiiiiiH'liiiiM-fac.
107.'J. f Coininolina Boissioriana Clarko. Itniss. \'. ;i4(;.
nntunili.M- M. ma. .Mi-xandrir, jardins ,S-Ii\\cinr. N. V. almudiun
ment dans li> jardin lnitiinii|Uf du Caire H^nsr el 'Aïn ."srliwiiuf.l
Rhoeo(li8Color(L'lIerit.)Hance.Syii. 'rindoMuntia d. I/llôrit.
<ull. ilans les jardins du Caire il d Alrxandrii-, pas rare.
\('\ll. .liiiK-iicrac.
107 >. JutlcUM acutUH L. ex p. Kimhm. \'. 'M>',\. aral). : fnunn'ir.
M ma., p N f. 0
— 155 —
1075. Jtinciis raaritimus Lam. var. arahirus Aschers. et
Buchenaii. Boiss. V. 354. Syii. J. deserti Caniel pi. exs.
arab. : sammâr, soumviâr.
M. ma., p. 0. D. I., i., a. sept., a. mer. R.
Obs. M. F. Bucheiiaii, le savant mouograjjbe des Juncacées, nous
a comnnxniqné la diagnose suivante de cette forme :
«Planta data (usque 1,5 m. alta) glaiica; inflorescentia
magna, usque 0,2 ni. longa, vami erecti elongati ; capitula se-
gregata; flores pallidi magiii (oum fructu maturo ca. 0,005 m.
longi); antlierae magnac, filamentis ca. triplo longiores;
fructus elongato-ovato-conicus, sensim attenuatus (vix mu-
cronatus), perigonium plus quam dimidio superans, pallide
straraineus.
Area geographica : Mous Sinai (Bové, etiam [ex Boiss.
1. c] Schimper 287, 485). Djidda (Schimper, forma capsula
minore brunnea). Pers. austr.-occ. pr. Sclmrab. (Hauss-
knecht). »
1076. J. subulatus Forsk, Boiss. V. .354. arab. : halcyn (Forsk.).
M. ma., p. N. d. 0. D. i. dsmailia Hildebrandt 45).
1077. J. Fontanesii Laharpe. r>nclienau in Engler Jahrb. I. p.
140. Syn. J. pyraniidatus Laliarpe. Boiss. V. 359.
Aeg. (Savigny, Figari in Herb. Slonspel. ) D. f. (Bledîneb, Tamîyeh
Schweinf.) 0. (Petite Oasis Aschers.).
1078. J. bufonius L. Boiss. V. 30 1. NI. ma. N. tl., f., v. 0.
— var. fasciiulatua (Jiertof.) Koch, Boi.ss. V. .idl.
N. d., V. 0.
XVCIII. Cyperaceae.
1079. Cyperus polystachyus Rottb. lîoiss. V. 3(!5. 0.
1080. C. Mundtii (Nées) Kunth. Boiss. V. 3(i(i. arab. : qatîf
(Aschers.). 0.
156
1081. Cyperus laevigatxis L. Bui>s. \ . .'.Ci;, arah. : mmmâr
(Ehrcnb.), bourbc-i/t (Aschei-s.).
M. ma., p. N. d.. f. 0. D. I., i.. a. sept., a. mer.
— var. jiirtii.s liuvrkeU'r. ^\\\. t". di.stacliyu.s AU. l>(«i.ss.
V. 3<J7. M. ma. N. d. 0. R.
1082. C. alopecviroides Rottb. l'niLss. V. 3(17. aiab. : saiiunâi\
'ol>n'ih-,s-suiiltùii i^Silnvi'iiif.), dU, kuûch (Wilkins.). dans
le Fayoûiu gûiKTalonu'iit 'ulnûb. N. (t.. f.
1083. C. pygmaeus Rottb. lU.i.s.s. V. 3(;s. N. d.. v.
— var. Mirhi'luiuns [ L.j Jîoerkeler. Syii. Sririm.s Miclie-
lianus L. U..i.s.s. V. 385.
N. d. 'Al(X:m<Iric, lanal testo Lotniini , V. Assoiiàn Sicberi.
1084. C. capitatus Vand. 8yii. C sdioonnidcs Gris. Bdiss. \'.
3GK. aral). : .sn'ad (Foisk.i. M. ma., p.
108.'». C. conRlomeratus Rottb. l'.niss, \ . :.i .'.
M. p. N. (I. D. I.. i.. a. sept.
— var. i/fimiiM iJtotth.j lloiss. Ilniss. \'. .".(I!». aliad. iVi :
'rnrhonlt iKliliiZ.. Scliwciiif. i. R.
C. alternifolius L.
mil. (l:iiis les jartliiis d AKxiiiitlric v\ du rairo, nssc/. iriiaiidu.
lOKf». C. fuscus L. Hnihs. V. .ITd. M. p. l'ort Said /ailx. N. d.
1087. C. dijrorinis L. HniH.s. V. .■17<i. arali. : '"////"/r. \///////<//r.
'mljiljir iS(lnv«-iiif. . N. d., f.. V. Talil cl liapir Scliw.inr. 0.
l't>*x. C. comproBBUS L. I '■«•!>«. \'. '.72.
M p. hainiiMtf tris latv Klinidi.
Hm'J. c. auricoimiH Sicb. (Spr.) r.nis>. \'. ;;7;5. N. d.. f.
— var. MiitniliitiiH Itorrkrirr Anrhrrs. it Si/nrri n/'.
8yn. C hiilMilatiiM ll.nM kl Icr Linnara .\.\.\\ I 2:i| im
Striid. v\ Hoihx. \'. .{7 1, arah. : ij<>ni/L/i (Scliwi'iiif.).
N. d. li'MMiii-, Daiiiirtir Klirrnl».', f .Halir Yi.uhiI' Su-inlurr; Mo
dliK'li, Scnoûrîit Scliwi'inr. <
— 157 —
1090. Cyperus articulatus L. Boiss. V. 374.
M. p. (;Port Said Pfuud, Zarb). N. d.
C. Papyrus L. Boi.ss. V. 374. arab. : herdy.
cuit, daus les jardins modernes, assez rare. (Delile n'avait observé
cette plante que «dans les fossés d'un jardin daus les environs de
Daiuiette».)
1091. C. longus L. Boi.ss. V. 375. arab. : sa'ad (Schweinf.).
N. d., f., V.
1092. C. badius Desf. Boiss. V. 37G. N. d., v.
1093. C. pallescens Desf. Boiss. V. 37G. N. d., f., v.
1094. C. rotundus L. Boiss.V. 37G. arab. : negidl (Forsk.), dîs,
sa' ad-el-homâr, zihl-el-mâ' iz (Elirenb.), hourheyt (Schweinf.),
gônéraleraent sa ad. M. ma. N. d., f., v. 0. D. I., a. mer.
— var. macrostachyiis Boiss. Boiss. V. 377. N. v.
1095. C. esculentus L. Boiss.V. 377. arab. : la plante cultivée :
habh-el- azîz, la plante spontanée :/;fl66-<?^'ftc?c cs-soghcyyir,
-el-aswad (Del.), sa ad (Schweinf.).
s])iint. N. d., f., V. 0. cuit, dans la Basse-Egypte assez commun.
1096. C, bulbosus Valil. Boiss. Y. 377.
N. d. (Damiette très rare Ehreub.)
1097. Scirpus parvulus Roem. et Scliult. Boiss.V. 379. Syn.
S. pollicaris Del. FI. Aeg. 111. ],. 50 n» 47. FI. d'Ég-. pi. 63
ined. (Barb. Herbor. Lev. tab. VIII) iig. 10 arab. : char-
(d-qird. N. d. [Damiette Del., Sclnveinf.)
1098. S. supinus L. var. nninofJfs (Del., spec.) AsrJiers. et
Schweinf. Syn. S. s. y- digynus Boiss. V. 380.
N. d. (Damiette Del., Klirenb.^ 0.
— var. iniuiiHiis ( ITochst. et Stettd.) Jîoiss. Boiss.V. 380.
N. d. (Abou Za'bel Scliiuip. Un. itin. 1835. n" 31, Sclnveiuf.)
1099. S. corymbosus Heyne (Roth). Boeckeler Linn. XXXVI
706. Syn. S. incliiiatiis Aschors. et Schweinf. Boiss. V. 381.
Isolepis iiicliiiatn Del. FI. Aog. TH. p. 50 n" 51. FI. d'Ég-.
— 158 —
pi. «33. iiKil. liarl». Heibor. Lcv. tab. Vlllj lig. d. arab. :
khahb. N. d., f. (Mc»lîueh Deflers, Talît-cl-bagar Sclnveinfj.
( H>s. Cotte l'spi'CC est prol)al)leiiicnt plus réj)au(luc dans lAsie et
rAtVit|ne tropicales. Nous l'avons vue des Indes orientales, de r.\hys-
sinie rS. braeliyeeras lloelist. in Seliinij). pi. Altyss. 2SS^ et du 8énê-
pal (Keunnliage regn. Wal<> .\pr. 1^27 Leprieurl eommuniiiuée jiar
M. Cosson sous le nom d'I.sole])is inelinata I)el.\
100. Scirpus articulatus L. PHii>s. \. ,".si.
N. d. 0. I»;ikliil Aseliers.
l'Il. S. Holoschoenus L. var. aiisirn/is Korh. Hoiss. V. .H82.
D. a. sept. Wâdy t^lattar Uoiss. in litt.^
ini'. S. mucronatus L. l'.njss. V. 382. N. d. K'.isette DclileX
11»;;. S. litoralisSchrad. l{oiss.\'.."iS.".. arab. :,v(0// ;/;'//• i.Vsclicrs. t.
M. ma., p. N. d., f. 0. 0. i.
1<»1. S. maritimus L. liniss. \'. ;;s4. -.unh. : (Uhc/u/i (^Fofsk.).
M. ma. N. ri., f. v. 0.
1<|.'>. Holeocharis palustris (L.) R. Br. l'.ni». \ . .'.si;. ;nali. :
fj»ii,l»>/t Scliw.iiif. . N. d., f., V. 0.
lOt;. H. caducs (Dol.) Schult. l*.ni->. \'. .■.^>;. aral». : ijunt-il-
hhnhi Scliweiiif.).
N. d. liarniiUi' llil., >.li\\. im. 0. < i liiliilc ( lasis .•^cliwi'iiil. .
l'>7. Piinbristylis fcrruRinoa (L.) Vahl. Boiss. \'. 388.
N.f. Neetinix). 0,
lUb. F. dichotoniji (Uotlb.) Valil. Hoiss. V. \\^\K H. d., v.
— var. iiitrrntiriti Crs. .tsrfnrs. rf Srh irri iij. S\ ii. ]• .
•1. Y- iiiaeruhtiujiya Mix» kclcr Liiiiiafa .\.\.\\li. l.'>.
N. d. lai- (le .Mai|saniaii SiliwcinI". i.
MliN, l^-M l'cliHiitilionH des entanu-tes (1 .\HS(inàn K. Ilarlinann i|ni-
iiouK avioiiN prJH nutn-rniM |Hiur le I''. Hi|narroHa \'ahl lioiss. V. l\W.
«Srhurinf. l'Innlac i|unedani nil p. 41'. Iti'ilr. /. FI. Aelli. p. 'JW n"
XW't iinniid plant, ai').' > appartiennent à reM|M'ee pn-eédenle.
ll'i'.t. SohoonuH niicricans L. ItoihH. V. 3!i.'t.
0. <irnndf OntiiH .'N'Invciiif. i 0. a. lept. Wàdy Nalleli .S-li\veinf. >
— 159 —
1110. Carex stenopliylla Walilenb. var. planifoUa Boiss.
Boiss. V. 400. M. p. (,El-'Avîcli Barbey).
1111. C. divisa Huds. Boiss. V. 401. arab. : sârad (Schweinf.).
M. ma. N. d., f. v. 0.
1112. C. extensa Good. Boiss. V. 424. M. p. (Rosette Sch^Yeillf.)
XCIX. Grammeae.
1113. Panicum sanguinale L. Boiss. V. 433.
M. ma., p. N. d. 0. (Uakliel Ascliers.)
1114. P. aegyptiacum Retz. 15oiss. V. 433 (sub P. saiigiiinali).
N. d., V. 0. (Dakliel Ascliers. )
1115. P. Teneriffae (L. fil.) R. Br. Boiss. V. 434.
D. a. sept., a. mer.
1116. P. Crus galli L. Boiss. V. 435. arab. : dineyh.
M. ma. N. d. 0.
— var. echinatuni (Willtl.) Boiss. Boiss. V. 4;>5. N. d.
— xav.'i lioJystachya Munro ms. Planta gigantea; culmus
2 m. excedeus, digitum crassus, laevis; spicae luinierosae
(ad 25) approximatae ; arista glumam aeqiians vcl brevior.
N. d. (Rosette Schweiuf.i
Obs. 11. Scliweiufurtli a récolté la même forme dans l'Afrique cen-
trale : 11° 3730 (Naliamliisso à arête à peu près uulle\ 3497 (ville
de Mounza, Monibouttou).
1117. P. colonum L. Boiss. V. 435. arab. : abon'r-roukbeh (De\.,
Ehreiib.), chaicâch (Scliweinf.). M. ma. N. d., f., v. 0.
— var. leianthnm Boiss. Boiss. V. 436. M. ma. N. v.
1118. P. obtusifolium Del. Boiss. V. 436.
N. d. (Daiiiiettc; San; 15irket-er-Rotly Del., le Caire Bové, Traill).
1 119. P. geminatum Forsk. FI. Aeg. Ar. ]>. LX n" 49. p. 18.
Syn. ])asi)alodes Jacq. Boiss. V. 436. arab. : zommeyr{T>^i\.).
N. d. 0.
1120. P. eruciforme Sibth. et Sm. lîoiss. V. 437. N. f. (Figari).
1(^0 -
1121. Paniciuu prostratuni Lam. Bi'iss. \'. 43S. N. d.
1122. P. muticvuii Forsk. FI. Xeg. Ar. p. LX n 4.") \>. 2(il Syii.
I'. miuiitliamiin Lam. lîniss. V. 4r.s. arali. : rikilhh (Del.).
N. d.
11 2;".. p. Petiveri Trin. Hoiss. V, 43'J. Syn. V. Sorglii Del. FI.
Ac^^ 111. p. .".1 II 8(1. FI. .l'É-r. pi. 63 iiied. iBarbey Herb.
Lev. tab. VIIIj i\g. li. N. v. .Vi-jr. sup. in agris Sorjrhi« Del.)
P. maximimi Jacq. liois.s. V. 43;t.
cuit, (laiw lis janlius et coinnic iilaute lourragère p. f. tiiliurc
«ressjii à (Inizircb ', assez rare.
1124. P, repens L. Boi.ss. V. 440 jiml. 1*. ciildiatiini L. Huiss.
1. c.) M. ma. N. d.. f., v. 0.
112.0. P. leiogonum Del. Fi. Acg. 111. p. .'il n i^l. l'oirct iii K.ii-
cycl. ."^iippl. 1\'. p. 2S4. Del. FI.cVÉfr. pi. OS. inod. (Harbi'v
Herb. Lev. tab. VIIIi fi};. 4.
N. d. jardins arabes ilii Caire l)el.,.Siii\veinr. : Klianlvaii Scliweinl'.
< Mi-t. Es|KVe enil('-nii(|Ue de l'Kfrypte.
112C. P. turRidum Forsk. 15(ds8.V. 441. aral). : bokh'tr (Forsk..
l)el. . (lu/ les HéiliMiiii.s : thaiiiàm, vf/iiniîin (Schweilif.K à
t^oscyr et daiiH le Soddàn : c/mûc/i (Sehwfiiit"., Kliiiiz. .
abon r-ruukbi h i Ascdiern.. S«diweiiif.).
0. <^irande <»a8is .Shwtint'., Ascliers. D. I.. !.. a. sept., a. mer.
1127. i P. miliacoum L. Hoish. V. 441. arab. : il<>klni.
rarement ciilt. ilans Ir^ rliamps de la llassf-M;rypti' et i|nel<pieliii>.
Hubii|Hint
1128. P. glaucum L. Syn. Setaria <:. V. \\. Uniss. \'. l 12. arab. :
Mafhih, i,ir-rl-j'i'ir (Forhk. . M. ma. N. d., v. 0.
112'.'. P. virido L. Syn. Setaria v. !'. \\. IJoins. V. 443.
N. d. b'^-rlli- l.rtoiiru ; ]«• ("aire l'fiind. Sclnveiiif. .
P. italicum L. Syn. .s. taria i. I'. \\. I'iuIhs. \'. IL'!. S. Iticri
I><l. Iiid. Hem. InTt. MoiiMpel. is|!t p. 7 leste aiietore ipso.
cnll , aMHc/. rare
113<» P. vortlcillfttum L. Svn. .Slaria v, I' 1!. Ituj^s. \' t l.î
— IGl —
subsp. Aparine (Steuil., A. Br, sens, lat.) Aschers. et
Schivelnf. arab. : no'eymeh, qamli-el-fâr (Ehrenb.). var.
retrorsuni Aschers. et Schweinf. Syn. P. verticillatum
Del. FI. Aeg. 111. p. 51 n" 68! P. v. subsp. Aparine A. Br.
Ind. sem. hort. Berol. 1871 p. 6. Pauniculae axis et rami
etiani stériles («setae») retrorsum scabri.
M. ma. N. d., v. 0. (Farâfrali, Dakliel Ascliers.)
Panicum verticillatum L. subsp. Aparine (Sfeud.)
Aschers. et Schweinf. var. antrorsum A. Br. 1. c. p. 8.
Syn. P. viride Del. 1. c. n" 70! nec L. Setaria viridis (3. am-
biguaBoiss.V. 443. (excl. syn. Setaria anibigua Guss.) et S.
verticillata Boiss. 1. c. (quoad pi. Aschersonii ex Aeg. média
[Benî Soneyf]). Panniculae axis et rami antrorsum scabri.
M. ma. N. d., v. 0, (Dakhel Aschers.)
Olw. La iilaute d'Egypte diffère du type répandu en Europe (P.
V. subsp. verticillatum [geuninum] A. Br. 1. c. p. 6) par son port moins
robuste, ses feuilles à gaines glabres aux bords et par sa panicule
généralement plus petite, peu ou pas interrompue à la base. Le Setaria
ambigua Guss.! Syn. S. decipiens Scbimper! est la forme du P. v.
subsp. verdcillatum A. Br. à soies pourvues d'aiguillons dirigés en
haut, analogue, mais pas identique avec le P. v. Aparine antrorsum
A. Br.
P. palmifolium Poir.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie, rare i plante d'ornementl.
P. neurodes Schult.
cuit, dans les jardins du Caire, rare i plante d'ornement i.
Pennisetum tristachyum (Humb. et Kth.) Spr. Syn. Gymno-
tlirix t. llumb. et Ktli.
ouït, dans les jardins du Caire, rare i plante d'ornement).
1131. P. dichotomum (Forsk.) Del. Boiss. V. 444. arab. : retam
(Vorsk.)'^ I/adnh (Scbwf.J; inuurrât ghazâl (G.Iioth). D. a. sept.
1132. P. ciliare (L.) Lk. lîoiss. V. 445.
D. f. 0. Grande Oasis Scliwcitir. i D. I., a. sept., a. mer.
MÉMOIRES, T. II. _' I
— ir,2 —
ir{3. Pennisetum orientale Rich. Boiss. V. 44ô.
D. a. sept. Wâily To'oriii Klirenl)., Wâdy llaniAtah Schweinf. >
P. longistvllim Hochst. lult. thms les jardins du Caire, mre.
P. ■sillosum R. Br.
tult. dans les Jardins dAlexandrie et du faire (plante d'ornement».
11. H4. f P. spicatum (L.) Kcke. Koniicke u. Wenier, Getroide-
Itau I. ■J>î4. Syii. llolciis s\). L. H. rat'enio.sus For.sk. FI.
Aeg.-Ar. p. 17.")! l'oiiicillaria l'iukcnctii (Lk.) A. Br. et
MoucIk*. Iiid. .sein. Imrt. Bcrol. 18.').'). appond. p. 24. Syn.
l'fiiiii.setuni typlmideuni Rk-h. Boiss. V. 447. arab. : qasab
Wilkin.s.i, j^riu-raleiucut dohhu. mib. : Iienioh (Del.).
lult. tians la Haute Kjrypte et dans les Oasis t plante eér(?alet, (piel-
qucfois sul>spiint.
— var. (h'jiaitprrfitniii i A. Hr.ct Itonrhr, s. lat.i Asrhs.
et Schivfiiij. Syn. I'«iiiiisctiiin iiinllissiniiiiii Ilix-list. lîoiss.
V.44t'>. I'. typlii'jdciini IîdIss. \'. 147. ex p. l'ciiicillaria Kad-
diaiia V\^. et I >e Not.V
n.'tturalisé H. V. i liir'.Vuiliar prés (^iciicli Scliwtiiir. .\ssouan Sielier,
Ijidy Hakrr. Ileuser et Suennomit .
U"..'». Conchrus montanus Neos. Buiss. \ . 1 In.
0. tuaiidrt iMsi, Sriiwiinf. D.a.nier. Wàdy Lfkliiiuiiiali Scliweinl". '
ll.'.ti. Trajçus Bortoroanus R. et Schult. Syn. T. utcidintalis
Nrc."*. Lappa^T" plilenidts Fi;;, et Me Nut.
D. a. mer. W ad.\ Ktit Sihweiid".^
Stenotaphrum americanum Schrank.
mil daiiK les i:irdiiiH du Caire pour pelniiKi-, assez, rare.
Ii;J7. LyKCum Spartuni L. BoImm. V. 4r)2.
M. ma., p. l'ort Said /arli .
I l.'JM, liupcrala cyliudrica (L.) 1'. U. llnJHM. \'. I."i2. aral». : sill,
liiiù-dniutfK (AhcIuth. I, linl/A (FornU., Srliweinf., AsciierH.).
M ma |i N il . f . v 0. D !.. i., a. sept
— 163 —
Saccharum offlcinarum L. Boiss. V. 454. arab. : qasah-es-
soukkar, ghàb (Forsk.), généralement qasah. cuit, partout.
1139. S. biflorum Forsk. FI. Aeg-. Ar. p. LX n" 30 p. 16. Syn.
S. aeg-yptiacum Willil. Boiss. V. ioA. ganîch (Forsk.), boûs-
fârisy (Forsk., Del.), hoûs-el-gioézaîr (Del.), qalâm (Scliwf.),
généralement hoûs.
M. ma., p. N. d., f, v. 0. (Grande Oasis Schweinf.) D a. mer.
(Qoscyr Klunz.).
1140. i-AndropogonSorghum(L.)Brot. sens. lat. Alef. Landw.
Flora 313. var. saccharatus (L.) Alef. Korn. u. Wern.,
Getr. I. 310. tab. IX fig. 44. Syn. Holcus s. L. H. Dochna
Forsk. FI. Aeg.-Arab. p. LXXVII n" 544, p. 174! Sorgluim
s. Pers. arab. : doklm (Forsk.).
cuit, dans le Delta pour sa tige sucrée et pour maugeaille des petits
oiseaux, quelquefois subspont.
— var. Bhrenherfjianus Kcke. var. n. «Pannicula laxa,
ramis erectis; glumae rubello-tiavicantes; fructiis Havus.»
cuit, dans les champs de la Haute-Egypte, p. e. près d'Assouân
(Ebreul)erg); mûrit en janvier (plante céréale comme les variétés
suivantes).
Obs. M. le professeur F. Koruicke, le savant monographe des
céréales, qui a étudié les céréales récoltées en Egypte par nous, nous
a communiqué la diagnose et la description détaillée de doux nou-
velles variétés.
«Pannicula laxa, pyramidalis, erecta, 0,23 m. longa.
Rhacliis glabra, ad ramorum insertionem brcvitcr et dense
pilosa; rami longiusculi, tere usque ad basin ramosi, glabri,
angulis scabri. Spiciilae masculae pro ratione longae, an-
gustae, fertiles superantes, undc liabitus panniciilae pecu-
liaris. Spiciilae fructiferae praegraiides. (Jliimae late ovatae,
pergamaceae, apicc licrbaecae, fnictiis superantes, breviter
et appresse pubescentes, demiim dorso glabratae, pilis i)al-
— 1(^4 —
liilf lulvflli». l'ak-ae oxteiitiii.s arista lurviis iiitra {ilumas
abscundita. Fnu-tus luaturi 0,006 m. Umgi, 0,005 ni. lati,
0,00.'5 m. crassi, supcnie midi, quaiinns j;:lumis supcrati, a
dnrso conipressi, latissinie ovales, subopaci, culore Havo
Friii^rillaiii i-aiiarieiiseni aeniulaiites sed subnibeiites, ovuli
iiiscrtioiie iii^rcscciitcs: iiuprcssit» eiiibrytnialis iiiodium fru-
ctuiii excfdiMi.s. iVritarpiuui teiiuf. Albumen vitrcuiii.oeiitro
fariiii>hiiiii.>
Andropogon Sorghum (L.) Brot. var. uciiui>ti<uus k,/c,:
var. n. Syn. Holciis Durra baellodi Koisk. 1. v. p. LX.W 11
Il 543. 11. l)inra l'orsk. 1. c. p. 174 ex j». Aiidropojïon Sor-
{jhuni lin't., S(.r;j|iiiiii vul<,raie l'ers. Hoiss. V. 4r>;i. [lapsu S.
aiiiiuuiii| ex |). arab.: dourah diittâinych (Sehweiiif.), dourah
bfi/dû fSelnveiiif.). {réiu'raleineiit dourah belt'dhfc/i ; nul). :
niAnh, niiiinie les variétés suivantes. ( 'ulnius ereetus; pun-
iiieula contracta, raiiiis ereetis: «iluniae fiiscac ail tiavt'sci-n-
tes; fruetus cxhertiis albiis.
tult jmrtiiut, siirl'iiit dans lu liante Kpy|itf, V!iri<lc |inil>aliliimiit
In pluH rt'-|miMliu- rcioln-e par M. l'Jnriilii'r;: i\ .Assiniiiii il par nniis à
.*^i>>iit: ini'iril i-n iiovrinltri- tt d<tiiiilirc.
' l'aniiieiila denhisMiuia, ereeta. u.l m. l<>npi, (),()(> m.
irasna. (iliiinae in pannieula eadcni tiiseae ad Haveseentes.
drii.M- pubeHcentcH. l'abae exterinri.s arista brevissinia intra
l^liiinaH altHCdiidita. Fruitiis paleas ae(|iiantes, su|)erne ex-
nerti. apirc HtylopddiJH duidnis distinetis. latissinie obovati.
Hiiborbii-iilareH, albi,<>|mei, pt-riearpio tenui, 0,00r> ni. hni^i,
O.iMi.') III. lati, li,li:'i I ni. erasHJ. .Mbunieii t'arinosnni. in strato
iiiaxiiiie exteriKi tantuiii paniin vitreseciis.
I,a piiniciili.- nipitvilf In vitrii'-ii- ceriiiiiiN par mi foriiie et mi deiiNiti^
rrpirdiV (le loin nuH»i pnr mi nmlrnr, |Miiir canno dcH kI"»"'" P'""
foiiii'r* (|<'-|>n>uu'<-N |inr li h frnito liliinrx cl carlM'TH pnr In i<>nli|;niU^
M'TTi'C clw fpillclit. Si l'dii cMiinini- rrlii- fonni' pliiN on di-liiii. un
— 165 —
trouve des diftëreuces notables de la var. cemuus, hors la direction
dressée de la pauicule (pas dirigée en bas).
Le péricarpe de la var. cernuus tel que je l'ai reçu de la Syrie sous
le nom de darhy importé récemment pour en fabriquer de la farine
(voir mes observations Korn. et Wern. 1. c. 298), est épais et si riche
eu fécule qu'il en est blanc sur la section transversale. Le péricarpe
de la variété aegyptiacus est mince.»
Andropogon SorgllUIIl (L.) Brot. var. bicolor (L.) Kcke.
Korn. et Wern. L c. 313. arab. : fourayît (de Kremer). Ut
praecedens, sed glumae nigrae.
cuit, d'après Delile et M. de Kremer, sinon confondue avec une
autre variété.
— var. Arduini (Gniel.) Kcke. Korn. et Wern. 1. c. 312.
arab. : clourah homrâ (Fig-.). Ut praecedens, sed glumae
rubrae, fructus inclusus, ruber.
cuit, comme la variété aegyptiacus.
— var. Aethiops Kcke. Korn. u. Wern. 1. c. 313. Ut prae-
cedens, sed glumae nigrae.
cuit, comme la variété précédente, p. e. au Caire, à Assouân Ehreub.;
mûrit en novembre.
— var. cernuus (Ard.) Kcke. Korn. et Wern. 1. c. 314.
Pannicula compacta, propter culmum apice cernuum deor-
sum spectans; glumae albidae; fructus albus.
cuit, comme la variété j)récédente.
Obs. Ou cultive au Caire, et probablement ailleurs, sous les noms
arabes de dourah 'awûgueh (Del., Ehrenb.), dourah nîlîyeh (Fig.) une
variété à pauicule dressée, serrée, à fruit d'une jaune pAle. Delile
l'a ajjpclé Sorghum cernuum, Figari S. vulgare. D'après M. Kornicke,
c'est une variété indécrite dont il n'a i)as encore étudié des matériaux
suffisants.
1141. A. halepensis (L.) Brot. Syn. Sorglium li. Pcrs. Boiss. V.
459. Syn. Holcus exigiius Forsk. FI. Acg.-Ar. p. LXXVII
— ICC, —
ii'ôl'). 1». 174! ixrah. : hachîch-el-f aras (Del.j, nul), i^ilans la
Hautc-Égypte) : djarr âotî, généralement g iiyen'âoû (Scliwf.).
M. ma. N. d.. f. v. 0. s|Miiit. et <iueIquof(>is i-ulfivé comme plante
foiirni^T'-ro.
1142. Andropogon foveolatus Del. Uoiss. V. 4i)2.
D. a. sept. a. mer.
1 14.1. A. annulatus Forsk. Bois.s.V. 4C.'.. a rai ).:.<//"«// h (Aschers.),
rniikrifh iSchwciiif.). N. (i.. f.. v. 0. D. a. sept., a. mer.
1144. A. hirtus L. var. jnihisrins lis. lîni^-;. \ . le."». aral>. :
himnr iScliweinf. . M. ma. D. a. sept.
1 14.'». A. lanigor Desf. lioiss. V. 4(i5.
D. a. sept. 1^' Caire llové ex Co!«. et l>iir. in liull. Soc. IJot.
Franc.' I 1S.-4' p. 316).
1 14fi. Elionurus hirsutus (Forsk.) Munro. l'.oiss. \'. IP.i;. aral).:
siiiiniKit ."^rliwfiiit. I. D. i.. a. sept.
1147. Honiarthriafa8Ciculata(Do8f.)Kth. Uoiss.W 1C7. aral».:
zomiiiti/r iScliwriiif. ). N. d.
Euchlaena luxurians (Dur.) Dur. et Aschers. sit/lxr. Na
turf. Vr. Herliii. IHTC, p. 1C.4.
ctilt.iinnHiicH piantjititMiH d'cssiii «laiis la lîassc K;:\|ilr. |p|aiilc limr
Zea Mays L, aral». : dnurah, jjt-iu'ralnni'iit ilonrnh rltôm'iych.
cuil. dans Ich clinnipH (i'ctc, Htirtniit dans la !Sas.>ie l'I^ypto.
Oryza saliva L. arali. : ///•: [|M»ur arniizz] (Delilc), (çi'nérale-
IIM'Ilt rnlIZZ.
cuit. dniiN Ich en\iri>nH d .Mcx.'indric. de Ifusctlc, de I laniicttc. entre
AtMiû-llaiiiiiiAd et lU-llieyN diuiH je Wàdy 'l'onniilàt, dans le Kaymlni
cl rInnN li*N ( )iuiiM.
• Mm l'anin ii<m ridinntillonM d'Kjrypie M. Kiirnirkc n'a cmiNtalt-
n»<-. ( .rlilndr <|nc In \ar pyrorarjni Ah-/'. Ki>rn. cl Wern. I. c.
2.'(.'1 de Knfr Ihtnàr ITnnd . l'emi'lianlillonMde |)aniicttc .Sdiwcint'.,
iinil>, : ijii'fiiiiirif, roruK- tniilii|Uc i|ni «e liiiti\c cnlrcnicli'-c daiiH Ich cul
— 167 —
tures d'une forme aristée) appartienueut probablement à la var. ita-
Uca Alef. (1. c. 232), d'autres de l'Oasis de Dakbel (Ascbers.) à la
var. vulgaris Kcke. (1. c. 232). Une forme à arêtes purpurines
cultivée à Alexandrie et à Damiette s'appelle arab. yi'meny.
1148. Oryza australis (R. Br.) A. Br. Syn. Leersia liexandra
Sw. Bois.s.V. 4G'J. arab. (?) : rfjo^MTflï (Ascliers.), chouUeykh
(Schweiiif.). N. d. 0.
114'J. Phalaris minor Retz. Boiss. V. 472. araij. : 'a'in-el-qoutt.
M. ma. N. d., f, v. 0.
— var. gracilis Pari. Boiss. V. 472.
M. ma. N. d., v. D. a. sept.
1150. P. paradoxa L. Boiss. V. 472. N. f.
— var. praeniorsa (Lam.) Boiss. Boiss. V. 472. arab. :
kJiarfâr (Ehreiib.). N. d., f., v. 0.
1151. Crypsis aculeata (L.) Ait. Boiss. V. 475. M. ma., p. N. d., f.
1152. Heleocliloa schoenoides (L.) Host. Boiss. V. 476. arab.:
baqaq (Ascliers.), haqôq, hosâd (Khuiz.).
M. ma. N. d., f., v. D. introduit : a. mer. (Qoseyr Klunz.^
1153. H. alopecuroides (Schrad.) Host. Boiss. V. 476.
M. ma., p. (Port Said Zarb.) N. d., V.
Oljs. Nous avons vu dans le musée de Berlin des échantillons du
Phleuin pratense L. Boiss. V. 484 avec cette indication : «Egypt.
Banks of cauals Traill.» La ])résence de cette espèce probablement
introduite de l'Europe comme plante fourrag'ère était sans doute acci-
ilentelle et passagère. Depuis un demi-siècle, elle n'a pas été retrouvée.
1154. Alopecurus agrestis L. Boiss. V. 485. N. f.
1155. Aristida coerulescens Desf. Boiss. V. 491. 0. D. a. mer.
1156. A. pumila Dcne. Boiss. V. 491.
D. I. (Farcboût Scinveinf.l, i., a. sept.
1157. A. funiculata Trin. et Rupr. Boiss. V. 492.
D. a. mer. (flicmi Loûlîycb, Wâdy 'ronudcbali.Wâdv Etît 8cli\vf.)
— 168 —
1158. Aristida SchweinfurtMi Boiss. Boiss. V. 4'.t3.
D. a. mer. > Wâdy Mroyk Scliwoinf.. l))ol)cl Zebârah HussonV
(•lis. F>iKfi' pnrtiiniliùre auxditos localités.
1159. A. obtusa Del. lîoiss. V. 4'.M. aiah. : dereyry (Schinip.).
D. a. sept.
IIGO. A. ciliata Desf. Boi.s.s. V. 4!t4. D. I.. i.. a. sept., a. mer.
1 1 f. 1 . A. plvimosa L. Hoiss. V. 495. arab. : gnhah ( Klunz., Schwf.),
chaarâych (Klunz.), plus {j:iMurak'ment ilerei/ri/. wsî.
D. I.. i., a. sept., a. mer.
llt;2. A. brachypoda Tausch. Boiss. V. 495. D. I., i., a. sept.
(•lis. l'I.iiiii- |ias iiicorf ciiiistatt'o en ilclmrs de rKf:viit(.'.
lUî.i. A. lanata Forsk. Kl. Ae<;. Aral», p. LXI n' 79. p. 25 (cx-
cluKit loco .('. (l.> j. 8yii. A. Forskaliloi Tausch. Bni.ss.V. 49<;.
aral». : iltrit/n/i. r/ifl/'o/<oj//' (For.sk. j, \iin sîlc/i (Scliwoinf.).
M. ma., p.
11 (;4. A. hirtigluma Stoud. Bnjss. V. 49(;. D. a. mer.
11<'.5. A. caloptila (Jaub. et Spach.) Schwoinl". i'.i-iss. \'. l'.iT.
arah. : m si l'an mont Sinai, Schwcinf. i. D. a. sept.
Ili'ii'.. A. acutiflora Trin. et Rupr. Huiss. \'. l'.'T. arali. : sn-
hliiiui SclivMiiif. I. D. I., a. sept.
11(17. A. Zittolii Aachors. Sit/.lirr. ( Jcs. natmt'. l'iciindc BcrI.
1x79 p. \X. l'."taii. \ iicin Itiaiidciili. .\ .\ 1 (ls79i p. 70.
I^iiHM. \'. 497.
0. I. filtre le Caire et le Kajni'lm .SIixMinl'.; entre ."^itiiit et Farâ
friili AHciiept.; |in'-!< de Knn'irrnliV ef. .^sein-ru. I. e. i
< Mis. r>|H'ec eii(l<niii|Ue dii deMert lili.vi|iie.
I h; H A. puiiKonH DoHf. Ui»iKK.\'. 49H. niai». : Imskanit fScliwiif. i.
ahuu'rrnnlJ,,/,. ihi'.krliihnzi'il lAxclicrH.!. 0. D. I., a. mer.
I H'.'i. A. Booparia Trin. ot Rupr. Svn. .\. puntniis 3. Hcnparia
BuiHH. V. 49H. D I , i.. a. sept.
• Mm, I-^in'tc pnrtieuliére niu dc-o n- .!> la liasse I.L'.NI'I"'.
— 169 —
1170. Stupa parviflora Desf. Boiss. V. 499.
M. ma. (Alexandrie Ehrenb.; Maiioût Letourn., Schweinf.) D. a. sept.
1171. S. tortilis Desf. Boiss. V. 500. M. ma. D. I., i., a. sept.
1172. S. giganteaLag. var. pellita Trin. et Ittipr. Stipac. p. 71.
Boiss. V. 501 (sub S. Lagascae). M. ma.
1173. Oryzopsis miliacea (L.) Benth. et Hook. Syii. Piptathe-
riim m. Coss. Boiss. V. 506. arab. : zihl-aboiil-hoseyn (au
mont Sinai, Schwf.), généralement hemar. M. ma. N.d. D. a. sept.
1174. Sporobolus pungens (Schreb.) Kth. Boiss. V. 512.
M. ma. (Alexaudrie depuis Forsk.), p.
1175. S. spicatus (Vahl) Kth. Boiss. V. 512. arab. : sammali
(Forsk.), abou' r-roukheh (Ascliers.).
M. ma., p. 0. D. I., i., a. sept.
1176. Agrostis verticillata Vill. Boiss. V. 513. arab. : naîm
(Forsk.). M- ma. N. d., v.
1177. Triplachne nitens (Guss.) Lk. Syn. Gastridium ii. Coss.
et Dur. Boiss. V. 510. M. ma. (Alexandrie depuis Del.)
1178. Polypogon monspeliensis (L.) Desf. Boiss. V. 520. arab. :
deyl-eth-tha'leh (Schweinf.), sar-el-fâr (Aschers.), g-énérale-
ment deyl-el-fâr, deneh-el-fâr; berb. : eygeurden (G. Rotli).
M. ma., p. N. d., f , v. 0. D. I., a. sept., a. mer.
1179. P. maritimus Willd. Boiss. V. 520.
M. p. (Rosette Husson ex Boiss. 1. c.)
1180. Lagurus ovatus L. lîoiss. V. 521.
M. ma. N. d. i Alexandrie de]mis l*\)rskâl).
1181. Calamagrostis arenaria (L.) Rth. var. aust rails (Mn-
bilfe) Aschers. et Schweinf. Syn. Psamma australis ]\Ia-
billc Rccbercli. pi. Cors. 1 fascic. p. 33. Ammophila are-
naria Lk. Boiss. V. 526. M. ma. (Alexandrie depuis Delile).
MÉMOIRES, T. II,
— 170 —
1 IM'. Weingaertneria articulata (Desf.) F. Schultz. 8\ u. Co
ryiiepboru.s a. 1*. B. lioiss. V. 5.H0.
M. ma. Alixaiidrie Pfuiid. Letouru.; Matroiuiah Lctouru.'i
1 18.;. Trisetiini Rohlfsii Aschers. Sitzb. Ges. iiaturf. Freuude
IJerl. 187'J p. 4'J. B(.t. W-ieiii Biaii(k-ub. XXI (1879) p. 71.
Boiss. V. 534. 0. (^l'etite Oasis Asihcrs.)
< H»8. E8|)ùce jiartiiuliire à ladite localité.
1 1^4. T. pumilum (Dcsf.) Kth. Bois.s. V. 534. D. !.. !.. a. sept.
11 Hô. T. glumaceum Boiss. Bnj.ss. V. 530.
M. ma. Ak'xauilrie KhrciiliLM-jr. Li'tnuni. IMI.
llMi. T. lineare (Forsk.) Boiss. li(ii.s.s. V. 536.
M. ma. lAloxaudrio di-puis Forsk.», p. iDauiictte Ehrenh.")
11H7. Avona sterilis L, Btiis.s. V. 542. arab. : kh<y'oùr fSchwf.).
M. ma. N. d., f. 0.
llx>. A. barbata Brot. Boiss. \". 54.">.
M. p. Nakhl At.uù IKOali liarhcjMV
1 18'J. A. Wioslii Stoud. Buiss. V. 543. arali. : kliâfvûr, zommei/r
(Forsk.. I )el.. Klironb.j. M. ma. N. d., v. D. i., a. sept.
1 1 '•< ». A. fatua L. BoIh». V. 54.3. aral). : hhâfoûr (Forsk.. Asi-ber.),
•.•,,,11111 1,,- For.^k.), s<iU<„'is (Scliwriiif.). N. d., f. v. 0.
ir.tl. Danthonia Forskalii (Vahl) Trin. Boiss. V. 551. aral». :
rhiffnerft-el-guemel (F<»rsk.. I ii'i. i.
M. ma., p. D. I., i., a. sept., a. mer.
ir.'L'. Schoonofoldia gracilis Kth. Boiss. V. 55;;.
N. V. 'l'iiipiiir pn-H il'.\s.siiuàn l'iliicnli.
Il'.t3. Dactylus offlcinaliH Vill. .Syn. Cyiiodon hactylon iîicli.
B<iitM». V. 55."». arab. : nirlnl (Forsk.), ^'lUMaiciiniit iirijuil.
M. ma., p. N. d., f, v. 0. 0. I., i., a. sept., a. mor.
Il '.M. ChloriH biirbuta (L.) Sw. \ar. imrrtiim i l/nrhut. rt
Siruil.i .inr/irrn. rt Srhii-tiii/. i>\\\. < '. incfcaiia lloclmt.
et Stciid. B<ii«M. \'. 5.'i|. N. V. 0. (irande Ou«iit .SoliHiiuC.
Ilît5. TotrapoRon villoHUH DoHf. Boîhh. \'. 5.55.
D n Biipl <;»li'ilali .S-liwi-inr.)
— 171 —
1196. Dactyloctenium aegyptium (L.) Willd. Boiss. V. ô56.
arab. : rigl-el-herhâyeli (Del.), généralement na'îm-es-salib.
M. ma. N. d., v. 0. (Dakhel Aschers.)
1197. Dinaeba retroflexa (L.) Panzer. Boiss. V. 557. arab. :
dineyh (Jaeq.), haqcheyft (Scliweinf.). N. d.
1198. Pappophorum brachystachjnam Jaub. et Spach. Boiss.
V. 558. D. a. mer.
1199. Antoschmidtia quinqueseta (Benth.) Aschers. Boiss.
V. 559. 0. (Meqs clans la Grande Uasis Schweinf.)
1200. Boissiera bromoides Hochst. Boiss. V. 560.
D. a. sept. (Galâlah Schweinf.)
1201. Diplachne fusca (L.) P. B. Boiss. V. 561. arab. : aboiir-
roukbeh (Forsk.), aboit'n-na'gueh (Del.]? seyfoûn (Aschers.,
Schweinf.), khirs (G. Roth). N. d., f., v.
1202. D. nana Nées. Boiss. V. 562. D. a. mer.
(jynerium argenteum Nées.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et dn Caire.
1203. Phragmites communis Trin. var. isiaca (Del.) Coss,
Boiss. V. 563. arab. : ghâb (Ehrenb., Schweinf.), hegn (Gr.
Roth), généralement hoûs; berb, : taneimme (Caill.) [pour
tâghâmînet, pi. tîghânîmîn, forme féminine et diminutive
du aghânîm, pi. îghoûnâm Letoiirn.].
M. ma. N. d., f., v. 0. D. a. sept.
— var. stenophylla Boiss, Boiss. V. 563. 0. D. I., a. sept.
1204. f Arundo Donax L. Boiss. V. 564. arab. : bous haggny
(Forsk.), bous J'âri.v/ (Aschers.), qasab (Del.).
cuit., pas conunun; naturalisé N. d.
1205. Ammochloa palaestina Boiss. Syn. A. subacaulis Goss.
et Dur. Boiss. V. 566.
M. ma. (Alexandrie depuis Ehrenb.), p. D. i. (Ismailia Barbey).
1206. Lamarckia aurea (L.) Mnch. Boiss. V. 570. M. ma.
— 172 —
rjoT. Cynosurus coloratus Lehiu. 15ni.s.s. V. 571.
M. ma. iMarioût Lctonru.)
12uS. Koeleria phleoides (Vill.) Pers. Hniss. V. 572.
M. ma., p. D. I., a. sept.
— var. Iiixn I.lc, Aurliers. et Sc/ncihi/'.
M. ma. Alexandrie l'funtli N. d.. v. I.c (':iiiv Ddilo, Ehrcnb..
12n;». Sphenopus divaricatus (Gouan) Rchb. lioiss. \'. 57').
M. ma. Ak'xaiulrie ilcpui.s Delile >, p. (^l)aniiette Ebrcnb.*
12HI. Era^çrostis minor Host. Syii. E. poacoides P. B. Boiss.
\. 58(1.
N. d. Le- Caire i'.MiIklmviIi l'Iuml i; Qoulihah iSfliweiuf., AscUcrs.)
0. I'>"iila(| tlaiis la (iminlc Oasis Sdiwciiif. i
1211. E. moRastachya Lk. lioiss. V. 580. Syn. l'da imiltitinra
l-'.ir.sk. l'I. Ai-^'.-Aral». p. LXT W 58, p. CIV ii (;:i p. 21
(hpt'cicH pnthaliiliter colK-ctiva. uti(|iK' (ttisciira). E. imilti-
rtnra Ahchcrs. iii Scliwriiit'. Beitr. /.. FI. Actlii»ti)icns, p. 2'.i:i
II' 3571. I». ;'.1(». M. ma. N. d.. v. 0.
1212. I E. tromula (Lam.) Munro. lioiss. \'. 5sl.
iiaturaliHé N. V. île Taire, ile de iîodali Siekciilt.*
121. 1. E. pilosa (L.) P. B. B.ùhh. V. 581.
N. d., V. 0. Kakii.l Asilicrs. 1 D. a. mer. .(iuelui .'^ilseleh Schweiuf.*
121 J. E. aoKypliaca (Willd.) Lk. Kuiss. V. 5.si. N. d., v.
E. abyssinien (JllCCl.) Lk. cuit, d essai, rare.
1215. E. ciliariH (L.) Lk. var. urohira l.faiih. et Sparh)
AMrhri-H.i I Si hir, inf. Syii. E. c. ,î. hrncliystacliyu Bois».
V. 5h'J. d. a. mer. i W:i.i.\ 'r..uiidel.ali, Wàd.v Kiit Sehweinr. •
121*'>. E. oynoBuroiduH (Rotz.) Kooin. ot Sohult. Bhjhh. \'. 5S.'{.
iimli. : ifar/ich (llartm.J, |féiiéralrim.'lit fial/<i.
N. d., f. , V. 0. D !.. a s(*pt.
1217. E. nutanit (UoU.) Noos. Bhjhm. V. 5h:I. N. v.
— 173 —
1218. Eragrostis Coelachyrum Benth. Boiss. V. 584.
D. a. mer. (Wâdy Etît Schweinf.)
1219. Aeluropus repens (Desf.) Pari. Syn. A. litoralis p. re-
pens Coss. Boiss. V. 594. arab. : moulleyh (Ehrenb.), 'ak-
rîch (Aschers.), neguîl beledy. (Gr. Rotli).
M. ma., p. N. f., v. 0. D. i., a. sept.
1220. A. brevifolius (Koen.) Nées. Syn. A. mucronatus Asclis.
in Schweinf. Beitr. z. FI. Aetli. p. 297 n" .'Î374, p. 310.
Boiss. V. 595. excl. syn. Festucâ mucronatâ Forsk. (F. pun-
gente Vahl) quae monstrantibus Cl. Bentliam et Hooker
Gen. pi. III. 1187 Eragrostis species est.) abad. (?) : hanga-
neym (Klunz.). R.
1221. Dactylis glomerata L. var. hispanica (Roth) Koch.
Boiss. V. 590. M. ma. (Alexaudrie depuis Delile).
1222. Schismus calycinus (L.) Coss. et Dur. Boiss. V. 597.
D. L, i., a. sept., a. mer.
1223. S. arabicus Nées. Boiss. V. 597. aval). : aboû-vtachy (au
mont Sinai, Schweinf.).
M. ma., p. 0. (Petite Oasis Aschers.) D. !., i., a. sept., a. mer.
1224. Poa annua L. l^oiss. V. 601.
prob. introduit de l'Europe ou du Levant M. ma., N. d. (jardius et
terrains cultivés à Alexandrie [depuis Pfuud] et au Caire Aschers.)
1225. P. sinaica Steud. Boiss. V. 606. uvAh.-.'anse'ah (Schweinf.).
D. a. sept. (Galâlah Schweinf.)
1226. Vulpla uniglumis (Sol.) Pari. Boiss. V. 629.
M. ma. i Alexandrie Ehrenb., Letourn. 215), p. (Rosette Dcl.i
1227. Vulpla brevis Boiss. et Kotschy in Boiss. Diagn. Ser. II.
n" 4 p. 139. (1859) [prob. excl. loco Mar Tserkis Libani]
Syn. Festiica inops Del. FI. Aeg. 111. p. 52 nUlO (1814 al)s-
quc (lescriptionc). FI. d'Ég. tab. 63 incd. (Barbey llcrb.
Lev. tab.VITl) tig. 1. Vulpla inops liackcl Boiss. V. 630.
— 174 —
var. spiral ia Aschers. et Hackel, Sitzhor. ]?(>t. Voreiii l^ran-
.loiih. XXII. (1880) p. 113.
M. ma. ,Alcx;iiulrie Klircub., Lctinini. Itîô'*.
Vulpia brevis Boiss. et Kotschy. var. snhdisticha
Asriiers. ri Hackel. .Sitzber. Hut. Vciein Ikaiuloiib. XXll
(1880) p. 113.
M. ma. lAlexandrie Ebreiib. > M. p. (Rosette Del.; Bîr Altoû-^Ier-
z<iûk Harl)eyi.
rJ2s. V. pectinella (Del.) Boiss. Boiss. V. 631. Syu. Festuca
tyiiosuroiilcs l)c'l. FI. Acg. 111. p. ô2 n" 107. F. pi'<tiiu'lla
Del. FI. d'E-;. pi. G3 incd. (Barboy Heib. Lcv. tab. VI il)
fi^. 2. IikI. sein, liort. Mon.spel. 183(!. p. 24.
M. ma. Alexandrie Del., Lett.uni. 214\ p. iQatîyeli. l'.ir AIm.û
Klfeyn IJarliey .
122'.!. Scleropoa maritima (L.) Pari. Boiss. V. (J.")7. M. ma.
1230. S. memphitica (Spr.) Pari. Hoi«s. V. iVM.
M. ma., p. 0. D. i., a. sept.
12:!1. S. dichotoma (Forsk.) Pari. Boiss. V. C.)!). M. ma., p.
12.'i2. Bromus tectonam L. Boiss. V. ()47.
D. a. sept. (Jalâlali Schweinf.)
12.'»;'>. B. matritonsis L. var. Ihlitri lioiss. Itoiss. V. ()4'.».
N. f. Koin .Miiuclrnn Sehweinf.) D. a. sept.
12.J4. B. villosus Forsk. Fi. Ai-j;. Arab. (177r») p. l.XI u i'..') p.
23! Syii. B. rij-idiis |{<.th. (17!t()j BoiH8,\^ »i4y. M. ma., p. 0.
123.'». B. rubons L. BoisH. V. (;.'')(». M. ma.
I2".f;. B. faaciculatus Prosl. Uoins. V. (i.^iO.
M. ma. ( Alixaiiilrii- (lc|iiiiM DeliU-i, p. Damirttc l'.lireiili.)
1237. B. Hcoparius L. BnisH. V. •■..")<>.
M. ma. Ali'Miiiilrii' l'.lirciili.. ITmiih.
I23m. B. macroBtachys Dosf. vnv. hmiiifinnnn/i l'oir.i Hniss.
B<»iHH. \'. <i.''»2. N. V. Le Cairi- : hii^.'itm l»<l , |-,lir«iilt , .Vs.licrs. i
I23'.l. B. molllM L. ituiKN. V. (i.')3. var. i/luim<ratHM (Taunch)
— 175 —
Aschers. et Scliweinf. Syn. B. mollis 3. Mert. et Koch
Deutschl. Flora I. 683. B. glomeratus Tausch Flora 1837
p. 125. N. V. (Le Caire Del. Guézîreh Sickenb.)
1240. Bromus patulus Mert. et Koch. Boiss. V. 655. var.
aeqyptlacus (Tausch,) Aschers. et ScJitveirtf. Syn. B.
brachystachys Boiss. V. 654. ex p. (quoad pi. Aegypti) nec
Horming. B. aegyptiaciis Taiisch 1. c. p. 124. N. d., f, v.
1241. Brachypodium distachsrum (L.) Roera. et Schult.
Boiss. V. 657.
M. ma., p. (Damiette Ehreub.) N. f. (Tamîyeh Schweiuf.) 0.
1242. Agropyrura junceuin (L.) P. B. var. Sartorli Boiss. et
Heldr. Boiss. V. 665. M. ma.
1243. A. elongatum (Host) Freyn et Tommasini. AbliaïuU.
Zool. Bot. Ges. Wien 1877, p. 478. Boiss. V. 665.
M. ma. (Alexandrie : Maudarah Letouru. 169), p. (Rosette, Da-
miette Scliweinf.)
Obs. Nous avons indique en Egypte (Beitr. z. Fi. Aetii. p. 302
n° 3873 ), comme les auteurs qui nous ont précédés, l'Agropyrum
squarrosum (Roth) Link. Boiss. V. 668. Syn. Triticum squarrosum
Pioth, espèce originairement cultivée dans le jardin botanique de
Halle de graines envoyées par un des membres de l'expédition fran-
çaise de 1798 — 1801. C'est pourquoi Sprengel et lîoth l'indiquent en
Egypte, quoique ces graines aient été récoltées probal)lcment en
Syi'ie. Néanmoins, il est possible que cette même espèce, cueillie plus
tard par Schimper au Mont Siuai, se retrouve dans la Basse-Egypte
vers les frontières de la Palestine. Il faut constater ici que ie nomen
princcps de cette ])lantc, cité par Rotb (Neue Beitr. zur Bot. I p. 129)
lui-même, est T. Buonapartis Spr, (Erster Nachtrag des Bot. Cartons
zu Halle, 1801, p. 40, n" 50.) ()\\ comprend facilement que Sitrengcl,
après les batailles d'.léna, de Leipzig et de Waterloo, ait voulu sup-
primer ce nom (ju'il ne mentionne pas même dans son édition du
Syst. Veg. de Linné; mais la loi de la priorité doit l'emporter sur
toutes les susceptibilités d'un patriotisme (pielque légitime (|u'il soit.
— 176 —
S;ins aiirun (Inutc, il faiulni iloiir n-tatilir ce iimmunent l>(>t:ini(|uo
érigi'à la iiu'iuiiire tluclicl'dc l'exiiétlition de rKfrypte. 11 a été ilûiiiont
pajiné |Kir tout ce (iii'il a fait iwur rexi)loration scientitique du pays.
Ijc frénéral Najxiicon Uona|)arte a certaiiieiiient bien mérité un tel
li<>iiinia^>, ne fiit ce que parles ég^irds dont pendant sa présence snr
les Iwnls du Nil il s'est toujours montré envers ceux (pi'à juste titre
il considéniit comme les représentants de la science.
Triticimi vulgare Vill. s. lat. Kom. et Wern. Getr. I. 40.
anih. : (jm/i/i. honta/i: beil». : i/'trdeii, yerdiii; Sllbspoc. T.
vul<i<irv\\\\. Kinii. it Weni. I. c. 41.
cuit., plus rare i|ue le T. durum Desf.
< >l>s. Les échantillons vus |)ar M. Ki>rnicke étaient jjrestiue tous
trop jeunes jwur en déterminer la variété. La seule variété constatée
avec certitude, est
— var. 14 /l'rriKfinrmn Alef. Kiirn. et Weiii. 1. o. 44.
0. tiranilc Oasis Scliweint'. arali. : choih/).
il }• a en Kfrypte des variétés mutiiiues, aristécs (p. e. au Caire
Klirenli. cl deminristées, îi épillets supérieurs seuls aristés (Oa-sis
de Dakiiel, tJrande Oasis*. D'après M. Kilrnieko, la présence des
formes demi aiistées cidtivées en çrraiid, (|ui scnd)lent remi>lacer les
formes nristées, est pîirticulièrc aux pays du nord de l'Afriiiue; il
n'nvnil observé ces fnrmes auparavant (pie produites du cr<ii>cment
H4-xu<-l d'une vnrii'-lé' niulitpic et d'une furme aristée.
Huli-p. T. iiirffiihiin /., Kc'ini. et W'crii. I. c. . '')(>. var. (!(!. vti-
raliilf h'i/.r. I. c . :,'•. i:-ypti' .Kikc. 1. c. >\:\.)
Htilmp. T. ifiiriim Ihx). Klii II. et W'crii. I. c. Ii I. Syii. T. sa-
tivmn l»fl. l'I. .\i-;t. m. p. ïù\ Il l.'tO 1.')."). Hiiltein niaxiiiia
|»rn |nirt<'. cuit, partniii.
nliH. .M. Ki>riiickf dii«liiij;ue trois formes île l'épi (pii s'ohserveiit
(lanN IcM vnriétttt dilTérciiles «iiis n-pirder les autres canictères :
* la(rn»r<H>ci*nm! (S'-r. lépi lon^', lAche, qnadrunpilnire;
•• rompaetum iS'-r. i épi court, serré, sulM|iiiulraii^'iiIaire, un peu
roin primé.
••• complnnnlnm i.S'r.j épi comprimé, oliloiif; ou ovoïde. Le T.
Mlivum pvmmidnle IK-I. I. r. n" I.'i4 Kl. d'il^yple, p. \1^, tnli. 14
— 177 —
fig. 3 appartient à ce groupe. Les épis du groupe ** s'allongent quel-
quefois et rappellent le T. turgidum, auquel ces formes sont attribuées
par quelques auteurs; elles diffèrent toutefois des formes boréales du
T. turgidum par quelques particularités du port. Les graines ne sont
pas toujours dures et vitreuses; M. Kornicke a reçu des graines de la
BaSse-Égypte qui étaient tout à fait farineuses. Il a constaté pour l'E-
gypte la présence des variétés suivantes :
70. leucuruni Alef. K(3rn. et Wern. 1. c. 68. (Sioût Ascbers.)
74. leucomelan Kcke. 1. c. (Petite Oasis Ascbers., * et **
arab. : taicîly.)
77. murciense Kcke. 1. c. (Egypte *** 1. c. 71.)
80. alexandrinum KcJee. 1. c. 69. (Basse-Egypte *** 1. c. 7^
86. melano2nis Alef. 1. c. 69 (Grande Oasis : Doûch Scbweiuf. *,
Petite Oasis Ascbers. *** arab. : noueydjy.)
87. africanum Kcke. 1. c. 69. (Egypte 1. c. 73. )
88. italicum Alef. 1. c. 69. (Egypte 1. c. 73.)
89. aegyptiacum Kcke. 1. c. 69. (Egypte 1. c. 73, p. e. Petite
Oasis Ascbers. ***.)
90. apulicum Kcke. 1. c. 69 (Basse-Egypte *** 1. c. 73, p. e. le
Caire Pfund ***:)
9L niloticum Kcke. 1. c. 69. (^Haute-Égypte *** 1. c. 73.)
92. coerulescens Bayle- Bar elle Le. 69. (Ma. Haute-Egypte
** 1. c. 73, p. e. Sioût Ascbers. *.)
93. libyctim Kcke. (^Fayoûm Scbweinf. * et ** arab. : dm dry;
Petite Oasis : Mendîcbeh Ascbers. ** arab. : soueydy 1. c. 73.)
subsp. T. tlicoccuni Schrank. l. c. 81.
Obs. La présence de cette forme dans l'Egypte moderne n'est pas
constatée; M. Kiirnicke a reconnu celte sous-espèce et très probable-
ment la variété 107. tricoccuni Schuebl. 1. c. 84 parmi le blé
trouvé récemment dans les grottes sépulcrales. Par une coïncidence
singulière, cette forme s'appelle en allemand «agyptischer Spelz»
(épeautre d'Egypte).
1244. Aegilops ovata L. Boiss. V. G7;î. M. ma. (^Kamleb Letourn.)
— var. triaristdta Coss. et Dur. Boiss. V, 674.
M. ma. (Alexandrie depuis Delilc).
MÉMOIRES, T. II, 'i.'î
— 178 —
ri4.'>. Aegilops triuncialis L. lîoiss. V. 674.
M. ma. Alexandrie Figari, Lctourn.^
var. hviirhijdtlifrti lioiss. Boiss. V. 674.
M. ma. Alexandrie Ehrenb.
rJJti. A. bicomis (Forsk.) Jaub. et Spach. Boiss. V. 677.
M. ma., p. (^Hosette, Daniiette Ehrenb.^
124 7. Lolium perenne L. Buiss. \ . t)7!t. arah. : fiachîcfi-d-fara.t
l'i>i>k. . saiiimnlt i Si'lnvi'iiif.). N. d., f.. v.
1248. L. multifloriun Gaud. Boiss. V. 679. M. ma. N. d. 0.
121''. L. rigiduiu Gaud. Boiss. V. 680. arab. : zoniiin'/r , Asilis. .
M. ma. D. f. 0.
— var. ronifnu-HSiitn lioiAA. et lleltir. Boiss. ^ . 680.
M. ma. liaiiikli (laillard. , p. lîusctte, Kainiettc Scliweinf.
12.'»". L. tomulentlUîi L. Boiss. V. (ISl. M. ma. N. d.
12.'>1. Lepturus incurvatiis (L. fll.) Trin. Boiss. \'. 6s4. 8yn.
Moiicniia tvlindrica l'miss. \'. lis;; ex ]). fquoad jd. Aetfypti;
net- Willd. M. ma., p. N. d.. f. v. 0. iMit.- (»asis Asehere.)
12.'i2. L. niiformis (Roth) Trin. Boi.ss. V. (iS4. M. ma., p.
ilurdi-um rulffurv L. .s. lat. Kidii. t't WcTii. 1. 1'. 1 2;i. arui». :
r/iii'h; \n'r\».: titiizrifii (C'aill.. Miill.. AscIkts. i.
Hubsp. //. hexaMfIr/iitm /.. I. i-. 14S.
t)l)h. I)»|irt> .M. Kiirnirkc la jiréHenee de eettc sous espèce dans
ri"lpjpl«' moderne n'eut puH contttaU'e avec ecrlitude <pioi(|uedcH(^chan-
tilli»nH ilrop jeiineA du rente > de llentSiuieyf ( Aseliers. ) pourraient
lijrn np|iiirteiiir n eelte loniie rpiil a reconnue dans des l'raf.'nients
d orp- tr<MiM'-< di'rriicrcMii'nt d.'ins les anciens tnndieaux.
Hiihnp. tl. tetniMtlvhutn Krh'v. I. c. l.'tti. mit. parlinil
(tint. TouN leH érliantillouH lUiM"/, nvaneéH pour permettre uiu- dé
lerniinatiiin exacte np|mrtieniicnt d'nprêK M. KlVrnieke à la variété
11. rnrriilfMrrn» Si-r. I c. l')7. (jin-l<|ueM exeniplaircH jeunes de
lOnoi* de Dnkliel repn'-Hcntciit pcnl être la \iirictc '.<. finffhlnin
Hèr. 1. e.
— 179 —
1253. Hordeum murinum L. Boiss. V. G86. arab. : aboû-chtirt
(Forsk.). M. ma., p. N. d. v. D. a. sept.
1254. H. maritimum With. Boiss. Y. 687.
M. ma., p. N. f., v. 0. (Grande Oasis Scliweinf.)
1255. Elymus geniculatus Del. Syii. E. Delileaiuis Schult.
Boi.ss. V. 692.
M. ma. (Alexandrie Delile; à présent extrêmement rare s'il existe
encore du tout).
Bambusa arundinacea (Retz.) Willd.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire.
Obs. Plusieurs autres espèces de ce genre se trouvent plus rare-
ment dans les jardins des deux principales villes de l'Egypte, mais
nous ignorons leurs véritables noms.
Coniferae-
Gallitris arenosa Sweet. Syn. Frenela Moorii Pari.
ouït, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, pas commun.
C. quadrivalviS Ricll. cuit, comme l'espèce précédente.
Thyia OCCidentalis L. cuit, dans les jardins modernes, rare.
Biota orientalis (L.) Endl. Boiss. V. 704. arab. : 'a/s.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie et du Caire, assez rare.
Cupressus sempervirens L. Boiss. V. 705. var. lit/ramida-
lis (Targ, To»s.). arab. : saroû.
cuit, dans les jardins, pas commun.
— var. horizontalis (Mill.) Gord.
cuit, dans les jardins modernes, rare.
JuniperUS Virginiana L. cuit, dans les jardins du Caire, rare.
Taxodium distichum (L.) Rich. cuit, comme l'espèce précédente.
GringkO biloba L. cuit, comme l'espèce précédente.
Araucaria excelsa R. Br. cuit, dans les jardins riclics du Cuire.
A. Cunninghami Ait. comme l'esi»èce précédente.
A. Bidwilli Hook. comme l'espèce précédente.
PinuS Pinea L. cuit, dans les jardins arabes du Caire, rare.
— ISO —
Pinus halepensis Mill. Boiss. V. Git5. arab. : se7ioûbar.
cuit, dans les jardius d'Alexandrie et du Caire, pas rare.
XCT\. (iiieiacoae.
1256. Ephedra Alte C. A. Mey. l'.fi.ss. V. Tl.'i.
M. ma. D. i., a. sept.
12.')T. E. alata Decne. Huiss. V. 717. aiali. : 'ii(Ia)ii (Scliwcinf.).
M. p. .(.Jatiyeh Harbev . D. !.. i., a. sept.
Cycadaceae.
Cycas revoluta Thunb.
cuit, dans li's jardins d'.Mixandrie et du ("airo, assez rare.
('. Filiccs.
l'2'tf^. Adiantum Capillus Vonoris L. Hoiss. V. ^'^0. arab. :
kondtaret-el-bir (l'el.j.
M. ma. N. d.. f. V. 0. IVtite Oasis .\scliers.) D. a. sept.
(I. .>larsili:u(»ao.
12f)y. Marsilia diil\i8a Lopriour (A. Ur.) Boiss. lioiss. V. 750.
arab. : (/urt6 (AëchcrM.). 0. i Petite DiwIh Ascher».^
r2<;(t. M. aORTptiaca Willd. Hoîhh. \'. 7.')(». arab.: </nrrifi/itn/i
\)v\.), ,/>>nifi,i/i .S( liweiiif.;. N. d., f., v.
181
Liste des espèces endémiques de la flore d'Egypte.
(Sur les feuilles 9 — 14 il a été omis de les désigner comme telles.)
Ranuiicuhis Aschersonii Freyn. p. 35 n" 4.
Delphiniiim deserti Boiss. p. 35 n" 14.
D. Bovei Deciie. p. 35 n" 16.
Hypecoum parviflorum Barbey p. 37 n° 29.
Erucaria cras.sifolia Del. p. 40 n° 72.
Reseda kahiriiia Miill. Arg. p. 44 ii" 116.
R. Boissieri Miill. Arg. p. 44 ii" 117.
Heliantliemum Saiicti Antonii Schweinf. p. 45 n" 125.
H. Ehrenbergii Willk. p. 45 n" 128.
Silène canopica Del. p. 46 n" 144.
S. Hussoni Boiss. p. 47 ii° 150.
Tamarix arborea Bunge p. 50 n" 189,
T. amplexicaulis Elirenb. p. 50 n" 191.
Zygopliyllum decumbens Del. p. 56 u" 255.
Z. berenicense Scbweinf. p. 56 n" 257.
Lupiuus digitatus Forsk. p. 60 ii° 275.
Trigonella média Del. p. 61 n" 290.
Astragaliis falcinellus Boiss. p. 66 n" 359.
A. trimestris L. p. 66 n" 363.
A. tomentosus Lam. p. 67 n" 375.
A. leucacantluis Boiss. p. 67 n° 377.
A. camelorum Barbey p. 67 n° 380.
Lathyrus dispermus Boiss. p. 68 n° 397.
Pimpinclla Schweinfurtliii Ascliers. p. 80 n" 466.
Ducrosia Tsniaëlis Ascliers. p. 81 n" 476.
Phagnalon Barbeyanum Ascliers. et Schweinf. p. 87 n" 534.
— 182 —
.\.iitln.'mi.s luicrosperma Boiss. et Kotschy p. 90 n" 559.
A. iinlurata Del. p. 90 ii' 5G1.
••^necio belbey.sius Del. p. 91 n" ."i80.
Eoliiiiopus Hiis.soiii Boist;. p. 92 n" 590.
.Vtractylis Mernephtliae Aschers., Letourn. et bchwciiit'. p. 94
n' 595.
< artliaiims niareoticiis Del. p. 97 n' G23.
WalileiiljtTg^ia (."erviciiia Alph. D. C. p. 101 ii" 663.
Podoiiosiua galalensis Schweiiit'. p. 110 ii' 730.
Kfhiuui setiisuui Valil j). lin n 7:>ô.
W-rhaM'Uiu LetDiinieu.vii Asi-liers. p. 114 n" 774.
Linaria Acerltiaiia Bois-s. p. 115 n" 776.
Lavamlula atriplicifolia Bi-iitli. p. 120 ii" S14.
Atriplo.x *-i yistalliiiuiii Kliiriib. p. 126 n" 879.
A. coriaceiiiii Forsk. p. 126 n" 881.
SiiUola \'(ilkcii8ii Scliwciiif. et Aschers. p. 130 n" ;>12.
Ihinii-x ac^ryptiaciis L. p. 1.34 n" 934.
F!^iipiii)rl)ia ptiiictata Del. p. 134 ii" 968.
Najas iniirirata Del. p. 144 n' 1012.
Wniftia hyaliiia llcj;eliii. |). 14i; n KHt,.
Mliuiii ilrnfitoniiii ^^t|•^k. p. l.'»2 n 104S.
A. < 'raiiieri Buins. et AhcIhth. p. 152 ii' 1053.
Miiwari hieulur B(»i88. p. 152 ii I05K.
M. I.,e(iiiiriicii\ii MnisK. p. 152 n' 1060.
l'aiiii-iiiii lrii);rnriiiiii Di-1. p. 160 n' 1125.
ArJMtiila Srlnvcinfiirtliii Mnihis. p. 16H n" 1158.
\ hnirliypixla 'raiiHcli p. 16H n' 1162.
\ Ziiti-lii Ah.Imth. p. H;« n 1167.
V. HTOparia 'IViii. ri i{iipr. |i. 16s n" 1 li;;».
rriM-tiini K-.lilMi .V^clin». |.. 1 7o n" i|h:{.
— 183 —
Liste des espèces figurées par Delile sur les deux planches
de son supplément inédit de la flore d'Egypte.
Cf. Barbey, Herborisations au Levant, p. 175, 176.
Planche 63 (Barbey Eerhor. tah. VIII).
1. Festuca inops Del. = Vulpia brevis Boiss. et Kotschy supra
p. 173 11° 1227.
2. Festuca pectinella Del. = Vulpia pectinella Boiss. supra
p. 174 11» 1228.
3. Plantago cylindrica Forsk. supra p. 123 n" 848.
4. Panicum leiogonum Del. supra p. 160 n° 1125.
5. Tetradiclis? piuuatiiida Del. = Tetradiclis salsa Stev. supra
p. 57 n° 261. Syn. Suaeda piiiiiatitida Del. FI. Aeg. 111. p. 57
n° 298.
6. Panicum Sorglii Del. = Panicum Petiveri Trin. supra
p. 160 n" 1123.
7. Plantago argentea Desf. = Plantago ovata Forsk. s^upra
p. 124 n" 851.
8. Scabiosa arenaria Forsk. supra p. 84 n" 505.
9. Isolepis inclinataDel. = Scirpus corymbosus Heyne supra
p. 157 11" 1099.
10. Scirpus poUicaris Del. = Scirpus parvulus Roem. et Schult,
supra p. 157 n" 10!)7.
11. Salsola foetida Del. supra p. 130 n° 909.
12. Suaeda mollis Del. FI. Aeg. 111. p. 57 n° 295 = Suaeda ver-
miculata Forsk, supra p. 127 n" 896.
— 184 —
13. Tordylium suaveolens l>ol. = Malabaila pumila Boiss.
siijjra p. 81 n° 478.
14. Tamarix passerinoides Del. supra p. 50 n" l!i2.
15. Hesperis pygniaea l»cl. FI. Ai.';j:. 111. p. ^u n' 5!i(j = Malcol-
mia pygmaea Boiss. siijna p. .'iS. n' 50.
Planche G4 (Barbey Herbor. tab. IX).
1. Neurada procumbens L. .supra p. 74 n 42G. var. penta-
{foitn.
2. — var. orbiriilat'ië.
(>I)H. Uelile n'a fipiri* (|UC le calycc rructifôro pori-é par les racines
lit-* plriutes frenninantes.
."i. Tribulus alatus Del. supra p. 55 n' 24.1 (t'niit).
4. TriRonella média Del. .supra |i. •', i n l'iki.
5. LtttUh (liclintoiiiiis hcl. Kl. Afj;. III. I». 71 n 717 = Lotono-
nis dichotoma Boiss. supra p. •'••> n 27s.
G. TriRonolla maritima Del. supra p. til u 2;i3.
7. TriRonolla stellata Forsk. supra p. t> 1 n 2;i5.
8. At-acia li«-tcriH-arpa lirl. FI. At-;?. 111. p. 7'.i ii" y(j7 = Proso-
piH Stophaniana Spr. supra p. 71 u ll.'5.
i». TriRonolla occulta Del. supra |t. ;!1 n 2:t2.
10. lli|)p<irri-piH vfiutiiia l)t!. — Hippocropis bicontorta Loisl.
mipra p. <»5 n .'{15 Syii. 11. niullisilii|iiii.sji hil. 1"I. Ac^. II!.
p. 7i> n r.Hd! née L. var.
11. Acariii |rutniiiifcra \U'\. FI. Ar;;. 111. p. 7;t n '.uu> Aoaoia
tortiliH Hayno Mupra p. 72 n' 117.
12. •SoiK'liun iiian-nticiiH hcl. ZnlIiknl'tM'ia Kloinorata HoisH.
Hiipra p. Il M) u" (;55.
— 185 —
13. Hippocrepis buceras Del. = Hippocrepis bicontorta Loisl.
(cf. n" 10.) var.
14. Astragalus gyzensis Del. supra p. 66 n° 364.
15. Astragalus Pseudostella Del. = Astragalus radiatus Ehrenb.
supra p. 66 n° 356. Syn. A. Stella Del. FI. Aeg. 111. p. 70
II" 695! nec L.
16. Valautia lauata Del. = Galium Columella Ehrenb. supra
p. 83 II» 500.
17. Astragalus tribuloides Del, supra p. 66 n" 355.
18. Trifolium radiatum Del. FI. Aeg. 111. p. 70 ii" 709 = Trifo-
lium formosura d'Urv. supra p. 63 n° 317.
19. Lemna hyalina Del. = Wolffia hyalina Hegelm. supra
p. 146 n° 1016.
MKMOIRES, T. II.
— 186 —
Addenda et rectifications.
Pendant l'impression de ces pages nous avons été à même par
l'obligeance de M. CarrI'THERS, de voir les planches encore
inédites, sur lesquelles les dessins admirables des plantes du
désert oriental de l'Egypte, tracés i>ar feu M. WilkinsoN en 1823,
sont reproduits magistralement, La publication prochaine de ce
curieux «ojais j)<»sthun)um» fera connaître le grand égyptidogue
comme observateur et dessinateur liotanique hors ligne, nui avait
anticipé une partie considérable des tlécouvertes des Fk;aki, IIl's-
.'^oN et ScHWEIN'KL'RTH. 11 Va sans dire que WlI.KIN.sox s'était donné
beaucoup de peine p<inr constater la nonienclature arabe des plantes
ob8e^^■éeH par lui: nous l'avons registrée dans notre texte et don-
nons encore les noms à intercaler sur les feuilles déjà imprimées
quand noua en primes connaissance. Nous jjrofitons de cette occa-
sion pour suppléer aussi (|Ucl(|ues autres notices. ]»niir la iiliipart
onomatologiqucs. «pii s'étaient égarées.
p. .".7 n' 2i!. l'our lîocmcria oriintaiis Uni.^s. ils-Hi lisez : R.
dodocandra (Forsk.) Stapf. 1 »cnk.sclir. der nnitii.-
nut. ( 'lasHc <lcr kaiserl. Akad. Wi.ss. Wien \A. Ud.
(ISMC) p. 2;».'). Syn. ( 'liclidoniiim d. l'orsk. Kl. Acg.-
.\r. il775) p. !-.\\ il II L'77 p. Kk».
. ô^ ■ .17. Mattliiola livida 1». ( '. arab. : ifis/ii/i/i (Wilkiiis.).
» 3H » 40. l"ars»-tia acgyptiaca Turra. aral). : f/'»;-»!//;»/ ( Wilk.).
• 3*J HraHiticH ojeracea !.. bcrb. : /.v/;7i/i/.s(( 'ailliainlj|pour
nrali. : i/nninhit Lctouin.|.
lo.'j. ('Ivome droseril'ojia hci. arab. : »Hffr/i/f// (Wilkins.).
— 187 —
43 n° 110. Capparis spiiiosa L. var. aegyptia Boiss. arab. :
chafellah (G. Eotb).
45 » 126. Helianthemum kahiricum Del. arab. : e_(/fZ^î^^(Wilk.).
45 » 127. H. Lippii Pers. arab. : ralah (Wilkius.).
49 » 166. Pour Polycarpon succulentum (Del.) lisez : P. suc-
culentum (Del.) Webb et Berthelot.
49 » 177. Paronycbia desertorum Boiss. arab. : clia'arân
(Wilkins.).
50 Tamarix berb. : tiateyn (Ascliers.) [probablement
tîyât'm pour tïkâtîn, pluriel de takoût Letourn.].
52 Gossypium herbaceum L. berb. : tabhedoct (Caill.)
[pour tâbadoûkht Letouni.).
54 » 227. Erodium cicutariura L'IIér., n'' 231 E. laciiiiatum
Wild. et p. 55 n° 236 E. arboresceus Willd. arab. :
qarnà (Wilkins.).
55 » 237. E. g-laucopbyllum Ait. arab. : ?7Z02iry«e_y^ (AVilkins.).
65 Après la famille des Geraniaceae intercalez :
Tropaeolaceae.
Tropaeolum majUS L. arab. : fartoûr-el-bâchah.
cuit, dans les jardins.
57 » 262. Nitraria retusa Ascbers. berb. : ocZ/eMja/u (Aschs.).
Le fruit arab. : toummeyr (Schweinf.).
58 Avant le geiu'c Balanites intercalez :
Ailantus glandulosa Desf.
cuit, dans les jardins d'Alexandrie; au Caire plus rare.
59 Vitis vinifera L. fruit berb. : teyzrâin (Millier) [plur.
de tâzotirU. Letourn.]; akenn (Caill.).
59 Après le n" 268 Rhus Oxyacantha Cav. intercalez :
R. lucida L. cuit, dmis les jardins du Caire, pas rare.
60 » 280. Rétama Raetam Webb.
M. p. I KlGuelscli [Mons Casius] Grevillc Chestcr.")
— 188 —
p. 67 n" 387. Alliajri maniiifcrum Desv. berb. : ajîsoùr {x\schers.).
> 68 Vicia Faba L. berb. : vâu-ouu, îvâwen (Caill., Miill.,
Ascbers.) [pour ihâwen, pi. de îbîoû, peut-être aussi
pour awâii DU aicuiten pi. de aai) Letourn.].
68 > 395. t Lt'iis csculenta Mucli. berb. : tcnije (Caill., Miill. .
Aschers.).
69 > 404. Pisuiu .sativum Alct'. berb. ((tri;:iii. arab.'i : loubié
(Caill.).
> 69 > 405. Rliyncbosia Memuouia D. C. arab. : looudeyneh
(Xlobanimed).
71 Après le Ccratonia Siliqua L. iuteroalez :
Cercis Siliquastnim L. Boiss. II. G33.
cuit. (lauK ks jardins du Caire et d'Alexandrie, ;isscz rare.
72 Albizzia Lcbbck Beutb. ffleur) arab. : daqan-el-
hâchah (Hlntmiticld).
74 Punira Graiiattiiu L. berb. : l'arbre tarminf, le fruit
armoùn (Cailliaild).
. 7G » 43G. Kitib)l)iuni liirsiitiiin L. arab. : ucykct-iblîs (Mo-
bainiiRMlj.
7G > 439. l'iiiir Cerutopliyllnin demcrsiiin L. lisr/. : Corato-
phyllum muricatum Cham. Liimara I\'(isi.".))
p. .')ii4 lali. \' tij;. <; r.
» 80 » 462. Apiuni triuveolens L. btrb. : Imtt (Caill.).
82 Aii.\ Araliacrai- (iiltivitsdaiiH Irs janliiis luodornos
ajoutez :
Braasaia actlnophylla Endl.
l'iilt. d.iiiM IcN jardins inixlerneH d .Mexandrie, rare.
84 . 610. t EriKeron liiiif(diuH Willd. arab. : zil>M-/Ar. hAl»ûk
hi'lid}! (Moliaiiiniud ).
't3 • 593. l'our Carliiia involiirnitn var. iDuriieu.xii iim-/. :
viir.V léflonrtiriixii.
— 189 —
96 Après le n" 620 intercalez :
1261. Cartliamus creticus L. Celakovsky in
Sitzber.kunig-1. Bohm. Cxesellsch.Wiss. 1885
p. 82 sq. N. d. (Le Caire Pfund ex Cel.)
9 7 Sub n" 622 ad finem pour C. Oxyacantha M. B. lisez :
C. flavescens AVilld., Celakovsky 1. c. p. 91 sq.
100 n° 650. Zollikoferia Cassiniana Boiss. arab. : mourreyreh
entîyeh (Mohammed).
100 » 655. Z. glomerata Boiss. arab. : chegueret-el-libbeynah
(Mohammed).
102 » 671. Pour UtriculariastellarisL. lisez :U.stellarisL. fil.
103 » 674. AnagallisarvensisL. arab.:o?/)»m-/e6e?2(Mohapam.).
104 Après le n" 681 intercalez :
1262. f Asclepias curassavica L.
N. d. (au Caire, cuit, et naturalisé dans les jardins arabes
Schweiuf.)
105 » 692. Erythraea spicata Pers. arab. : hachîchet-el- aqrab
(Mohammed).
107 » 702. Convolvulus arvensis L. arab. : chegueret-eî-'eul-
leyheh (Moliammedj.
108 » 714. CordiaGharafEhrenb. arab. :wiOMMe?/f (Mohamm.).
114 » 774. Pour Verbascum Tourneuxii lisez : V. Letour-
neuxii.
117 »t795. Veronica persica Poir. M. ma. Alexandrie (Duparquet).
118 » 798. Pour Eufragiaviscosa Benth. lisez : Parentucellia
viscosa (L.) Cartiel. Parlât. FI. Ital. VI p. 482.
122 » 827. Marrubium Alysson L. M. ma. iMatrouqah Letouru.l
122 » 837. Pour Teucrium sinaicum Boiss. lisez : T. pilosum
(Decaisne) Aschers. et Schweinf. Syn.T. Polium
var. pilosum Decaisne FI. Siii. (1834) p. 12. T.
Decaisnei Presl. Botan. Bemerk. (1844) p. 100.
-- 190 —
T. Poliura ,9. hirsutum Beiith. in De Caiul. Prodr.
XII. (^1848 1 p. 592 ex p. (quoad pi. Sinaitieam Bovei
et Schimperi) nec Bentli. Labiat. p. 685. T. Siiiai-
c'Uin Hoiss. I>iagii. Ser. I. XII. 1 1853) p. 91.
p. 124 u'857. l'iantajroorypsoideslioi^!?. M.ma.iMatrouiiaULctourn.'»
> 132 > 1290. t Amarantus patulns Bertol. A effacer. La plante
de Gaillardot (|Uo nons venons de voir jtar l'oMi-
geance de M. Barbey est l'AIbersia eaudata Boiss.
(n° 925.)
> 132 > t92l. T A. <ran<i:etieus L. La jdante d'Anebor n'api)ar-
tieiit i»as à cette espèce, mais prtd)ablenient à l.V.
cbb.rostachys Willd. (n" 919).
> 133 l'oiir .Mternantliera paronycliioides St. ilil. Ijsi'/, :
Telanthera Bettzichiana Regel Ind. si-m. li. l'e-
trop. lHt)2 p. 28 Syn. Acliyrantlies jiicta Passer.
( l.s(J2 18<!3.) Teleantliera picta ( ". Kocli. Woclien-
sclirift Vercin f. Bef. (iartenb. k. l'rouss. Staat.
ISCC, p. 15.
. 135 * 't44. Pulygt'iiinii Ildlanli Ail. l'oiir ///(j/y^L* lise/, nuiq-
XOHS.
> l.i9 ,\iix Kupliipi liiat ic>. plus niiiiiiciit cultivées, nicn-
tiiiiiiiri's il la tin de la faMiilIcajoutiv. le Carumbium
populneum (Geisel.) Mùll.Arg. Syn.C ]inpiilituliiiin
Kcinw.
» 171 » 120<t. PiMir Buis.siira Itniiiioitlcs llncbst. (1S4(>| li^cz :
B. Puinilio (Trin.) llackol I (cnkscbr. iiuitli. nat.
CI. kftiH.-rl. Akad. Uiss. Wii-M L. W^. ^I.ss5i. II.
p. 9. Syn. Pappopliornin P. 'Trin. .\ct. Petrop.
1H3I p. :•:'..
» 177 » 7;'.. Pdur Tritimni viiljjarc \ ill. iliii \iMi I >ixl. var. Itii
roUK-lan K<kc. lincz : Irmonn'hin Ahf.
191 —
Table des noms indigènes.
(ab. noms abady, berb. berbères, nub. nubiens. Les noms sans désignation spéciale
sont arabes ou «naturalisés» dans la langue arabe parlée en Egypte.)
A.
' abd-el-lâioy Cucumis Melo L. var. Cliate Naud. 77
' abeyseh Silène linearis Dcne. 47
àbl Tamarix 50
abnoûs Dalbergia Melanoxylon G. P. R. (cf. hahanoûs) 70
aboû- din-safrâ Pnlicaria arabica Cass. 86
aboû-chtirt Hordeum murinum L. 179
ahoû-liosâbah Cressa cretica L. 108
aboû-machy Scliismus arabicus Nées 173
ahoïC n-na' gueh Diplachne fusca P. B. 171
ahoitn-nôm Papa ver somiiiferum L. 37
P. hybridum L. 37
aboû-qarn Gynaiidropsis peiitaphylla D. C. 43
aboib r-roukheh Pauicura colonum L. 159
P. turgidiim Forsk. 160
Aristida pungens Desf. 168
Sporobolus spicatus Ktli. 169
Dipladine fusca P. B. 171
aboli r-rouk(ib Ciclioi'ium Eiulivia L. 98
ahoû-sâq Salicornia fruticosa L. 127
achmoûny Gossypium 1)arbadense L. var. 53
' adain Epbcdra alata Dcne. 180
^adbc/i Heaiiniuria liirtella Jaub. et Spach. 50
— 192 —
^ade/i Arteuiisia monosiienua hv\. 01
'adei Lcns esculenta Mnrh. 68
' adei-el-mâ Spiroilcla polyirliiza Scliloiil. 146
'adeyd Zollikoferia Cassiniana Boiss. [cf. haddieydeh 100.
hadhadhl \}\) lUO
Reicliardia tingitana Ktl». 100
adjdjîr Cypcrus tlitfiirrais L. (vf/arjuiiei/r, agf/iôr) ln(i
adjdjoûr CiU'uniis Mclu L. var. Chate Naud. {i^'f.'aggoûr) 77
adjeldjam (herh.) Xitraria rctusa Asclici s. 1S7
adjerani Aiialtasis articulata Moq. Taiul. (cf. (tr/iamm) 131
adrt-ys Mfdicajro Asi-liersoiiiana l'rb. (cf. dni/si/ nô) C,2
' adoû Halopcplis amplexicaulis rii}ï.-Sternb. 11*7
afeyn Clconif (Iniserifolia l'el. 43
Hcliotropiuiii ciiropaciini L. 10i>
afin Eriioa saliva Lain. 42
ajuoûr (berb.j Alliap inamiitoruni L)e8v. 18S
afrach Frani'oeiiria criHpa ( 'ass. 86
Hroccliia tiiien-a Vis. 00
afê Biota orieiitalis Kntll. 170
'aggneyr Cyperii» tlifformis L. (cf. adjdjîr) l.")(!
' agijutr Cypenis ilitTunnis L. l.')(>
' aggoùr CuciuuiH Mcl<> L. var. ( liato Naiid. (cf. adjdjiHir) 77
aghûnim {hcrh.) l'IinifrmiteH conuimniH Triii. [vi. ighonnûm) 171
agiu'raiii .Viialiahin artitiilata Mih|. 'l'ainl. (v{.' adjiram) l.'îl
a/iTif/i Silciu- liiioaris 1 >('iii'. 17
Aiiiherboa Lippii D. ('. Oô
nin-f ch-chnux IlrliaiitlillH aiiiillllH L. HO
( 'aliiidiila ar(;yptiH(-n Dcef. !I2
' ain-el-djrmfl Aiia^^aHiH HrvciiHJH L. 1<>3
' din-rl-qnntt AiitliniiiH irtuna I )rl. 00
< 'alnidiila ae(;yptinrn Itcnf. 02
— 193 —
■•din-el-qoutt Veronica anagalloides Gnss. IH
Phalaris minor Retz. 1*^7
' din-es-safrâ Calendula aeg-yptiaca Desf. 92
'din-sîleh Aristida lanata Forsk. 168
"dissalân Pancratium Sickeubergeri Aschers. et Schweinf. 150
Bellevalia flexuosa Boiss. 15o
akenn (berb.) Vitis vinifera L. 187
'akeych Atractylis flava Desf. 93
akfîl (berb.) Alliiim Cepa L. (cf. ikfîlen) 151
akhozi l-hichenîn Ottelia alismoides Fers. 143
akhreyt Salsola vermiculata L. var. villosa Moq. Tand. (cf.
khrefijt) 130
'akrîch Aeluropiis repens Pari. 173
aUguiân Achillea fragrantissima Sz. Bip. (cf. eyleyân) 89
"ambar Amberboa moschata D. C. 95
Gomplirena globosa L. 133
ametchy (berb.) Ficus Carica L. (cf. imetchimen) 140
ammichy Malabaila piimila Boiss. 81
amroûr Ceiitaurea pallescens Del. (cf. maroûr, ijamronr 100) 96
amiyân Tephrosia Apollinea D. C. 65
" anhar cf.'am6ar 95, 13b
' aneb Vitis vinifera L. 59
' aneb-ed-dîb Nitraria retnsa Aschers. fruit 57
Cissus digitata Lam. 59
Solanum nigruni L. 111
S. villosum Lam. var. alatum Aschers. 112
anguibâr v. " orq. 1 - ^
'ansal Asphodelus raicrocarpus Viv. (cf. 'oiiseyl 149, "on-
sol 153) 153
anse ah Poa sinaica Steud. 173
aoû (berb.) Vicia Faba L. (cf. awân, awouen) 188
MÉMOTRKS, T. 11.
— 194 —
' aousedj Khiis Oxyacantha Cav.? [ci.' imsedj) .")',»
Lyriiiiu arabiciuii Schweiiif. 112
'aouseg Lycium eurupaouiu L. 112
'aqoûl Kajr'Hiia Hni;riiii'ri I). C 5G
Alliap inaiiniteruiii I)esv. G7
Aspara{j:us .stipiilaris Forsk. 154
' aqoitl-el-ghazâl Fa<;oiiia arahira L. ôG
' ariul Salsnla tetia{::oiia I)cl. I2'.i
av'oh Aerva Javaiiica Ju.s.->. 133
' arù' is-en-uU Nyni|tliaea l.otus L. et N. tocnilfa Sav. tloiirs 3(3
aràk Salvadora pcrsica L. icf. râk) 103
arûitdj t'itrullus sativus Sclirad. var. colotyiitliniiiis Scliwf. 77
firti ofil ryivtliniiu l'artlii'iiiiiiu L.) Sm. IM»
un'tri'ij t >yiiaiiilni|(si.s pciitapliylla !).('. 43
arbmjan Aiitliriiiis iiiflainpi)*liiia lA'l. et", ribijûn) i'O
an'itibiJi Salhola \'nlkoii«ii Scliwi-iiit'. vt Asriiers. 130
'nreifiii Salvia laiii{;eia l'uir. 121
liassia iiiiirii-ata L. 127
unijinbili SaUdIa X'ulkciiriii ScliNvciiit. t-t AmIutm. 1 •"•"
arffuel S<ili'iifmtt'iiiiiia Artrcl Ilayiif icf. hanjnel 104. /(. /
d}»l 1(1')) Il 1-1
nr'idili SaiiioliiK \ aliiamii 1.. i\'.' un-i/dc/i (i4j 102
annoû» (licrl).) riinira ( iraiiiitiiiii L. fruit |cf. vninnmàu 74) lîSM
aruuzz Oryza Kutiva \.. rj. m:, nnizzi !(»(>
(irtâ Callifroiiiiiii <'iiiiinMiiii l/llt>r. 1.33
aryal Statirc |iriiiii<iha !.. 123
an Ory/M «ativa L. ni. tirmi::) i(i<;
'asa/Cf) CappariM );nlcata Fith. 4.'!
imayMti Hallula ilaiiiaMCfiia HoJHn. 122
(uni •Siiaciln iiniiiocni Ftiink. 127
tukil ['rt^iiii-a iiiaritiiiia KakiT l.M
— 195 —
athirr Noaea niucronata Aschers. (cf. dirr, thirr) 131
athl Tamarix articulata Vahl 50
'atmeh Daemia tomentosa Vatke 104
attân Arnebia hispidissima D. C. 110
attâny Fagonia Bniguieri D. C. 56
awân (berb.) Vicia Faba L. (cf. aoû) 188
' aweynet-el-mouslemân Aniebia liiiearifolia I). C. llO
awouen (berb.) Vicia Faba L. (cf. aoii) 188
ayâkahouh Delphiiiium Ajaci.s L. 35
azmoûr (berb.) Olea europaea L. 103
B.
habanoûs Dalbergia Melauoxylon G. P. R. (cf. ahnotls) 70
haboûneg Acbillea fragrantissima 8z. Bip. 89
bd eytherân Acbillea Santolina L. 89
A. fragrantissima Sz. Bip. 89
Artemisia jiulaica L. 91
bahsanân Zygopbyllum album L. 56
bakher Vicia narboneiisis L. 68
bakhrâ Vicia lutea L. 68
V. sativa L. 68
bakkef Cardiospermnm Halicaccabiim L. 58
balah Phoenix dactylifera L. fruit vert 147
balah harrâreh Balaiiites aegyptiaca Del. 58
bnlsâneh Pyrethrum Balsaniita L. var. tauacetoides Boiss.
(cf. melsâïieh) 90
bâm.iyà Abelnioschus esculentus (L.) Mucli. 52
Inin Moriuga arabica l'ers. (iO
8alix aegyptiaca L. • 142
batif/ar Beta vulgaiis L. var. Çicla L. et var. Râpa Dumort. 125
— 196 —
haqaq Hcleorliloa sclioonoiiles Host. l''T
Itaqche^ft Dinaeha retroHexa Paiiz. ITI
baqdonnis Petrosiliiiiim sativiim Hoft'iu. (cf. maqdoûnis) 80
baql l'ortuhua witiva Haw. •'>"
baqûfi Ileleoi'hloa schoenoiilos llust. U'^
baqs Popuhis nigra L. l^i-
bardaqonch ( •rijraimni Majorana L. (cf. mardaqoûch) 121
barnoùf Coiiyza 1 >i«'!>tnri(lis 1 )esf. •'^'>
bamoûq Plielipaca lutca Desf. H^
barqofiq Pruiiiis tlonu-stica L. T^
basai Alliuni Celui L. l-"»!
ba-tal- ansal Asidioilelus teiiuifolius Cav. 153
basal-fch-chi'ytân AisiiIhxIcIus tcimifdliiis Cav. \f)\\
basal-l- aj'rU Alliuni Aiupclopiasiiiu L. l.M
bagal-el-fâr VrgiuvA niaritinia Hakcr l.'il
baxal-vl-onsci/l l'i-friiica inaiitinia Hakcr lAl
basai iblU Ab|tln»tlclus tcimifulius Cav. 1.'».}
basillnh Pihiini Kativiiin L. (cf. Iihillc/i) 0!)
Ijast Caiiiiahirt nativa I-. 1.'59
batauât Z\ t;<i|»liylltiiii iill)iiiii L. •")<!
bali'itah I|M)iiii>ca iiatatan l.aiii. M'T
Snlaniiiii tiibci'iiHUiii L. 111
batt ('borb.) A|iium t^iavcolciiH I^. ISH
ItnitiUi Citriillui* vulj;ariH Sclirad. 77
hnltiklfl-innli'uknli ( 'rnz<>|)ln'ra |iliriii;i Juss. var. imiNlrata
.M un. Ar^. VM
bauuAl Z){;c.|i|i\ lliiin alliuni !.. r»()
Z. <<i(Tiiifiiin \.. 5)i
NotciliattiH nyriac» ( 'hm. '.'.'»
Snlicoriiia fniticima !.. l'J7
hrr/itnri/iih i'Iintiiiia ju|Hiiiica itintli. il llmik. H\
— 197 —
beheymeh Asteriscus graveolens D. C. 85
belbel Zygophyllum album L. 56
Z. coccineum L. 56
Haloxylon aiticulatum Bge. 128
Anabasis articulata Moq. Tand. 131
belboûch Bellevalia sessiliflora Kth. 153
belleykh Conyza Bovei D. C. 86
beng Hyoscyamus albus L. 113
benefchig Viola oclorata L. 45
benefchig frenguy Duranta Pliimieri Jacq. 119
berberân Cleome brachycarpa Vahl 43
berdy Cyperus Papyrus L. (cf. birdy, bourdy 148) 157
bereyt Dipcadi erythraeum Webb. 152
berkhemy Plautago cylindrica Forsk. 123
berqân Pliaeopappus scoparius Boiss. (cf. bourqân) 85
bersîm Trifolium alexaudrinum L. 63
bersîm hedjâz Medicago sativa L. 62
berzoûn Trifolium alexaudrinum L. 63
besîkh Urospermum picroides Desf. (cf. tibsîkh) 99
Sonclius oleraceus L. 99
bèsilleh Zilla myagroides Forsk. (cf. basillah 69, sllleh 42) 42
Pisum sativuni L. 69
bhsillet-iblîs Vicia sativa L. 68
beyâd Convolvulus lanatus Valil 107
beyd-el- ochar Calotropis procera K. Br. fruit 104
beydingân asicad \ .
, ,. ^ Solanum Melougcna L. 112
beydingan )
beydingân-el-qonta]i S. aetliidpicum L. 112
beydingân tômaten Lycopersicum esculentum Mnch. 111
beylâsân Momordica Balsamina L. 7()
Samluu'us iiigra L. 82
-- 1ÎI8 —
heysoHin Scnecio aogyptiiis L. ;> 1
btâroH NyiHphaea Lotus L. ot X. coonika Sav.. iliizùmes 30
hichemn Xyuipliaea cucrnlca Sav. olî
bichen'in-el-kli(inz'ir Nynipliaea Lotus L. 30
bichrtn Achillea Santolina L. S!l
bileyhah Lip))ia noditlora Kicli. 11!'
bUViâ Luteola timtoria W'ohb (i-f. hUM) 44
bmt-el-hosu Ipoiuoea caïrira Weld). lOi^
bint-el-qoungoul Eupliorhia i)ulclicninia WilM. 137
('aima iiulica I^. 14S
birdy Typlm aii<çustata limy it ("liaub. (cf. bordij 107.
/xturdy HS) 148
bhlls Erodiuin liirtuin I Kor.sk. I Willd. ôô
bizz-keibi/i Zy^npliyHinii alhiiiii L. 5(5
Z. ciMciiK-iiiii L. ôG
U;/iu Lut.'ola timtoria Wi'ld) fcf. /;//;/«?) 44
iMikkùr l'aiiicuiii tur;;iduiii Fnrsk. IdO
liortunijûn ( 'itiiDs .\iiniiitiiiiii L. .'»7
biiruôi/ A8pliiidi-lurt tciuiit'nliiis ( 'av. (vf. bouroff) l.').">
fjnhn l'istacia atlantira lU'st. .">li
Itoù-doiuys linpi-rata cylindrii-a 1'. il. lOi'
/Mnirat/ AHphodi'IuH ti-iiuit'<diiiH ('av. (cf. Aorw^îy) L")3
iMjiirbrtft ( 'ypcru8 lacvipitiis L. lâO
CypcruH rotiiiiduH L. 1."'7
ilcIciM-liariH |ialuHtris i{. ISr. l.'tS
ImHrilij 'l'yplia aiitciistata IWny et CliauJi. (cf. birdi/ l.">7.
bhdtf 14M, Il s
Ihiiii'iIiI .\triplfx l<-iicii(dadiitii HitJHK. 11.M!
Imhii'I'Iii l'llllc<i|iii|i|MIH MCdpariUH llnisH. \v^. Inn/ôii) !••'»
ItufiA Sncclinniiii InHoriiiii KornU. I<''3
l'Iirn^iiiitcH riiininiiiiJH 'l'rjii. 171
— 199 —
boû-sâq Saliconiia fruticosa L. 1- '
hoûs-el-guêzû' îr Sacchanira biflorum Forsk. 163
hoûsfârisy Saccharum biflorum For.sk. 163
Arundo Donax L. 1 ' 1
bous hapiy Arundo Donax L. 1 ' 1
hreheymah Convoi volus lanatusVahl (cf. v-eMma/t) 107
hyaroû cf. bîâroû.
C.
chdarân Paronychia desertorum Boiss. 187
Agatbopbora alopeeuroides Bge. 131
chdarâyeh Aristida plumosa L. 168
chdâry Triticum vulgare durum Desf . var. lil)ycum Kcke. 1 7 7
chafdlah Capparis spinosa L. var. aegyptia Boiss. 187
Grlossonema Boveaniim Dcne. fruit 105
chafclwvf Aristida lanata Forsk. 168
chahtreg Fumaria ^
chdîr Hordeuiu vulgare L. l'8
chakMr Soncbus glaucescens Jord. (cf. IJiacMr 92) 99
chamar Foeniculum capillaccum Gil. 81
chambar Cassia Fistula L. '1
chanâreq Cannabis sativa L. (cf. charâneq) 139
chaqâqoul Eryngiuni campestre L. '^''
chdr-el-qird Sciri)Uis parvulus 11. et Scb. 15'
charâneq Cannabis sativa L. 139
chatvâch Panicutn colonum L. (cf. choûdt 160) 159
chaivârib 'Antar Gartlianius bmatus L. 96
chehb-el-leyl Mirabilis Jalapa L. 135
chebbet Hibiscus Trionuni L. 52
ehebet Anethuni graveolens L. 81
cheJicf-el-gnpheJ Pityrnntbus tortuosus Ik'iitli. et llook. 80
— 200 —
rhedcijcl Hoidianlia tiiigitana Htli. (cf. chidet/d 85) lOO
chedid Ceruana prateiisis Korsk. "^ô
rhedjeret-fl-fâr Liiiaria Acorbiana lioiss. 115
chegueret-ei- agoûz Euiox spiimsus (."aiui»!. K>3
chegtieret-el-ameh Arnebia tinotoria Forsk. 11"
chegneret-el-baqs ahiiiav Haeniatoxylon C'anii>i'vhoaiunu L. 71
chegtieret-el-hai/yâdîu Atripk-x Icucocladinu lîoiss. 12»!
chegueret-el- eulUtjqi'h Convolvulus arvensis L. 189
chegneret-il-filfil Scliiniis teii'Itiiithifolia L. 59
S. Molle L. 59
chegnej-et-tl-g/iazâl Salvia ae-ryptiara L. 121
chegueret-el-gnemel I)aiitli(iiiia Forskalii Triii. ITO
chegueret-el-houmnwus Zilla niya}rn'itU's Forsk. 42
cfieffueret-el-lrl'hei/iia/i ZollikutVria jilniiu'iata Hoiss. lîS'J
chcgurret-cl-moiilttyiiifi ("liiMiopoiliiiiii inuralo L. 125
cfiegueret-en-nn gui/i Ac-rva javaiiit a .liiss. i;>;$
r/itgiurct-er-i'îfi llapjitpliylltiin tulu rriilatiiiii A. .luss. 57
rluijuirit-iif-sakrôii llyi»Myaiiiiis iiiiititiis \.. ll.î
chegueret-cs-miiihi Aiiinrantiis <i:rao(i/.aiis L. 1.12
rhigiiirrt-irn/iitr/i ( 'Kmhiu- arabica L. 4.)
rlnlili'hhj CuciiiniH Mclii L. var. 77
rhtklirlutjkh S«)IlchuH jrJaiicfMoiiH .lord. (l'f. r/iik/ir/nUi/i 'M) iHI
rM'il Statici* axillaris l'nrsk. 12.'$
rJiriiiinthii < ■liciiiiii.^ Mfli» !.. tonna 7 7
r/umngiuVi {iwih.i liulicliuN Labial) L. G9
rhirk j'idik l'aMHiHora ((K-niIra L. 78
Ipiiiniica lairira \N'«'bb. lOS
rftrnintr/iik hniiii«'ra iliiiiciiHiN \\ atn. 82
cJn-i/hnh ArtciniHia urbiircHrciiH I,. 91
rhihrnn ( '«iivoIviiIiim llyntrix \ alil lOlî
rhilirii/ < !otiV(ilviiliiM lly>»tri\ \ alil nf. rhnii/n-'nii/) K'i;
— 201 —
chideyd Ceruana pratensis Forsk . (cf. chedeyd 100, chedîd 85) 85
cMh Artemisia Herba alba Asso 91
A. judaica L. 91
chikhchâkh Papaver somniferum L. (cf. chekhcheykh 99) 37
chikoûrîyeh Cichorium Endivia L. 98
chilchillâwy Prosopis Steplianiana Spr. 71
chiltâm Eruca sativa Lam. (cf. chirtâm) 42
Enarthrocarpus lyratus D. C. 42
chimâm Artlirocnemum glaucura Ung.-Stenib. (cf. chinân) 127
chimchim Mattliiola livida D. C. 38
chinân Arthrocnemum glaucum Ung.-Sternb. (cf, chimâm) 127
chirtâm Brassica Touniefortii Gonan (cf. chiltâm) 41
Enarthrocarpus lyratus D. C. 42
chittah Capsicum 112
chitteytah Capsicum 112
chôk Notobasis syriaca L. (cf. choueykah 56) 95
Centaurea Calcitrapa L. 96
Asparagus stipularis F. 154
chôkân Fagonia arabica L. 56
chôk-ed-dab' Tricliodesma africanum R. Br. 111
Blepliaris edulis Pers. 118
chôk-el-yhazâl Silybum Marianum Gaertu. 95
Aristida pnngcns Desf. 168
cliôk-el-guemel Echiiiopus spinosus L. 92
chôk-el-hanach Noaea mucronata Ascliers. 131
chôk-el-homâr Cap])ai-is spinosa L. var. aegyptia Boiss. 43
chôrah Avicennia ofticinalis L. 120
choubbeyt Anchusa aegyptiaca D. C. 109
chouhrouq Convolvulus HystrixVahl (cf. c/«"6nç) 106
choûch Panicum turgidum Forsk, (cf. chaivâch 159) 160
choueykah Fagoiiia arabicji L. fcf. chôk 95, 96, 154) 56
MÉMOIHES, T. II. iO
— 2(12 —
chouUeykh ( >r\za austialis A. Hr. U!7
chouqûrah Mattliiola livitla D. (.'. 08
choûy Tiiticuni vuljraiv Vill. var. tViTii<;inoiini Alcf. 177
dabàh Sfoizonera \\w\\\a M. W. ii-f. ethbâh) 99
dahhunn Aiicliiisa aej^yptiaca I ». ('. 10!»
dablvnt Kicus l'si'iKlosycoinonis Uciio. 140
dnfi-û Ipliioiia nuii-rniiata AschiTs. sti
daj'nj Ipliiiiiia nnu-ronata Asrliors. stî
dn/iiiniif Kcliiiini loii^it'iiliuiii IK'I. IK»
ddlninh KiiMliiini arlutrosiTus Willd. .").")
dainrnn Salsnla ti-traiidra l'orsk. (ft. c^T/z/m») 1211
A<;atlii>|(li(ira ali)|K'run»i(li'.s Hiinge \'M
damjtis l'iilican'a imildides 1>. (". («"f. <//7/*.sv.v 89, (//W/s 85) 85
dnu-fl-fihith Astliij,Mllls «fVZiMlsis hcl. (>(>
dâniiini l'iK-lipaca lllti-a I )fst". IIS
• •rul)aiiflic cfiiiiia Ijuti. Ils
dniian-il-hi'iiliali Allti/zia Lclibck lU-iitli. tlciir 1S7
da'jfin-<l-/ndfiii ( "ciitaiirca «•rvii;ii<iitlfs Ijiiii. !).')
da(/aii-cl-c/iftjUi 'l"ril»iiIiiH iiiat-niptc-riis Hoiss. ")"»
dnrm/idfj Trijfonrila liaimma L. ^^•f. di-nn/ <>1, ritiiiih[ iV.\,
Zi'nnfrnif < j 1 1 Cl
dnrhy AiMlro]Hi(;iiii Si)r|;liiiiii Hrot. var. (rrimii«> Kckr. IC.'t
dnini'iralt |)atiiia Straiiiiuiiiiiii I*. (if. tulm'ini/n ll."«
drbrhrh Srir|MiK iiiaritiliiiiH L. lôs
il^'lias'ir (nh.) TnvrniiiTa ar;ryptiara HiiIkh. (!7
tli/inrni/ Vi«-ia naliva I.. <i.S
//•/«•.• Aiiilinmia tiiariliiiia \,. a-t'. dnm.^i'i, ditnsis H^n s\\
dfiiobi'i ( 'HvliiH«-n ruiicNt'ciiM St. Ilil. 44
— 203 —
denebân Reseda pruinosa Del. 44
dench-el-fâr Polypogou monspeliensis Desf. 1G9
deqîs Astragalus braehyceras Ledeb. 66
deraq Trigonella laciuiata L. (cf. daraqraq) 61
dereyreh Aristida lanata Forsk. 168
dereyry A. obtusa Del. 168
A. plumosa L. 168
derrâtah Haplopliylhim tuberculatum A. Juss. 57
deyl-el-fâr Polypogoii monspeliensis Desf. 169
deyl-eth-thd leb P. monspeliensis Desf. 169
difleh Nerium Oleander L. lCt4
diker-el-foûl Orobancbe crenata Forsk. 118
diktat Lavandula coronopifolia Poir. 120
dimsts Erigeron aeg'yptiacus L. (cf. damsîs 85, demsîs 89) 85
dineyh Gei'opogon glaber L. 99
Panicum Crus galli L. 169
Dinaeba retroflexa Panz. 171
dirr Noaea mucronata Ascbers. (cf. thirr) 131
dlrs-el- agonz Emex spinosus Campd. 133
d/'rs-el-kelb Beta vulgaris L. var. foliosa Asclis. et Sclnvf. 125
dis Typba angustata Bory et ('liaub. 148
Cyperus alopeouroides Rottb. 156
C. rotundus L. 157
dithdâth Francocuria crispa (Jass. (cf. gut'diaï [ab.J 86,
guettiât 65, guittiât 44) 86
djdadeh Tencrium leucocladum Boiss. 122
T. ])il()sum Aschcrs. et Schweinf. 122. 189
djarrâoû Andropogon lialepensis Brot. (cf. guyerrâov) 166
djazar Daiicus Carota L. (cf. gazar) 81
d/jazar 'afârît Helosciadium nodifioriim Kocli 80
djell Salsola vermiculata E. var. villosa Del. (cf. djm 1 29) 1 30
— 204 —
djenei/meh l'iantago decuiubens Forsk. [et', giieneynich) 124
djerad GymiKH-arpus deiamler Forsk. [cf. garad) 4it
djerdjîr Seiu-cio i-oronoiiitolius Dcsf. (cf. gnerg'ir 42; ;•!
djill Sal.xula totramha Forsk. iif. djell 130, guilloii 131) 12'J
djourrdi Hiyza austialis A. lir. 167
dokJiii l'aiiirimi iniliacouni L. KjO
l'fiiiii.sotuui .spiiatuiii Kikc. n>2
Aiidropojjfou .Sor^rliiini Biot. var. saccliaiatiis .Mit". Kio
dnrdi'i rntspi-riuiini iiicroidos 1 )e.st'. !>!)
lîi-icliaidia tiii;:itaiia Ktli. 100
donijclnh Liiiiuia ai-jryptiafa I>iiiii. ( niirs. 11 1!
dnukhûii Nicotiaiia 'l'abîicinii I.. 11 ">
doukhàn nkhdnr X. nistica L. 111
doûm llypIiaoïK' tlii'liaica Mart. 147
duinni-yry Ciu-uniis Mi-lo I.,. tonna 77
dofi» acheringuy (mib.) riiaisoiiluH Minigo L. (cf. knc/icringuy) 70
dnnrah Zea Mays L. 16<>
dnurah nui'ignth \w\Y\^\u>\t,i^\\ '><n\i\\\\\\\ lîint. var. lt'>")
duiirah hiledîgeh Aiiilrupuj^im Sorjjliuiii Brut. li!4
dourali hrgdâ Aiiilmpiifruii Surj.rliiiiii IWnt. var. af;iyplia(Us
Kcke. ni4
doiira/t chthnîyh Zca Mayn \.. H>(!
doiirnh r/tiltihiîi/c/i .\ii(lr<i|iii;.'-iiii Sninfliimi l'.idt. var. at'^ryp-
tiacuH Krke. 1<>4
doiirah homn'i AïKlrnpufruii Snr^liiiin Biot. var..\riliiiiii Ki kr. !(!,">
di/urah iiil'u/t/i Aiiiln)p)i(;oii Si)i'(;liiiin Hnit. var. Hî.')
dn-gin/ TriidlIllK alatlIM I)i'l. (rf. <idrri/s (!2) .'i')
i:.
' rr/érh l<otii||ii|iin (lirliiiluina Buikm. ((.'(.' eHr/tri/h) (iO
LotiiH rrclii'iiH !.. vnr. ^ri-niiiniiH MniHH. (i3
— 205 —
' echeb-ecl-dîb Liiiaria aegyptiaca Dum. Cours. 116
effilin (berb.) Alliura Cepa L. (cf. ikfïlen) 151
egdîra Heliaiitliemum kahiricum Del. (cf. gadvm 45) 186
emendehemin (berb.) Ficus Carica L. (cf. imetchimen) 140
endiwîyeh Cichorium Endivia L. 98
^ennâh Zizyphus vulgaris Lam. 59
" erin Rhus Oxyacaiitha Cav. 59
'era Rhus Oxyacantlia Cav. 59
Rhamnus Palaestina Boiss. 60
erseyl Bellevalia tlexuosa Boiss. 153
eshânakh Spinacia g-labra Mil!, (cf. sihânakli) 126
eteyr (ab.?) Glossonema Boveauum Dcue. 105
ethmâm Panicuni turgiduiu Forsk. (cf. tliamûm) 160
e/MT (ab.?) Glossonema Boveanum Dcne. 105
''etr Pelargonium Radula Ait. var. roseura Wilkl. 55
^eitcheyh Lotouoiiis dicliotoraa Boiss. (cf. 'ec7?e6) 60
^ eucheyb-el-melek Trigoiiella hamosa L. 61
''euchoûh (ab.?) Cyperus cong-lomeratus Rottb. var. effusus
Boiss. 156
'euUeyq Vigna uilotica Hook. 69
Cynanchum acutum L. 105
Couvolvulus arvensis L. 107
C. fatmensis Kunze 107
eygeurden (berb.) Polypogon mouspeliensis Desf. 169
eyleyân Acliillea fragrantissima Sz. Bip. (cf. cdcguiân) 89
F.
fagaâ Astragalus eremophilus Boiss. 66
faqqoûs Cucumis Mclo L. var. Chate Naud. 77
fârarjh \ • ^, i • c- i- -^ -i
1 rosoi)is Steitlianiaiia Spr. iruit < 1
fûregh I ' '
— 20fi —
fatn Acaiia Fanicsiaiui Willtl. if. /(V/( 12. foutu 104) 72
fehnah Aniebia liispidissiina D. C. 110
felfel ahmnr Capsicmii anmumi h. (cf. Ji/Jîl) 112
fell Jasiuimmi .Sainbac L. n-f./otdl) 103
feres Tragamim nutlatuiu Ik-l. r2><
fiffi Raphanns sativiis L. 42
figl bnul-h'ijl licta viil<;ari.s L. var. fuliosa Aschs. et Scliwf. 125
jîgl-eUguehel Eniox siiinosns Caïupd. li'.'i
fi(}ï-el-guemûl ("akili- inaiitinia Scop. }"
fihyhfh Mentlia l'iili'-rimii L. (c-f. //«y<n/<) IlM
filjil alimar Capsicum aiiiuimu L. (cf. felfel) 112
flfil maltij Scliimi.s Molli- !.. ôt>
fiss-tl-hlh Aiiiaraiitiis ;,Mac(iz:iiis L. K52
Jîts-el-kiU'ib < "lieiiupiMliuiii allMiiii L. 12ô
( '. niiirali' L. 12.')
Aiiiiiiaiitiis «frat'cizaiis L. l.">2
l'iti<-a pilulifcra L. Kî!»
Jitn Acacia Kanu-siaiia WilUl. (cf. /f/^/ 12, foutu 104) 72
Jhn//ia/, Mciitlia l'lilc}rilllii L. (cf. fi ley h, h) 121
fofi'/ct/r/i Witliaiiia soiiiiiitVra I>iiiu. 112
fornych Hclintroiiiiiin liitciim l'cns. 10',»
fnrgô JiiHniaea repcii>* I,. 76
fufil Vicia Kal)a !.. 68
fofiltl- aval) N'accariu hcjfctali-' ( ikr. 46
foûl'ihHê Vi<-ia iiarboiiciiHiH L. 68
funll JaHiniiiiiiii Saiiiliac I>. a-f. filh 103
fnûl riifniii/ \ icia saliva L. 68
funrni/'il Aiidropo^oii Sor);biiiii Urut. v.ir. Iticninr Ivikc.V 16r»
fntijilutui l'intacia vcra L. M
fiHtn NiTiiiiii Oicamlcr L. (rf./n/H.yî/H 72) UM
fouwwah Kiiliia tiiM-inniiii !.. 83
— 207 —
frahh-omm- (dy Aiitlierais melampodina Del. 90
frâsiyoûn Marnibium Alysson L. 122
freyhâl Jussiaea repens L. 76
G.
gahali Aristida plumosa L. 168
yaddoûh (ab.) Lotus arabicus L. (cf. qadab 62, 64) 64
gadîm Heliantliemum Sancti Antonii Schweinf. (cf. egdhn 187) 45
galâîl Sonclms oleraceus L. (cf. guelâioîl) 99
ganîch Saccliarum biflorum Forsk. 163
garad Gymuoearpus decander Forsk. (cf. djerad) 49
garbâ Farsetia aeg-yptiaca Turra (cf. goreyhy 186) 38
gargas Trigonella stellata Forsk. 61
garmal Zygophyllum simplex L. (cf. gourineyl) 56
gartlty Ochradenu.s baccatus Del. 44
garoùmyeh Pelargoniiim zonaleWilld. 55
gathah Tribulus alatus Del. 55
gawâfeh Psidium piriferiiin L. 74
gâwîm Linaria aegyptiaca Dum. Cours. 116
gazar Daucus Carota L. (cf. djazar) 81
gazar-ech-cheytân Torilis neglecta Schult. 82
gazar frenguy Torilis neglecta Schult. 82
gliâh Saccliarum officiuarum L. 163
Pliragmitcs communis Trin. 171
•^ ■' [ Daemia touientosa Vatke 104
ghalqdi )
ghalqet-ed-dth Pcgnmini Harniala L. 57
Gompliocarpus sinaicus lîoiss. 105
ghannoûm Globularia arabica Jaub. et Spacli. 119
ghâr Laurus nobilis L. 136
— 208 —
qhardaq I ... . . ,
rsitrana refusa Aschers. 5<
gharqad I
ghassah Otostegia luiiToitliylla Aseliers. et Scliweiiif. 122
ghassuùl ZygopliyUuin ciuciiieuiu L. ô(j
Mesenibriantlieiuiuu eiy.stallinmu L. 78
M. notlifloruui L. 78
Salieoruia fruticosa L. 127
ghâuen (berb.j l'imenix ilactylifera L. fruit sec 14 7
ghebeycheh Salvia aegyjuiaea var. puiuila Aselis. et Seliwf. 121
ghereyyah f'alendula aegyptiaea l>esf. ;i2
ghi-yl G»)iui»lii>iar|)us ^^inaieus IJoiss. 105
Aerva javauiea Juss. 133
ghobeyrâ Hubbairea prostrata Buisa. 48
• iliiius li.tnides L. 49
l'rankeiiia itulveruleiita L. 51
l'uliraria uiululata 1). C. 85
Aiubrosia niaritiina L. 80
t"uiivi>l\iilu.-5 niicnijdiyllus 8ieb. I(i7
lieliotpipium supinum !.. l(i',)
("rozupbora plieata A. .luss. euiu var. prostrata
Mllll. Arg. l.iS
ghurtijrà Artruiinia llerba allm Asso Ml
gurryhy Kar«etia aegyptiacu Turru u-t'. gnrbi'i 38) iMi
gundntih Tribulun iiiaernpterUH IJuish. âû
goumln»urr Itltigu .spinita S/.. Hip. 88
guurJy Oeliraileiiu» baeeatiiH 1 )el. 44
gonniênfl Krniikeiiia pulveruleiitn L. (ef. iinniinl) 61
g6z JufrlmiH regia I.. Ml
gnvlii'tmainiyili itnugaiiivillta ^pel•tal>ilih W illil l.'tô
guvlùuAl SoiieliiiH oK-rareUM L. lef. galûil '.)!l
gunmhifi Fa({oiiia lu attira l.. M
— 209 —
guhiâwy Oryza sativa L. var. italica Alef. 166
gueneymeh Plautago ovata Forsk. (cf. djeneymeh) 124
gueraît Pliagnalon Barbey auiim Aschers. et Schweiiif. 87
guerguîg Haplophylhim tuberculatum A. Jiiss. 57
guergidi^ Eruca sativa Lam. (cf. djerdjîr 91) 42
guêry Eruca sativa Lam. 42
guettiât Psoralea plicata Del. (cf. guittiàt 44) 6.5
guididi (ab.) Fraiicoeuria crispa Cass. (cf. dlthdâth 86,
guettiât 65, gaittiât 44) 86
gidlhân Latliyrus sativus L. 69
L. hirsutus L. 69
guileglâg Robbairea prostrata Boiss. (cf. qeleyqelah 47) 48
guillou AnabasissetiferaMoq. Tand. (cf.cZje^/129, djill 130) 131
guimmeyz Ficiis Sycomorns L. 141
guittiàt Caylusea canescens St. Hil. (cf. guettiât 65, guididi 8 6) 44
guyerrâoû (uub.) Andropogon halepensis Brot. (cf. djarrâoû) 166
guyourma (nub.) Citnxllus vulgaris Sclirad. var. colocyn-
thoides Scliweinf. 77
H.
liabaq Veroiiica Anagallis aquatica L. 117
Mentlia silvestris L. var. niliaca Del. 120
M. Pulegium L. 121
habaqbaq Spliaeraiitlius suaveolens D. C. 86
Mentha silvestris L. var. niliaca Del. 120
hahhali soûdâ Nigella sativa L. 35
habhâs Mimosa asperata L. 71
habb-ech-chems Heliaiithus anmuis L. fruit 89
habb-el- azîz Cyperus esculentus L. forme cultivée 157
habb-el- azîz-el-asîcad 1 ^, .
,,,,,. , . L. e. forme spontauee 157
habb-ei- azîz-es-sog/ir^yyir ]
MÉMOIRES, T. II. 27
— 2 lu —
habb-d-bûu Moringa arabica Pei-s. fruit 60
habb-el-barâghît Plautago ramosa Ascliers. graines 124
habb-el-kreych Thcsium liiiniile Valil • 136
haltlj-er-rechAd Lepidiiiiu .sativiim L. 39
/iaf>fj-g/i/ily Moringa arabica Pers. fruit 60
/ta/x-t/n Seetzenia oricntalis Docaisno 56
hnchichet-el- aqrah Erytliraca !?j)icata Pers. 189
fiac/iîc/i-el-faras Ethulia conyzoides L. 84
Antlropogoii lialcponsis Brot. 166
Loliun) perennc L. 178
hacinch-el-guehil ErigeMu liiiifolius W illd. 84
hachîch-erMh Parict.aria judaica L. 139
hAd Fagonia arabica L. 5G
Salsola fdctida Del. 130
Ï5. vilL.sa Del. 130
Ct)rnulaca ninnacantlia Del. 131
/i/i'la/, l'i-iniisetnni dicliotoniuui Drl. 161
fia<l/i'j Ai/DiMi canarieu.se L. 78
haddieydeh (ab.) ZoUikofcria C'assiniana Hoi.ss. ^ef. (iil,i/d
1(»0, hndhndUl 91) HK)
hadhadid Scnecio Havus Sz. Mip. (cf. (idi'i/d\{)0,/i<d/ir<lci/i/'.^ I ) 91
fia'i/fil FarHCtia acgyptiaca Tnrr.i 'AS
linlâh Pcriploca lacvigata Ait. 104
halAiiuli ili-liiitriipiuiii lutciiin l'uir. 109
LitlinKpcrninm callnsiiin \';ild. 110
hnlAufh Liiiaria llaclava D<|. 116
ImlAtry Fagonia 56
fiiili-i/ii .luncuM HuhiilalUH l-'nrHk. ir>5
)'"Im Inipcratu cylindricu P. H. 162
EragnmtiH cynuHuroideH \î. i-l S. 172
hiUoi'ik PlielipHi-a liitra DcHf. 118
— 211 —
hâloûk Orobanche crenata Forsk. 118
hâloûk heledy Erig-eron linifolius Willd. 188
hâloûk metaby Orobanche cxenata Forsk. 118
hâloûk rîhy Plielipaea aegyptiaca Walp. ' 118
halivah Physalis peruviaua L. 112
haliyoûn Asparagus stipularis Forsk. var. brachyclados
Boiss. 154
hamâm-el-hourg Lathyrus Aphaca L. 68
hambaq Capparis Sotlada R. Br. 43
hatnheyt Rumex vesicarius L. 134
hamcl Oxalis corniculata L. 54
Zyg-opliyllum album L. 56
Salicornia fruticosa L. 127
Suaeda monoeca Forsk. • 127
Tragamim nudatum Del. 128
Anabasis setifera Moq. Tand. loi
Agathophora alopecuroides Bge. 131
hamel Alternanthera sessilis R. Br. (cf. hamoûï) 133
hamîm Trichodesma africauum R. Br. 111
hammât Ficus Pseudosycomorus L. 140
hamoûl Utricnlaria iuflexa Forsk. (cf. hamel 133) 102
Cuscuta arabica Fres. 108
Alternanthera sessilis R. Br. 133
Ruppia maritima L. var. spiralis Aschers. 144
Najas minor AU. . 145
haiihaq (cf. hambaq) 43
hanbeyt cf. hambeyt. Il) 4:
handal Citrullus Coloeyuthis Sclu'ad. 77
haneydeh Vartliemia montana Boiss. 86
hanganeym (ab.?) Aeluropus brevifolius Nées 173
havzab Enicx spiuosus Campd. 133
— '2V2 —
haouchez Klius Oxyaoantlia Tav. ci.' avusedj) 59
haoudân Znllikoferia C'assiniaua Boiss. (of. hofidâu) 100
Crépis radicata Forsk. 101
Laj^tirîi-ns bitida Buiss. 101
haomcœah Keichanlia tiugitana Ktli. (cf. houwuah) 100
\ Holibairca pinstrata Boiss. (cf. harhûr) 48
harevdân l'efranuni Harniala L. (cf. harmal) "i"
harguel Suleiunitcmuia Argel Hayiie (cf. arr/Ktl lU-4, Jicr-
djel 105. kfiarfjuel 57) ln4
hnrhâr I{<>lil)airca prostrata Biti.ss. (cf. har. hnrah) 4is
har'iry BtnhiiHTia iiivca Honk. et Arii. 139
harmal l'egamiiii Hainiala L. (cf. haremlûn) 57
Kiita rlialcpciisis L. 57
harrnh C'<»rniiupiis sijuaniatu.s Forsk. 40
r. niloticurt Savi 40
I)ipl. .taxis Ilana lioiss. 41
hurrt'ir ( \-iitaun-a pallcsciiis 1 )(.•!. 9(5
luirràz Acacia albiila I>cl. 72
hajiaUiâii iJoHinariiiiis r)frtriiialis F, 122
hajikniiU Aristiila |imij;tiis 1 »i>t', 1(58
halnh alimnr Taiiiarix 5(»
hiilnh hadd>'id)li Saliniriii» fnitictisa F. 127
luit ni I r/i/imtj I ... 1 1 .1».,
, , ', Miariia tiiitli'isa Hcl. 127
hntnh mnii-i/dt! \
hatnli zrtjttj Iiiiila t-ritliiiioitlcH F. is5
hnyy- Alrm-il-mâ l'intia Stratiotch F. 147
/irdruvi (fnilli)iiia «•aivrnptcra .laiil». et Spai li Hl\
/tfdryd iSuImiIu Inii^itulia FiMsk. F'Wl
ludhidi-yd HtMiccio HttVUH Sz. \\\\\. {vi, hadliadid) 91
hiijH l'IiraKiiiilrn rniiitiiiiniH 'l'iiii. 171
— 213 —
hefjueUg Balanites aegyptiaca Del. (cf. iglig, Ugl^g) 58
helbah Trigonella Foeiium graecum L. 61
hemar Andropogon hirtus L. 166
Oryzopsis miliacea Beuth. et Hook. 169
hemmâm Suaeda vera Forsk. 127
hendaqoûq Trigonella hamosa L. 61
T. Stella ta Forsk. 61
T. arabica Del. 62
Melilotus sulcatus Desf. 62
M. indiens Ail. 63
Globularia arabica Jaiib. et Spach 119
hendaqoûq IMoit Melilotus messaiiensis Desr. 62
hendaqoûq mourr M. indiens Ail. 63
hendebah Cicliorium Endivia L. (cf. hindîh) 98
hend-el-ghorûh Verbena supina L. 119
henedldi (ab.) Cucumis pi'ophetarum L. (cf. handal 11) 76
henzalôd \ (ab.?) Rnppia niaritima L. var. rostrata Mert.
henzislôd ] et Koch 144
herdjel Gromphocarpns sinaicns Boiss. (cf. arguel, liarguel 104) 1 0.5
lierneli (nnb.) Pennisetnra spicatnm Kcke. 162
heycheh Frankenia liirsnta L. var. revolnta Boiss. ,51
hJnd'th Cichorium divaricatnni Schonsb. (cf. hendehaJi) 98
G. Endivia L. 98
hinnû Lawsonia inermis L. drognie 76
hinnâ-ed-daV Ecliiura loiigifolinm Del. 110
Mnnâ-el-ghoûl E. Rauwolfii Del. 110
holagueyd Plantago ciliata Desf. 124
hommâd Rumex vcsicarins L. 134
hommeyd Oxalis corniculata L. .54
Eniex spinosns Campd.? 133
Rnnu'x dentatns L. 133
— 214 —
hommei/rj R. Acetosa L. 134
R. aepyptiacus L. 134
R. pictus Forsk. 134
R. vesicarius L. 134
hommet/r (?) Emex .spinosus Caïupd. 133
hommous Cicer arictiiuim L. j^raine 68
fiomrâ Frankeiiia pulverulciita !.. 51
hontah Triticum vulgare Vill. s. lat. 176
hvr Populus allia L. ('cf. /io?)r) 142
horreych Najas niurioata Del. 144
horreijtj TricliiMlcsuia africanuia lî. Br. 111
Urtica uroiis I^. 139
hosûd Helcochloa sclioeiinides Ilo.st. H'm
hoùdôu Zollikiifriia ;jfl(iiucrata Bolss. [yi. /lavi(ildii) lOU
hoûr l'opiiliis allia L. (cf. fiûrj 142
houveyvali (ab.) Zollikoferia gloinerata lioiss. (cf. /ji<«m'uW<) 100
hijHuwnh Reii-liar*lia tin^itaiia Kth. (cf. haouwwah) 100
/loiluirit-cl-kiltUi I „,,.,. . , ... ,^,-,
, /iiUikotiTia {rl"iii>'rata Boi.ss. 100
houicny I
/lOH-a'i Atriplfx fariti'isa l-'nisk. 126
ihâtcen I ,,.,..,,, , . . , .,
... } (bcro.) > Ida lalia L. ict. innitiit loi
U/ioû ) ^ ^
igftoûnâm (hcrb.^ Thnij^iuitea cumniunis Triii. (cf. n-ifiihilin i 171
iglig HalniiitCJi ncjfyptinca Del. (v(. /irgudîg, Utjlhji .'«s
ikjUi-u (bcrb.) Alliiiin (Vpa L. (cf. nhfil) loi
Hlam Zygopliylliiiii nllittn) \.. Tiii
imetehinu'n fbcrb.) Ficiw ( aricu L. (cf. niiuirfii) 140
ijiità -el- nroAs Antraj^nliiM Sichcri D ( '. I»?
— 215 —
itmâny Mirabilis Jalapa L. 135
îvâwen (berb.) Vicia Faba L. (cf. îhâioen) 187
K.
kahar Brassica iiig-ra Koch 41
Sinapis juiicea L. 41
Capparis spinosa L. 43
kahcMyeh Erodium glaucophyllum Ait. 55
kaclieringuy (nub.) Doliclios Lablab L. (cf. doûn acheringity 70) 69
Phaseolus Muiigo L. 70
kaderâ7ibes (nub.) Solauum coagulaiis Forsk. 112
kâfoûr Eucalyptus Globuhis Labill. 74
kakcdâ Anchusa MilleriWilld. (cf. ^-a/^fô 92) 109
kahaly Ecliium loug'ifolium Del. (cf. kahly 46) 110
Arnebia linearifolia D. C. 110
kaheylâ Echium Rauwolfii Del. 110
kaheyly E. long'ifoliura Del. 110
kahlâ Caleudula aegyptiaca Desf. (cf. kahcdâ 109) 92
kahly Silène villosa Forsk. 46
kakoul Erodium glaucopliyllum Ait. 55
kammâch Anastatica hierochuutica L. 39
kaminoûn Curuinum Cyminum L. (cf. kemmoûn 35, 56, 124) 28
karabis (berb.?) Brassica oleracea L. (cf. qarrâbîs 80) 186
karwân Ceruana pratensis Forsk. 85
kebâd Zollikoferia spinosa Boiss. (cf. qeUd 39) 100
kebbâd Citrus medica Risso forma (cf. koubbeyd 57) 58
kedâd Astragalus leucacanthus Boiss. 67
A. Forskâlii Boiss. 67
A. kahiricus D. C. 67
Zollikoferia spinosa Boiss. 100
— -iit; —
ktff maryam Anastatii-a hieroclunitica L. 39
Vitex Ajrnus castus L. 120
keidah Erliiuni KaiMvoliii I»el. HO
kelU Ko.sniarimis iitticinalis L. 122
kemmoûn aswad Nigella sariva L. (cf. kammoûn 82) 35
Plantajrii i'xi<;iia ^[urr. 124
kemmoûn daker l'iaiitajiii t'xijrua Murr. 124
kemmoûn qarâmûny Zygopliyllum coociiu'um L. fruit 5G
kenhsa-kotd (nub.) Ccutauroa palloseeiis I»el. 96
kf-rap Âpiiiiii graveoleiis L. 80
Aiuiiii niaju.s L. 80
kerâiriâ rariini ( arvi L. 80
Aiiotliiini <rravrnk'iis L. 81
kcnhry rityraiithus toitiKisiis Util, ot Ilndk. 80
kerchoi'it Krytlintstirtus puiictatus Scliloclitciul. 150
kerty ryivtlinim l'artlu'iiiuin Sni. 90
khahh S(irpu.>» cuiynilKisiis lli-yiie 15S
LhncI,;,- Kcliiiiop.s ;;lalinriiiiii.s I». ( ". irf. rhul./nr \)\)) 92
K. >|tiiiosii.s L. 92
khujiiiir .Vveiia stfiilis L. 170
A. Wirstii Strinl. 17(1
\. fatiia I,. 17(»
khah'if Sali.v ftrjrypliara 1,. l.|2
khaiiijiiii KiiliU'X pi<tli« l'itr.sk. l.il
khaiiAnet-en-Ha giu-U l'Iia^iialnn nitidiini Fn'8. Si;
l'Iaiita^fd ainpIcxiraiiliH ("av. 11'.'.
I'. tlnliliiltcilH l-'oisk. 1 •_' I
I'. ( 'nroiiupiiH I,. r_*l
khmuifT-el' amûji .\Htra{raliiH Siclicri !>.<', t;7
k/iatutr-il- ariifijiti/i ( hmlirycliiH plulcinaira !>.('. (!7
khaHsrri't-fl- aroAnnh .\ntra);aliiH Imiiiliyi-iiiUH HnJHH. (!7
— 217 —
khanoûf Francoeuria crispa Cass. 86
kharaq-el-bahr Xantlùum stnimarium L. var. antiquorum
Boiss. ^"^
kharchoûf Cyiiara Scolymus L. (cf. khocheroilf 93, 98) 95
C. Sibthorpiana Boiss. et Heldr. 95
khardal Brassica iiigra Kocli 41
Sinapis juncea L. 41
S. arvensis L. 41
kharfâr Phalaris paradoxa !.. var. praemorsa Boiss. 167
kharguel Peganum Harmala L. (cf. harguel 104) 57
kharîg Vicia calcarata Desf. 68
kharkhafty Ulmus campestris L. 141
kharnah Salvia palaestina Btli. 121
kharroûb Ceratoiiia Siliqua L. i^l
kharwd Riciuus communis L. 139
khâsag Medicago ciliaris Willd. 62
khasraqoût Withania somuifera Dun. 112
khass Lactuca Scariola L. var. sativa Boiss. 99
Lemna gibba L. 146
khatmîgeh Alcea licifolia L. 52
khelleh Ammi majus L. (cf. khilleh 133) 80
A. Visnaga Lam. 80
Torilis neglecta Scliult. 82
khelleh cheytânîyelt Ammi majus L. 80
kherchoûm-en-na gueh Tribulus alatus Del. 55
kherît Salsola foetida Del. (cf. khreyt 130, khrîyet 127, 130) 130
khermâ Verbascum sinaiticum Bth. 114
kheyet Fraiikenia pulverulenta L. 51
kheyly (pour kheyry?) Mattliiola iucana R. Br. 37
kheytah Iris Sisyriucliium L. 149
kheyzarân Ambcrboa Liiipii T). C. 9.')
28
MliMOIllES, T. 11.
— 218 —
klàUeh Kumex dentatus L. (cf. khelkh 80, 82) 133
khirs Diplaclme fusia 1'. B. 171
khiyâr Cucuuiis sativus L. 76
khiyâr chambar Cassia Fistula L. 71
khohheyly Rhynchosia Meiunonia D. C. 69
khohheyzeh 1 ,, , j t n
,, ,, , , , . . ,\ Malva narviflora L. 51
khubbeyzeh-ech-cneytaniydi I
k/iocheroûf Atractylis tlava I»csf. (cf. k/iavchoùf db) 93
(.'aitlumellu.s criocephalus Boiss. 98
khocheyn Heliantheimiiii Ehrenber<;ii Willk. 45
kliodar lirahsica nij^ra Kocli 41
'riùliudcsina afiicaimui K. Br. 111
khukh Aiiiy{;<lalu8 Pcrsica L. 73
klunttah Lyc<i|ifrsicuni efsculeiitiiin Mill. 111
khuuzihiuh Ke.se»la |)riiiiiosa I )l1. 44
khreysy Zyfjfojiliylliiiii alltiini L. 56
AitlinHiiriiiinu {^laiiciini rii;,''.-St(riil». 127
Saliciiniia friitii-oHU L. 127
khn-yt Salhola foi-tida Del. (cf. nkhrtyt, klu-rU) 130
S. villosa Did. 130
S. rij;i.la l'ail. 130
khr'njfi Siiarda iiiininiMa l*'i»r»k. 127
SaUula fuetiila \K'\. 130
kitiâii hiiiiiiii liiiinih- .Mill. 54
kuddali (iiub.; Krii^cHMi ai'j;y|ifianis L. icf. t/nthln/i i;tH) 85
komtiieyir/i (cf. knniiniKytrih 73
korr/it Alliiim I'<»irimi I,. 151
koti/tfiryd < 'ilniH Bijjaradia iMili. ni. /.</</«/(/ fiHj 57
kofir/i (.'ypiTilH alii|M-(-iii'uid(-H U'utllt. 15(î
knuchayt (ab.j l''a^iiiiia 5li
kuùcJict'el-hcl/id ,\i/<Miii caïuiriciiHf 1^. 78
219
\ Pirus commuuis L. 73
kouUeyly Emex spiuosus Campd. 133
kommeytrâ
lioummîtry
kous Senecio aegyptius L. 91
koûsâ Cucurbita Pepo L. 77
kouteyhah Trig'onella liamosa L. (cf. qouteyh 135) 61
Lotus comiculatus L. 63
koutkât Piilicaria undulata D. C. 85
Francoeiiria crispa Cass. 86
kouzharali Coriandrum sativiim L. 81
kouzharet-el-hîr Adiantum Capilhis Veneris L. 180
kreychet-el-djecly Lasiopogou muscoides D. C. 88
Ifloga spicata Sz. Bip. 88
krîch Salsola foetida Del. 130
kroumb ]
, 7 7^ r Brassica oleracea L. 41
kroumb cliamy J
kroumb-es-sahroh Erucaria crassifolia Del. 40
L.
lâh Polygonum senegaleuse Meisn. 134
lamh-en-naqa Zannicliellia palustris L. 143
lasaf Capparis spiiiosa L. var. aegyptia Boiss. (cf. 'asaf) 43
C. galeata Fies. 43
lehakh Albizzia Lebbek Beutli. 72
lehakh-el-guebel Cocculus Leaeba Guill. Perr. Rich. 36
leben-el-homârah Daemia tomentosa Vatke 104
lekldûkli Notobasis syi'iaca Cass. 95
Scolymus maculatus L. 98
Ickh/Jkh Silybiiin Mariamim Gaertn. 95
Id-lel Artcniisia monospeniia Del. 91
— 220 —
lemmâm Meiitlia piperita L. 120
libheyn Senecio acgyptius L. 91
Sonclius (ik'iaceu.s L. 99
S. maritiimis I.. var. aquatilis Boiss. 99
Lactuea saligna L. 99
Keichanlia tiiigitana Rotli 100
Osystelnia Alj)iiii Doiu'. 104
Cyiiaiichuni aeutuin L. 105
Eupliorbiu gramilata Forsk. 137
E. acgyptiaca Boiss. 137
E. ruriiuta l'ers. 137
E. Peplus L. 138
Ubbeyn-ech-cheykh Lactuea saligiia L. 99
liUn'i/t Paroiiyrliia (leseitonmi Boiss. 49
lib(J ( anluiis pytiioceplialns .Ia((|. 94
lihd/iii Beta viilgaris L. var. t'oliosa Asclurs. et Scliweiiit". 12.")
lihlAh Doli.liMs Laldali L. 09
lichlich Salvaiiora persira I.,. 103
lifg/'iii lirassira iiigra Kndi 41
lift Brannica iîapa !.. 41
li'jlifl Balallite^ aegyptiaea I>el. lef. /Ki/neliff, i;jlîg) 58
/'tkJi lA-iiiiia paiieiroHtata iiegeliii. I t<*
timnùn adAliyah hhlon ( 'if riis Liiiioiiiiiii Ki.ssuvnr. Liiiuta
AHelicfH. et Scliweiiif. âS
lîmt'ûji aU/ilii/i/i iiu'ilt/i ( itnis IJiiioiiiini l\i«.sn var. 58
limofin bcUdy ( 'itrtiH Liiiioiuiiii BiMso var. piisilia iiisso . ."i7
Hwoùn chdiri) ( itriiH Liiiioiiiiiu UIkho var. ."»H
lini'n'iu /i/imiil ( ilriis Liiiioiiiiiii K'ihHo var. piihilla Ivis^o â?
lUif'ùu lù'lini ( itriiM l<iiiiniiiiiii Ki«so var. (Iiilris Moris 57
llmuûu hiudy ( 'itrun «liTiiiiiaiia I-, 57
limuùn /lunniê/id ( 'jtniH I jniiiniiiii Kihho var. 58
— 221 —
lîmoûn mâlih Citius Limomim Risso var. pusilla Risso 57
lîmoûn zifr Citrus Limonum Risso var. vulgaris Risso et Poit. 57
lisân-el- asal Echium sericeum Vahl . 110
lisân-el- asfoûr Cassia aciitifolia Del. 70
Fraximis excelsior L. 103
lisân-el-hamal Erodium glaucophyllum Ait. 55
Plantago major L. 123
lùâîi-el-kelb Scorpiurus muricatus L. fi4
Plantago major L. 123
lisân-eth-thôr Borrago officinalis L. 109
lôq Abutilon muticum Webb. 52
loqmet-el-qâdy Ottelia alismoides Pers. 143
loqmet-en-7id gueli Plantag'o ovata Forsk. 124
P. decumbens Forsk. 124
loubiâ Vigna sinensis Eiidl. var. sesquipedalis Kcke. 69
Dolichos Lablab L. 69
loubiâ' afin Dolichos Lablab L. var. 69
loubiâ beledy Vigna sinensis Endl. var. sesquipedalis Kcke. 69
loubiâ frenguy Phaseolus vulgaris L. 70
loubiâ hadjeru \ ^, . „ ^ ,,,
j T .. /,^ ( aianus iiavus D. (J. 69
loubia soudany ]
loubié (h&vh.) Pisum sativum L. 188
loûf Luflfa cylindrica Roem. 77
loussâq Forskâlia tenacissima L. 139
lousseyq Zollikoferia nudicaulis Boiss. lOO
Tricliodesma africanum R. Br. 111
Forskâlia tenacissima L. 139
^C^^ 1 * J 1 • T
.^ \ Amygdalus communis L. 73
— 222 —
M.
)i))ir/,r,/i l'k'orae (Iroserit'olia l>el. 186
ma(jnonneh Cleonie arabica L. 43
matjueiininch Linaria ae^^yptiaca 1 »inii. Cours, (cf. mouguen-
nineh 57) lltj
viahad Schouwia arabica 1>. V. var. Schinipori Asclicrs. et
Scinvcinf. 42
mahannoini ( 'iicuniis Mdo 1.. var. 77
ffuiï (ab.) Moriiifra araliica Pers. 60
viakk",' rolycarpia tVa^nlis Dd. 49
ma lat/ah Kii|»bMrliia l'cpliis L. 138
mandilii/efi ('lirysaiithciiniin cnnniariiiiii L. 90
Ar^ryraiitlitinmii tViitcsccns i</.. l?i|i. ItO
manr/u .Maii^^ilVra iiidita L. 59
manlhuHr .Mattbioh» iiicaiia K. \\v. 37
("licirantbiis ( "bciri L. 38
»<<!//</ Cichorimii ilivari<atiiiii Schoiisb. (cf. nioiikd 66) 98
vuii/iluûniji iVtrosi'liiuiin hativiiin lloffm. (cf. Iini/iioiitiis) 80
mnijdnùnix friiignil ( liain>|i|iyllmii ( "«'rcfolimii Crtz. S»>
iiitiif.^ih cf. nuDjKoi'ij/.
ni(uf/iijih-tl-r/iirliji/i l'oly^oniiiu HcUardi .Ml. l.'>5. l'.M»
nuirdttijiiûr/i ( lrit;aiiuiii .Majnraua L. uf. )iiiinlii<iii,'ir/n 121
niArffi (liub.) .Amlrnjio^jon Sor(;biiiii IJrnt. Iti I
iiifiikh l.c|ila<lciiia |»yruti(|iiii<a 1 »ciic. l(i.">
uKii'"'!- /<i|lik"l«"riii < "aMsiiiiaiia l'mi^s. et', niiimi'ir !Mi, i/nm-
ruâr 96, 100) I""'
iiinji/iM AlirciliTu H<'aiitb'iis Moq. I uiitl. (it. mrxi.v./*) 1.11
mtdd'hl I)i|i|utn\iH acrin Wo'ihh. uf. mouddfi/d 105, 107, l."5'i) 41
.liiHhiacn rcpciiH I,. 76
nu'Uiuih ( 'jcrr ariftiiiiiiii I. IhiIm- 6H
— 223 —
meïbeyn Eupliorbia cornuta Pers. 137
melekîyeh Farsetia aegyptiaca Turra 38
melleyh Statice priiinosa L. (cf. moulleyK) 123
meloûkhîyeh Corcliorus 53
meloûkhîyet-iblîs Sida spinosa L. 52
melsâneh Pyrethrum Balsamita L. var. tanacetoides Boiss.
(cf. balsâneh) 90
menâchch-ed-douhhân Erythraea spicata Pers. 105
mersich Populus eupliratica Oliv. 142
mersm Myrtus communis L. 74
meryamîyeh Salvia lanigera Poir. 121
mesâsah Plautago major L. (cf. masâs) 123
meskeh Artemisia Abrotoiium L. (cf. miseykah, semseyk) 91
Ajuga Iva Schreb. 122
metnân Thymelaea hirsuta Eiidl. 136
michmich Prunus Armeniaca L. 73
minteneh Chenopodiura murale L. (cf. mitteyn) 125
miseykah Artemisia Abrotonum L. (cf. meskeh, semseyk) 91
Ajuga Iva Schreb. 122
mitteyn Chenopodium murale L. (cf. minteneh 125, mouA-
teyn 92) 125
morgam Maerua crassifolia Forsk. ■ 43
morgân Tecoma radicans Juss. 105
Witliaiiia somiiifera Dun. 112
morghât (ab.?) Erodium laciuiatum AVilld. (cf. mourgheyt 187) 54
morreyq Verbena supiiia L. 119
mosroûr Cynomorium cocciiieum L. 137
moswâk Silène linearis Dcne. 47
Oldenlandia Schimperi Boiss. 83
Salvadora persica L. branches 103
motey Phagnalon ru))cstr('. \). C. 87
— 224 —
mouddeyd (.'viiaiitliuin anituni L. (cf. meddàd 41, 76) lOô
( "idivolvuliis arvcnsis L. 107
li(H'rliaa\ ia ivi)cns L. 135
mougtiennineh HaplopliyHuiu tiibeniilatum A..hiss. (cf. ma-
guennineh 116j 57
moukd Astragalus crenio]iliiliis Hoiss. (cf. marjd 98) 66
munkheijt t'onlia Myxa L. 108
C. Gliaraf Eliiciib. 189
moukbeiit ri>nm>i C. croiiata Del. 108
ntoidlei/h Heauiniiria liirtcUaJaub. otSpach (cf. ;h(71'<7//< 123) 50
Frankciiia piilvcnilcnta L. 51
( rcssa «Tctica L. 108
Sclianpnia Itaccata .Mim|. Tainl. 128
S. li..rtciisis .M.M|. Taiiil. 128
Saluola f.ictida l)cl. 130
Ai'lun>|)U.s rcpcn> l'ailat. 173
munryhi'ijt Enxiiiini <;laiic<ipliylliiiii Ait. (v{. morghât h4) 187
mourr/it-g/inzi'il l'ciiiiiM-timi (liclmtoiiiiiin Del. 161
monn-ri/r Kai'Ki'tia acjçyjitiaca 'l'iiira 38
Sciu'cio cuntiiopifoliiis I)c«f. 91
( Viitaiirca ( 'alcitrapa L. 96
C. palIcHc.iiH DrI. ;i6
l'iiiis Sprcii^rii iaiia l'ttir. var. altissima .Asclicrs.
et Scliwcinf. ;»S
Zdilikofcria ( a^iiiiaiia Hoiss. 100
moHrri'yri-li-i iitiiii It Zullikotcria ( 'assiiiiaiia I'komk. 188
mouttrt/u < 'alcmliila ac);ypliaca I >chf. (cf. mitinjn 125) 92
muûz I
MiiHii Miiiiriitiiiiii !.. 148
mùz I '
— 225 —
N.
nabaq Zizyphus Spina Christi Willd. 59
nachcliâch-ed-douhbân Silène rubella L. 46
Erig-eron aegyptiacus L. 85
nadâweh cf. nedâioeh. 108, 129
nafâch Citrus medica Risso var. 58
ndîm AgTostis verticillata Vill. (cf. né eym, nd eymeh) 169
ndîm-es-salîb Dactyloctenium aegypthim Willd. 171
nàkeysy Mattliiola livida D. C. 38
nakhl Phoenix dactylifera L. 147
nnmmâm Mentlia piperita L. 120
ndnd Ambrosia maritima L. 89
Meutlia piperita L. 120
M. sativa L. 120
M. Pulegiixm L. 121
narguis Narcissus poëticus L. 149
N. Tazzetta L. 149
nàrimj Citrus Bigaradia Duh. 57
natach. Crotalaria aegyptiaca Benth. (cf. netach, netech) 60
Lavandula coronopifolia Poir. 120
nedâweli Cressa cretica L. 108
Salsola inermis Forsk. 129
ne eym Acliyranthes aspera L. var. sicula L. (cf. ndîm
169, no' eymeh 161) 133
nefiT Datura Stramonium L. 113
nefl Medicago hispida Urban 62
M. ciliaris Willd. 62
Melilotus indiens Ail. 63
negd Elaeagnns liortensis M. B. var. orientalis Schltd. 136
negiâl Cyperns rotundns L. 157
MÉMOIRES, T. II. 29
— 22G —
neguU l>su'tylus ofticinalis Vill. 170
neguilheledy Aeluropus repi'iis l'ail. 173
neineycheh Franki-nia hirsuta !.. var. ivvoliita lioiss. 51
nesi Aristitla pliiiixi^a L. 168
A. oaloptila Schweinf. 168
netadi Crotalaria thcliaii-a D. C. (cf. natach. nefech) 60
netech C. aejrN ptiaca lieiitli. 60
Ileliotropiuin lutouin IVrs. 109
nich'il I)aotylu.s oftiriiialis Vill. 170
nil Iinligofcra arjrentea L. 65
Cn»zoplntia plicata A. Jiiss. 138
C. oblùiua A. Jii.s.s. 138
nWtch Arisanmi viil};are 'l'aijf.-Tdzz. var. Voslinj^ii Eiigl.
(cf. reyuiclt) 14()
no eyrneh l'aiiicum vt-rticillatiiiii L. itt". na ini Kl'.l. }u' ci/iii
133) 161
uniuiin fuvry Vicia iiailKtiuMisi.s L. 68
no ui/itiii/i'/i .Mattliinla livitla 1>. C. 38
Kiipliorhia rtiriiiita l'iT.s. l."57
y "/ Ahtorisnis p\ "^^uku-iis ( 'hss. rt iMir. et. iminj,!) S.">
v'//y 'l'ritii'iiin viil;j:ar<' duniiu \h's\'. var. niclaiiopus AK-f. 1 77
tioitjiir Nyiiipliara Lnfiis L. IW!
uotujit AnferiMiiK jrravi'ulons |). (". (cf. not/oKti) 85
Hi-iclianlia tiii);itaiia litli. 100
O.
orfiar \
■•< l'ir I
104
,„"/,
. , ., ,. I ( \ itcnin alupcciirnidcM |{«iltl». 156
'oiueift Irl» Sinyrincliiiiin L. {*•(.' nn.ial 153) 141)
— 227 —
'onsol Bellevalia flexuosa Boiss. 153
'orf-ed-dîk Amarantus caudatus L. 132
" oreydeh Scorpinnis miiricatus L. {ci.' arîdah 102) 64
^ orq-angidhâr Statice Limoniiim L. 123
'orq-soîls Glycja'rhiza glabra L. 66
'osfoîtr Cartliamus tinctorius L. fleur 97
ougoudky (nub.) Doliclios Lablab L. 69
oumm-hhen Anagallis arvensis L. 188
oummo Zilla myagroides For.sk. (cf. hommous 68, houm-
mous 42) 42
oumm-el-qoi'eyn Astrag'alus eremopliilus Boiss. 66
'ouqeyl Erodium malacoides Willd. 55
Medicago liispida Urb. 62
Prosopis Stephaniaiia Spr. 71
ourky (nub.) Citrullus Colocynthis Sclirad. 77
'' ousedj Lycium europaeum L. {cî/ aousedj,' aouseg) 112
L. arabicum Schweinf. 112
Q.
qahad Medicago sativa L. (cf. qadah) 62
Lotus arabicus L. 64
qadtch Eragrostis cynosuroides R. et S. 172
qadah Medicago sativa L. (cf. qadah) 62
Lotus glinoides Del. 64
qafandar Kuscus Hypopliyllum L. 154
qalâm Saccliarum biflorum Forsk. 163
qamâ/ilah Matricaria aurea Boiss. 90
qnmeyleh Polycarpia fragilis Del. (cf. quumeylvli, 82) 49
qanih Triticum vulgare Vill. s. lat. 176
qamh-el-fâr Pauicum verticillatuiii L. 161
— 228 —
qantaryoùn )
qarâ Cuciirbita niaxinia Duch. 77
qarà dahhih \ . , . , ^_
' . , , . l"i}4:onana vuljrans >er. <7
çar« ed-derouj I
' . , , } Ciu-urbita l'epo L. 77
»jro»*a viag/irt'ijjf I
nardmalti/ I , . , • • i > i -t
' . • (. iicurbita iiiaxiiiia 1 )U(li. <7
ijara stninboi'ili/ I
qam'taicîl Lajxoiiaria vuljraris Ser. 77
qarad Acacia arabica Willd. var. iiilutica Asdis. et Scliwt".
fruit 72
(lardoli l'nlytfomini Hellanli Ail. et', r/ordnb) 135
qaru^'i Kniiliiiiii cicntariiiiii I^llcr. 187
!•:. laciiiiatmii Willd. 187
E. arl)iirc«coiis Willil. 1H7
qaruahU Hru.s.sica oleracca 1^. var. Imtrvtis L. -H. 18(!
qani-cl-ff/iazôl I.,<itiis villosii.s Kor.sk. lil
qam-el-khuhj llcli-ixliuriH cadiica Schult. 158
qnri'AliU Apiuni i^ravcoIonH L. (cf. kuvnUis 18(5) 80
qartiim Stacliyis ac;;) ptiaca IVr.s. 122
qfmnli iViiiiiHctiini spicafiiin Kckc 1G2
Snc<-liiiriiiii ofticinartiiii 1. 1^3
Ariiiidi» |)niiax I.. 171
'■ lA-xunkhar Sacclianiin nlïn inarimi \.. K'.'t
, : iiUi l'ityruntliiiH triiadiatiiH .\Nclicrs. it Scliwciiit. (cl.
qe^kfi, mqoûkfi) 80
qiilnf .\tri|ilfX tatariciiiii L. 12(i
.\. iialiiiiiiH !.. var. Scliuciiiliirlliii HtiiMM. 12<)
^' liaii^iiiia ImrtciiHiH .Mim|. 'l'aiid. 12H
ijniii .liiKHiafa rcpciiK I,. 7(»
— 229 —
qat^f Tag-etes erectus L. 89
Cyperus Mundtii Kth. 155
qattû Cucumis Melo L. var. Cliate Naiul. "<"<
qûwoûn Cucumis Melo L. ' *
qayan Jasminum officinale L. 103
qehîd Anastatica hierocliuutica L. (cf. kehâcl 100) 39
qeddâh Polygoiium eiiuisetiforme Sibtli. Sm. (cf. qordûh) 135
qehawân Clirysanthemum coronarium L. 90
Calenclula officinalis L. 92
qeleyqelah Alsine picta Feiizl (cf. guileglâg 48) 47
Spergularia diandra Heldr. et Sart. 47
qerâsiyah Prunus Cerasus L. ''^S
qerilleh Sinapis arveusis L. et var. Allionii Asclis. et Scliwf. 41
qeriiy Astragalus bombycinus Boiss. 67
qerqeydân Abutilon bidentatum Hochst. 52
A. muticum Webb. 52
qesikh Pityranthus tortuosus Bentli. et Hook. (cf. qasoûkh) 80
qeseysali Leptaleuiu filifolium D. C. 39
qeysoûm Acliillea Santolina L. 89
qeysoûm guehely A. fragrantissima Sz. Bip. 89
qezâzeh Stellularia média Cir. 47
qlcJitah Anona squamosa L. 36
qoddah (nub.) Crozopliora plicata A. Juss. (cf. koddah 85) 138
qordâb P. equisetiforme Siljtli. Sm. (cf. qeddûb^ qouddâhy) 135
qordob Y.'BQlX&.Yà.ikVL. {d. qardab, qourdeyh) 135
qoreydofim asioad A-stragalus Schiniperi Boiss. 66
qoreykh Cyperus auricomus Sieb. 156
qoreyn Astragalus hamosus L. 66
qoreytah Marsilia acgyptiaca Willd. 180
qoreyyitah Mansilia aegyi)tiacaWilld. 180
qorreys Senecio coronopit'olius Desf. 91
— 2.Î0 —
qorreys Urtica pilulifcra L. 139
qort Tritolinni resui)inatiiiu L. (cf. <f}urt) 63
qortom Cartlianiiis tinctorius L. 97
qotn Gossypiuin 52. 5.>
qotn-ech-chef)ni-i' G. barbadense L. 53
qottân f'olchicuni sp. 150
qofib Marsilia diffusa Lcpr. 180
qoHddtihy P. ccinisetifitrnu.' Slitli. Sni. i^of. qordâb) 135
qoidqûs Colocasia antiiiuonini Scliott. 146
qoumeydy Matrioaria aiirca l^oiss. 90
qnuinei/Mi Torilis lu-^jlt'cta Si Imlt. (cf. qameyUh Vô) 82
•/■,",ii"/h/ Torilis iic}!:lcita Srliiilt. 82
Salsola incrinis Forsk. 12'.'
q..,,,,f',/nh/i Aiia;;a!lis nrvensis L. 103
qmirdiyh 1'. rr|iiisitit"itniic Silttb. Siii. u'f. i/ordith) 135
qnnreys Ehicaffiius Intrlcnsis M. 1{. var. iiriontalis Sclildl. l.Tlj
qriitroumfijtd IHaiitbus Caryoplivilus L. 45
t/niirf Mclilntiis iiidicUK Ail. (rf. i/nrf\ 63
■ ul'fi/t Krytlirai-a |iiilcliclla Vv. lOô
/.....'.'//« I'<ily;;<iiiiiiu lu-niiarinidcs iJcl. (cf. kouteylnili li 1 . t!.'^ i 1 .">."i
11.
ràal Salvia a<%'yplia»a L. («-f. ralnh 1S7) 121
raltlmid l'iiliraria uiidiilata l>. ( '. 85
rnhil AHlcrinniH ^raxrolfiiM |t. ('. 85
rn/iâ/i llcliotriipiiini ailiaiiuiiHc Fivk. lOî)
.,, Salvadnra pcrHica L. (cf. nn'ik) 103
rakknr I
niln/i ilrliaiitlii-tnuni ljp|iii l'crM. i<-f. niai 121) 187
rn>inl' !.i-i>iiiirr i.rdiiliipiiiiliiin I,. 3(5
— 231 —
raqrâq Melilotiis iiuiicus AU. (cf. daraqraq 61) G3
rdrâ Pulicaria iiiuloides D. C. 85
Fraiicoeuria crispa Ca.ss. 86
Griiaphalium luteo-albuni L. 88
rdro^ ayoûh Pulicaria arabica Cass. 86
rasaf Capparis galeata Fres. (cf. lasaf) 43
rechâd Lepidium sativum L. 39
Coronopus niloticus Savi 40
rechâd-el-hahr Cakile maritiuia Scop. 40
recMd-el-harr Enarthrocarpus lyratus D. C. 42
rechâd guebely Savignya parviflora Webb. 42
rehâmah Convolvulus lanatusVahl (cf. breheymali) 107
Heliotropinm luteimi Poir. 109
remeh Haloxyloii Scliweinfurtliii Aschers. (cf. rimfh) 128
retam Pennisctiini dicliotoiuuiu Del. 161
retem Rétama liaetam Webb. 60
Atriplex coriaceum Forsk. 126
retem-behâm Rétama Raetam Webb. 60
reykhâ (ab.) Robbairea prostrata Boiss. (cf. rtkhù) 48
reynich Arisarnm vulg-are Targ. Tozz. var.Vesliiigii Engl.
(cf. nîrich) 146
ribyân Anthémis retiisa Del. (cf. arhayan) 90
Broccliia ciuereaVis. 90
rihycm-hetâ-er'-r'îf Anthémis retusa Del. 90
riyl Portulaca oleracea L. 60
P. sativa Ilaw. 50
rigl-el-herbâyeh Dactyloctenium aegyi)tium Wilhl. 171
riglet-el-ghorâb Roemcria dodecandra 8tapf. 37, 186
riglet-iblîs Euphorbia acgyptiaca lîoiss. 137
rihân Ocimum Basilicum L. 120
Aheh rTaplo])hy]lnm tiibcrcnlattim A. Juss. 57
rUteh Liiiaria aogyptiaca Duin. Cours. 116
rih-el-banl Clcome droserifolia Del. 43
rikeheh Paniriiiu niutioiim Forsk. (cf. roukei/b IGG) 160
rikhâ (ab.) Roltliairi-a prostrata lioiss. (cf. reykhû) 48
n'mt/t Haloxylôu Siliwi'iufiirthii Aschers. (cf. rcme/i) 128
n'jiuii Calligomini comosiuii LHi-rit. [cf. vosah) 133
rogJiat'i Stacliys aejryi)tiara l'ois. 122
Atriplcx Haliuius L. var. .Schweinfiirtliii Boiss. 12G
l'vghl Hcliotntpiuni lutemn l'oir. ii-f. rumilil) lOi»
Stachys aetryptiaca rers.? 122
Atripicx Icutncliuluiii lîiùss. 126
roqeytuth ( iyp.sopliila lîtikcjcka i)cl. 46
rosah ('allit;itiiimi «•«iiiiofiiim L'Hcrit. (cf. risi»)) 133
rotn-i/t Zyt;ripliyllniii cnfriiicuni L. i"»6
ruiiijhl Atriplcx Iciicocladuiu Hoi.ss. n-f. rogld) 126
r^tukhft-el-'aijni'iz Kiiiex s|»in()8U8 Caiiipd. 133
rvukvi//i Aii(ln>po<;(»ii aniiulatus Korsk. (cf. rihhvh KiOi 166
rouiii"//i Ainliciliiia Li|»itii I>. (". î'-"'
ronmiiuhi l'imica (ininatiiiii U. T4
roiaz Oryza Mativa L. icf. arzi 166
S.
.,i',iil f 'vpfriiH rjipitatiis \';iii(l. v(. sii'ili/i XS) 156
I lH||;,r|,H I.. lf)7
(J. iiitmniiiM L. l''>7
C. CHrIlIflltlIh L. 1^1
idadAn Neiiratla pruriiiiibciiH L. 74
Mniul-il-homôr CypcrUH li>tmiil\iM !.. 157
xiniUir TliyniiiH Hovci iW-ntli. 121
nàaturhendy Oriiniiiii HaMili. uni I,. 120
Kilnit Krancociiria «riMpa < "aKM. ^<6
— 233 —
sabbâgh Crozopliora obliqua A. Juss. 138
sahhâghah Phytolacca decandra L. 125
sabbârah Aloë vera L. 153
sablangâro (nub.) Cidiorium divaricatum Schousb. 98
sâboûn- afrît Gnaphalium hiteo-album L. 88
sâhoûn- arab Samohis Valerandi L. 102
sâboûn-gheyt Anag-allis arvensis L. 103
Euphorbia Peplus L. 138
saboûs Avena fatua L. ITO
sabr Aloë veia L. 153
sabtah Halocnemum strobilaceum Marsch. Bieb. 127
Suaeda vera Forsk. 127
sa deh Eclipta alba Hassk. (cf. sd ad 156, 157) 88
sadr-el-homâr Vartliemia caudicans Boiss. 86
sd eydeh Lathyrus sativus L. 69
safiah Paiiicum glaucum L. 160
sâfirali Cleome clirysaiitha Dciie. (cf. soufra) 43
safîry Diplotaxis acris Boi.ss. 41
safsâf Salix Safsaf Forsk. 142
safsâfbeledy SalixSafsafFor.sk. 142
safsâf roûmy Salix babylonica L. 142
saggar Morettia Pliilaeana I). C. 37
sahanoûn (ab.?) Nitraria retiisa Aschers. 57
Lycium aralncum Schweinf. 112
sakham Aristida acutiflora Triii. et liupr. 168
salam Acacia Elirenbergiaiia Hayne (cf. samkh, seleni) 72
samh Mesembriautlicmuni Forskâlii Hoclist, (cf. semeh) 78
samleh Acacia Ehrenbergiana Hayne (cf. salam, selem) 72
sammah Crozopbora obliqua A. Juss. 138
Sporobolus s])icatus Kth. 169
Lolium perenne L. 178
MÉMOIRES, T. II. .30
— 234 —
samniâj- Junoiis aiiitus Lam. (^cf. soHmmâr) 154
J. maritimus Lam. 154
Cyperns lacvijratns L. 156
C". aloïK'cuniido.s Kottb. 156
Srirpus litoralis Schrad. 158
sammat Elioiiuni!? liirsutus Miiiiro 16<)
sammor Acacia s])in>carpa Iloclist. 72
sanoûf Pliajrnaliiii Baibcyaimiii Asdiers. et Sdiwcinf. s 7
sa»t Acacia arabica Willd. var. iiili)tica Asclis. ot Sclnviif. 72
sâq-vl-hamnm Kcliiiiin scriceiiin Valil 110
saqvnkh l'ityrantliiis tortUDSus Ik'iitli. et lldok. (cf. i/asni'tUi) 80
sârad Carcx divisa Huds. 159
sar-el-fâr l'aiiicimi frlaiicum L. I<i0
I'iilypu;::(iii iiiiiiispcliciisis 1 )est". l'!!*
sarou (.'uprcssiis sciiipcrviroiis L. 170
satcâs Atrapliaxis siiiiiosa L. var. siiiaica Hdiss. 134
tai/f't (berb.) IMiocnix dactylifcra L. 147
sehak/i Crcsha crctica L. 108
s!>dffi Iviita diak'pcii.sirt !.. (vW sendeh) 57
B>far(jHd Cydtiiiia vuljjfaris IVr». 73
styhli'il Aiieiiiiiiii- cnruiiariu L. 35
tehrùv liroc«diia ciiicrea Vis. 00
llrlidtrnpiuiii ctiropaciiiii L. IdO
Witliaiiiii sitiiiiiitVni I Mm. 112
HyitHcyaiiiiiH iniiticiiK \.. \\'.\
( 'lictiiipodiiiin iiiiiralc L. 125
Brh-vi Acacia Klirciibcr;;iaiia llayiic (cf. sulain, suinlf/i) 72
selgam ItraHHica Kapit L. H
ItraHHica NapiiH L. > 1
irhkh Wcboiidin niicrocnrpH CoHx •!••
Sfni'/i McMcnibriaiitbcinmii l'orHk.ilii Uni list. [vï. .<(iiii/i\ 7H
— 235 —
semm-el-fûr- Witbauia somnifera Dun. 112
Datura Stramonium L. 113
Hyoscyamus muticiis L. 113
semniâ seteyn (berb.) Samolus Valerandi L. 102
semsem Sesamum indicum L. (cf. simsim) 106
semseyk Artemisia Abrotonum L. (cf. meskeh, miseykah) 91
senâ Cassia obovata Collad. 70
C. acutifolia Del. 70
senâ meJcky C. obovata Collad. 70
C. acutifolia Del. 70
senâ sdîdy C. acutifolia Del. 70
sendeb Ruta chalepensis L. (cf. sèdeb) 57
senoûbar Pimis balepensis Mill. 180'
seraghah Crépis radicata Forsk. 101
serr Asparag'us stipularis Forsk. var. brachycladus Boiss.
(cf. sirr 46, 49, thirr 128, 131) 154
seyâl Acacia tortilis Hayne 72
A. Seyal 1 )el. 72
seyfoûn Diplacbue fnsca P. B. (cf. stfoûn 166) 171
seysehân Sesbania aegyptiaca Fers. 65
Parkinsoiiia aculeata L. 71
sfeyr-atân Cleouie cbrysautba Dcne. (cf. sâflrah 43, sof-
feyrâ 40, attân 110) 43
sibânakh Spinacia glabra Mill. (cf. eshûnakh) 126
sidr Zizypbus Spina Christi Willd. 59
sifoûn Andropogon anuulatus Forsk. (cf. seyfuûn 171) 1(J6
sileys Urosperiiuira picroides Desf. (cf. silîs) 99
sileyseleli Paracaryum micraiitluiin Boiss. 1 1 1
silîs Cicborimn Eiidivia L. (cf. sileys 99) 98
Urospcnnuni picroides Desf. 99
slll Iinpcrata cyliiulriea p. 1>. 162
— 236 —
siUeIt Zilla iiiyajj:roi(les Forsk. (cf. hèsiUeh, zillefi) 42
silq Beta vulgaris L. var. tViliosa Ascliers. et Schweiiif. I2ô
var. Cirla L. et var. Kaiui Aschers. 125
simhil Caïuia imlii-a L. 148
riiliaiitlie.s tiiberosa L. 150
siin.sim Scsaïuum iiuliciim L. (cf. s<»u«)tui 106
sirr Gypstiiiliila Rnkcjcka I)el. (cf. dirv 131, serr l.")4,
t/iirr 128, 131) 46
Gyninocarpus decaiiiler Fnrsk. 49
sisâhi l>all)crj;ia Sissuo Ruxl». 70
sitt-d-hu.tn Ipniniica cairica Wi-W}. 108
8t>ffeijrA Isatis uiiciocarita Gay (cf. soufra 79) 40
Cassia Soplicra L. 71
sorbeyii Senecio acj;yptius L. (cf. zor/n'yfi 125, co;7W; 139) 91
soueyd Suacda vcra l'nrsk. 127
S. vcriiiii-ulata Forsk. 127
Atrapliaxin «piimsa !.. var. siiiaica liniss. 134
soueydi) 'rritiniiii viiljrarc «luriiiii l)csf. var. Iil)ycmii Krko. 177
suufrà Valilia viHcorta Koxl). (cf. .««<//V7nî 40, 71) 79
souijgrt [Ah.'i) Liiidcnlu-r^ia siiiaica Hciitli. 116
uuniiutir JuiiciiH inaritiiiiii.s Laiii. icf. s<niiiiitir) 155
aountûr C'IiciKipodiiiiii nui raie I,. 125
tourrct-en-iitiginJi ( 'ciitaiirca ;,niiiiirrafa \ alil 95
Mofiji cf. nr'f-soiiji 66
fin'ititii l'aïK-ratiiiiii inaritiniiiiii \.. 149
stiitornii l'imidoiiia uccaiiica l)cl. 144
T.
ta /im-il-nrnrh riia|;iiHli)ii riipcHtrc h. C. H7
tAltfiiInfikht {\wx\i.) (•oNhypiiiiii 187
— 237 —
tabbedoct (berb.) Gossypium 187
tabghâ (berb.) Nicotiaua Tabaciim L. 113
tablâlast (berb.) Emex spinosus Campd. 133
tahoua (berb.) Nicotiana Tabacum L. (tabac à chiquer) 113
tacherrât (berb.) Erythraea pulchella Fr. 105
tafwah Haloxylou articnlatuni Bunge 128
tagâr Francoeuria crispa Cass. 86
tâghagha (ab.) Morettia Pbilaeaua D. C. 37
tâghâmînet (berb.) Phragmites commimis Trin. (cf. tîghâ-
mînîn) 171
tahamah Scbanginia baccata Moq. Taiid. 128
S. horteusis Moq. Tand. 128
tâkoût (berb.) Tamarix (cf. tîkatîn)
talli Acacia tortilis Hayue 72
A. Seyal Del. 72
tamalîkah Gynandropsis peutaphylla D. C, 43
tamr Phoeiiix dactylifera L. fruit sec (cf. temr) 147
tamr-el-fou' âd Elaeagnus horteusis M. B. var. orientalis
Schldl. 136
tamr-el-hinnâ Lawsouia inerrais L. plante, fleur 75
tamr hendy Tamarindus indica L. 70
ta?^emme (berb.) Phragmites communis Trin. (cf. tîghâmînîn) 171
tarâthith Phelipaea lutea Desf. 118
tarfâ Tamarix 50
tarmint (berb.) Punica Granatum L. (cf. roummân 74) 188
tartîî' Schanginia baccata Moq. Tand. 128
S. hortensis Moq. Tand. 128
Salsola foetida Del. 130
Anabasis articulata Moq. Tand. 131
tartoûr-el-hâcha/i Tropaeolum majus L. 187
tatoûrah Hyoscyamus muticus L. (cf. datonrah) 113
— 238 —
taicîl Astra^alus prolixus Sieb. 66
tamhj Triticum vulfrare diiniiu Dest". var. leuoomclau Alef. 177
tâzoûrit (^berb.) Vitis vinitera L. fruit (ef. teyzriïiu) 187
tazoùtet fberb.) Phoeuix dactylitora L. 147
tchinar Platanus orientalis L. 141
if'ina n)erb. l'Iioeiiix ilartylitVra L. triiit si-c 147
telghoûdy Malabaila puiuila Buiss. 81
tenir Phoeuix dactylifera L. fruit sec (cf. tamr) 147
tenifé ihtrh.) Leiis esculenta Miu-li. 188
tenna iberb.j IMioenix tlactylifera L. fruit sec |of. iéina) 147
teyzr/i'in (berb.) Vitis vinifera L. 187
tfialatheh Cheiiolea arabira Bois?». 126
t/iamâm Pauicum turj^^iduiu For.sk. icf. ethmâm) 160
ilulathih Cbt'iiolea arabica Boiss. rjt!
ihirr Traganum nudatuiu Del. icf. ol/iirr 131. din- loi,
.WT 1Ô4. s/rr 46. 49) 128
Noaca niucrtiiiata Ascbers. et Schwcinf. 131
thofim Alliuiu sativuiu L. loi
thrit/i Salsohi vemiiculata L. var. vill..>;i M.mi. TaïKi. 13(1
h'atri/ii \\n:rh.\ 'I'aiiiari.\ icf. /////î^'//) 187
tihsîk/i Soiichus iiieraceUH L. (cf. fir.silJij t)y
tiJ'âJi Maluh coinniuiiia I >e»f. 73
'.'/■;/, dahahtj I ., , ,. • , ...^
, , , Sulaiiuni ai'tliiii|iiriiiii I.. IIJ
f,fr.,i,.rl./,rl, )
tiffhûm'm'm Cberb.i Pbra^rmiten cDiiiinniiis 'l'riii. ff. t'hi/n'i-
w'iîii'l) 1 T l
tîkAtiii (berb.j 'i'auiarix 'cf. tnh'i'it. t'ii//itîn) 1«7
tîl HibiMcUH cniiiiabiiiUH I.. Aâ
t hn f ■ 1/ N i\H:rh.) Ilordciiiii \ui;;arf L 17«
lin Kicu» C«rii-a L. 14(»
tiit-chôk Opiiiilin 78
— 239 —
tirmis Lupinus Termis Forsk. 60
tirmis-ech-cheytân L. digitatus Forsk. 60
L. angustifoliiis L. 60
tîyâtîn (berb.) Tamarix (cf. tîkâtin) 187
tobb'aïny Calendula aegyptiaca Desf. 92
tômatoum Lycopersiciira esculentum Mill. 111
tombak Nicotiana glaiica Grrah.? 113
toultoum (ab.) pipes fabriquées du Capparis Sodada R. Br. 43
tomnmeyr Erodiura liirtum Willd. 55
Erodium glaucopbyllum Ait. 55
Nitraria retusa Aschers. fruit 187
toimdoub Capparis Sodada R. Br. 43
tom-f Aerva javanica Juss. 133
tourfûs Phelipaea lutea Desf. 118
touroung beledy \
touroimg rachîdy Citrus média Risso 58
touroung rîJiâny ]
tout Phytolacca dioeca L. 125
Morus alba L. 140
tout beledy Morus alba L. 140
tout chamy Morus nigra L. 139
tout frengity Fragaria grandiflora Ehrh. 74
F. virginiana Mill. 74.
V.
vâwoun (berb.) Vicia Faba L. (cf. aoû) 188
W.
waraq sâhoûn Plantago major L. 123
ward Rosa damascena Mill. 73
weybeh Luteola tinctoria Wcbb. 44
- 240 —
tcei/ka/i Abolnio.si-lius osculentu.s Mneli. 52
wet/kei-iblh Epilobiuni hirsiituiii L. 188
icichq Phocnix dactylitora L.. fonuc naine sauvajre 147
H-klmft C'issus intiindifoliiis Valil 59
Scorpiunis muricatus L. 64
Indifjofcra paucifolia l)el. 65
("alcialitië (leticiens Ascliers. ot .Scliwciuf. T'J
l'iantago Lagoj)U8 L. 124
u-idueh roâm'tyt/i Cis.siis rotunditbliiis \'alil 59
u-iditet-ech-chftjtân Uttelia alisninides Peis. 143
ivochq l'hdi'iiix ilactylitoia L.. t'oniK" nahu' sanva<>c 147
icvqei/d Salsula foctida Dol. 130
Koudeyneh Scorpiunis inuncatu.s L. 64
lîli\ ndiosia Mi'nniKiiia !>.('. 188
Kiiplioil.ia l'f|.Iiis L. 138
woudeyn-el-fâr l'aiit-taria alsiiiilnlia 1 )el. 139
Y.
ynfiki.1.1 Lartiica nricntalis Hoiss. 100
yamrAr CciiUuirra t'ryn^rioidi's Lani. 95
C aejjyjitiata I-. 96
i/mnrudr Cciitaurt'a ar;,^yptia(a I.. ut', miimi'ir Hii, imi-
roi'ir l(K»i 96
Zollikofcria ('axHiniana Hoins. 100
ifâiiisitiin l'inipinclla AniNum I. 80
yavdfH (berl).; 'l'iiticimi vMljrjui' \ ill. .s. lut. [vt. ytrdin) 176
yami/t Acrva javanii-a .Iuhh. {vÏ. ycrrn/i) l.'l.'J
yùsfiniu .laHininniii ottirinale I.. 103
.J. ^raiiditloniiii \.. 103
yojuoûn l'inipiiiella AniHUin L. 80
yh/iy |)iplutaxiH aciiH iidiMH. 41
— 241 —
yémeny Oryza sativa L. vai-. 167
yerdin (herb.) Triticum vulgare Vill. s. lat. (cf. yarden) 176
yerroûq \ . . . t / n 7 \
, ) Aerva lavamca Juss. (et. yarrali) 133
yerrah J \ j j
yesar Moringa arabica Pers. 60
yeslîyeh Matthiola livida D. C. 186
yoûsèf efendy Citrus madareusis Lour. 57
Z.
za eytemân Gagea reticulata Sebult. var. teiiuifolia Boiss. 151
Allium desertorum Forsk. 152
Dipcadi erythraeiim Webb. 152
zaggoueh Zollikoferia spino-sa Boiss. 100
zaghlîl Pulicaria arabica Cass. 86
Urtica urens L. 139
zaghloûl Ranunculus sceleratus L. 35
Potentilla supina L. 74
zaghloûly Ranunculus Guilelmi Jordaui AscLers. 35
zambaq Jasminum Sambac L. 103
Iris Sisyrincliium L. 149
I. germauica L. 149
zamioûk Ficus Pseudosycomorus L. 140
zamrân Salsola tetrandra Forsk. (cf. damrân 129, loi) 129
zamr-es-soidtân Datura fastuosa L. 113
zarâtah Inula critlimoides L. 85
zarf-el- aroûs Buddleya madagascariensis Laiii. 116
zdroûr Rhamnus palaestiua Boiss. 60
zebih Vitis vinifera L. raisin sec 59
zenzâlakht Mclia Azedaracli L. 58
zeraqraq Trigonclla stcllata Forsk. (cf. daraqvaq, deraq) 61
MKMWRES, T. II.
— 242 —
zeyteh Lotus citrnieulatus L. 63
Sanguisorba verrucosa A. Br. 74
Srroplmlaria ilesiTti l)el. 116
Lavaiulula fomnopifolia Poir. 120
Limoniastrum luonopotalum Boiss. 123
zeytuùtt Ulca eumpaea L. 103
zeyty Linioiiiastnnn iiKHiupetalum Boiss. 123
zibb-el-ard Cyiiouiorium l'occincuiu L. (cf. zouhh-cl-ard\ 137
zibl abou' l husiyii Oryzopsis iiiiliacoa Bonth. et Hook. 109
zibl-el-fûr Erigeroii liiiifoliiis NVilld. 188
zibl-d-mu iz ('y|)enis rotuiitlus L. 157
zilleh Zilla lujagroidcs Forsk. (cf. silldi) 42
zommeyr PanifUiu geuiiuatum Forsk. 159
lleiuartliria fascii-ulata Ktli. 166
Aveiia Wicstii Steml. 170
A. fatua L. 170
Lnliuiii li^îiiliuii Oand. 178
zorbeh l'rtica piliilifiia I.. 139
zorbet/h Clieiio|»t»liuui murale L. {cf. sorbetfh 91) 125
zouhb-d-aril ( 'viuninirimn <<M-ciiieuni \j. {{;f. zibh-el-ard^ \'M
— 243
Index ordinum et generum.
Abelmoschus 52.
Alnitilon 52, 53.
Acacia 72, 184.
Acantliaceae 118, 119.
Acantluis 119.
Acer 58.
Aceraceae 58.
Acliillea 89.
Achyranthes 133, 190.
Adansoiiia 53.
Adhatoda 118.
Adiaiitum 180.
Adonis 35.
Aegialophila 96.
Aeg-ilops 177, 178.
Aegle 58.
Aeluropus 1 73.
Aerva 133.
Ag-atlioi)hora 131.
Agave 150.
Ageratum 84.
Agropyrum 175, 17G.
Agrostis 169.
AilanUi.s 187.
Aizoon 78.
Ajiiga 122.
Albersia 132, 190.
Albizzia 72, 188.
Alcea 52.
Alhagi 67, 188.
Alisma 143.
Alismaceae 143.
Alkamia 110.
Alliimi 151, 152.
Aloë 153.
Alopecuriis 167.
Alsinaceae 47, 48.
Alsiiie 47.
Altenianthera 133, 190.
Althaca 51.
Alyssum 39.
Amarantaceae 132, 133.
Aniarantus 132, 190.
Amaryllidaceae 149, 150.
Amberboa 95.
Amblyogyne 133.
Anibrosia 89.
Ainmaiiia 75.
Ammi 80.
Ammocbloa 171.
— 244
Aniiuuilauc-U6 SI.
Ammopliila 1G9.
Ampelideae 59.
Aiiiin-ltiii^is ôlt.
Aiuyfîdalus 73.
Ai.a1.a>i.s r_>s. 131.
Anacardiaceae ô'J.
A liât velus yo.
Ana{;alli8 103, 189.
Ana.statiia 39.
AihIiu.sji 109.
Amlnu-hne 138.
AmlroiHtguii l(j3 — lljti.
Aiu-iiiDiie 35.
AiiL-thuiii 81.
Aimtjeih.su» 7ô.
Aii'Miii .;•;.
Anonaceae i^ii.
Aiirrdrra 131.
AiitlicmiH '.Ml. 1h2.
.\iitH»i'|iiiiiiltia 171.
AiitliriHctiH 8U.
Aiiticliari» 1 Hi.
.\iiti(;<iiiiiiii 1 ■>.*).
Aiitirrliiiiiiiii I I >>.
AiivilU-a .s.'».
A|iiniii HO. 1H8.
Apocynacoae 1<M.
.\|i<i||ii;:)t<i|i III.
AponoKOtonacoao 144.
Araliin 3H.
Araceae 1 l(i. 147.
Aralia s2.
Ai-aliaceae M.', L'^s.
Araucaria 179.
ArbutHs 102.
Artjfyrantlionuim 90.
Aryvrnloliiiim GO.
Arisanini 14<i.
Aristitla 1(17. 108.
Anni'iiiara 73.
Anu-liia 11 U. 2.")9.
Artc'iuisia 91.
Artlironii'iiuiiii 127.
Aniiido 171.
Asclopiadaceae 104. Htô.
Asi-U-pias 189.
Asparapiaceae l.')4.
A.>ltaia;^iis l.")4.
As)ili(i(lellis ir)3.
AskT S4.
Asterisfus 8.'».
AHtrajjalus (IG, G7, 1^1. IM.
18.'), 2.">9.
Atiiutylis 93, 94, 182.
Atnipliaxih 134.
.\tiiplcx 12G.
.\\ciia 17(».
A\irt'iiiiia 12n.
|taiiiliii'«a 1 lu.
Ualaiiitr^ 'iN.
245
Balanophoraceae 137.
Ballote 122.
Barleria 119.
Basellaceae 131.
Bassia 127.
Batatas 107.
Bauhinia 71.
Bellevalia 153, 259.
Berberidaceae 36.
Berg'ia 51.
Berula 80.
Beta 125.
Biarum 14.
Biclens 89.
Bignoniaceae 105, 106.
Biota 179.
Biscutella 39.
Bixa 45.
Bixaceae 45.
Blepliaris 118, 119.
Boelimeria 139.
Boerhaavia 135, 136.
Boissiera 171, 190.
Bombaceae 53.
Bonapartea 149.
Bonaveria 64.
Borraginaceae 109 — 111.
Borrag-o 109.
Bougaiiivillca 135.
Boussingaultia 131.
Brachypodium 1 75.
Brassaia 188.
Brassica 41, 186.
Brexia 79.
Broccliia 90.
Bromeliaceae 149.
Bromus 174, 175.
Broussonetia 140.
Biyonia 77.
Bryophyllum 79.
Buddleya 116, 117.
Buettneriaceae 53.
Bupleurum 79.
Cactaceae 78.
Caesalpiiiia 70, 71.
Caesalpiniaceae 70, 71.
Cajanus 69.
Cakile 40.
CalamagTOstis 169.
Calenclioë 79.
Caleiidula 92.
Calligonum 133.
Calliopsis 89.
Callipeltis 83.
Callisteinon 74.
Callitris 179.
Calonyctioi) 107.
Calotropiss 104.
Canipamila 101, 102.
Campanulaceae 101, 102
Canna 148.
— 24G
Caniial)is 139.
Capparidaceae 43.
( aiHKiris 4il. 187.
Caprifoliaceae 82.
Capsella 39.
Caitsicuni 112.
CanliosperiDUni Ô8.
(.'anlmifellus H.*^.
Canluus '.t4, Hô.
Carex 15*».
Caric-a 77.
Carlina 1>3, 188.
Carrichtera 42.
(■artliaiiiu.s lUj, 97. 18-J, 1M>.
Caruiii >><•.
t'aruniliiuni 190.
Cansia 70, 71.
('a.suariiia 142.
Casuarinacoao 142.
Caiiraiis H2.
(?aiiliiiia 145.
CayliiKi-a 44.
CeloHia 1.'52.
CcitiK m.
('nii'liriiH lf!2.
( Vntaurra 9ri, !m;.
Ccphnlaria 84.
' T.''..
71.
Coratophyllaooao 7(>.
('(•rHtn|i|iy||iiiii 7<i. IHH.
Ccrbeia 104.
Cercis 188.
Ccruana 85.
Ccstnini 114.
Cliacroitliyllum 80.
Clianiaerops 147.
Cholidoniiim 18G.
C'iu'iraiitlms 38.
t'iioiiolca r2(;.
Clieiioitodiuiii 12">, 12(5.
'Iilainytlt>])h(ira 91.
liloiib 170.
"liori.sia n3.
'hrysaiitlR'iimm 90.
'luysufoina Si;.
"ifiT <!,S.
C'iclioriiiiii 9S.
'iiuiaiiioiiiinu 13fi.
'issus .'iH.
Cistacoao 14, 4."».
'itliaiTxyiiiii 120.
'itriilliis 77.
"itnirt ."i7, .'jH.
'Ifiuiif 4.!. ISC.
'U'i'udciuinui 120.
'(icciiliis .''•;.
CuCOH 1 I I
Colchioacoaci Im.
'(ilrliiclllll l.'iO.
'<i|u<*aHia 14ti.
Conihrotacoao 7.'».
— 247 —
Combretum 75.
Comètes 49.
Commelina 154.
Commelinaceae 154.
Compositae 84 — 101.
Coniferae 179, 180.
Couriiig'ia 38.
Convolvulaceae 106 — 108.
Coiivolvulus 106, 107, 189.
Conyza 86.
Corcliorus 53.
Cordia 108, 189.
Cordiaceae 108.
Cordyline 154.
Coreopsis 89.
Conaiidrum 81.
Coris 103.
Coniulaca 131.
Cornu.s 108.
Coronopus 40.
Coryiiepliorus 170.
Cosmopliyllum 89.
Cotula 91.
Cotylédon 79.
Crassulaceae 78, 79.
Crc])is 101.
Cressa 108.
Crimiiu 150.
Critlinuini 81.
Crotalaria 60, 70.
Crozopliora 138.
Crucianella 83.
Cruciferae 37-42.
Crupina 96.
Crypsis 167.
Cryptostegia 104.
Cucumis 76, 77.
Cucurbita 77.
Cupressus 179.
Cucurbitaceae 76, 77.
Çuminum 82.
Cuphea 76.
Cupuliferae 141, 142.
Cuscuta 108.
Cycadaceae 180.
Cyoas 180.
Cydonia 73.
Cymodocea 144.
Cynanelmm 105.
Cynara 95.
Cynodon 170.
Cynomorium 137.
Cynosurus 172.
Cyperaceae 155 — 159.
Cyperus 155 — 157.
Dactylis 173.
Dactylus 170.
Dactylocteniuin 171.
Dacmia 104.
Dalbergia 70.
Daniasoiiium 143.
248 —
Pantlionia 170.
Dasylirioii 153.
Dntura ll.'J.
liaïuus Hl. 259.
Delphiiiiuiu 35.
I levena 80.
I)iaiitliii8 45.
1 >ii'lini8tac-liy8 71.
I)itk'»inu8 42.
ninaeba 171.
I)i<tti« 89.
l'ipraili l.'i2.
I)i|ila<-|iiR- 171.
I >i|ili>ta.\is 41.
Dipsacaceae 84.
I )i|»tcry{fiuiii 4;}.
I (tiiloiiaea 5S.
holirliiiH lî!).
Ducronia 81, 181.
Hiiraiita 1 l'.i.
l>liiii<.|iUH î)2, î»;j, 182.
Ki-liincmpcniiiiiii 111.
Ki-liiix-liiloii 1 10.
Krliiiini 110, 182.
Kriipia 88.
Klirt'tia 109.
ElaoaKnacoao l.'U;.
liliKU^rniin l.'Wi.
Elatlnacooo 51.
Klatiiii; -M.
Elionurus 106.
Elyimis 179.
Eniex 133.
Enartlnooaipus 42.
Epliedni 180.
Epilobium 76, 188.
Era«rn>sti8 172, 173.
Eroiiuibiinu .">9.
Ericaceae 102.
Erifronm 84, 85, 86, 188.
Eriobotrya 73.
Eriodciulrou 53.
Erotlium 54, 55, 187, 259.
Knica 42.
Eiiiraria 40.
Erylifîiiiiii 7:».
Kiytliraca 105, 18i). •
Erytiiriiia Tit.
Erytlirii.stiitii.s 150.
Etiiiilia S4.
Eiitalyptiis 74.
KiK-lilaciia lii<).
Kiifra^na 118, 189.
Eii^oiiia 74.
KiililK.rltia 1.37, 1.38, 139.
Euphorbiacoao 1.37 — 139,
l'.H».
Kvax 88.
i''a)(uiiia 56.
Kainrlia .3H, \HV,.
249
Fatsia 82.
Ferdinanda 89.
Feroiiia 58.
Festuca 173, 174, 183.
Ficoideae 78.
Ficus 140, 141.
Fiebigia 39.
Filago 88.
Filices 180.
Fimbristylis 158.
Flaveria 89.
Foeniculum 81.
Forskâlia 139.
Fourcroya 150.
Fragaria 74.
Francoeiu-ia 86.
Frankenia 51.
Frankeniaceae 51.
Fraxinus 103.
Frenela 179.
Fumaria 37.
Fumariacéae 37.
Gagea 151.
Gaillonia 83.
Galium 83, 185.
Gastridium 1G9.
Gazania 92.
Gentianaceae 105.
Geraniaceae 54, 55.
Géranium 54.
MÉMOIRES, T. II.
Geropogou 99.
Giesekia 125.
Giiigko 179.
Gladiolus 149.
Glaucium 37.
Gleditschia 70.
Gliiius 49.
Globularia 119.
Globulariaceae 119.
Glossonema 105.
Glycyrrliiza 66.
Gnaplialium 88.
Gnetaceae 180.
Gomphocarpus 105.
Gompliiena 133.
Gossypium 52, 53, 187.
Gramineae 159—179.
Granataceae 74.
Grangea 85.
Grevillea 136.
Grewia 53.
Guazuma 53.
Gymnarrlieua 88.
Gymnocarpuni 49.
Gyinnocarpus 49.
Gymnotlirix 161.
Gynandropsis 43.
Gynerium 171.
Gypsopliila 46.
Haeniatdxylon 71.
IlîUufueiuuiii 12 T.
Haloilnle 144.
H:il>>irotoii l.'.l.
Hal-pi-plis 1-27.
Halopliila 14o.
Halorrhafàdaceae 7<).
nal...\y|..ii lL>s. 12:1.
Hapliipliylhiiii Ô7.
HiMkra 82.
Hedycliiiini 148.
Hetlypnois M.s.
Hodysaruni 07.
Ik'iinia 7il.
H.l.-Mcliaria l.ôH.
lliln.»lil..a Km.
Hfliaiitlu-nuim 44. 4."i. 1>7.
Ili-liaiitlms SK.
llclitliiysniii HH.
ni-li<-<i|)liylluin 14lj.
Ildiiitropitiiii lO'.i
lliliiiiiitliia '.l'.i.
llcIoM-intiiiini >«).
ilciiiartliria \(U'>.
Ili-riiiaria l'.).
ilcHpvriH :t'.l, 184.
IlillincllH fi'i.
ilip|HMri>|iiM (;4, G5, 1H4. IHÔ.
iliptn{;i' fil.
lIolniM \V,2, 1«J:J— Kl.'i.
IlonU'iim 17K, 171I.
lliiNHuiiin 4<i.
liA) —
Ilyaiiiitlius 1")3.
Hydi'ocharitaceae 14o.
Hydi'ophyllaceae 10(>.
llyiiiL'iituarpiis t..'..
Hyoscyamus 113.
lIyo.serisj 98.
Ilypocouiii 'M.
IlypliaoïK- 147.
Irio-ra 88.
Inipcrata l(i2.
liulifirofora ()5.
Iiiiila 8">.
Iticliroma 1 14.
Iphiona 8(1. s 7.
Ipoiiinea 1(17. Uis.
Iridaceao 14it.
Iris 14:t.
Isatis 40.
Isniopis ir)7. l.'is. is;».
Jacaraiida KKi.
Jasminacoao 1 <>,',.
.la^iuiniiin li>,">.
.latniplia l.'ls.
JuKlandacoao Ml.
.lii^HaiiH 141.
Juncacoao l'i4, 1 ;"•'•.
.IllIH'Ils 1 ') I. !').'>.
.Iiiiiiponis 1 7'.».
.liiHHiat-a 7ii.
Kiilaixli'ù' 7!'.
— 251
Kigelia 106.
Kochia 127.
Koeleria 172.
Koelpinia 98.
Koniga 39.
Labiatae 120—123.
Lactuca 99, 100.
Lageuaria 77.
Lag-er.stroemia 76.
Laggera 86.
Lagoseris 101.
Lagunaria 53.
Lagiu'us 169.
Lamarckia 171.
Lamiiim 122.
Laiitana 119.
Lappago 162.
Lappula 111.
Lasiopogon 88.
Lataiiia 147.
Lathyrus G8, 69, 181.
Lauraceae 136.
Lanrciitia 101.
Laiirus 136.
Lavaiulula 120.
Lavatera 51, 53.
Lawsonia 75, 76.
Leersia 167.
Lemna 146, 185.
Lemnaceae 146.
Lens 68, 188.
Lentibvilariaceae 102.
Leouotis 122.
Leontice 36.
Leontodoii 98.
Lepiclium 39, 40.
Lepigouiiia 47, 48.
Leptadeuia 105.
Leptaleum 39.
Lepturus 178.
Leucaena 72.
Leucas 122.
'Leyssera 88.
Lignstriim 103.
Liliaceae 150 — 154.
Limoniastrum 123.
Limosella 116.
Linaceae 54.
Linaria 115, 116.
Liiulenbergia 116.
Linum 54.
Lippia 119.
Lithosperiiiimi 110.
Livistona 147.
Lobelia 101.
Lobeliaceae 101.
LocHingia 49.
Lolium 178.
Lonicera 82.
Lotononis 60, 184.
Lotus 63, 64, 184.
Luffa 77.
Lii|)inu.s 1)0.
Luteola 44.
Lycium 112.
Lyot>i)ersituni 111.
I.y;ri\iiu lii2.
Lytliraceae 75. 7t!.
Lyilirum 75.
Marluia 140.
Mac ma 43.
Ma^Minlia :UJ.
Magnoliaceae 36.
Malal.aila «1, 184.
Mal.nlniia 3H. 39, 184.
MalpiRhiaceae 54.
MaliiH 73.
M al va 51.
Halvaceae 51 53.
>!aii;.'ilVra 5',».
Maniil.imii 122. 1^^''.
Mai>ilia 1H(i.
MarHiliacoae 17.
.Matricaria '.••>.
Mattliiuln 37, 3H, 186.
.Mrdicap» 62.
MclalriK-a 74.
MrlHliolniim '.)G.
M.-lin 5H.
Mollacoao 5h.
Mcliniilliiiit f>H.
Melilotiis 02. 63.
Menispermaceae 36.
Mi-iitlia 120. 121.
Morciirialis i;'>',i.
Mcryta 82.
Mo.soinbriantliomum 78.
Mctmxylini 147.
Mirrolonclius 96.
Micmmeria 121.
Mikjinia S4.
MiniDsa 71.
Mimosaceae 71, 72.
Mirabilis 135.
MolluRinaceao 4!».
.Muiimidira 76.
Mniu-niia 17S.
Muiisoiiia 55.
Moiisti-ra 147.
Montaùoa 8.s.
Mmrttia .m.
M..ii(aii(lia 10. 11.
Mnriii;;a 6o.
Moringacoae ilo.
.M. .rus 1 |o.
.Miu'lilfiiln'ikia 135.
.Miinaya 5S.
Miiha UH.
.Miisrari 1.52. 15.3.
.M\iin|iliyllimi 7(i.
Myrtacofto 74.
.M\ rtiiK 7-1.
253
Najadaceae 1-44: — 146.
Najas 144—146.
Narcissus 149.
Nastiirtium 38.
Negundo .58.
Kelumbiiim 36.
Xerium 104.
Neurada 74, 184.
Nicandra 112.
Nicotiana 113, 114.
Nigella 35.
Nitraria 57, 187.
Noaea 131.
Nomiea 109.
Nothoscordon 152.
Notobasis 95.
Notoceras 39.
Notouia 91.
Nyctaginaceae 135, 136.
Nyctaiitlies 103.
Xympliaea 36.
Nymphaeaceae 36.
Ocliradeiuis 44.
Ocimum 120.
Oldenlaiulia 82, 83.
Olea 103.
Oleaceae 103.
Olig-nmeris 44.
Omplialodes 111.
Onagraceae 76.
Onobrycliis 67.
Onouis 61.
Oiiopordou 95.
Opuntia 78.
Oieopaiiax 82.
Origanum 121.
Orlaya 81.
Ornitliogalum 151.
Orobanchaceae 118.
Orobanclie 118.
Oryza 166, 167.
Oryzopsis 169.
Otostegia 122.
Ottelia 143.
Oxalidaceae 54.
Oxalis 54.
Oxystelma 104.
Pallenis 85.
Palmae 147.
PaïuTatimn 149, 150.
Pandanaceae 148.
Paudanus 148.
Pauicum 159 — 161, 183.
Papaver 36, 37.
Papaveraceae 36, 37.
Papaya 7 7.
Papayaceae 7 7.
Papilionatae 60 — 70.
Pappophoriun 171, 190.
Paracaryuni 111.
— 2Ô4
l'arcntiuellia 18M.
l'arietaria 139.
l'arkiiisniiia 71.
rarniiychia 4!', 1S7.
Paronychiaceae 48, 41).
I':i>>irinia 7x.
Passifloraceae 7S.
Petlilaiithii.s 1 ;'.".».
l'c^ranuni .")7.
I Vlaijroiiimu .">.').
l'eiiioillaria 1<)2.
IVimisetuin 1<)1, Iti'i.
IVlilidiimi IKI.
IVii|»l(i<"i 104.
I'i'r>ifa 7."5.
l'ctroHcliinini -sn.
iVfiiiiia 113.
l'luK-ii]m])|iua 'Jô.
lMia(riialun 86—88,181.
l'IialariK 1(i7.
IMiarliiti» 107.
J'Iia»c<iliiK 70.
l'Iii-lipara 11 H.
l'Iiiioili-iiiInMi 147.
i'Iileiitii 1<;7.
i'IiluiiiiH 122.
l'lil..x 100.
riincnix 147.
l'Iiotiiiin 73.
l'Iirn^'iiiilfM 171.
l'IivllaiitliiiH 13H, 13<J.
Pliysalis 112
Pliytolacoa 12.').
Phytolaccaceae 125.
'icridium loO. 101.
'icri.s US, 99.
'inipiiiclla SO, 181.
'iiiiis 17;i, ISO.
'iptatlieiuiii l<i9.
'in-uiiia 12."i.
'iriLs 7;i, 74.
Mstaiia â;i.
'istia 147.
•isiiiii li:». ISS.
Pittosporacoae 4.").
'ittu.sjHuuiu 4.').
'ityraiitlm.s .SO.
PlantaRinaceae 123—12").
'laiita-;.. rJ.Η 12.'). 1S:5, l!tO.
Platanaceao 141.
'latamis 111.
PlumbaRinacoae 123.
'Iiiiul»a;;i) 12.'!.
'Iiiincria loi.
'..a 172. 17;;.
'iMiacliafiiiiiiii S!l.
'iMl..ii.iHma 110. 1S2.
'itiiiciana 70.
'iiiiiHi-ttia 137.
Polomoniacoao loii.
'MliaiitlicM l.'iO.
'i.lvaltliia ;i<i.
— 255
Polycarpia 49.
Polycarpon 48, 49, 187,
Polygala 45.
Polygalaceae 45.
Polygonaceae 133 — 135.
Polyg-omini 134, 135, 190.
Polypogoii 169.
Pongamia 70.
Populus 142.
Portulaca 50.
Portulacaceae 50.
Posidonia 144.
Potameae 143, 144.
Potainogeton 143, 144.
Potentilla 74.
Poterium 74.
Primulaceae 102, 103.
Prosopis 71, 184.
Proteaceae 136.
Prunus 73, 74.
Psamma 169.
Psiadia 85.
Psidium 74.
Psoralea 65.
l'tcrantlius 49.
l'terocarya 141.
Pteroceplialu.s 84.
Pterosperraum 53.
Pulicai-ia 85, 86.
Punica 74, 188.
Pyretlirum 90.
Quercus 141, 142.
Quisqualis 75.
Ranunculaceae 35.
Raiumculus 35.
Rapliauus 42.
liaphiolepis 74.
Rapistruui 42.
Reaumuria 5U.
Reboudia 40.
Reichardia 100, 101.
Reiuwardtia 54.
Reseda 44.
Resedaceae 44.
Rétama 60, 187.
Rhag-adiolus 98.
Rhamnaceae 59, 6(>.
Rliamnus 60.
Rhapis 147.
Rhoeo 154.
Rlms 59, 187.
Rliyucliosia 69, 188.
Riciiuis 139.
Riviua 125.
Robbairea 48.
Rol)inia 65.
Roemcria 37, 186.
Posa 73.
Rosaceae 73, 74.
Rosuiariiiu.s 122.
Rubia 83.
— 2ô6 —
Rubiaceae >*-. !?3.
Riibii^ 73.
Kuniex 133. 134.
Ktippia 144.
Kusiiis 154.
Kus.sellia 11 G.
Kiita .')".
Rutaceae ""T. 58.
8abal UT.
Sacoliiinnu IGS.
Sa^ciiiii 47.
Salicaceae 14'2.
Saliioriiia 11' 7.
Salix 14-J.
Salsnla 12K. I21t— 131. is:5.
Salsolaceae 125— l."»l.
.<iilviicl..ra 1 (>;•..
Salvadoraceae l'i3.
Salvia 121.
SaiiiltiKiiH h2.
SaiiioliiH 102.
.SniijfuiHnrlm 74.
Santalacoao 13(!.
Sapindacoao 5H,
Sa|tiuui 13'.).
Sa|><iiiaria 4<i.
Savi;;iiyu 42.
SaxifroKacoao 7'.>.
.Suljii.ftii Hl, 183.
Hramlix Kl.
Si'hanjrinia 12S.
.Scliiiupoia 40.
Scliimis 59.
8i"hi!>nms 173.
Sc-lioenctoUlia 170.
Schoemis 158.
Schttuwia 42.
Seiatlopliyllmn 82.
Scilla 151.
^(■irpiis 157. 15S. 183.
Scitamineae 14^.
Si'lon)|ii>a 174.
Si'olyimis !is.
Si'Opolia 1 1">.
Sc'oriiiuniîs t'4.
.SorzdiR'ra W.
Sfiopliulaiia 1 H"..
Scrophulariacoae 1 14—1 1 ><.
S»-(iiri;icia *'>\.
Seetzciiia 5»;.
SoiK'hii'ra 40.
.S'iu-«-iu Ml. '.t2, 1S2.
Soaamacoao lOil.
.Schamiiiii l"»!.
.^l'Khania <!.'>.
Sctaiia H;<», ICI.
Siila 52.
Silonacoao 15 4 7.
."^ilrm- If., 4 7.
Silylimii '.'5.
Bimarubacoao 5h.
— 257
Sinapis 41, 42.
Sipliocampylus 101.
Sisymbrinin 38.
Solanaceae 111 — 114.
Solandra 112.
Solamxni 111, 112, 114.
Soleiiostemma 104.
Sonchus 99, 184.
Sophora 70.
Sorglmm 163 — 165.
Sparmannia 53.
Spathodea 106.
Specularia 102.
Spei'g-ula 47.
Spergmlaria 47, 48.
Spliaerantlms 86.
Spheiioclea 102.
Splienocleaceae 102.
Sphenopus 172.
Spinacia 126.
Spirodela 146.
Sporobohis 169.
Stachys 122.
Statice 123.
Stellularia 47.
Steiiotaphrum 162.
Stcphaiiv,.... 105.
Sterculia 53.
Sterculiaceae 53.
Stillingia 139.
pa cf. Stupa.
MÉMOIRES, T. II.
Strelitzia 148.
Striga 117.
Stupa 169.
Suaeda 127, 128, 183.
Sutera 116.
Tabeniaemoutana 104.
Tagetes 89.
Tamarindus 70.
Tamariscaceae 50.
Tamarix 50, 184, 187.
Tanacetum 90.
Taverniera 67.
Taxodium 179.
Tecoma 105, 106.
Tectona 119.
Telauthera 190.
Telepliium 49.
Teucrium 122, 123, 189, 190.
Tephrosia 65, 259.
Terminalia 75.
Tetradiclis 57, 183.
Tetragoiiolobus 64.
Tetrapogou 170.
Thalassia 143.
Thesium 136.
Tliespesia 63.
Thevetia 104.
Thrincia 98.
Thuja cf. Thyia 179.
Tluinbergia 119.
Tliyia 17'J.
Thynielaea l.)6.
Thyruelaeaceae 136.
Thyiiuis 121
Tiliaceae 53.
Till:u-a 7s.
Torilyliiiui si. 1S4.
Torilis S2.
TrachfK>.s|)crmum 1U4.
Trailescaiitia 1.t4.
Tra^aiiuiu 12^
Tra{jfi»i»o<ifoii 'J'J
Tragus 162.
Triaiitliema 78.
Tribuluw :k). IMl
Trichoilesiiia 111.
Trifoliimi <J3, 1H6.
Trip.iK-lla Cl. G2. 184.
Triplaclinc K.'.i.
Tribotiiiii 1 7<>
Tritiriiiii 1 7."i, 1 7ii. 1 77. 11'»».
Tropaoolacoao 1 ^ < .
'rr<)|iaiMiluiii 1^7.
'riilipa !.'»•<
r>|.lia 14 s.
Typhacoao ! 1 *
LluU-a ^■^.
riniiiH 111.
Umbellifora© 7»— 82.
l'iiibilifUn 7'.»
25« —
Urgiuea 151.
Urospermum yy.
Urtk-a 13;t.
Urticaceae 13^-141.
Utrifularia W2. 1^1».
\'aicuria 40.
Valilia 7y.
Vaillantia 83.
Valaiitia 83, 185.
Valerianaceae 83, 84.
Valcrianolla s.'-. 81.
Vaitliemia 8l).
Vcrba.si-um 114. 1 !."), is'.'.
\crl)eiia 111».
Verbenaceae 11 M. 121».
\'frl>e.siiia SU.
Von>iiii-a 117. IS't.
Vibuniiim 82.
Vifia 08, 188.
\'i;riia (iy.
Viiita 104.
Vida 4."..
Violacoae 45.
Vitf.x 12U.
Vitis â'.i. 1S7.
Nuipia 17.'.. 174. is;{.
Walil.iil.rr-ia KM. 182.
W arllii'iiiia Mi.
W <iiii;antiii lia 1 7<».
259
Wigandia 106.
Wistaria 65.
Withania 112.
Wolffia 146, 185.
Xanthium 89.
Ximenesia 89.
Yucca 154.
Zannichellia 143.
Zea 166.
Zilla 42.
Zinnia 88.
Zizyphus 59.
Zoëgea 96.
Zollikoferia 100, 184, 189.
Zostera 144.
Zozimia 81.
Zygophyllaceae 55 — 57.
Zygopliyllum 56.
Errata corrige
55 u° 233. Erodium chium (L.) E. chium (L. ) Willd.
65 » 351. Teplirosia Pogonostigma Boiss. A. mer. D. a. mer.
67 » 377. Astragalus leucacauthus Boiss. ajoutez : D. I.
81 » 481. Daucus setulosus Guss.(D.C.) Boiss. D. setulosus Guss.
(D. C. )
110 » 739. Aruebia tiuctoria Forsk. ajoutez : D. i. (BirAboiiTaroûq
Barbey ), a. sept.
153 » 1063. Believalia macrobotrys Boiss. ajoutez : M. ma.
— 260 —
Table des matières.
Avant propos . . 25
Catalogue ilc-s plantes vasculaires siHHitanées et cultivées de la flore
tlÉgypte "î^
Liste «le« espèce» emlémuiucs (le la flore d'Egypte l"^!
Liste des esjièces tifrurées par Demi.k sur les deux i)lanclies de son
supplément inédit de la linre 'ITVypte l'>3
Adtienda et rectitications . . 1^*')
Table «les noms indi;rèncs 1^1
Index onliiiuni et gencruni . . 243
Errata — corritre -*.>'.'
UN ÉVÊQUE DE KEFT
AU VIP SIÈCLE
PAR
E. AMÉLINEAU.
Le document que je publie aujourd'hui pourrait être l'un des
plus intéressants de la littérature copte. Le héros du récit, l'évêque
Pisentios, vécut à une époque fort troublée de l'histoire de l'Egypte
chrétienne, sur laquelle les renseig-nements font complètement dé-
faut. La domination grecque était devenue de plus en plus lourde
sur l'Egypte. Les empereurs byzantins, héritiers à la fois d'Ale-
xandre et de César, de la Grèce et de Rome, ne connurent jamais
la légèreté de main qui fut le propre de la Grèce antique, malgré
ses révolutions démagogiques et sa conquête par les Macédoniens;
ils ne comprirent jamais que la centralisation romaine avec tous
ses abus et sans aucun de ses avantages. La question religieuse
qui, à partir de la seconde moitié du Y" siècle, troubla l'Orient tout
entier, le divisa profondément et en fit une proie toute prête pour
les barbares qui frapi)aient à ses portes, était alors en toute son
effervescence dans la vallée du Nil. La déposition et l'exil de Dios-
core au concile de Chalcédoine avaient été le prélude du grand
drame qui devait se jouer au milieu du vu" siècle et qui s'est ter-
— 262 —
mine par la disparition presque complète ilu cliristianisiue eu
É^'yi)te. L'intervention maladroite et cruelle du pouvoir séculier
dans une question (jui relevait de la seule conscience ne devait
qu'envenimer la blessure dtjù faite à l'Egrlise d'Ej^ypte. La nullité
presque complète des divers empereurs qui succédèrent à Marcien,
les révidtes intérieures du jjalais de Constantinoplc. les révolu-
tions politiques qui en furent la suite jusqu'au rèj^ne dlléradius
dont les commencements donnèrent de si. heureuses espérances
sitôt démenties, la fail)lesse générale de l'administration et par
conséquent la tyrannie des gouverneurs de province, tout devait
concourir à élever de plus en plus entre Constantinople et Ale-
xandrie ce mur de séparation dont il est i)arlé dans le ])roidiète
hébreu : de plus en plus il devenait évident t|uc l'Kgyptc prenait
«es maîtres en haine. Comme autrefois les proconsuls romains, les
gtiHverneurs grec» d'Alexandrie et de la Thébaïde n'avaient qu'un
Hiul but, amaaser des richesses immenses. Grâce à l'admirable
fertilité de la vallée du Nil, la clmse leur était facile. Laissés à
eux-mêmes jusqu'il ce (ju'une intrigue de palais vint leur app(»rter
leur révocatitui, ils s'ettorvaient de mener rondement leur aU'aire :
le meilleur moyen pour réu.ssir était de laisser à l'élément grec
tout pouvoir sur l'élément indigène (h- la popidation. Depuis la
mort de Marcien, d'abord sous le prétexte d'imposer la confession
de riialrédoine, plus tard pour nulle autre rai.son »|Uc d'annisscr le
pliiM poKsible, l'Kgypte fut soumise à une eoupc réglée : d\i plus
pitit au plus grand des fonctionnaires ou siddats de l'empereur,
rliartin faisait sentir de son mieux aux malheureux Kgy|)ticns
• onibien il est unier il'étre sous le joug de l'étranger après avoir
connu la gloire et rindé|K!ndan<'e. C'est qu'en etfet, connue devait
le dire |i1um taril le poète florentin, il n'y a pas de plus grande
douleur que de se rappeler dans Ii- malheur la félicité dont on a
joui nutrcfois. Kncure, si les (îrees n'avaient pas pris à tâche
— 263 —
d'humilier autant que d'appauvrir, le peuple égyptien eût pu beau-
coup leur pardonner; mais d'uu côté les Grecs se croyaient le
premier peuple du monde, et ils avaient certains droits à le croire,
et de l'autre les Egyptiens étaient persuadés, non sans quelque
raison, que l'empire pharaonique dont ils étaient les héritiers avait
été le plus brillant empire de l'univers; leurs monuments encore
debout étaient là pour l'attester. Il eût été d'une sage politique
de respecter cette vanité puérile d'un peuple tombé en enfance,
qui se consolait de sa décadence en se rappelant confusément ce
qu'il avait été autrefois, comme les vieillards décrépits les jeux et
la force de leur premier âge; le gouvernement grec ne le comprit
pas, parce que lui-môme marchait rapidement à la décadence. La
vanité blessée du peuple égyptien fut l'im des éléments les plus
actifs du schisme et de la révolte. On avait osé condamner, déposer
et exiler le patriarche d'Alexandrie, le successeur de S' Marc; la
cour de Constantinople avait eu ses candidats à la succession des
Athanase et des Cyrille, c'était assez pour jeter dans le schisme
un i)ays qui se glorifiait d'avoir possédé les plus grands docteurs
du christianisme et d'avoir produits les saints les plus extraordi-
naires de la chrétienté, les Antoine, les Macaire, les Pachôme,
sans compter les myriades de martyrs qui avaient versé leur sang
pour le Christ pendant l'horrible persécution de Dioclétien. De
plus, le plus petit des fonctionnaires grecs n'hésitait pas à arracher
les poils de la barbe à un Égyptien qui lui résistait, à le faire
s'agenouiller devant lui portant sur la tête le plateau où étaient
les mets qui devaient servir au repas du maître;" en fallait-il plus
pour rendre odieux un régime déjà détesté? Aussi la population
égyptienne tout en tremblant devant ses maîtres les haïssait-elle
1. Ces souvenirs sont encore vivants dans la population copte de l'Kgyi)tc actuelle,
je les ai entendus rappeler li'en souvent. Ils montrent à la fois l'incurable faiblesse do
l'esiirit copte et la vigueur do sa haine concentrée par lâdieti'.
— 264 —
lie la plus \ngoureuse de ses haines, n'attoiulant (Hu- le iiidiiuMit
pour se jeter dans les bras du iirtMiiior veini ([ui la smistrairait à
une dépendance odieuse; avide de clian^eniont, elle ne rej^ardait
pas où la mènerait une libération aussi précaire, rien ne lui parais-
sait devoir être pire que l'état où elle se trouvait, assez làebe pour
ne jtas oser coniiuérir olle-niciue sa liberté, assez courajicusc pour
porter le dernier couj» à son cnnenn renversé.
Au eonunencenient du vir siècle, l'Ej^ypte crut sans doute trou-
ver des libérateurs dans les Perses. En eftet, forts de l'inaction
et de la nudlesse d'IIéraclius, les Perses comjuirent une «rrande
partie des jtrovinces orientales de Icnipire <;rec : en (ilô, l'Efi-ypte
était en leur pouvoir. Ils .s'y répandirent comme un torrent déva.s-
tateur et remontèrent le Nil ju.s(|u'en Nubie, pillant, massacrant
sur leur pas.-^a^^c t<iut ce <|ui leur plaisait ou leur résistait, l'est à
cette épn(jnc mallieurcuse que l'iscntios était évcqnc ilc Ket't, sous
le patriarcliat île hamianos, arclievêciuc d'Alexandrie. Les Perses
ne surent |ms trarder leur conquctc : «l'ailleurs ils étaient an.ssi liaïs
que les (îrecs parce qu'ils étaient inlidèlcs et |)arce que les lior-
ribles cruautés de Cambysc n'étaient pas onldiécs. étant pas.sécs
à l'état b'jrendaire. l>'aillcurs lléradius sortait de .sa torpeur : la
voix de l'iiniverM chrétien, lui redemandant le bois de la \'raie
Croix, le tira de sa léthar^fie et la eélèbrc campaj^ne contre Klios-
roi'H vint rendre au.x armes {;re<-(|Ucs un peu de leur ;rloire jtasséc.
I/Ejfvptc n'y gajrna rien et attendit encore. I >éjà Mohammed
h'était enfui de la .\lekkc vers .Médine : l'islamisme f.>:randis.sait
avec une foudroyante rapidité. I»ix-lmit ans après l'héffire. vinjft-
cinq ans Heulemetit après l'invasion persane, riC<;ypte était de
nouveau envahie, conquise : la conquête devait être irrévocable.
.luH«|u'à nos jours les desecnilunts des Pharaons devaient échapper
au joui; (IcH HiKTCHiuMirH d'Alexandre etileCésar; maiMitqnel prix':*
PiMcntioM qui fut contemporain de l'invaMion persane ne vit pas
— 265 —
la conquête musulmane. Malgré cette dernière circonstance qui
nous prive de renseignements fort précieux, comme cet évêque
vécut, je le répète, à nue époque dont nous ne connaissons presque
rien, le récit de sa vie eût pu jeter une certaine lumière sur l'his-
toire extérieure et intérieure de l'Egypte à cette époque. J'ai le
regret de l'écrire, le document que je publie n'apprend absolument
rien de l'histoire extérieure de l'Egypte; de son histoire intérieure
il ne nous apprend l'ien non plus, si l'on entend par là les actes
administratifs ou les faits politiques; au contraire comme on doit
le faire, si l'on comprend dans l'histoire d'un pays l'étude de ses
mœurs et de ses idées, l'éloge de Pisentios nous fait connaître un
certain nombre de faits d'où l'on peut tirer des inductions fort pré-
cieuses pour l'histoire de l'esprit humain et de ses opinions philo-
sophiques et religieuses. C'est ce que montrera l'étude intrinsèque
du document copte non moins que le récit de la vie de Pisentios.
La publication et la traduction du document lui-même serviront
de pièces justificatives à l'histoire, en même temps qu'elles offriront
aux études spéciales des linguistes un nouveau texte, ce qui est
toujours utile.
I
Le document en question a pour titre : « Quelques-uns des éloges
quia dits abba Moïse, évêque de Keft, au sujet du saint abha Pisen-
tios^ évêque de cette même ville de Keft, au jour de sa commémo-
raison glorieuse qui est le treizième jour du mois d^Epiphi, en par-
fait accord avec Jean, disciple de Pisentios, pour la gloire de Notre
Seigneur Jésus le Christ. » Ce titre est précieux à tous égards, car
il permet de résoudre la plupart des questions que soulève tout
document ancien.
Tout d'abord il nous renseigne sur le nom de l'auteur, la nature
MÉMOIRES, T. II. 31
— 26(5 —
de rouvray^c-. la manière dont il a été ooniposé et nous ponnot ainsi
déjuger quelle valeur nous devons accordoi- à ruiivre de Muïso.
Il n'est ;;uère possible, en effet, de eoneovoir des doutes sur la
jtaternité de l'éloge de l'isentios. Puisque le nom de l'auteur est
cité, nom par ailleurs profondément inconnu, il n'y a nulle raison
de douter (jue Moïse, évêque de Keft après Pisenti(»s. ait com-
posé un panégyricpie dans K'(juel il exaltait les vertus de .son pré-
décesseur sur le troue épiscopal de Ket't. 1 )"après un passage même
de l'œuvre e<q)te. il est pennis de dire que ce Moïse fut le succes-
seur immédiat de l'isentios, (|u'il fut l'un des admirateurs de l'évêque
de Keft et qu'il avait fait de <rrand.s progrès dans la vie spirituelle
htius la direction «lu saint ascète que nous a|q»rentlroiis bientôt à
connaître directement. S'il en est ainsi, on peut penser avec toute
vraisemblance «pie l'éloge de l'isentios fut prononcé peu de temps
après sa mort, jicut-êtrf l'année même qui suivit siui trépas, l'isen-
tio8 confie, en t-tfet. ses livres à un ri-rtain Moïse en lui assurant
«ju'il en aura liesoin. «t-ar il n'édiappera pas an lourd fardeau de
répiHCopat>. 11 est évident d'après cela que le .Moïse dont il est
(|UeHtion dans ce passage fut évéque de Keft : le fait seul que le
Moïsr, qui a rumposé le panégyrique dont il s'agit |irésentcnient. a
nlitcnu la pln|mrt de sfs rcn.-seigncnicnts du ili.sciple «le l'isentios.
Jean, «uttit |niur prouver «piil ne s'écoula pas un long intervalle
entre la mort «le l'isentioH et lépisropat d«' .Moïse, ,1e crois d(Ui«'
<|Uc lu Moïse tiont il Hagit ilan'> lr t«\t(- «'t relui i|iii est nommé
comme rautcur du panégyriipu- xint une seule et même personne.
et i|Uu sans dnute .Moïse fut le sne«'esseur immétiiat «le l'isentios.
<."e«t font ce i|u'on peut aftirnier de lui pour !«■ moment : moins
liiMireux )|Uc l'inentiim hon nom n a pas été placé dans le ('yna
\rtrc copte et wi vie n a pan été écrite, du nioinM qiu- je saclu*.
Mi)Yh4-, uiiini que rinili(|Ue le litii- lin durunieiit, n'est pas le seul
aulrur du panégyri*|Uc : il l'a sann dnute prnnoneé scid, si le pané-
— 267 —
g-yrique a vraiment été iironoiicé; mais il l'a écrit en collaboration
avec Jean, disciple de Pisentios. Dans tonte la dernière partie,
c'est même le disciple Jean qui parle. Il est assez curieux d'ob-
server que ce changement d'auteur se fait sans que la plus petite
phrase en prévienne; on ne s'en aperçoit qu'au moment où l'auteur
dit : «Pisentios me dit, à moi, Jean;» ou : «Moi, Jean, qui vous
parle, je vous assure que . . .», etc. Le titre a donc parfaitement
raison en affirmant que dans le panégyrique Moïse et Jean étaient
en parfait accord. Comment se fit cet accord? Il est assez difficile
de le dire avec certitude; mais on peut supposer en toute vraisem-
blance que Jean qui, au témoignage de Pisentios lui-même, con-
naissait toute la vie de son père, rédigea par écrit une partie de
ses Mémoires, qu'il la remit à Moïse et que celui-ci l'inséra dans
son œuvre sans en changer un seul mot, ou en prévenant ses audi-
teurs ou ses lecteurs que Jean était l'auteur de ce qui suivait.
L'opinion que l'on doit se faire sur la manière dont eut lieu cette
collaboration dépend en grande partie de celle à laquelle on s'arrête
sur cette autre question : «Le panégyriqiie a-t-il été prononcé, ou
non?» Il me semble qu'on doit répondre à cette seconde question
eu employant la méthode de la distinction scholastique. Que Moïse
ait prononcé un panégyrique de Pisentios, c'est ce qui me paraît
certain; car c'était la coutume en Egypte dès que quelqu'un se
rendait célèbre par l'extraordinaire plus ou moins grand de sa vie :
on agit de même pour Antoine, Macaire, Pachôme, Schnoudi et
une foule d'autres sans doute dont les noms nous sont parvenus
dans le Cynaxare. Par contre, je doute que le panégyrique ait été
prononcé tel que Moïse l'écrivit ensuite. Je ne crois pas, en eifet,
que les Coptes aient connu l'usage de réciter des discours entière-
ment appris par cœur, ou de lire des discours écrits. Ce n'est ])as
leur habitude actuellement et l'on peut presque à coup sûr en in-
férer ({ue ce ne le fut jamais. Ils i)arlent d'aboiidaiice.sanscherclier
— 2r>s -^
d'autres effets uratoirt-s 4IK' rortains jeux de mots t[u\ semblent fort
spirituels h leurs auditeurs : quaud Selnioudi. l'aeliûme. Maeaire.
Aiitidiie parlaient à leurs disciples, ils parlaient d'abondance et
cliacun les admirait parce que tout ce «lui sortait de leur bouche
était admiral)le u priori. Je n'ai jamais rencontré dans les vies de
moines, et j'ai en ma possession toutes celles (jue l'on connaît jus-
(|u'à présent, aucun t'ait (jui jtuisse faire penser à une autre ma-
nière d'aj^ir. Je peux donc en conclure que Moïse tit de même, et
qu'il rédijrea son pané}fyri<|Uc après l'avoir ]»rononcé. l>e la sorte
il put intercaler dans son œuvre les mémoires de Jean, l'eu im-
porte (|Ue dans le panéjryrique même on trouve une t'onle de
plirascH adressées directement aux auditeurs : ce n'est là (junn
artifice littéraire. Outre que .Moïse put vouinir écrire .son discours
autant (jue jtossibie tel qu'il l'avait prononcé, il y a dans la litté-
rature copte une foule de discours apocry|dics qui n'ont jamais été
prononcés et (|ui ne sont i|ne des écliantilloii> d iin ^t iirc littéraire
que les Coptes aimèrent toujours Itcaucoup. La plupart du teu)ps
ces discours ou sermons contiennent deux ou trois paj^cs de pré-
cepte» moraux de la plus (^ninde {généralité, et tout le reste est
consacré à raconter les faits les plus extraordinaires, les plus fan-
tastiques : ce sont de véritables «(Mites ]iopulaircs enchâssés dans
un cadre de rliétori(|Ue sacrée.
Moïse, à mon avis, composa donc son paiié<r\ rii|uc après l'avoir
prononcé et s'aida des mémoires de .Ican <|u'il intircala dans son
(iMivrc propre sans «-ii clianpr un seul mot. hiscoiirsct mémoires
furent écrits en dialecte tliébain : la situation {;éo<;rapliiquc de la
ville de Kefi en est une preuve irréfrajfabic. Ccpendanl le mii>iiu
nirnt que je publie est écrit en dialecte mempbitiquc : ce n'est donc
qu une traduction. C^uand et oii fut faite cette traduction':' c'est ce
qu'il vM impossible de dire avec certitude. Il est proliabic que la
Irnduciiiiii tut faite dans le siècle même où nuMiiiil l'isentios, c'est-
— 269 —
à-dire avant l'an 700 de notre ère; mais rien n'est moins certain.
Quant au lieu oix elle se fit, il est vraisemblable qu'elle fut faite
dans l'un des couvents de Nitrie. En effet, les nombreux couvents
qui s'élevèrent dans la vallée des lacs Natron et le long- de la
chaîne Libyque furent toujours un asile pour la littérature copte :
c'est de là que proviennent la plupart des manuscrits importants
qui se trouvent dans les bibliothèques d'Europe; c'est de là en par-
ticulier qu'AssEMANi tira les beaux manuscrits qui sont l'une des
plus grandes richesses de la riche bibliothèque du Vatican. Comme
notre document fait partie du manuscrit 66 du fonds copte du
Vatican et que ce manuscrit provient des couvents de Nitrie, il
n'y a rien de hasardé à penser que la traduction fut faite par l'un
des moines, successeurs et enfants de Macaire, qui voulut faire pro-
fiter ses frères de l'édification que devait nécessairement procurer
la lecture de la vie d'un aussi saint homme que Pisentios. Par un
heureux hasard le document est daté de l'année 634 de l'ère des
martyrs, c'est-à-dire de l'année 918 de notre ère; mais il n'est
qu'une copie faite par un pauvre moine nommé Jacques qui a écrit
son nom à la fin du manuscrit afin que chaque lecteur eût un sou-
venir pour lui dans ses prières.
Le premier devoir de toute traduction étant d'être fidèle et com-
plète, il serait inutile de se demander, en toute autre occasion, si
le traducteur memphitique a fidèlement rendu l'original thébain et
s'il n'en a rien omis. Mais, ({uand il s'agit des écrivains et des co-
pistes coptes, on doit avoir toutes les suspicions. En effet, les
Coptes, comme je l'ai dit ailleurs,' n'ont jamais eu d'idées bien
nettes et bien arrêtées sur la propriété littéraire : selon l'expres-
sion connue, ils prenaient hnir ])icn partout oii ils le trouvaient et
ne se faisaient pas faute d'introduire dans leurs œuvres certains
1. J'.ai (lévelojipc un peu cette idée daus le Voyage d'un vwine égyplien dans le
désert, p. 27 — '_'8 du tir.a;,'e à pai't.
— -270 —
morceaux 411! leur avaient plu et quils noyaient devoir eoneuurir
efficacement à obtenir le but cherché. Le plus petit copiste ornait
à st>n gré l'uri^rinal ([u'il copiait, ([uand il le trouvait peu riche des
oniemeuts ijuil préférait. 11 en est résulté ([u'on ne peut Jamais
être sûr de posséder le texte même de l'auteur qui a écrit une
•euvre. Cei»eudant il faut dire ([ue cette manie des copistes ne va
|ias jusqu'à chauffer le fond des choses : on ne faisait que revêtir
les idées d'un meilleur style. Hélas! ce plus beau style ne valait
pas quelquefois le premier: mais l'intention était bonne et le cor-
recteur satisfait. S'il en est ainsi pimr les simples eoi)istes, on peut
s'imaj^incr les lil)ertés i|Ue prenaient les traducteurs. ;;ens évidem-
ment plus savants ijue le cnnnnuu des scrilies. .le crains l)icn que
leur science n'ait été pour eux l'occasiou d'un plus jiiaml iioiniire
d'iiitidélités.
l'ttur fc qui re^^arde en particulier l'éloj^e de l'isentios. je ne
peux dire (|uelle est la part îles clian^ieuicnts opérés dans Iduvre
de l'évéque Moïse et du di.sciple .Ican: mais il y en a un qui saute
tout d'abord aux yeux et sur lequel le titre prend lui méuie le soin
d'attirer n<»tre attention. Le texte meiiipliitii|ne n'est pas la tra-
duction intéjçrale du texte thébain : ce n'en est qu'un aliréj;v.
< Qiit lijm.i-ini.H (I1.1 i^lngiM», ces mots scniblent assez clairs. ( t pcM-
dant les expressions coptes sont tellement vajfues et élastiques,
elles Mint susceptibles de tant de nuances iju'on pourrait siuitcnir
avec asHcz d'apparente raison «pie la tradncti(Ui est bien inté<;rale
maljfré le titre. lieureiisi-ment pour ma thèse, l'étude intrinsè(|ue
du document vient contirmcr l'interprétation du titre, et d'autrcH
d<H-unientM coptes nous la proiivint péreniptoirciM< ni. Il est. en
ctl'et, raconté dans le cor|ts du iliscours qu'un soir l'isentios t'nt
mordu |iar un scorpion pi-ndant qu'il était «-n prière. Loin (jiie la
tliMileur lui fit cesMcr sa |irièrc. il la cuntinua avec pliiN il aidnir
et (le contention, mépiinaut la Montliaiicc «t voulant lcnii>i;:ni'r à
— 271 ~
Dieu la grandeur de son amour. Le Seigneur ne pouvait manquer
de lui témoigner son contentement : il le lui témoigna en lui ren-
dant de nouveau la santé. Or, dans ce qui précède, il n'est aucune-
ment parlé d'une première guérison. Il y a donc eu quelque chose
d'omis. D'ailleurs, les premières pages du document suffiraient à
elles seules pour prouver qu'il y a eu abréviation et choix. Dans
toutes les œuvres coptes connues jusqu'à ce jour, quand il raconte
l'histoire d'un personnage, l'auteur ne manque jamais d'indiquer
le nom du village et quelquefois du nome où naquit le héros : les
Coptes ont reçu cette coutume de leurs pères et ils l'ont conservée
avec amour. Dans plusieurs récits similaires à celui qui se trouve
dans l'éloge de Pisentios, la première demande que l'on fait en
voyant des momies, est celle-ci : «De quel nome était cet homme?»
Notre document offre le seul exemple, à ma connaissance, d'un
récit où l'auteur se préoccupe si peu de cette importante question
qu'il la passe complètement sous silence pour arriver de suite aux
faits prestigieux qui lui semblent bien autrement nécessaires à
traduire que des phrases donnant des notions géographiques. Je
peux donc en toute vraisemblance induire de ce fait que le tra-
ducteur a omis de son plein gré les premières phrases de l'œuvre
qu'il traduisait. Si l'on compare en outre les recommandations
morales qui commencent et terminent l'œuvre de Moïse à celles
qui se rencontrent de même au commencement et à la fin des
œuvres semblables, on est choqué de leur brièveté et du décousu
que l'on y constate tout comme dans la traduction memphitique de
la vie de Schnoudi.' Le texte complet de l'œuvre de Visa conservée
en arabe m'a permis de démontrer que le panégyrique primitif
avait été abrégé : il en fut de même jjour le discours de Moïse
de Keft.
Le Cynaxare nous fournit encore une nouvelle preuve de Tabré-
1. Ce décousu est surtciut npivucut dans Ycxorch du iKiuOjiTi-ique.
viation. Piseiirios a été mis au nonil)ro des saints de l'éfîUse l'ojUe.
du moins pour la Haute-Egypte. ( )n en eéléhrait la fête au jiiur
anniversaire <le sa mort, e'est-à-dire le treizième jour du mois
d'Epiplii • 7 juillet I. L'auteur du C'vnaxarc lui a consacré à ce jour
une courte notice qui est é\i<lemment l'analyse du panégyrique,
•■ar on y rencontre des phrases (jui en sont traduites mot ])our mot,
puis«|u'on les retrouve dans l'abréj^é menipliitique. Mais à la tin,
lorsijue notre abré^jé s'arrête tout à coup sur cette plir^ise : «Nous
l'enterrâmes le ijuatorzième jour du mois dans le lieu (|uil nous
avait dit rt que nous avions creusé pendant (|u'il était eu vie:»
l'auteur du ( 'ynaxare ajoute <|Ue Jean le ilisciple de l'isentios jirit
un morceau de son linieul et opéra (piautité de <;uérisons liiàce à la
précieuse relique.' Le ton de cette dernière rciiian|Uc de l'auteur
du f'ynaxare est tellement dans les habitudes des écrivains coj)te8
et correspond si bien à la tournure de leur esprit (pie je suis per-
suadé que le pané;ryi-ii|ii,- di- l'isentios se terminait ainsi, coninie
se tennitifut toutes les autres «euvres où l'on célèl»ri' un nnutyr
ou un wiint personna};(\ L'absence des faits prodifiii-ux qui sui-
virent la mort de l'isentios est donc p(Uir moi une preuve nouvelle
que le document menipliitique n'est (|u'uii abré^'-. Kt l'on ne peut
pas objecter à cette uiaiiièrc de voir (pie si le paiiéy;yri(|Ue a été
prononcé siti'it après la mort de l'isentios, les faits au.\(piels je fais
alhiKion n'ont pas en le temps de se produire: car il s'écoula au
iiioinH lin an entre la mort de l'isentios et le jour où Moïse pro-
iion(;a son é|o;;e, puis(|iie cet élo^je fut prononcé au jour aiiniver-
nnire de lu mort du miint év('-(|ue. I>e plus, une longue haliititde
«IcH texteM copteM m'a appris (pie les choses ne se passaient pas en
KifVpte coliime elles se pasnent en < (ceident. Lli ( •ecidciit. en elVet.
un naiiit «jui vient de mourir ne se presse pas de taire des miracles,
I. (f. Ira manuiirrita arattra (Ici rynaiarm ro|itM au 1)1* Jour ilii ninin irK|ii|ilil
• AM en anilir).
— 273 —
il est (le bon ton qu'il attende quelques années; tout d'abord il ne
fait ressentir son pouvoir miraculeux que dans le secret des cœurs,
il obtient des grâces surnaturelles ou des faveurs physiques avant
d'en arriver à violer les lois de la nature d'une manière apparente;
de plus, son action ne s'étend qu'à un petit nombre de privilégiés
en attendant que le cercle de ses dévots serviteurs s'élargisse à
mesure que les personnes favorisées font part de leur bonheur à
leurs amis et connaissances. En Egypte, pour ne m' occuper que de
cette partie de l'Orient, le saint y allait plus franchement; la mort
ne le privait en rien d'un pouvoii- qu'il avait eu pendant sa vie,
elle ne faisait que précipiter la foule. Le culte des morts toujours
en honneur en Egypte venait en aide à la superstition du vulgaire.
A peine un personnage dont ou racontait de merveilleuses morti-
fications était-il passé de vie à trépas, que les foules accouraient
à son cadavre ou h son tombeau : on buvait de l'eau qu'il avait
bénite, on s'efforçait de toucher quelque chose qu'il eut touché, on
se couchait sur son tombeau pour être guéri d'une maladie ou avoir
la révélation du passé que l'on ne savait pas, tout comme de l'avenir
qu'on ignorait. C'était un engouement universel après la mort, au
lieu de supercheries ou de superstitions limitées comme cela avait
eu lieu pendant la vie. L'engouement cessait peu à peu à mesure
que le souvenir s'oblitérait. Seuls les grands personnages ont été
préservés de l'oubli et opèrent encore des miracles. Kien ne s'op-
pose donc que dans le cours d'une année de nombreux faits se
soient i)ro(luits ou aient été censés se produire, ((u'on les ait mis
au rang des miracles et à l'actif de Piseutios : au contraire tout
concourt à i)rouver ((ue ces faits ne durent jamais être si nombreux
que peiulant la première année (|ui suivit la mort du saint évêque.
Je peux donc conclure en toute sûreté de conscience que la tra-
duction nu'mphitique est un abrégé en même temps ([u'une traduc-
tion de l'original t]iél)aiu. Ce n'est certes pas le seul exemple d'une
MliMOIRES, T. II. ■*•'
- 274 —
paroillf lut'thude : ainsi que je l'ai dit plus liant, rctte iiKtliodc a
été employée i)Oiir la ne de Sebnoudi par suii disciple Visa, et je
lai iléiimiitré ailleurs:' je démontrerai de même quelle fut encore
employée p<»ur la vie de l'adiônie. Je crois (jue la plui)art de ces
traductions abrégées furent faites à Nitric. et cela pour deux rai-
sons. Les couvents de Xitrie renfermaient, en effet, un jiiand
imnibre de frères (|ui ne comprenaient la lanj^ue cojjte que dans
le dialecte menipliitiiiue, ou ne pouvait raisonualdement pas les
jtriver de l'éditication (|u'ils auraient «coûtée à lire les actions mer-
veillen.se.s des saints de la llaute-K^''ypfe parce qu'ils ne com])re-
naient psis le dialecte en usaj;e dans le Saliid. 1 )'un autre côté la
lecture de ce» actions telles que les avaient racontées les auteurs
.-aliidiques présentait des inconvénients. Les esprits étaient bien
plus écliaulfés dans le Saliid (juc tlans la vallée des Natrons : la
HaHse-K}rypte a toujours montré dans les (cuvres coptes un tem-
pérament plus sobre d'exagération (|ue la Haute-Egypte, sa sœur.
\/.\ conduite des moines à Scété et à Nitric .si-nildc avoir été plus
liumaine soit <lans les actions qu'on ne peut approuver, soit dans
ccIIeH qui ne HUscitent aucun liiamc et méritent même un étonuc-
menl n-spectueux : les nni'urs paraissent y avoir été meilleures.
hauM la 'l'Iiéliaïde au contraire, soit par l'effet du climat, soit par
Huite des mortifications plus rigoureuses des moines, les esprits
étaient faibles et les cerveaux approcbaient bien près du vide ilans
la plupart des a»eètes fameux. Kn outre les règles de la vie nu>-
iinMtii|Ue n'étaient pas les mêmes : p«>u à peu le cénobifisnH- était
devenu la forme préférée de la vie religieuse dans la llaute-
Kgypte. tandiM que la règle de Macaire était touj<MirH en vigueur
dan» la \ allée des Natrons. Les moines de Scété axaient regardé
i. J'ai Utl CCllP lll''ll|iiliittrillii>n lUn» U |>r<>f»rc iIi'N MiniiiuiruU /»»ir rm-ir II l'Iiit-
taérw 4t r^ifill0 rt,r*U»tinr au / !'■ rt )'■ ilMr , |illllliin llnli* If» Slmwirtê llf In Mi«'
•ton franf*!*» «lu <'«liv.
— 275 —
riiistitutiun (le Paohùme comme une décadence, ils méprisaient
profondément les cénobites qui le leur rendaient de leur côté, per-
suadés que les enfants de Pacliôme réalisaient sur terre l'image
du royaume céleste où tous les élus sont réunis dans la cité de
Dieu. Un certain nombre des actions de la vie cénobitique ne pou-
vaient donc cadrer avec les idées qu'on se formait à Scété de la
véritable vie religieuse, il fallait les faire disparaître aux yeux des
moines simples et naïfs qui s'en seraient scandalisés. De même, on
ne pouvait raisonnablement pas proposer à l'imitation des frères
Schnoudi assommant ses moines lorsqu'ils lui désobéissaient, ou ses
visiteurs laïques lorsque, selon sou expression, il sentait à leur
approche l'odeur de l'adultère. En vérité ce n'étaient pas là actions
louables et dignes d'être imitées ! On faisait donc un choix de pièces
édifiantes qui ne pouvaient aucunement scandaliser les esprits les
plus faibles. Telle est, selon moi seulement, la raison de ces tra-'
ductions abrégées qui iu)us sont parvenues dans le dialecte mem-
pliitique : chaque nouveau document que je traduis et où je retrouve
cette manière d'agir me confirme dans mes pensées et me montre
plus clairement que ce furent bien les mobiles par lesquels se
laissèrent conduire les abréviateurs.
Ce système d'élimination d'éléments iuopp(U'tuns eut sans doute
de bons effets sur les moines auxquels les ouvrages traduits étaient
destinés, les préservant de jugements téméraires et d'inutations
fâcheuses; mais pour l'histoire il est d'autant plus regrettable que
le plus sonvent les originaux sont perdus et ([u'ainsi la valeur des
documents est nécessairement amoindrie. Les coupures doivent,
en elfet, être regardées en (juclque sorte a priori comme renfer-
mant les passages les plus intéressants pour l'historien. L'examen
de hx vie de Schnoudi confirme de point en point cette manière de
voir : si l'on n'avait que l'abrégé memphiti(iuc, une foule d'actions
<lii terril)le moine seraient restées inconnues et l'on n'aurait jamais
— 27»; —
suU|iv<MiiR- 411 un saint entouré irinn- aiis>i jinimic vi-iiciation avait
mérité «l'être i-onthunué à mort parle {,n>uvernoiir <>it.'f d'Antiimi'.
Kt <ci)c'n<laiit If tait ost nnonté en détail dans l'univre ori-i-inaie
de Visa telle qu'elle nous est parvenue dans la traduetion arabe.
Sans duiite riiunible Visa n'osa jamais regarder eette phase de la
viv de son père .Selinoudi eomme une série de erimes, son père
n'en était que plus louable à ses yeux; mais nous ne sonnnes jtas
obliffés de nous en tenir h ses juj^enients, notre eritique eonserve
toute sa liberté d'aetion, et, les milieux étant elianj^és, ee qui pa-
raiss;iit à Visa tine aetion digne d'être mise en parallèle avee
i-elles du prophète Samuel, nous parait à nous de tout |»oint sem-
blal)le à celle des t'anati(|ues ((ui ont assassiné leurs seiul»lables
|iar amour pour hien. Kntre Selinoudi et Jac(|nes ( K'ini iit je ne
Vdi:, que la ditl'érenie du petit au jirand.
I.a méthode (|ui a présidé à laliréviation des ddciuncnts sahi-
di(|nes n'est ipiune applieatinn partirnlière du prin-ipi- qui a •;niilé
tous les écrivains «optes : écrire pour édilier et charmer, éditier
le chrétien «-t charmer l'homme; et «-omme l'homme et le chrétien
Mint réunis dans la même personne, on a donné une conl«Mir chré-
tienne il tons les tirnements littéraires en usage parmi les ( (qttes.
l 'omme j'ai assez longuement dév«diqqié ailleurs cette manière de
Voir.' je n'y insisi«-rai pas ici. Il me sut'tira «le dire que ni Moïse
ni .lean n'ont t'ait «•.\c«'ption à la règle générale. ( >n peut donc voir
quelle ent la valeur liistorii|ne du docnmcnt i|Uc je |Mildic. Illb- est
à |ieu prèn nidie pour les (ails, mais assez importante pour les
iilée» et le» «royances il«- «-ette époque sur lat|ii«dle nous n'avons
que pen ou point d«- renHeignenn-ntH en ce ijui regarde l'KgypIe.
Il n'i-n |ionvait être autrement ave«' les idées des Coptes sur la
tin i|u'on «loit »«• proptmer en écrivant. Sans contredit il est souve-
I. I <• ilt<«p|ii|i|N<ini'lil« iH< Irtitivcnl «Ihiik In lirt'l'i»')' «le* MuuMmruU /otmi- ttrvir A
rhMiMrr lU rfl^ff/t^ rhr^tifHHf, iliinl JVl |i«rli'' plllii linill.
— 277 —
rainemeut regrettable pour nous qu'ils aient eu des idées si étroites ;
mais ils ne pouvaient par avance connaître quels seraient nos goûts
et notre manière d'écrire l'histoire. Ils ont cherché tout d'abord à
se contenter eux-mêmes. Qui peut le leur reprocher'? Ne faisons-
nous pas de même? Nous croyons, il est vrai, que nous sommes
plus près de la vérité, et, si la vérité existe quelque part, nous
avons raison. Mais y a-t-il quelque chose d'absolu sur terre? tout
n'y est-il pas relatif? La vérité elle-même, si l'on excepte les
sciences exactes, ne nous apparaît que sous l'angle que comporte
notre esprit; n'est-ce pas dire que dans les sciences historiques
ou en littérature tout est relatif et rien absolu? Il en fut pour les
idées religieuses, historiques et littéraires des Coptes comme il en
est pour les nôtres : la vie de Piseutios et les réflexions qu'elle
suggère le montreront amplement.
II
Pisentios appartenait sans doute à une famille de cultivateurs
aisés, sinon riches. Quoique les noms de son village et de ses parents
nous soient inconnus, on peut cependant croire qu'il naquit dans
le nome dont la ville de Keft était alors le chef-lieu, sinon dans
la ville même. Ses parents possédaient un troupeau de moutons :
le jeune Pisentios allait quelquefois les garder et tenir compagnie
au jeune garyou que les parents employaient à ce service. Quand
il eut atteint l'âge où les enfants allaient d'ordinaire à l'école, ses
parents lui tirent donner une certaine instruction, car Moïse, son
.successeur et son panégyriste, nous apprend que dès sou entrée
dans la vie monacale il a])prit \rdr c(eur une pai-tie des Ecritures.
Il savait donc lire et devait aimer la lecture, car il eut toujours
grand soin de ])osséder des livres. Si l'on s'en rapporte à son dis-
cii)le .Jean, il dut même acquérir une assez grande instruction
— -IIX —
puistiuil apprit à liiv raiititiiie o» rituio ilciuotique dans lat|UolK'
ont été écrits au rertaiii nombre de livres de l'ancienne Ej-ypte
et une grande partie des contrats particuliers. Il serait cei)endant
possible t|u'il n'eût acquis cette dernière science ([u'aprcs avoir
enibnissé la vie monacale, et cela près de t|uel(iue autre moine
i|ni Ini aurait légué son secret et sa science.
A les maigres détails .se luirnent tous les renseignements qu'on
peut avoir sur la première partie de la vie de Pisentios. La légende
devait en connaître <iavantage : die nous a même conservé l'un
des traits dnnt elle avait orné la simple vérité, l'ii jour (|ue l'isen-
tios était allé rejoimlre le jeune Iterger qui paissait les brebis de
.ses parents, il vit une colonne de feu qui marebaif devant lui. 11
dit à son jeinie compagntm : <^'ois-tu cette colonne de t'en qui
marelie devant nous?' — 'Non-, répondit l'autre. Alors le jeune
l'i>cntioK b'écria à Dieu, disant : O hien, ouvre les yeux de mon
frère afin qu'il voie cette colonne de t'en, comme je la vois. Va à
l'instant sa prière fut exaucée : le jeune garijon vit la colonne de
feu. c»»mmc son canuiradc l'i.sentios, et fut rempli d'étonncmcnt.
l'n enfant qui voyait de tels prodiges et oliteiiait de hieu que
MCH compagnons les visuent comme Ini. était évidemuu-nt a|qielé à
une Hiiblinie vocation. Or quelle plus grande »•! plus sainte voca-
tion que la vie ndigiciise. que d'imiter ces grands serviteurs de
Dieu, .\ntoine, .Macaire, l'aelionic et tant d'antres? .\nssi l'auteur
du eynnxare nous apprend-il que l'isentios cmlnassii la vie mona-
cale dèrt Ha JeuncHHC. Le terme de /<«;/«•.<<« est tnqt vague sons le
cnlnnic des écrivains c<qttcs pour qu'on puisse en tirer ijm'lque in-
dice nous renseignant à peu près sur l'àgc de l'isentios an nionn-nt
où il eniltraKMU la vie religieuse : on était encore pour eux nn /»fif
f/nrrin/ à l'àgc ilc trente ans et plHs. Il mc p<Mirrail eiqicmiant que
l'inentioH wùl entré dans ini couvent dès les premières années de
Hon adolcHccniM-, aloiH i|ii'il avait iippris tout <-e qu'on pouvait Ini
— 279 —
enseigner dans l'école où ses parents l'avaient envoyé. S'il en fut
ainsi, il dut achever son instruction à peine ébauchée avant d'être
reçu au nombre des moines et d'en revêtir l'iiabit : chaque monas-
tère était devenu une école et des enfants qu'on y avait envoyés
uniquement pour s'instruire, n'en sortaient plus.'
Quoi qu'il en soit de l'âge auquel Pisentios entra au couvent, il
devait être sorti de l'adolescence lorsqu'il revêtit l'iiabit religieux.
Dès sa profession, il se livra aux exercices ascétiques les plus
extraordinaires. Il apprit tout d'abord le Psautier par cœur : c'était
chose ordinaire pour ses i)arei]s: mais pour y réussir il employa
une méthode qui sortait du commun et qui était lùen dans les
mœurs de sa race. Pour apjjrendre les Psaumes par cœur, il choi-
sissait le moment de la journée oii, sur la montagne, le soleil ver-
sait des torrents de chaleur si bien que le calcaire lui brûlait ses
pieds nus : dans un endroit écarté où nul ne le pouvait voir, il se
tenait debout et récitait le Psautier tout entier. Pour le mieux faire
entrer dans sa mémoire, il s'attachait au cou une grosse pierre qu'il
ne détachait qu'après avoir récité les Psaumes sans en omettre
un seul. Encore de nos jours, l'écolier copte ne trouve pas de meil-
leur moyen de mettre ses leçons en sa mémoire que d'appliquer
sur sa poitrine de retentissants coups de ])oiiig. Pisentios faisait
davantage, et, au témoignage d'un frère qui le surprit un jour
dans cette dévote occu])ation, sa face était c(»niplétenient conges-
tionnée et ses yeux semljlaient prêts à sortir de leur orbite. 11 y
a évidemment dans le témoignage du frère quelque pieuse exagé-
ration, mais il est facile de comprendre que l'exercice était violent.
Le Psautier ne fut pas le seul livre de l'Ecriture que Pisentios
1. D'après les paroles du rtocuiiient iiiomphitique il semblerait que Pisentios dut
être assez âgd lorsqu'il se fit uioiuc, iniisqu'il se livre aussitôt à des mortifications
qui demandaient une {fraude force de tempérament; mais rien n'est plus trompeur
que les expressions coptes en cas semblable, et il n'y faut pas attacher grande im-
portance.
— 2S0 —
apitrit par rteiir : ItTMju'il l'ont l»ioii «rravé dans sa iiiéiin'in'. il
ai»prit. siîus (loutf par la nu'iiio niétliodc. les douzo petits jtroplu'tos
et révaiifrile selon saint Jean. Il ne lui fallnt ((Ue douze jours pour
apprendre les douze ])etits propliètes : il avait décidé d'en ap-
prendre un par Jiiur i-t il le fit. Sa mémoire était Imnne. Il est vrai
(|Ue r<euvre lui était faeilitée par la lionne t;ràce avee latiuelle les
pnipliétes venaient à son seeours. l>ès (|u'il avait eonnneneé de
réeiter leurs (euvres. ils descendaient un à un près de lui, se
tenaient à ses cotés ])endant tout le tem|is (pie durait la récitation
pour les prophéties de chacun d'entre eux, puis remontaient au
ciel après l'avoir tendrement embrassé. In frère (pii passait un
jour par hasard devant la porte de .sa cellule, l'ayant entendu «'oni-
mencer la récitation d'( >sée. le premier îles douze petits prophètes,
eut la curiosité «le rejrarder par les t'entes de la porte, et, tle son
«l'il ébloui, il vit le merveilleu.x sjicctacle. Il s'empressa de le ra-
conter aussitôt au.\ autres frères; mais ceux-ci étaient ;;cns plus
avancés dans les voies spirituidlcs; sans ddute ils admirèrent le
fait, mais ils apprirent au moine simple et naïf t|ue ce ijuil avait
vu n'était rien auprès de ce (|U il eut pn vnjr. s'il avait en la pa-
tience d'observer l'isentios jusnuau ninnicnt n'u le saint se serait
levé piiur se mettre en prière.
l'inentios avait choisi pour théâtre de ses actions ascétiques la
montagne (|ui s'élevait près de la ville de 'l'scnti' : il lialtitait dans
l'un des tombeaux anciennement creusés dans la monta;;°ne. l'ont
autour de lui d'autres moincH avaient fait île même, et, à la tin du
vr siècle, la ferveur de i-cs moines était tellement f^rantlc (|Ue tout
le paVH était embaumé du parfum de leurs vertus cl i|ue les années
dnboiidanceMUccédaicnt sans intcrru|itinn aux années d altondanec
I \jt vlllo i|p Tarnll l'Iail •iliiiT, roiiiiiio Kril, iiir U rive iiriiMitnli' ilii Nil, riilrc'
Kf' .t K'^'i» l/dulour «II* VIlMnir* ilr» ninnntUirt l«i illl rxprfMi'innil. {'(. ^l'tillK-
-/r. mr r/if., I, |>. 171— il73.
— 281 —
l'iseiitios en particulier était regardé comme la luniière du pauvre
nome et la protection de tout le pays». Il faut croire que la charité
se refroidit au commencement du vu'' siècle, car nous verrons qu'au
moins une fois l'inondation fut complètement insuffisante et, par
son insuffisance même, désastreuse. I\Iais bien des années devaient
sans doute s'écouler avant cette punition d'une dévotion relâchée,
et à cette première époque de la vie monacale de Pisentios tout
était pour le mieux. Notre héros se livra sans relâche dans sa ca-
verne à la prière et au jeûne : sa retraite était entière, il n'en sor-
tait qu'au matin pour aller remplir à un puits la cruche d'eau qui
lui était nécessaire chaque jour; pour se rendre au puits, il se
joignait à ses frères et tous, en silence, l'esprit occupé dés plus
saintes méditations, ils marchaient avec ordre jusqu'à ce qu'ils
fussent arrivés; après avoir prié on puisait l'eau et Ton remplissait
les cruches, puis on se remettait en marche et chacun se renfer-
mait dans sa cellule, sans qu'un seul mot eût été prononcé. Les
autres frères sortaient sans doute de leur cellule de temps en
temps; mais Pisentios, dès qu'il eut appris de l'Écriture ce qu'il
en voulait appi-endre, ne sortit plus jamais de sa caverne. C'est
Moïse qui nous l'assure, et il ne faut accepter son affirmation
qu'avec beaucoup de réserve, car lui-même va nous fournir la
preuve que le saint ascète sortait quelque fois seul.
Un jour, en effet, il arriva que <-par la volonté de Dieu», Pisen-
tios sortit pour se rendre au puits. Il était seul, et, comme il re-
tournait tout occupé de célestes pensées, il rencontra sur son
chemin deux pauvres femmes qui semblaient l'attendre. L'une
d'elles avait une si forte migraine que tout un côté de son visage
était endolori et l'un de ses yeux si enfié qu'il semblait être sur le
point de sortir de son orbite; l'autre était hydroitique. Toutes deux
en le voyant coururent de son côté pour lui Itaiser les mains et
recevoir sa bénédiction. A leur vue, soit que lu chair ne fut pas
MÉMOIRES, T. II. •"'
— 282 —
morte en lui. soit «juil eut toujours repirdé la feiume et Satan
comme une seule et même chose, il s'enfuit. Les deux femmes n'en
(•..urureiit (|Ue de jdus helle: mais Tune d'elles, celle qui était hydro-
]ii(|ue. tiinilia bientôt en «liemin et laissa sa comiiajiiie pnursuivre
seule le saint homme. Celui-ci, se voyant toujours poursuivi, se
couvrit la tête de sa cucuUe. jeta sa cruche à terre pour i-ourir
avec plus de vitesse, et. tout en courant : l'ouniuoi me poursuis-
tu. u pa.ssion! s'écria-t-il. Où irai-je me cacher en ce jour? retire-
toi, vat-en loin de moi!- — ^ Je suis malade, lui écria la femme,
et je souffre l)eauc<iup. mon père. Daijrne tarrêter et placer tes
mains saintes sur ma tête, j'ai contiancc (|Ue je .serai j>ucrie. > —
' Kt i|iie peut donc ma iictite.ssc? répliqua Piscntios: je ne suis
(ju'un misérable jiéchcur. \ a vers les frères, ils prieront pi>ur toi.
et tu seras ;;uérie. .^ Kt toujours courant, il arriva à sa caverne
et en fenna la porte. Lafi-mmc nialaile fut un moment déiducertée;
puis elle réfléchit que si elle n a\ait |ias |)n joindre le frère et lui
hainer la main, c'est ijuc prolialdenient elle n'en était pas di^ne;
d ailleurs qu'ini|»ortait de le toncher':* ne suftisait-il i)as de toucher
(|Uelque ehone qu'il aurait lui-même touché? L'effet ne pouvait
man(|ner d'être Kcmldahle. Toute pleine de cf pieux et heau rai-
sonnement, elle observa les traces qu'il avait laissées en fuyant.
cil*- prit du sable à rempreinte qu'avait faite son pied droit, elle le
porta à sa tête après lavoir mis dans sa robe, et soudain elle fut
;xuérie. <^uand sa eoni|ia^ite hydropi(|in' la \it revenir : .\s-tu
baisé la luain du saint? lui dit-elle, as-tu reçu sa bénédiction? Si
les muins ont touelié ses nuiiuK saintes, plaee-les sur uni tête et
j'ai confiance <|Ue je serai jcuérie.» Kt ijuaiid la malheureuHe hyilro-
|iique eut appris ee qui s'était pasHé : • 1 )onne-moi de ce sable, • dit-
elle; et HUsnitot elle en avala une certaine quantité. O prodip*!
i\i'H que le Hnble tut dc>vccndu dan-^ sch entrailles, son nombril
n'ouvrit et toute riiunieiir de son ventre et de son corps en sortit;
— 283 —
renfliire disparut, la malade était guérie. Les deux femmes eurent
grand soin d'emporter chez elles le bienheureux sable pour le con-
server comme la plus précieuse des reliques et le plus sûr des pal-
ladiums. Or, la femme qui avait été guérie de la migraine, avait
un petit garçon très en retard pour marcher et parler. Dès qu'elle
fut de retour en sa maison, l'heureuse femme jeta de ce sable dans
une cuve pleine d'eau, elle en lit boire à son enfant et l'y lava tout
entier «et les parents ont attesté, dit le panégyriste, qu'il ne s'é-
coula pas une semaine avant que les pieds de l'enfant ne se tinssent
droits, qu'il ne marchât bien, que les liens de sa langue ne se fus-
sent déliés et qu'il ne parlât comme tout homme».
On croira sans peine qu'avec une si grande vertu Pisentios fut
regardé comme un grand saint. D'ailleurs sa vie n'était qu'une suite
continuelle de prodiges. Dès qu'il se mettait debout en prière et
qu'il étendait les mains, les extrémités de ses dix doigts deve-
naient lumineuses, comme si elles eussent été des lampes allumées.
Sa caverne en paraissait quelquefois tout en feu, si bien que les
frères, tout surpris, se demandaient : «Pourquoi donc Pisentios
a-t-il allumé du feu? ce n'est pas sa coutume.» Et ils allaient sans
bruit regarder par les fentes de sa porte et restaient tout émer-
veillés du s})ectacle qui s'offrait à leurs yeux. Uu jour, un frère
du monastère bâti dans la montagne de Tsenti fut si gravement
malade qu'il eut envie de manger un poisson. Le cas était grave,
et le malade fit part de son désir à Pisentios. «Tranquillise-toi,
lui dit celui-ci, le Seigneur remi)lira ton désir. > Et voilà ([u'à
l'heure de midi, le saint prit sa cruche et se rendit au Heuve pour
la rem])lir. C'était à l'époque de l'inondation : le fleuve avait été
généreux, il se retirait et laissait comme toujours des poissons à sec.
Pisentios en vit un qui faisait des efforts et des sauts désespérés
pour rejoindre l'eau; il le prit et le porta au malade : «Vois, dit-
il, le Seigneur envoya jadis son repas à Daniel dans la fosse aux
— 284 —
lions, il iK'iirrit oiicore rciix »|ui inarolient avec crainte dans sa pié-
8euce.> Une autre fois, il s'était rendu au puits pour puiser de l'eau.
Quand il y fut arrivé, il s'aperçut «ju'il avait oublié la eorde né-
cessaire pour atteindre l'eau (jui était profonde. <0 Dieu de nos
pères, s'écria-t-il, ma cellule est bien loin, daijinc faire monter
l'eau jusqu'à moi! Et l'eau miuita; il remplit .sa cruche, mais pas
a8.sez vite pnur ijuun bcrj^cr i|ui survenait n'ajjervùt leau ([ui
redescendait à .son niveau normal et n'en jjloritiàt le Scifiiieur.
Ce saint liommc, ainsi favorisé des faveurs célestes, ne mms ap-
paraît ccjtendant pas sans ((ucliiiiunc <lc ces tadics (|ui sont tou-
jours adhérentes à la pauvre humanité. Il ne recula pas toujours
devant l'un de ces mensonj^es pieux «pli et haiipcnt à la frafjilité
des sjiints. l'nc année, comme un terminait les fctcs de la rà(|uc.
au jour de la troisième fête de la tin de la l'àtjue», dit le texte,
il eut mal à la rate. ( 'omnie il était habitué à ce (jue le Sei^rneur
le guérit miraculeusement lorsqu'il était i>i(|ué jiar un scorpion, il
pensa qu'il ne devait rien en dire à personne et <|nc hieu lui en-
verrait sans doute la j^uérison à l'heure «(uil lui plairait. Afin que
les frères ne se doutassent de rii-n, il leur dit : • l'ricz pour moi;
je vais aller Jusqu'à la laure d'anba .Muaham' |tour visiter en ce
lieu les frères qui y haltitcnt : s'il plait à Dieu, je serai l)ientôt de
retour près de vous. Les moines n'opposèrent aucun obstaide à
son desMeiii, et l'isentios prit coii;;é d'eux; nuiis an lieu d'aller vers
la laure d'anba .Abraham, il .■'C ntira dans le tonilicau qui lui ser-
vait «le cellule et s'y coucha. 11 y r^•^ta tonte la scnniine dans de
grandes Houtfraticcs. <,»nc si quelt|u'un pouvait être surpris (|n'nn
aussi grand serviteur de I >icn ail pu ctn- malade, le pan<-;:\ liste
MoïMc lui a déjà répontlu (|nc .l<d), dont on ne peut révoqner en
doute hiMninteté, le fut aussi et que Dieu n'envoie des maladies à
I Jn m< «aU iid élall silu/' rv iiiiiiiiuit^>rtv II iir ilcvall |>«ii i'Uv Iri'o l'IiiiKi»' 'l)'
Tannil.
— 285 —
ses saints que pour faire paraître leurs vertus; d'ailleurs saint Paul
a dit : «Je me suis fait tous à tous, pour sauver tout le monde.»'
Pisentios fut donc malade et sa vertu en reçut un nouvel éclat. En
eifet, au bout de la semaine, les frères, trouvant qu'il tardait beau-
coup à rentrer, se dirent : «Où donc est-il? peut-être est-il malade!»
Ils députèrent l'un d'entre eux à sa cellule pour savoir ce qu'il en
était. Le frère, en arrivant à la porte, frappa sans qu'on lui ré-
pondît et dit avant d'entrer : «Bénis-moi, mon père.» Après quel-
ques moments d'attente, il entra et trouva Pisentios couché, ayant
près de lui un personnage vénérable, aux longs cheveux et au
visage tout lumineux. Le frère se fit bénir des deux hommes qu'il
voyait dans la cellule, il se mit en prière; mais il ne pouvait lever
ses yeux sur l'inconnu, car les rayons de lumière qui entouraient
sa tête l'éblouissaient. Cet inconnu n'était autre qu'Élie le Thes-
bite, le conducteur et le cocher d'Israël. Élie avait été envoyé par
Dieu même près de Pisentios pour lui tenir compagnie, le consoler
et le guérir : en entendant frapper le frère, il avait voulu discrète-
ment se retirer, mais Pisentios l'avait prié de rester encore un peu
pour le consoler. Lorsque le frère eut fini sa prière, Pisentios lui
dit : «Frère, depuis quand est-ce la règle d'entrer sans permission?
Si tu étais allé chez un grand personnage de ce monde, serais-tu
entré sans en avoir obtenu licence?» — «Mon père, dit le moine,
pardonne-moi, j'ai péché; mais lorsque je suis resté à la porte quel-
que temps après avoir frappé, j'ai cru que tu ne pouvais te lever
pour ni'ouvrir et je suis entré.» — Elie intervint et dit : «Laisse-
le; ceci est arrivé par la volonté de Dieu, car ce frère est digne
de nous voir et de recevoir notre bénédiction à tous deux.» Et sur
ces paroles, le prophète sortit. Le frère n'eut rien de i)lus pressé
1. /" Épitre aux Corint., ch. IX, V. 22. J'avoue humblement que je ne vois pas l'op-
portunité de cette citation; mais les Coptes ne se sont jamais laissés arrêter pour
si peu.
— 280 —
<|iie «le deniaiuler à l'iseiitins quel t-tait cet huiniiio : jamais il n'a-
vait vu pareils cheveux et pareille auréole de lumière; chose éton-
nante. liirs<|uil lui avait bai.sé la main, il avait senti comme une
vertu «|ui s'opérait en lui et un mal dont il suuttrait avait disparu
tout à coup. Evidemment un tel moine n'habitait pas la montajrnc
de Tsenti, ou jamais le frère ne l'y avait vu. l'isentios ne voulut
lui divulguer ce jj^rand mystère que sous le sceau du secret: le
frère ne ]>r<)init le secret (jue s«»us condition : il ne dirait rien à
moins qu'il n'y fut obli<ïé. D'ailleurs l'auf^e Raphaël l'avait dit au
jeune Tobie. H est bon de {farder le secret du roi. mais il est bon
aussi de ])r<>clamcr les leuvrcs de l'ieu. Pisentios céda, il nomma
Klie et le frère fut dans l'admiration. (Jarda-t-il sa pnimesseV 11
est proliable que l'isentios lui-même en i-i'it été fi'ulié. (|U(>i(|ue ce
qu'il crai{;nait surtout fût de iienlre aux yeux de Dieu le mérite
de ses actions extraordinaires. Déjà lorsqu'il avait été surpris par
un autre fn rc. une pierre au cou. apprenant le r>aiiticr par iirur.
il avait ilonné'comnie cause île .sa retraite et île son humilité cette
même crainte de ne |tas recevoir sa récmnpens»' dans l'autre monde
M ses actions étaient connues: mal;rré tout, il se laissait aller à
faire connaître sa vie. l'ar il est liien doux de jouir présentement
de la vénération d'autrui et le lionheur fntiir n'en sera pas moindre
|Hiur cela.
( 'ette faunse humilité. I'i^sentios la |iorta dans toutes les actions
de MU vie, soit qu'il en eut conscience, soit (|iu' la faildesse de siui
cHprit ne lui permit pas de voir son erreur. Klle parut surtout lors-
i|ue les clercM de la ville de Keft vinrent lui annoncer i|n'on l'avait
élu évêqiie, l'n événement si {frave ne pouvait être rcffardê comme
naturel pur l'auteur du panégyrique ou par celui qui en était l'objet.
• V furent trois angcH qui vinrent annoncer à 1 hiimlilc l'isentios
qu'on l'avait élu de par le Seigneur et lui présentèrent les clefs,
i»ymt»olc di- «a nouvelle charge. Kn apprenant cette non\ elle, l'iscn-
— 287 —
tios recula d'efiroi : comment lui, évcque, lui pauvre pécheur qui
avait tant besoin de faire pénitence! Comment pourrait-il répondre
pour les autres quand il aurait tant de peine à répondre pour ses
propres actions! Mais l'épiscopat, c'était une grande chose! Il avait
lu dans le Paradis de Scété' que les frères avaient un jour fait ira-
l)Oser les mains à un moine, nommé Théodore, et l'avaient fait or-
donner diacre. Théodore, religieux orné de toutes les vertus, grand
ascète, s'était trouvé indigne de servir le prêtre à l'autel, il avait de-
mandé au Seigneur de lui faire connaître s'il devait le faire ou non,
et le Seigneur, dans une admirable vision, lui avait répondu : «Théo-
dore, si tu es pur comme cette colonne de feu que je te montre, ap-
proche-toi de l'autel. » Théodore effrayé n'avait jamais voulu remplir
les fonctions de sa charge. Et comment lui, Piseutios, le misérable,
pourrait-il être évêque? Le Dieu qui avait trouvé des taches dans
les Anges, n'en trouverait-il pas en lui? D'ailleurs il n'y avait qu'à
lire le Lévitique pour voir et comprendre la pureté qui doit se
rencontrer chez un prêtre. Un prêtre ne doit épouser qu'une femme
vierge, et non une veuve; il ne doit être ni aveugle, ni boiteux, ni
bossu, ne point avoir la gale, l'oreille coupée, le nez amputé, en
un mot aucun vice de conformation physique de naissance ou par
accident. Ces défauts corporels sont mis pour désigner les vices
du cœur. Or qui peut être exempt de péché? Personne. On n'avait
donc qu'à le laisser vivre dans sa cellule en faisant pénitence. Tous
ces beaux raisonnements n'émurent pas les Anges, je veux dire les
députés de l'église de Keft et l'on conduisit Piseutios dans la ville
d'Alexandrie pour y être ordonné par le patriarche. Piseutios se
laissa faire sans résistance.
Le patriarche d'Alexandrie était alors Damianos : il s'était assis
le trente-cinquième sur le siège de saint Marc. Moine dans l'un
1. C'est le titre d'un ouvrage copte, maintenaut penlu dans l'original et conservé
on arabe.
— 2S8 —
«les monastères de Scété. il avait été ilioisi eomme secrétaire |>ar
le patriarelie Pierre : quand celui-ci mourut, Damianos avait été
ap|)elé à lui succéder. L'empereur Maurice rég:nait alors : l'Eglise
dKgypte eut à souft'rir de l'amour de l'empereur pour le concile
de ( 'lialcédoinc et l'iiistorien des Patriarches l'accuse d'avoir aimé
l'argent. Au fond, son règne fut une épocpie de paix religieuse rela-
tive et Damianos put en toute tran(|uillité rebâtir les quatre mo-
nastères du (.)uady Habib.' ("e jiatriarclic était un homme fort versé
dans les sciences ecdésiastiiiues à la manière des Coptes : il passa
presque tout le temps de son i»atriarchat i\ composer des livres de
p<>lémi(|Ue religieuse et à faire une sorte de réfutatit>n générale de
toutes les hérésies qu'il connaissait. Le patriarche sclijsniatitiue
d'Antioche, Théophanios, étant venu à mourir, on élut, grâce à
l'emjicrcur, un prêtre nonnné Pierre qui se rangea du coté des
( 'halcédonicns. Les deux sièges d'Antioche et d'Alexandrie étant
toujours demeurés en communion de schisme depuis le concile de
( 'luilcédoine. Pierre envoya sa lettre .synodi(|ue à haniianos; mais
celui-ci trouva sa doctrine répréhcnsible sur laTrinité et lui écrivit
une lettre où les témoignages les mieux choisis dans les (l'uvres
des Pères confondaient la doctrine du nouveau |iatriarche d'Au-
tiitchc. Il est inutile de dire que les deux grantls dignitaires ecclé-
HiaMtiques ne hc convainquirent ni Inn ni l'autre. ( 'ette discussion
ne servit qu'à montrer le zèle qin- l'on conservait encore dans
l'Kgypte jMiiir les Hciences sacrées, et <|Uc. sur le trône des Atha-
na»e et des ( 'yrillc. on mettait cni-ore de préférence les plus sa-
vants des moines. .Mais le temps était passé oii le patriarche était
plus piiissaiit que les gotiverneurH et où il se mêlait des affaires
pnbliqncH : pendant les trente-six années i|iie dura son pontificat.
I laniianoM ne Honnpa que de son aridt* et minutieuse théolo^jr :
hon historien m- nicntionnc aiicnn des grands é\ éncnicnts politii|ii('s
I. N»!» anilH- lie U vallrt' ilc Mlrli-,
— 289 —
accomplis pendant sa vie, selon la triste habitude des historiens
coptes.
Les connaissances que Pisentios avait de l'Ecriture et sans
doute aussi dans quelques autres branches des sciences ecclé-
siastiques durent parler en sa faveur près du patriarche Damianos.
Quoique le cas n'ait pas été fréquent, le patriarche d'Alexandrie
renvoyait quelquefois électeurs et élu, sous prétexte d'indignité de
la personne choisie. Rien de pareil n'arriva pour Pisentios. Le
patriarche lui imposa les mains, le consacra évêque pour la ville
de Keft et le renvoya dans son diocèse. Il y fut reçu avec grande
joie, car «le Seigneur avait mis la grâce sur son visage». Sa vie
presque tout entière devait s'écouler dans sa ville épiscopale jus-
qu'à la conquête de l'Egypte par les Perses. Sa principale vertu
fut la charité : il faisait l'aumône à quiconque s'adressait à lui, et
il la faisait avec générosité. Ses diocésains n'étaient pas les seuls
à en profiter; mais sa ré})utatioii de bienfaisance s'étant étendue
hors de son diocèse, on accourait en foule près de lui et il accueil-
lait chaque solliciteur. S'il recevait quelques présents, il n'en gar-
dait rien pour lui; mais il avait soin de les faire tenir dans les
villes et les villages à des personnes sûres et discrètes qui les dis-
tribuaient aux pauvres en son nom sans le faire connaître. Il visita
aussi quelquefois les divers villages qui formaient le tmupean (jui
lui avait été confié, et il semble qu'il écrivait chaque année une
sorte de lettre pastorale, pour porter à la connaissance de ses fidèles
la lettre paschale encyclique écrite tous les ans par le patriai-che
d'Alexandrie et envoyée à chacun desévêques de l'Egypte afin que
personne n'en ignorât le contenu et le dispositif. L'auteur du pa-
négyrique nous a conservé l'une de ces lettres, et le musée du
Louvre à Paris en possède plusieurs. Celle cpii est contenue dans
l'œuvre collective de Moïse et de. lean ressembU- â toutes h's h-ttres
coptes; c'est une série de lieux conninuis cuiprinitcs â rKcriture.
MÉMOIKKS, T. II. ■''
— 290 —
xuis i-acliet iK'r.st»niiel et sans amun «le ces ieiisoit;iu'iiuMit.s <|iii
rrroiupenscraient amplement les riHlierclu-s du lino-niste et de
riiistorien. Voici cette lettre :
On ma appris, écrivait Pisentios à ses dinccsains, (|uc vous
commettiez de «rrantls ])éehés. Ne les commettez |»lus désormais de
peur que le Seijrneiir ne s'irrite, ne se venjfe sur moi et ne nous
fasse souffrir ensemble, car il ne roujijira pas devant un \ icillard
tel (|Ue moi et il fera tomber sur vous de jurandes sontfranees, de
;;randes douleurs et une famine cruelle, comme il le fit autrefois
pour Pharaon. Je vous ajipremls en initre que le Seij;neur a dit :
.Je ncntreprendrai |)lus damener un déluj;e d'eau sur terre. > .S'il
n'avait pas juré lui-niënn' de ne |ias envoyer le délujife sur nous,
il nous exterminerait ciimnie il extermina ie> tils des «i-éaiits au
temps oî» les An<:;e.s transjrressèrent ses eommandenieiits par désir
(les femmes. Ajucs avoir abandonné le parfum de la vir-^inité. ils
tombèrent des peiisécH élevées de l>icu. ils se mêlèrent aux souil-
lures des femmes, ils cliérirent les odeurs fétiiles plus (pie les par-
fums exquis. .Mais vous, vos iniquités se sont niultipliéi's |)lus «[ue
leh leurs : vous avez tous les désirs de la cliair, vous eouimettez
la fornication, l'adultère: les parents savent ipie leurs enfants
pèchent et ne les iuNtrui.sent pas. A cause de nos |»échés. l)ieu
nous a oubliés, il nous a livrés aux mains de ces natimis .sans
pitié.' t^nc nuiinteinint donc la miséricorde et le repentir régnent
parmi vous, avec la charité les uns pour les autres, et ^intdut la
pureté et la paix; qin- le jeûne nn-ttc la joie dans votre co'ur et
sur votre langue, car ccrti^ la miséricorde prévaut contre le jiitje-
ment, comme l'a dit I apùlre.ljiri|iies. Hnetl'et, la miséricorde sauve
l'iiommc et le fait passer de la mort à la vie sidon la parole du tlivin
apolrc l'an! ipii a dit : <ll \aut mieux doinn-r que recevoir, l'ai
outre. Ames bien aiun'-s frères, vous saNcz que c'e^t la enulunn- de
i Alluniiin k riiiruiiiii ilm l'rr»!'*. nntm iloiilc
— 291 —
l'archevêque qu'à l'approche de la sainte quarantaine il écrit une
lettre encyclique à toute l'Egypte pour instruire tous les peuples et
leur apprendre ce qui est nécessaire pour la célébration de la fête
des fêtes.»
Il est probable que cette lettre n'est pas complète, mais telle
qu'elle nous est parvenue, elle nous fait comprendre ce que pou-
vaient être les autres. Au fond du cœur de Pisentios il n'y avait rien
qu'une sorte d'égoïsme religieux : s'il avertissait sou peuple de ne
plus commettre les actions grossières qu'il lui signale, c'était non
pas parce que ses diocésains manquaient aux règles de la pure
morale, mais parce qu'il craignait que Dieu ne s'irritât contre lui.
Cette petitesse de pensée, il la portait partout avec lui. Son élé-
vation à la dignité épiscopale ne lui avait pas élevé les idées : il
était resté l'esprit étroit qu'il était auparavant. D'ailleurs la dignité
épiscopale ne semble pas avoir été prisée beaucoup en Egypte.
La personnalité du patriarclie absorbait tout. De même h Rome,
encore de nos jours, la personnalité du pape ne laisse place à
aucune autre dignité : les évêques ne comptent presque i)Our rien
en dehors de leurs diocèses, le moindre des employés du Vatican
ou des innombi'ables congrégations romaines se croit bien au-dessus
des simples évêques. Il en était de même en Egyi)te : les clercs
du patriarche d'Alexandrie se regardaient comme de grands sei-
gneurs bien au-dessus des évêques souvent grossiers et sans édu-
cation, surtout dans la Haute-Egypte. Les évêques égyptiens n"a-
vaicnt i)as même la consolation d'être les pi'emiers personnages
de leurs diocèses : les moines passaient avant eux, à moins (pie
leur vertu particulière ne les fît considérer en deliors de leur
dignité. Maintenant encore c'est déchoir en ((uehiue sorte (pie
d'être nommé évê(|ue : un moine, à l'aise (hms son monastère où
il ne manque de rien, préfère rester nu)ine et ne pas courir les
chances d'être évêque dans une petite bourgade oii il pourra nian-
— 292 —
niicr do bien ilos ilioses auxquelles il était aieoutunu'. Il en était
ainsi dès le temps de Piseutios : c'est ce ([ue prouve le peu de soin
que cet évêque regardé comme un saint éminent prenait de son
dineèse. tout préoccupé de sa personne. Et poiiniuoi aurait-il fait
autrement? L'épiscopat ne lui avait rien apporté en fait de consi-
dération religieuse, la seule à la(|uelle tint sa vanité de moine. Sa
nouvelle dignité ne lui avait ilonné que son disciple Jean.' Jean
était un moine, servant à la fois de ténu)in aux vertus de révêcjue
et de serviteur intendant : il veillait aux affaires du dehors pen-
dant que l'évêque continuait tlans sa maison épiscopale rcxistence
qu"il avait menée dans .sa caverne de la montagne, priant, lisant.
travaillant de ses mains et se rappelant qu'il était évc(|ue (|uand
besoin en était.
Les l'aits rarontés de la vie épiscopale de l'isentios ressemldent
à ceux qui ont été racontés jirécédemnicnt : ils n'otVrent en plus
(|u'unc sorte de rigori>mc encore plus dur tt de piétismc plus étroit.
Toutes les grandes, nobles et fortes idées (|ui ont fait la fortune
du < lirisiianismc en( »ccident. échappaient à la faildesse deses|»rits
en Kgypte. Un Egyptien avait l)e.soin île faits ctmcrets \univ couvrir
\vH idées altstraites : la religion chrétienne ne changea point cette
disponition. elle ne fit que l'aviver en la détournant de sa direetion
première, l'n jour l'isentios, qui assistait à la messe qu'un prêtre
«•élébrait en ^a pré^»'nce, vit ce prêtre cracher, .\ussitot après la
messe, il le fit a|qieler dans h- lieu oii il se reposait : .Mon lils,
lui dit -il, qu'aN lu fait':' comment as- tu osé cracher dans le lieu
Miitl'f Ne sais-tu pas (|Uc îles myriades d'Anges. dWrchangcs, de
( 'liérulnns et de Séraphins entourent l'autel en cliaiitant : Saint.
Miint, sitiiit est le hiiii de armécr,! ('rois nii«i, j ai \ ii un autre
I ('■•>l n (latlir ili> rilt'«iili<iii <li- riix'iilinK h ri'|iii>ni|inl i|ii<' .linii |>M ml lu |m
Vi\r 4|«ii* |ii |i«iii'-K>'rii|ilf : JVii rI riirirlil ilii'll lui fill nlUrlii' A 1» |MTMitiiir ilc l'iRcii
Itu* i|ir4 iMirlIr il)' ri' iiiiiilM-iit.
— 293 —
prêtre qui, comme toi, avait craché et en a été puni de mort.» Et
Pisentios raconta au prêtre irrévérencieux qu'un samedi .soir un
prêtre était venu lui faire visite; il l'avait prié de monter à l'autel.
Le prêtre avait été pris par un soudain besoin de tousser et de
cracher : à peine avait-il craché qu'il tomba à la renverse et lui,
Pisentios, fut obligé d'ordonner à un autre prêtre, nommé Elisée,
d'achever le sacrifice. Lorsque la messe fut terminée, les frères
l'avaient prié d'intercéder pour le malheureux qui était évanoui.^
Pisentios avait prié et la vie était revenue au prêtre qui confessa
son péché. Le malheureux n'avait pas conscience d'avoir fait
autre chose, et il ajouta avec une grossière naïveté qu'il ne savait
pas où son crachat était tombé, lorsqu'il avait senti tout à coup
une aile lui effleurer l'oreille et s'était trouvé renversé. Pisen-
tios était plus instruit, il savait pertinemment que le crachat du
prêtre avait atteint l'aile de l'un des chérubins qui entouraient
l'autel, et le chérubin avait puni l'irrévérence. Trois jours après
le prêtre était mort. Pisentios n'était pas le seul à être convaincu
de ces idées : Schnoudi longtemps avant lui les avait eues et avait
laissé sur ce sujet un sermon que Pisentios avait lu et dont le
titre seul nous est parvenu.^
L'idée que cet évêque se faisait de la justice de Dieu apparaît
encore plus horrible dans un autre fait. Un homme se présenta
un jour à lui, tenant un petit enfant qui poussait des cris désespé-
rés. Depuis quatorze jours et quatorze nuits, disait le père, l'en-
fant ne cessait de crier; cependant il n'avait j)oint de fièvre, nulle
plaie ne paraissait sur son corps et il était impossible de savoir
où était le siège du mal. Frère Jean qui avait reçu le visiteur à
la porte informa Pisentios du fait, il lui dennindn ce (pie cela signi-
fiait, et peut-être laissa- 1- il percer la pensée (lUe l'enfant devait
1. Ia' texte (lit i|u'il ùt;iit moit, mais co mort meurt de iKiiivcau trois jours a))rcs.
'_'. Cf. Zoi-;oA, Cal. cod. copt., p. 421.
— 294 —
avoir cuinmis (jnelque faute pour souffrir ainsi, ou ([uo s'il ny avait
pas de faute chez un si petit enfant, lui, Jean, ny comprenait plus
rien. Pisentios poussa un profond soupir et lui dit : «Vraiment il
y a dans le monde des jrens qui n'ont aucun ju<i:emcnt! (^uel
péché ce mallieureux enfant a-t-il pu commettre pour demeurer
en pareil tourment (juatorze jours et quatorze nuits? C'est son i)ère
qui a pcclié et I)ieu fait expier sou pt-ché à sonjils, afin ([ue les
entrailles du père soient t(»rturces par la souffrance du lils.» Cette
énorme réponse ne satisfit pas Jean qui répondit : Mais, mon
pcre saint, j'ai entendu dire (jue son père était un lirave homme'?»
(Qu'est-ce (|ue cela ])onvait prouver, répliqua l'isentios; il lisait
(jonc toujours sans comprendre ce ([uil lisait! S' Luc n'a-t-il pas
dit <|ue les hommes semblent justes an tUliors et (pien dedans ils
sont remplis d'iniquités.' l)e niéjnc. cet homme (pii passait pour
juste avait calomnié un pauvre nialhcnrcux. et le .soir niênie, sans
avoir conscience de sa faute, il avait Idcn inanj:é. liieii l)n et s'était
rr)U<'lié comme si de rien n'était. .Vu milieu de la nuit, son enfant
lui avait demandé à Itoire; le père avait pris un vase il'ean qui
était près de lui : ilans le vase était tonil)é un petit lézard et l'en-
fant l'avait avalé, l'isentios ne dit pas à .lean doii il tenait tous
ces détails que le père avait sans doute fournis liii-nu'-me en jtartie,
et il condescendit ai recevoir le visiteur. L'enfant jetait des cris
éperdus : il était beau et sa vue émut le eu-ur de l'évêquc. Pisen-
tiiiM fit sans doute prendre un vomitif an nniladc et le lézanl. si
lézard il y avait, fut rcj«'té vivant. Le récit d«' .Ican n'est |»as aussi
«impie, naturellement, l'isentios. d'après Ini. |irit l'enfant, le con-
duinit 11 l'éfflise. le laissa devant le >frillaj;c du >an< tnairc pendant
I. H* l.ur rapiKirU' cr« iiAmlm il<- N. S. ,1, ('. nu mijcl iIi'h l'linri*ii'ti*. l'iHciiliiiK
li>« aiilillillli' « tiillii Im luiiiiiiifii, (''rat llll l-xriiiplr ili> rrxnKi'Tilliiin linrrilili' i>l i''K<>)hI<'
i|a« l'on troiiVf' ilan* Imi» li>« milfiini r<i|ili'» ili'n iiu'il n'iiKil ■'•' Iciir* ■■iitii'iiiln un
Ai* i|n'IU vrulptil iiifiiitnT Inir iiaKiiril<'<.
— 295 —
que lui-mGrae pénétrait dans le lieu saint; après avoir longtemps
prié, il prit un peu d'eau dans le vase qui servait aux purifica-
tions des prêtres, il en fit boire à l'enfant et l'cftet fut irrésistible.
Le père qui avait promis auparavant de ne plus jamais calomnier
personne, fut rempli d'admiration et s'écria : «Tes œuvres sont
grandes, ô Dieu, et tu opères des merveilles par tes saints.»
Fort heureusement pour la mémoire de Pisentios, toutes ses
actions ne découlent pas de pensées aussi étroites et aussi éloi-
gnées de la vérité : il employa parfois son influence à sauvegarder
les lois de la morale et de la justice. Quoique l'Egypte antique ait
fait preuve d'une morale aussi pure qu'élevée, ce ne serait pas
cependant connaître l'humanité que de se refuser à croire qu'il
n'y eut pas de désordres. Le climat ne le permettait guère, et ce
qui ressort le plus clairement des documents coptes, c'est que le
christianisme eut beaucoup à faire pour mettre un peu de retenue
dans les appétits sensuels. Trop souvent les moines et les reli-
gieuses donnèrent sous ce rapport de funestes exemples pour avoir
trop présumé de leurs forces. Leur chair était plus faible encore
que leur esprit n'était prompt. Les laïques ne dift'éraient pas
d'eux sous ce rapport, et à chaque instant dans les œuvres coptes
il est question de fornications et d'adultères, quand il ne s'agit
pas de crimes contre nature. Un jour, pendant que les clercs
d'Alexandrie qui avaient apporté la lettre eiicyclique citée plus haiit
se trouvaient chez Pisentios, un berger entra, se |)rosterna aux
pieds de l'évêque pour recevoir sa bénédiction et voulut lui prendre
la main pour la baiser. A sa vue, malgré les nombreux témoins
de la scène, Pisentios recula avec horreur : «Jean, s'écria-t-il, qui
a laissé entrer ici cet impie? Allons, sors d'ici, impur!» dit-il au
berger. Jean prit alors le berger et le poussa hors de la maison,
lui disant : «Qu'as-tu donc fait pour que le vieillard t'ait maudit
ainsi devant tous, surtout en présence des clercs de rarchcvêque?
— 2{t6 —
avoue-moi ton pécliô.> — Kt le berjrer : Plût à hieu. dit-il. que
je fusse mort aujounl'liui avant de me lever de ma cuiulie! Aii-
juurd'liui. j)eiidant tjue je faisais jiaitre mes brebis dans la ron-
ceraie au milieu de la eamj»a;^ne, une femme a traversé la ronce-
raie : je la connaissais, je lai prise et j'ai fait le mal avec elle.
J'étais loin de penser que le vieillard saurait eette aetion. Le
Seijrneur sait qu'au moment uii il ma rejrftrdé, j'ai eu conscience
(lu'il savait tout : mon corps tout entier a tremblé. lors»jue j'ai vu
que I>ieu avait révélé ma honte à ce saint vieillard; et si tu ne
m'avais pas soutenu , je serais tombé la face contre terre. > Ce
ber^rer n'était sans doute pas méchant : il se repentit de .sa faute
et. pour en obtenir le pardon, il apporta quelques fromag^es à Jean
•jui devait en faire laumûne aux pauvres. Jean tout d'abord ne
Voulut pas les recevoir par crainte de son père l'isentios; mais le
berfjer le conjura avec tant il'insistance «piil finit par les accepter,
se disant (|U il les placerait avec les autres et que le viiillard n fii
saurait rien. Mais au moment où les envoyés du |tatriar(lie se dis-
posaient à partir, l'i-sentios <lit à Jean : «S'il y a ici des froma<>es,
apportCK-en quelques-uns. afin que tu les donnes aux eleres pour
le voyajfe. > .lean obéit et trouva l'occasion l)onnc pour écouler
les froniajfes du bcrjrcr. Il les apporta, l'isentios les rc;;arda et
dit Hévèrcment à Jean : -Si quelqu'un avi-e des yeux en lion état,
les fcniiait à dessein, est-ce que tout le UMUide lu- se nio(|Ucrait
pas de lui, i*ii lui disant : l'uisi|ue hieu a donné la lumière à tes
yeux, pourquoi aimes-tu l'apparence de la cécité?» Aussitôt l'i-
HentioH prit les froma^fes du bercer, les mit à l'écart et dit à .Jean :
«Ces fn>nin);eH viennent du berj;er; pourquoi les as- tu acceptés?
l'rcndH ;;ardc à qui tu t'es rendu seniblaldc. Te voilà devenu
comme (îiczi, le di^eiplc d'HIisée, Ior»(|u'il ra|»pcla le lépreux et
revut de lui deux talents et deux habits. Kliséc, pour punir sa
détuibéiMhiincc. fit que la |è|ire du lépreux pasHii sur le ci>r|iH du
— 297 —
disciple. Quant à toi, lève-toi, prends les fromag-es, retourne -les
au berger et garde-toi bien de revenir sans les lui avoir rendus,
quand même tu devi-ais passer la moitié de la nuit à le chercher. »
Le pauvre Jean n'avait plus qu'à confesser sa faute : il le fit en pré-
textant que le berger l'avait conjuré avec tant d'insistance qu'il avait
dû accepter les fromages. Mais Pisentios lui répondit par des pa-
roles de l'Ecriture et lui rappela qu'il ne devait pas oindre sa tête
de l'huile des pécheurs, ni s'asseoir à la table des fornicateurs et
des adultères. Il fallait donc rendre les fromages : c'était le seul
moyen de sauver l'âme du malheureux berger des griffes du satan.
Dans une autre circonstance, un homme du nome de Keft vint
à Pisentios, accompagné de son tils déjà en âge de prendre femme.'
Quand on les eut introduits en sa présence et qu'ils se furent pros-
ternés à ses pieds, Pisentios dit au père : «Pourquoi n'as- tu pas
donné femme à ton tils?» — «Parce qu'il est encore jeune et qu'il
est sage,» répondit le père. — «En vérité, dit l'évêque, ton tils a
forniqué.» — «S'il a forniqué, réi^ondit le pauvre homme, je le
livre entre tes mains; tu lui feras ce que tu voudras.» Le voyant
en de si bonnes dispositions, Pisentios lui donna de plus amples ex-
plications. «Quand tu rentreras dans ton village, dit-il, la première
femme que tu trouveras porte en son sein quelque chose qui te té-
moignera que ton fils a dormi avec elle jusqu'à ce qu'elle soit de-
venue grosse. Ne crois pas que j'imagine cela : des gens en qui l'on
doit avoir confiance me l'ont appris. Si tu veux suivre mon conseil,
tu la donneras pour femme à ton fils, qu'il le veuille ou ne le veuille
pas. 11 faut qu'il reste avec elle et lui reconnaisse un douaire
comme à toute jeune fille encore vierge," ((uoi(|u'ellc soit pauvre,
1. C'est (lire qu'il avait ciivirtm ilouze ans. Eiicort' aujourd'hui les Coptes, siiitout
dans la llaiite-Kgypte, marient leurs enfants dès qu'ils ont atteint l'âge de ))ulierté.
2. Cette coutume est très remarquable pour l'histoire du droit égyptien. Elle
existe encore maintenant.
MÉMOIRES, T. li. ''8
— 208 —
car c'est lui nui la liuuiiliée. Si tu ne la lui duiiiics pas pour fcunue
et tju'il i)èclie. 1 >icu te tleuianilera compte de sou i)éclié; si au con-
traire tu la lui donnes, les péchés qu'il pourra counucttre retom-
beront sur sa tête.» Le père, tout confus, promit de faire ce que
révc<iue lui avait ordunné. et le (luitta.
En cette occasion l'isentios tit évidemment acte de justice. 11
venait ainsi an secours des bonnes mœurs outra{çées, et, sans juger
trop sévèrement .son cp<)(|uc, ce n'était pas hors de saison. 11 y
mettait un peu de charlatanisinc; mais on peut le lui pardonner en
raison du but jtoursuivi. Suit (|u'il ait vraiment pris Sdinoudi jiour
modèle, soit que ses pané^ryristcs soient seuls responsables de la
ressemblance qui existe, plusieurs traits de sa vie sont la copie
de certaines actions du terrible supérieur du monastère d'Athribis.
Il sipiait une vache sur le point de mettre bas et le sij;ne de la
croi.x se trouvait retracé sous le ventre du petit veau.' Vu soldat
venait réprouver et lui demander une aumoiic de trente-six jiièces
d'or pour j)ayer une dette et arracher son tils à l'cschnaj^e. l'i.sen-
tioH apprenait au siddat stupéfait (pie ce n'était ni le lieu, ni le
temps de plaisanter : ces trente six jjièces d'or qu'il demaiulait.
«lue n'allait-il les reprendre à .sa femme dans la baripu- où celle-ci
8C tnuivait. Il crovait jtar cette aumône racheter sun crinic. mais
le Hjinj; versé ne pouvait être expié (pie par le .san;;, et la terre
entière donnée en aum('>ne pour lui ne le jiistitieniit ni d'avoir tué,
ni d'avoir dépouillé le cadavre de idiii mi il avait tué. l'nc autre
foiH encore il guérit un enfant possédé du démon depuis sept ans,
en remettant à ^on père un peu d'eau liénite (pn- 1 infant doit boire.
et dcM que l'enfant a bu. le déiiiun K- renverse à terre et sort en
I. C« fait III' Ro ri'IniiiVK |ui» iliiii* In vii< ilc .SIiiniMiii, iniiin il y en ii un kciii
ItUlili'. iCf. J/ufiMin. fjDNr trrvir li rhhl. <U C Kj. chr., I, |i. Mï.l
'i Itriit fait» ilo la vit! lie Hrliiiiiuill uni t'l<^ rtWiiiiii riiiiviulili' ilaiin rc Irait. (Cf.
af. til ,\t II •( 31 )
— 299 —
disant : ': Quelle est grande ta puissance, ô Pisentios.»^ Par humi-
lité, dit Jean, il ne voulut pas faire boire l'enfant lui-même de
peur qu'on ne répandît partout le bruit qu'il avait chassé un dé-
mon du corps d'un tel; mais lorsque le père vint lui apprendre la
;j;uérison de son fils, l'humble Pisentios ne put s'empêcher de dire :
Tout est possible à celui qui croit : l'eau bénite surtout guérit
([uiconque a la foi. Ne pense pas que la g-râce de cette guérison
vienne de moi : cette merveille a été faite à cause du lieu saint.»
Fausse humilité pleine d'orgueil, car il avait lui-même béni l'eau
et savait que bien d'autres avaient aussi béni l'eau sans guérir
les malades.
Cependant Pisentios, au cours de sa vie, était arrivé à l'année
1)15. Les Perses avaient fait leur apparition en Egypte et venaient
de s'emparer d'Alexandrie. Le bruit s'en répandit bientôt dans
toute la vallée du Nil et, si détaché que Pisentios parût des atïaires
de ce monde, cette nouvelle parvint à ses oreilles et l'impressionna
vivement. Si l'on s'était contenté de dire que Kliosroës et soii
armée étaient dans la Basse -Egypte, il n'y eut peut-être pas vu
grand mal; mais on dut ajouter qu'ils remontaient le Nil, et dès
lors il ne pensa plus qu'à fuir. Il régla toutes les affaires de son
évêché, distribua aux paitvres tout ce qu'il possédait, et, avec son
disciple Jean, il abandonna le troupeau qui lui avait été confié
et se retira dans la montagne de Gîmi.^ Cependant l'occasion eût
pu être belle pour lui, s'il avait aussi ardemment aimé son Dieu
([u'il le disait. Au témoignage d'un auteur cojjtc,'' les Perses excr-
1. Les paroifts sont à peu près les mêmes dans plusieurs occasions de la vie de
Schnoudi, surtout à son arrivée au monastère de son oncle. (Cf. op. cit., p. G.)
2. Je ne connais pas la situation de cette numlaffui'. Kilo devait se trouver, ce
me semble, entre Keft et Kous.
3. Cet auteur est celui qui mit la dernière luaiu à la vie de Selnioudi par Visa
et qui, dans un sermon sur la fin du monde, a intercalé toute une propiiétie où il
est question de celte invasion des Perses. (Cf. op. ci> , p. LI h LVl.)
:{8*
— noo —
i«roiit »k' jrraiids rava<i:o.s dans l'EfTypto. ils iiriu'-trÎTiMit iiis((u'aii
delà de la première cataracte, souillant et jirotanant les égalises,
violant les vierf^es et les femmes mariées, se servant des vases
sacrés pour leurs orjries. taisant un nombre considérable de mar-
tyrs. Pisentios eut donc i)U trouver là une heureuse occasion tic
montrer (ju'il était dig;ne d'avoir été clu>isi pour «gouverner son
diocèse et de ujériter ce ciel qu'il désirait. Nous voilà certes bien
loin lie ces évê(|ncs d"( )ccidcnt qui résistaient aux barltarcs, les
faisaient reculer et dirigeaient eux-mêmes la défense dans leur
nllc assiégée!
Le pauvre .lean ne ])ut quitter sans un serrement de cuMir
l'évêclié de Keft et les biens tiu'il renfermait pour aller vivre dans
une nionta<i:ne où il savait i|Ue tout tinirait par lui niaïuiiiei'. Tour
éloi;r|n.i- 1,. plus possible le temps du ))esoin, il rassemida tous les
vases qu'il put. les remplit d'eau et les porta dans l'endroit de la
montagne qu'ils devaient habiter. Il avait fait de même pour le
pain qui leur serait nécessaire, l'isentios lui avait aftinné qu'ils
reviendraient un Jour à Keft et que Dieu leur rendrait ce (iii'il.»
laiiiMiient monn-ntanément; mais il n'avait ))as été per.Niia<lé. il
voyait qu'il ne sortirait de cette retraite que de nouxclles priva-
tioMH polir lui. Kn ett'et, l'isentios .s'était troji hâté de s'enfuir : les
l'erses n'arrivèrent pas de >iiite à Keft et y tin-nt sans d<iiile un
plus loiijr «éjoiir (|iie ne l'avait prévu l'évêque. Il avait lieau prier
l 'ieii nuit et jour de ne pas livrer aiiN mains de> liailiares le pt ii|)le
qui lui avait été eiuitié et qu'il avait abandiuiné, les l 'erses ne s'en
allairiit pas et l'eau avait diminné. l'n jour même arriva où il n'en
resta plus une ^«Ulttr, Le niallniireuv .leaii était au dé>e.spi)ir et
lie peiinait plus qu'à mourir. .Mon pêrc ilit il à son maître, il ny
a pliindeaii.- I >ieii ne nous aliandonnera pas, mon (ils. ré
puiidil l'iHciitioM. il prendra Hiiin de nous. ,\ chaque jour suflil son
mal : ne peiiHons point au hiidniiaiii. l'.t poui iIiimiu-i plus de
— 301 —
poids à ses paroles, il cita pieusement l'exemple du prophète Elle
le Thesbite que des corbeaux nourrissaient dans le désert et auquel
un ange apporta un pain et de l'eau qui le rendirent assez fort
pour marcher quarante jours de suite dans le désert sans prendre
d'autre nourriture. Jean, ne voyant ni ange, ni corbeaux chari-
tables, s'était étendu le visage contre terre pour diminuer les tour-
ments de la soif. Trois jours durant, il resta dans la même posi-
tion. Ni lui ni son maître n'eurent assez de courage pour descendre
jusqu'au fleuve, malgré la distance, se désaltérer et remplir les
vases, comme ils l'avaient fait d'abord. La crainte des Perses était
la plus forte. Cependant Pisentios prit sans doute sur lui d'y des-
cendre pendant la nuit et d'en rapporter de l'eau. Il avait même
dû exécuter son projet avant de faire la leçon à Jean. Après la
lui avoir faite, il s'éloigna et au bout d'une gi'ande heure, dit le
texte, il revint à lui et lui dit : «Jean, je te vois brûlé par la soif:
lève-toi maintenant, va chercher de l'eau et bois.» — Jean crut
sans doute que Pisentios se moquait de lui : «Mon père saint, dit-
il, voici trois jours que les quelques vases d'eau sont à vide.» Le
pauvre Jean pensait que son maître ne s'en était pas aperçu parce
que c'était son habitude de passer deux ou trois jours sans manger:
quand son corps n'était pas malade, il prolongeait même son jeûne
pendant toute la semaine. Mais l'évêque savait bien que les vases
avaient été vidés : «Pourquoi es-tu désobéissant? reprit-il; lève-
toi, prends de l'eau et bois, ])uisquc tu soutfres. > — <Mon père,
dit le malheureux disciple, quand je lève les yeux sur ton visage
plein de gloire. Dieu me repose des tortures de la soif.» — «Si
tu souffres, reprit l'évêque, pour denx ou trois jours que tu as
passés sans boire, connnent font donc ceux qui sont dans l'enfor
plongés dans le fleuve de feu?» Cette considération douiui san.><
doute des forces à Jean, il se releva, se rendit à Icudmif dii les
vases d'eau étaient rangés et les trouva ])leins d'inie eau t'rjiiclic
— 302 —
cuiiinM' la iieigt' et (l<'-lificuse comme erllo du (ù'-Ikmi. le ticuvo
paradisiaque. Celui qui donne leur nnunitwre aux eorbeaux t(ui
ne sèment ni ne moissonnent, était venu au secours de ses lUux
serviteurs dans leur détresse.
Ce ne fut pas le seul prodige dont Jean fut le témoin pendant
so« séjour forcé dans la monta<riie de Gimi. Soit jtar suite ilun
besoin morldde de surnaturel, soit par une vanité dont il ne se
rendait pas bien compte, les choses les plus ordinaires prenaient
aux yeux de l'isentios des couleurs surnaturelles. Avec un jieu de
eliarlatanisme. il ne lui était jjas diflicile de faire partager .ses
impressions à .son disciple : il n'avait le plus souvent (|u"à aftiruier
pour être <'ru sur parole. La .solitude dans larjuclle il se tenait le
plus souvent lui facilitait encore le succès. Souvent il s'enfonçait
dans la montagne et y restait à faire de ces longues et péiiildes
prières (ju'il regardait comme le jdus bel hommage qu'on puisse
rendre à la divinité. Revenant un soir de l'une de ces excursions,
il dit à .lean : <J'ai vu aujourd'hui un immense dragon dans cette
montagne; mais j'ai confiam-e ipie I Heii ne le laisst-ra jias venir
jus«|u'à noMH.> Le scrptiit était prohaldninut mort (|Uaiid l'isen-
tios prophétisait ainsi à cniip sur. Le lendemain matin, les deux
Mditain-s aperçurent une foule d'oiseaux de proie s'oeeupant déjà
de tiévorcr le reptile. ♦ Va voir ce ipie font ces oiseaux, • dit l'isen-
tios à .lean. .Jean n'était pas luave : il avait iiiu- peur aussi grande
des ilragons ipie des l 'erses. Il prit son temps, s'orienta et ilécou-
vrit bientôt qu'il ne courait aucun danger, car h- reptile n'était
plus en vie. he loin il s'écria : «.Mon père, le dragon est mort.
l'isentios le savait d'ailleurs, et ce fut pour lui l'occasion de donner
une nouvelle leçon à «"e disciple incrédule malgré tant de prodiges,
et de lui rappeler ces iiassagcs de I Kcriture devant lesquels tous
lendragonsdu monde restent Hansfurj-e, quand on les réeit»' avec foi.'
I. Cr Irait iiHiliIrt' rlnln-iiiriil ijni' lr« l'Iin'Iii'ii» il'KKypl)' •«• "n'rvnlnil iIib |inii
— 303 —
Dans l'une de ces excursions dans la montagne, Pisentios avait
découvert une caverne qui lui sembla le lieu le plus propice pour
s'y retirer et pour frapper Timag-ination de sou disciple. Un jour
il dit à Jean : «Jean, mon fils, suis -moi que je te montre le lieu
où je veux me retirer, afin que chaque samedi tu viennes me visiter
et m'apporter un peu de nourriture. » On était sur le point de com-
mencer le carême : Pisentios avait arrêté que leur nourriture pen-
dant les quarante jours du jeûne saint se bornerait à deux éphas
de grains de blé trempés dans l'eaix. Il avait partagé les deux
éphas en un certain nombre de mesures,' en avait pris une et avait
dit à Jean : «Chaque semaine tu m'apporteras cette quantité de
grains et une cruche d'eau.» Le tout réglé, ils étaient partis de
compagnie. Après avoir marché pendant environ trois milles, selon
l'estimation de Jean, ils arrivèrent en un passage oii se trouvait
une porte. La porte toute grande ouverte donnait accès dans une
caverne creusée dans le roc et travaillée de main d'homme. C'était
un tombeau égyptien, de forme quadrangulaire, dont la voûte était
supportée par six colonnes. La grande base du tombeau rectangu-
laire avait cinquante-deux coudées;- la hauteur en était propor-
tionnelle. Il contenait une foule de momies. L'odeur qui se déga-
geait des cadavres momitiés était très forte, presque insupportable.
On n'avait, en effet, rien épargné pour la momitication; les cer-
cueils étaient massifs et les boîtes où se trouvaient les corps
étaient couverts des plus riches ornements. Les bandelettes étaient
de la soie dont se vêtent les rois, dit le naïf Jean : les doigts des
pieds et des mains des momies étaient tous embaumés séparément.
sages (le l'Écrilure de la même manière que leurs ancêtres avaient (U's l'i)rnmU';s ma-
giques pour prévenir les mallieurs ou confondre leurs ennemis.
1. L'épha contenait à peu près 32 litres. Il faut sans doute entendre (jne les deux
èphas devaient servir pour le maître et iiour le disciple.
2. C'est-à-dire environ 2() mètres.
— :;o4 —
La nioniie la plus raiipiocliée de la imite avait iiaiiiruluroiueiit
été soignée : les bandelettes avaient été prodiguées et peut-être
au!>si les objets sacrés (|n'on y oacliait : elle était très grosse.
Pareil si)ecta(le inipressittiina viviiiu-nt les deux anachorètes. Ils
se mirent cependant à amonceler les momies les unes sur les autres,
sans doute dans un coin du tombeau, atin que l'isentios eût la {tlace
libre et peut-être aussi atin de diminuer, en Téloignant, l'odeur trop
forte des jjarfums entrés dans lamomiticatioii. Pendant cette opéra-
tion, l'isentios dit à Jean : «Combien y a-t-il d'années que tous ces
hommes sont morts? de quel nome étaient -ils':"» — «Dieu le sait,
mon père,» réiiondit .Ican. Le contact des momies avait assombri
leurs pensées, «^hiand ils eurent tiiii d'amoiueler Ws boites les unes
sur les autres, l'isentios dit de nuaveaii à .Kaii : \ a-t-eii. mon
fils, retourne dans ta demeure, veille sur toi, car ce monde est
périssable et à elia(|Ue instant l'tin peut nous en faire sortir. Prends
l»ien soin de ta pauvre âme. Jt-ùne en toute perfection, fais toutes
tes prières comme je te l'ai dit. et ne viens ici (pie le .samedi seule-
ment. > Jean s'apprêta à partir: mais au moment de ({uitter le tom-
beau KC« yeux se posèrent sur lune des eolonnes et sur la colonne
il vit un rouleau de panheniin. Il le prit et le tendit à l'isentios.
( 'elui ei déroula le |)anhemin et y lut les noms de tous les hommes
dont on avait déposé les corps en ce lieu. C^hniinl l'isentios eut lu
ee (|ue eontenait le parehemin, Jean reprit le rouleau et le remit
à Ma |)lai'e. Le maître aeeompagini ensuite .son disciple {tendant
quelque temps, l'entretenant du sort de ces hommes dont les uns
étaient dann l'.Vmenti, len autres dans les ténèbres extérieures.
ceux-ci daUH de» f ohmcm pleines de flammes, ceux là dans le >,rriind
rteuvc de feu. Peut-être quelques-uns jouirtsaitiit ils de l'élcrncl
re|»oH, Hi leurn a-uvres avaient été lionnes. • LorH(|ue l'homme est
Morti de ce monde, ajouta l'isentios avee une sorte de niélaneolie,
ee qui ewl parité chl passé. • Sur ees paroles. Jean axant eniliiassé
— 305 —
son père qui lui reconimauda de prier pour lui, retourna dans sa
demeure et Pisentios dans le tombeau.
A la fin de la première semaine, Jean prit les quelques grains
de h\(i et la cruche qu'il devait porter à son maître et se dirigea
vers le lieu oii Pisentios était demeuré. Lorsqu'il entra dans le
tombeau, il entendit parler; comme il était curieux, il prêta l'oreille,
et, à cause de ro1»scurité qui était grande, il crut d'abord qu'un
homme conversait avec Pisentios. Une voix disait, en eifet : «Je
t'en supplie, mon seigneur et mon père, prie Dieu pour moi, atîn
qu'il me fasse sortir de ces tourments et qu'on ne m'y plonge pas
une autre fois, car j'ai grandement souffert. > — «De quel nome
es-tu?» demanda Pisentios. — «Je suis de la ville d'Erment,» reprit
la voix. — «Quel était ton père?» — «Mon père était Agricolaos
et ma mère Eustathia.» — «Qui adoraient-ils?» — «Ils adoraient
celai qui règne sur les eaux, Poséidon.» — «N'as-tu pas entendu
dire avant ta mort que le Christ était venu au monde?» — «Non,
car mes parents étaient des Hellènes et moi, j'ai vécu comme eux.
0 quel malheur pour moi qu'on m'ait donné le jour? Pourquoi le
sein de ma mère n'a-t-il pas été pour moi le tombeau? Lorsque
je me suis trouvé à l'heure de la nécessité suprême, les anges
cMsmocrators' ont été les premiers à m' entourer, ils disaient toutes
les fautes que j'avais commises et répétaient : «Qu'on vienne main-
tenant farracher aux tourments où tu vas être plongé!» Ils avaient
à la main des couteaux de fer et des broches de fer aiguisées
comme des lances, ils les enfonçaient dans mes flancs en grinçant
des dents contre moi. Peu de temps après, mes yeux s'ouvrirent
et je vis, au-dessus de ma tête, la mort suspendue sous une mul-
titude de formes différentes. En ce moment les Anges sans i)itié
tirèrent ma malheureuse âme hors de mon corps, ils rattachèrent
1. Co mot sert s;uis iloutc :ï (ir^siKiiei- cimix h\w plus loin et ordiniiiriMiiout on
appelle les Annns mn.i pUi'l C'est un reste de Gnosticisnie.
MÉMOIRES, T. II.
— 'MU\ —
stuis un rlicval in>ii»iiii navait iiiio I apitaionce du corps i-t m\'ii-
trainèrent à rOccideiit. Ali! uiallieur à ttuit péclicur tic unni cspôco
qu'on a mis au monde! Ou nie remit entre les mains de ncmi-
breux tourmeiiteurs sans pitié dont eliaeun avait une tonne ditt'é-
rente. Oh! combien de bêtes sauvajres vis-je dans le chemin! com-
bien de puisfanas (jui cluitiaient! Lorsqu'on m'eut jeté dans les
ténèbres extérieures, je vis un {::rand trou creusé à plus de cent
coudées de profondeur, rempli de reptiles. Chacun de ces reptiles
avait sept têtes : tout leur corps était couvert de scorpions. Il y
avait aussi de jj^raiids vers horribles à voir. Les rci)tilcs avaient
des 4lents comme des crocs de ter. Lorsqu'on m'eut jeté au ver
qui ne cesse jamais de maufjer, toutes les autres bêtes se rassem-
blèrent près de lui; lorsqu'il remplit sa bouche de ma chair, toutes
les autres remplissent aussi la leur.» — Ocpuis ta mort, inter-
rojjea l'isentios, ne t'a-t-t>n donné aucun re])os. nu t'a-t-on laissé
<|uelquc temps sans te taire souttrir":*» — '«>ui. mou |urc. reprit
la voix, clia<|ue samedi et chaque dimanche on a pitié de ceux qui
sont dans les tourments; mais lorsi|Uc la journée du dinuinchc est
])ass<''e, on nous jette dans les toinnicnts (pic nous avons mérités.
C^uund nous av<tns oul)lié nos annét's passées dans le monde, on
nous jette dans d'autres tourments plus douloureux encore. L(M's-
«|ue tu as prié pour moi, le Seij^iuMU" a donné un onlrc à ceux qui
me fouettaient, on a oté de nui bonehc h' mors de fer (|u'on y avait
mis et je hiiis venu vers toi. Kt maint«-nant <|Uc je t'ai tout dit, prie
le .Seitjncur pour moi, afin qu'on ne me plon;re pas (h- nouveau
en ce lieu et qu'on me donne qiU'lqu»' n'iMis. l'isentios assura
celui qui lui parlait de la miséricorde du Sei;,rnciir et la momie.
aux yeux stupéfaits de .li-an, se n-coucha dans le cercueil le plus
prcH de la porte. .Ican vit bien alors que ce n'était pas nn lioinme
qui parlait avi'c l'isciitios : il s'avaiu,!! ilomemcnt et ilil à hante
voix : ■ Itéiiininoi . mon père. Il entra pins avant ci liaisa h's
— ?,07 —
mains de l'évÉque croyant de nouveau qu'il le tromperait. Mais il
n'est pas facile de tromper un homme qui réveille les momies de
leur sommeil séculaire et s'entretient avec elles. «Jean, dit Pisen-
tios, combien y a-t-il de temps que tu es arrivé ici? n'as-tu rien
vu, rien entendu?» — «Non, mon père, répondit le menteur, je
n'ai rien vu, rien entendu > — «Tu as menti comme Giezi, répli-
qua Pisentios qui décidément aimait à comitarer Jean au discii)le
d'Elisée; mais puisque tu as vu et entendu, si tu le dis à liomme
que ce soit pendant ma vie, tu seras excommunié. > La parole était
claire : Jean nous assure qu'il la saisit et qu'il n'osa jamais parler
à personne de ce qu'il avait vu, jusqu'au jour oîi il en lit le récit
public.
Il est malheureux pour la beauté du fait que ce récit soit calqué
sur d'autres récits semblables qu'on trouve dans la vie de Macaire
et de Schnoudi. Mais si Pisentios ne fit point parler les momies,
il pouvait encore lire les vieilles écritures égyptiennes, et cela au
commencement du septième siècle. C'est une preuve irréfragable
que la clef de ces écritures n'était pas si bien perdue dès le second
siècle de notre ère qu'on a bien voulu le dire sur la foi de Clément
d'Alexandrie. La vieille Egypte était encore debout, bien changée,
il est vrai, mais fidèle à ses traditions. Les descendants de cette
antique race n'ont pas, même aujourd'hui, renié leurs ancêtres et
sans qu'ils le sachent, leurs coutumes et leurs idées datent de plus
de .six mille ans. Leur langage surtout n'a pas changé, quoique
leur langue soit morte. Quand on entend parler les moines de nos
jours et (pi'on lit les paroles des moines d'il y a douze cents ans,
comme c'est le cas pour Pisentios, on ne voit aucune différence.
Un jour, i)endant le mois de Mésoré,' un homme vint à lui, reçut
sa bénédiction, baisa sa main, s'assit et resta une grande heure
sans parler. Pisentios de son côté ne dit pas mot. Ce (|ue voyant
1. ('(,' moi» couimcncc le i') juillet ikimi- finir U; il août.
— 30s —
Ir vi.sitciir dit : Il y a aujounl'hui un ^laïul deuil répamlu tk-
par le monde.» — A quel sujet?» demanda Pisentios. — «A
«ause lie l'eau du fleuve, reprit riionime. ear le Nil n"a pas dé-
bordé et. si l'eau ne vient pas. nous mourrons tous, nous et nos
bestiaux.» — Le nouveau Moïse, ainsi (juc ra]ii)ellc le paiiéj;v-
ri-to. dit à eet homme ((ui était rielie : < Kst-ee ijue tu as besoin
de l'eau pour avoir une grande ([uantité de fromenf:'^ Le rielie
comprit ee que Tévêque voulait dire, il nia sa rieliesse : fVive
Dieu, dit- il. si l'eau ne vient pas, je .serai le premier à mourir
avant tous les autres. > — «.l'ai trouvé dans eette montagne, ré-
jdiqua l'isentios, un .saint homme, apa Ciduthos, qui répétait eon-
tinuellement eette prière : (> hicu. ipie ta V(doiité .soit faite! nous
aussi, .si nous faison.s .sa volonté, nous ne manciuerons de rien,
(^uarit à toi, vis et mange ce (jui est dans ta maison eette année.»
«(.^uainl même je vivrais eintiuante an-^. répomlit le rielie or-
gueilleu.x. j'aurai.s de quoi vivre.» Kt il le quitta; mais, au bout
lie »ix moi», il mourut. Jean tut persuadé que son père avait prédit
la mort de l'orgueilleux.
l'iM-ntios cependant était arrivé aux limiter de sa carrière mor-
telle, l'ne pensée le préoccupait sans cesse vers la tin de sa vie :
il voulait savoir .si ses dévotions et celles de .ses trères avaient été
agréablcn au Seigneur. Pour le savoir il eut recours à un moyen
extrême. Il se rendit à la montagne ipiil avait (|uittée sans doute
après le départ des Perses, et. sans égard pour la clialeur du jour
et le froid de la nuit, il se dit qu'il ne ce.sserait de prier le Seigneur
de lui révéler ce qu'il dcnnindait ou de lui en donner une preuve,
dût il en mourir de fatigin-. (,>uatorzc jours et quatorze nuits, nous
iiMMUre Mtn panégyrinte, il rentu debout à prier sans baisner les
nininh. Au nnitin du quatorzième jour' il entendit une v<ii\ qui lui
dinnil d'en liant : • Pisentio-». Pisentios. ta prière e^t cMiiicée : à
i. 1^ lurlrur «IIi'IkI |H-iit-rln< nu iiinllii ilii i|iiliixl(''liii' Jour, |iiiiit(|iic l'iiifiiliii>
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l'eiulroit où tu te tiens il va jaillir une source oii viendront re-
couvrer la santé toutes les générations qui demeureront dans la
foi.» Il priait encore que le miracle avait eu lieu : le sol s'était
entr'ouvert sous ses pieds et l'eau avait jailli. Pisentios était sûr
désormais que sa vie et celle de ses frères avaient été agréables
à Dieu.
Enfin le jour de la mort approcha pour lui, sans que nous en
puissions savoir l'année. Le premier jour du mois d'Epiphi, c'est-
à-dire le vingt-cinq juin, il eut une extase, dit son panégyrique, oîi
on lui apprit qu'il mourrait le treizième jour du même mois. A
peine sorti de son extase, il appela son disciple Jean et lui dit :
«Y a-t-il ici quelqu'un?» — «Il n'y a ici, dit Jean, personne que
Moïse et Elisée qui sont venus te visiter. » Pisentios les fit venir en
sa présence : à Moïse il confia ses livres et prédit l'épiscopat; à
Elisée il recommanda de veiller à ce que les moines placés sous
ses ordres fussent exacts à remplir leurs devoirs; à Jean il donna
les ordres suprêmes d'un mourant : Jean devait lui acheter un lin-
ceul avec la seule pièce d'or que l'évêque eut jamais possédée et
qu'il avait gagnée du travail de ses mains, le revêtir de son man-
teau de moine, de sa cucuUe et de son aube épiscopale, et surtout
avoir soin de déposer .sa dépouille mortelle àT.seuti sansi)ermettre,
à quelque condition que ce fût, qu'on transportât ses restes dans
la ville de Keft. Evidemment il n'emportait pas dans la tombe un
bon souvenir de sa ville épiscopale.
Le lendemain, Pisentios dut s'aliter : sa dernière maladie était
commencée et elle suivit son cours jusqu'au huitième jour du mois.
Ce jour-là, il tomba dans une syncope létliargiquc qui dura trois
jours et trois nuits. Pendant tout ce lai)s de temps il ne parla à
personne, et quaiul parut le douzième jour du mois, il reprit ses
avait passé tiuatdiv.c joiir.s et qiiiitorzo nuits à iiiicr; iii;iis en réalito il u'oii avail
passé (lUC treize. .Je me .suis eonfbnné à la iiiauiéie eopte de cuuipter.
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sens, apjK'la son tli-ti|ik', lui dit (|ii il avait vn uiio cxtaM' de
tniis jours, et que ilei)uis la veille à la iieuvièiue lieiire le ("luist
lavait mis en ju«;enieMt. Le ju<;euient avait duré lon>i:temi)s; mais
l'iseiitios eu était sorti assuré de son salut éternel. Jean fut sans
doute ravi d'apprendre eette eélcste vision, mais en homme jdus
terrestre et positif, il supplia .son père de prendre un peu de nour-
riture après un jeûne de trois jours. «Je ne profiterai plus rien de
la nourriture de ee monde, réjxmdit l'iseutios, et je ne ronii>rai
mon jeûne que près du Seifjneur Jésus le Messie.» 11 se tut un
moment, puis il .s'éeria tout-à-eoup : <() saint martyr du Clirist
hieu, Iffuaee le tliéophore.' sois avee moi jus(|u'ii ce (jue j'aie tra-
versé ce fleuve de feu qui eonle devant le trilninal du ("lirist, ear
j'ai (grande frayeur de ee passajre. Jc;ni (|iii entendit ces |iaioles
en fut trouldc : tout à l'iieiire l'iseutios lui avait a.ssuré .son salut
et maintenant il trenddait à la pensée des dan;;ers d"outre-toml»e :
«Et eomment. mon père, ne pnt-il s'empéclicr de dire, après tontes
ces souffrances, ces prières, ces nuits passées dans la veille, est-
ce (jue tu crains »'ncore ce tienve de feu":'- - -(.jtuel est l'iiomme
qui le passera sans y {goûter, répondit l'iseutios. 11 n'ailre.ssa plus
dès lors la pande à aucun homme. Le lendeumin matin, la mai.s(Ui
Hc rem|ilit de ;;enH qui venaient a.ssister aux derniers moments de
l'évêque. l'iseutios passji toute la journée, dit le pané;;yriste. comme
quelqu'un que l'on frotte avec de l'huile. A l'Iicure où le soleil
allait disparaître à l'hori/.on. il oii\rit la IhuicIic et dit : .l'ai ac-
c<Miqdi l'ordre du Sci^rneiU'. je suis prêt. > .Aussitôt il rendit l'àme :
on était uu treizième jour du moi» d'Kpiplii. sept juin. .\ peine
eut-il exhalé son dernier soupir que les assistants s'occupèrent de
lui rendre les derniers devoirs confornn'-nient à ses reeomuuinda-
tiiiUM suprêmes. .Xprès l'avoir ensev(di, on transporta son corps à
I é|;liMe de 'j'Henti : toute la unit, le eliant des psannns cl les prières
I. Il a'niril ilr H- Ikiiuo U' Alili<«-|li'.
— 311 —
ne cessèrent point. A l'aurore on célébra la messe, tous les assis-
tants communièrent au corps et au sang du Christ, se donnèrent
le baiser de paix et on déposa le cadavre dans le sépulcre qu'on
lui avait creusé de son vivant, à l'endroit qu'il avait marqué. Selon
l'auteur du Cynaxare, les prodiges se multiplièrent sur sa tombe
et son disciple Jean opéra une foule de guérisons au moyeu d'un
morceau de son linceul. Assez longtemps sa tombe fut un lieu de
pèlerinage. Aujourd'hui nul ne pense à lui et le lieu de tant de
prodiges est inconnu.
Telle fut la vie d'un évêque copte aucommencement du vir siècle
de notre ère. Assurément il eut le nom seul d'un évoque : le zèle
et l'esprit apostolique, pour employer l'expression ordinaire, lui
tirent complètement défaut. Il eut l'esprit aussi étroit qu'on peut
l'imaginer et toute sa vie s'écoula au pays des chimères. Elle ren-
ferme peu d'événements, et en outre ces quelques événements ne
nous sont parvenus que détigurés. Aussi, comme je l'ai dit en com-
mençant, si l'on ne tenait compte que du personnage et des faits
historiques, l'œuvre de Moïse et de Jean ne mériterait pas la peine
qu'on prendrait à la lire; mais le critique philosojihe peut y étudier
la marche de l'esprit humain dans les manifestations religieuses et
les idées qui remplissaient alors l'Egypte chrétienne.
III
Les conséquences que l'on peut tirer de la vie de Pisentios telle
que l'ont racontée ses i)anégyristes et telle (pie je viens de la ré-
sumer sont de deux sortes. Les unes regardent les coutumes de la
vie ordinaire et civile, les autres les idées religieuses : les pre-
mières sont rares, trop rares; les secondes sont encore assez nom-
breuses et permettent d'entrer assez avant dans la pensée reli-
gieuse de cette époque. ;\n fond les unes et les autres sont si
- .^12 —
intimement liées (luOii ne peut {riière les séparer (jut' par la pensée.
((Uoiqu'elles dérivent ^souvent de sourees opposées.
I^ eonséMiuenee l<i plus remarquable qui ressorte du réeit de
la vie de l'isentios a trait à la (■iinditi<)n de la feuune en E<rypte.
l>epuis longtemps on savait, grâec à Diodore de Sieile. (|ue la
temme dans rE<rypte ancienne avait été sur un ])ied déjialité par-
faite avee l'iioinnie. quelle pouvait a<lniinistrer sa fortune person-
nelle, faire le commeree à son ]»rortt, etc. Elle était lialiih' à sut -
rédrr aux pliaraons et les femmes (jui sassirent sur le trône de
la doiilde E;rypte ne furent ni les moins ;;i-aiides, ni les moins
lieuriMises <les niaitres de la vallée du Xil. .M. IvKViLLofT, dans
ses études sur le droit éfrvptien, a beaucoup contribué à aujrmenter
nos connaissance» 8«r ce point par l'étude des contrats (|ui nous
ont été conservés diins les papyrus dénioti(|ncs. La vie de l'isentios
nous fait cunnaitrc un nouvel article des lois éjryi'tiennes ayant
rapport à la condition de la femme : l'époux constituait à la vier^i'e
qu'il épousait une sorte de douaire. Les pandes du texte nieniplii-
ti(|Uc sont fornndlcs : Tu lui donneras une 'A»/' comme à toute
vicrjfc. atin qu'il vive avec celle qiiil a Inimiliée (|UniqM Clic soit
pauvre. ( >n ne peut pas s'y tromper : le douaire est donné non
comme une réparation du domma^re éprouvé par la jeune fille qui
a perdu sa vir^finité, mais parc»' (|Ue l'cst la coiifiime. Ea répara
finit se fait |iar le maria;re. mal^^ré la |iauvrefé de la femme. I >'oii
l'on |ieut conilun- qu'en Ef^ypfc comme dans le reste du ninnde,
les purcntM n'ont pas volontiers admis la mésallianrc de leurs
enfants et qu'il fallait rintcrvenfion de l'auforité pour amener un
père à consenfir au mariajfc de son fils a\ce une femme pauvre
et mine à mal. .le ne sais mI ecttc réparation doit être mise à l'actif
de la reli(rion chrétienne et de sa morale : je ne serais pas étonné
I .li'iiiiilnlr Irl r«< nwil |Nirc(' <|iii' r'i-*i Hiii*l i|iriiii irmliill il'onlltmini l» nuit
riftili' <lii li'tio : lu nuit doiair» h-iMiiitl lH'iiiir<iii|i iiiiiiix h l'iilrc.
— 3i;! —
que l'on trouvât quelque jour la preuve qu'elle était de droit ordi-
naire dans l'aucieune Egypte. Quant au douaire donné à la vierge
épousée, il était évidemment de droit ordinaire : la veuve, si elle
se remariait, ne devait pas en recevoir. Cette coutume, un peu
détournée de sa destination originaire, est encore en vigueur en
Egypte : en se mariant, l'homme s'oblige à donner à la femme
qu'il épouse une certaine somme, au cas où il divorcerait.
D'après plusieurs passages de la vie de Pisentios, on peut con-
clure que dans le nome de Keft les moeurs étaient assez relâchées.
C'est la plaie permanente de l'Egypte : elle existait sans doute
bien avant l'apparition du christianisme et la doctrine chrétienne
ne la fit point disparaître. Le monachisme qui semlderait avoir dû
être une digne contre l'envahissement des mauvaises mœurs, pour
employer une expression courante, fut au contraire trop souvent
l'occasion de crimes contre nature. On ne peut lire une œuvre
copte relatant des faits de la vie monacale en Egypte sans trouver
le récit de quelque faute selon la chair ou de quelque horreur,
comme celle que S' Paul reprochait aux Romains : masculi in mas-
calus t'urpitucUnem opérantes :' ce ne sont que fornications, adul-
tères, actes de sodomie. Ces sortes de fautes contre la morale sont
encore plus fréquentes dans la Haute-Egypte que dans le Delta.
Je sais bien qu'il ne faut pas s'exagérer les faits dont je parle,
qu'en tout temps et en tout lieu il y a des exceptions à la règle
et que les historiens rapportent les crimes et les fautes de l'hu-
manité, et non les actes de vertu; mais en Egypte les exceptions
semblent avoir été plus fré([uentes qu'ailleurs à l'époque à la-
([uelle vivaient les hunnnes qu'on «"est habitué à regarder en Oc-
cident comme des modèles de vertu. Peu à peu on en était arrivé
à mépriser Va femme, et rien n'y contribua i)lus ([ue le nu)nachisme.
Pachôme les regardait connue inférieures à l'homme, Sclmnudj
1. JipM. ad Iloia., I, V. U7.
.M]:moirp:s, t. ii. •lO
— M-i —
les exécra. l'i.>eiitin.s ne les coinidérait iiuau p.iiiit tle vue de la
reproihu-tioii physique. J'ai rareiueut reiioontié une expression
jileine »le jtlus de crudité que celle que l'isentios employa pour
demander au itère (jui lui amenait son enfant pnin*(iuoi il ne lavait
pas marié. Il lui dit : Pourquoi ne lui as-tu pas donné m femme »,
c'est-à-dire la feuime à laciuellc il a droit jmisqu'il est homme et
pubère, et pour traduire littéralement j'aurais dû écrire su Mmlle.^
qu'on me jiardonne l'exin-essioii. Ce n'est pas là un sens trouvé
à plaisir : remjiliii du pronimi jtossessif emporte cette nuance et
nianiue le profond mépri.s de révé(|Ue pour les femmes. Il n'e.st
pas étonnant (in'avec de pareilles idées chez ceux (jui étaient
chargés de veiller à la conservation de la morale, les hommes du
ciinimiin n'aient été (pie trop jiortés à considérer la fennue connue
un instrument de jdaisir à leur service, l'ar une consét|uencc in-
évitalde. les femmes .sont faciles, même les jietitcs tilles, et le père
en question croit être bienheureux jtaroe qu'il a un fils snqi-: mais
ce jeune sjijje n'était qu'un jeune hypocrite qui avait itarfaitemcnt
réussi à tromper la surveillance d'un père alnisé. Ht l'on ne peut
pn« <lire qu<- la corruption des nucurs en IO};ypte date du schisme:
on ne trouve nulle part dans les livres coptes plus de crimes et de
fautes «jue dans les vies de l'achome et de Schnoudi. l,c schisme
n'a donc rien à faire avec cet abaissement nuirai.
Ia's ctforts lies évéqucs et naiis dnutc aussi d«'s iiatrianlics ne
furent moins grands après la défection (jui suivit ( 'halcédoinc |)our
arrêter l'Kjfvpte chrétienne sur la pente m'i elle se laissait ^jlisscr
Mans trop y prendre jjardc. Les évéqucs. tiop Mulxndonnés aux
patrian-heH d'Alexandrie, s'ctfaçant le plus (juils pouvaient, jouis-
Haicnt d'une cunsidération relative; mais quanti leurs vertus pcr-
HonnelleM. ou iln nioinH ce qu'on iionnnait ainsi, leur attiraient une
I. Ia' ttxil ro|iti' Cfl«« «Vuililiiir niimil Mi'll |Miiir li'< iinininiix i|iii' (Hiiir Ir» niRcnilX:
Il • lliiw (lira |p (PIM <|p frmrllf i|llf> Ji> llll •ttrilillc i<
— 315 —
vénération (|ue leur titre était incapable de leur donner, ils exer-
çaient une influence réelle. J'ai déjà remarqué dans la vie de
Schnoudi que ce terrible moine semble avoir été investi d'une sorte
de juridiction acceptée tacitement par le g-ouverneur grec, publi-
quement reconnue et recliercliée par les habitants du nome d'Akh-
min et des nomes environnants. Il en fut sans doute de même
pour un grand nombre d'autres personnages regardés comme
saints, moines ou évoques, dans la Haute-Egypte où l'autorité était
trop souvent absente ou trop éloignée pour qu'on la craignît beau-
coup ou qu'on eût simplement le temps d'y avoir recours. Dans la
Basse-Egypte au contraire, plus rapprochée du centre de l'auto-
rité, plus florissante et plus riche, où par conséquent les raisons
étaient plus nombreuses pour que l'autorité grecque veillât à ce
que la justice fut aussi strictement rendue que possible, cette dé-
légation judiciaire n'existait pas, ou du moins je n'ai jamais ren-
contré dans un auteur copte un seul fait qui permette de le con-
jecturer. Pour le cas présent, c'est-à-dire pour le mariage qui
répara les rapports clandestins entre le jeune et sage garçon et la
jeune iille pauvre, il me semble évident que Pisentios fut choisi
pour arbitre, qu'il avait été instruit par les parents de la jeune
fille lésée et qu'il fit venir à lui l'autre partie. Le merveilleux du
récit obscurcit un peu ce qui dut se passer réellement; mais I'oIjs-
curité n'est pas suffisante pour nous empêcher de découvrir ce (^ui
eut lieu. La soumission dont le père du jeune garçon fit preuve
put bien avoir pour unique cause le respect de vertus reconnues
de tous; mais à ce respect s'adjoignit probablement la crainte
d'une juridiction habituellement acceptée.
Ces maigres conclusions auraient sans doute été plus nom-
breuses, si le panégyrique de Pisentios nous eût été conservé en
son entier : telles qu'elles sont, elles ne manquent pas d'intérêt, et
fort heureusement l'ti'uvre de Moïse nous permet d'y ajouter un
— 316 —
«ertiiiii nombre iriiuluc-tions sur les idées et les imeiirs relijïieiises
(le l'Egrypte à la fin du vr siècle et au eonnuencenient du vir'.
('e qui fiapiie tout dabord ([uaiid dii lit le itanéjryriciue de Pi-
si'utios, eoniuie quand on lit les autres uMn res coptes, e'est l'em-
ploi abusif du surnaturel. Cet «-mploi virnt d une cause ([ui au
premier asjtect jmrait ilouble. et ^\\\\ cependant est une. Les au-
teurs eoptcs ont employé le surnaturel comme ornement littéraire
jtarce qu'ils croyaient taire u'uvrc d'esprit inventif et éditier les
anies île leurs lecteurs, et parce (pi'ils étaient souvent les premiers
à ajouter foi à leurs propres inventions. Ils ont donc ayi de la
sorte parce (pie le surnaturel tel (|u'ils le eompreiuiient faisait
partie de leur relij;ion. L'ancienne E;:ypte avait mis le surnaturel
au fond de toutes les (euvres littéraires : l'Kjrypte clirétienne fit
de même, elle ne cimnijfea que réti(|nette. Je ne doute pas le moins
du nn>iide que les jjens simples et {grossiers (jni vécurent sous les
dynasties p|iaraoni(|ues ne crus.sent en la réalité des scènes divines
(jiie décrivaient les prêtres et les jioëtes : je suis intiuu'uient per-
suadé (jue la très ;;rande majorité des clirétiens é^iyiitiens. sinon
toU8, croyaient à la réalité des prétouliis prodifres (pie l'on racon-
tait de leurs saints, l'rétrcs. poètes et autres chrétiens ont enraie-
ment abusé de la crédulité et de la ^grossièreté populaires. L'Kjrypte.
et c'eHt là le iMiMiil de la <|Uestion, tnnt en recevant le i Iiristia-
ninme avec une rapiilité et un entlionsiasme dont on ne tmuve
nulle part ailleurs seinblalde exeniple. était restée fidèle à clie-
inême. «ans rien elianjjer de ses croyances intimes s(HIs d'autres
apparences. Connue il Majfit ici d'un peuple, et non d'une mino-
I ité plus ou moins grande de savants ou de plillosoplies, l'Instinct
popiilnire avec non terre-à-terre et sa {rrossièreté initives joua ini
n'ile iminense dans le développement du cliristianisme en K;ry|>te.
\a' peuple ('jfyp'i'"" ayant eon>«er\é, jriaceà ses antii|Ues croyan-
ccH Nur rimmortalité de I ànic litiinaine. une morale relativeincnt
— 317 —
pure, ayant déjà trouvé dans la religion de son pays une sorte de
déversoir pour tous les sentiments de mysticisme, de religiosité et
d'ascétisme qui le remplissaient, avait, moins que d'autres peuples,
senti le besoin impérieux d'embrasser une religion dont la dou-
ceur et l'idéalisme correspondaient si bien aux aspirations des
âmes tendres, aimantes et passionnées. Pour cette raison l'Egypte,
malgré les traditions particulières à la ville d'Alexandrie, em-
brassa tardivement le christianisme. Pendant les trois premiers
siècles, jusqu'à l'année 303 oii commença la persécution de Dio-
clétien, la vallée du Nil ne compta qu'un petit nombre de chré-
tiens : cependant i)eu à peu le christianisme s'était étendu le long
du fleuve, au moins jusqu'à Esneh; mais les chrétiens ne faisaient
qu'une infime partie de la poi)ulation. Au contraire, dès que la
persécution eût commencé, le nombre des chrétiens augmenta
dans une proportion incroyable : la vue des atroces supplices en-
durés par les martyrs, le récit des prodiges surprenants qu'on ra-
contait d'eux et qui ont trouvé leur place dans les actes de cette
persécution, l'assurance partout répandue (lue ceux qui mouraient
dans les tourments allaient tout droit dans le paradis, dans un
jardin de délices où l'on se reposait doucement sous l'ombrage
merveilleux d'arbres chargés de fruits délicieux, et plus encore
l'attraction naturelle qui régit le cœur humain et l'appelle à la
snutfrance et à la résistance dès que le sentiment religieux est en
jeu, toutes ces raisons firent que l'Egypte, ai)rès la persécution,
fut pres(iue complètement chrétienne. Des villages entiers avaient
été massacrés oii l'on ne com])tait (jue (luehiues fidèles du Christ
avant l'arrivée du gouverneur romain. C'est surtout dans la vallée
du Nil que le sang des martyrs avait été une semence de chré-
tiens. Or, le changement avait été trop brusque pour pouvoir être
réglé. Au lieu d'être convertie par des jjrédications, comme les
autres pays de l'Orient, et d'avoir ainsi le temps de s'atlVnnir dans
— nis —
la foi (luelle recevait. l'Egypte einlnassa le oliiistiauisnie dans
une sorte d'accès de ferveur enthousiaste, sans invdiiatious. sans
instruction, ne connaissant jrucre de la religion ni>uvelle ([unnc
.seule clio.se, le nom du «Seigneur Jésus le Messie (lui donnait une
vie éternellement lieureuse à ceux (jui le confessaient. Sans doute,
la \-ille d'Alexandrie possédait dès lors une église puissanuncnt
organisée, avec un évc»iue riche, jouissant d'un certain iiouvoir;
mais Alexandrie était une exception, on nainiait jias cette ville
nouvelle dont on ne prononçait Jamais que l'ancien nom, et sans
aucun doute il y eut dans la multiplicité des martyrs une sorte
de résistance nationale contre les gouverneurs étrangers. On com-
prend dès lors (pic l'Egypte tout en devenant (diréticnnc, n'ait pas
changé de croyances. Etant donnée la vitalité extraordinaire des
idées et des institntitins de l'Egypte, l'immoliilitc exclusive dans
laquelle est resté ce pays et la vitesse avec lat|ucllc s'opéra sa
conversion, il en devait être ainsi, et il en t'iit ainsi, t 'c change-
ment étant une «cnvre i»o|nilairc, il devait en porter hi nianiue et
il la porte.
Les prêtres égyptiens des temps pharaonii|iies avaient eertaine-
nieiit. à mon avis, sur les grandes questions religieuses et philoso-
phii|neH au.\i|UclleH l'j-sprit humain se sent attiré et dont il chcr-
cheru toujours lu H«dution. des idées vraiment grandes. Ils s'étaient
en particulier élevés sur la nature divine à des conceptions (juc les
philosophes grecs devaient à i»einc atteindre plus tard et au\-
(|UellcM nou» n'avons rien ajouté. Mais «-eH grandes et nohies con-
ce]itions étaient suigneusement gardées dans le secret des tem|dcs
et iIcH écoles de théologie, elles n'étaient janniis tonihées dans le
domaine du vulgaire. Le peuple ne dissertait pas sur la nature de
hieu.il connainniiit les dillércnts noms donnés au I >icn myrionymc,
comme diMcnt les textes, Un, .\men. l'Iah, dsiris, llorus. .Mentii,
l\vn. Khcm. Ilapi. Uis, llatlior, Sekhct. Neit. et les antres; dans
— 319 —
sa gTO.ssièreté il en avait fait autant de dieux liabitaut avec lui
dans la fertile vallée qu'ils arrosaient, il leur oftrit des sacrifices
comme à des êtres supérieurs qui pouvaient lui venir en aide et
dans lesquels il avait symbolisé sous une forme concrète ses désirs
et ses passions. Les uns lui étaient favorables, les autres lui étaient
hostiles, comme Set; à l'aide des premiers il s'eftbrcait de détruire
les seconds, sans s'occuper du Dieu incompréhensible, immuable,
éternel, bon par nature, le seul être digne de ce nom que les spé-
culations des prêtres adoraient au fond des temples. Les chrétiens
ne firent pas autrement : sans doute ils croient en un Dieu unique,
éternel, immuable, un en substance, triple en personnes; mais ce
Dieu, ils le laissent tranquille, ils se contentent d'en mentionner
quelquefois le nom sans le bien connaître. Ce qu'ils connaissent
ce sont les trois personnes qu'ils se représentent comme trois dieux
à la manière de leurs anciennes divinités, c'est le Messie dans sa
forme humaine, ce sont les anges, les patriarches, les prophètes,
tous les saints de l'Ancien et du Nouveau Testament. Ils sont en
perpétuelle communication avec le ciel et ses habitants. Dieu ne
se montre jamais à eux. ni comme Père, ni comme 8* Esprit; au
contraire le ilessie sous sa forme humaine est (îontinuellemeiit
visible en Egypte; les apôtres, les patriarches, les prophètes par-
courent sans cesse la vallée du Nil comme autrefois le cycle divin
qui crée une femme à Batau, les anges surtout sont en perpétuel
voyage du ciel à la terre et de la terre au ciel; jamais ils n'ont
mieux mérité et réalisé qu'en Egypte la définition de minish^es
envoyas dont les a définis saint Paul. Il fallait à rEgyi)te, plus
encore qu'à Israël, des dieux qui l'approchassent : clic se les est
donnés. De même qu'autrefois le mauvais principe avait combattu
le b())i dans tous les coins et recoins de l'Egypte avant que défi-
nitivement le bien personnifié par Horus eut vaincu et détruit K'
mal dans la i)crsoniic de Set: ainsi dans la ikuivoHc jiériode de sa
— 320 —
y\e religieuse, Satan livrait coutinuelleuiont bataille aux bons es-
prits, aux saints, à tous les hommes. Il avait à sa suite une mul-
titude innombrable de serviteurs, il pouvait prendre toutes les
tonnes, ctmnne jadis Set. et ne serait vaineu détinitivement quà
la tin du monde. Kt chose curieuse, malgré le nom {['esprit prodi-
gué à chaciue instant par les écrivains coptes, tout ce monde était
corporel et tangible, marchait, volait, mangeait, buvait, parlait,
riait comme de simjdes niurtcls. Essentiellement antliromorpliistc.
l'esprit égyptien avait pris à la lettre toutes les descriptions de
l'Écriture et les avait amjdirtées : les anges avaient vraiment des
ailes et un crachat jmuvait les atteindre, ils se mettaient en C(dcre
et se vengeaient, ils servaient les moines et mangeaient avec eux;
Satan n'avait pas encore de cornes, mais il se nictaniorphosait en
crocodile, en hi|)pii]>iitanic, en litmiine. surt<iut en tcmnic; les suc-
cubes et les incubes étaient connus dès le iv siècle en Egypte,
(|Uoi(|Ue les noms ne fussent pas cncnre inventés.
Evidemment rien n'était changé : on avait brisé Vi'du/f. ' on l'a-
vait jeté»' au tl«'uvc ou Itn'ilée, mais l'àme de l'idtde était restée.
En outre, le chrétien d'Egypte n'en vint jamais à maudire les
dieux nationaux : on n'eut jamais assez de sarcasmes, de malédic-
tion» et de l'olères contre les dieux grecs, Zeus, Athéné, Apol-
lon, Arèh, liéphaistoH, Artémis, Aphrodite qui avaient commis des
crinJCH horribles; nnus en aucun temps on n'avait eu i\ reprocher
de HcmldablcH forfaits aii\ dieux égyptiens, et les chrétiens d'E-
gypte portaient aussi reMpectueusement leurs noms que les noms
des prophètes, tics patriarches ou des apôtres. Les apidogistcs
modenicM clirétiens n'ont pas eu assez d'indignation contre les
divinités nliseèncM de l'Egypte, tels que Kliem, Iles, Auion ithy-
pliallique, Osiris épousant na so'ur Inis: ils ne se sont pas aperçus
I. .rctn|itiiU< Irl ro mol Uolt lUnii lo wn* |)rliiiiill° iln nxii Kr<'<- fv-i.',', i\»i «itcnilio
— 321 —
qu'ils honoraient ces mêmes noms dans la personne des saints
égyptiens qui les ont portés et qui ne les ont jamais regardés
comme infâmes. Pacliùme ne signiiie pas autre chose que celui
qui est dévoué au dieu Khem ou celui qui est donné par le dieu
Khem, le dieu ithypliallique, et cependant Pachôme est devenu
saint, on l'honore comme tel et l'on porte encore son nom. Si les
Égyptiens avaient attaché à de semblables noms le sens que l'igno-
rance moderne leur attache, évidemment ils ne les auraient pas
portés, ni surtout donnés à leurs entants après leur conversion, ou
bien l'autorité religieuse du patriarche, d'un Athanase ou d'un
Cyrille les en eiit détournés. Or, c'est ce qui n'arriva jamais.
Si de la terre nous passons au monde souterrain, nous trouvons
que là encore rien n'est changé. Le nom de l'enfer est le même
pour l'Egypte chrétienne que pour l'Egypte pharaonique. Il est
situé à l'Occident, l'on y arrive avec les mêmes péripéties pendant
le voyage souterrain, on y est en batte aux mêmes épreuves, con-
duit par le même Anubis dont on tait le nom, mais auquel on
conserve ses attributs matériels et sa fonction, on y est jugé par
Jésus Christ qui remplace Osiris d'après le parchemin que pré-
sente un ange jouant le rôle de Thoth, on y est entiii puni par les
mêmes supplices ou récompensé des mêmes délices. Quoique le
corps soit resté sur la terre où il se décompose, car on a renoncé
à la momification, il est ceijcndant par son (Umblc puni ou récom-
pensé dans l'autre vie, on le décapite, on le fiagelle, on le brûle,
Vâme a des pieds et des mains, elle anime grossièrement le double
comme elle animait le cori)s,' elle mange et boit dans le paradis
à l'époque chrétieinie tout comme au temjjs des Pharaons, sa vie
ultra- terrestre n'a pas jibis cliaiigé que sa vie terrestre, les scr-
1. I.a plupart de ces détails se trouvent dans la vie do Pacliùme dont j'ai donné
un risunié devant Vln-Hitul Égyptien, dans les séances du 3 avril et du 7 mai 188(1.
J'espère d'ailleurs publier bientôt intégralement cette vie.
Il
MEMOIRES, T. II.
— 322 —
peut» et les luiinstref» ijui la dévorent sont les luêiue.s. les aliineiits
de sa félieité sont identiques. Eiitiu on priait lieaiicduii imur les
morts en Egypte, les tombeaux, les sareopliajies, les l)oites à mo-
mies étaient eouverts ou remplis de lon<iues bandes dliiérojilyphes
qui venaient au seeours de lame durant sa traversée versl'Amenti;
mais dès que la momie était bien et dûment placée dans son tom-
Iteau. qu'on avait déposé avee elle tout son mobilier funéraire, sa
nourriture d'outre -tombe. ([Ue le prêtre offieiant avait réeité les
formules saeramentelles ipii rendaient la vie à chaque membre du
corps momitié et que la porte avait été fermée, on ne s'occupait
plus du mort parce (lu'on était jicrsuadé (jue les prières étaient
inutiles, le sort du défunt étant à jamais ti.\é : de même les cliré-
tien» d'EtfVpte priaient sur le cadavre pendant toute la nuit (pii
suivait le décès, si leur frère était mort au soir. ou. s'il était mort
pendant le jour, jusqu'au moment oii il fallait enterrer le cadavre;
puis, dès (|Uc le cadavre avait été déposé dans la tcnc on cessait
toute prière parce que la prière était t(»ujours rej;ardée connue
inutile. iHi purgatoire catliolique. il n'y a pas trace, ni par con-
séi{Uent des doctrines (|u'il entraine, l'ne seule fois, dans la vie
di- Sclinoudi. il est fait mention des indulgences applicaltlcs aux
mortr>. niai> je crois qu il s'agit non des âmes qui auraient été dans
le purgatoire, mais de celles (|ui auraient été condamnées à l'en-
fer. En eti'et l'enfer n'était pas reganlé comme irrévocablement
éternel, les gramls et saints personnages pouvaient en arraclicr
ecux auxquels ils s'intéresHaicnt ou à qui on les intéres.sait : ce
n'était i|u'un jeu pour Sdiuoudi. .Macaire avait fait de niénie et
l'iscntiuM le rit anshi. Les sévères doctrines dn eatliolicisme étaient
inconnucH en Egyjite : on trouvait juste (|nc les supplices t'u^sent
HUKsi épouvantaldcH que ponsible pour les païeii.H et Icm liérétiqnes;
innin <»M croyait avec bonne foi (|u'en enfer le dinianelu' et le sa-
medi étaient jonr« de fête |tour len ilamnéM. eonnne sur la terre
— 323 —
pour les chrétiens : les supplices cessaient, il y avait repos géné-
ral des tourmenteurs et des toiirmentés. Chose étrange, l'enfer
égyptien n'est pas la demeure des démons : les jiuissances char-
gées de punir et de tourmenter sont des esprits d'une sorte parti-
culière, animés d'un immense désir de vengeance, mais nullement
des démons. Satan lui-même, avec ses anges, est considéré comme
mortel : si le Messie l'eût permis, Schnoudi l'eût mis à mort bien
volontiers; comme la permission lui était refusée, il se contentait
de le pendre ou de le menacer d'exil jusqu'à Babylone de Chal-
dée. En vérité sont-ce là des idées chrétiennes ou des idées égyp-
tiennes? Evidemment des idées égyptiennes.
Si maintenant je passe des croyances aux actions basées sur les
croyances, je trouve encore une identité parfaite entre la conduite
des Egyptiens devenus chrétiens et celle de leurs pères. Se trou-
vant à chaque jour de sa vie sous une influence bonne ou mau-
vaise, ayant à se garder dans les jours néfastes contre toute une
série de dangers imaginaires, l'Egyptien des époques pharaoniques
avait à sa disposition tout un arsenal de formules et de conjura-
tions magiques par lesquelles il pouvait se garder du crocodile, du
serpent, du mauvais œil, arrêter son ennemi en marclie, délier tous
ses ennemis si)irituels et corporels : le chrétien avait sans doute
renoncé en partie à ces formules magiques, le comble de l'igno-
rance et de la superstition; mais les versets de l'Evangile récités
à propos tuaient les dragons, faisaient rejeter le poison absorbé
ou le rendaient inoffensif, charmaient les serpents, et le reste. Les
anciens livres de magie avaient même été expurgés avec soin et,
comme toute autre chose, on les avait rendus chrétiens en substi-
tuant des noms d'anges aux noms des génies malfaisants, des hé-
ros et des dieux de la précédente religion : dans l'intérieur de
leurs monastères les moines conservaient ces livres, les lisaient
sans les com])rcn(lrc et sans doute en faisaient i)rofiter leurs amis.
— 324 —
Les iiiireheuiiiiîs qu'où n»uve aiijouitriiui nous le prouvent pé-
remptoirement.' et j"ai moi-même copié sur les murs d'un couvent
des insorijitions ma^riciues datées du \1V et du xill' siècle de notre
ère. Cette superstition est encore nvante aujourd'hui, on peut la
voir installée à chaque carrefour, le lon^ des rues et des chemins.
D'ailleurs ce n'était pas la seule. Les contemporains de Schnoudi,
un siècle et demi avant la naissance de Pisentios, croyaient fer-
mement «lue les corbeaux pouvaient leur annoncer ce qui se pas-
sait loin d'eux ou ce qui se passerait dans l'avenir. Je ne doute
pas que si les documents (jui nous .sont parvenus étaient plus nom-
breux nous n'y pussions trouver une foule de renseig:nenicnts qui
runfirmeraient cette manière de voir et île ju{;:er.
La superstition jouait encore le rôle prépondérant dans les i)ro-
dij;:es sans nombre qui renii»lissent les récits coptes. Sans doute
la plupart, à mon sens, ont été inventés par les auteurs pour orner
leur récit. Un acte de simple vertu ou de haute mortification ne
leur .semblait pas a.ssez spécieux ou a.s.sez admirable, .s'il n'était re-
vêtu de couleurs surnaturelles. Le plus souvent, presque toujours
il y a au fond de tels récits quelque circon-stance réelle; mais le
fait lui-même, tel qu'il est raconté, n'est jamais vrai. (.Quelquefois
les faits inij>utés à la divinité impli(|uent contradiction et hieu
lui-niênie. en admettant qu'il eût voulu à l'occasion des moines
égyptiens suspendre les lois immuables de la nature, n'eût pas
pu faire ce qu'on lui attribue, par la simple rai.son que c'est im-
|Mihnible en vertu du principe de contradiction. |)'un autre ct'ité le
but |>ourHUivi. la raison suftisantc du prodiy,e seraient indi;rues de
In divinité. O serait vraiment se mettre trop à 1 aise avec I >icu que
de lui faire bouleverser à chaque instant l»-s lois piiysi(|iics tlont
la Himple suspension entraînerait la ruine de notre planète, pour
I, 'l'iMit dprnU-n'iDciil M. .Stu»» a imlill* <|iicli|iicii'iiii* ili- «'m |i:ir<'lii-iiiMii> nilu'li'x à
Akbmln |Mr M. (Umum»» (rf. KttUehrtJI /Ur ày^pl. Sprorh*. IHMA. HT llrll. |i H-.>-||l>).
— 325 —
venir eu aide à quelque moine imbécille ou paresseux. Pisentios
oubliant sa corde pour puiser au puits et ti-ouvant la distance trop
grande pour retourner la chercher, en vérité c'est une belle rai-
sou pour opérer au prodige! Schuoudi exprimant le désir de voir
toute la plaine qui entoure son monastère couverte d'eau et faisant
flotter une barque dirigée par le Messie et ses anges, poiu- l'unique
raison qu'il serait charmé de voir un aussi délicieux spectacle, ne
me semble pas d'un poids suffisant dans la balance divine pour
l'emporter sur toutes les lois établies, malgré la condescendance
de Dieu pour ses élus. Je pourrais multiplier ces exemples et, au
lieu des noms de Schuoudi et de Pisentios, je pourrais écrire ceux
d'Antoine, de Macaire et de Pacliôme.
Il ne faudrait pas d'ailleurs imputer tous les prodiges à l'ima-
gination fertile des auteurs : toujours les personnages dont on ra-
conte la vie sont venus en aide aux auteurs et ont eux-mêmes jeté
les fondements de leur légende, quand ils n'ont pas élevé tout l'é-
difice, comme Schnoudi. Antoine disait avoir vu un satyre, Ma-
caire avoir fait parler les morts, Pachôme avoir eu des extases
merveilleuses dans lesquelles on l'avait transporté au ciel, Schnoudi
voyager à son aise et à son vouloir sur une barque aérienne qui
le transportait d'Akhmin à Constantinople en l'espace de trois
heures. Nou seulement tous ces saints persoiniages faisaient, à les
en croire, les plus grands miracles à propos d'uu rien; mais en-
core ils les faisaient eu temps commode, nou pas lorsqu'il semble
(|u'on en eût grand besoin, mais (juand c'était à leur convenance.
Pachome n'hésitait pas à dire (pi'il connaissait toutes les pensées
de ses moines; mais, si par hasard ou le mettait à l'épreuve, il ré-
pondait, si sa divination restait impuissante, (jne Dieu n'aimait pas
le frère ou l'iionime en cause. Képonse éminemment facile (lui dé-
fiait tout contrôle! De même si quelques autres moines jaloux lui
proposaient un de ces tournois spirituels oii la i)alnio devait éclioir
— 326 —
à celui qui taisait le plus jri"antl miracle, il refusait j)ru(leuimeut
et répondait que Dieu pouvait lui retirer st)u assistance et (ju'au
contraire le grand satan pouvait venir au secours de son adver-
saire. Mais s'il faisait nuit, s'ils étaient bien seuls. Macaire, Pa-
cliuuie. Schnoudi opéraient les plus étonnantes nicrveilles. Que si
le public ne pouvait être évité, on arrangeait alors la scène de
manière à frapper les esprits des spectateurs, le disciple venait
au secours «lu maître et le tour était joué. .Te ne peux m'empcclier
de remarquer une identité prcsipie parfaite entre le rôle du dis-
ciple près du thaumaturge et tclui du comparse près du cliarhi-
tan. J'ai vu souvent des scènes de charlatancric égyptienne sur
les i)laces ou les carrefours du ("aire, j'ai entendu les (piestions
du maître et les réponses du comparse, j'ai contemjjlé les actions.
et j'avoue (juc je ne vois aiu-une différence dans la manière d'agir
entre les charlatans modernes et l'iscntios aidé de frère .)ean.
J'en conclus (jue là en<-ore je suis en pré.sence d'une vieille cou-
tume éminemment chère à la race égyptienne, ccuitume (jui a jyassé
dans le christianisme égyptien et (|ui a été appelée puissance mi-
raculeuse au lieu de se nommer charlatanisme.
On ne peut m'olijecter ici (|Ue je m'atta(jue aux (luestioiis nli-
gieUMCM les plus délicates. Seuls les coptes Jac(d)ites iioiirraii-nt
sans contradiction me répondre par U-ur foi entière et profonde :
leH considérations qui précètlcnt suffisent pour détruire leur ol)-
jcetion. MaÎH, si je me pose sur le terrain rjitlioliqnc Je trouve de
suite une réponse vii-toricnsc et pércmptoire : à partir du concile
de ( lialcédoine tous les thaumaturges égyptiens ont été schisnui-
tiqucH. Hi hieii avait condcHcendii à \ jnjor les lois naturelles pour
opérer des actes surnaturels en récompense de la foi des ( '«qites
qui ne les lui dcinandainit qu'en raison de leur foi, il aurait ap-
prouvé leur foi, et il ne le pouvait pas puisqu'au témoigmige de
l'KgliHc cntliojiqur l'Kgyptc s'est séparée de la vraie foi cl jetée
— 327 —
dans le schisme. Mais alors, je le redis ici comme je l'ai dit ail-
leurs,'la question prend une importance extraordinaire, car si je ne
dois pas croire aux prodiges de Pisentios, de l'archevêque Isaac^
parce qu'ils sont des schismatiqucs, pour ne pas parler de Schnoudi
qui fut un criminel condamné à mort, comment pourrais-je croire
à ceux de Paul, d'Antoine, de Macaire et de Pachôme qui sont
sur les autels? Pour moi, il n'y a entre les uns et les autres au-
cune difterence. Si l'on veut bien en effet prendre la peine d'exa-
miner les oeuvres coptes, qu'elles se rapportent aux saints admis
par les deux églises ou qu'elles aient trait seulement à ceux qui
ne sont pas sortis de l'Église jacobite, on verra par la plus simple
lecture qu'elles proviennent tous du même esprit. Or si ces œuvres
ne méritent plus aucune croyance après le concile de Chalcédoine,
elles n'en méritent pas davantage auparavant, car elles sont égale-
ment viciées dans leur origine. Peu m'importe que des auteurs
occidentaux, grecs ou latins. S' Jérôme, Rutin, Palladius, Cassien
et les autres aient parlé comme les auteurs coptes : l'argument
d'autorité si fort usité en tliéologie me semble profondément nul
quand il s'agit de science historique*. Tous ces auteurs se sont co-
l)iés les uns les autres, et le premier d'entre eux en date n'a fait
que traduire les œuvres coptes. S' Jérôme a traduit en latin les
vies coptes de Paul et d'Antoine : Palladius a copié Ruiin et ana-
lysé les livres de Scété.^ Tout se réduit donc à une seule et unique
source d'informations, les auteurs coptes. L'Occident avec sa naïve
contiance a été joué par l'Orient, ou plutôt s'est joué lui-même
en prenant pour réels des faits que l'Orient regardait avant tout
comme littéraires. Comme les auteurs coptes ne méritent en ce
1. Cf. rintroductioil pl.acùe un tête (les Mmmm. pour servir l'i VhiH. de VEgjjplc
chrél. aux IV' et V sihcles.
2. Cf. Mémoire sur deux documenta coptes écriltr sous la dotniiwtimi musulmane, imblié
dans le Bulletin de T Institut égyptien, 188.5.
'A. .J'osiiùl'C le (lémoiitror bientôt liour VJIisloirc laiisiiiqiie.
— 32.S —
point aucune ciéaiR-e, il faut rejeter le t<>ut. ou. si Inu rerule de-
vant cette extrémité, il faut croire à tout; il ny a pas de milieu.
i >n «inia^i-ine trop facilement que lEfTypte en se séparant de la
communion romaine clianjjea du tout au tout et que de civilisée
elle devint j)eu à peu barbare. C'est une complète ilhusion : l'E-
{rypte chrétienne n'a pas diaufré et l'arfrument (|u"on tire de sa
soi-di.sant décrépitutle pour montrer lexcellence du cliristiaiiisnie
en Occident ou simplement du catliolicismc tombe complètement
H fau.\.
A cette question des prodi{>;es se rattache lelle des mortilica-
tion» étonnantes au.Miuelles se soumettaient les ascètes éjryptiens.
soit anachorètes, soit moines, soit cénobites. Lunivers chrétien a
toujours eu un sentiment d'immense étonnement et de sujK'rsti-
tieux respect en face des tourments vraiment extraordinaires (pie
!e» moines égyptiens de tout ordre intli<rèrent à leur c(ups sous
prétexte d'iionorer I )ieu. Tout le moiule connaît les célèbres ten-
tations de S' Antoine «pli n'eurent de réalité qtie dans son esprit
et celui de l'auteur qui écrivit sa vie; on sait moins que Macaire
souffrit plus de tortures volontaires (pii! n'en siuitfrit invulmitairc-
nient le jour riii on l'accusji d'avoir vi»dé une ji'unc lillc et oii on
le promena sur un chameau , le visage tourné vers la (pieiu- du
placide nnimal. pen<laiit qu'on l'assoninniit de coups de bâton; on
ignore complètement que Schiioudi se crucifia pen<lant ttuitc une
Mcnniine sainte et que tel moine dont le nom ih> nous est pas par-
venu resta tout un carême perché au haut d'un palmier, sans nnm-
ger.' Im vie de l'iMentins contient quelques spécimens de ces pé-
nitences extraordinaires, .l'avoue franchenn'nt que, pour nui part,
je trouve fout cela horrible et contre nature, et je suis intimement
iKTsuadé que hieu ne le peut avoir pour agréable. Pieu qui a
élevé riionime au-dessus de toute créature animale ne peut voir
I. J« •« |ir«i KBnmlIr la rvalIlA <lu fait, imil» il •■■ Imiivc ilnim tiiu' vii> rii|iic-.
— 329 —
avec i)lai.sir raCrae sons le prétexte de l'iionorer, riiomnie se ravale
au niveau de la brute eu tuant en lui l'intelligence. Toutes les dé-
votions des moines, })our parler leur langage, étroites, mesquines
dans leur apparence de grandeur, étaient uniquement corporelles :
l'âme n'y jouait aucun rôle. La grandeur du cénolntisme vint de
ce que Pacliôme comprit en partie que le sacrifice de la volonté
est préférable à la mortification du corps. Mais le cénobitisme lai-
même fut une source de dégradations, car s'il est beau de lutter
contre sa volonté, ses désirs et ses passions lorsqu'ils glissent vers
le vice sans s'occupei- de la vertu, il est contraire à la saine idée
que l'on doit se faire de la vertu d'empêcher le libre développe-
ment des facultés intellectuelles et morales. Dieu n'a pas doté
l'homme de facultés sublimes pour que l'homme ne s'en serve pas :
si l'on s'en rapporte à la parabole des talents rien n'est plus con-
traire à l'esprit de l'Évangile, puisque tout homme doit faire fruc-
tifier le talent reçu ou tout au moins le rapporter intact. Or les mor-
tifications dont je parle conduisaient nécessairement à la destruction
ou à l'affaiblissement des facultés humahies. L'intention que l'on
pouvait se proposer n'est d'aucun poids contre ces considérations:
une bonne intention ne peut jamais changer le caractère de moyens
mauvais; c'est ce que proclame la saine morale d'accord avec
S' Paul. On s'est assez moqué, avec raison d'ailleurs, parmi les
apologistes chrétiens ou catholiques du fakir de l'Inde qui tient
les yeux fixés sur son nondjri] jusqu'à ce qu'il soit ravi dans la
plus délicieuse extase : quelle différence y a-t-il entre ce fakir et
Pisentios (jui s'attache au cou une grosse ])icrre et reste tonte la
journée debout au soleil afin de mieux apprendre les psaumes, on
qui tient ses mains levées an ciel pendant (juatorze jours et (|ua-
torze nuits, sans les abaisser un seul instant, sans manger, afin
d'obtenir la révélatidu (pi'il désireV Je n'en vois aucune. Objecte-
rait-on le peu de jjudcur dn fakirV des centaines de moines égyp-
MÉMOIHES, T. n. I .'
— :v.\0 —
tiens allaient tout nus. il'autros n'avaient i[U un jiai^ne : je ne iiarle
pas des conséquences nécessaires d'une vie de quarante jours pas-
sée an liant d'un |)alniier. Et quel rôle t'ait-on jouer à Dieu en de
pareils actes':'
Il ne surprendra ]>ersonne qu'avec un semblable réjçinie de vie
l'esprit n'ait eu cliez les moines coptes aucune vi<i;ueur. 11 n'y eut
parmi eux qu'un seul homme de talent, Sclinoudi, et d'ailleurs (|uel
talent! l'acliome eut certaines ima;;inations riantes: c'est tout. Le
plus souvent les antres savent h jjcine ce qu'ils veulent «lire et
ne conipreinient même i)as les paroles (|u'ils citent. l>ès l'cpotiue
d't)ri;ri'-ne. la mode fut en K;rypte d'cx])liqucr l'Hcriturc dans le
sens alléjjoriquc : cette mode devait ilurcr pane qu'elle était par-
faitement appropriée à la tournure de l'csinit éjiyptieii (pii aima
toujours tout ce qui était alamliii|ué et i|ui se passionna à toutes
les é|Miqucs jiour les jeux de mots et les traits d'esprit. C'est sur-
tout en Hj;ypte qu'on admira ce qu»- l'on ne couqirenait pas. parce
que ce ilevait être profond. (,»uand on lit les mots attribués à S' An-
toine, à S' .Ma<aire. à S' l'aeliôme, on n-ste confondu devant tant
de petitesse et, qu'un me passe le mot, devant tant de stupide i};no-
rancc. ."souvent on leur tit des questions élevées auxquelles ils ne
couiprenaicnt rien: leurs réponses sont inintelli;r>bles et tclU-ment
en delinrs de la question qu'on «lenicurc stupéfait en voyant comme
on les aceeptait aveu;:lémcnt. La première idée qui traversait l'es-
prit, la première parole <le rKeriture (pii se présentait à la mé-
moire, tout était bon pour toutes les ijucstions. Une seule clio.se
explique cet aveu(;lcnicnt ebez les disciples : la vénération pour
des liuninieM i|ui eurent vraiment une it-rlaine ;;randeur. .Malbeii
rensement eettc vénération tut trop souvent due à la superstiti<in
et il la nuperelieric. Sans aller ibenbcr des cxcnqdes ailleurs i|ue
«buiN le monument que je publie. Il rnl il |ias asse/, étoiinatit d'en
tendre .\|orHC de Kift proiiNirqiir I >ii'ii priit ciivomi dr.s maladie^
— 331 —
aux saints et que l'on ne doit pas s'en scandaliser parce que S' Paul
a dit : «Je me suis fait tout à tous pour gagner tout le monde»?
L'Ecriture même n'était pas toujours respectée, on inventait des
citations où on lui taisait dire exactement le contraire de ce qu'elle
dit : Schnoudi était passé maître en cette manière et citant la pa-
role de Jésus-Christ à la samaritaine : « Le temps viendra bientôt
où l'on n'adorera le Père ni à Sion ni sur cette montagne »/ il fai-
sait dire au Messie : «Le temps est venu d'adorer Dieu dans Sion
et sur cette montagne.» Sion était son monastère, et la montagne
celle d'Athribis : le Seigneur le lui avait assuré.
J'arrête ici ces considérations que je pourrais développer : ce
que j'ajouterais n'aurait plus aucun rapport avec la vie de Pisen-
tios. Que puis -je en conclure sinon que l'Egypte ne fut jamais
chrétienne si le christianisme véritable est celui de l'Occident? Le
christianisme à ses débuts a bien pu convertir l'Orient, parce qu'il
était relativement simple et qu'il correspondait à un besoin urgent
de moralité publique dans l'humanité. Mais à mesure qu'il se déve-
loppa, que d'Orient il passa en Occident, que la paix lui laissa le
loisir de développer les germes qu'il renfermait, il fut de plus en
plus évident que la religion chrétienne était faite pour l'Occident
et non pour l'Orient. Malgré les schismes et les hérésies, le chris-
tianisme a toujours plu aux races philosophiciues venues de l'Inde
et seules capables d'en comprendre la merveilleuse beauté; an con-
traire l'Orient tout entier a abandomié le christianisme, s'est con-
verti à une religion jdus simple, plus commode, i)lus appropriée
aux besoins de son naturalisme grossier. Si quel([iies populations
isolées ont résisté avec une étonnante conviction à l'envahisse-
ment général, elles sont devenues la proie des con(|uérants et sont
condamnées ])our jamais à l'avilissement et à la sujétion. Pour ce
(|ui regarde l'Egypte en ])articulier, elle ne prit du christianisme
1. Joh., IV, V. 21.
— ;iH2 —
«[lie lc.> a|ii)ari.-iiit's, et par It^gypte j'ciiteiitls la vallte du Nil et
le Delta à l'exolusion d'Alexaiulrie. FitlMe à ses traditions, elle a
toujours véeu des idées de ses aiieêtres. et la plupart de ses saints
n'ont pas eru aux ilofrnies les plus tondanientaux du eliristianisnie.
< liariné de la douceur de la nouvelle relij,Mon. y trouvant une oe-
easion favoralile en niênie temps i|u'une ample matière à dévelop-
per ses instinets les plus eliers. elle se lant^a en aveuj^le dans le
niystieisnie. Le mystieisme a ttuyours été étroit, il est toujours de-
venu une eause de ruine pour l'individu eonime pour une ])opula-
tion entière. Il aurait fallu une main ternie pour diriger l'EjiVpte,
un .Vtlianase é{|:yptien eonime il y eut un Atlianase grée. Cet li(»mme
fit défaut. Il y eut eonime une folie {j^énérale qui emporta eliaeun
vers le désert, se» niortitieations et ses danj^ereuses siditudes: tes
moines (ju'on a rejjardés comme les modèles de la plus parfaite
vertu étaient des j/reiis fort vicieux, l'ne seule eliose eût pu les
nauver i\ nos yeux, l'Iiumilité: mais ils étaient orjçueillcux connue
des dénions, ainsi «pie la mère .\ngéli<|Ue .\rnauld de l'ort-Koyal,
winn être pur« comme des aii;;cs. Ils suivaient la pente de leur
nature, et le christianisme n«- tit ipu- rcniire cette pente plu-> dan-
Ifereutse et plus rapide, parce (pie 1 KjfVpte ne lui cmiiniiita (pie
«en dehors, ses ci'itéK lirillants, sans itreiidie en même temps ses
Holideii vertus. Il n'y avait entre les deux (pie cette communion
«le iMthsible. C'est poiin|Uoi TK^rypte ne p(Mivait être cliiétienne
<|u'eli apparence. ,\uMsi ne ra-t-elle été (pie dans cette mesure et
n-t-elle toujours coiiservé sa reli^rion iiatiomilc idiit en p:nai>saiit
adopter dcn do((iiieH nouveaux.
l.K Caik»!, 'Jx avril IH«<i.
333
ELOGE DE PISENTIOS EVEQUE DE KEFT.'
(TEXTE ET TRADUCTION.)
(fol. 124 ô[) oevH KOTraLi e&o?V.^en Hienvo^Mion eTô^q^S-OTOir
«2s.e fs.&&ôw McoTTCHC ni€nicivoTxoc nxe R€qT ec^H eeoT?v& j>.2i£i^.
iiiceHTicic niemcvioTioc nxe t*.itioAic uotcot Reqx ^en neoooTr
A\.neqep tJiMeTri eTTeviHOTTT exe cot ip mtii6.£iot gtikti ne eqcp-
CTTMÇ^ojHeiu- ncM^.q U2£_e koô^hiihc TieqMevOHTHc eoTtooT ^ MTie-
uoc iHC n;)(^c.
TOTTTioeecic MTieviujèvi AV'^^ooTr qjaeo upe>.ujj ueM OTrnoq exe
nepooT ne MneuicoT eeoTivû eTepc|>opein * mh^c ô^&ê^ nicen-
Qiielques-iius des éloges qu'a dits abba Moïse, évéque de Keft,''
au sujet du saint abba Pisentios, évêque de cette même ville de
Keft, au jour de sa commémoraisou glorieuse qui est le treizième
jour du mois d'Épiplii, eu (parfait)'' accord avec Jean, disciple de
Pisentios, pour la gloire de notre Seigneur Jésus le Christ.
Le sujet de la fête que (nous célébrons) aujourd'hui nous rem-
plit de joie et d'allégresse;' c'est le jour de notre père saint le
Christopliore abba Pisentios, l'évêque fidèle, (jour) ])lein d'une
1. Cf. Cod. Val. copt. 66, fol. 124—1.58. Ce document est pagin6 *>.— Oiv. En tête
du premier feuillet on lit : cot if iienHii : lo treizième jour d'Épiphi. — 2. Cod.
ccjcpcTii'\>û>um. — 'A. Cod. eirMoir, orthographe vicieuse. — 4. Cod. erept^iopm. —
6. Ville du Sahid, sur la rive est du Nil, existant encore aujourd'hui, mais n'aj-ant
plus l'importance qu'elle avait sous la domination grecque et qu'elle conserva sous
la domination arabe tant qu'elle fût l'entrepôt des caravanes se rendant aux ports
de la mer Rouge. — 6. Les mots que j'ai placés ainsi entre parenthèses n'ont pas
d'équivalent en copte : je les ai ajoutés pour rendre la traduction ou française, ou
intclligililc. — 7. Mot-à-mot : Le sujet de cette fête est plein de joie et d'allégresse.
— 384 —
Tioc' nienii-iionoc cTcnooT "^.vveo motioimi Jîen ota^ctooto ;îen
ncto^xu nnicocoT nre "^-po-v^ui Tnpi- \Vi\Ti\ "\ipivV f"^»? hioi\cs.i
iu\T^.uon eiycou *.nuKNHAiou|i tTon mot\iotcs.i. evTic :s.€ •^noT
MTcn^tio cpoTeu unui|\>upi eT*>-4eviT0T i\x.e 'p-^ eùo7VoiTOTV\
MnCMlCùT eOOTiV.&- ivlûiîfv. mOfMTlOC lCCS.e» Tf4AVeTllO"i"t5M.
evTîtOC €«6hT'^ 2£.€ e'^Ol UOTKOTOS.I ni\"^i\A(.0>\l ntVieOlOOT WTC
C'^com 01 TOii AkAU>\ \ii\\A<oviji OT» ne neAi vteevAoT AUifc'\pu-V
nc^te <^&ù<v uicenTJOc AiWievAoT eoA^oun iiCAievcj ate ev\t«;vT
cnivicTTAoc M;>^pioAi e-^MOu|i oi toh ava^o». necs.N'4 ai'^h. ev^iouj
2%.e euu|u)i OA. '\>'V H'^tP A.iÎ!iiîii\ miTUTioo ' c-^-xio aiavoc cs.e •\>-^-
*vOTli)rt M1\IÙ.\'.\ HT»- W.MOn <pi.')'\ Ç\\\k\ UiMOTtAoo H'YpiilAl
Htirn)H>ii<luiite limiirrr |iarmi K-s aiitivs jours de l'aiim-L' nitirio.
•■(tiiime If tliscmirs imus ra|i|iri'ii(lni. si imus inarclutiis un |ii'U en
avant. Allon« niainti-nant. nous devons vous dire les nu'rveilles
que IHeii a «tpérées par la main de notre père saint, aldia l'isen-
ti<w. depuis Hon enfance.
< >n dit de lui, (|u'étant jietit. il j^ardait les inidtis de son père.
hieii lui fiuvrit le» yen.x. il vit une eolonne de feu <|ui nnireliait
devant lui. Il allait avec un autre jeune jrareon eoninie lui. .Mdia
l'iHcntioH dit au jeune (;ar(,'<ui «|ni nuirelniit avec lui : - Ndis-tn cette
colonne de feu i|iii marche devant iiouh?. Il lui dit : .Non.»
Aldia l'iHentiim Heiria devant hieu, disant : •<> hien. ouvre les
I. C'imI. niriKTi. !.<' iiiniiMM-rit |in'-M'iili' Rii»>i noiivriil la fnriiii' iiirritrioc <|iir
ta f(inii«' nirtuTi. Jr rroU «jur In funiir jfriT<|iir me In fnriiii' rrciilli'-n-. !.<•» Copli-ri
rti nrirllKranl la IrniiInalMiii Kr<Ti|iii> ont (lniilii' au iioni uni' rmilriir ('■ir\|ilii'liiii' :
lU <mt affl (le tn^^mn |M>ur iiii rcrlain iiomliri' <lr nmiiK <li< furn»* Kri'i*))"*'' <*' "" <°"'i
liairr lia iriinl |ir««<|ur JainaU iluniK' uni' foniio KriTi|iii> niix nom* liK'* ili' Iriii
lanipi*. — I. r4id. ««vaA. — S. t'<>'\. nicciiTi. ~ 4. <'<mI. lurfitn
^ 335 —
M<:^pH'f e'^uis.TT epoq AVô>peqHivTr epoq ocoq U2s.e ixe>.u}'^Hp. e«.q-
ccoTeM OTn n2£.€ «^-^ eneqrcoûo d.qoTrcon nniCièvA nTe neqiy^Hp
ivquevTr epoq otoo «^.qep iyJJ>Hpi eMô^ujco.
evTr2£.oc on ee&HTq 22_e £e\\ "^e^p^H Aien eTiv.qep MOHev.;>^cc
i:s.e èvCUjWTii eepeqTi .w.niv^"e^ATHpioït nevnocTHeHc' Heujev.qi eûoTV.
.urpnevTT janKô.irMèv Miiii6.ipoc- epe tiimcoott uhott eopHi n^HTq
epe niToioTT pcouo ' ^itch niRôviTMè».. ujc>.qooi ^eu otaiô. »ci\ope
eTe AVMOH pcoMi «ô^TT epoq u^Hxq nTeqA\^oTrp noTniiu)"^ nconi
eneqMOTTT ujô^TeqTevOiro AinsxJ-'dwTV-THpjon THpq HeN.i\ocTH©Hc ' mtx&.-
Teq;)^d>.q enecHT ococTe' nxe pe^Tq pcoHO oiTen nipoJKg nxe ni-
TcooTT nTe OTTon ni&en 2£.oc 2£.e exô^qocoMi e2s.en o^-n 2î.eûc
n;X;^pcoM. (fol. 125 i^) d^Me^Vei'' OTrn ô^ otcoh MMonev;xi°*^ ?* '^°'^
epoq HOTeoooTr ottoo ôwqiyini nccoq *en neqfcHÈ MTieq2s_€Mq.
yeux de mon frère afin qu'il voie aussi cette colonne de feu ; comme
je la vois, que mon comi)agnon la voie aussi!» Dieu entendit sa
prière, il ouvrit les yeux de son compagnon : celui-ci vit la colonne
et fut étonné grandement.
On dit aussi de lui que, dans le commencement qu'il fut moine,
il lui arriva d'apprendre le psautier par cœur. Dans la saison où
l'eau arrive, (alors que) les montagnes étaient brûlantes de cha-
leur, il sortait à l'heure de la chaleur, il se tenait debout dans un
lieu désert oii personne ne le voyait, il s'attachait au cou une grosse
pierre; jusqu'à ce qu'il eût récité par cœur le psautier tout entier,
il ne la laissait pas tomber à terre, de sorte que son ])ied était
brûlé ])ar l'ardeur de la montagne, si ])ien que cliacnn disait (pi'il
avait marché sur des charbons de feu. Un jour par hasard un frère
1. (Jixl. u&uocoiiTHC. — 2. Co(I. Milucpoc. — 3. Coll. pOKÇ^, (|iii est \;i rdiiiic
.avec suffixes. — 4. Cod. ,miocoiitiic. — 5. t'od. oû>C2>.c. — (î. Cod. ivMcAi.
— 33fi —
OJTcn nopoiy .wnu-nii mtc ne-4Ù^.A avoo «icno'4 owc sce CTnjv.-
•\>iopn ucei çùo'\. cTev nicon :s.e ^comt c^otiv t'po ^ u)in. nvyevT
itoiOTi itoTcoene-4 eiaoA ev^ccoxeAv epo'4 e^:!t.to MUdviv^wAAvoo
xe A.iMik.pcoc nMv HOC «\oTMfvi neAv OTO*.n •^j\^ep\\\\'.\Aeii\-
MTivufv-^ ^c» oT.utoiT M^.Tev Tmj :x.f jvimfvi uje\.pc>i noi\i\T. eTek.q-
2S.OTIIJT :>k.e ;v.-4t\i\T t-niioi\ i^'^X^'^ -^^ aia^o^ ^-^X"* •^^"ii'iiu
«necHT <v.'^0€MCi 0J2M0'^. neote uicoii Hiv^ 2tf «cv.O'V t'poi :x.€
f^iep itr^itpi nT<viniii|-V n?tv>M mcm Te^uwfT^tcopj fTOvuevU" 2£.f n*^uj
npH^V ^uepoTHOMenem ' <v»itiootm ;îa. nt\mui|"V \\\u\Tcton ' «\Te^i-
AitMIl .MIOU l'evp 11- JllOlOO-Vl TOI <t\,\-r.\.\i\VX OlinUf iWpiolVO
M ^>pn-t :x«- »IM0U11 «"XtH OiSU ?«tùl' MXV*'"*-^^ t">'AVOO Oi\p.\ lli\-
iiKiinc alla le clicnlicr «laiis sa caviTiic. il ne K' trouva pas; il sui-
vit »c« trai'CH (Vj, il lo vit en cet état ' de sorte (jue par le pimls de
la pierre «ch yetix étaient remplis de saii^f enumie s'ils allaient être
arrae|ié« et sortir de leur orliite. Lorsque h- frère se fut approrlié
d<' lui à la jiortée d'une llèt lie. il l'entendit ré»-iter ce psaume: .le
eliHiiterai. Seipienr. ta misérieorde et ta justiee. je elnmterai pour
me eonverfir à un eliemin sans tarlie. ear i|uand vicmlras-tu vers
inojV. I>«)rH<|u'il rej;arda. il vit le frère, il eessa. mit la pierre à
terre et H'assit dessus. Le frère lui dit: <( 'rois-moi. J'admire cette
;;rnndc vertu et ce jjrand (acte de) courajje i|Uc tu as fait; car
comment peux-tu supporter de rester delnuit dans une aussi ^rrauile
clialeiirV voici (|n'une cliaussure revêt mes pieds; ils sont lirùlés
I I 'imI. fMfx* :; ('•hI '^n<vc)t\\'i\Ain :t ('ml. AH()^.^TiioMcitiit t iLiii-.
le l'oyuy* d'un motf t^ypiirn, l\t, \>ij J'ni riiimiilt'K- ri< nuit riiiiiiiii' nliiioif |Miiir hatmm
r'r*l a turt; r'ral nii mol ili' Iimm.' irn'-rll/' «'lii|t|ii)'i'> «iitiii iliililr rotiiliiiiiii'-iiiriil m
^4rX|>*< '■ M<it à iiiol H |f vit faluiil ninai.
— 337 —
coH niceuTioc' epe ott mmcti ^eu neKOHT ujô^TeKep T^miiyx
MTioAiTeiJv^ e^vi exe mmou pcoMi H*.uje«.ic HTeqooi epA.Tq oi22.en
Ti*>ïiyw (2».) eTeqepoTTTioMeneuv '• mti^.ihiuj'^ u'Toj'A.iv e&oTV me
n*.n\es.TrM^v. Mnô.ipH'^. ^qep oto) n2£.e ivÈù*. niceuTioc* Tie2S-A.q
Hes.q 2s.e evpeujTeAv nipoj.uj ep otofe 5en TeqMeTi\07r2s.i eqn6.iyep^
pcoÊ «coït ^€H ncHOT iiTeqMÇT^e'A.Ao .vveueuc*. epe neniievc
MTieqcoiMiv ^i-\ OTreiyyi t'ô.p eTpi2s.en uoht MnipcoMi uc;)^to
MMoq ei>.u eep '^Meiri M'p"^ t<^ps.oc i^ô^p n2£.e e^Tiiv. eTre^cpioc
ni*.nd>.;)(;^o)pHTHc" :^e OTTon p H2s.eviAuo\t " mouji eiroj nuj'^Hp
enoTrepHOT nsiyopn h^Shtot ne uinn^v nxe "^Tiopneie^.'' eqoeAicj
ces. ixc'^ip AVUjpcoAii uchot nifeeti eqr^MO MMoq e^oirn -fiiop-
neiev" TiiMekp 6 ne ninnev UTe '^•efeuji Hq;)(^o>'^^ AiMoq e^u eepe^ic-
comme si j'avais marché sur des charbons ardents. Mon frère Pi-
sentios, quelle iiensée as-tu eue en ton cœur de faire cette grande
pratique de dévotion que personne ne fera jamais, de se tenir de-
bout sur ce sable, de supporter cette grande continuité d'une pa-
reille chaleur?» — ■ Abba Pisentios répondit et lui dit: «Si l'homme
ne travaille pas dans le temps de sa jeunesse, quand travaillera-t-
il dans le temps de sa vieillesse, alors que les os de sou corps au-
ront vieilli? car la négligence qui est dans le cœur de l'homme ne
lui permet pas de penser à Dieu. En efltet apa Evagrios l'anacho-
rète a dit : «Il y a trois démons qui vont de compagnie l'un avec
l'autre; le premier, c'est l'esprit de fornication qui est assis en tout
temps aux côtés de l'homme et l'excite à la fornication; le second
1. Cod. niceiiTi. — 2. Ciid. miio.\iitia. — 3. Cod. iiTC-\cpç^TnoMcniu. — 4. t'od.
niceiiTi. — 5. La lettre initiale de ce mot c avait ét6 omise par le scribe : on Ta
ajoutée anciennement. — 0. Cod. niiviiev^oïopiTuc. — 7. Cod. ns>.cjH.oiii. — 8. Cod.
■^nopniik. — 9. Cod. e-\'nopni^. — 10. Cod. «'(^c» (sic).
.MKMOIEiEa, T. II. 43
— 338 —
cno'\ tTiv ^oi voT\ *"pv>\ niAVi\o i" ut \ii\\nev eTOioùo .umoo -X-t
nnfjiuw «iwuoèi tT*:"\ipi mavioot. kM\ei:>k.H- ^.vvfTi tpoi -^ivot
Mf^opeu nintiyV AviioAireiev i\Tf !\fnjo-V Mi\p;^A.ic'c.' ivsrx.oc
r<vp eoèe '^»n foo"v^>Ù! i\Ui\ \io'.\otoc>»- ivipcoAvi ;îfiv ot- fol. l'iii e)
AV»OAHM »TtpuOlAVl-m " I\'VaIC7A(.0\Vi\Y0i- U\W\'.\liU- OYv^O n\7f
AfiOf ici\ ne^OûiiOYv Tiipov 2t»' uhuot 7up\ rT»\\»\i\ uitwv
:x.eA^'\ f\»'pi\HVTeTt'm ■' ^••^l•^Ml IûCî »\ptuii\n \uy>i( u^m *-i\ wtifÙT
ujev^uiD-^' Ann**\oo< »y>o'\ ahoit «iiàtu «p»- i\iy>ii m.\ooV.\ »po\
AineoooT Tny<\ u1i\t«v\oiot» Av»\i\\Knn « pr n»- \oo \vi.>-V «■po\
•••^lpl AUi»''\oi'>ù n-.^ii'.x OTOO on i\T«y> AU'oy^r .i'ivpo^ i\Ov'^\ iit-
vnl rrhprit (11- iiéj^li;,^tiite qui m- Ir laisM- pii.s .^L•llti^ et priiMT
«|iif I >icu cxihti-, avant iiiiil n'air ai-niin|)li Ir |)ri-lir i|u'il a rôsolu
ilr fain-; le troirtiriiic r>t rr>|irit iiui lui iint un vnilc di-vant la
ti;;iiiT. afin qu'il nr vnif pas les pt'-cln's i|iiil coninict. I'nis(|iu'
maintenant tu pt-nscM <|t- moi i|iu- j'ai t'ait inu- ;;raniU- pratii|iH' de
ilévotixn. qu'ent iT que rcttf piatiqiic près (li's ;;ian(lf.s ii'uvri's
ilf non anriniH prrcn':' car un clit il'apa ( 'tiluiitlum. Iiomnit- <|iii a
vraiment été un bel urncinent pour le nionaeliisnie et partait en
totiten HCM Hctioiis, (|ue pi-ndant toute Ha vie" tu l'auraiH trouvé Jeû-
nant et pr<*|on{i^eant non jei'ine de deux journ en deux Jours. Si le
«oleil He levait à I ( hient. il tournait son vi.sa;;e de ee eoté et de
que|(|Ue enté qur le s<diil nc tniirnait pcmlanl le JcMir entirr Jn.s-
I. I imI. («pcc*4kntc«c. — X. 1'<mI. tiiiokH. — ••. i'flli' iiii|iiiKrii|ilii' fut rntr,
mai* rU<' M- tviiroiilff. Jv lai»M< (liMir li' -jq i|iiii|<|ur l« H flll nicllloiir à iiiiiii ii\i«.
4 Coii. «NoXNTKk. tt. CimI T*inoAHTiik. ■- 11. ('(mI. MitoAnnik. — 7 CihI niv^^
^iM. — M. I <ril. ctcfKoCMin. V. (ihI. niTiAioc. I<'. <'<nI. «'(tpniicTtTin -
Il U'Hhunit : loul le triiip* iiu'll lit
— 339 —
nc6.fc&ôwTOu ^€H Tiie>.6oT nevtoHi .ieu niOMe HTe niujcoM. evT2!î.oc
e«&e OTTCon eq^en Tiinô>.pè>.2^eicoc - ïiTe ujiht ^eu Hi&.p^&.ioc '
2SLe ^^ep -w. necooTT eqooi çpô.Tq £€n i\ipH Mnes.Teqi e^OTM
«•^cucTiH. e«>peujev.u TiipH ocoTn ujevc^ooi epe\.Tq oi2£.eïi o'ypes.MHOc
uje>. pi>^c'\- MTeqvyevi m2s_€ nipH ïtTequje H*.q oïi uTeqooi epcvTq
H^HTq. -unepep ujr^Hpi ottiv MniceuTioc' ooïc 2£_e ^.qep OTrmiyx
MTio7V.iTeiiv " A.TVTV*. eujcon Teunevcp ne Mnuj*. ïuvevir euenepHoir
^en nie^uoH'' eeviô^MoiTH efeoA lyev ev\eo nreRHevir epoï eeviep-
2s.iHiop Mnl^^po n^pco.u eTcoJu oi toh AiHupiTHC ( e) oiroo nres.-
OTTOiUJT jaiIè^^OC IHC ^evt OTTOO MMOU ujini U^HTq. ÔÔ^I Te 'Vttiuj'V
qii'à son coucher, il ne cessait pas d'y tourner (aussi) son visage
en travaillant de ses mains. On assure aussi que le saint apa Co-
loutlios jeûnait la semaine entière jusqu'au samedi dans le mois
de Paoni, dans le carême de l'été. On dit d'un frère qui est (cité)
dans le Paradis de Scéfe' parmi les anciens, qu'il passa quarante
jours se tenant debout au soleil, sans aller à l'ombre : si le soleil
se couchait, il se tenait debout sur un nerprun épineux jusqu'au
lendemain au lever du soleil; il allait alors se j)]acer dans ses
rayons.* N'admire donc pas Pisentios, comme s'il avait fait une
grande ])ratique de dévotion; mais si nous sommes dignes de nous
voir l'un l'autre dans la vie qui demeurera éternellement, tu me
verras ayant traversé le tieuve de feu qui s'étend devant le juge
et adorant ensuite mon Seigneur -Jésus d'un visage on il n'y aura
1. Cod. "VcÊcs-OMikC. J'ai rétabli le ç^ qui rcniplaci' rc'S|)nt nide dans oi> lunt et
(|ui ne se trouve pas dans ce manuscrit. — 2. Cod. nin^vp&s^icoc. — 3. Cod. nijvp-
•\;€on. — 1. Cod. &Ê£iJv nicciv^. - 5. Cod. MnoAHTi&. — 6. Cod. hicûjh. — 7. ("est
le titre d'un livre (jui s'est conservé, je crois, eu arabe sous le titre de ^\ Z^
^V-oisJl: c'est sans doute le type du Pratum .ipirituale. — 8. Mot-à-uiot : il se tenait en lui.
4.3*
— :>4<» —
A\no'.\iTt'iev eone>>utc ue.vv -Vmui-V ivi\i'i\nii tTCAvui\TujTi\ooc
OTo'.\i rivp Te TifAvi Av^npiv Mi\opcu ur\^pcoAv \\~e i\\K.^w\. n^c\
epoi iwwon :s.e evpeujA.i\ nipioAvi ep neqcHOT THpq cc^oo» €p^<T^
;;tMt iiipii ^o» uniiyV *>n Ai-^^pu-^ noTeoooir uotwt eu«ovf>.iq
ifw nmo.\A.oH- oToo »\ev»iec «vTt mpioAvi ep ue,\ciioT Titp^ e"^-
ujen ;îiiM ;îen :t\c\ nvtsen iVi\n ono \v»\\i lùi iu\(\ i\\HTeu\- vviwv
u|Ah'.\ >u\h uipiovc i\u'.\i>)i' ;JiiM uiùei\ ^en ottoyùo vi|i\ t.i^y>iu
e-^en iie^oio^ eùoA toùe •\>-V omev ivTe^2£.iAii jvoTuev» Avue^Aioo
eàcA iei\ uieoooT mtp -^upicu" hooto ivTem e&c>"\;îeji ua.iuoc-
Moc nc€OiT*4 cmuv>'.\i\on'.
A.'\ey> OTo) M?te uicon cs.e i\c>on auu •xavvyi »\u cve otou a<o-
Miv^oc iiw nA,i«-noT n;vuj7e»i>io«i-4 epou ;îen neuujAuA wtAv
nruA^rAeTii hcav nnu\o'.\iTnev> T\iy»OT \Vi\j exeiiiyM avauoot ctca^-
piix ilr Imiitr. (est là la ;iiiiiiilc et liniiiir |ir;iti<|iif. \v ;:raiiil acti-
iraiiiDiir iju'nii ne peut niiii|irt'iiilii'. car la cliaKiir du suloil uost
rit'ii aiijin's ilti fVii ilr l'Aniriiti. ('mis-iiioi. mon t'ivrc, (iiiaïul inriuc
riioiiiiiiL- M' tiemlrait tntiti- mx vio un Hok-il. cela n\'(|iiivau(lriut |ias
à un HtMil junr (|ni' l'un pahHt'rait dans 1rs toiirnii-nts. Il est l)on
«|iif riiiininii*. tiiutr Ha vie, «-nduio tonte (sorte de) sontlVaiiees, (|u'il
ait faim, (|ii'il nit Hoif. (juil jeûne, <|n'il prie, (|n'il veille, en un
mot «ju'il Hoiitl're tout avec |iureté ius(|n'à répandre «on mxun pour
|)iru atiu <|u'il trouve mihi'rieorde en hh préseuee an jour du Jn^^e-
mi-ut. |dutot <|u'au moment où il Hortira de ee momie on ne le jet-
tera dnuH leH tourmentH. -
I^r frère lui n'-pondit : <.le peuHe i|u'il n'y a pa^ eu ee tenipH
un "iMil moine «pii puinne te hiir|iaHscr en ten prièreu, ten mé<lita-
«lUiAiiTlik. ^ 8. C'ixl nU' ■ ■ "I KACKOT . |iiiin iiii it i^iciiilr I i
— 341 —
neK^^èv po3Mi eeMi eptooir cimhti ' e'^no'A.neiev^ eTevinei^ir epoK
eTCKipi AiMoc "^noTT OTTOO "VAieiTi 2S-e ev neKOHT MRes.0 eT^.1-
(fol. 127 2) «6.-5- epciR n^HTc ô^TVA-ô. "^"^oo [Xl'^ ""' eûo'A. rsLe
•^CMi 2s.e ^OTTtouj es.n UTe oTVi npcoMi cmi 2s.e enep pto& nevUj
npH"^ evuou 003 '^nevss.oc noTVi npcoMi e^n htôw"^ mkcs.© Mneii-
OHT ev.A7V.ô. '^Hfs.pcoïc enA.iMTrcTHpio» ly*. necooir MnA.AvoTr. ene
MTieuep oTVi Mno'A.iT6i*. ' ne efeHTV. ensToirûo uxe nei^ccoM*. qpcouji
MMOw e*^ [^AtOAv e2s.co\i. ^^qep ottco n2î.e niTcAeioc^ ^en neqe*.-
peTH THpoTT 22.e Seti oTMeeAVHi €T*.iuj€n nevi;î'ici THpoTT en2s.in-
2S.H. evpeujdKn nipcoMi cjvp ep oeK.n HOTSti MTioTViTeid.» ee&e c^"^
cuje epoq nTcqujTeM^iv. pcoMi eeMi cpoq *en OTrniuj'V ncncnr:^H
tioiis, en toutes les pratiques que tu fais et que tu ne laisses voir
à personne, sinon ce que je t'ai vu faire aujourd'hui; je pense aussi
que ton cœur a été aftiigé lorsque je t'ai vu t'y livrer;'' mais, je
t'en prie, pardonne -moi; car je sais que tu désires que personne
ne sache comment tu agis. Certes je ne le dirai à personne, pour
(ne pas) contrister ton cœur,' et je veillerai sur ce secret jusqu'au
jour de ma mort. Quand même tu ne ferais d'autre œuvre de dé-
votion que de puritier ton corps, cela suffirait pour t'ohtcnir la
couronne.»** Le parfait en toutes ses vertus répondit : «En véiùté,
c'est en vain que j'ai enduré toutes ces souffrances; car, si un
homme a fait quehiues i)etites pi-atiques pour Dieu, il doit avoir
grand .soin de ne laisser i)ersonne le savoir, à cause de la gloire
1. Cocl. iMH-^-. — 2. Coll. iioAiiTiA. On a ajouté ensuite c-\-. — 3. Cuil. uivAii-
Ti^. — 4. Cod. iiiTeAioc. — 5. Cod. MnoAiiTi&. — 0. Mot-à-mot : lorsque je t'ai
vu eu elle. — 7. Mot-à-mot : Je ne le dirai à personne pour contrister ton creur.
Cette phrase serait amphibologique en français : j'ai pris la tournure négative qiii
dans CCS sortes de tours est employée de préférence en français. — 8. Mot-à-mot :
pour te couronner; c'est-à-dire pour t'assurcr le ciel.
— ;U2
on A.u'xco mu :x«' ut«\y>*" •^■M»"Tni\po»-noo \i»\OAven i-iotj'ai cuoc
ç-^?ci.> AVAvoo jJen uieTe^i'i'çAion 2s.e •\>h fTioui Au\pi-\UA.-\- cio-
U'xmopo'VHtoAo P^OTM txe «pmoo ^vOtiom «Vi\n v\\»"p c>'<io wcoot
(H) e^TtlO AVAVOf "Xr .\AUU\ •V'X(0 AiAVOO «»l<)TtM\ ■X.O ■^•(.•(i>0'<M\
MMtOTPH ^M poU" v"«VH X»- Tt7e«0lOOTl\ ,\\V Al\m'C>OOV OT-Xf
"VoTMOT A<AVO»\ pi>)Atl l'i\p ni\U|OTU|0'V AiAU'<\ i\n ^t-H 0'.\l AVl\f-
OMi<H»-\ •■■\»p> AVAVO"\ iCW l\MU"»CAlOO OlAillT» ' UTt'"^ep^nA.»\Tes.n
e-\f\ MT»''\ipi A*\n-\.\oi'oi' OTrr mo.\i\ r.\y> uto ■\f\ otpt ' \\i-
OM\ »T«' mpiOAll C»TO» pii)AU l'.\p C^ipi \»0 VUfOlViVtïf^ f^AVfTl
liiininiiie <|iii lui fait iktiIiv (tous si-s im-ritcsi, car ti- <|iif 1 Ikhiiiiii'
fait avant <)iroii ne n'IMnf sa ;;lniiv lui apiiarticnt. l'ui.s(|iic tu
Imirh avec abnntiani-c et nie tlis: La virfriuité te sauve, éetiute le
Seiifnenr <|ui «lit ilaiis rKvan};iie : «(.^ue ei-liii ijui lit eduiprenue.
h^-onte la réjMinse teirilile *|u'il a faite aux vieijres tulles lois-
«jn'elles tVa|i|iaient |Miur entn-r et «lisaient : i • iintii' Maître, ouvre-
iioiih;» il l«Mir lépimdit en «lisant : |]ii vérité, je vtius le «lis. )«•
ne v«»nH «-«innaiH pas : v«'illez «lniir cin muis ne savez ni le Ji>ur.
ni riieiire; • car perHonm- m- prnt >«• ;:l<iritiiT d avuii- lait «|uel«|ih'
lionne aetion en «■<■ ni«)n«le avant «l'avoir paru «levant I >ieu et «l'a-
v«iir ren«lu «en eonipt<-H. < "ar. autres sont l«'s ju^renients de I >ieu,
et nntri'M le»* jii^renieiitM «les liuniun ^. .'^i un lioimne l'ait (|ue!i|Ue
rlnme «le l)oii en pensant <|n il est |i- seid juste, le Sei^nieui dit
i. f.iil «niOkN — ï, «'«mI imm^. — .t. •'<mI otot. «•» n hllTii !•• km'oihI o l't mi
■ ^rll •'Il iIrMua «, c<< <|iil i|iiiMii< OT«T, v^<rlialili< foriiKV - t. Mt'iiic i^<iiiNri|ii<' i|iii'
IMKir \r mot iiWv/iionl.
— 343 —
epoq MAievTèvTq 2s.e qcoTTTcon epe noc 2slco mmoc 2t.e oTneTOco-
ûir ne cc^hott cevp 2s_e ottou oevn mcojt mm^-tt epe nipcoAH
Meiri epcooTT 2S.€ cecoTTton epe TOT^f^H ^eo eiiujn\ HevAven'^.
HJM Pd^p ne eTdvqeMi enoHT mixoc Kd^Tev. ncev2s.i Mnscoc^oc ni\-
nocTo'A.oo Tiôwiï'TV.oc. nessL^^q nevq ou U2s.e ncon M.won*.^oc 2S-€
ô^pinicTeireiu' n\\.i 2s.€ 6.iepes.no?V.ô^TceiH- Mf^ooir noTruiuj'^' ncMOT
OTTOO *.iep M'^^pH'^ 2s.e eTA.in*.ir eTi;)(^e noc ^en elie^Ki u2s.e».Tn2s..
ô^qi 2s.e e&oTVoiTOTq eq*^ cooir m'iJ)'^ e2SLen c*v2s.i niûeu eTe».qcoe-
MOTT nTOTq Mni2s.nvev\oc ' nemtoT e^oTr^-fe ô.&&e\. niceuTioc.
es.cujconi 2s.€ on Menencev. «peqep^nocTHei-^eui ' Avniv\'ev.'<\.TH-
pion (fol. 128 e) evqoi evp^n Mnij6 nuoTr2s.i MnporJ[)HTnc ottoo
^en JÊi neoooTT e>.qepdknocTHei3ein5 mmwott H€ujè^.qto7V.j noTi^i
MMHHi Hd>.nocTHeHc. " is.q<i 2s.e on MnieTrdwPPe7V.iou eeoTr«v&
que c'est mauvais, car il est écrit : «11 y a des cliemins dont les
hommes disent qu'ils sont droits, et ils aboutissent' à la fosse de
l'Amenti.» En etfet qui connaît le cœur du Seigneur, selon la pa-
role du sage ai)ôtre Paul?» — Le frère moine lui dit encore :
«Crois-moi, j'ai joui en ce jour d'une grande bénédiction, c(mime
si j'eusse vu le Christ Seigneur dans la cité de David.* Et il le
quitta, glorifiant Dieu sur toute parole qu'il avait entendue du
juste, notre père saint abba Pisentios.
11 arriva (qu'après avoir appris le l'sautier par c(enr, il com-
menta (d'apprendre) les douze petits [)ropliètcs; en douze jours il
les apprit par cœur, clia((ue jour il en faisait entrer un dans sa
mémoire.'^ 11 a]»])rit aussi i)ar cceur le saint évangile selon Jean.
1. Ci)(l. evpiiiicTeTciii. -2. ('(1(1. i^iepA.iioAA.Tviii. — 3. t'od. Miiio^iiicoc. —
4. Cod. epMioceiiTi-jm. - b. Cod. evcjep».iioeoHTi-;iii. — 0. Vo(\. ii&iiocohthc. —
7. M()t-à-ni(it : et leur tvriiic condiut. - .S. Htdt-à-iiint ; il en iiitrodiiisiiit iiii i),"!)- Cd'ur.
— a44 —
ne i'tH UIÙHÙ eTO<N.Uf.«OlT AlllTlOOT t\TC TCfUTl ;Jei\ mA<tN UAIOVUI
oit3c.PM nivevoi eoèe wicoimot^i eTiijon ^ft\ t\iAio\\i\cTiip\c>i\
eooTevù MOOTO" cve neniioT fooT,\ù evCiù^. mcctiTioc' •\^i\i fTi\m'p
OTouM ^»i\ »»Mi\>oui iv^n\u Aii\.V.\o»\ cvf fv"4U|(>in\ nni\ui-^ nTcn-
[^V^iDp^. 7uy»c. eTA.*^x.tMi MtM cs.e fùo'.X i\:\Tm^ ri\ivvi'.\\v'.\ iv«av •^•hii-
cTçiev.- weM. iiu.)p-^ ene .uuA.m eùoA enco ;îen uc^ûtiù jc2s.cn
'^MdvT c-ç-^n/vAVfwo uf4UÇ(\co'\ e^Avoiqi hcav nicuiioT cqepMcAe-
TA.M iij^TOTi ers-CM •^•iijio"^ nccinAnA ncc.uoo nniAiiooT «ce.uouii
on n*-M noY«-piio>T cTcpAU'AcTjStJ uii\TtM\ ^\^o"^".\l \\iov.m a^a^hk^v
A.i"U|(.)ui -xr OM Mio^roooT \u\T.\ nivx-nii nrc ■\>-\ .\\i cùOéX
Mairt (|iiaiiil il liahitait la ravonu" an nord lU- la iiiDUtaj^iii' lU-Tsenti
dan» le clieinin. il y eut on ci- tiMn|is-li\ une ^ramlc alxnnlance sur
teiTf, à caiiKC dn parfum <|ui était dans U-k inonastôreu saints, sur-
tout (h causr do notre prr»' saint alilia l'iHi'nti<is )|iii Initiait dans
notre pauvre nome, et même il l'ut la protection île tout notre |tays.
IjorH<|u'il eut arlievé (toiiti eela, il se livra à la |»rière. au jeune
et à la r«*traite, il ne sortait Jamais de sa eaverne depuis l'Iieure
où |Miur remplir sa eruelie d'eau il nnireliait avec les frères, mé-
ditant juMin'h ee (ju'ilH fussent arrivés au puits : ils priaient (alors),
ils puisaient de l'eau, nnireliaient de nouveau ensemide, faisant
méditation, Jusi|u'à ee ipie ehaeiin d'entre eux fût «-ntré dans son
hahilntion.
Il arriva <|u'ini Joiu-, par la volonté de I tien, il sortit, il se rendit
I ( (m|. nAiior«HTHr 'J I'(hI iiir>it-\ > < ml -^iuiciia
— 345 —
coujT «neq^s^ eeoirev& -^otti Men n^coi HHMU.pevnioH' ee^
TH.VC enioT^s «cc^jp «Te uecoo owc :2^e epe necfc^A nev^^cop,.
nTeq« efeoA -Vuec^i =.e u^co. n^irr^poTiiKH ecuje.quooTr THpc.
o^oo eT.. q>H €eo^ô.& ne.^ epo.oir ex^Tep TV^:^^. epoq nTev«*e
THpc e^qocofec uTeq..q>e nTeqx"^^^'^ °^°^ ^^*^^'' nmeAwA
MMCooir e&oA ..q'^coT. -Vcoimi i^e no.rr^ponsHH evcoev^ ^en
a.qa.U5 e&oTV eq^co mmoc ^e ee&e o^ epe^o:^» «com co "V^P^h
au puits pour remplir «a cruche (Veau, il reprit sa marclie^ pour
rentrer dan. sa caverne. Il rencontra en chemin deux femmes
assises dans le deuil; lorsqu'elles l'eurent vu, elles se levèrent et
coururent après lui pour recevoir sa bénédiction et baiser ses
mains saintes: l'une avait la migraine (lui faisait souttrir (tout) un
cùté de son visage, de sorte que son œil était sur le point d être
arraché et de sortir de l'orbite; l'autre était hydropiqne et toute
oonflée. Et lorsque le saint les vit qui le regardaient ainsi avec
hardiesse, il couvrit sa tête de sa cuculle, il jeta sa cruche d'eau
et s'enfuit. La femme hydropique faillit en chemin, elle ne put
courir après lui. Mais le saint s'écria, disant : «Pourquoi cours-tu
après moi, o passion?^ Où irai-.je en ce jour? Retire-to, de mm,
,. Co.1. .u.cup.>uou. - 2. (■od.-.e^cM ré.cnnu.nt on a .hb '- ^ -•-^--J
du a - 3. Mot-à-n,ot : il marcha. - 4. Cette interjection peut s ex,.lK,uer de da,x
manière, soit ,ue Pisentios .adresse . la passion n,6.ne .«'il ^^^J^^'^^^^^-
son cœur; soit .m'il apostro,,!,.- la fcnnne. Ce dernu.r sens M,e p.n.ut U ^rnt,.ble.
HÉMOIKES, T. H.
— 346 —
ciM^kUje nui eeton av^oot CiSOd c<Miio\ .u.uoi MA.iije ne. nea^e
•^ooiMi \\fK-\ C!te ciiyioMi uevuoT ei^oci ^en Ti\.uc«.ctiv-; 'V'V»-'''^
çpou ooi epevTu nTCU|^ev neiisM^i e<i>OTi\iti e3^el\ Ti\i\\^f -^niXO^V
2£.€ nio-rx-fvi nevTevooi. noo'^ t^e ness.*.^ m*.c 2^e otoo ot ne
TX.OM n7ivMCTeAA.;;\^icTOc toi. 12! • liv oioA ujev nicnnoT nce-
ujAiiA ex.o) Tep/voTcatevi <\nou ri\p i\non OTpf^ep noùi nrev-
A^Mnlopol^ otoo niMy^n^V .u\»e^[^i\ tot^ eùoX e"^7o2£.i u|i\7e^
oui\ eio-rw cnjùnù nTe^.ueviyoev.vi Ainipo. "Vcoiavi 2^e oioc
rroi nHMiup*.nion n€2£.».c 2£.e ui^n AvniA^nujj^ nT<<OTc>nijT neu-
cs-iîc. e«OTNÛ nevUi>T nevnTcoc netxevo em'iooTn 2te •VAvnuuv fvn
pToo epo\ eoù»' nAïu.M uninoùi «TiMiMTOt AVi\piio'.\i noT»voT:x.i
MUlio ;îen nuu^ «•Ti\jo'v,\o n«'\Ti\'.\i\Tc>: eooTiMû ti^nr^ nv\n
To>c n~f noo ep•Y^vpl•:5«■l•»>,\l uni a^iiiti\'.\To oit»m» nc"\iii'.\u'.\
va-t-fii.> — La tiMiiiiH' lui «lit : ^Jc suis uialailc. uiou j»èrc. je
Hr>iiffre <l«; mon afriictioii/ .U' ton prie, anvtr-tni, piaci- tes mains
MiintcH hur ma tête, j ai cuntiamc (|uc je serai ;,^uérie. ' — Mais
il lui (lit : < Kt quel est le pouvoir de ma petitesse? Va vers les
frères «jui prieront sur toi et tu seras «guérie; car moi, je suis un
niiMérahlc péelieiir. » Et ninui il ne eesHa pas de courir Jusiprà ce
<|u'il fut entr»'" dans la «-Hverne et eût fermé la porte. Mais la femme
<|ui avait la migraine dit : <C^uand même Je ne suis pas dinnc de
liniser îcm mains suintes, o mon père, i-epeiidaut. dit-elle, vu i|ue'
je ne mérite pas de le toucher j» cause de la multituile des pêdiés
i|iu- j'ai commis, ijue je puisse (au moins) cmporli r un prii de
Mihle du lieu oii il a pimé ses pieds saints. ;ttiii qUc de Inutc iii:i
I, LVmI. «^x'^f'1**** " "- MaitK-iiiol : (le inon roiipt. — 8. M»! -A' nuit . J'ai
r<itiflanr«< (|uc Ir mIiii iiir nalaira. — 4. Moi.àinot : ^Unl un i|ii<' Ci' |H'tli iimniv
Uigiu Ml M*n ilirOrilc k riimiiri'nilrr ilmia le trilr
— 347 —
nie^Tc u-^ujenTevTci noir!H&..u nxe '^h eôCTrô-lii t^SiSiis. TiicenTioc
«s.ccoTVj MTiiyco 5en necepujcon d^cTevTVoq e2s.€n TecTeoni otoo
*"P'X^P'Ï^'^®*'^ ' ""' A^.TiiTevA'Tc» oiTen niujTVHTV. nxe ne^uoT
eeoTev.Êi e>.Mev nicenTioc. cnroo ;Sen -^OTmoTr ÇT^MMixT ^.qiiHn
U2£.e nj-^-- TK&.C HTe Tecôvr^e otoo ^vcmouji ec-^ coott M.tp^ oixen
HiTcoûo HTe nenuoT *.&fed>. TiicenTioc. (i&) eTe^ci 2s.€ ' eniMes. eTe
■^coiMi noTTS.-poniKH H^HTq ecc*.-^ efeoA ^i2s.en niRè^oi iie2£.è>.c
He>.c 2SLe ^.peT^oe '^h eeoTA.ii e^peTi cmott nToxq eujcon i\. ne-
2S.I2Î. Tbo eneq2SLi2!î. eocTrevè le TivAcooT eopHi esLtoi ooo "^ney.©-^
2s.e ■^Md.MTOtt efeoA^en "^Mè^cTip^ nxe n^viiyconi eTOi2£.coi. ne-
2s.e<c Hè^c 2£.e MHcq^^i^Jv TOTq elîioA eq^bssLï ujèvTeq^toA e^o-yn
iiière le Seigneur m'accorde la guérison par ses prières saintes.»
La femme, avec la grande foi qu'elle avait en lui, remarqua les
traces du pied droit de ce saint abba Pisentios, elle prit du sable
dans sou manteau, elle le porta à son front et dit : «Au nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit, accorde-moi la guérison par les
prières de mon père saint, abba Pisentios.» Aussitôt la douleur
de sa tête cessa, elle marcba louant Dieu grâce aux prières de
notre père abba Pisentios. Lorsqu'elle parvint à l'endroit où était
la femme liydropique étendue à terre, celle-ci lui dit : «As-tu mis
la main sur ce saintV as-tu reyu sa bénédiction? si tes mains ont
touché ses mains saintes et que tu les poses sur moi, je crois que
je serai guérie de l'affliotioii de cette maladie (pii est sur moi.»''
1. Cod. ikpi3(;ekpi5cc«e. — -. Cod. niTiTRekC, orthographe vicieuse. — 3. Le !i^
de ce mot avait été omis tout d'abord par le scribe, puis ajouté. — 4. Mot-;ï-mot :
du fouet de cette maladie qui est sur moi.
44»
— .-.48 —
.wniujco CTJîev tc-4\)i\t noyin^..u iMTOvAo^ t-CK.en Ti\i\-\>c otoo
IlOA^OT M'^>'V UJHll iMiSiMtW çioA^Çn nA.VytO»M. •^COJAVJ 2^C ococ
i\OTts.pouiuH ' €ÙoAojTtn necmiyV nnev.o'V ne-X-ivc 2£.e "^ ot-
UCT2S.I !IH1 OCO iCW UIU|C<) eTeAVAlA.T OTOO C^C^IT-^ iNCOTlOM
eioA «li'iiT"^ ^'^un" c^pm c»\coA<i\,i'T otoo ;ît'u "xornoT i\ tcc-
ne:?ti n\\\\ eiHiiev.\u.)OT otoo ^v uecfWAwx T\ip\ c>tc>c.»\i. .xtuV.Xj
2k.c Miuitju) enoTiii ;vT^i\-\ ucoot i\oaiot. Avenfuci\ uivi 2i.f ne
OTOn ttTC "VoOIAVl t'TOl MHAlWipiNMlOU • JIOTKOT22.J t1U)Hpi CCvC^lOCU
Mue^MOiiji OTcs^e on M^\e■4^.•^s.:>£.l. (f(tl. l.SO u») Aen ii2£.\nepccTi
cs.e A^wiiin» nTe •\>h fooTevù ti\»i-ni (i> hhvi\»hv*> " '"'" ■\»'V V"
e-7\v\ \\\\v\Vi<n\\ »-\otio»o a^aii>)OT fùo'.V -^roiAU ovn »Ti\oTi
- L'ulitre lui ilit : « Il n'a ]ias cossé do nmrir jusquà ce (iii'il tût
l'iitri- (laiiH »a «-0111110 ot cjuil on oùt foniiô la porto. Lor8(|Uo j'ai
VII «juo jo n'avaiM \h\h \ni lo saisir, Jai pris du sahlo (jui .s'ôtait
tn»uvô HoUh Hoii j»ir«l droit, jo l'ai mis sur ma tôto, ot. ^ràoo à |)iou.
j'ai étô K<»ulaj;ôo do mou mal.» La t'ommo liy'lr<iitit|Uo. ollo aussi
ù caUHC de Ma );raiidc toi, lui dit : I louiio-iuoi un pou dr «o saliic
Ht ollo lo prit, on maii);oa : lo >altlo pi'iu'tra dans sos oiitraillos
ot aiiHMitot H«iii iioiiihril so rompit ot laissa ooiilor toiitos los iui-
piirctéH i|iii otaioiit ilans snii vontio; ot aussitôt smi vontro ros.sa
d'otro ifoiitlô ot tout HOU corps tut sain. Kilos ompoiioroiit lo saido
datiH loiir iiiaiMoii. ollos lo pirdôroiit^ oommo iiuo ix-iiôdiotion pour
olloH. AprÔH oola. la l'omitio ipii avait vu la uii^:raiuo, avait iiu
potit ^iar^;nu ou rotard «pli iio maroliait ni no parlait. Lorsipi'ollo
|diii;a Ir Haido de rt' sailli dans sa luaimui. <• prndi^fs du hioii
•If T^xpoiiiHor .' I ihI niMCH(><viiit>it. - '1. Mi>l ii liml : clli'ii li' |ilii
— 349 —
Aimujto ôwCOiTq eSpHi eoTMcooir e^c^LcoKeM A<.iinvoT2£.i »u|Hpi
e^cTcoq on ^en tiimcoott eT€MMes.T d^irep Meepe H2£.e nequo-f 2£.e
MTieqep 07roe&2^0MôkC ' ujivTe neqsXTV.evTSs, ccooTTen UTeqMouji
HKdvTVwc OTTOO ivqfecoTV. e&oTV H2s.e Tucnd^iro nxc neqTVèvc d.qc*.2s.i
Mi^pH-^- nptoAvi ni&en.
ô^ciyconi :^€ on noTreoooir eqepMeTVexevn ^en nnû nuoTr2£.i
MTipo'^HTHc ô^cujconj !^e noTcon e*. OTCon cini efcoTV. e2s.coq
^en nosLinepeqoi ^px** eniujopn Aen nn\OTr2i.i MTipo'^^HTHc
ÇTe cocne ne oiroo *en n2i.iuepeqccoTeM epoq eqepMe7\.eTes.n
^en OTTceMni «vqoeMci cevfeoTV. .uneq^iis. nuiconi noirnoTr^s.! eq^.^
Avfe^u|2S- epoq oiroo a. nicon 22.oirujT e^oTn ^en nioTrcoini tixe
npo nxe neqA^ô. nujconi evqepeecopesn- .uMoq 2£_€ eqep oco&
qui élève ses élus en les manifestant! la femme prit du sable, le
jeta dans (un vase) d'eau, lava le petit enfant, lui fit boire de cette
eau, et les parents ont attesté qu'il ne s'écoula pas une semaine
avant que ses pieds ne se tinssent droits, qu'il ne niarcliât bien,
que les liens de sa langue ne se fussent déliés et qu'il ne parlât
comme tout homme.
Il arriva un jour que comme il méditait' les douze petits pro-
phètes, un frère vint à passer près de lui an moment oii il com-
mençait le premier des petits prophètes, qui est Osée, et lorsque
ce frère l'entendit méditer avec suite, il s'assit un moment en de-
hors de son habitation, ])rêtant l'oreille. Et le frère reg'ai'da jiar
la lumière dr la porte de son habitation,' il vit comme le saint
1. Cod. ou-cBa^ojAikC. — 2. Cod. «..^ep^-ecopin. — 3. Cette méditation consistait
dans une récitation à haute voix, sans doute avec des temps d'arrêt pour réfléchir
aux paroles prononcées. — 4. Sans doute par les fentes de la porte ou peut-être
par le trou de la serrure. Il ne peut en effet s'agir d'ouverture. Quant à la serrure,
la chose est i)ossible, mais non probaiile.
— ;>-)0 —
iu\ui npH'V M.\'4ep.ueAeTi\i\ ne epç n\upo'^)HTHC cocue ooi
ep^.T\ epov\ CTOO ^en uc«.iuopG^'>s.ou-\ eùc'.\ i\\epv\ei\i\'^ei"Oi\.i '
M.uo-^ it?^ A.-^oo)A euTiiM uii\ "X^" ^'A^P oTcoiui eooTe '^p»
OTOO njvipH-V on A.'4pi A.pX" <vaicoc eiTfv- avi^.**^*^ "^-^^^ uoh"\
MCAv ev.iû">».ioT neAv uiiuev.o ncAi oviàiîfviioTAv. neAv «evOTAi neA<
cc>\)0«iii\v neAv ev«"i'et\o «veAi ■^i\"Y"^>P''^^' "''•^^ Ac»\'.\t\xi'^-^' "^> "'•
con MA.T enim AC\ipo\)UTiu- \u\Ti\ c>Ti\i eiiiiV'AepAie'.\GT<\«i w^wt^
u|A-^i nTc^ooi ep*>T^ epo--\ ujA.Teiia£.ou--\ eÙOiX nTe-^epcvcnov-jec-
«^vl Av.wo'4 itTC-^epivMA.X'^opem ' \\i<-^. cta. iiicon 2s.c Mi\t enevi
iv'\Hci)Ao e;îOTM iew \w\c\\t otoo ne-îtiv^ cs-C ctoi nui -xe
nip.\n .uAU\v.\T\ :>:.»• AU-<t\i\xoi- \\f •V>'p\>op«\iv aiaio\ k- •\>»\i
ne niA*oi\i\Yoe nrcAeioC epe nn eoor^vù oi \»ui\>np epo--\
çeùe ««»• ^(.)p-\ m-Ac niTOTÛo ut»- ne\onT. nieon -.xe A<ne\MO"r-^
faisait, l'cmlant qu'il nié<litait, le proplu-tc Osée se tenait près de
lui, et lorHqii'il eut fini, le propliète renil)rassa et monta dans les
liauteurH vers le Christ, plus lirillant <|Ue le sitleil. Ht ainsi (le
saint) coninienra Anios. puis Miellée, puis .loi-l, puis Abdias, piiis
JniinM, puis Haliacue, puis Naliuni, puis .Soplxtnie, puis A}r>;ée,
|)uis Zarliarie. puis Malacliie : le frère vit le» douze prophètes
venir et se tenir dehout devant le saint, à mesure (|u'il les médi-
tait, jilsiju'à ee (|u"il i ùt fini, puis l'emlMusser et se retirer. Lors-
f|ue le frère eut vu cela, il tVappii M\r son cdiir et dit : ' Mal-
liiiir à moi pan-e que je ne porte du moine que le nom! voici le
moine |»arfait; les saints lui tiennent tompa;;nie à eause de sa re-
traite et de la pureté de son eoMir. - Main U- frère n'<ii parla pas
I. Cod. *'|*(i*rti*icc««. — ». <'<mI ita. 3. <'<mI. nT«'i«v>AciiA-5tco«
— 351 —
e^oirn oo7V.toc eq2S-to mmoc 2s.e *.qu}i^neMi 2s.e evines.Tr epoq
MnevipH"^ ïieqoHT ne^iyconi ^en OTHiiy^ neMRen.0 qHis.2i.oc 2SLe
^ocon esKnes.Tr epos .«.nesipH*^ esi-f oci Av.Ties*!ci THpq. ères nicon
2s.e I epHc esqTesOTTO nocofe ni&en enicnnoTr iie2£.e nicnnoTr
nesq 2s.e eesi tc "^kottss.! (fol. 131 le) ^en Heqiio'\iT€ies ' TnpoTP
CTcqipi MMOiOTT ene eTesuepoTrnoMenein^ ne ujèsTeqoos epesxq
enityTVnTV. ;)(^nesnèsTr egesn niu}*^ neeiopièv.
es.Tr22.oc OH ee&HTq H«oq nenuoT eeoTes& esfc&es nicenTsoc
2SL€ AvninesTS" eTeqnesç^€p2s. neq2s.i2s. e&oTV eiuujTVHTV. ujesTrujconi
H2i.e neqi nTH& çttmoo Mf^pn*^ m nTVevMnesc n^pcoM. him
Tieenesujconi eqTcneoinT epoq ^en niTio7V.iTeies ' eT5'o7V.\; nesi
ÇTesqesiTOTP *en oTrAi.eT2s.o5pi. eqep Me7V.eTH noTreoooTr ueoq ne-
nicoT eôOTrèsÊi es&&ev nicenTioc es OTroTo^i Ao^q neoq r^e Mneq-
du tout, disant : «S'il savait que je l'ai vu ainsi, son cœur serait
dans une grande affliction et il dirait : Puisque tu m'as vu en cet
état, j'ai perdu tout (le mérite de) ma mortification.» Mais lorsque
le frère fut allé vers le Sud, il apprit toute chose aux frères. Les
frères lui dirent : «Ce n'est qu'une petite pratique parmi celles
qu'il fait : si tu avais attendu qu'il se tînt debout pour la prière,
tu aurais vu de grands spectacles.»
On dit aussi de notre père saint, abba Pisentios, qu'à l'heure
où il étendait les mains pour prier, ses dix doigts étaient enflam-
més comme dix lampes allumées. Qui l'imitera dans les pratiques
continuelles auxquelles il s'est livré avec courage? Un jour que
notre père saint, abba Pisentios, méditait, un scorpion le piqua, il
ne cessa pas de prier bien que la douleur atteignit son cœur; mais
1. C'od. «cîHHoAiiTiek. — 2. Coll. CT<v.Kcpç^TrnoMcniH. — .'i. ('oïl. iiinoAiiTiiv.
— :\'r2 —
HOC ^ es.»' iu\\A<nn oioA ne t'A*^?' epi\7'4 e"4^i\\ ^i\ \\ia^\u\o ^e\\
oTuiui-V .wMeTDtiopi. CTi\ i\oo Hi\T CTe^niui-^ noTwo.vvonii iN'^fp-
'YA.pj'^eo^is.j ' MA.-^ MniT*..\To ttiieccn a. ni-^- tiu\c \<iiu eùo'.\ Oi\-
po^. iv.^u|o)Hj :v€ on ncvoon fc-nc\\cnAnn ^en ni" auiuja.\ A^ni-
ftioA eèoA HT«- ninAe^»\ Ainiv\T»\Aio o'.\i i\mkmmvov tx.c qujconi
A.^:<toi- «'^.p mooT :x.e in'.\n\ e-x.i.n «\7i\u)e uni uu\ "VAiciin nre
^laà/v ^vlàp^^^vAl MTivtxeAi nu|\ni i C nnionnoT »\tc niAVi\ ctcav-
M^T j^penif^n ■\f\ OTomi •Vnovi u|evpo»Tfn n;>^to.\t'Ai. cTey.^îs.e
•\>^.i es.»- :<c.e o^n^^ nTOTUiTfAVtAii epoq x.e qujioni. i\pcu|i\n
OT^i ?s.e ^v\\ nifvupOiNTni' otiouj e^oT^CT tx^e moo ctu(o>\ii
n-x.e nieàieviu nvf n;^\^f Avevp»' •\>evj A^nfvipn-^ louj ;îen uj:s.ioai
HUoè ni2k.iUAioc YU^-xiAii Avnoo f^^tio aiavoc n^.•\ ?s.e CT^vimi
il «iiiitiiiiia <ic >»• tfiiir ilflumt >ii|i|iiirti»nt la sourtiamo avec un
jfrand coiirap- : Itiistjuo h' Si'i;;in'nr vit sa jurande patit-ncc, il lui
HiTorda •!»' iioiiveaii la friiérisoii et la (loiilciir i-ossa.' l'iio fois il
rut iiiiil à la rate, au Jour ik* la tniisii'ini' tV-to <K> la tiii tie la l'à(|Uo :
il iriiiforiiia point U-h fri-res <|u'il l'-tait lualatlc, nuiis il Irur dit :
« l'rirz |HMir moi, afin f|iii' j'aille JuM|n"à la lauio dahlia Altraliain
piiur viniter U'm frèrcH «le »•»• lieu : si hifu le veut, je reviiMidiai
proniptrnuMit prèh de vouh. > Il dit n-la. aliii i|ni' len iVères i};no-
raMHent )|U°il était malade. Si i|iii-l<|u un de mienj auditeurs di-Mire
poher une (|»e»tion. dinanl : ( 'omint-iit ise fait-il quei les Mervi-
leum (lu ( 'liriHt noient nuilad«'HV> que cet liomnic lise le livre du
Junte .loi», tu verraM ijue le Sei^înenr lui dit : Je n'ai pas iuiu in-
mol . ri-Ma lie lui. i'c |MMWtf<- iiiiitiln- liirii i|iii- ri' iluriliildit u'ft iin'iiii ri'n -, |iiii<i
•in» «Un* rrlie |ihraMi II pal |Mrlv iriim- Hiilrv irni'riMiii iliuit rniitfiir ii'ii tifii ilit.
— 353 —
n«ev! eopHi e2£.WK *.n nnecMOT iv7V.7v.ev 2£.e oinev nTeROircono
e&oA ns^oKiMOc. nô.7Vin on q2£.to mmoc nasLe TievTr7y.oc niôviio-
cTo7V.oc 2s.e isviep cmot nsfeen ncM OTon nifeen 2s.e ouiev htôv-
noocM noôkH ottom. ct*. 'pH e«OTri\Éi 2>.e ep cnro€&2^0Mevc ' ne-
oooTT equjcùni nd>.q5oci ne ;*€« niujconi ne^pe nicnHOTr Me-yi
epoq 2s.e qx" *■" *^" ni&Hli ô-ttcô-ss.! ottii n2s.e nicnHOT neM
noTrepHOTT eTr2s_ci> mmoc 2S-e àvqcocu nssLe ô>.6ûev niceuTioc- m^s.-
penujini' «ccoq le es.pHOTr ne^nTcoc eTd«. ni^ici opouj eopni €2s.wq
MnequjTcooTrn. ôv-yoTTCopn 2^.6 noircon eujiHi nctoq. Menences. nivi
2^e ic2î.en CTevqcen nienHOir €&o7V nô..pe noc OTTcopn niiH eeoTd.&
eTr2£.iMi Mnequjjui eTT*^ noM"^ ne^q (fol. 132 \j) K*.Tev ottoikoho-
Midv 2>.e HTe ^"^ MUinôLT eT^s. nieon .uA<^o«is.xoc i uje^poq ni\q-
y^K ^ôvTOTq ne n22.e H7v.id>c njnpor|>HTHC. ctôv nicou 2s.e a^mo-
Hôw^oc ooi eqKwTVo e^oTrn oiro^ eqA^.oir'^ £i toh MMoq 2sLe c.uot
ces choses sur toi pour une autre raison que pour faire paraître
ta justice. >' L'apôtre Paul dit encore : «Je me suis fait tout à tous
pour sauver tout le monde.» Et lorsque ce saint eut passé toute
une semaine malade, il souifrit (beaucoup) de son mal; les frères
pensaient qu'il n'était pas dans la caverne. Ils se parlèrent les
uns aux autres, disant : «Abba Pisentios tarde, envoyons le cher-
cher : peut-être que la souffrance pèse lourdement sur lui et qu'il
ne peut pas se lever!» Ils envoyèrent un frère le chercher. Mais
depuis qu'il avait quitté les frères, le Sei<j-ncur lui envoyait les
saints le visiter et l'encourager. Et i)ar une économie de Dieu,
lorsque le frère moine vint vers lui, le projjliète Elie se trouvait
à ses côtés. Lorsque le frère moine se mit à frai)pcr poui- entrer
1. Cod. OTcÊos^oMikC. — 2. (,'i)(l. niccu-\-. — -i. Cod. Mivpc; la lettre n a été
ajoutée récenioicnt.
MÉMOIRES, T. II. 45
— 354 —
CpO» €TdV^t\ev.T :S.€ M2£.e hAIiVC Ul«€ClQTT»C ' 3te \11C0Ï\ uo>.\o
^v.^c<Tcoly eepevMev;>^iopeM\ ■ \»i\v\ •\>u coot^vè :N.e iMùÙiV uicenT\oc
i\^es..uoni AiAvo'4 c^ccco .w.vvoc rx-C "V'to»-"' *'poii Ui\uot aiu tpoio.X
MTeu'\2^iv.T e>>AAev. ooi ne-wm n>it'«OTc<<.» uTfuot-.Xcio.XT. nioc>i\ cve
MMon*^3\^oc cT^v•^n^.T :x.f Auie o.\\ tp otio i\i\-^ os.--\-^ MUf^OToi
fiOT»\ ;\.-\'X.lAll \\\\\K ^'OO^ViMù l\l.VVi\\l»\piOl" \\'.\l»\0 UlOtH'ÙTTllC '
«pAv niAUMuspioo »\t!Î!.\ iwionTioi"' kM\«\\i\\u'>T ue equjcoMi. ;Jen
n:x.jM<»p«: mcou eTÇAVMev.T uje n^v^ c^otm {<-\T\ AvmcAiOT .uniCt
cTi^'^ooi epA,T-^ cs.e e'^ttiv.vij'<\H'\ Aii\e--\2£.eM2£.OM nqM m\eqiî»dv'.\
«iiiyo)i fcoAvc enoo AvmA.tMoo »'.\ia.c eck&e n/vui^vi i\nu\UTitt
itoTiDiMi f\i\iiY »ic!0.\:*»i\ \»»-\oo Ai\>p\i-V noYcfTeùpiirx. ■\>\\
pooTAiQ !xe ^Ci&;v \\ir«HTioc nex-fv'^ auiuou ^»n oroo c\Aito
ny>A.ii|i -.xf \iuoi\ Aiu ■\>.\i »«• ui\Hi)T ct»\h-V avïumiotoi c^oy»
ft qu'il «lit |itiiir s amiitiici-r : lU-iiis-uini . Hlii- Ir Tlirsliiti'. ayant
vu If fnrt' i|iii frappait, voulut se irtiri-r: mais le- saint altha l'i-
KciitioH \r saisit it lui ilit: .1»- ton prie, mon père, ne t'en va pas.
m; iiu" laisHe pas. mais reHte ein-nre un peu avec moi atin île nii'
eoiiHoJer. > .Mais le tVère moine ayant vu que personne ne lui ré-
pondait, «approelia et trouva le» 8aint«. le Itienlieureiix Klie le
'riii'«ltite et le liienlieureiix ablta l'ineiitios eouelié. nialaile. Lors-
fjue le frère entra, il se fit Iténir île tous les ileu.x; mais lorsipiil
He tint (leliout pour prier, il m- put lever le» yeux en haut |»our
rejfanler le viwij;e ilu saint Kli»-. à eauHe île la multitmle îles
ravons ili- lumière Mortant île sa tijfure eomme îles éelairs. Le
Kaint alilm l'inention, le visuj^e rempli <le joie, ilit an tVèie : Frère.
I l'oil. ••(6iTN(. — s. CimI ««{t<wn<vX(a{tot. - :i I <mI. »i*(«6ith< 4, (UmI.
Mirtu-^. 6 («1. Mttkl. — C. «'.hI. iiiten-^. î. Molùmiil ; i|iiil «'lit ilit iii
■vani dv In).
— 355 —
(îH) dw'fne ccTni ene ottôlP^wu uxe nevi kocmoc ne xkh "y^m^ui-
uje e^oTU èv'î'Me co'3'ni. cvqep oirco nste nicon A<Monev;>(^cie 2£.e
^co HHi efeoA è».iep no&i. eTô>.icocu os toh Mnipo eiKcoAo ne^i-
MeTTi HHi ne 22.e enoi nis.ceennc Avnenui2s.eM2SLOM nTcocrn
eep OTcon nni. eeêie '^ôlI ô^i"^ MnôvOiroi e^oTrn 2£.e nTe».2s.eM
neRUjini. ^en nssMnepe nicon 2s.€ a\moh^.;;)<^oc 2s.e hôvi eq-^-
MeTA.noiô. ne2i.e hAiôwC nieecÉnrTHc nô^njs. nicetiTioc* 2s.€ netouj
Mi<^'\ ne ^ôwi 2SLe otthi qeMnujôw n2£.e nds.icon eepeqepes.cnev'^e-
cedki^ MMon OTTOO HTeq-Ti A\.neHCMOT eoTTCon. * eTe^q2s.e n6.i 2^e
n2a.e hAi*.c^ ninpo-'^HTRc ^q€pô>.ne*.[;s^oipein ' e&oTV. oevpcooT. ni-
con 2».e MMone^i^oc nd>.qujiHi m^^h eeoTèvfe 2s.e es- e&oTV. econ
ne nô^ipcoMi epe neqqcoi ujhot oiroo epe nsviHiuj'^ ntooTT' nco^V
est-ce que c'est la règle de s'avancer sans permission? Si c'était
un grand personnage de ce monde, est-ce que tn serais entré sans
permission?» — Le frère moine dit : «Pardonne -moi, j'ai péché.
Lorsque je suis resté quelque temps à la porte après avoir frappé,^
j'ai pensé eu moi-même que tu étais sans force et que tu ne pou-
vais pas te lever pour m'ouvrir, c'est pourquoi je me suis appro-
ché pour te visiter. > Quand le frère eut dit ces (paroles) avec re-
pentir. Elle le Tliesbite dit à apa Pisentios : «C'est la volonté de
Dieu, car certes ce frère est digne de nous saluer et de recevoir
à la fois notre (double) bénédiction.» Et lorsque le prophète Elle
eut ainsi parlé, il ])rit congé d'eux. Le frère moine interrogea ce
saint et dit: «D'oîi est cet homme? (que) ses cheveux étaient longs
1. Cod. niccn-\-. — 2. Cod. e«p€qep*.ciiA.3ec«c. — 3. Cod. circt>u, miuiv.aise
orthographe. — 4. ('od. hc&i&c, faute évidente. — 5. Cod. ikrjepivii&.;}(;û>piii. —
G. Cod. (oOT sans préposition; la prci)osition n a été ajoutée ensuite. — 7. Mot-à-
niot : j'.'d tardé devant hi porte, frappant.
4.5*
l\e.W .WCTpi\">'U| Ai\>pU"V .U\>i\l OTOO ^fU ■^■0"^M\C>T eTi\li\A^>MV\
nn€'42t.i2c iyJOTioujT MMC.10T *> OTniiu'V nstOM lycoui ;îen nev-
cioMft. A.iuHn e\oi H*>c©€nHC oTOp A.ïOTnoq .u'\)pu-V nc>T»>i CTev.cj[-
ifol. 13.">T» Tom^ eioAicH OTCvpicTon. e^iujisn^too otm ».€ '^ev
nA.JTo)CT \\f n.wpoi.ui m\\ii\»\t «"po\ «\;Mit\ ovoo .u\\lHl\"^- »^OTon
ento »'\puT A^\ioi .vr\>pu'^ .>,r\)i\i h*a^ \»* •■\ca^ot i\\*p oth) »\2Cf
iiiM<>.uf^pioo dviûiûf^ uicenTioc nf'x^v\\ Avnioou !X.f i\p\ooAic>\o-
rent - :s.e ^^nivivpco euiA^TCTHpion i\no\v •V«\ev.Ti\Aio\i «N\fc'p OTto
M'X.P niCOU ?«-€ eiAlllTI AHM\»'m-i\ OTiMIOT «ITT 0"Vi\«U\IMIH Tv\-
0« ' Ott' MllflU'COTVAi «•p.\\>.\U.\ \\l.\pYl.\IM't'.\oO *-\li\X\ «VV'Al
et iniu-llfi };r;iii(l»' ;rltiirc- Ii-iivirniiiiait! Kii vi ritr jo n'ai jamais vu
|»cr«<iiim- rciiiitli <U' tant (U- ;jliiirr et do ili;;niti' loinnu' (l'était) cet
Imniini-! Au nioiui-nt nù j'ai |iri.s si-s mains rt les ai Itaisrcs. il s'est
t'ait une j;ran<li- vertu en mtni emps : j'ai eessé de ressentir de la
f■ailt!e^^e et j'ai été rempli d'allé;;reHse eonimc (|uel(|u'nn qui se
lève d'un fe«tiii; et h! je dis cjue eet liomnie est de eette mtintay;m',
(jv dni« dire aussi (|Uei je ne l'y ai jamais vu et (|ue je n'ai jamais
vil (|Ueli|u'un avee pareille elievelure et pareille t'urine. Le bien-
lieiirctix al»l»a l'iMentios répondit, il dit un frère : l'nimets-moi'
<|Ue tu pirileras le neeret et je t»- l'apprendrai. Le frère ré-
pondit : < A moins qu'après (|uel(|iie temps je ne suis dans la né
reBMlté* «le le dévoiler, je ne le dirai pas. Le frère lui ilif em nrc :
I. «'««I. niccM^. — 2 l'o"!. Apio»o.\orii«. :l. « imI. hk\. I.u n iu- lyuiilc iii
ilraaiu iMr In neri\tr IhIiui'iik- — 1. lii <li-ii il<'ii\ on i-nt ili< Irop. — A. .Mol ik iimt :
j'ai ft-mti' ^iBiil Mil* forrc. n. MiilnilHil : il Ji' uni Jniiiniii vu <|ii<'|i|ii'iiii |iliiiil<''
«Ir rh<vriit roinini' rrliill» i-l •» friniic. — 7. Miil-à-niiil . AviiiH'iiKil. M. .Mut ii
SM4 . à OKiltui iinr ilan* un Icmim In iiiVcRuIlt'- ne iiir |in'iin<'
OO i
'pn eeoTevû tco&iôvc 2s.e TiiMircTHpioH UTe noirpo ujiwHec eoonq
ni^ÛHOin iiTe ^^"^ necooT ne^nec eoTOuooT efeoTV ^vT^Aô^ "^ccooTrn
2£.e RMOC^ enUOOTT eTUJOTTIT HTe nipCOMI MevTivMOI eniMircTH-
pion "^nis."^ MKôwO HOHT nevH evn. èv^ep otco nste niMe^Kei^pioc
is.!ib.iK. TiicenTioc* Tie2s.e*.q Mnicon 2£_e *en Ti2s.iHepiuje nni e&oTV.-
oiTen eunoTT eioircouj eocoTV eniMouevCTHpiort UTe evfe&d. ev£ipis.ô.M
nTe>k2£.eM nequjini evm*.Tr enevciOAie*. eqoi neK.c€^eHHC d«.!2î.oc 2s.e
"fnjvujuje €Mes.-!r fvn wtô. (r) lyconi eipev^T e^pHi oi ni.ucoiT eefee
TiK.MeTeKT22.0M dvii eni^iM*. eviopqT e^OTH eT^iKOTasLi npj. ïC2s.ert
nieoooTr eTèkii e&oTVoiTen eHHOT MTunevT enoo noTrpwAv.! e&HTV.
epoR €Tô< Ties.cii7V.HH "^ Mue^o HHi eMô^ujco evs-^oo enevoc jhc ti;)v^c
evqep omot hhi MUTevA^b MTiô>.ccoMev. ottoo oh eefee ne^ipcoMi
eTe«.HHevir epoq «^e^i ne h7V.iô>.c nieec&TTTHC ^h eTeviroTVq eTc^e
«N'as-tu i)as> entendu l'archange Raphaël dire au saint Tohie : Il
est bon de cacher le secret du roi, mais il est bon de dévoiler les
œuvres de Dieu; je sais que tu hais la vaine gloire des hommes :
apprends-moi le secret, je ne te causerai pas de peine, y Le bien-
heureiix abba Pisentios répondit, il dit au frère : «Lorsque je vous
ai quittés, je voulais aller au monastère d'abba Abraham pour le
visiter; j'ai vu (que) mon corps (était) sans force, j'ai dit: Je n'irai
pas là-bas de peur que je ne tombe en chemin par suite de ma
faiblesse. Je siiis venu en ce lieu, je me suis retiré dans cette
petite cellule. Depuis le jour où je vous ai quittés, je n'ai pas vu
visage d'homme, sinon le tien. Lorsque ma rate m'a fait Iteaucoup
soutfrir, j'ai prié notre Seigneur Jésus le Christ : il m'a accordé
la grâce de la guérison ]»our mon cor])s. Quant à cet homme que
tu as vu, c'est Elie le Thesbite qu'on a conduit au ciel dans un
1. Coll. Hiccu-V.
— 3ôS —
iew Oi\n o.\p.ui\ n;^pioA< i\.\'\i\ 'V'^'oo cpow Ui\ocn A^.u^\lMO■^•V
ncs.iM«>pe njcoM 2k.e ccotcai citivi htot^ Avni^eAAo ev^pcvviii t'Awv-
vyto OToo Mnc^oTeno nicevcs-i cèoA iui\ uieoooT erev uoc DtCAi
ne OTon otoo» cs.e o\\ €v\uico«i ^e« utioot t\Ti'iMcV -ViibiMU.
eèo'X^tH nOOTO AVUIU|C0I\1 A.-^tpeilK>TAVfcMU ' €OT>IOTO£.\ MTeiûT
^■-\?!C.oi' AM\fc'nui)T coo"v^vù e^iàiàA. uicenTioo- n2s.e nicon eTuiotn
•x.e •^■ep»Miii>TMen\ ' eoTUOToti «reiûT. nc-X-t* fvùlàfv mcc»\T\c>o '
AU\l«On »TU|l.>ni 7«C ■\^-\ UiS^V Hi\»V «\Tt\UM\lOVA^U\ oi \»»upnK>Ylll
enor noo'^ eoM.Mii.\uoTinu nn«-^-\- noviUAi Ai\vu>A^\n uii\ tM\to.
/v\Tl OTH AinC\Uk-\li)\ e».-^Ali\0'-\ toi. l.Il \U\ AVAUOOT Ai'\l«i\T
A<Aupi itd<-(c)u| eopm o^v •\>'V "e X.C Avutp[\^i\ AHUMoon et\OJ
iliar «le tVii. Mais je îl-ii supplie, n mou t'ière t|ui aimes l)ieu. iio
(lift ectte chose à pursoiiiie avant le jour de ma mort. I.ois(|ue le
frère eut appris cela ilu vieillanl. il se réjouit liejiuconp et il iie
révéla pas la eliose jusiiu'au jour où le Seijj:ueur visita le saiut."
Il y eut un frère uialaile ilaus la mouta^jne île la ville tle Tseuti:
par Huitc de l'excès itc la nialailie. il eut euvie il'un petit puissnn.
Le frère i|ui était inalaile «lit à notre père saint, aldia l'isentios :
• .lui envie d'un petit poisson. Ahlia l'isentios dit au frère i|ui
était malade : «Le Sei(;neur taecordera ton désir : place tout ton
wiucj en le Seijfneur. il te nourrira, il ne causera jamais de tiin--
tuation au junte. -' Il prit doue sa cruclie. il la remplit d'eau vers
rii«'Urc de midi, il s'éi ria au Seij;neur. disant : Ne laisse pas ee
I, ('«mI. A>)«f«ni*T«lii. — s. ('ml. tiircn'^. .1 ("«l \«>'fnn»TMm ■ 4. Cml.
MKtil'^. — 6, CmI •'<llrr> ni) Il imiliriit li l'a. 64, v. ta.
— 359 —
n€MKô.o HO HT eujcoH ïieHOTCoiy ne hoc le moi n^-q HTecjeHieTr-
Mièv. es. HOC 2^e 2s.eAv niymi MniRèvoi n-^poMHi CTeAVAiev-y ev ott-
Hiiy\^ MMcooTT ujcoHi «vq^A-i HHeq&ivTV. €Huj(os H2s.e f^H eeoTevÊi
àvi!i&ev HiccHTioc' ôs^HisTr eoTTHiiy^- HTC&T eqnoiHi cev hujcoi hhi-
MtooTT cq-Ti qo2s.c. CTôsqnevTT otth eniTefiiT evqpes.uji ev.qctooTrTeH
HTeq2SLi2^ efeoTV. es.qô>.MOHi MMoq es.qo?Vq enicoH eqon*. ne eevi
pw Te Teques.gc eqipi npcoMi niûen Mc^pn"^ •>*^'^'\ HTOTq eqoi
HCHOTr24.d>ioc - Hevujipj eqiHC MMoq e*^ mtoh npcoMi nifeen. h*.-
"XiH on ne2s.evq .wHicon 2s.e Mne «^"^ qo22.H MneHiviTHMes. ■ cc^h-
OTTT Pd.p 2SLe ev '^^ \ noTT^pe hhh eTep oo-^- ^is. TeqoH ottoo oh
d. c^"^ OTTwpn A\.n€qevpicTOH h2».a.hihA.
^«.ciyoini 2s.e oh eqnevocoTV. e.vievo mcooit hottcoh ^qep e&uji
.wHeqtoTV.! HeMe>.q mhshoo ei^qTco&o M'p^ eq2£.co mmoc 2s.e noc
frère être triste; si c'est ta volonté, Seig-neur, accorde-lui son dé-
sir.» Cette année-là le Seigneur avait visité la terre, il y avait eu
une grande inondation :' le saint abba Pisentios leva les yeux, il
vit un grand poisson s'agitant et sautant à la surface des eaux.
Lorsqu'il vit le poisson, il se réjouit, il étendit la main, il le sai-
sit, il l'apporta vivant au frère. C'était certes sa coutume de faire
pour tous les hommes comme Dieu (fait lui-même);'' par la jjléni-
tude de son zèle, il s'empressait de contenter'' chacun. Il dit de
nouveau au frère : «Dieu ne t'a pas privé de ta demande, car il
est écrit que Dieu nourrira ceux qui sont i)leins de crainte en sa
présence, et de môme le Seigneur envoya son repas à Daniel.»
Il arriva une fois que, devant aller jniiser de l'eau, il oublia de
1. C'otl. iiiceiv\'. — '2. Cod. ucnoTj-a^coc. — 3. Coil. MneHCTHM».. — 4. JI()t-:i-
mot : une f>:raiide eau. — 5. Mot-:'i-niot : à la manière de Dieu; c'est-à-dire d'être
charitable. — fl. Mot-à-niot : de donner repos à chacun.
— .^60 —
•\f\ MneMic^V cooTtVc eneep ninfs.i ïicmui hoc utcwiiu avhiaiioot
eniiju» UTi\Aioo avUiMujouiot aiavioot ^ce OTUi ^otuot n^te
\\iA^i\ iiù fc'Ti OTi\ e^Tcoùo Aine^Te^os-ioiv n-^tr^n fùo'X i\ woc
OTA.O0i\JMI AVnJAlCiJOT iV^l eUUJlOl i\-4AiOO AVUIUIOUJOT AVAVCOOT.
A.^eo.wc i\^n^.T enjAvooT c^Avoujt cuccht evqîtOTujT ivmtevT
cniieA'Xo aimv^u ivc>o i\tot^ .\\iu\t ^>».e t*po.\ tpe ue^cAioT ohi
A<\)t\ oTivPi'cAoc ure noc eeùe ujwot ctuo)-V epo\ iN'Vp ur\^np»
tAiivuji.) Mcstc nipcoAvi AiAieviieciooT.
ivciycom ien CT^vi Mi\u"x.ii)po vMVHiW tov^V^^'^-^^ cja^cc -Jeu
>U"\m ovm'/v:x.i ui'a^ u»M\«-piic<"v i\-x.(o aiavoi* :x«" Oi\p.\ ^■y■^l■ \\e\\-
ron niotuTioi" 7«-y>o XV*'"'-^^ eoùf or t\n-V oo\n\ tMiiocoià 2M' ne
prciulrc In corde avt-i- lui. Il piia l>it'ii, disant : ' Si'ijriicur. Dieu
•le nos pôro» saints, fais-moi niisorimnk'. fais monter l'eau atin
«|iie j'en rcm|tlis,se lette crnclie, car certes le lieu est (lùenj loin. ■
Il n'avait pas aclievé sa prière et priait encore, (|Ue le Seijçneur
conuuantla à l'eau : elle monta et il en remplit sa cruche. Comme
elle était encore en mouvement.' un lierfjer vint au puits, il re-
);anla. il vit l'eau <|ui tlescemlait: il remania (dercclief i. il vit le
vieillnnl <|ui n'avait pas <le conle, il vit Kpiej son apparence était
scniMable à celle «l'un anjfe du Sei^jneur à cause de la {gloire
*|ui l'enviroiMiait: et l'Iiomnie qui ;,^ardait les lireltis fut dans une
(grande admiration.
Il arriva i|u'une nuit nons simcs du feu tlamliant dans sa mai-
non; nous nous dinu-s les uns aux autres: ' Ivst-cc )|uc notre frère
l'iNcntioM a allumé du feu'/ ("est pourquoi nous rcnnirquàmes la
I < '-I ««<ky|M. <irilM)|cra|ili(' vlr|ptiM>, mi m tout en» oxlrmirtliniiirv. — 9. C'<kI.
Mt<«M^. — 3. Miil'â-nxil : runinix i-llr niarrhiili onntrp
— 361 —
TeqcTTHHeeiivi ^.H Te. ^.nTcooTrn evucoMC e^OTn ^en oirevi uui-
ujoTTUjT UTe neqHi ^.unl\^r epoq equj'A.HTV. epe Heq2s.i2£. f^opuj
efeoTV MTiTTHOc MncTô^irpoc- epe neqT hthê Mog Mf^pH*^ n^d^n
7V.d.MTies.c n^pcoM. exi 2>.e eqooi epe^Tq €^UJ'^.HA evqH*.ir eoir-
Hiuj't HonTevciôv ic c HJvrreTV.oc eviri u|ô>poq mticmot «oevu mo-
«^.[X^oc eirep'^xjpeius noe^n ctoAh MOTroJÈuj otoo eneccooTr â^e»
noTJHi epe oô^n lyoujT ïitotott (fol. 13.5 rc) otoo ness-cooir uèvq
Uits. i^ Hcon 2£.e niceuTioc iiicetvTioc nicenTiec. ueoq îve ne2£.i\q
22.e CMOTT epoi H^vici-^ dvnoii .Sev. ni£itoj\ n^vTujevTr 'pi\i exe Ave-
Hencôw OTTHOT^î-i qnevfctoTV. e&o'iV. HTeqT^».\\c ^en niAvoA.ir. netooTr
2s.e ncos-OiOTT ne^q :^e ex^ noc Tevoiron ujevpoK e-^ nf\.K uHiujoiyT
«Te -^eRuAHciev "^hott 2fi.e 5'iTOTr Hè^.R ^en neR2£.i2£. eTe». noc
Teu^oTTTR epcooTT eevAvoni nTeqeRRA.HCièv ee^i eTevq2s.ç^oc Hdvq
chose parce que ce n'était pas sa coutume. Nous nous levâmes,
nous regardâmes par l'une des fenêtres de sa maison, nous le
vîmes, en prière, les mains étendues en forme de croix, ses dix
doigts enflammés comme des lampes de feu. Comme il se tenait
encore debout à prier, il vit une grande vision : voici que trois
anges vinrent à lui sous la forme de moines portant des stoles
l)lanclies et de belle apparence, ils avaient des clefs en leurs mains
et ils lui dirent jusqu'à trois fois : «Pisentios, Pisentios, Pisentios!»
— Il dit : «Eénissez-moi, mes pères; je suis le serviteur indigne
qui dans quelque temps sera dissous et se perdra dans le tom-
beau.» — Mais eux, ils lui dirent : «Le Seigneur nous a envoyés
vers toi pour te donner les clefs de l'Eglise. Maintenant donc,
])rends-les dans tes mains; le Seigneur te les confie pour paître
son Eglise ((u"il s'est acquise lui-inTMiie au prix de son sang. Ne
1. Cod. TeqcTH^ij». — 2. Cod. miu^. - 3. Cdd. ci-cp'^>opiu.
MÉMOIRES, T. II. ICi
— 362 -
i(n \\€-\c\\o\ .uMi« Av.uo■^ •VnoT x.€ Avncpcp iNtcioto.u noi\ ■\>\\
eeoT^voc^k.OMl n^.\i cs.c othi uoo ue eTC>Tioy>\\ mavok eopcivev
Au-<m AU\e|.\i\oi- i\\u\T AUirpepiK\pi\iTcic\>i\i • cî£.e ic ttcviic
n-VeuHAncje^ niior «vico\i Hp^c-^. uooq 2s^e neste^q csLe otoo
ivnoji MiM Anoii ^c\ n\Ti\\i\iuci)poc ' ste cima. Mi\uji< UTevinjui-V
MeT'\>co eroopiij Avofu- Civp «:*iuevuj2£.eAV2s.oM jv^ Aopoc ;îevpoi
2t.e ciius-V ~iN ^^^•0'^"^\l Tr7»-nt\u\ -x^e uioioù exeTeuoxooeAi aia^oi
epo'^ OTi\»u|-V ue ^vAAa. "V'V?"? cyMOTcn to \»i\io'V cooTiMi i\pi
u/vMfTj nivopen hoc copcq'V Aiuip»-^ «m fopic«ci.)\v ciio'.X «vTiV
Me7.wo«A,[\^oc MuevAioc ava^oh l\^.lOl■)& pco 2£.e fmcuouoc '^toau
<VM U?v 00'.\l>H' fc'TAA<€TeA^.^J0TOl' OtCVlO AIAIOO ^0» U'XCOAV
M H uuvpiv-^k. cu-00 ' «\Tf viiiiiT evMûc oTOTrxiM c^c oco-viopoc C^C
désobéis (inné |iii> U iirrsnit à ce (|iii fi'st iniiniiaiiiU". car ccitos
Ir SrifTiifiir t'riivdio jxMir paître smi |icii|)li': im-iuls ;;anU' (!»• ne
pan rrt'iirter, car vdici (|iit' 1rs dijinitaircs (K- IK^^list' viendront
(li'Uiain verMtoi.) l'unr lui. il dit : Moi! i|iii snis-jc, moi iiiallicn-
rnix. pour f'tro di;riH' de «c j^iand et lourd fardeau, car c'est à
peine ni je pourrai rendre compte pour moi inêuie; comment ren-
(IraiH-jc encore <-ompte pour un autre! car vous savez r|ue licuvre
h )a(|uelle voiim m'appelez est considéralde. Mais, je vous en |)rie.
o mes pcrcM saintH, souvenez-vctus de moi près du Sei;;ncur atin
(|u'il m'a<r-(»rde d<- Iticn remplir les devoirs de mon t'tat de moine.'
Cette clioHc là, je \eux dire l'épiscopat, ne convient pa.s à nui
I. CimI. ncTormpn II y a irl uiii< rniiiv qui ruvii-iil niwox miiivrni, nmin i|iil ii't-
tlalr |HU ilmm U |ilti|Mirl ilc* |ia<Kn^i'ii niinlo((iii>ii. — S. CimI. Mti«{<«(«iio(>CTic«c. ~
I, < i»l ■iii.^A.ii...r.<r . 4. TimI MinnApAOkicor. — f>. fiMJ. ot-km, l'nrllrlr n
^•t- •■ rnlMiii i|iir iilim Imnl (imlr li In Irlln* c, c'oiit-it'ilin' l'i
r*v , ■__ i\v In infini' vnyi'llr un il<' In iiifnn' nyllnl»'. — i). Mot nniiil :
d'arroniitllr tilrn mon mniMrlil«nip.
— 363 —
MicuHcjTT •^oo epoq eTT^s-to Ai.uoc 2s.e x^^ ^^^ X"*"'?' -w^ï^UJe-^-
vyi es.» 0ï2£.en iiiA<.e^. uep ujcoottuji iid>H*.MOHi MninoTHpion nejn.
ninpecÈTTepoc. Tie2s.e ni2s.iô«.iva3n nwoir 2s.e èk.peiyTeM noc ep-
TiARpc^opein^ AVAioi MMOii uj:s.oA\. MAWi eipi MnôkiotoÊ efeoTV.-
oiTOT .uMdwTre«.TT. TVomoH ^.qujAnTV eopHi oô». hoc eq^s-to avmoc
2SL.e noc Tcopn uhi e&oTV. Av.nes.igto& ste TicROTrcouj ne eepiipi
H'^TV.eiTOTS'ppies-' UTe niMôL eeoireiwfe uja^n mmoh. ottoo ô. noc
OTTCOH HHeqÊôwTV. ô.qttô^.TT eoTTCTTrTVoc n|)(^pcoM eqTèv2î_pHOTrT os-
2£.eH niRivoi eq^oci lyev eopHi exc^e *. ottcmh lytoni lyevpoq
efeoA^Sen t'^c s^e «eo2s.topoc eujwTi ;)i(^nô.ujioni Aini-^pH"^ .un^vi-
cTir7V.oc' n^pco.u le Me^uje tievn e^.pi0Tri if^AeiToirpuies. «Te ni-
Mèv nep ujcooTTUji. eTo.quds.Tr :^e eTivionTôscids. rt2£.c eeo2s.topoc
petitesse. On dit dans le livre du Paradis de Scété an sujet d'un
saint (moine) nommé Théodore, que les frères le prirent de force,
l'ordonnèrent diacre'' et le sui)plièrent en disant : «Permets, car
tu ne feras d'autre service à l'autel que de prendre le calice avec
le prêtre.» Le diacre leur dit : «Si le Seigneur ne me remplit pas
(de sa grâce), je n'aurai jamais la force de faire cette chose seul
(et) de moi-même.» Du reste il adressa une prière au Seigneur,
disant : «Seigneur, i"évèle-moi si c'est ta volonté ou non, que je
fasse la liturgie de ce lieu saint!» et le Seigneur lui ouvrit les
yeux, il vit une colonne de feu appuyée sur terre (et) s'élevant
jusqu'au ciel. Une voix lui vint du ciel, disant : «Théodore, si
tu es comme cette colonne de feu, alors va, fais la liturgie de
l'autel.» Et lorsque Théodore eut vir cette vision, il se retira de
1. Coll. i\Tcp;X'P°''^°'^'"- — '2- Cod. cpnAiipo^\>opiu. — ■\. Cod. ii-\-'\ttotp<^ijv.
— 4. Coll. M««>iCTiriV.\oc. — T). Mot-;ï-niot : lui iiTiposOriMit los mains coiiimi' iliaiTO.
■IG*
— .".(>4 —
f^^c^vOlo■^ «:^>i2o'.\ AHiiA^^. nep ivjiootuji u|i\ utoooT muc-^aiot.
fol. l.Wi »lf -^^IlOT 2iLe O) niMO"V ICX-f 6. Ui\17e'.\tM0C «VTiMAViMU
cTepuooAvein - ^en ^vpeTu itiCteit cevoco-^ eùoAoïX niMotuoTi
A<\iiMp»-V MTC •VrevTic nifc*pevTmoj\ eevi ere^AvuujiV aiaioo uocco
Av^.'.V.\on ivnoK ^a. ni7i\'.\iMmopoc ' exe n:\fAviuu^ ooAioc A^n-
i .Mv.v;v'.\\c>«< un» ■\7^.'.\e>.T:>t. ^t» oTAieoA^wi i\ o-^con \iTt u)\iiT
fpoc<A<o'.\oi'»'iiv ' mil rv>t!iiT-\ noo'^ »\\»,\ »>ec>:>».iopoc 2s.e AH\e
po)A<i ujioni €'4T€i\oo)t\7 tpo'^ iijis eiieo :ien i\f:\i\pfTH. ic2£.e
OTM ^V IloAlTPTTHC A<n^.ipH-V C^.Ol')^ OMÛOA IV'VhOTCS.I nT*.TJC
je MiM >9iiy\ uf niMOiuu iTc n^iAiouT i\n c«£.f notep ue^MCTi
l'îiiitel jusqu'au jdur di- sa uinrt. Maiiitciiaiit ilniic, i> uu-s tVrros,
)*uis4|u'uii hnniiuei aussi partait, ru i|ui l)iillaieut toutes les vertus,"
(♦'cHt n-tin- devant h-s t'tinrtioiis seniltlablos ilc i-ctte (li<;iiité sai-er-
(lotale iloiit il était di^uf. à romhioM plus forte raison |iil- dois-Jc
[tas U- faire I moi niallieureux, «|ui ne sois pas di;;ue de (délier les)
sandale» de ses pieds? Kn vérité, un frère de Scété m'a assuré au
HUJet il'a|)a Théodore (|Ue jamais liomme ne lui fut semldalde «-n
Hfs vertus. Puis doni- <|U Un ascète'" de cette sorte s'éearte d'une
petite di^fiiité. i|ui est ee pauvre i|ui n'a pas les tlispositions (ué-
eeiwaireHJ ]Mtur i|U on pense à lui à propos d'une send)lal)le di;;nité?
Car le eoiiinientateiir" a érril dans le Ijvn- de .loli : l'ulsqu'il a
I <'<mI. n<kiTcAio<. — t. ('<kI. «TcpMOCMiH - ;i. ('<mI. lluCbt. -■ 4 (ihI. I11T«W-
X<i«<i>po< — 6. ('««I. «nc«n^*Aion - 0 t'<M|. nciTikAt^Tv, luiim |in''|M>»ltioii. —
7. ('4x1. «ptfjtoXoPiN. -' H, <.'imI, nie rnrpik '^«tc. -- U. Mol-ii iiiiil : |iiii<4|iriiii iinr-
fall lie rriiK Mtrln i|iil lirillail ilr loiiif vi-rtii. - I". Miil-ù-iniil : iiu'iiii |irnil<|iiuiii.
— II. Jr Irattui» alivil Ir mot griv CTPrp<k'\«cTC. Iji iilirniir i|ni kiiIi ii'i'dI \>n*
rBi|iraatAc tu llvrr iln Joli, inab vllv cal miKKi'ri'i' par un |iawtnK«' <l>' ('<' livrv. Il
»« aanrail donc a'ai^r M ilr Taulrur.
— 365 —
nuofc 2Le ic2s-e e^q^SLOC 2Le t^^c tctùhott e.n .uneqMoc» le ncoc
ô.noH e.n nH eeoTreo £en o^vn hï uomi. n^Ain on 2£.e ^ ni-
ô.uee7Vc.c tott&hott e.H Mneq^eo nooTO m^AAoh ^uok ^^
n.oMï HCM niHepMi. îi^ioofe c^p 2^e otthSi '^^ o^n po>Mi
€TroTrô.fe ne ô.hok ue.p ti6.£ijcc Meo ne^noMi^ niÈ^. M^pe ««-
pcoMi e^Mei MnuooTT eTujoirjT «eM eMerniiyV (^i «tc ti^i-
HOCMOC ner^TVHOir hh eeMes n-^MerenJcuonoc neM ^MeTupec-
ÈiTTepoc ^H' 2.JÈ.Ho>n Me^poir^i mk2^com MniAeTTiTmon e^pHJ
encirs^i:^ Hcecovy n^HTq om^ nce^i c&co 5en nn ex^ nmoMO-
«eTHc MCOircKC 2s.oTOTr CT&e uh eeTVo&ï nc^ n^ip^vn 2SLe otthê.
niyopTi Aven neri^^q :^e eqe^i «oircmMi .un^peenoc eÈoA^en
TeqcTTUPeneiô.^ epe AiMon e.^HS h^htc nneqTi ne^^q hottcoï-
Mi nx»pô^ ^e OTTMOMJMon ne^q JvU ne 2s.e ^Tronq eTi^Ao nni-
dit que le ciel n'est pas pur eu sa présence, comment (le serions-
nous) nous qui habitons dans des maisons de boue?» et encore :
«Les anges ne sont pas purs en sa présence; à combien plus forte
raison (ne le serai-je pas) moi, boue et cendre.» Car cette œuvre
du sacerdoce est l'œuvre d'hommes saints, et moi, ma vie est plenie
d'iniquités. Que les hommes qui aiment la vaine gloire et les gran-
deurs de ce monde futile, qui aiment l'épiscopat, le sacerdoce ou
le diaconat, prennent en leurs mains le livre du Lévitique, qu'ils
y lisent pour s'instruire ce que le législateur Moïse dit de ceux qui
désirent tollemcnt ce nom de prêtre. Il dit d'abord : < Que le (prêtre)
prenne en sa parenté une femme vierge, qu'il n'y ait aucune tache
en elle; qu'il ne prenne pas, dit-il, une femme veuve, car cela ne
lui est ])as permis, puisqu'on l'a destiné à otfrir le sacrifice du Sei-
— 3G6 —
oTciA. n-e noc ne^noT-V copHi. otoo uoo^ oco^ uioTuià cqe-
oTioMO nneqoùiicTi ccoA eTTOTCiioT- ivotiM oti\i. ^^tio .u.vvoo
on «\2£.e noc oireti miotouc 3J.e nue o'.\i eCioX^Jen uionepAux
ni\ivpo)n ev7y.e €»tcja. eopni .wuoe ne-^noT-^ epe OTon oAi n^vTni
n^HT•^ njcs.ii)pon !>k.e nTt noc ne-\noT-V ne €T€> ■-\Ui\Ti\.\ciiOT
copni oTpioMi epe otoii oTi\Tni i\.îht'^ Mneqiije e*OTn eniAv^v
cooTivù oTpioMi ntîAA»- u- nTixAe le nc^iVCS-HiiM le epc iicq-
Mjviy^c 26.Ha£.i eiûoA coTpcoAii epc otoii ot^oai^cai n;6HT"^
t'nl. \.\~ wx nre otocix. »e otT^vA^cs. le e^o» n^co le epe neq-
à*v'.\ oi niVOTfs.»! n[;^Ao le e\oi nuA.ni!iA.'.\ le epe OTptOMi OTon
OTvJ'oip^ niM'pion ouo--^ le otÙisA noToi- ne »\e^i\»>peT •^>n
niùeti eTe cùoA;fen «ï^xpo-x ni\i\pt>)n eTe OTon i\7ni \\^iit'\
MMC'^iionT e^0T«\ »ini »oyiui A^nor :^e v"<rivi ovojv »\Tni n^nT\
j^icur bon l)ii'ii. «.^iir K- |nrtri' niniitir sa piiivtr m «liacuiio do
Hc« «l'iivrcH.' car le Scifciii'ur a dit ]tar Mnï.sc : CJiio nul de la lai'o
d'Aanm n'ottre le «acrifici' au Sei|;^iK'iir son l>i»'ii, s il y a en liiii
(|Ucli|iu- taclir, car c'est le i»rcsciit du S(i;;iiciir son 1 licii ([iril
offrira. (Jiic mil lioiuinc «*ii qui il y a une tache n'entre dans le
lien Haint. (^ue tout lioninie aveuffle. Iioiteux. (|ui a le ne/. cou]>é,
l'oreille amputée, ou tout lioninie qui a le |iied ou la main «-assée,
qui CHt Ih)8mu iV) ou qui a IcH yeux d'une couleur hianelie, ou qui
a h'H cîIh (Icm yeux arraclu'H. ou qui a une ;fale sauva;;e, ou dont
len tewticuleM ne hont (|ue d'une hcuIc glande. (|ue tout lioninie de
la race irAnron en lequel il y a une taclie ne s'apinoi'iii' pas pour
entrer prè« du Sci;jneiir. car il y a une taclie en lui : de iiiêiiie
[Kiur un lioninic qui chI lépreux l'fj ou na qu'un hciiI tcKlieule. l.e
I. («al ni'inor'^ n« ic-in*T*A(aoT — i. Mul n unit : iin'lt fMur vnlr nfn iiMivrvii
|iurr« rbartiM).
— 367 —
je OTô^i eqoi nueTVdv'^oc se eqoi MA\.otiop^ic. ïictô. ninpor^HTHc
2>.HM!o-!rpcoc «ô^Mioq ô.'\7V.ô>^ eqoTTtono e&oTV Hneqo&KOiri 2s_€
eujcon OTon o7V.i nocoû equoTVss. ^en neRÊioc nooR otTVociuoc'
dwtt ôkAAev neoR OTrôk7V.ouoc epe He^i fd.p epcKAie^mein nes.H
nHI^&HOTTI HÔ.^T0T10U eT€nipi AVMCOOT €T€ Hd.! «€ Hinoptieiiv^
nie>.Keveêvpciôv Hiccoq niMeTpeq*^ r^^^^pi uoik HiMeTpcqujdwMUje
eia^.co'A.on^ niMeT2s.es.2£.i ni;>y^oo hi-\-tcou «n2£.conT ui'^wpss. ïuoe^.!-
pecic* niçiXà^-' Hiei;îi Hi2i.ep2s.ep uiciK^2i.i HujAoq hcm nHec(ji2î_ii
eTom nnôwi (hh) ic nô.s ne uio&hoitj ex'î'i MTipwAv.1 enecHT eA.-
Aveu-^-. eioTcouj 2i.e "^noir nTeTeuTè^Moi 2s.e \u\k ne mpcoMi
eTOTTttevssLeMq eqoi npeAioe efeoTVoôv hô^i THpoTr. TVoiîioh ce.uTi-
proiîliète Moïse n'a pas cité ces (défauts) pour rabaisser le corps
que le Démiurge'^ a créé, mais pour manifester ses œuvres. En
effet, s'il y a quelque oeuvre perverse en ta vie, tu n'es pas rai-
sonnable, tu es sans raison; car ces choses nous indiquent les
œuvres coupables que nous commettous : ce sont les fornications,
les impuretés, les abominations, les empoisonnements, les actes
d'idolâtrie, les inimitiés, les envies, les querelles, les colères, les
schismes, les hérésies, les calomnies, les ivresses, les gloutonne-
ries, les discours honteux et toutes autres choses semblables. Voilà
les œuvres qui font descendre riiomme en enfer. Je voudrais main-
tenant que vous m'iiidifiuassicz l'iiommc qui est exempt de tout
cela. Voilà du reste ])(nir()U<ù je suis digne' de passer toute nui
1. Coll. Aoi'ir'Oc. — 2. Cod. iiiiiopiiiev. — 3. Cod. id>.(oAoiv. — 4. Cod. niocpc-
cic. — 5. Cod. iiiçi&A.A<v. — 0. Il y a peut-être ici, comme dans un passage qui
se trouve plus loin, un reste de gnosticisme. — 7. Mot-à-mot : du reste cela me
rend digne.
— 368 —
ujiv «m "titOT copiep Ui\evoi THpq eiop'^ e;îOTu f7i\p\ ei-^oo
neCS-Ç MH €TCi<2£.l MCMivq 2£.€ '^H €T<V HOC e2^U]q MevK qrtiv-
MUA.7e locu iyo>ui i\Tt\Aiom M\>\i ^•~k-M\\\\\i\ h-^autothiÎ! ^tM\
OTMceMHi ^s.ToA^ cpjvuo-V epevT\\ Ainii\p;>^ieuicuonoc v\iûùi\
2k.evMiivi\oc ^.'^çpi^fcMpoTonein •' avaio'^ «\emcuonoc eopHi esten
nioponoi- n-^noAio A^AVfM [yc uc^t otoo i\^THr^ Hnc-^pw.ui evT-
c<A-\ ^.TToeAvro'\ topiu e2£.r» uoponoi- u'VAkfTejiKM^ouoc a. '^'\
^i) noTiuui-V HOAVOT ;*eu i\t^oc<. mia^ r,\p n»- eoi\»\\i"i\?>ti
MI\lAH'TMiMf\' l'T^ m.MMOi- UTO '\>\ iMTOY HTAi WIOIUU OT AVO-
vi«' rotiré «laiiïs ma «cllulc. |iriaiit 1 >irii |iniir iiu's pi'ilii's atiii (jur
je trouve luiHéiiconlf au jnur du ju;;fuii'iit lU- viTiti-. •
('eux qui étaient avec lui lui dirent : »('«' ;i ijUDi U- Sei{,niiiir ta
(leHtiné t'arrivera bientôt. > Ayant ainni |»arlé. ils le (iiiittèrent. l'ar
l'ordre de l)ieu. avant (ju'il n'y eut retard, nu prit relui t|ui était
vrainn-nt dif^ne du naeerdoee, on le eondui^sit à Kakoti devant le
|>atriarelie altita hatnianoH; eelui-ei lui imposa les nniins (et l'or-
donna eomnie évê(|ue de la ville aimant le CliriHt, Ket't, il le remit
à nen liommeH qui l'emmenèrent et le tirent asseoir sur le troue
épiMcopul. Sur son visaj^e l)ieu mit une jrrande ;;n\ee. Qui dira
les ((randes miséricordes «|ue le saint de I >iiii e\(iea envers les
pauvres, non -seulement envt-rs eeux de son diocèse, nniis envers
quiconque lui dennimlait d'aunionej et venait à lui. ( 'e qu'on lui
I, Oui, <kTtf«n*^Mpin 3 «'mI. *'|«p^ipo-xonii« I ' "hI iiim i-a^ iir
— 369 —
«o« UA. Ticqeouj MAvevTTô^TOTr e^n èvA'Xis. mcm ottou Hifee» eeiie>.-
epeviTemi AiMoq ottoo eennoir ujô^poq (fol. lo8 ue) oTog nw
eTOTrHA.OTropnoTr ne^q nxevio nejyev.qoiropiiOTr n^con uia. oôvH
piOMI MAV*>I HOTT-V K^^Tev TloAlC OIHA. HCCTHITOTT nd^Ue^nH ttHI-
gHKi. e^qïî.OTiu'r noTreoooT e^qn^vT eoTTnpecÊiTTepoc «qc!*^ Mneq-
«&.q efeoTV^en neqpojq e^oirn Aqw nie-!rciô.cTHpio» cpe niMir-
cTHpiou e«OTrèv& r^opuj efeoTV.. cik.TOTq ô^q^pcnrAVOT'^ tte«.q e^oirïi
ujôvpoq eniMA. etievqepHCTr^ev^eiu^ H=6HTq. nessLe 'p\i eecT^vÊ
Ô.&66. TiJcenTicc MTxinpec&irTepoc 2s_e nô^ujnpi ot Te rt^i tcTV.-
MHpiev eTevRevic euce^T e*>q e&oA ;*en i\iMev €eoTr*.fe otoo avjv
Ti^Moi 2S-e eKTA.oire oir àeti Teu€Tr|>y^H euviccooiru *>« îs.e neou
lie exepe Od^u d.n«&es. ne6&. ne^crçAoc gn ■ è^p^^xiHdwi'iTe'Xoc oh'
^epoTTÊiM OH ' cep^v'^ï.w. ooi epis-TOTT epoR oi2s.en meircii^cTH-
piOH eTTd>OT5-o uHicAVH côïieccoo-y CTeMM^vT ^en o*.n c^conH
envoyait en présent, il le faisait parvenir en chaque ville en se-
cret à (les hommes aimant Dieu afin qu'ils en tissent Taumône aux
pauvres. Un jour il regarda, il vit un prêtre qui laneait de sa
bouche un crachat dans le sanctuaire, pendant (ju'on distribuait
les saints mystères. Aussitôt il le fit appeler vers lui à l'endroit
oîi il se reposait. Le saint abba Pisentios dit à ce prêtre : «Mon
fils, quelle est cette action audacieuse que tu viens de faire? tu
as craché dans le lieu saint! Apprends-moi ce que tu as dit dans
ta prière!" ne sais -tu pas qu'autour de toi sur l'autel se tiennent
des myriades et des myriades d'An<>;es, d'Archanges, de Chéru-
bins et de 8éra]diins faisant entendre d'une seule voix ces belles
1. Cod. e«H&epeTni. — 2. Cod. tiieyqepiici^^;».^!». — 3. (Jod. ç^i. — 4. ('(kI. oi.
— 5. Cod. ç^i. — 6. Il s'apt ici des passages de hi liturgie, on messe, où l'on fait
mention des anfçes qui environnent l'.Mntel et de la i)iésen<'e de Dieu.
MÉMOIRES, T. II. 47
— 370 —
«0Tii)7 2£.e |;\^c>Ti\îi [>^OT^.ù ;^OTe».ù uoe Ci\iiii\iov> T\)t ntM
HUfvo M€o eèoA^eti ueuioo"v. a^ii nciooTti 2£.e \\\m uf nn erooi
♦^pA.TOT. ^vpinicTeTçm ' uni uevuiupi ^x.e <\ utnpeciîTTepoc uecs.
uiioui «\OTcon *^ oTMOu;v[\^oc i lyevpo» €2teM neuiymi j\Oi\»\i>.
poTOi Mur*.ià&A.70H eujiopn n-\-UTpii«>uH ne OTnpecÙTTcpoc ^^.t
\ic eTA.«»'\i pooTui .um.uiN ivtp uuooTini iNu-^ oiou) fuiupeciûT
TPpOC PTCMM^T Xt MTt"^\pi lvViMU\\K-<pi\ - CTev^^Ul'iXuA CVC UJdv
~ç-\i eoten ui.wa. PUj<v^ppemiii\'.\e\i'Oi\\ muihu^v eooT<s.iû eopf^v
pïïpfHT e^en nicoMi ncAi uia'^ot i\ nev\oiiT ?i.e '^iiouo oioi-
poMi ^■^l'J'V MOT»>/v'\ PÙo'.\ ^«n -VoTivoT cvc evqiyioiw ntiio
.unP"^u|?s.PM?tOM u»-.\?<i «•nTivp\ ovoo i\\tot\ ^\•\AlO"^^ iMOTiVO
i wom .v»' nn<i\p»'cù"VTçpc>c *in"\p.\n lu' cAuteco i\ "^-X-pu -ViVn.v
pamleH : Saiiiit. ^aiiit, «aiiif tu es. <• Sci<îm.'iir des iiniKi.'.s : le ciel
et In terre «niit reiii)»li.s de ta gloire. Ne sais -tu |»as (|Uels sont
ceux qui «e tiennent (leltoutV Cruis-nmi. nmii tils. uu autre prêtre
i-raeha euuinie toi dan» le nanetuaire. il s'en alla, il mourut, il ar-
riva l'en etiVt) une lois (|u'un moine vint à nous pour nous taire
vittite le Hoir du sahltat iuKi|u'à T aurore du diinaiielie ; il rtait
prêtre. Korh(|iie imuih primes «oin île I aut< I. nous ehar;;iiinies ee
prêtre de faire l'anaplioie.' l'endant qu'il priait, eoniiue il était
arrivé à l'endroit où il appelait l'Ksprit Haint à deseenilre sm le
pain et la euiipe. na poitrine h'éhranla iV) eomme leellei d'un
lionime.' il lanv» un eraeliat. AuHnitot il devint muet, il ne put
plun parler du tout et nur le rliauip il mourut.' .le donnai ordie
■ «1 *f itiiCTCrin. — t. < <xl. <^<kn*'|iiap<k. — » ('<mI. «yi«'|tp«uiH<vAic«c
I • ' •( a <lirc la nipaopi nml à-iiMit l'ofCniiiilc. — '>. Ccln •liriiilli' onw iloiitc rc.»fin.
n r'p*|.t.4||rr aV'taitunll, |iiil»i|ti'll pal tlvnnl un |h'ii |iIii> IhIii.
— 371 —
fpopev e&oTV. dvnTi efeo7v.:*ett niMircTHpiott ۩oirA.&. Aen nix.iH-
epen;^w n'^'CTHev^ic efeoTV *. nicnHoir epdviTein* mmoi eepiiy
7V.h7V e2£.coq eepe neqoHT ce.utti epoq. es.uoiv 2s.e dwiiy7V.HA e2s.coq
ei22.oi A^MOC 2£.e T\oc 'p^ T\inô.nToiipe>>Tcop c^iwT Aineïvoc ihc
ny^c neoiv eTccooTU T\es.oc 22.e T'^ttcic «"^-MeTpcoMi OTpeqc?V.e<-\-
Te eueTôvCeo .unoHT mtiôvICOM epoq UTeqTev.MOH e^^n eTevqujconj
MMoq 2s.e;^ôkC es.noii (fol. 139 TVes.) ^ton nTenô^pe^ epon Mnceni
HiiengooTT. eTi ;^e ei-^oo enoc &. ottcmh ujconi ujô^poi ec22.co
MMOc 3Le oiTen nei\Tco6o ic OHiine "^-nevOTrcon npwq nxeqTc^-
Mou erÇ)H eT6.qujcoiii MMoq ujenq OTn ^e»\ oir;)y^co7VeM 2î.e ic
TeqôLnoc^ôwCJC ei^ci e&oAojTcn i\oc oiroo ic nA.fce?\.c5c d.T^wnT
e^OTn ecoTV.! nTeqv^nr;)^H. ^en oTTMe^.uHi ;*en T\cs.iHopiccoTeM
à un autre prêtre, nommé Elisée, qui aclieva l'auapliore : nous re-
çûmes les saints mystères. Lorsque nous laissâmes la cynaxe, les
frères me demandèrent de prier pour ce (prêtre) afin de faire que
son cœur lui fût rendu. Alors je priai i)Our lui, je dis : «Seigneur,
Dieu créateur de toutes clioses, père de Notre Seigneur Jésus le
Christ, tu sais, mon Seigneur, que la nature de l'homme est fra-
gile;^ fais retourner le cœur de ce frère en lui afin qu'il nous ap-
prenne ce qvti lui est arrivé, afin que nous aussi nous nous tenions
sur nos gardes le reste de nos jours.» Je priais encore le Seigneur
qu'une voix se fit entendre'' à moi disant : «A cause de tes })rièros,
voici que je lui ouvrirai la bouche afin qu'il t'appreinie ce (jui lui
est arrivé. Interroge-le donc vite, car sa sentence est venue d'au-
près du Seigneur et voici rjue les anges s'approchent jjour emme-
ner son âme.» En vérité lorscjue j'eiitcnilis ces ))ar()les, la crainte
1. Cod. cpcTiii. — ■-'. .Miit-i'i-iiKit ; i':icilt' :ï l'aire une fçliss!»<le. — 3. Mot-à-iiKit : lut
il moi.
47*
— 372 --
tn^vu^. ueM •\)i\i Aoniciv i\itp ohtc tvoA.-2£.i uca^iV-^ ti:î£.io a^avoi-
2£.e u/vvynpi \iiupccDTTfpoc ot uc e7^.u^>l ^' a^^ioot jv uf>.\ uiiyV
noioû vytom avavoji oti.)«\o OTt\ Avne\moùi fùo'.\ oti\i\ut ne iioc
i^'^pp OTco H2s.f iwiiptiiûTTepor tpç uem'coAlA. c«epT«^y> enc'.\^e\»
■VoC"V ^♦" l'> ntNC>0 IMioT AU\ •\"OC< «MlOl- tC'C-Ci'Il Oini\ IVTi\>tlA^I nOT-
M«.i uje "Voc^V fTivii t^piii epoi- ^cn \v^.l eoooT nre '^oot •x.c
n'VciooTM noAi <vn ei^i^vi^ tiàii'.X r\ïi\i A^Aies.TfvT'^ 2£.e <v i\*.0HT
•^>i.)«0 Oioc po)Mi <v OT•^>'l\^•^•AV^. i «pc»! ;vic<vT'4 Ç&oA 'Voiootm
A.M ?tP k-Tiv'^PJ e?S.PI\ OT. AU iV OTIVOT.XI AVA^fOl TOO <M\»\AU\UIX
ovipj'u i\A.oc> «••\>c\ooT fT.\»;ui'.\H'.\ cs-t' f:x.i<)» «\v-\- Auuy>\i-V nui
v'oytuvvTti »'^ TiVOi'Tu- tVA^ni ty<o\ Ht-xiii .xe \\i.\^ x.»' ^irw ot-
iiie |»rit: jt- rf-sfiiti> iiir- ;;raii(lr at'llii-tinii. je tus ((iiniiK' un lioimiii'
qui fst au MiiliiMi «le la unr. 1rs tiot« nu- tiraii-nt lU' n'>tr et ilautiT.
Kiitiii je <-oiiinicii*;ai <le lui parler, je lui dis : • O luêtre. nmii tiis.
ilUHH-tu fait Hujouril'liui ^<|Uei eette ;rraiMle «liose t'est anivéey
eniifeNHe t<iii prelié. le SeijfiieUT est pitoyaMe. Le prêtre répi>ii-
ilit. le «'orprt treniltlaiit «le frayeur: < > Seigneur, nimi père/ prie le
Seijfiieur pour nmi atiii que Jiihtieiiiie luirtérieonle. Par la eraiiiti-
qui eHt veiilie «ur uioi en re jour, (Je te jure) que Je ne sais lien
avilir fait ninnii eela. ma poitrine s'est élMunlée <<>uiine uelle il'iuii
li<iiiiiiie, un eraehut iiiCst venu à la l>iiui'lie. Je I ai lancé: Je ne
HiiiH oii il est touillé. Ine petite ail<- a tourlié mon oreille. Je suis
toiiihé à la renverMi'.' Lorsque tu as prié pour umi. on m'a iloiiué
le moyen île parler eu iléponant en moi ma forée. - .le lui ilis: Kn
I I ■'! OT iitTAMIktf). — 1. Mol-A-lliiit ; h llliiM |N'<ri< .SolKlii'iit M. .Mot n mol
j'ai tiirllno nioD vImm(v pu «rrliTo.
— 373 —
MC©MHi Tie>wUjHpi OTTon oes.n mhui npco.ui .u.v^evT eo*.H pco.u\
Men ne ^en Tcnf^Trcic eiroj s^e M'J[>pH-\- uniTe&ncooTi ncectooTrn
evH 2£.e eiroi n6.uj upH-^ €':j)Me>. nepuoem ' «h eenHOT e&oTV-
Seii pcoi\ nTeKep:2s.ic>pecoH€m - .uneuÊioc ïih;v7V.wc cnroo UTeuep
'^.Ueiri AVnCes.2S.I MTUnpC^HTHC t^H eT2S.C0 MMOC C!S.€ OTptOMl
eq^eji OTT^^io nqeAii epoq e^n e\.qTeHeconT çjuTefentooTi ue>.Te.v\.i
OTTOg ô^qoni MMcooTT u©ou ocoK e\.HOoi epe^.TK ' oi2£.en '^Tp*.-
ne-^is. dwRCivT eôwq eÊoTV. e^qT&.oe nTcno Mni;>i;;^epoTrÊiM ev.qpe^^TU
MTieqTeno ottoo "V^veTi -JS-e ev TeHevTlct'■^^.cIC i e&oTV.. ooxe oirn
€TôLqepôvTio7VoiTCic»è».i ^ hhi nue>.i evicA.!2j.i ueAV6.q oco uevre». u^vi
Mne^ipH"^. c*.TOTq is.qoTcopn ncev neqpcoAii 6.?rT6>7V.oq eoTico es-T-
-TiTq eneqH! ;ïen neqMèvo p 2s.e neoooir ^.q.uoTr. otoo o. nenuoT
eeoTre^fi è^Mis. ujeuoTT'^' TA.oire ottAococ eeûe Ti*.iOwfe 2«î.e une
vérité, mon fils, il y a ici beaucoup de gens qui sont des hommes
par nature, mais qui agissent comme des brutes sans savoir de
quelle nature ils sont.'' Au lieu de penser à ce qui sort de ta
bouche, d'ordonner ta vie bellement et de te rapjjcler la parole
du prophète disant : L'homme qui était honoré ne l'a pas com-
pris, il est devenu semblable aux brutes sans intelligence et les a
imitées; toi aussi tu t'es tenu sur la table (sainte), tu as lancé un
crachat, il a atteint l'aile d'un chérubin qui t'a renversé de son
aile, et je crois que ta sentence est prononcée.»" Lorsqu'il m'eut
fait cette apologie, c'est ainsi (jue je lui parlai à ce sujet : aussitôt
il envoya chercher ses hommes qui le placèrent sur un âne et l'em-
menèrent à sa maison : le troisième jour il mourut. Et notre père
1. Coll. itcpnoiit. — y. C'od. Q>.iop«(oniit. — H. Cod. n«OK oojr oç^i ep*.TK. —
4. Cod. eT&qep&n&?Vofic«e. — 5. Mot-à-mot : ne sachant pas de quelle manière ils
sont. — (î, Mot-:'i-mot ; ost sortie.
- 374 -
oAi lAOTHÙ «\e:î£. oev^ fol. 1 40 "Xc eôo'.X ;îei\ •\^f\viù\ncu\ .Ui\.\i
07 .\ .WUtAl«>0 AlUlOTClA.CTlipiOn ' OTOk-t Ut\OT«Aim AVUOTUJCvl OTOO
on 2£.fc" ni\e o'.\i iipoj.wi ;^^totot eèoA nceoe.wci ^t«i •^euu'Xii-
CIA. oTOk.e nMOTc<v2£.j ooAioc .Sen -^-eKHAucuN eeiàf mi ctooi
epevTOT n.îOT»i .îcn tua^a. ev»OTA.ù mtç nu fooTcvù.
^vcuJc•)l\l noTeoooT »iooi t'pv\7- ;^^.7t•^l uauo7 fooTiMii i\ii!sài\
nioti\7ici" i\ OT.M i ».ïoyn o\iVi\Ti i.uov tùo'.\o\707 ^. i\i7nc<T^
ÇJ2S.0J MMOC 2£.e HiMCOT COOT^^Ù Ui\ niA< MpWAVl uc e^^^.l ncY
uoTtaci MA-AoT c^oTtovy eTi cmot fùcXoiTOTU eqsMO makoc -^te
ic ic^ MPOOOT neM itx ne^ttopo e'^oiiy eàoA OTtve ^^•nAl »\n
OTO^e AiAion wAni'H OTono riioA ^tM» »\i"\oioa<»\ »\)\ n7»-n*AA\
e^n ?«.c jw'^uiioni ecv nA.ui)7 :^c jvfiùjv uioenxjoo »\'\\i isooa^ *• •^-
■2ti>> MMOc "X-V OTon OA.n M\\\\ np(>)Avi iew n\\oeAico AVA^c^n oAi
lUiiiit. a|ia Siliiiiiihli a jtr<>iH)ii<-c un «li.scoiirs .sur ce bujot : i|U(.- k'
prrtrc lu- craclic pas dans IV-^îlise surtout ou piôscuce de l'autol,
i|U il ne Kc niourlie pa.s et <|u'au(-un liounne ne se permette de s'as-
Hc<iir dans l'é;îli«e ou d'y parler à <"»u.se de eeu.x *|ui se tiennent
dans le saint des saints.
Il arriva un jour <|Ue je nie tenais pr«\s de notre père saint, aldia
l'isentios. »|ue (|uel<|n°un entra pour recevoir sa liénédiction. .le
l'intcrrojfcni, disant : - .Mon père saint, <|ncl est cet Iminnic i|iii porte
un petit entant et veut recevoir ta liénédiction':' il dit : \ oici i|iia-
tor/.e jours et i|uator/.e nuits «pie r«'nt°ant crie, il n'a ni tièvre. ni
plnlu qui paraisse sur son corps, nous ne savons m'i il est nialnde.»
— .Mon |ière aldia l'isenlioM soupira et dit: «Il y a dans le nionile
dcii jçens tels «ju'ils n'ont aucun ju;,'enient! <j>uel est le péché de ce
I. (>mI .Miiioi<riAriit(«ioii. - S. ('ml. «loyi «pATT l'ii T it vit' i^iiiili'', iiiiiln it
lorl — J. ('«ut. ti.\»f«
— 375 —
U2>^i*.upicïc' MMUiOTT A.u| ne ninoài exes. n^.iTev?V.e<.inci:)poc- eviq
2s.e ô.qooi ^cn nà<iÊ<s.côkHoc Mnes.n2s. ueoooTT ueM nevii::^ ue-
2SLiopo èiw?V^7V.ev eTdv neqiwT ipi noTrnoûi e». "^"^ ini Mneq- (Aov)
no&i e2s.en nequjHpi ste eqnôwpcouo g^M neqcôv^oirrt oiTen rt^ici
MuequjHpi. è*.!ep OTto 2s.e neviioT eeoTrè^& eviccoxeM 2i.€ OTrpcoAvi
€n*.neq ne nequoT. ne^Ain ne2£.e n^vicoT hhi 2£_e neviyHpi Te
ncouj At^en e^TVA.*^ TeiieMi e^n euH cxencouj mmioott ccotcm enieir-
«vPceAicTHc AoTTHev^c 2S-e eqss-oo mmoc 2£.e oir cô.i!io?V. M^n ne-
2SL«».q TeTenoTTouo efeoTV otoc pioMi n2».n\e\.ioc eev-^oTn i^e aiaico
Te» qAveo nevH6.ed.pcie». on^ 'îto;îeM. nô.ipK'^ 2s.e o-yn nevujHpi
evTrTe>.MOi 2£_e es.qep2s.i*>ûèv7V.?V.ein ^ noTOHivi npcvj.ui ;*6.TOTq hott
2S-copj epoq oiroo neqi2^ neoooir av^oott icssLen eTe^qep^s^iev-
mallieureux enfant pour qu'il reste eu ce tourment pendant qua-
torze jours et quatorze nuits? mais parce que son père a péché,
Dieu fait expier son péché au fils" afin que les entrailles du père
soient brûlées par la souffrance du fils.» — Je répondis : < ]\Ion
père saint, j'ai entendu dire que son père était un brave homme.»
— Mon père me dit de nouveau : «Certes nous lisons, mais nous
ne comprenons pas ce (pie nou.s lisons. Ecoute l'évang-éliste Luc,
(jue dit-il? Au dehors, dit-il, nous semblons des hommes justes;
mais notre intérieur est plein d'ini([uités et de souillures. Ainsi,
mon fils, on m'a appris qu'il avait calomnié un pauvre homme j)rès
de quelqu'un qui avait puissance sur lui, et c'est aujourd'hui le
quatorzième jour qu'il l'ii calomnié. Sache maintenant que le jour
où il a i)éché, il a mangé, il a ))u nu soir et il a dormi ])cndant la
1. C'ocl. ii2^i6.Kpi<cic. — '2. Coll. n».iTiwXcinopoc. — 3. (,'od. ii:^iKeoc. — 4. Cod
qi. — 5. Cod. ivqep3>.i2k£i2vAin. — 6. Mot-;t-in()t : Dieu :i amené son péché sur son
fils, ;ifni (|ii'il t'iit bn'dù d.'in.s son intérirur p;ii- lu SiOiiftV.ince do son fils.
— ;^70 —
i\inT-4 ev.^cTiOAi i\-\cio t\Oi\j\i\povoi O'ï'oo ev'^iDiiîui AV\viecs.ioy»o
i€n T^>ev.iiji 2^e n~e uiccsLiopo i\ a\hot:x.i «\i\'\ot neoci «;-\\u|i>)i
ne2£.ev-4 2£.f eioci. ne OTon otuot2£.i maiioot ;S*^2^co-^ uf eev
OTJVOT25.1 nA.n«>OTi' uje tufcuT fpo-\ ev'^Aiivo ptoc^ ;îen i\e,\ci-
KOTTcn. iMiou iitcs.ui i\»\\ >ce i\pi -ViM'evnH nreuenq e^orn
•^•MivO'V rivp fc"^-V 2£.e i\\vuii\nty»i'\>pi\iM-^fin - it'nl. 141 Xë mmo-\
■\i'\ n^.»:p|^^^p^■5Çco^^l ni\\ m\viti\\7o UiMy^ii-^- •.■vc .\\'n.oo fo-
pU^I eiOTM <VTMOT-V Hi\-^ i\\l f^OTM tpf Hf^UJHpi TtVAuOTT
€po-4 ç-^ioiy eûoA t'.WMijio. f-ev m\u>Y?s.j c\.e i\utnpi n;vT tM\i\uoT
A.'^i>>u| e6o'.\ MOOTO ^^^' u^\iot i\t!i!.\ uuoivtioo .\p\i!!0\u'>*ii\ '
»poi i»'n Ti\inui|-V n.M\.\iMui n»Av \\,\i^ui f\^uion \\^ivt\ ■\>-V
«VM n»iui|'.\n'.\ »v>OT,\ù .\yMÙo\u>tii\ cpoi .\y>i\\uri- Y«\\\ i\ni
la nuit: mai» au milieu «k- la unit K- prtit oiitaut s'est lévoillé rii
rtiirKaiit. il a (lit:. J'ai 8«>it'. Il y avait au-ilessiis de lui uu peu d'eau
<laiH la«|uelle était toiulié un pitit lézanl. il ;i icuipli sa Imuilie
lie Hun ' — .le lui dis. moi : Mun père, t'ais-lui la charité
lie le faire entrer! je entis (|ue si tu le si;;nes, I)ieu lui accurdera
Ift (fuéri»(in.» AuHsitût il lui dit d'entrer: nu l'appela, il iiitia avec
H«>n tils |Misé sur lui et jetant de j^rands nis. L(irsi|ue le petit en-
fant vit nntn père, il rednulda ses cris en disant : .Mun père l'isen-
tilts. vieuH à num secours dans le j;nind liesuin i|Ui' nie cause cette
(framle smiffram-e où je nie trouve. <Jue I )ieu et tes prières saintes
me Miienf en aide. > ('royeziuoi. j'ai vu mon père : ses larmes cou-
I, I'cmI <Tik'|((>'viAhAAin. - 'i. CimI. AH^U'^n*rr'Vr'^'''*t'" ' ' '"' '"*'l'V
X*fi1«**- — ♦■ <'«' fcpi6oM«ii». — 6. t'ml. *piAoM*tn. — rt. <'<mI. «kpini
<T«via. — 7. J« ne «aU i>«» ce nuf ilinitflp l<" lim» einOTTOn; J<' no |m'1u iliitir li<
liadalrr
— 377 —
2i.e è<inevTr end^icoT exev neqepMwoiri ujoto €2s,en «e^o-yo:^!
ojTe» •^di.udvCHH eTôvqnôvTT epoc ^en hiwott^î-I ncv?V.OT5- epe nien-
pion OTTcoM cev^oirn MMoq. neqicoT 2>.e ttô>.q5oci ne ^e^. ticav^kô^o
n^HT MiiequjHpi neste^q Mnes.KOT 2s.e nevoc hicot e^iep no&i
■^"^go oirn epou Mèw-^oo enoc eopni esten TXôwièsAoïr 2s.e e^q-
^coHT e^oirn e'^MOT Rcwcnrn irevp nevoc niwT 2s.e OTrujHpi
noTTcoT «Hj ne. tiikottos-i ss^e nes.7V,0Tr «e oircevie ne eMô^iyco.
nevAiH ne2s.e ne^.uoT nenicuonoc MnipcoMi 2s.e ;]x^itfs.pwic epoR
2i.e ic2£_en cJ)ooTr eujTeMep2^iiv&ôw?V?V.ein ' uo7V.i npwA^i. ne2s.e
'^loiT MniivAoTT 2i.e ce nevoc »uot. nô^icoT :^e eTek.qiye n^q e^oirn
eniMev nep ujcooiruji ('^r') es.qx.'^ MnievTVoTr cev&oTv. Mniuô^pue-
TViOït' èvqooi epôwTq è^qipi noTUJiyV Hnô«.-5- equjTVHTV. eeùe nie».-
AoT Avenenctoc ivq^i noTrRcnr2s.i mmwott eûoTV^en nj7V.OTrTHp
laient sur ses joues à cause de la peiue où il voyait le j^etit g-ar-
çou^ dont la bête dévorait l'intérieur. Son père qui souffrait des
souffrances de son enfant dit à mon père : «Seigneur, mon père,'
j'ai péché, je t'en supplie, prie le Seigneur pour cet enfant, car il
est sur le point de mourir et tu sais, mon père, que c'est mon fils
unique.» Or, le petit enfant était très beau. De nouveau l'évêque,
mon père, dit à l'homme : «Veilleras-tu sur toi afin de ne calom-
nier désormais aucun homme?» — Le père de l'enfant dit : «Oui,
Seigneur, mon père.» Mais mon père lorsqu'il fût entré dans le
sanctuaire, après avoir placé l'enfant en dehors du grillage,'' se
tint dcl)out et passa une grande heure à prier pour l'enfant; en-
suite il prit un peu d'eau du bassin à jjurification (jui était placé
1. Cod. eu|TeM.epr^iJvÈ;w'\in. — 2. Cod. cniiiMn^cAioii. — 3. Mot-à-mot : qu'il
voyait dans le petit garçon. — 4. Mot-ù-mot : Mon Seigneur pore. — 5. Il s'agit
ici de la seconde grille (jui .se trouve inimédiatenient avant le sanctuaire.
MÉMOIRES, T. II. 48
— 378 —
€701 Tou AUiitpcvTeicn' ^^Tco A».niuoT2£.i u»\.\c-v ^fu ue^'>s.j;>£.
AiAun M.HO^ UdvAu'ope Hc 'p\ 2£.e ^en -\-othot eTes. uimioot
'Yes.'.ViV çvifcMiT ^en Te'^ujiûcoài ^'^otioh «ipio.^ •vm'i'V m\\u\i\«>otc
eopm e-^ort;î. €Te< nemioT 2k.e ni\T epo'^ i^qep iir^jipi eMivujw
OToo nes.A.'^ 2te oevM niiyV ne neuo&HOTi "X*^" '^"V "^^ '^T'
MMeuuj'|>Hpi Aen nn ceoT^È nT&.iv otoo es.^7i A».uf4U|upi i\-^uje
<vcu|c>>ni :s.f Ainiri\OY tTtwuwevT ev^ciiM noTenicTo'Xii iijev
mjA/voc eTX.H i^^ nc^cpiiiuiji e^ît'^io aiavcoot eoûe uoTnoùi
Me.U MOTUJl.r^T ic-\\ CÙIO MlOOT eopOTOt'HOT Ci\Ûo".\ «HH CTOTipj
MMIOOT f^-X-O) M.WOC Cte t\TTi\A<Ol 2£.f TCTtMUpi \\0<\)» IVUVfV
itito&i '.\oinon orn ounov tùoA o<\pioo-v nvxtn -^nov avuwcoc
UTe •\>"V :xi>M\T OTOO nTf\7i au\uiiiii aiako\ oroo >\Tf\TO«AV\ioii
(irvaiit 11- Vi'.stiaiif (k-a |iirtii.'s, il en tit lioirc lui-iiiônie tk- ses
|ir<>|irch| iiiaiiiis au pi-tit nifaiit. Dieu incst triiitiin <|u au nxiiuciit
où l'eau (lcH(*fn(iit dans la k**''^^' <I^' Iciitaiit. il nuv rit la IhiucIr-,
il ri'jfta le Irzanl vivant. Litiwjui' sou \n-i\- le vit (t'ain- lela) il
fut étouué ^rauiieuieut et il tlit : ^Tes u'Uvii'h sont ^rauiles, o
Clirist I)ieu. ear tu o|ièies des merveilles par tes saints!» Ht il
prit l'enfant, l'eniuiena dans sa nuiison en (;loritiant |)ieu.
Il arriva en ee temps i|u'il écrivit une lettre aux peuples plaeés
MoUM sa puinManee. les réprimandant à lause de leurs |iérliés et de
leur» alMiminations, leur enf»eij;Maiit à ne plus ciininietlre les ac-
tions qu'ilM faisiiient, disant : < 'n ma appris i|Ue vous cunimet-
lU-7. (le ((rands péeliés : désonuais sorte/ en de peur (|Ue le Sei-
jfiienr ne s'irrite, ne se veiijje sur moi et ne nous fasse soullrir
I CimI «tiicp»Tion 'i Miit ù mot : Ira ciiRrlKiiHiil h Miiiir ilcn rlii>»'ii i|u'ilii
— 379 —
eoTTcoTi' (fol. 142 TV.^) '^0.1 exe nqneviyini ô^h ^es. toh HOTr^eA-Ao
OTOO qnes.ini e2s.en ohmott noirniiyV nToeMKO nexi oe^u niiyf
n^ici neM oirgfecon eq2s.op Mf^pH'f exevqevic M'4>ôwpA.0L) MnicHoir.
jAenence*. newi 2^e •^tjvmo MMOixen 2i.e *. noc 2sloc Sen neqjaex-
ujenpHT 2s.e HHô.oTri<OTOT eei\ uev.TA.uAircMoc mmcooit oi2s.en
îiiKô^oi eue Mneqcopu MMoq maiiu MMoq ne eujTeMen K*.Tev-
K^V-ircMOc e^pHi eas-coH ne nTeqqoTTen e&oA M<:|>pH'^ nttiujHpi
HTe Hiô>.ç^w^ MnicHOTT eTô> niivPi^eAoc epne^pôv&d.inejn^ eefee
TenieTTMiev «hioiomi eôk.7r^to nccooT Mnceinoirqi n'^nevpoeni*.
dvTTi enecHT e£io7V.^eH niMeiri eT^oci tire 'p'\ a.ttmottss.t neAi
necoTVeû nnigioMi eviTMenpe nicoT&co»' ej)OTe TiiceifHOTrqi neco-
Ten 2s.e e»> HeTenevucMiis. uje^i eooxe nn eTeMM^.7^ TeTenepeni-
ensemble, car il ne rougira pas devant un vieillard* et il amènera
sur vous de grandes soulfrances, de grandes douleurs, une disette
pressante/' comme il a fait autrefois à Pharaon. Je vous apprends
en outre que le Seigneur a dit dans sa miséricorde : «Je n'entre-
])rendrai plus d'amener un déluge d'eau sur terre.» S'il n'avait pas
juré lui-même de ne pas amener le déluge sur nous, il nous exter-
minerait comme (il extermina) les tils des géants au temps oii les
auges transgressèrent (ses commandements) par désir des femmes.
Abandonnant le parfum de la virginité, ils tombèrent des pensées
élevées de Dieu, ils se mêlèrent aux (jollutions des femmes, ils
chérirent la mauvaise plus (jue la bonne odeur. Mais vous, vos
iniquités se sont multipliées plus que les leurs : vous désirez,'' vous
1. Cod. ETs-con. — 2. Cod. epn&p&Êeiiiii. — 3. Cu mot déviait s'écrire c«oi-
É<ûn : c'est un exemijle frappant de l'iotacismo même dans les mots égyptiens. —
4. C'est-à-dire devant moi, votre évêque, qui suis un vieillard. — 5. Mot-ji-mot :
puissante, c'est-:i-dii'e grande. — 6. C'est-à-dire : vous avez des désirs charnels.
48*
— aSn —
oTA^tin TCTfntpuopneTCjn •' TCTcnoi «moui «iio-^ cecMi tt\CT-
ivjupi A» :>s-c ceep «\o\ii cvoo cc^- ciûio uioot c^n. toùe ucu-
nciii l'^-v"* "^ '\*'V <>ûu]'4 epon iV^TiuTeu ctotot hhiMC^hoc uno-
nA.1 -^MOT tx.c Avevpe •^Meej\;<HT neAV •^avctmioiiN lyconi ^eu
v>in\c>T ncM •^^vf^.nu c^oTn f«eTe»epHC-v «chot «lûen hooto
2k.e niTOTfco nc.u •Vo^•ly-^lv^^lv ' AVi\pc -ViuvcTcuv lyiom' ^cu <vji-
MOT fl-V OTHO'^ AU\t'TlM\OHT «ItAV JlfTenAvVC CS.e OYIU UH\i\l
uiev^uioTujoT MA^o^ eos.ci\ niOi\u kjvTiN 'ï>pn'V CTv\^■>^oc n:s.e
l^vvlcoùoc uiivuocToAoc uevi' l'^p '^'AvconeviiT u)t\cui\ofAi nipioA^i
jfTccoTctct&e'4 cftoAifen •\)avc<">" c^otu enw»^ iw\t.\ a\Oi\'xi avui
OPCn»H10C (\.\\\0»TO'.\Oi" UiNTAcr fc"\->S.lO AVAVOC ■X.P AlfTAV»\U.\piv\
TP f-\- Aus'.V.Vc^n tooTc e7i A^fut-mw Hi\i --Vf ci n.VA^cnyi.s^V
fiiriii<|Ui-/., vous l'te» adiiltiTos; k's |»art'iit» savent <hk- k-iirs i-ii-
taiith iitM-Iii-iit l't ne les iii>tniisoiit pas. A catiso de nos |k-c1r's I )ieii
imiis a oiildiés.' il mms a livrés aux mains <le ces nations sans pitié.
<^ue maintenant done la misérieonle it le repentir rif;iient parmi
vous, avec la charité les uns pour les autres en tout temps, et sur-
tout la jMireté et la paix: ipie le jeune parmi vous donne joie à
votre ea-ur et à votre lauf^ue, car <-ertes la miséricorde se <;loritie
contre le ju^^ement, comme l'a ilit l'apotre .lac«|Ues: car la niiséri-
l'orde sauve l'Iiomme et le transporte de la mort à la vie, sidon la
parole du divin apôtre l'anl disant : «Il est plus lieiireiix de don-
ner (|Ue de recevoir.» I'',ii outre, o ints liien-aimés t'rèns. vous
I. (!o<l. TCT«n*pcni*rMin. — '.'. <'<xl. Tf T«n«piiop«« tih :i. 1,'nrtirlc \ n
Mh «(»»ti»A r/^rmiiii-iit. - 4. CimI. ^çipiinn. • 6. Coil. iuictuv. <l. Ij> Ictln- i n
it- 'iiinii'lll. — 7. CimI. Ht r«kp, — M, CimI. M<TM<sHAf I. — V. .Mol iillliil ;
». . .i«. - 10. (VHP imnilr mi U-niiilirnuiri' inriiif tir S' l'niil i-nl ilr ,U-n\n
eu» ut.
— 381 —
ucHHOTT TeTene.ui 2£.e cirHHeeievi Te MTiiSvpi^^^ienicRCMioc^ ôvq-
ujes.H*coHT enïAv. neoooTT eeoTre«.& lye^pe iiiivp;>^i€n!CKOTioc > c56.i
noirecKTruTViovi^ e&oTV ^en [)(^hmi THpq eqepcHMj>.inein5 hcoot
OTOO eqTè^^MO mmcoot ceÊe ni2s.iHepevcnev3ec«evi' 5en iiujd.i
uTe Hiujjvi (fol. 143 Ae) oiroo 2i.e ot neTeTcuje" «evc^. Aoihoh ds.
niT\evTpievp;)^HC eeoirdvlii èv&&ev 2s.ev.Mi*.noc ni^vp;)^ieitiCROTioc *
nT€ pô.KO'^ d^qoTTCopTi nois.H R?V.HpiROc çûoTV. ^en ïiice^ nepHC «Te
[)(^HMi eqepcHMik.ineni-^ Re^Tes. noTVic MneqeuRTRTV.ion"' eecTrivCi.
eTevTrep6>TiA.nTevn 2s.e enenicoT eeoirevÊ es.&&ev nicenTioc n2s.e m-
RAHpiRoc nre ni^vp^^^ienicitonoc " ^vT'j'i cmott e£!io7V.^eH neqQ!£.!2SL
eeoTre\.iîî. '^
i\.ciyconi 2i.e ^en Tiieoooir eTeA^Aic^ir R&.Tev oirecouj htc '■^•^
savez que c'est la coutume de l'archevêque qu'à l'approche de la
saiute quarautaine il écrit uue lettre encyclique à toute l'Ég-ypte
pour instruire tous les peuples'^ et leur apprendre ce qui est né-
cessaire à la célébration (?) de la fête des fêtes.»" Or le patriarche
saint abba Daraianos, l'archevêque de Rakoti, envoya des clercs
dans la partie sud de l'Egypte pour faire connaître en chaque ville
l'encyclique sainte. Lorsque les clercs de l'archevêque eurent
abordé notre père saint, abba Pisentios, ils se firent bénir de ses
saintes mains.
Il arriva en ce temps par une disposition de Dieu qu'un berger
1. Cod. cn-nn«ii&. — 2. Coll. Mni».p;)(;HcniCROnoc. — 3. Cod. ni«kp3(;HcniCR0-
noc. — 4. Cod. HOTepRirAion. Ou a lôcenimont ajouté un second b. en interligne.
— 5. Cod. cpçjepcTMCuin. — <>. Cod. nic!«.iHcpi>.cn».3ec«6. — 7. Cod. ot «ctcuic
H^q. — 8. Cod. iii«kp5(;ncniCKOnoc. — 11. Cod. eqepcTMeitin. — 10. Cod. Mne'^-
et^hihAioh. — 11. Cod. i\i*.p;x;"*^"'"^'*"'"^- — !-■ En marge ou lit uj*.. — 13. C'est-à-
dire ses diocésains. — 14. C'est-à-dire Pâques.
— 3K2 —
ne OTon ovA<A.neccooT ;Jt"MT epon ue dv-^oi Oio-^ f^\Vv\Ti cmot
MTOT\ .wndvuoT OToo €Tc\-4-\>c<;JT^ ^iv nenTev'.\i\ vDi. A^wfunoT
cooTMcs uemonouoc eTe».r\7io»\^ 2s.e e^OTioiy fi\A^oni i\t\f4:>£.»2s.
n7e-^0Ti.)iu7 M.vvcooT eTiv-4*s.0TujT f^OTii ^ct\ uf^oo nstf ui-
ieAAo Avne'4[Y'^'A ^"^^ WcM t\e"^cs.ix. eqcs.io a^avoc 2£.e uoi\«nnc
xwM ne PTiv^ope niSUNnoA^oo i e^OT» im\cvia^i\. eiTiV i\e>j.e ni
;^e'.V.\o AvniAU\n*H'c>)OT cs-C oio\ eùoA Ti\i \»\i\\\i\o>i\pTOi- i\«\ou
cve MJvAioni A^Au">\ .moit'^ eùoA UiNTa. -^^e fTev^oTevoccvoni nni.
neotni m\\ ^vnon u.>i\nnnc c^e ot ne eTev'^iyioni aiaiou au eTi\
ni^eAAo» oivOOTi epon ;Jen OAin^f A<ni\JAvnuj Av;v'\'.\on -.N-e ui-
iù\npMU">«' nT»- niA.pYi»'niononoi- i-c^noTT »"i\p >te otio»\o
MMCTennofei eôc>'.\ nneTenepnor otoo tioùo eos.en neTenepnov
jonioc nrerenoT^XM. i\'\»"p ovi-» nxe niAVfvneecooT ciie vVavoi .m-
»>"avain,a \iTs ikhi»; il Miiait aussi pour ivcovoir la ItéiUMlictioii tk'
iiiiiii in-re, et il m' |irii«tcriia aux pioils de IV'Vrnue. notiv pcro saint.
Main lurHque ce luTjjrr «c releva pour lui preuilre les mains et les
baiser et (pie le vieillard eut re;;ar<lé son visajje. il ne le laissa
puiiit prendre ses niainH et dit : «Jean, «pii a tait entrer ici eet
inipieV' Le vieillard ilit ensuite au lter/j;er : «Sors d'iei, impur!
Alont moi, je le saisis, je le poussai ileliors, comme il m'avait or-
donné. Je lui dis, moi .lean : <(juc t'est-il donc arrivé i|ue le vieil-
lard ta maudit au milieu de cette foide. et surtout (en prcscm-e)
dcH clercs de rarc|ievc«|UeV (I (is-Ie-nioi i, car il est écrit : ( 'ontes-
HCX v«»« pécliés les uns au\ autres cl |iric/, Ic.-i uns pour les autres
afin «|IU' vous Hoyc/, sauvés.» — Le lier>;er répondit: l'Iùt à I >icu
<|Ue je fuMHe mort aujoiird'lnii avant d»* me lever de uni c<»inlie.''
I. <'o(l. iT*. — i, ('«l niAj>x'"* ""■'"""'* ■''■ M"'-'»'»"' 'I'"' J'' lii"i"' """•
■nlourd'liui «vanl (|ue J« nr nio «il» l<'Vi' (-tnut ronrhiV
— ooo —
MOTT M'^OOT ne MTlèv'^-TtOnT eiHROT. dvCUJWni A\^MOI M'^OOTT
ciMoni nnieccooTT ^eu niujon"^ ^en tkoi e>. ottcoimi cmi e&oTV.
^ەi eMH"^ MUiujon'^ ecMOiyi eicoiOTrn mmoc evievMoni mmoc
eiwiujconi ueMèwC ^en TevMeTSs.TOHT n^^iAveTTs e^n ne 2s.e niSeATy.©
nôweMi eïid<ioco£i iioc ccoottu 2s_e Mninevir eTes.qcoMC epoi es. Tès-
cTrnci2s.Hcic ' t^^moi *en '^oirnoTr es^ OTrniiy^ nceepTep lycom
^en nes.Res.c 2i.€ dv ^'\ ^copn Mnè^^ujini e&oA Ami5€7V7V.o h*.pioc
i^"^ TieTccooirn 2SLe ne janenevMoni mmoï nrenenT e&oTV. U6.in*s-
oei esLen n6.po ne. niMes.neccooTr ss-c eTeAVMès^ir èvqen o*.u hott-
2S.I nevTVcoM es.qTHiTOT nns eq2s.co mmoc 2s.e e>.pi "^e^ue^nn 'fi
nnèvi UTOT MHJTOTT nôsfev.nH nnj2SLto&. ne22.Hi nè».q 2S-e •\-»e<uj'Ti-
TOTT (fol. 144 M.t<) t^n «vtrïte coS'ni ht€ hô^kot Ainnwc nTeq2s_eAi
is.piRi epoi. d». niAve^nectooTT -^^o epoi eqTô«.puo mmoi mc^-^ 2s_e
Il m'est arrivé aujourd'lmi qu'eu paissaut mes brebi.s daus la rou-
ceraie dans la campague, une femme est passée au milieu de la
ronceraie : je la connaissais, je l'ai 2)rise, j'ai été avec elle dans
mon impiété. Je ne pensais pas que le vieillard saurait cette ac-
tion. Le Seigneur sait qu'à l'heure où il m'a regardé, j'ai eu cons-
cience (qu'il la savait),^ mes os ont été secoués" parce que Dieu
avait révélé ma honte à ce saint vieillard. Dieu sait que si tu ne
m'avais pas saisi et poussé dehors, je serais tombé sur mon visage. »
Ce berger apporta quelques fromages, il me les donna disant :
«Fais-moi la charité de les prendre de ma main, donne les en au-
mône aux infirmes.» — Je lui dis : «Je ne les prendrai pas sans
le conseil de mon père, de peur qu'il ne me réprimande.» Le ber-
ger me supplia, me conjurant au nom de Dieu. Lorsqu'il m'eut
1. Cod. TA.eTmi2s.HCic. — 2. Mot-à-mot : ma conscience m'a annoncé. — 3. Mot-à-
mot : un grand trcnililcment .s'est fait dans mes os.
— 384 —
TiTOT «TOT. e7ev.^i\p\\oi ;^e evicAoT i\tot^ imTitot i\iti\.\coc<v
eix.cii oes.n neoTon ui\\iOM uTCvn ci>mo a^avoc ^en ue\..vitTi cs.e
UMioT ttoveAii epcooT i\n. i\cujiouj 2^e cpe i\iu'.\iipmoc UTf u\
nev.7piA.p;;\^nc uje niooT neste nevicox mu 2£.e eiycon otou i\.\w.u
MMfvT le <v.njoTi noe^n uot2£.i aihitot umuWupiuoc ncecWor
HCMIOOT 01 •^>Mt01T HCÇOTCOAV «iîHTOT. OCOC "Jve ÇTiMOnOV AU\i\
uoT eTiv"42£.OTiyT t^piu e:î£.o)OT iit*oti\--\ \\\\\ "^^ iNHiTCT nui
Ai«\i\i fTiMinoT cve necs.ev^ mu cîce OTpiOAV» epc neqÙev'A. otiuv
CTCO e\»\A.T Aiùo'.X AVAiOJt oAi n^<\ni ;îej» nc^ûcvW otoo ure^
UJO^^JM MMC-\iài\\ ococ OTÛt'.V.Xe ne aui pioAiJ uiûen fcnvi\T cpo^
cenA.ci.)L!i A<Avc\ i\»\ oyoo moc^coc Hi\\ c«s.e <v •\f\ "Viunu av\>c>t-
toini nneiiiSiiv'.V coùc ot iM^ufny>f iuo^y"-^^'"^ ""î^*" 'V-^^^'"'^*^'^'^*^-
"VppooMoAo«'«Mn MioTt'n ^«.c r7i\\uiu\ i'\?«.to Mni\u'.\x\ nc^r
roiijiirr. jo k'8 iMii|i<irtai ilc sa main, je les pris, je U-s plâtrai sur
«|Uel(nic'H autres (Vitiiiaj^cH que nous avions, disant en ma penst'e :
«Mon père ne le» (listiiifjuera pa» des autres.»' Mais il arriva, lors-
<|Ue les cleres du patriarelie partirent, <|Ue mon père me dit: S'il
y a iei des froma^jes, a])portes en (|uel(|Ues-uns. donne-les aux
elcrcsafin qu'ils les emportent avec eu.\ dans la route et (piils les
nian^rent. » Ainsi |ors(|Uu je les eus apportés à mon père, et ipiil les
eut considérés, il me dit : «Apporte-les ici. . .Mais lorsque je les eus
upiMirtés. il médit: «Si un homme avait les yejix ouverts, n'ayant
rien de ténélireux en eux quand il re^jardc à l'extérieur.' et s'il les
fennait comme un aveu^fle, est-ce que tout lionime (pii le verrait ne
rirait pas de lui et ne lui dirait pas: 1 )icu a donné la lumière à tes
\tii\. |iouri|Uoi aimes-tu l'apparence de la cécité':'. Je vous avoue
'V«fa«oAoriN — S. M'iI-h>iiioI : Mon |M>n* iir li>* rMiiimUrn inik. — 3, ("oat-
«-Uuti I ai win irll (tl vii |iarfiill tMai.
— 385 —
ndwicoT i^qTi nïiièk7V.coAi iiTe niMivneccooTr es.q*^op2i.OTr efeoTV. nnoTC-
pHOT (mêi) e^.qgiTOTT ce< ncd^ mm^tô^tot. nôvTVin ne2£.e h^vjcot
HHi 3Le ueviev7V.coM nés. niMe^necoioT ne eoÈe ott ^ivrîTOT nTOTq
evnes.ir oth 2i.e eTevueeuetonK^ eni-u ees.Kujcoi\i eRTenewnT epie^i
Tii.ueveHTHc UTC eAicceoc c^evi «TevqTevceo MnipwMi er^evooir
equHiv nceoT exe^qT! uTorq Mnics.in'î'cop & hçm ctoAh chot-^
e^nevir 2î.e exev eAicceoc cooTwpq nes.uj npn"^ eevqepe niceoT
nTC '^H exeMMevTT Tevceo enccoMev MTiiMe<«HTHc nwecoTi 2î.e e^q-
ujconi Sen oTAieTevTccoTeAi evqepnevpe«.ûevinein- nTeqenro'A.H. -^no-r
22.6 OTTn Tconu uTeKoTVoT nTCRTHiTOT nes.q otoo nneuTevceou
epoi evHuj^nep T'^evuji Mni€2î-iopo euKW^ nccoq nnesiTevceou
evuujTeAiTHiTOTT ue^q. eK.noK ss.e exe^iep ctw ne2S.Hi nevq 2s.e nevoc
nicoT ;>^co nni efeo^V. *en ii22-iH«peqTevpjioi ^en oe^n hiuj-|- nev
que, lorsqiie mon père eut fini ces paroles, il prit les froiuage.s
du berger, les sépara des autres et les plaça seuls à l'écart. Il nie
dit de nouveau : «Ces fromages sont au berger, pourquoi les as-tu
reçus de lui? Prends garde à qui tu ressembles! Te voilà devenu
semblable à Giézi, le disciple d'Elisée, lorsqix'il rappela le lépreux
et en reçut deux talents et deux stoles. Vois comme Elisée le mau-
dit et fit que la lèpre du lépreux réapparut sur le (;orps du dis-
ciple,' parce qu'il avait désobéi et transgressé les ordres reçus.
Maintenant donc lève-toi, emporte-les, donne-les lui et ne retourne
pas, quand même tu passerais la moitié de la nuit à le chercher,
ne retourne pas sans les lui avoir rendus.» — Mais moi, je lui ré-
pondis: Seigneur mon iȏre, pardonne-moi. Lorsqu'il m'a eu con-
1. Cette orthograplie est peu ordiniiiio, et le iiiOiuc mot est écrit (litïéromnient
trois mots plus loin; mais elle se rencontre. — 2. Cod. ev'\epn&p&Ëenii(. — 3. Mot-
à-mot : retourna une autre fois sur le corp.s du di,sci|ilc.
MÉM0IKE8, ï. II. 40
— 386 -
iiikUl ç-voi uoo^V eviTiTOT nTOTq. necs-fv^ uhi nstc ' uevitoT 2£.e
nTt «ipe'^ep notit ^V >i»-ni fcten T^.ov■\>^• oxoo o\\ HinVXoi- '^tio
M.woc 2£.e eiycouç otom oti-v">h a<a^«\y vt*^ p<\ii epo'^ ^te \\opt\c>i-
M^^poT fui. 14Ô MV) lOM «fM^^'4 ^>£.e nmopnoo «icm muioju
•\)-V HA.'V oe^n epiooT. Meviiie nev.u oth mhitox «iiV^ ev.piic>T n;vn-
TCOO 7tni\;<UJMC'0€.U ttTfq\\"V^H MTOT^ MlllCtA.'X.l Ctt' OTT^.■»\^>IUCO
poc ■' oi>)'4 HP cTfviciijTeM e«»i\i i\ivi|t nui »^i«)'.\eAV .\i7i i\nu\'.\iOM
/WlTHlTOT MUipiOMl MM^vneClOC<T lU\Tv\ l\Oev.:!£.J MIievICOT fOOTevÛ.
f^ru|(oui ?\.t- MOTccooT iy-\\ ii|fvpo-4 n2£.c OTvpioMi Jîen noouj
uc'^T ' epe ne-^ujupi a^ouii iteAVA.-^ e<^m M2te nc^uiiipi f^ouAi-
juré par <K; (rramU et fcniliKs si-niu-nts. je li-s ai pri.s t\v lui.
Mon |»'tc nie ilit : sX'aK-tii pas ciiffiidii ii- ipii est écrit dans le
prnpliète : Ne permets pas ipie l'Iiiiile «les péclieiirs niu;ne ma tête!
et l'uni (lit : S'il y a un tivre (lUiin appelle toniicateiir, ne maii;;e
|ia« aver Ini. car Dien jn^era les t'tirnicatenrs et les adultères. \'a
donc, rendM-IcH Ini, pent-t'tre sanverons-nons son àme de la main
de reiMienii, car c'est nn niallie>irenx.>' Lorscpie j'eus cntemiii rch
parolrx, j'allai à la liate, je pris Icm tVoniaj^es, je les rciiilis à
riiomnie qui gardait les lirehis, nelon la parole de nnui |)ère saint.
Il arriva nn jour ipie vint à lui nn liomnn- du nome (le Ket't; siui
tiU lacconipa^nnit (etj son (ils était arrivé h Vh^v de Ini donner
na femnic. < lu ii» inlrodniHit tons les den.x, ils se prosteriicrcnt
I IimI «« ■ ., , ..,..,,1. Ih li'llrc n iMi ili'Mii*. — t(. <'imI. oTTJvAditupiK
I r<Hl. ««T Ihi II ml» (■imiilti' |p q l'iitn' l'« <■• If t. — 4. ('<nI. çtAihia - 6 (Vll(>
rt|irpMliiii i<ai ir^-* KniaalArv l'lili«> i|u'oll« iiiii|»>rt<> ••ut i|iir cIiihiiii' liuiniiic iloil
«»«>tr tm frutrlll'
— 887 —
nenTévA^-Tî-^s. MUd^icoT eeoirivÈ. e^c^ep cto) «22.6 r^H eoo7r^.è e..i2i6ev
niceuTioc neos-ô^q MTiipcoMi 2s.e e«fee ot AiTieR^i ci^iavi .uneR-
ujwpi. evqep o^rco n2s_e nipcoMi neas-ô^q .und^uoT 2sLe otkottss-i
Ho.7V.oir ne iievitoT csircio oTrcevûe ne. T\e2SL6.q nrx.e '^h eeoTre(.6 2î_e
Aen oTMeeMHi a. TienujHpi cpnopneTrem. • T\e2s_e nipcoMi .une-
niwT 22.6 eujoon evqepuopneTrem^ -^i MMoq e^pHi e«eR^i2s.
e«>peRips uô.q Rd.Tdv neROircou}. *.qep oTio H2S-e 'pn eeoTrôvû ne-
is.evq MTiipwMi 2£.€ eujwH evRUjivn- (mss.) gco'A eneii-VMi -^ujopni
ncoiMi eTô.Hnd.epevne«>nTevn epoc '^h ct^k ^e»* Tecne:s.i neoq
ne ÇTep Meepe eneuujnpi 2s.e neoq ne eTô.qm\oT neMe^c yjiy
Tecep ÊORi evTVTVev MTiepA^eTi epoi owc 2s.e exe^ieMi eniocoÈ efcoA
QiTOT .UMivTrevT MMO» d.AA.dv o^^n poiMi MnicTOC *.Tr:s.e iiei.scev2S.i
\\n\ OTTOO eujwn evHuj6.nccoTeM hccoi ;^nô.oAo n^q hcoimi UTeq-
aux pieds de mon père saint. Le saint abba Pisentios prit la pa-
role, il dit à l'homme: «Pourquoi n'as-tu pas pris femme pour ton
fils?» — Le père répondit : «Parce qu'il est (encore) un jeune
g-aryon et qu'il est sage. > — Le saint lui dit : «En vérité, ton fils
a forniqué.» — L'homme dit à notre père : «S'il a forniqué, je le
livre entre tes mains, afin que tu lui fasses selon ton désir. » —
Le saint ré])ondit, il dit à l'homme : «Lorsque tu entreras dans
ton village, la première femme que tu rencontreras i)orte en son
sein quel([ue chose qui te témoignera que c'est ton fils (pii a cou-
ché avec elle juscjirà ce (qu'elle soit devenue grosse. Ne i)ense pas
que je sai.s cette chose de moi seul, non; mais des hommes dignes
de foi m'ont raconté cela; et si tu m'écoutes, tu la lui emmèneras
pour femme afin (ju'il reste avec elle bon gré mal gré, afin (pi'il
1. Cod. cpuopncTiiv. — 2. Cod. .\-\cpnop\\t: vuv.
— 388 —
pii-V nmn^vpv^fciicc TupoT c■^■oo e'^eujioni >veAv on eTCv^oeùioo
tuMV CTOiiui Te. "VncT :^c oooon t\ \i?vii\ii!so\oc ope ueivujiip\
Oei «CAV TA.IC01AII AMUC lidV^ COTCOIAVI ' AV\lUOTe «TC^^^ep «lOÙl
i\7e •\f\ Tf^wow. eoièe Te-4\\'T^u uc^ti i\»uiii\uco'.\i u^\^ on t\-Vo
oiMi eujcon :ve nre^ep- noùi ueiM\o^ ectco^ aiavwi aiau>-4 i\'.\\iu
Mncp;;\^fv^ e:>s.eAv Aïoi^x.» epoiv ^en uiùuaun iito »x^' ^^^" -^^"^^
n2wiioT "Ti «m UTAcoiAii ivii\ "Voei ^riv \Vi\M\c«ii!i! wt^maumh otoo
MTC n'\^c uien\i eiic^noùi •^'A^'V* >-"'"^'i'* n^te -^icot avuuV.Xot ■>te
eivx.» Mi&CM eTevJioonocn maicoot eTOT -Vm^j^ito-v Avufvu\.\oT
■\vMi fA.p ote •\>u tv>n.\tp ,\7eioTeM (toi. 1 K") .uei ncoM^ e^oi
Mj^TccoTCAi nei\ \»'\;^i- eoùe cs.e o»\n ei\'X\ \»i>>n;J ev^nwoT eùo'A-
ien pioïi nip(>>Aii -xe «u"av nemi|»pi i\ti eii!io'.\oiTOT\ AV»\e«\uoT
lui «Imiiih- uik- ili)t tniniiK' il toutes 1rs vicr^ics et t|U il vive avec
celle qu'il a liiimiliée. iiuoiiiu'elle soit pauvre. Maiuteiiaiit doue
|iuiM|UL- le (liahle a tait <|Ue ton tils est tonilié avee cette temiue,
iloiiiie-!a lui pour feuinie «le peur i|u'il ue pèclie et que Dieu ne te
perde à cause de «on anie; au lieu que si tu la lui preiuls pour
feiiiine et «|U'il lièeliu, son sauf; sera sur sa pro|»re tête. Mais ne
lui laÎMHe pan trouver un prétexte contre lui au triliunal du ( 'lirist
(de sorte qu'il puisse) dire : «Mon père ne m'a jias pris tt iiiiiie, et
je huis toniln- dans ce péelié, »* et que le Seij^neur ne te dennmde
compte de son péclié. • — Le père de l'entant répondit : 'Toute
parole que tu m'as dit»-, je l'exéeuterai pour ce jeune ^^arvon. car
je nais (|Ue celui qui t«- désfdtéit désoliéit au ( 'lirist à cause des
paroIcH de vil- qui sortent de ta hoindie. > VA l'Iiounue et son tils
I. Col «▼tfiMi, maiiviitiH' «ii1li<i(fr»pli<'. — *• ('«"l »t«'\j' on h nj.iiitr !'«.
1 r»l ^Ai ih> « l^ouU r«. — 4. MmI inml : |>iiiia ri' |kVIii' ilr rvllr mirliv
— 389 —
MMC0015- eTOTOTT eiT-^ COOTT M^^-V-
«.ciuwns 2.e on HOTreoooir ^.qi eqeini n2s.e neuicox eeoT^vfc
evfifee. nicenTiocî eaLeu njcRuAHcie.. *eH nss-iH^^peqHHu 2^e eq
ROJ-V €2Len HjeHHAHCie. ^.qTCvceo eTiienicKOiievou e^Trini ne^q
HOTreoe nT*.q ecne^Micj ^e «TeqcMO^poc ottoo HTeqepcq>pi^-
eeoT^vÈ lyoAoc MneqTHÊ *en nccoMev u-^eoe ^cuje «evcc^ ^oirn
nie^e otoo ^eu n2s.mepecMiej e.Tr2s.!MJ n-Vc^^p^^Jc ecujoAo
eene«.i mhjkott^li mmoc M^^pH-^ noTrcopT no^w&iy. pcoM» c-e.p
Hiûen epe c^h ceoTr^vÈ ne^epc^^p^cïïem^ mmcoott ive^n eTrujoTi
Sen 2^-1 nujcouj ui&en ujàvTroTr2i.e.s *en -VoTS-noTr eTeMM^T.
e.cujwni 2.e on no^eoooTr evTvns ne^q noTruo^î^i n^vAoT
quittèrent notre père saint, abba Pisentios, faisant toute œuvre
qu'il leur avait ordonnée (et) rendant gloire à Dieu.
Il arriva un jour que noti-e père saint, abba Piseutios, alla par-
courir les églises; lorsqu'il eût tini de faire le tour des églises, il
retourna à l'évêclié, on lui amena une vaclie (lui lui appartenait
et (lui allait mettre bas, afin qu'il la bénît et la signât. Voyez donc
la puissance de Dieu! le signe (lue le saint traça de son doigt sur
le corps de la vache i)énétra en elle, et, lorsqu'elle eût mis bas,
on trouva le signe tracé sur le ventre du petit veau comme un
l.oil blanc; car tout homme que le saint signait, .puind même il
se trouvait en toute maladie, était guéri sur l'heure.
11 arriva un jour (lu'ou lui amena un jeune garçon possédé (Vun
1. („,1. ...cen-V. - 2. C'.Ki. ,nC£U-V. - a. Cod. UTtqep'^'VP'^'" V"- ~ *• ^*"'-
- 3fin —
t'Tiv nemcoT 2S.OC nes.i\ iS^-Voo e'|>H cooTivÈ e^peqep- iavci c-^ipcv
fi-^ein- M.ucq a. 'p\\ eeo^;v.6 uifn i\emcoT ^>ce ic c>vnp »\chot
jcxe«\ \iA.i->wi\i.uioM Ti\oo^ \\t•>^^v^ cs.f jc -^ Hpo.uui iccs.cn
eTfV^T^oc<"4 uje Ufc'nc»"v^x.i\i t>5 n<voc nuoT as.c otmiuii ncou ii|A.q
t:fK~\ enj;>y^po»At oiocTP ' nxcMOtoc motmhui ncou 2s^c ;v.-4.wo"v
.\pi ■\-.Mv\nn »\«-niioT nTcivcpiQOiiotMn ' «:TcnMÇTrx.coù. u;v\iot 2k.c
.N^.wov-^ »poi iMtv-^ii i(i).\nnur m':^^v\ nui c«c.f Aii\u|f n.\i\ cm
AoTTup nrc •^'cuuAhci^v nTOiin» nui CAvne^i uoT\icfV2£.i AVAiiiiO"v
MT;vno;î2f4 cas.en ïifviivAo'v AVA\on nipu^V c^Vn^w epoq AVAlO^
OTOÇ" A'4-\" ^ici t1^v-4 CMevii|ii> .\no»t -.n-c .mocoA cVcuuAucuv .\iTi
nui no">MU>T\i.)A .m.>.<^0'\ avakik^t ^c»\ iiiAoTxup CT'yu au\caioo
MUiAtA. ncp u|(.)Ovu(i ^icn'\ Am.vnoT .\-\cy>c-\>p,\<M-^cin a^au">^
ilcninii : il avait treize an». t-uniiiiL- s<iii jktc ihuih le «lit. Ciliii-ci
jiria le «aiiit de hijîiier lu tîart,<>ii. Le saint lui ilemamla : ('mu
bien y a-t-il rie tcnipH que ee «léiiinn l'a |irisV II lui dit : Voici
He|)t aiiH <|u'il la priH : par ton saint, <• Sei(;iieiir iiioii père, il l'a
Mfiivcnt jeté dans le t'en si liieii que nnus avons «lit .son\ entes fois :
il eut mort. Fui8-nii>i la iliarité. notre père, de secourir notre in
tiriiiité > Kt mon père m appela, moi .lean, il me dit : \'a vers le
liaHMiii à ptiritications de l'K^rliHc. apporte moi ici un peu d'eau atin
que je lu répande snr<ct entant : il n y a pas uiomii ipie je le voi»-
en eel état, car ce dénntn le l'ail soutlrir lieaueoiip. - Kt moi. j'allai
à IviiUm:. je pris un petit vase, je le remplis d'eau dans le bassin
plneé en face de l'autel, je l'apportai à mon |)ère ipii lit sur cllc
le Hi^fiie de la croix au nom dn l'ère, du l*'ils, du S' l'ispril. et dit
ywrik* - !• <'<mI HT<iitp6oHOin •> < '<mI MMAyica — 7. <'<hI. is-|rf«r'\>{<Ki-i'(iii
— 391 —
^e« ç^p6.H M'4>vcoT neM nujupi neM ninuèv çeoTr^^fc. ne2s.ev.q 2s.e
MUiptoMi 2S-e 'Tj MnenujHpj enenHi nrenTcoq' ^en neviAvcooT
ipi Mc^ivi 2s.e iitveqTcoq ien neq2SLi2SL HTe Tii2i.;s.iMwn^ i e&o'A.-
n^'HTq u;)(^co'A.€M nxe nipcoMi "^ Td>.io His.q (fol. 147 m."^) 2s.e e».
nptoMi 2i.e OTTHi uô.qMOC'^ MncooTr nnipcoMi ^en nss-inepeq
nsptOMi 2»-e co7V.i MnequjHpi eneqHi e>.qTcoq MniMcooT k^vT^v
'^pH-V eTek.q2s.oc «e^q H2s.e ni.JeAAc eeoire^fc nenicKonoc evûliàev
TiicetiTioc ^en îiosLinepeqce iumcoott ss^e e>. ni2s.*.iMWH ' ce«.Tq
e^pHi e2s.eii niievoi e».qcouj eûo7V».*HTq 2«-e co l2iie\. utotk nicen
Tioc^ ev "^cc^pivPic HTe ixeRTHÊ oiTT el2ioA.*en n;vM^. nujconi
ce^TOTq £en "^othott e>. TUKOirss-i nev'\cnr 7V.02s.q e&o7V.;*en -^Me».
à l'homme : «Prends ton fils à ta maison, tais- lui boire de cette
ean sainte, crois que le Seigneur le guérira.»" Et mon père agit
ainsi afin de ne pas le faire boire de sa propre main, car il aurait
chassé le démon en toute hâte et les hommes l'auraient gloritié,'
disant : <'L' homme de Dieu a chassé un démon du tils de tel
liomme»; car certes il haïssait la gloire humaine. Lorsque cet
homme eut emmené son tils dans sa maison, il lui fit boire l'eau
comme l'avait dit le saint vieillard, l'évêque abba Pisentios. Lors-
que le jeune garçon eut bn l'eau, le démon le jeta à terre criant
par sa bouche : «0 (que grande est) ta force, ô toi, Pisentios! le
signe (tracé) par ton doigt me chasse de ma demeure.) Aussitôt
1. Cod. iiTcucoq, t'antf corrigée plus bas. — 2. (!o(l. uios.cm&)i\. — .1 Coil. iiott-
2>.ejAb>ii. — 4. Cod. iii2>.eMOn. — 5. Cod. nicenTioc. — •>. Mot-à-inot : (!rois daiiî^
le Soigneur et il le guérira. — 7. Mot-à-mot : et mon père fit cela afin qu'il ne le
fît pas boire de ses mains, que le démon soitît de lui en liâte et ()uc les hommes
le glorifiassent.
— 392 —
MiiipcoMi 2c.e OTon uj2£.0A< nocoû niùen .vi-|>H ei>nA.o-\^ avi\\\cti\
ui.\pe iUAvii)C>-v n7t ui.vvdv «\ep ujcootuii Ti\'.\Tc> ivo"von «wùtMi
tii>nA.o-V OToo AvncpMt'Ti epoi rx.f •^>coi uf UiMo.uot nxf ncv\-
TivATo evAAfv TA.J2S-O.U uievciijioni ^en niTonoo fv>OTt\iQ. n^j 2^f
ien U3£.iMopf^2£.c>T0T n2s.f •^>u fooTiNÙ i\ uipio.vvi lye ne^q
<vcu|ioni cs.t on «\OTeoooT i\ o^ptoAi» i iii»\po\ r\-^oc> *'poq
(MHi CqCS.1» AAAiOC 2£.e ivpi ■^M'OvllU UTfcMU'pÙOUOtMU ' fc'poi 2te
OTon OT^peoc ^poi ii)a. Ar" nAoT»\o:*M ^tavoim maioi epcoo'v
MUICX.V'.UOT MTf^THr.OV AV\IC>THHtl AIAVOIV oAi \\~\\\ »\n iùhA
eOTUlliy>l nO^OT tNTAAVOUI AVAtO'^ i\TOlT-\ IMUU|T»MIC> t-TOVlOUl
K- prtit ;;air<iii tut jriK-ri lU- l'afHiitinn du ilôuinii.' Liirs(|iif mou
|HTc l'a|i|)rit. il «lit à riiomiiu- : -'IVtiit est possible h t-eliii <iiii cntit;
Miirtniit l'c-aii (lu saurtuairc fîuôrit i|iiic()U(|iu* a In foi. VA no ]»oiisi-
pas ijuf niicnnr soit la {^ràcc t\v ccttr j^iiérisoM; nuiis cetti' vertu
a rtr tait»' flauK le lit-u saint. Kt lorsque le saint eut dit eeia.
riioiunie le (|uitta en paix, rendant ;;loire à l>ieu.
Il arriva un jour i|u'un liouiiue vint à lui. le priant et disant :
• KaiM-nmi la eliarité de venir à mon si-eoiirs, car j'ai une dette île
trente-nix pièeen dor; ' eomme on me les redenuindait. ji' ne lésai
pas trouvées polir les rendre à leur maître, .le n ai rien ipi nu tils
unii|ue; ou l'a Haini, on I a jeté en juisou. ou veut le ;,Mrder eomme
eHi'IrtVf." .le I en |irie. ô mou père aldia l'isentios, aie pitié de moi.
I. («mI. iiexaMiuK J. ( ihI orytptiiiit >. (ml iii(H(p6oiioiii I. .Mot
•-iiKil : ilu fiiiii'l lin lU-iiioii — A. 1,1' li'\ti' n|i|ii'lli' In piiVi* il'nr hmtiolji. ,lr iii>
•aU |tM !• valriir .m. t.- .!.■ iiHi- |ili( .• ■. M.il .1 nml : vuiilniil !<■ fiiin' .".rliivr
IMnir eut
— 393 —
ee^iq m6co\i hwott •\-^oo epow nevuoT ev&&d«. nicenTJOc ' ujenoHT
^es.poi HTCH-^ noTToAi nwï v\T^THiq ^e^poq ttce;>^^v.^ hhi efeoA.
nipcoMi 2^e eTeMMe>>-!r ne OTMevTOï ne htc '^[X'^'^P^ eTcô^&oTV.
equjoTi ^en titcoott n-^AdosL. eTA.qccoTeAv enccojT AvnenscoT eeo'3-is.&
22.e OTenicnonoc ne eq-f d>.PivTiH ev^i ujA.poq ne.u TeqcoiMi enô^q-
OTTOJUi ne eepneipev^ein- AvnenuoT eqoircoiy eeAii 2î.e oTrpeq-^-
evr*.nH ne uje^n mmoh. TeqcoiMi !X.e i\qTô.Aoc e^.qeuc epnc ottoo
ivq^oi MniAc tt7Voirno2î.i htotc oi ns2£.oi Jvqiye n*.q MMev-!rè>,Tq
eq€p2s.oniMe«.^eiH ' Mc^n eeoi5'^.& eefce un eT^K.qcoeMOTr ee&HTq
22.e oes.» .ueoMni tie u|is.\i avavou. ex*, npco.ui !i^e i UJ^L '^n eeoTes.&
AÊ&6. nicenTioc^ evqsLeMq ^en niMOH*>CTHpion nxe Tcen-^ eqipi
n-^uci^eoAnvu ucTrHe«>2^ic (fol. 148 ja&) ne TiieoooT ne uTe nin^v-
"^P'^PX"^ eecnrdwCî ceTrnpoc oiroo evqoeMcs uj^^^Teq! e6o?V.^en
(lo))iic-moi quelque chose afin que je le donne pour lui et qu'on me
le laisse aller.» Et cet homme était un soldat de paj's étranger, ha-
bitant la montag-ne de Tilodj. Ayant appi"is par la renommée de
notre père saint que c'était un évêque faisant la charité, il vint
vers lui avec sa femme, pour épi'ouver notre père et savoir s'il
faisait la charité ou non. Mais il lit monter sa femme (dans une
barque), il l'envoya vers le sud et lui donna les trente-six pièces
d'or (à garder) sur la barque : il alla seul pour éprouver le saint
sur (;e qu'il avait entendu dire de lui (et savoir) si c'était vrai ou
non. Lors((ue l'homme fut arrivé près du saint abba Pisentios, il
le trouva dans le. couvent de Tsenti faisant la cynaxe catholique y'
c'était le jour (de la fête) du saint patriarclie Sévère; il y resta
1. (,'o(l. iiieeif\-. — 2. Cod. ccpuip.Njiii. — ;J. Cod. c'(cp'5>.ouiMJV5iii. — 4. Coil.
niceit-^-. — .5. (;'est-ii-(lire universelle, et non ('.Ttlioli(|ne dans le sens restreint du mot.
MÉMOIRES, T. IT. .'iO
— 394 -
\u.«on<viTnpion itw u?<.imi>pem ^^e ev'^oeMci ^tMi niei\ici;out\on
i\\ionT\ civ'iTiv iv:s.e \upio.ui i\v\otcoiut A^ue«\io>T i\^r>Mo tpo'^
niiic2k2s.i eTivuep u|opii i\2£.otot. ;îen u:>Mnopf '^h ««OTrevÈ
COITCM tM<VlCe^2£.l UetX^.^ .WUIMiVTO» OJTtMl JwepMuneTTuc 2£.e-
•JJMA. l\CO>DI A.U lie •\>Cvl l'> WiWlJlipi AVivUJfc- UCvïV Ç'^lMev UTCKC-
OIAU Tl M»r.\£r n'.\CT\U'>:^l nTv">7C ^e«V lllOiOl «IiM tTiWUMVCY Cfc'p-
Ueip^.'jflU AVAVOl H^llTOY HTCU-^ A^HOTOioVH UOV\l IV\p iWV IV»'
A.AAev e7i^ii'\>i.)iv eùoA HOTi-no\ »^.o>\oiiÎ!i i\\u>'.\ov utot\ cucitio
MAtCl* ■VmOY ^IMl nniOHT !X.C tTJ^ieUOT tX-f «lTi\TlUTOT nA.l'A.Ull
ciij(.)n <vYUi^.n-V n-^-oiuovAvrnii Tny>i- >\»\i".\\>ii ^.\pv>\; ■\;^iii\-x lAvi
i\u no.\i AVAVA, m-AiTon «kwhti • «nf^innv Av\uiuno\ tùoA Ar\>y>ii-V
juMiuà «c i|iril sortit du iinmasti-iv. L(irs(|ii'il lu tut sorti, il n.stii
liants ri-vérhi'. L'Iioiiiinc entra itioni'i, il adora notre |M-rt'. il lui
«lit li-M |)ari*k-H (jin* nous avons dites précédeninient. Liir.s(|iic le
Hiiint eut i-ntendu ces paroles, il dit au soldat par interprète : ( "e
li'e»t pu» (ieij le lien de rire, mon tils: va où est ta l'eninu-.
prcndM d'elle le» trente-six pirres d'or i|u'elle j;ardt-i dans la
l>art|Ue et^ ipie tu as apportées |»our imiéprouver par elles, car
elle» ne nont pas à toi: nuiis tn as versé un san;r iunoceut et tu
le» as prises de celui i|Ue tu as tué.' Tu dis uiaintcnaiit eu ton
eu'iir : Je les ai apportées pour les donner en aumône pour le
wilut de mon ame : je te le «lis in vérité. i|uaud même ou donnerait
toute la terre lialdlée eu aumom- puui toi. tu m- trouverais piis le
rL'iHjfi, à moiu>< i|u'ou ne Mrse ton sau;; enuime lu as veisé celui
I. OmI «c|^nip«k)iH. — 3. ( iril. otie^. .1. ( • tic |iIiij<m' i'hI nxiH'ii iiiiililc. cl
UKitilrr i|Ufl i-il If Kndt iliii •iitrum miilo. ~ 4. MiiI-niidiI : lu M vcr*)^ un miiiK
liiaorolil Pi lu Im u |iriM-* il<< lui.
— 395 —
eT*.u'^co« M'î>^ nspcoAU .àoA U^T^ 'P^A eTc^uo^Tj^e ^^H
eene^'^cou uoircnoq «..eucfei efcoA «n^'î>cou M^^coq («) e&oA
Miieq-ue. ee&e ^e €Te.Te^Mio Mn.pcoAU w.evTe. Toenuou' m'5>-^.
ne^q^o. MMOC ne ^eu neqMe^s u^e n«M^T0«^2^e nequoÈ» uev-
oc.fe eeTVscceoc M&eps AvneqeM. pc. =^e n^^mue. «oto.t ne exep
Lu nH eeoT..fe THpo^. hjm^to. -^^ *eu H^ntepeqccoxeM e«^«
efcoTVo^TOTq '^HeeoT^& ^qp«Mi e.q« e&oAo.TOxq eqi coot M^^i-
e^c^omi ^e on Menence. n^i ^qep no^Mnuj ueoooT eqonn
Sen nTcooTT h^hm» e.qu,e n^q e^OTrei «oir€00oir eqoTTcouj evy-
AhA €Tevqep ? tvo^no^ eqMOUji Se« n,T0iOTr ^qujÀHA u..t^
Mc.MT MMCH oTV. c..p «pcoM. «..u,^» HH» «uucon nujAuA eTeq.p.
MM0.OT. e^qT^ceo ^e oe^po» ne^^q mu ^e .Mne.^ eo^nu^M"^
ae l'homme, ainsi qu'il est écrit : .Celm ((ui aura versé un Bang
innocent, on versera le sien à sa place,» parce que l'homme a ete
eréé à l'image de Dieu.» Le soldat s'était dit dans ses pensées que
ses péchés seraient cachés au nouvel Elisée; il ne savait pas que
c'est le même esprit (lui opère en tous les saints. Mais le so dat
ayant entendu ces paroles du saint pleura, il le quitta rendant
gloire à Dieu. ,
Il arriva ensuite qu'il passa une multitude de jours-' cache dans
la montagne de Ciîmi. Un jour il s'éloigna, désirant prier. Lors-
(lu-il eut marché pendant trois heures dans la montagne, il ].ria
par le chemin, car jamais homme ne c.mi.tera comlnen de t.-is il
a prié.^' 11 retourna vers moi et me dit : ..rai vu aujourd Inn m,
o-rand dragon dans cette montagne, et il n'est pas hm. de mous;
, Co.1. TO.uo... - 2. Cette exinensùn. n'offre qu'"" «c„s très vn^ue ,■. „eut
Bi^nifier quatre ou cinq jours. - 3. .Mot-à-.not : car personne des ho,nu>es ne cou.p-
t(.r.a les fois de prières qu'il il laites. ^^^
— 39<i —
HtS.pA.»4u>M M-J>C>OT iew UewlTlOOT OTOO '^OTHOT MA^OU i\« i\'.\'.\iN
y>.\(-|- A.»?«.OTH|T Idv TOH A^.UOn U|i\ l\10CTl flûO'.X »\OTCOOI\e"^
ev-^nevT co^>u avhuj uevAuT eroTCO oi2£.€u OTUCTp*. i«>-4A<OT"\-
cpoi nç-xe^-j \\\u otc "Vaicti cs.e ^ '\t-\ ;SioTe& av.- (t'i>l. 14'.' iÂ^)
nir:s.pA.uii)n oo»A otco ^.«^T :>m- «-pt- n»\iOi\Av\-\- ootht tOT.
A.nOll ?k.f fT^vMV^T riMAilOlT iMAlOUJl :X.f HTiNtAll rXt OT ut CT-
ujon' €T^^lU}e 2^e eA^A.T fvi?>tiAvi A<\u".N.pfvuiiM\ t^cii'^" cùoA e"^
MIOOTT OTCO ^Vll iVlTiVAlt lliVlCOT 3£.C <\ ■\^\ ^(OTOil! Aim2s.pfV»tC0tt.
noo-\ ?^e ueoc.^-4 nui ?s.f fofce ot k-^ nooiui .\n ti\icev:?ti uTt
nu'y>^\»» «VT»\u\vvt ptoycvoav iuiotca^ .\n »ivi\(y<o\>HT\u" e\2S.ii>
MAior :*•• ^.\u_ii.M\-\^^\. nor m.\u avav.\ m'^xot a^aiou wvtooov \it\uj-
iiDMT «'^oth «'poK OT'.xe OYAuvcTii"'; nnei'^iiuvT »m\*"\iau\ \\\i|oi\v\.
iiiairi j ai toi nui- le Clirist l>icii ne le laissera pas dans notre voi-
niiiH;;e.> Le leii<li-niaiii à l'aube, nous regardâmes devant nous à la
|H»rt<''e dune tlrelif : il vit îles t'tuiles d'oiseaux rassemldés sur un
roclicr. 11 m'apiirla et nie dit : «Je «rois que l>ieu a tué le ilra;;on :
va et vois |)uuri|Uoi res oiseaux sont rassenddé.s. Mais moi, lors-
que j'cuh vu (la direetion) du rliemin, Je nuirelnti pour savoir te
«|ui était arrivé. !,ors(|ue je fus allé en i-et endn»it. je trouvai le
dra;;on étendu mort, et j'allai, j'annonrai à mou père i|iic I >ieu
avait tué le drn);on. Kt lui. il me dit : l'ouri|ii<ii ne penses lu pas
au.\ parolfH de l'Keriture dont tu ronnais la vertu':' n'iië-tii |ms
entendu \r projdiéte dire : Si tu prends le Sei;;nenr' eomnie le
lieu de ton refu)(e, le mal n Cntrera pas en toi et le nialiieiir n ;ip
pro«-liera pan de ta niaiMUi.»
I ( <hI. •rN«T^u>^" '• Miil H iiHil mI lu |ilar)'K
— 397 —
ôwcujojui 2s.e on 5en hichott çtô. 'p-\ shi nnieenoc nxe ninep-
CHC €|^HMi ee£ie nenno&ï è^. nevitoT ^ avti©couj MTiienicKoneion
ii"\^ôwj niûeu exe u^htc^ evqTHiToir hhiohki ottoo evni efeo'A. es.»-
Mouji. Ti€22.ôvq HHi 2S-€ KoevHUHc ne<.iyHpi Mnepep muô.o hoht
2£.e 6.n^co nccon AVTienM*. nujtoni ïi;)^c nennoir-^- nd^;)(^ô^H nctoq
d.n e>.7V7Vd. qnevqs TienpiooTruj oiroo qnivTd.ceo enenMJv nujconi
on OTOO ny^iKi njfeen exe^nTHiTOTr n*.Pd.TiH nnionni ix;)(^c 'p-^
nev- (n&) thitott n6.n eTunÈ. CTô^n'^oo ss.e euTtooTr n(S'HMi
e^ncopq n^HTq ixiviwT !i.e nevq-^oo ^'p'^ ne Mniegooir neM nse-
2S-topo eepeqn^>ojw.€n tieM. tii7V.ô>.oc c6o7V.^en Tevi^Av.ôvAcoeiis. ' M.m-
eenoc ndv©»ï6.i eTeMMô.TT. ne «evi Te TOTô.p;)(^H eTevTi e;^HMi
oiroo neMue^TOTTcfi ne n-^noTVic ueqT. èvnon ;^..e ô.newoTT'^
e^oTTU noTTMHiy nAevRRon- enjw.d.00T avmcoott ei^noAcT neMô>.n
Il arriva aussi au temps où Dieu anieua les nations des Perses
en Egypte à cause de nos péchés, que mon père mit en ordre
révéché; tous les biens qui s'y trouvaient, il les donna aux pauvres,
et nous nous en allâmes, nous marchâmes. Il me dit : «Jean, mon
lils, ne sois pas triste parce que nous abandonnons ce lieu d'habi-
tation, le Seigneur notre Dieu ne nous abandonnera pas; mais il
prendra soin de nous, il nous fera retourner dans notre demeure,
et tous les biens que nous avons donnés aux pauvres, le Christ
Dieu nous les rendra multipliés.» Lorsque nous fûmes arrivés à
la UKintagnc de (Jinii, nous nous y enfonçâmes. Nuit et jour mon
prrc iJiiiiit Diru de nous sauver ainsi que le peuple de l'esclavage
de ces nations cruelles : c'était au commencement de leur arrivée
en Égyjjtc et elles n'avaient pas encore pris la ville de Kcft.
Nous réunîmes une foule de vases, nous les remplîmes d'eau, nous
1. Coll. Tc^x-^^^^*^'"'^'''^- — -• *'"'■ '^•'^'*>'"'
- 39« —
cniTiooT os.e ntiJv>£.t\uoT çpoii mochot i\Tcni\Hi\i'\ui. fTiMio^eii
csk-c ^t-n niA<i\ f-e.vvMiW i\ imauooy uiv» nroTcu upc«tiii AvniWcoT
25.»^ i\ \»UU^">'C«M AlAllOCT \IUH fTOTfl\. Uf^t-fc' lliNUOT n\\\ C«J.f ■\t-\
HA.;>^A,n Hco)-^ e>.M iijvu|iipi f<'.V.\f^ m\es.qi ptooTiy ;îevpoi\ iN^cî^oc
l'ivp tx.e Avncp-^i pcooTiii ;îfv p^vc^ p^.c'V f^p Ç^e^^ pcooTuj
;J<vpo-^ AiMevTev.T^ m.\\ noou Aviie»ico>TCAi ^ei\ -^^l'piV'^n eooTevfc
îte Avn\t*iK>"v »MU\pr uAitM* iworoiÎTTiif -x^^ii ;?»■»» i\ui»\'\r t\i\pc
nt^ftotU UlfAillll AVA^O ^ OITtM\ \lOTi\OCi\Om HTC '\f\. CTiN pOTOl
?i.p ii|o)nj iv'^MUOT oev;îy>Hi >\o^'viiuiiiii i\-^tcoot» itol. I^jO nr)
/v^?s.i.wi »oTiom MPAi oTAVv^iu AiAKoov «"^;X'* ~'v2C(>iq. ucc^^c
lUMM'«'.\o»' l\t\\ ?«.«■ Tionu OT(OAV OTOO CM. i\ llAuN»- Tc>n\
A.\OT(i)A< OTOO A.-\C(.> AiWlA^olOT i\-\T(.>n'\ .\\A^OUl\ Ol \UAlliMT
PT»\WAi<^.T *ri\ T-XOA». w^;*pr «■t.\'\o yoavi- mai nrOOOY AVAIOUP
les l'inpurti'mii's avec nous dans la ni(inta;;nc'. afin ilc K-s tnuivi'r
pour nous au moment du liesoin. Mais Inisinie nous tïimes restés
loUf^tcmpH en ce lieu, l'eau nous niani|ua.' .le dis à ninn pi-re : Les
•|iu'l«|ues (vases) d'eau sont tinis pour muis. - Mon père me dit :
nieii ne nous aliandonnera pas. mon fils, mais il prendra soin de
nous, ear il a ilit : Ne vnus hoiiciez pas du lendemain, le lende-
mnin prendra soin de lui-même, tout seul. N'as-tii pas entendu
dans les Keritures saintes (|u'au ti'iups où i-'Jie le Theslnte était
daiirt le dénert, les eorlteaux le servaient pai ordre île I lieu. In
Hoir' il He eoiiehu m(»uh lin arl)re, il se leva, il tn>M\a placés près
«If lui un pain et un vane d'eau. Ii'an;;e lui liil : Lève lui. man^^'e
et huJH; . et Klie He leva, inanjfea et but l'eau. Il m- leva, et, par
la furec (le In nourriture «lu'il avait matinée, il murelia daiiH (stuii
I. Mol'à mol : Ij' •'«<■< n'um'-rciil (Hiiir iiiiili). — 'i. Mut-il liiitl : liir*i|ili> li< noir
fal, il M rouch*
— 399 —
ïiAV. neoooTV ueoq ou een*>qj pcooTruj ;Jô>pou. ^.qujô^un^vTr iic>£.e
'^•\ «TeïvoTvnoAvouH neM Teiinpoois^ipecic- e^oTH epoq qvievqi
neupcooTuj. nis,i 2s.e eTèvq2S.OTOT «hi U2£.e îies^itoT eeoir*.fe e«.qiye
udvq eneqAiev èvUOR 2s.e is.^y;ià<r MMà^ifdKT eipo2£.îi oi2s.eu nme>>oi
oiTC» nnÈi. eTè^ n*.KOT ep ctirniiy^ utièvir oi c^*'^^^' mmoi e^qi
iy*>poj epe neqûe^TV. ep OTTcoini .u'^pn-^ uur^cocTHp oirop eq-
pcooTT eMd.ujio îi€2Levq UHi 2s.e Koes.unHc "^ui».!?- epoii eupouo
^en nii&i "^noir 2s.e tcohu UTeuen mcoott ut€\icco. è<.iep o-yco ne-
2S.H! nes.q 2s.e îi^uot eeoT*.û lec' neoocnr ic2£-eii ex*. uihot2î_!
AVMCOOir UHU. T1A.ÏWT 2».€ UJvqceil U P Tie U'^Oe&2s.OMevC ' (H24.)
o^.u ivecon 2s.e ou eiycon ueqcwM^ os n6>c«euHc 6.u «ieu}e>.qep-
clicniiii pendant quarante jours de marche. Celui qui eut la bonté
de nourrir Elle de cette nourriture pour quarante jours est celui
qui i)rendra soin de nous. Si Dieu voit que nous sommes patients
et ({ue nous avons placé notre choix en lui,' il prendra soin de
nous.» Lorsque mon père m'eut dit cela, il s'en alla en son en-
droit, il me laissa seul couché à terre à cause de la soif. Lorsque
mon père eut passé une grande heure loin de moi, il vint à moi :
ses yeux brillaient comme des astres, et, g-randeraent joyeux, il
me dit : ■<Jean, je te vois l)rùlé par la soif; maintenant lève-toi,
apporte de l'eau et bois.» — Je répondis, je lui dis : «Mon ])ère
saint, voici trois jours que les ([uelques (vases) d'eau sont finis.»
Or mon |)èrc saint jeûnait trois jours ])ar trois jours' (hms la
semaiiu% et d'autres fois, (juand son corps n'était ]r.\s fail)le, il jeîi-
1. Cod. cTa.cjcpcD'ii3(;û>piii. — )l. Coll. Tcunpoçepccic. — 3. C'ud. ii-\^eli2^0Mô.c. —
4. C'est-à-dire (juc nous jivoii.s choisi de soull'iir pour lui. — 5. ("e.st-ii-dire qu'il ne
rouiimit sou jcfiuc qu'iiu lioiit de trois jours.
— 400 ^
MHCTeTeiM n-^-ot-ù-N-OA^evc -' THpe. ndvAiu on nfcs.e ui;îf'.V.\o n\\\
2tc ç<?6e CT \toi n;vToii)TeAi tiomu oi m\iaiioot nxtucio ote iXi;-
;îioi. nectHJ Mev'4 2te €TJvi«ev.T eiiçuoo e^Aveo ncocT i\ ■\>-\ mtow
i\Hi eèoA ^^ ni'UM Avniijii. ev^t'p otco nu» cve jcatc ^.\v;*ici nc-
oooT fc le r fTe a^ucu^xpai avioot le ftoi t\evui Mpu-^ ncs.e hh
^~!X'* ~^" Miuo'.\is.iu- «n'AV nii«\po n;>^^p(OA< •\>^.^ eTi\TAieT\ t■po^
2£.C OlO"V "P HTC niOTiM lUOT^M A^A<0«l »-pC«MniOy« A^A10\ uotep-
:>k.OKiMA."çein Aiiif^ocoià »\'.\iioi.H' otoo"V »o iiaico neuooTp
ppivOTco eipm encMstics. ai'\>-V CTon;î. ;^».•ll n'2Muopc'4Cs.e «m
2^e nm wx.f nivicoT eooTf^û »\ïTtonT ev.iiv|o niu e-\>AVi\ nniXe^n-
UOt\ ' «•TUIO^'lTl ■\^»■y■^OOA^o'.\ol't■m HlOTO» ï\-Voo-\- nTf ■\f\ OiM
FTPun^^.^■p^.l\.\^T^.n «-yic»»' TupoT ?>te iWXiAu uni'.\,\\u;on T\i-
pCT CTAO'O AVAiOOT «• TO TÙ VV) Ar\)pH-V «\OV^Yl(.nV OYOO o^ooA?*.
liait la M-iiiaiiic ciititTr. l.v vicillanl nie dit ili' nouveau : l'(iiir(|iioi
l'K-tu •k'snIx'ishiiiitV l(-vr-tni, |iicmmIs (le Iran et bi)is, |tuis»nu' tu
«ouffrrH. > ~ - .Fc lui diu : «Lorsqui- je rej^anle ton visa<fi' itK'iii do
^rliiirc. hicii lui' rt'jMiso doM torturcK de la soif.» Il iiic répiuiilit :
i'iiiH<luc tu MdUtt'rrs après deux mi trois jours m'i tu n as |)as
troiivi- d'eau, rdiiiuifiit isoiit donc eeux <|ui ont rté plarés dans les
eliàliiiieiitM et le lieuve de iVuV dans et- tieiive dont <iii pensr ipiil
faut i|Ue cliHcuii do nous le traverse, atiii i|U Un rpiniivc son u-iivic.
N'rniuiriit c'eHt nue terreur plrinr d'Iioni-nr de toiulu'C fiitre les
niuiiiH du I >ieu vivant!» Lorsi|n(- mon père saint lu'i-ut dit res pa-
role», je un* levai, je inar<-liai à I endroit où étaient les vasts vides.
.fo voiiH lo ronft'HM- ilaiiH la rrainte de (eei I >ieu devant leipiel
iiouH |inrnitroiiH toiih, jr trouvai tons les vasos pIciiiK d'eau. Idanrs
I, ('•mI n«yi*'|<pni<rT(Tin .' • <«l ic^ïft-x omac. 1 ( «iil iir«cf^-xOHi
— 401 —
M'i^pH'^ HHJMcoctir ïiTe l'econ. eTô.m&.Tr 2».e ' (toi. 151 ne) «tô^iuj-
i^^Hpi èvliye HHI Mf^A^ev A^TIÔvKOT ôwIT*>AiO^ e-^UJ'^Hpi €T^vCUJOJni
^^.I•^oo 2s.e epoq eepeqTevMOi 2s.e oev.n €&o7V«to» ne niviA^^cooir.
neoq 2».e ne^tô^q nni 2£_e ;)«^*.pcoi\ n^ujHpi 'pH excoÊi-^ nnievfccoii
nceci"^ iv» OTr2s.e ncetoc^ e^n neoq otv -^noir neTev.qco&'^ ncs.n
HT;j(^peiô^- AiTiô»iKOTr2i.i MMCOOT '^H OTTn eenè^oTTô^o neqpoiOTTUj
THpq enenoc ihc ly^^c qne^.qi TieqpcooTuj ^en momt nj&en ex^q-
niK.uje nA.q epoq.
dkcujcom'' 2s.e on noTreoooir eTi n^SLC nevuoT neMWJ .ien TUTOioir
HtfHA^i nessLe nevicoT nni 2SLe icoô^nnnc nevujHpi Tconn. OTre^ou
ticioi nTevTdvAiOK enuufv e'\'n^epHC7r;)(2^è^.i;em ' MMoq 2s.e;^*.c ei\-
tl6.2S.lAll MTlCvVUI»! UiNT6> Cev&6ô.TOn nTeniHï HHI H-^HOTTSS.J HTpO'^H
comme la neige, et (l'eau était) douce comme les eaux du Géhon.
Lorsque j'eus vu cette merveille, j'allai à l'endroit de mon i)ère, je
lui appris le prodige qui avait eu lieu, je le priai de m'apprendre
d'où venaient ces eaux. Mais lui me dit : «Tais-toi, mon fils : celui
qui prépare leur nourriture aux corbeaux, quoiqu'ils ne sèment
point et ne moissonnent point, est aussi celui qui vient de nous pré-
parer'' ces quelques eaux dont nous avons besoin : de celui qui
mettra tout son souci en lui, notre Seigneur Jésus le Christ prendra
soin en tout chemin qu'il marchera.»
Il arriva un jour que mon père était encore avec moi dans la
montagne de Gîrai, mon père me dit : «Jean, mon fils, suis-moi, (juc
je te montre le lieu oîi je me reposerai,'' afin que tu me visites cha-
1. Cod. cTA.mikT ETiviiKvT 2».c. Lc sci'ibc a ié])iHi' le iiiCinc mot an eomnicnce-
iiu'iit lie la page. — 2. Cod. iii^çpi*.. — 3. En marge : touj ujiv nisctou : lis jiis-
(|u'ii la lin. — 4. Cod. c'^ne>.cpiici;x;*''î'"- "~ ^- l'otà-mot : c'est Ini anssi qni main-
tenant nons a prtpari'. — G. C'est-à-dire où je serai trancpiille pour |)rier.
MÉMOIRES, T. II. ■')!
- 402 -
HfM niHOTs.1 A^.uiooT fopicoq e«&e nT*.oo epiVT^ muiWCioa^vN.
A.'^Tioif^ :ïk.c n:x.c u^vuot ' a.\\.uouh oi tou mmoi evjepMe'XtTiKn
^e» mi'p^v^ii fooTiNÙ Minv\\ nre ■\>-\. tTiWi.uouji ^>k.c f;îoT»
»>OTl'-|-- AVMuXlOU \U\Ti\ \ï\pU-V eTfv\TeUOtOUOT MMOC ev»\tp^.
n*kl\7fvl\ eOTAVOUT l^v""! AtWCAlOT «OTpO t U ET I et^OTJUV eMi\UJCO
eTTs.nOw'X CS.€ e;JOTU tl\IMi\ tTf.V^Ali\T .\t\:!S.t*AV'\ f^O\ avucavot
noTi.MH e\iijCTujioT epe ovon ET ncxV.Xoo tujotii copiu ^i\
•^nçTpiv *'\c>i nut! AiAUNOi «vovoioe» *-\c>i UTeTpA.i'couo«v epe
\\e-\T\r\ c\\ 01 avu^-u-aiot ipe Oi\n AUiui Hiuoc nxr Oi\u riOAUs
'Y» i\inT\ jvuuj^uotni avau\t;vt\ »ùo'.\ ^etv u\au\ «tva^auw
uj;vKU|(i>'\».u toTA^imi uionvorp t-Tviiou) »t!o'.\4TH nuoKUi\ iWvTi
queitanic(li.(|Ui- tu iii";i]»)ic>rtfs un |iiii ilc nuiiniturr rt un |rmi ilfaii
à Imirc. |M>ur le siiiitii'ii de niun ((iips. . Mon prrr sr K-va. il niarclia
devant inui, inéditant K-s saintes Keritures inspirées de 1 )ien.' Lnis-
(|Uc liuUH cùiucH luarelié en\ ir<>n trois nulles, du ninin^ il nie parut
aiiitii/ nous renenntrànies un elieniin eoninie une porte ouverte
tout à son i^rand. Ijirsijue nous tûmes entrés en ee lieu, nous le
trotivaines eoniine un melier sculpté. Il y a\ait si\ inlonnes''
«élevant h<iu« Ir nxlier : (ren<lroil) avait ein(|uante-«leu\ coudées
(le larp-ur. il était de forme i|uadran;;ulaire et la hauteur en était
proportionnelle. Il contenait une toidc de corps niomitiés : rien
I. (>>d. IMT. l<o mtIIk' nVNil miiiii le iia ri lu iijniili'' en «Ickhiin. — S. l'aiiK Ir
('«yay* iTm moinr ^yptim ip. IQ ilii liroK*' A |wrl i j'ni «lit i|li(' In Irtlru \ iiiNri|Uiiil le
KidIiiId. C't'lli- IcIlD- ne ■•<' IrritOL- i|ii'ii|irrii lun t'hilTrfn <|lli, ('\|iniili''ii rii Icllrci, m'
Ivrttifrirtil |iar ^, rouiiiit' cnoT^, )uom^, li'riiiiiiniiwni (|iii fut en clVi'l li'Uiiiiiiir. -
3. CikI ■xtT^Artatton^ — 4. Miilii intit : noiifHi' <li' \HvH. - A. Mol l'i iiiol : coiiiiui!
jr l" ii|.:.r.i u ccIb. — n, M. UrviiiiiiT i|til n Iraillill ci- |M«iiM|r<' tltfvnr ^ni/i'' .
W ' III. p 0'.i, illl <|tril y nvnil *\\ kIOIi>d. Il ih' pciil n'ngU iri <li> Ntclm
<!<■ ' 'ri< Imnal* ilnii» ti-n toiiiltfniix pu niiKiii irrniHl iioinlirt", il i<'ni;il i«'iil<'
■mil d«« colwnnM (|iil «iip|Mir1nlcn( In Midic.
— 403 —
cs.e nnicKHHcoMev' f^noop^iOTr e2s.en noTepHoir c^ tiim^v OTCceen
eMevujco epe iiiMes. epe uicojmô. mavocj eqoi Av^pn-^^ uoT.uev eevT-
ceAccoTVq eMj^ujto. njajopn ukwc exoipe» Tiipo hio&oîc eTequHC
H^HTOir OA.U oci7\.ocHpn\OH- ne nre moTpcooT enevuie neq^ees.j
2s.e epe HeqTH& n2SLJ2£. «cm He"j[Té>.'\èvTr2s, sihc uoTevi OTivi. Tie2s.e
T\ô>ics)T 2s.e oèvpev e». n^.i mot jc cnrnp upoMni le ne». ô.uj neouj
ne. ne2SLHi n^vq 22.e '^•\ neTccooirn. ness-e m^iMT nni 2£_e .U6>uje
n*.ji eÊioA nevujnpi ïVTenoeMci *en neuAionivcTnpion nTen-^
oenn epou oTre'^TVHOir ne ti^miocmoc .uenencô. nd.-y nifeevi ce-
nevr5>op2î-Ten epoq (fol. 152 n^) qi '^pcooTTUj nT€nMeTTe«.7V.6.inco-
qu'à passer en ce lieu, on sentait nne foule d'odeurs sortant de
ces corps. Nous prîmes les cercueils, nous les amoncelâmes les
uns sur les autres : ces cercueils étaient très larges et les boîtes
où étaient les corps étaient très ornées.'' Les étoft'es dans lesquelles
avait été ensevelie la première momie qui était près de la porte,
étaient de la soie des rois : la momie était très grosse;* les doigts
de ses mains et de ses pieds étaient embaumés séparément. Mou
père dit : «Combien y a-t-il d'années que ces (hommes) sont morts?
ou de quels nomes étaient-ils? > — Je lui dis : «Dieu le sait.»
— Mon père me dit : «Va-t-en, mon tils, reste dans ton monastère,
veille sur toi; ce monde est périssable, après toute heure on nous
en séparera.'' Prends soin de ta ])auvre âme,'' jeûne avec perfec-
1. C.'od. uiiiCKTriKOMA. — "2. <'(i<l. ciAocipiuoii. — 3. .M. Kevim.olt trailiiit ainsi:
-<Le lieu s'élargit ainsi beaucoup. L'endroit dans lequel étaient les corps était très
orné.» Je crois que le premier mot Mew désigne la grande boite, et lo second la
boîte même où était la momie. Le mot otococh signifie êt>-e large et non s'élargir.
— 4. «La momie avait beaucoup d'embonpoint» (VY) (Revii.i.out). L'auteur veut dire
seulement qu'on avait mis beaucoup de bandelettes autour du corps momifié qui ne
pimvait guère conserver d'embonpoint après l'opération de la momification. — 5. C'est-
à-dire : à chaque instant on peut nous en séparer. — (!. .Mot-à-nuit ; de ta pauvreté.
— 404 —
poc «Ttuinm »7kM<»\uiTt-iA.- ecx.Hu fiQo'X nTt'uipi u»»»:\iur.\ii".\
mu ciiA-iM^s. eàn'.\ enefviQÈA.TOM AiAi<\Ti\T\ er^-^ctf u*.i -jve
mu <vu e\mioT tiào'.XoJTOT^ e^i*^ ooiu :vf e>£.en otcvj nmcTTAoc
f^is-iMi iioTTOM^pioi» nc^ioAi A<Au-Mi2p^.noM. ' tTfv UA.UOT :ve
tioA\ etJo'.X ^v'^covii «v;JiiT\ ^.^-x^iau Murny'^iwv \i\upioA<i TupoT
eTiuu- ^»n uiAViN *T«A<A<A.T ITI.ÎHOTT i\>0'\ i\\Tiu:\ mu i\rY"^'A
encciiT tne-^MA. <vicpoveuA.'^cc»>;w\ ' AvuevuoT *.u eÙoAoïTorq *<»-
MOU)l C'^T'^O MMOl *ÙoA C'^X-IO AVAIOC »\JU X-C UJCOUl CUOl ttfv-
lyipi iPM nioiob M-\^-\ ou\ev «re-^ipi noTUf^i ncM timu\*t;>^u
nTA,'.\A.nv(.)pof •\^M^v OT» rn^.Muoc oio-^ i\c «\tc otou «uùnv
uj<>)ni MHivipifV OTon oron ■Vnor u|ou ^in «SAittc^ co.sn mui'f
nr noTuoùi o.wv otou avch ;*nv i\r\^.\\\i »Tr.\ iJio'.X o.\n u«-^Y"*
tioii. t'ai» Itit'ii tr» pritTcs, celle» «If cliiiiiiu- iK-mc, ctiniim- jr tai
eiiHcijfiié et ne viens ici vers moi i|iu' le biiniedi seiilenient.^ Lors-
qu'il ni'eiit (lit eela, j'allais le quitter. .le rej^anlai sur l'une des
eolonne». je trouvai un petit volume <le parchemin. Mon père,
l'ayant déroule, le lut: il y trouva écrits h's noms de tons les
liommcH )|ui étaient moniitiés en ce lieu: il me le donna, je le remis
à Ml place. J'cmlirassai mon père, je le <|ui(tai. je marchai avec
lui pentlant i|U°il me coniluisait et me disait : Sois dili;;ent ilans
l'ii-uvre de IHen, atin i|n'il fasse misérictude à ta pauvre àine :
lu vois CCS momie.^! il tant «pic chacun soit ainsi. (^)ncli|ues uns,
dont les péchés ont été nomlM'eu.\, sont nmintenant dans r.Vmcnti,
IcM autres (iaUH leH télièhres extérieures, les autres dans des puits
n1<M«CT1*AtnMp«<. — S, (VmI. lltCHItHCTIlk. - -i. I llll « M «' Mll<VIIOI<
t. I ••1 *itp»rti*^«C**. — b, ('<mI iiTA.\«ii(»ppr
— 405 —
ottui 2s.e ^en oe>.n ujHi neM 00.» lyco"^ cTAveo u;>(^p(OM 0£s.ïi
R€;)(^cooTMi 2i.e ^en d>.Av^en-^ ctca. necHT o^n ue;)«;^ioctTHï on ^en
Tinô>.po n;)i^pcoM muot-I- mtoh ncooT ^t^ "^hot (hh) nei.ipH'^
on OTon oe^u ue^^cooirni eTrvyon ^en niMd^ neMTon RevTev hot-
npôkgic eenevucTT ^^.peujèwH nipcoMi s €&o?V.^en neviKOCMOc f^H
€Td>qcini es.qcmi. «dvi 2s.e eTe^qss-OTOir hhj n€2SLô>.q 2£.e ujAhà
e2£.toi oco ni^ujHpi ujev "^uevir epoR. nevipH*^ 2s.e evii enô^Mdv
HU|ojni es.Jooj eiipi RevTev TenToAH MHdvitoT e©OTre^.& fv&&ev i\i-
cenTioc.
^en niujopn 2s.e ncd>.&&evTon e«.JAVoo MTiiTVevRRon ' mmcoot
ncM Oô>,n ROTTSS-I ncoTTO cttAhr npoc nuji Mîieq2s.i hottiom r*.t<n.
ixeqoTi^oces.pnj ft.q-^ Mïtecouj ïuoini chott"^ ô>qc^oujoir e&o?V e2£.ert
et des fosses remplis de feu, d'autres (encore) dans le fleuve de
feu sans que jusqu'à présent on leur ait donné de repos. De même
aussi d'autres sont dans le lieu du repos à cause de leurs bonnes
œuvres. Lorsque l'homme sort de ce monde, ce qui est passé est
passé. » Après m'avoir dit cela, il me dit (encore) : «Prie aussi
pour moi, mon iils, jusqu'à ce que je te revoie.» Ainsi j'allai vers
ma demeure, j'y restai faisant selon les recommandations de mon
père saint, abba Pisentios.
Le premier samedi, je remplis le vase d'eau et je pris" quelques
grains de blé^ tendre, selon la (|uantité de ce qu'il mangeait, (le
tout) d'a]»rès son ordre, (car) il avait réglé deux éplias, il les avait
1. Cod. j\ni'i\.e.uoii. — -'. Le mot iiejn l'iiipoito l'idOc de joindre à. — .3. Je no
sais trop ce dont il s'agit; on tradnit d'habitude l'expression copte par épi : Il no
peut ici être question d'épis, car si tard (pic peut être Pâque, la moisson n'était pas
assez avancée pour que Pisentios pût se nourrir d'épis de blé. D'ailleurs on ne peut
mesurer des épis. Il faut sans doute entendre ce passag-e de grains de blé mis à
tremper dans l'eau ot rendus mous.
— 40G —
\\\M \\^C\>o\ i\-\7i !\o-^"un iV^iyiT'^ e'^2M.o M.vico :>^f i\\\u|i\ui fn
i-;s.6êA7C<n v\nioTi Aiii^iuji -^im \\n\ «vvm iiiaicoot n-eii-X-t-M \\i\
vi|ini Hi\ipii-V »\iTi Ai\VMve.\io'.\ avmcoct »eM ïimovxi ucoto
ctAhu evtAiouji t'^o^M\ euiAiev. fn;v4epucT;>y^;v'5eju ' «v^mit^ ct^vi-
io)MT 2k.e cic-vii çniAiiV rtujci>ui e-^ccoTCAV cotiM fqpiAii ç-^-^oo
e^^wll.)T ;Sei\ othiui-^ ut"A<\icvo «oiiT fJi'x.d) aiaioc ^^c "V'V*'"^ epo»
uevoo mt)7 Ai^v"^oo ^Mlc>o v-X-ioi omii\ nor^tST cùoA ^«m\ i\.\iuc<.\»\-
cic uc€U|t«?mTitt çpiooT niu'cou 2CC ev«;îu'i CMevujco. [M. lâii ivô)
AMCH ^e MA.lAieTl -XV 0"vp(OAl\ Ur r-^l'^v'X.l HCA< UA.Ui1T COÛC
Ttf H^vpc niAv^v 01 iv;^^.\ii n»- iMicw •vc iWOCAitM »\iTi oa<\»
tn<vK.)T «^p»- umiof l'^vc^i n^*A<i\\ ncx.f h^wc^t A^nnuoo >:.e
t»oou ■\tt^ twii i\i>o»i| n«'>tt\\ ^x.»- .\\\o\v OTriioAirn ■\-\ic«'.\\o
divisées |iniir les t|iiaiaiiti' jnurs tlii carriiu'. ru avait pris mic
mesure et lavait inesiuve en tlisaiit : C^iiaml tu viendras me visiter
le same<li, appoile-inoi cctti' mesure avec de l'eau. Ainsi je pris
la rruclu- d'fan avec les (|Uol(|ues «crains de Idé tendre, je nianlial
vers le lieu c»ù il se reposait. L(>rs(|Ue J'entrai dans ce lieu, J'en-
tendis <|(iel<|u'un ){ui pleurait et priait avec ;;rande tristes.se.
disant : 'de t'en supplie, seifjneur ninn père, prie le Sei;;neur
pour moi. atin ijuil me fasse sortir <le ces toiiruients et qu'on ne
m'v jette pas une autre l'ois, jiarce <|ue J'ai ;iian<lcincnt soiifVert.'
Ht moi, Je pensais (|Ue c'était un lioiinnc i|iii parlait avec mon
|MTe, car l'endroit était olisciir. Kt moi. Je ina.ssis. J'écoutai mon
père' avec le<|nc| la momie pariait. .Mon père dit à la momie : I >e
i|ind nome chIu'.-' > l'.llc lui dit ; '.le suis de la ville dl'.i niant. >^
I Tod. «nA'itpMri^A^in - -•. Mnlà-mnl : Je |iri» vnii li limn pt^ri". — ;i. Kriiii'iil
«■•r un* rill« encolT riidanto, lilii^o an ■iiiloiiriil ili' 'IIm'-Ik'*.
— 407 —
epAVô^nT. ' ne2s.e nevioor nev'^ cîce ïua<^ ne neivior. Tie2s.e>.*^ 2s.e
ekepiRoAd^oc ne nè».icoT ottoo eTrcTev-ei*. xe Te«.M6.T. Tie2i.e ti6.uot
Me».q 2s.e eirujeMiyi nniM. neoq sve ne2£.ô>.q ate eTU}e.uuji .unex-
^eiv ni.ucooT exe îiocei2i.cou- ne. ne2s.e ne^uox ne^q 2S.€ Mneiv-
ccoxeM AiilivxeRMOTr 2s.e *. ny^c i eniuocMoc. nessLi^q 2£.e a^^'^h
n6.uox i\7\.7V.ev. oev.n oeAAHnoc ne ue>>io-\- e^nou oco jvioTe«.ox «cev
TIOTÈIOC CTTOI OTTOI UHI 2£.e ÔLTaS-^O! eUÏROCAlOC €«Ùe OT Aine
«ne2£.i nxevAVA.Tr lyconi nni nx^'^oc. ivcujconi ::^e maioi exfs.n
exivnA.cnH ai'^avot niujopn ne ninocAvoupevxcop ex^vTri Aine^nw^
evTrcev2£.i ïniinexocooTT xnpoT exeviev.ixoT otoo h6.t3lco avaioc
nni ne 2s_e A\.es.poTrs •^ïiot ncene^o.uen eÈo?V.Sen nino7V.6.c!c exoT-
n^kOixn epo30T. nevpe oevn uj'Xiîî. Av&enini nxoxcT neAi ocs^n
— Mou père lui dit : «Quel était tou pèreV» — Elle lui dit : <Mou
père était Agricolaos, et ma mère Eustatliia. » Mon père lui dit :
«Qui adoraient -ils?» — Et elle dit : «Ils adoraient celui qui est
dans les eaux, c'est-à-dire Poséidon.» — Mon père lui dit : «X'as-
tu pas entendu dire avant ta mort que le Christ est venu au
monde?» — Elle dit : «Non, car mes parents étaient hellènes, et
moi j'ai suivi leur vie. Malheur, malheur à moi parce qu'on m"a
mis au monde! Pourquoi le sein de ma mère n'a-t-il pas été pour
moi un tomljcau? Lorscjue je me suis trouvé à la nécessité de la
mort, il m'est arrivé que les Qouverneurs du monde*^ furent les
premiers à venir autour de moi, ils dirent toutes les fautes que
j'avais faites, et ils me disaient : «Qu'on vieiuie maintenant, qu'on
te sauve des tourments où l'on va te jeter. Ils avaient à la main
1. Cotl. -^-HoAic ccpj«.iMVT, ce qui doit être nue faute, connue l'ont déjà remarque
CuAMPOLuoN et QiATREMKRE. — 2. Cod. noci3>.ci>u. — 3. Cod. ocAiinoc. — 4. Ce sont
les Cosmoa-atorn, an^es du S3'sténie gnostique.
AOTT AVMIOOT tMfvC-^^pcOOTI «T^pevStpCOS. H U O '^' H i\->£. O l f^CTU
tpoi. McncHCA, ueuoTcs.1 iNTOTion nxc uevùevA i\mi\T c^mot
fc-^i^uii ien nievup hotaihuj «cavct. ;Je» -^othot cs.e ivTini
ll7^v7^.A^vlm>^pol• .u\\'T|>^^h eùoA^e»! nevcci).Ui\ «\5te tii^^rrc'Xoc •
i\i\on.\i i\TMC>pc i\i»\ ueciiT MCTOoo n;>^<\.vu- Muni\ .\toco\i
M.WOI ene.wt-MT. lo otoi npf^tp ivoisi twitsku AUVispn^V »Ti\T>t-
•^>U10T CniUCOMOC. 10 llivOf UIIOT e^TTHlT erCTOV >»OT\ip t\TlAllO-
piCTHC' MJ^^IIJVt COTCT nC.UOT AiniOTiM U\OTi\l. lO OTHp M0JI-
piOll ^.in»\T epcOOT iew UIA^IOIT l> v^^THp OTOTIMiX IVTl.HlopiOTllc''
fT^vTTiTT rve fi\i;;\^ov\n fTC.\ ùo.\ .\n\.\Y »>>v(v\u|-^ ava^.n i-\uiim
ik-h «outcaux «11- tVr i-t tlos Itroclios de fer ]»iiiiitiu's (•iiiimn.- des
laiH-eH aignihécH, qu'ils i'iitoiit,aii'iit tlaiis mes Haucs, ^riiit.aiit des
dents contre nmi. l'en de temps après mes yeux s'ouvrirent, je
viii la mort planant dans l'air' 8ouh une multitude de formes. Kn
ee moment les anj;es sans pitié emmeut-rent nui mallieureu.se âme
liors df mon corps, ils l'attatlicrent sous un dieval noir non-eor-
portd.' ils m'entraini-n-nt à !'( •ccidcnt. ( 'li! nuillitiir à tout pirlicur
comme moi. i|u'on a mis au monde! <di! seigneur mon père, on me
livra aux mains de nomin-cux tournn-nteurs >ans pitié dont clnicun
avait une forme ditVércntc ()li! combien de Itêtes sauvaffes vis-je
dans le chemin! oli! comiiicn île puissances <|ui (diàtiaient! Lors-
qu'on m'eût jeté dans les fénèhres extérieures, ji' vis ini j;rand
I. C'od. mATAX«nii«p«>«. - a, llniin rt> iiinl \'t il l'ti' «joiili' rrrriniiuMil. — .i. CimI.
ncJtncMT. — ♦. ('«xi. n^iJkidpicTMC. - 6. •'<mI. n-KiMwpiCTiic. ■ «. Motiiinol :
•ii*|ipn<liip. — 7. .If innliiin aiii'i rf(|)rpM|i)ii «nnA •|iii niKiiilii' iplriiurl. ri< nuit no
■'nD|<l<>li' rhcc non* <|u<' lUn* <lit «i-na Irr* priVi* i|ui ni> Roni pu* ilt- inixc ilnnn \v
r«a (irrt'-M'hl. O rhrval n'rliill i|u'uni< /ormr ilf rlii'vnl, un kn ilc rliovul nrliin U* lan-
K*K* 'ryp*'*^- Tnu» II'* t'irr* rorpurrU avHlrnl ain*! Irur <(»«'•/<•.
— 409 —
enecHT nooTO eujiiT a<m*.oi eqMeo HfjdvTqi. otou OTon h^htott
epe OTTou 1 H^^f^e ouoTq epe noircto.ujv THpq pnx M'^pn-^^ Hoevn
'7"\n. ne ottou oe^n ueviiiy^ MqenT *en tiiavcv eTeAiMô-ir eiroi
uniuj-^ eMJ>.ujco eoToo-^ ne enc\.Tr epwoTr epe oô.u ujoTV. ^eii pcoq
AVTXCMOT uOi\n ujMOTT MÊeuini. «vT^'iTT ' dvTrcj\T *i\pojq Av.niiqenT
eTeMMivTr i-Jjievj exe Mïi^vqimoT (fol. 154 <zis.) eueo eqoTcoAV. nctoi
uuevTT ni&eu epe moïipion xHpo-y eoTHT epoq ivqiyi\viMJ^o pcoq
iyô>.pe niôHpion THpoTT eTiuo-^ epoi Aie«>o pcooir ueMdvq. Tie2s.e
nôvJcoT «evq 2î.e jcssLen ej^^iiMOTr uje^ ':|>oot .viuoTr"^ o"iV.i iieAiTon
Hô^u le uce;)^i^\i uoTiicnr2i.i Hoireuîe u-^ i^ia m^w. ue2i.e niucoc
2SLe e^OH TxevicoT uj^vtthsvi huh eTSeii uoAc^cic Tiipoir \vc^Tf>v ncev&-
6*.T0u neAv '^TvTrpi^.wii ^qiy*.«n\Hïi n2i.e neoooir n'XWTpi^.iVH
trou- creusé à plus de cent coudées de profondeur, rempli de rep-
tiles. Parmi ces reptiles, chacun d'eux avait sept têtes, et tout leur
corps était couvert comme de scorpions. Il y avait aussi en cet en-
droit de grands vers : c'était frayeur de les voir. Le reptile avait
dans la bouche des dents comme des pieux de fer : on me prit, on
me lanya à ce ver qui jamais ne cesse de manger; à toute heure,
toutes les bêtes sont rassemblées près de lui, lorsqu'il remplit sa
bouche, toutes les bêtes qiii m'entourent remplissent aussi leur
bouche avec lui.» — Mon père lui dit : «Depuis ([ue tu os mort
jusqu'à présent, ne t'a-t-on donné aucun repos, ou fa-t-on laissé
quehiue temps sans te fixire souffrir?» — La momie dit : «Oui,
mon i)ère, on a pitié de ceux qui sont dans les tourments chaque
samedi et chaque dimanche. Lorsque la journée du dimanche est
finie, on nous jette dans les tourments que nous méritons, ' afin que
1. Cod. ATtriT. — 2. Mot-;V-in(it : nii oiidniit. — .'i. JI(it-:'i-niot : les toiiruients do
notre sorte.
MÉMOIRES, T. II. 52
— 4111 _
iyA.TOiTTfM on enmo'\i\cir MUtMpii'^ ïiTeivcp ucoùuj «vuetvpoMUi
eT<s.l\iMTOT ^tl\ IXMVOlMOC. MentM\ClOC OvnUJiMVlotuj CnCMWiNO nTt
Tevn^o'.\^>ru- vijfvTTiTTen eueoTi cc^oci tiwooTO. eTCv»iuj'.\u'.\ cs.c
e^toji icn "VoTnoT a. uoo epiieAcTeiii ' i\mi fTcp.wi\cTiri"on\
MMOi ATmox. • cùoAjîcn pioi .vini;>^ivMOc MÙeniiii cnv\-^TOi cpioi
v\-vYA.T tiQo'.X «Ml »i|e>.y*oi-. ic oiiuivf ^>i:xio epon m\ii *Tt iviM
IIJO» M^HTOT C» l\A.OC !VU>)T Ul'.\u'\ f^tCOl OUVv\ HC^-V HOT\^OT?>L\
ncMTon MHJ OTOO iicfc'ujTeMî'iTT euiMA. eTeAiAVA.Tr jmeeou. ue^te
IIMIOT M«k-4 2tC OTUJAUiV 0Oll'4 MMiMlT lit UOO ^HMpi AV- ■ -ÇÛ i
niMA.1 neM^u uotu 2c.c niiOT u\i\. ueoooT n-\^i\i\i\ii\\iu- mio\
non i\T«' v<Ton iw^rn nTOTTii)OTnoT Tupov 'N^iv.sTionw ooin
ncMo)OT. '^'\ U€*^M€op«' ni\.\u-.\>M o> Uiwnnor -.xf iMUiST »m\i
uc>>c itn nA,fcA.A »vv^«\nc.)T ^»i\ nf\AV.\ A^\>y>w\^ i\inop\i on.
iiKiis uiihliiiiii.s K's aiiiK'fs t(iK' ikhis avons pa.s.srt-.s dans le nntiule.
LiirHi|tif iHiiis avons oiihli*'- la donlcur <U> ce tourment, on nous
jette dans un aiitit- |dur^ doiilourt-ux. Lors(|ue tu as prié pour moi.
le Seijfiieur a donné un onire à ceux (|ui me fouettaient, ils ont
délié de ma liouelie le mors de fer qu'on y avait mis. je suis
verni ver» toi. N'oiei que je t'ai dit tout mon état.' ( ) seitrueiir mou
père, prie pour moi. atin qu'on me donne un peu de repo> et (|ue
je ne Koi»* pa.s jeté de noU\eau «-n ee lieu. — .Mou père dit : l,e
S<M(rneur eut mihérieordieux . il te fera mÎMérieorde. dors jusqu'au
jour de la rénurreetion eoinmuiie, où eliaeun reMsuseitera : tu re.s-
HUHeiteraM aiiHHi Hve(* tout le monde.»'' hieu m'eHt témoin de ees
paroleM. ô um-h frèren : je vis la momie de nn-s yeux, elle se eoueha
I. ('<mI «pMcAtrin. - 2 ('<hI. n.Ttmit. - -i ('<mI %< fiiiu On h ujoiilt' hmi'iii
lOPlil UD M<oin<l H. — 4. Miil-a mol : luulv* lu* rliitM-n lUii» U<w|iu-lli<ii J<< miiii. tt. Mol
« «Mit . m^ec OUI.
— 411 —
;«>noK 2^e eTevinfv.Tr ett*.i *.iep uj'^upi CMd>ujco oiroo e^i-^- coott
M'^-^ eviMOT"^ ^*.2£.oji wevTiv niwevtiwti 2£.e c.uot epoi oiroo
ôwiiye e^OTTu *.ioTrcouiT n»eq2s.J2s. ueM neqTevAevirss.. T\e2S-6.iq hhi
2£.e KOôwHHHC i\ï\i enA.iMev ic oTHp HOTTHOTT MH d>.Rne<-y €o7Vi le
evuctoTCM eoAi eqcis.2s.i neMHi. i\e2£_Hï 2s.e m'^h nevicoT. Tie2s.d>.q[
»Hi 2s.e ek.u2i.€ AveeHoir2£_ ocor M'^p»"^ nuie'^i exô^q'x.e MeenoT^s.
cninpot^UTHc 2ie Mne neuCiwii uje eoAi mm*.. nTVnn ic2s.e dvi\-
nt^s- le evucoixeM ev\\uj&.n2£.cooTr eoAj npcoMi ^en TXôwwns r^h
cdw&oTV. d>^HOR 2s.e fs.ievMon! Mnicevos-i MîiiujepToAMfvn estoq y^v
e^oirn €ttô>.i e^ooT.
es. cnrpoi.vii i ujes.poq HOTeoooTr ^eu iiievfeoT Mectopu ô.q'Ti
CMOTT ^eu «eq2i£.i2£. e€>o'T*.& A.qoeMci e;ipHi uoirmuj'^ (fol. 155 'xB)
nnevir MneqcA.2s[j ov^s^e MTie t\*.uot cev2c.i otoq. çta. npwMi nevTr
dans sa boîte comme auparavant. Et moi, lorsque je vis cela, je
fus rempli d'admiration et je rendis gloire à Dieu. Je parlai avant
d'avancer' selon les règles et je dis : «Bénis-moi,» et j'entrai, je
baisai les mains et les pieds de mon père. Il me dit : «0 Jean,
combien y a-t-il de temps que tu es arrivé ici? n'as-tu vu per-
sonne, n'as-tu entendu personne me parler?» — Je lui dis : «Non,
mon père.» — Il me dit : «Tu as menti, comme Giézi qui mentit
au prophète en disant : «Ton serviteur n'est allé nulle part»; mais
puisque tu as vu et entendu, si tu le dis à un homme pendant ma
vie, tu seras excommunié.» Et nun, je saisis la parole, je n'ai osé
le dire à personne jusqu'à ce jour.
Un jour un liomme vint à lui dans le mois de Mésoré, il re^nt
la bénédiction de ses mains saintes, il resta assis une grande
heure, il ne i)ar]a point et mon père ne parla pas non ])lus. Lors-
1. Mot-ù-iiiot : Jo parlai en avant de moi.
112 -
»-po'^ :>£.»" MU» •^les.-xi in-.xi\\ oic oTot» otimui-V noivùi i\iy> cào'.X
MivO OoAlOO OTOO <vpCU|TCAl ÏH.UIOOY l >Vt\»l TinUiNMOY UOM »l-U
TcèmoOTl. ^'^Cp OTlO U2£.e AKOTCllC MÈtpi •>tc Ain \V0>O\l OlOll
"*'PXP^"^ AtniAKlOOT COTOn OTAVnVlJ WCOTO U|OU l\Ov.\;. llipOAU
cs.e »-T^'\fpi\u-Oi\n«Mi-i>i\j ■ fi\u-i\-.N.i iu->ti\"\ 'mc '\oi\^ »\:«tf woo
?tC ^pCUJTCM lUMtOOT *\ i\»0\l l\r IVlUlCy*" rOUiNAlOT l\i\pi\ piOAU
ni&PII. iV'Jfp OTIO MtX.€ »fXU\\vp\Tl\VOC ' ;X.t iM-XlAVl uoTnivij-\-
U^IMOC :Ϋ-U llivlTlOOT CS.f fvUi\ \lO.\CTOOl" »"U»'\Ul'.\\l'.\ \\V •\>fK\
\\\\fs.^■ niùtn xr iifuoYdiui ■\f\ AVi\pr\u|i>mi i\\\o>\ ocu\ ,\niiii\n
ipi Ai\)OTc)U| Ar\>-V lUM» .\\ui7rAvnn avwiaiiooy k" ovivit\n ooiv\
)|ilc riioiiiiiK- Mt )|iic iiinii |)(-iv iif parlait pas. il dit : Il y a iiii
;rraii(l ili-iiil n'-|iaiiilii dans l«- niniidi' aujourdiiiii. - — Mon pî-rr lui
dit : «A «iiH'l siijft. l/lioiiiiiif lui dit : «A cause de l'i-aii du
Hfuvc (|ui lu- H*«'«t pa> iriupli riititii'Uii'iit: ft si I Cau ne nous vinit
|iaH. iiutiH inourriiMK avrc nos bestiaux. Le nouveau Moïse ré-
ponilit : ' KHt-ee <|iie tu as aussi liesojn de l'eau. lorsi|ue tu as une
(grande <|Uantité de fronienty <,>uand riinnmie eut M-nti la |ta-
role. il dit : • \'ive le Seij;neur! rar .si l'eau ne \ ient pas. je .serai le
premier à mourir avant tous leH autres. ' - I /liomnie plein de dis-
''eriicmeiit répon<lit : .l'ai troiiv«'- dann <-ette monta;;iie un ;;°rand
saint, apa ('«dutlion; en toute heure il |)riait ainsi : O l>ieu. (|ne
ta volont)' Hoit laite!' N'ouh ansHi, si uouh taisons la vtdonté de
|)ien. i|nand nii'ine il n'enxerrait pas l'eau, il ne nous laissera
I. <'«"l. K«f^i&. — ». (VmI (TA'|<pc(*An(r«(. ;t. J'imI. iii-x.iahphtihoc. -
I Mol N ni<il «Tant loul lioniiiir. - ,'>. Mol» iiiiil : cii liiillt' liriin> l't'liill H»
— 413 —
ne qu^^.;;^^^«.^ *>» vvuj6.t iioTVi nè<c6.«cin. ' nipco.ui 2s.e A.qcôw2fi.i
^en oirtviu}-^ a^mctT^vci oht ne^Auv Ti€2S-e uô-icot n^.q 2s.e ;x.*-*^
itTeivcon* UTenoTTcoM ««h (^sv) eT^en nei\Hi gco uepoMni. ne2s.e
nipcoAvi 2s.e es.iujevHconS nne u npoMTii ndvoi ç^*.s ne n6.es.oi.
ne^ipH-^ 6.qoco7V. e&o7V.oiTOTeH ^eu OTTHivy^ A\.M€T^is.ci oht oiroo
^en neq.U6.o e:' nev&OT *.q.M.OTr.
evTTSs.oc on e«feHTq neocj nïMev.\\ds^pioc es.&ûev nicenTioc^ 2s.e
es.qcô.2£.i tie.w. uicnHOir eqss-co aimoc 2i.e ic OHnne Tenipi nnen-
ujeMuji- ues.Tes. Tenss-OM TeuiyTVn'^ TenepuMCTeTrein ' ^ôwpes. ^'V
«HT neMevH "^noir uje^n .u.w.on. nAnn ■^nes.^^^èk. tôt efeoTV. *.«
eiTco&o nTeqMeTè»^ces.«oc ujcs. Te«.eMi 2s.e qccoTeM enenTco&o iye«vn
MMOu ev.qTC0Hq 2s.e ô.qMou}i e.iO'Tn ^en nTtooir e'^OTes MneqMèv
manquer d'aucun bien, (car) il est miséricordieux.» Mais l'homme
parla avec un grand orgueil. De nouveau mon père lui dit : «Laisse-
toi vivre et manger ce qui est dans ta maison, cette année.» —
L'homme dit : « Quand même je vivrais cinquante autres années,
c'est ma vie. »* Ainsi il nous quitta dans un grand orgueil, et lors-
qu'il eut passé six mois, il mourut.
On dit encore au sujet du bienheureux abl)a Pisentios qu'il
parla aux frères et leur dit : «Voici que nous taisons notre service
selon notre force, ^ nous prions, nous jeûnons : et maintenant Dieu
est-il content de nous, ou non'? Je ne cesserai pas de prier sa bonté
jusqu'à ce que je sache s'il a, ou non, écouté notre prière.» Il se
leva, il marcha dans la montagne loin de son habitation; il se tint
1. Cod. niccn-^-. — 2. Ce mot avait 6té si mal é'crit (lue le scribe a dû corriger
chaque lettre et ajouter un i. — 3. Cod. TciiepuiicTcu-m. — 4. C'est-à-dire, si je
ne me trompe : J'ai chez moi do quoi vivre cinquante autres aimées. — 5. Ce qui
signifie : nous observons les régies du monacliisme et nous nous livrons à l'ascé-
tisme .mitant ([ue nous le potivons.
" 414 ^
nujioni ^.'^001 cpi\T-4 iN^ujAhA *c« oavii-^^ AU\i\u\T.ni\ hcm ui-
2£.iv^ i^'îep itSk. HCOOOT «\e.u i:s. ne-X-topo Mne--^^(o ttne-^-x.vcs.
çnccHT ç^-^tx-oc C!£.e ;vp€U}A.n i\i\n\\i i enu|coi iv^hx-y^. tôt
càcA <vi\ eiTcofeo nT€^MeTi^rek,ooo iij*<Te otaijuuj OTiono \\n\
eèoA MneviAVdv ien o.uh-^ .univiTcooT 2s.e A.-^cwTe.v^ cpoi Jt 2s.e
•^«tivipi .umUiM Me.UA.« «UlOp» CS.€ .VVniAVCV.p ID:^ «eOOOT €TJ
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t-T^.ini\A. A. OVi-AVll UlcUU fol. lâG ^€1 Ujiwpoq €C2£.C0 .u.uoo c«te
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cetto.n«oii A«Au^»- AU\iAU\ tTfivooi ty<v\T\i n^iiT^ uTojuiioni uov-
AiUiiu nmi'i'mw Tupov roi\iiov AK»M\fm'iou ovoc< uTr^utciwi
«tOTTA.'.\70 nOTOIt lMt!«'n fOI\»\"j'l |-i!!0'.\lV^l\T"\ ^t'(\ OVIUVO^^. CTl
tleboiit. il pria au iiiilifii iK- la c-lialtiir ou ilu tmid. H passa (|ua-
tiir/.»- j(»ur« ft tiuatoi/.c nuits sans aliaisscr K's uiains, disant :
• Quand Mu'iiie mon l'Hprit' monterait i-n liant. Je ne cossi-iai pas
d«' priiT sa bonté juHtju'à (•»• (pi'un |»ro(li;;i' ni'apparaissi- ici au
milieu de n-tti* nionta^rne. Une téuini^riutiit <|n'il ma entendu et
m^UH fera niiKérieorik'.> Au matin du (|uat<ir/.i«-me jour, riuuuie il
était eneore debout priant, toute .sa pensée dans les eieux, une
voix ne tit fentendrei tout à eoup, disant : -l'isentioH. I'isentii>s. on
a fxaueé ta prièrf et ce (|ue tu ilemandes au St'i>fn«'ur t arri\rrii :
voiri iiu'unc nouree d'eau va sourdre au lieu où tu te tiens delioiil,
afin <|Uelle H4iit un Ki;;ne à toutes les j^énératious (|ui viendront
apri'K toi et <jU file j^uériHMe i|uiinii(|iir rn |irrndra a\ce lui,»'
I. r<i«l. ortji^ninA - 2 («mI. tiiccn'^or l.r milvniil ont lilfli iTrll. - .1. CimI.
tTAKIfCTIH JlkMO'\. I. <'<«l. OTIlrril. ■• Mi.t .1 t llllill oiillllli'; l'i'nl H llili' :
i|«w*-J« HMioflr. — A. frcal-àdlrv : rn Imi|(ii
— 415 —
2^e eqooi epô>.Tq equjTVHTV. e>. niMis. <^co^ côwnecHT nneq'î'd.TV.ivirss.
dw^TàkCnre mwott ctiujcoi ujô^tc neq5'ôv7V.is.Tr2s_ otopn aimcoot. a.
ncô>2£.i OTrn A^^Tiinpûf^HTHC eecTrc^Ê 2^ô^Trei2«k. sslcou e&oTV. e2£-ioq
2s.e HOC ^euT eoTou nifceu eTTco&o mmoc^ ottoo qu^s.IpI m'^ottcou}
tiHH exep oo-\- **>. TeqoH q»A.ccoTeA\. enoTrTio&o ottoo qndvnô.OMOTr.
ô^cujooni 2s.e ^en Ti2s.môpe' 'p'\ ottcouj eoTToe&eq e&o7V.5e»
neviA^e^. n2£.C))7V.j eo?V.q ^Ty^^to^is. UTe hh exon;* c^mô. nujconi nm-
TièvTpie^p^HC ueM uinpocpHTHC jieAi m;s.i\ocTo7Voc ere^qi 2s.e
ecoTi».! Mnie^.&OT ennn e<qnè<.T eoTroop^^Mev otto^ Tie2s.es.q ïvhi
2te uo6.nHHC niM ne (^O €t;^h MiieK.iAvôw. necs-Hi He>.q 2SLe
AiMOu oA.! upcoMi y^H AVRô^iMèv efeuA eMcoTTCHc HCM eTVicceoc
eT6.iri e2£.eM neuujini. es.qep otco nste nis.icoT iie2fi.ô>.q nHi 2<Le
^è^. TOH Mnd^'\-C6.2£.I UCMevR dw OTeRCTô^CIC TdwOOI eklHôvTT COTMHUJ
Comme il priait encore debout, le sol" s'écarta sous ses pieds et
laissa l'eau monter jusqu'à ce que ses pieds fussent mouillés. Ainsi
s'accomplit sur lui la parole du prophète David, disant : «Le
Seigneur s'approche de quiconque le prie et il fera la volonté de
ceux qui sont remplis de crainte eu sa présence : il écoutera leurs
prières et les sauvera. »
Il arriva lorsque le Seigneur voulut le transporter de cette
demeure (terrestre) pour le conduire au pays des vivants, au séjour - >m/-'^>'^
des prophètes et des ai)ôtres, qu'il eut une vision au premier jour
(lu mois d'Épiphi et me dit : «Jean, qui est ici?» — Je lui dis :
«Il n'y a ici personne (jne Moïse et Elisée qui sont venus te
visiter.» • — ]\Ion père me répondit et me dit : «Avant que je ne
te parle, j'ai été ravi en extase, j'ai vu une foule d'évc(iues ortlio-
1. C(k1. ii'^iopc. I.;i Icttro iv a étc ajoutée. — 2. C'est-à-diru : se Rnulit ou cloiiiui
passage à l'eau.
m; -
ne nu- lie 11 01- i\opoo':s.OTOC CTcp OTcovni .u\>y<\v-V .u\>pn ctooi
cy>i\TOT ^en 7i\ii\V,\ii eroioc €'^\ t'pe ufTpcc nc.u \Vi\V.\oo ooi
CpiNTOT ^Cn TOTA\.\l-V i\HO\l -.Vf i\10\T eCS-CM \\»\00 i\lv"<ruHl|T
M m 2£.e .uuçjicoTioMT ' .ite i\mo\v iiim. ue-^s.m ucvq :x.e M-\t\\
nA.or. i^'^ep oth) cs.c a.i\c>\i lie ciMion ucTpoc otoo u^mioctoXoc
niiu- "X^" "<^^"'^" eTfuiiA.T epo'^ ne iu\V,\oo otco neuvir\>iip
ncmcKonoe ne ma.i. tTevropiiTeit eùoAoïTeu ueiiCv\o «X*^ fopen-
of^OMeu oevpou 2£.c oiufw ciicceÈT enetioûuoTi eueii.uioiT m
eiûoA:Jeii ii/viiàtoty otoo MTeii"^ .uuoiouj n-Veuii.\iicw\ nreiii div-
TOTPM ?te iv. iiuMiov i'ioMT e;îoTu ufci>ovii MAVi\T»\TU c«j.e uni
MiMioi n"\-^cMi ne n^vi otoo av.uoii ne neon»\ne\ fol. Inl i"^)
M/^Tfvoc nmoeAioe -^i -^ipcooTui auumioit .xe i\Tv>i\ii|Ten ei
•It'Xert lirillaiit eouiim- lu stik-il, .->».■ tenant «ieliunt dans cette ediir
et eliaiitaiit îles luiiaiii;eH de) I)ieii. l'iene et l'aiil se tenaient an
iiiilitMi d'etix. Kt ni<>i, je nie suis jeté sur mon visaj^e. je les ai
adorés, l'ierre a saisi ma main, il m'a t'ait relever et m'a dit : -Ne
Mnistu pas qui je suis':*' .le lui ai dit : Non. mon sei<;neur.
Il ma répondu : .le suis Simon l'ierre, le serviteur et l'apotre de
Jénus le Christ : mon frère (jue lu voi» est l'aul et ceux-ci sont
leH évéqiiea, ti'8 collè(;ueM. Nuiih avoim été envoyés vers toi par
notre Maître le Clirist pour ('emmener vers nous, atin (|ne tu dis-
|M»ses tes ii'iivreH ptuir le elu-min (pli ite) sortira de cette vie.^ipU'
tu mettes réiflise en rè;;lc, (|uc tu viennes près de nous, car le
temps approelie. .Saelie seulement que ce sont les douleurs de la
tin, et nul autre Ideii ne se fera dans le monde, l'n'iids souci du
viiya^e, ear il a été déeidé que iioiin vicndriniiH liieiilut à toi. le lui
I <'•'!. MnCKCOTMT Iji IpIIIV h • iAtf l^llllltV.
— 417 —
uccou ^en oiri^coTVeAv. nccnr jp MnA.iA.&oT. ne^.! 2s.e «Tô.qss.oTOTr
»A.n ^>.H^^<J HTencMH enujoii eK.npiMi ^en oirpiMi eqen^ôwuji
eneMj e'^evi 2SLe nnft.cp ^s^e noTicoT h2s.sujv\oc ' nT6.!M*>m. ^vqep
OTTw T\e2S-^.q nevn 2s.e e«6e cnr TeTenpi.ui epeTen-^- Mue>>.o hoht
Avnevnn*. e^ttou rA.p "^-nc^ocoTV epevTOTr nuevic^ eeoTrev& eTivTr2£.cou
e&oTV ^^2£.coi neoK 2s.e auottchc uccootth 2SLe eTôviini Mueufcioc
enujoi ^evTOT i\A.ui npii-^- 7V.oitioh qi '^pcooTriy nHev.22.coM 2s.e
;Xltt^ep^peJÔ>.2 MMCOOTT OTTOO ^M6.ep e&oTV. èv.H €-^€T^CO CTOOpiU
eTeMMô>.Tr. ne2£.iv.q 2i.e ncAicceoc ninpec&TTTepoc 2SLe eTVicceoc
001 €piv.TK UKe^Acoc €2SLen nicHHO-y otoo ev.peo enn eT*.ioeH-
oconiv epcooT HTeuecooif^ MniiyenecooTr"^ ue>>Tev oirnoTr 2s.e[^e^c
epe mcnHOTT ep noTUjeAv.uji kôvtô. OTnoT nce-^- ohott uncnr-
v\fT^H efeoTVoiTciTU. ejTA. ' Tie2s.evq uhi 2i.e icocvnuHC nevujHpi
zième jour de ce mois.», Lorsqu'il nous eut dit cela, nous élevâmes
nos voix, nous pleurâmes des larmes amères, ayant appris que
nous allions être privés d'un père aussi juste.* Il prit la parole et
nous dit : «Pourquoi pleurez-vous? vous affligez mon esprit, car
je dois aller vers mes pères saints qui ont fini leur vie avant moi.
Toi, Moïse, tu sais comment j'ai élevé ta vie;'' maintenant prends
soin de mes livres, car tu en auras besoin et tu ne seras pas
étranger à ce lourd fardeau (de l'épiscopat).» Il dit au prêtre
Elisée : «Gouverne bien tes frères," observe ce que je t'ai or-
donné; réunis les congrégations à l'heure (prescrite) afin que les
frères adorent au moment (voulu), et que par toi ils fassent pro-
fiter leurs âmes.» Il me dit ensuite : «Jean, mon fils, tu connais
1. Cod. iiSi.iHeoc. — 2. Cod. jciiivcp^cpiew. — H. Cnd. ita.. — 4. Mot-à-mot :
d'un père juste de cette sorte. — 5. Il veut dire, Je ciois, r|u'il l'a fait monter dans
réchelle de la perf'ectinn. — 0. M(it-;'i-ni<it : Tiens-toi bien sur les frères.
MÉMOIRES, T. II. .'l3
— 418 —
ciA. MTf •^no'Xic \\e-\- htot çneo ith> OT'Xe^A.T oTon nAoTuo^:.! -
MC>Tlt>T eX'Y» «ITOT 1CCS.C» HICHOT CIUIOU ^fW T*.pi €101 .UA^O-
n«k;;^^oc eTi<i2f^oc ^e«\ ne^ocoè uîtics. eipcoïc epoc ujev '|>oot
€n:s.moono nikcio.uiv 2c.e cthi evii^peo cpoi eiyTÇAi^ev oAi Mî^oq
MUH roMHOT MfMPncioi m'Pts.c<c :x.ç A.Kpp civ&oTV AvncTcuje Oy.pi
•^^i',\\»n HTfuiiiono n\w\u'i *'i\i\r(OMi\ OTOO At.»u"y^-^ o'.\\ rpoi
e&iiA eniAeèiTOT PTevT-^ ecs.i>)i avhu-;^\^iia<i\ tooTi\ù «\;JiiTq «itAV
TevuoT*\A<v ttPM uivAio:*.;* neAi uev.:xi t\c«tio'.\o iiTe n;^ui«;'A<u|i «\tc-
TPMUCOT HTPTPnOliiAiO AlAiOl :tC\\ niAlfv CTOvJT^AilOTlMl »y"<0\ OTOO
A*n«y«\^A> o'.\i npoA^i noA» avïuvocoav.n «-.mûc^'X au\.\av.\ »i\v)iiuu
ma vie tout cntitTc: (tu sais) que )<• n'ai Janiais rini pris «-n ma
main «le «e t|iii appartii-iit à l'é^ïlisi- de la ville de Keft; Je n'ai
daiiH ma main. d(-|Miis le Jour oii je suis (entré i moine dans ma
«•ellulf. nniine sriilc pièie d'or (Hie j'ai ;;a;iiié(' par le travail de
meH mains, la eonservant pimr vêtir mon enr|is. veillant à ne laisser
aneiin HuJ«-t dej scandale à een\ rpii viendront après iimi de nni-
iiière à ee qu'ils disent : «Tu ch (alléj en dehors de ee qu'il t'al-
lait.> Kais-nmi la elnuité d'en acheter un linceul ponr mon corps,
et |M>nr m'enscvclir ne me vêts de rien autre chose que du vête-
ment |iar lei|Ucl on m'a n-vêtn de l'Iialiit monacal, de uni coulle,
de mon manteau et de l'amict de mon adoration :' enterre/. moi
dans je lieu que Je vous enseignerai et ne laisse/, personne prendre
mon e«irpH liors de uni demeure pour le conduire à la \illc de
Keft.' Ht lurnqu'il eut ainsi parlé, il se tut.
I. Cod. Nl^M. — I. ('«il. otXati iui.\ono->> I .'I. ("mI i iliic : li' nmiili'nii
•|u'il poflall loraqu'il diMil la niPM<>.
— 419 —
eneqpô.c'^ s^e i^cjep ohtc nujtous ottoo erei. poTOi ujcotii mcott
Il MTTieK,6oT cTiHTi ô>.'yoco7V.eM MneqnoTTc en-Tici es.qep c neoooT
«CM c ne2£.topo MTi€qce>w2î_i neM oAi. ^en mess-topo 2>.€ ncoTT
i& MTiievfeoT enHïi e^^MO-s"^ 2s.e icoô.ttnHC. hcsslhi H6.q 2s.€ cmott
epoi Tid.iwT e«OT&.&. ne22.e».q «hi 2s.e "^ujjhi cpow 2s_e evq-
(fol. 158 'Z&) £iùnT n2£.e nô^cHOTr oiroo u}es.pe 'ij*'^ ujms uccos
MÇ|>H6.Tr npoToi npe^c"^ ncoir ip ottoo Tievip «eoooT ex^vies-iTOTr
Mnicev2s.i HCM pcoMj HJ^iooi epA.T ne MTie.ueo e&oTV. mti;)(^c '\>^
oiroo evqips Mne^Aococ JC2i.en ôv2£.u « nc^q ottoo -^^2s.co m.vvoc
22.e Tveqiies.1 He>.Td«.ooi. is.noi\ 2s.e Tie2£_Hi ncvq 2SLe d«.pi •\-e>.uô>nH
.u*.Te«.2î.pe TieHOHT hottkotss-i ticoiR ne.u OT.w.too'ir 2£.e ic p ne-
oooTT AVTieu2s.eM "^nî Ho'A.i. i^qep oirco 22.e •^'Hô.-x.eAi •\n\ hoTVi
nTpor^H evn r2s_e uxe tiô^iuocmoc uje^ Td.&co?V. efeo'A. nx^vnHCTej*.'
Le lendemain , il commença d'être malade. Et lorsqn'arriva le
soir du huitième jour du mois d'Epiphi, son esprit fut ravi en haut
et il passa trois jours et trois nuits sans parler à personne. Dans
la nuit du douzième jour du mois d'Epiphi, il appela disant :
«Jean.» — Je lui dis : «Bénis-moi, mon père saint. > — Il me dit :
« Je t'apprends que mon temps approche ; demain, treizième jour (du
mois), à l'heure du soir, Uieu viendra me chercher; et pendant ces
trois jours que j'ai passés sans parler aux hommes, je me tenais
dehout en la présence du Christ Dieu; depuis hier, à la neuvième
heure, il a fait mon compte et je te dis que j'obtiendrai miséri-
corde.»" — Et moi, je lui dis : «Sois aimable pour moi, ati'errais
ton cœur avec un peu de i)ain et d'eau , car voici trois jours que
tu n'as rien goûté.» — Il répondit : «Je ne goûterai rien de la
nourriture de ce monde, jusqu'à ce que je rompe mon jeûne près
1. ('(1(1. uT.MiiicTiJv. — 2. Motàiiiot : je te dis que su miséricorde uratteiii<lia.
- 53*
— 42» » —
;î<vTen noc nu- u^^" ""^■'^'''V*"-^ -uenenccv. tie^i 2k.f ue-x.<\.-^ :>£.e ui-
AlApTTpCC l-OOTAC l\Te U;\^*" ■\>'V ll'HiVTlOC UlOeO'^iOpOC 11)10111
ur.wiii ujc». ■^oim .v<Hi\iii\po »\;>^pco.vv trctou oi toh Ain;^c 2£.e
OTitiuj'V Te "Vj'>?'V »"*• uiA<i\ tTe.wA^evT. ii€2£.ui niv^ txe Uf>.OC
MUOT MCnt'MCA. «Ve^IilCl TlipOT IVJvIlWlCTClA. ' .UCH Mi\\UJ.\ll'\
ntAi n<M»':xiopo nuipiou- »:7i\»vepo">M\OAvc«itMU- ipiooT coûe '^"^^
Hcpoo^V oioii ^d< TOH A^mi.\po \\;>y^pcoAV eTfAiAii\T. ue>:.i\^ hhi
2te \\\M. ne nipo)Aii eonevep fcii!so.\ eiijTfAics.t\u ■\\\i loi Avuiievpo
M^piOM CTPMMdvT. OTOO HA.'\C.\-X l i\n tX.e Uf «\eAt oAl UpiOAVl.
eT<^u|t>>pii Ok.e uuoni .\ >\iaii\ 'i'npi\ avoo «\pioA(.i i'i\;*ot\\ jioav
ci^ûoA >\'\*'p lUfoooT ■rin>\ eTTAVAuw Av\>y>n-V i\ov»m otoiooc
M.wo\ nmo eu^A.»' we i\\:«tio av\Ii\Ui\,xi -.xf ouiwvr .\iiy>\ Aiiw
<lii Sci;riifiir .lésiis If ("liiist, iiinii mi. Il dit nisiiiti' : O saint
martyr «lu < 'lirist liicii. Iffiiafc k- tlu'ophort.', suis iivi-c moi jiis-
•lu'à (•«• (|iu- j"ai«- traversa rc Hriivi' de tVii (|iii s'i'tfiitl tlrvaiit li'
ClirlKt: <ar la craiiitr ijn' iiispiri") n- litii ist grande. - .!«• lui
(lÏM : <.Miiii p(Tf. apns tiMiti-s «ts soiirtrancrs, t rs ji'ùiii's. tt-s iiiiitH
<!«• vi-ilic, (jUf tu as iiidun'-H pour Ii- Sfi;;iifur. crains tu ci' ticuve
(lu fi'Uy> — Il me (lit : '«.Mid est rimninic i|ui passera sans ;;(iûter
à ce tieuvc ilc feuV» 1 1 »èH JorH) il ne parla plus avec aucun Ikmuuu'.
l^irH<|ue le matin parut, l'eiMlroit se remplit tiuit entier de ;;°enH,
en dedanx et en deliorH : il pasH» tout ce J<Mir comme (|iU'l(|u'un
«un- l'un frotte dliuile.' A la tin. il dit cette parole : \oici (|iie
I. <<«!, HNrTi*. -- i. CimI (TAMcpçTiioMfnin. H. (V |iiiiifui|;t' <l<>iiiii> lii'ii u une
rrmaniiK' umm-x rurirUM> |MHir riililnln- ilii iIiikiim' «'-((yplii'»' "■> |Mmrrnit rniirc, en
■ fr<i. <|iii- I KtlK'iuc iiiirliiiii l'Ull roiiiiiK' roiiiiiii' narn'inriil M IV'|mm|I|i' ilr i'ini'iiliuii.
1^' l<ii iir «rrall |hu liii|HMailili' |iui»i|iii> Poli (ri>ii\ii ilaiiii II-* livrt** liliir)(ii|>icii rii|)lcii
un iilut'l ^Hle^é rUmrJ ,U la lam/t, r'i-nl a itir)', rniiiiiir un l'iiilcriiri'li' ■■rilliiiiirriiit'nl,
— 421 —
npwq e^^q'V Mniiinô>. enenstiss. m.'^'\ Muniivir epe ^p» nevOcoTn
Tcen*^ è^nep Tiie2s.copo THpq uococ n*^ cooir J>\.'p\ c^pHi €2s.eH
neq2£.ï n^s-Wii e6oA. çta. ujtopTi 2i.e lawni eK.n2s.c0K e&oA n*^*».»!*».-
c^opô^ eeoTô.£i oirog eTd.n(Tî e&oA ^en nicwMis. neM nicnoq He^Td».
c^pH'\- eTô^q-îs.oc nd.n otto^ eTivH'îl «"^-geipHnH ' «\neoMC ncoT
12^ nenHTi ^en niM^. €Td«.qoTe£cek.^ni evnujoiiq icsten ncqoii^.
j'ai accompli l'ordre du Seigneur, et je suis prêt.»' Puis il ouvrit
la bouche, il rendit son esprit entre les mains de Dieu à l'heure
où le soleil allait se coucher, le treizième jour du mois d'Epiphi.
Nous prîmes son corps saint, nous le plaçâmes dans l'église de
Tsenti, nous passâmes toute la nuit à chanter la gloire de Dieu
au sujet de sa mort.' Lorsque l'aurore parut, nous accomplîmes
l'oblation sainte, et lorsque nous eûmes pris le corps et le sang
(de Jésus le Christ), comme il nous l'avait dit, et que nous eûmes
reçu la paix, nous l'enterrâmes le quatorzième jour dans le lieu
qu'il nous avait dit :* nous l'avions creusé pendant qu'il était
en vie.
do rKxtrêim'-imction. .le suis cependiint porté à croire d'après ce titre qu'on em-
ployait l'huile de la lampe du sanctuaire dans la persuasion qu'elle guérissait les
malades, comme on en trouve des exemples dans la vie même de l'iseufios. Ce qu'il
y a de certain, c'est (|ue dans les vies de S' Pachôme, de S' Macaire et de Sehnoudi,
où l'on aurait pu sans aucune difficulté administrer l'Extréme-onction à ces saints
moribonds, il n'en est jamais parlé. Évidemment si l'Extrcmc-onction est devenue d'un
usage commun chez les Coptes, cet usage ne s'implanta que tardivement.
1. C'od. ■^-^ipHiiii. — 2. Mot-à-mot : et j'ai fait ma préparation. — 3. Mot-à-mot :
à chanter la gloire de Dieu sur sa perfection, sur son achèvement. — 4. Mot-à-mot :
qu'il nous avait ordonné.
— 422 —
eooTivè eviicfv uicewTvoc ' lucuicuoiioc eTCMdvpiooTT (fol. lô'J oa^)
c"voo n7tt\evpfo eiiiotsiooTi e«>OT^iû \it<v'^thitot eTooren cs-e-
;\^;vc iA7e.\çpupfciQeTeiu- e2£.con nevopen n;;\^c uennoT"^ oouioc
nTe-4po.uo7 m^vh mui;^io eiîo'.\ ntAennoiài nTenvijcvUini eo■^M^^^^
ttjvopen ne^lQ^lM^. exoi noo^V ctcoot ni\\ woo^ u»m\oc otoo
ncuncT-V OTOO ufni'ii)Tny"> nu- "X^' l^'^' ^"^^^ €&oAoitot\ epe
tooT Miùe» i\tAv Tevio luèfu «cai npociiTunojc ni&eti cpupe-
nem ' m'^udt nc.uevvj mcav wiiinev i-ooTevù npeqTe^tt;îo otoo no-
jwooTcioi* nt'Aiiv^ -^MOT ntAi iiioT itiÛ€u ncAi uje^ eueo »T€
MI€I1C0 TUpOT ,\AiHH.
Ht nous aussi, inrs liii-ii-aiiiu-s tri-rcs, imitons les vntus (io notir
|nri' »aint. alil)a l'isentios, rrvO(|ur l)i'ni. ot {panions les on.st'i^^ni'-
iiuMitt» siiints qu'il nous a donnés, afin qu'il intercnli' |)(tur nous
jiri'H (lu Clirist, notre hieu. qui nous fera la «rràce île imus i)ar-
donner nos iiéeliés, et (jue nous oiin-nions niisérieorde |»rès de son
triliunal tenilde. lui rendant tfloire. à lui, notre Sei<!:nenr, notre
l>ieu et notre Sauveur, .Ichiis le Clirist par (|ui toute jfhdre. tout
honneur, toute adoration convient à son l'ère avec lui, et à l'Ksprit
naiiit le vivitieateur. eouMiltstantiel à lui, maintenant, eu tout temps
et dans les sièrles de fous les siècles, .\ineii.
1. lUnl. iiirfit'V '•'. ('<mI. nT<'|«piip(cfi«Tin. — ;i. ('«ni. «t« CTtfioAçiTOT'j.
— 4. ('<kI «pnp«iii - .'>. r'rnl If rili'liri- iiiiii iliriijr coiilrr l'nriniliniiif vt (|iii K^rrril
t<rifj»un alnul «anii te { i|u'll ili-vrail |iri-iiilri' Il i'mI niwz riirit-iu de voir linijoiim
«laiiii rciti' fonniili- <|iii iii< varia- JAiiiaiii ci' mot cuiiilnyr à |)r<i|(ON ili' ri'jtprii Sniiit
i-t DOS ilu FilK. (Ni il faut riiilr*' i|iit' Im iiiuiiifii mplra ii'fiilfiiiljri-iil jniiiiilii rit'ii
»iii ili- ii..|,.i,, iir l'arianUiii)', on II faut ailiiif(tr<' i|ii'llii w acrainii |iriMK'«'ii|M''» ili<
' 'iiliia *ur Ir .Haiiii F>|iril. Itv» iloiix li>-|Hitlii''iM'ii lu |)n<iiili^n' nimiIii
' ar on nu Iroiitc aiiriini' traro <lii ayilt'ui)' ili- .MnrV'iloniiDi iIumn
- 423 —
ncMOT MTiii^Pioc nicertTioc' ujcom neMes.H THpoT ôvMhm
;}(^ponoc'' Tcon evuicoH^" Me».pTirpcon^i |>v^?V.2»..
Que la bénédiction du saint abba Pisentios soit sur nous tous;
amen, amen, amen.
Souvenez -vous du pauvre pécheur qui a écrit, Jacques, fils de
mon père Jean Chamé. Que le Seigneur donne le repos à sa
malheureuse âme. Amen.
Ere des saints martyrs 634.
1. Cod. niceii-^-. — 2. Entre chaque amen, il y a un t, c'est-à-dire oiroç^ —
3. Cod. T. — 4. Cod. n&i(o (sic). — 5. Cod. u-nT pour tioc Mnd.ia)T. — 6. Cod.
iû>«k. — 7. Cod. Tc, ce qui est une faute évideute. — 8. Cod. itTcqT&Acncopoc. —
9. Cod. XP°"- — l*^'- Cod. ev»:>ioK. — 11. Cod. j{i.
ADDENDA ET CORRIGENDA.
p. 274, 1* li^C de In note; au lieu de : Mémoire* pour tenir à Chittoire de rÉçiypte
chrétienne au IV' et V' êiiele; lire : niix lY' et V' «Wm.
» 283, ligne 82; au lieu de : Uu jour; lire : Un jour.
» SU, » 23 et 26; au lien de : ne (ntvnt moins f^nds; lire : ne turent pus nioins
grands.
. 327. • 12: au lieu de : qu'elles pro\-iennent tons; lire : qu'elles proviennent
toutes.
» 329, » 1 ; au lieu de : l'homme .te ravale; lire: l'homme se ravaler.
» 341. » 1; au lieu de : c^noAn(i&: lire : c^-hoAitïhv. — :"i l.i note .1; an lien
de : n^XiiTiA; lire : noAiTciJv.
• 344, ilemière ligne du texte; an lien de ; hiotïçoot; lire : iiotcç^oot.
» 348, ligne 8 du texte; apn^s (n<CM&j»T, ajouter : otoç *cn -^o-rnOT ïtcmmav
IW TCCifcAfil '^»«0* «VCllIOTO ÏIIÏCHT nil lMlNO<VÇ<CliN TUfOT CT*C1\
Tfcnfxi.
• .3A3, • 3; an lien de : H<wn<WMOni; lire : iiAit amoiii.
• sut, • 8; au lieu di- : n<vcc<w; lire : n<wc c^. — lik'ne '.i ; :in lieu de .mu
KOrati MMOc; lire : mihhot^xi mm<^c.
• SOC, > 3; au lien de : yi& ni^ori; lire : «u^y uiçioti.
« 40*», • 11; au lien rU> : tTyjoriTi: lire : «tiuotit.
• 414, • 10; au lii-u tie : it oviinpii; lire : ic OTniini.
• 4tS, • 3 de la tradurtlcm; apri'ii Jaetpies, ajouter : mou père .Srnnti.
N'rTA. iH'puUi que re travail a Mi> fait, j'ai pnl)lK> ilans la llevur île» Heliiioiu
(Sov.I*^. 18H(5; .lanv.-Kévr. 1MM7) deux iirtirlei< oit j'ai i|i'<vel(q)pé bon nondire di'»
idi-r« /•mixii dniiK la pn'niière |>arti» de re mémoin'. (2»"iq>ie le préitent travail |iii
nii»*o «{irte CPU artirlea, il a Hi roin|><i«é avant : jo tiens à ronntater eette anté
rioril^r pour Iden mar<|Uer la anile ot le <lévelop|MMuent de mes idées.
I'anis, IM .Inin I8H7.
NOTE
SUK
L'ORGANISATION ET LE DÉVELOPPEttENT
D'UNE NOUVELLE ESPÈCE
D'ENTOZOAIRE
l'AE
M. OSMAN BEY GHALEB.
Si les animaux de la faune égyptienne qui vivent librement
sont presque tous connus depuis les travaux des naturalistes de
l'expédition française, il n'en est pas de même de ceux qui mènent
une vie parasitaire. La présente note a pour sujet l'étude d'un de
ces derniers.
Quand on ouvre le cœcum de 1' Uromastix spinipes, reptile her-
bivore, on trouve en grande quantité, au milieu de la matière
contenue dans cette portion intestinale, un petit ver nématoïde
vivant à l'état parasitaire; il est quelquefois attaché à la muqueuse
coecale. L'examen microscopique du contenu du cd'cum et de la
portion qui lui fait suite, révèle l'existence de plusieurs œufs dans
différents stades de développement; il existe aussi des embryons
nageant au milieu de la matière intestinale. En examinant les
différents sujets du ver trouvé, j'ai reconnu qu'il y avait des mâles
et des femelles dans hi i)roportion de un pour ciiui.
MKMOIRKS, T- II.
— 42G —
Lji iVuiellc pailaiteuieiit cvliiKlniiue mesiuo un teiitiiiu-tro tlo
longueur, le mâle est géiiéraleuient moins «rros que la tomello et
mesure six niillinii'tres de loiifrueur.
On distingue au corps une extréniiti- anti'rieure fontenant la
bouche, et une postérieiuv teniiinre par la jininte ((ueuedale. Enfin
une tari' dorsali-. une face ventrale et deux côtés latéraux. Sur la
face ventrale on distingue, d'avant en arrière. troi.>< ouvertures :
l'antérieure appartient à i"ap]iarcil excrét» iir. appelé aussi gastm-
va.sculaire: la moyenne est l'orifice des organes génitaux femelles;
la po-stérieure est l'ouverture anale, ("liez le mâle, par suite de la
confusion <lc l'entrée génitaK- et de l'anus, il n'existe ipie deux
ouvertures.
Pour être clair et précis dans la description aiiatonii<|Ue île ce
ver, je procède de dehors en dedans. I.e corjts est entouré par la
couche museulo-eutanée <|ui est compo.sée 1 d'une cuticule trans-
parente stratifiée, portant des striations annulaires: elle contient
(InUH »on épaisKciir un nombre eonsidérahle de p(ues. A l'extré-
mité antérieure la cuticule «épaissit et forme trois pa|Hlles Inn--
calcM. Kllc K'élargit à l'extrémité postérieure, cliez le uiàlc, jHiiir
donner naissance aux deux ailes latérales. 2 Kn dedans de la
cuticule on troiiM- je ilerme on matrice cuticnlaire : elle se eom-
poHc de plusieurs cellules miic> dont le protoplasme se touche;
cette couche apparaît alors comme formée d une masse granuleuse
enehiiMsant plusieurs noyaux ctdliilaires lirillants; elle secrète la
cuticule. '.\' Kn dcdall•^ du derme on trouve une enuclic muscu-
laire, interrompue sur le dos par le (diamp dorsal, sur le ventre
par le champ abdominal et sur les côtés par ce <|U <ui appelle les
aircM laténilcH.
il est inutile d'iimistcr sur la structure <le lu peau, ayant été
bien étudiée chez d'aUtrcH espèces i\' //rtiiiiiit/ir.i. La eomdie mus-
cnjoeiilnnée, dont je viens de donner une rapide description, limite
— 427 —
une cavité qu'on appelle cœlum ou cavité générale du corps. Son
axe est occui)é par le tube digestif, autour duquel s'enroulent les
anses des tubes génitaux femelles. L'api)areil excréteur, qu'on ne
voit que difticilenient même sur les sujets frais, se comiiose de
deux tubes antérieurs et de deux tubes postérieurs. Ils sont plongés
dans l'épaisseur des aires latérales, et convergent sur la face ven-
trale vers un large pore, connu sous le nom de pore excréteur.
Avec un peu d'attention on remarque un nombre considérable
de trabécules venant de la couclie musculo- cutanée; leur entre-
croisement au milieu de la cavité générale du corps forme un
réseau dont les mailles enserrent le tube digestif et les organes
génitaux.
Le tube digestif commence ])ar l'oritice buccal qui est entouré
de trois lèvres cuticulaires, il est suivi d'un conduit œsophagien
dont la longueur varie selon les sujets, et se termine dans une
poche sphérique, appelée bulbe dentaire, celui-ci contient des
dents masticatrices : le rôle et la structure de ce bulbe dentaire a
été longtem])s méconnu; j'en ai tait une étude api)rofondie, voir
Archive de zoologie expérimentale et générale, 1879. Le bulbe
dentaire est suivi d'un intestin souvent droit, quelquefois formant
un seul anse intestinal sur son trajet; le rectum est entouré d'une
quantité de libres musculaires servant à sa dilatation.
La couche cellulaire de l'intestin limitée par ses deux cuticules
externes et internes, remplit les fonctions de toutes les glandes
annexées au tube digestif chez les animaux supérieurs.
L'observation du système nerveux est très difticile chez les hel-
minthes mi<-roscopiques, néanmoins j'ai trouvé chez les sujets
complètement développés de ce ver un gros ganglion ventral
situé à peu près entre le tiers antérieur et les deux tiers posté-
rieurs du corps : ce ganglion est composé d'une enveloppe exté-
rieure et contient dans son centre un noyau brillant entouré du
- 42s
protoplasnia d'où les libres semblent sortir, ("est en vain ((Ue J ai
cherché les autres ganglions du système nerveux.
Les organes génitaux femelles se composent de deux tubes en-
tortillés autour de l"a|»|iareil digestif; ils finissent par se réunir
en un conduit unique qui s'ouvre dans l'oritice vulvaire.
La partie en cul-de-sac des tubes génitaux s'appelle l'ovaire:
il est remarquable de voir dans le fond ovarien un gros noyau
brillant entouré d'un protopla.sma granuleux; c'est la cellule ovi-
gène ou mère des ovules. On croit généralement que tous les
germes proviennent de cette cellulc-mère par voie de segmenta-
tion. Après leur naissance les germes sont placés les uns à c«"»té
des autres et forment plusieurs rangées dans la cavité de l'ovaire.
Chaque genue est composé alors d'un (loyau et d un protoplasme
granuleux sans envelop]ic. La tiii de l'ovaire est rentlée et vvu\-
munique par un tube court et étroit. a|q»elé tul»e intermédiaire.
avec un conduit plus large, qui est la trompe inoprcmcnt dite.
( 'omme le liquiile séminal s'accumule dans la première partie
de la tromp»'. on lui donne le nom de vésicule séminale: c'est, en
effet, dans cet endroit que Natcniiiulc le sperme et nc fait la fé-
condation. haUH les organes génitaux cle la femelle, les cellules
néminaIcK sultisscnt de nouveaux cliangements et tiuis.sent par
entrer et «e perdre dans la >nlistancc des germes oviilaires. .\près
l'imprégnation des germes, les cellules des trom|)es sécrètent la
roipie de l'iriif. La couclie externe du protoplasnui se sididitie
pluH tard et forme en dedans de la coque une pellicule mince: c'est
ce qu'on appelle clieK les helminthes la memliranc vitellinc.
Lendciix trompes tinisHcnt par s«- fuHionner en un seul canal. Ic
cunduit vaginal qui s'ouvre dans l'oritice vidvaire: celui-ci a deux
lèvrcM cuticulaires, une antérieure proéminente ayant la t'orme
d'une épine, et l'autre postérieure; toutcM les *leu\ fout sailli en
dedans du corpH. et donnent attache an bout terminal du tube
FcuiPllf
Oti&» tiDDcal
iJonpiiat'
lolMlin
CuWiî-sac ov«Jriai
rempli de gemws.
M&lc
^^v..
V
hi
, l«ri'll ix>|ml»l<
— 429 —
vaginal et aux fibres musculaires dilatatrices de l'orifice vul-
vaire.
Dans les trompes, le vitellus remplit la cavité de la coque nou-
vellement formée, ce n'est que plus tard qu'il se rétracte et forme
une masse globuleuse au milieu de la cavité de la coque dont le
reste est rempli d'un liquide albumineux transparent, qui est sé-
paré du vitellus lors de sa rétraction.
Les organes de la génération chez le mâle se composent d'un
tube droit dont le fond atteint presque le bulbe dentaire; comme
le cul -de- sac ovairien, il est occupé par une grosse cellule nue,
qu'on croit également être la mère des filaments spermatiques.
Dans tous les cas la cavité du tube testiculaire est remplie d'une
grande quantité de cellules dont le contenu se divise en plusieurs
segments qui se transforment en spermatozoïdes. A la partie pos-
térieure le tube testiculaire se réunit au rectum pour former le
cloaque qui conduit au dehors les restes de la nutrition et le
liquide séminal. A la partie postérieure et ventrale se trouve le
spicule copulateur entouré de ses trois paires de papilles; ce sont
les organes de la copulation et de la fixation du mâle sur la femelle
pendant l'accomplissement des actes génitaux. Certains auteurs
les considèrent comme des organes d'excitation seulement.
L'œuf commence à se développer dans l'intérieur de l'oviduct
ou trompe, la segmentation est totale, puisque le vitellus se divise
en deux blastomères d'une dimension égale. Chacune se divise en
deux à son tour et ainsi de suite. Les blastomères ainsi formées
s'accumulent les unes sur les autres, et forment par leur ensemble
ce qu'on appelle la morulla. L'œuf est généralement pondu quant
le vitellus est segmenté en quatre, ([ucbiuefois à un stade jilus
avancé. Par les progrès du développement les cellules centrales
de la morulla se résorbent; il se forme alors une plaiiule composée
de deux couches, d<nit l'externe ou ectoderme donne naissance à la
coucht muM-ulu-c'UtaiuM.'. au s\ sti-nic ik-ivimix. aux nijiaiii's jréni-
taux et probablement à 1 n|i|>aroil excivti'ur. L inti-riu' mi l'inlo-
derrae donne naissance au tube ili^estit".
Au bout (le tr<»is Jours piMnlaiit l'été et «le ciiui peiHlant l'hiver,
le dévebtppenieiit de l'enibivon est aelievé, ou le voit se remuer
dans l'intérieur de la r(i(|ue. on distingue assez t'acib-uient les
deux eouelies cellulaires qui le composent.
J'arrive maintenant à la <iuestion de savoir comment se fait
l'infestion: ici je ne puis que taire «les suppositii)ns, dans tous les
cas je ne me crois pas loin de la vérité.
Le reptile chez le(|uel vit ce parasite creuse snn habitation dans
le désert près «les endroits où il tntuve l'herbe iiécess;iire à son
entretien: là oii il se nourrit. \l 'rniiKi.^ti.r dépose ses excréments
<|ui tombent en partie sur l'herlic : nmis l'avons vu déjà, ces ex-
eréraents contiennent en ;frande ([uantité des «ruts en voie de dé-
veloppement; eeux-ci avalés en niênu' teni|is (|Ue les herliessur les-
quelles ils sont tombés, éclosent dans le tulte difrcstif de l'I'm-
nia.iti.r et reproduisent par leur ilévehqqienielit le ver parasite
dont je viens d'esquisser riii>tciire. ( C i|iii nie t'ait incliner vers
ci'tte manière de voir, c'est d Une part l'exi.stence île ce parasite
chez tous les sujets i|ue j'ai eu l'occasion de dissé(|Ucr. de l'autre
l'cxiHtenee déjeunes embryons ilan> le tube di;;c.stit'. aloohinient
semblables à ceux <|u'on trouve encore inclus dans leur coque.
L'infestion se ferait donc directement et sans internn'diaiic 11
me parait aussi vraisi-mblablc que certains leufs retenus après la
|H>nte au milieu de la i|uanlité coiiHidérablc de nnitière qui remplit
le cd-cum. pourraient éclore sur jdace et reproduire le ver adulte,
ceci cxplii|uerait le noniliM' prodijrienx «le sujetn qu'on troii\r
ilantt un seul l'ri>m't.iti.r.
< 'oncliinion de la diHponiiion niérotnvaiie dn s\stèuie niusiii
laire, de l'étude de lappareil i'\< réieiir. du tnlie di^cHtit. des or
— 431 —
ganes g'énitaux, vt du développenu'iit oniljryonaire: il résulte que
riielniinthe dont je vieus d'étudier la structure est une Ascaride,
appartenant au genre Oxyrus. Je propose de l'appeler Oxyrus
Uromasti colla, voulant par là faire allusion à son habitat.
Je ne puis finir sans remercier mon ami, M. Iknes, conserva-
teur du Musée d'histoire naturelle, du concours important qu'il a
bien voulu me ])réter dans l'exécution des dessins du travail que
je viens d'avoir l'honneur de lire devant votre savante assemblée.
QUELQUES CONTES NUBIENS
LE MARQUIS DE ROCHEMONTEIX.
Le mouvement qui a conduit à rechercher les chansons popu-
laires, les contes, les lég-endes, s'accentue de plus en plus; les
recueils périodiques se multiplient, des sociétés d'émulation où
chacun doit conter et chanter se fondent et prospèrent. Ces humbles
documents sont entrés dans la science et y ont pris une place im-
portante; des hommes d'un talent éminent, en Allemagne, eu
Angleterre, en France, se sont détournés de leurs travaux pour
leur consacrer une étude attentive, et la méthode qu'ils ont insti-
tuée en a tiré déjà des lumières nouvelles i)our l'histoire des
grandes races. A côté de l'école philologique, une phalange, plus
ardente encore à la collection, fouille dans les souvenirs de tous
les peuples, s'adresse aux triljus les plus sauvages, tout en se refu-
sant la moindre interprétation, et en annonçant qu'elle ne fait (ju'a-
masser des matériaux pour une œuvre à créer dans un avenir in-
déterminé.
J'apporte aujourd'lmi ma petite part; mais à l'exemple des
MÉMOIRES, T. H.
— 434 —
fulkltiristcs jjurs. et i)ciit-C'tre pnur ces motifs de réserve cjue bon
nombre d'entre eux ne s'avouent ims. je me contenterai du rôle
facile de narrateur, sans cliercher à reconstituer, à travers les aj^es
et les peuples, la genè.se et les parentés des récits que j'expose
ci-après.
I
l'es récits ont été recueillis jiarmi les i)opulatious à qui les
fellalis d'Ejrypte et les nomades avoisinant le Nil donnent, avec
une nuance de mépris, le nom de liarlmrni.'i.'
Serrés sur l'étroite liordnrc (|Uc le Heuve a formée le lniif: de
«es rives, depuis Assuan jus(|M'aii\ iiivirons du (nliel Uarkal. les
l^arbarins vont elierclicr leur vie dans des réj^ions plus privilé-
jfiées. Ceux du nord descendent en masse tlans les campa'::nes et
le» villes é{;yptiennes |)(iur se faire ;;ardiens de récoltes, veilleurs
(le nuit. di»mesti(|Ues. matelots, interprètes. Ceux du Houffola, au
Hud. nianifcstciit mieux encure leur esprit assimilatcur (surtout <lans
leur jeunesse^, leur activité; ils ont. <lans tous les marchés du •Sou-
dan, des colonies commerciales puissanti-s. se font les courtiers et
les percepteurs de rK;fypte." l)ans ce siècle même, des liommcs
de leurs tribus ont été les liéros de brillantes aventiues. Faut-il le
rappeler, le Malidi. (pii vient d'associer dans un mouvement for-
midable tant de mécontents, davides et de fanati(|ucs des races
IcH plus diverses, est ori^^inaire il'unc Ile du hoiiH;(da : et les
AïK'ljii-" iiiit sfiiiMi' ciiiirr (in'iiii :iiilic b;ul>ariii. le slicikli 'roiiibnl,
I C-i.J '■• l'I '.'..I'.'.. I •■iili;ili( nu m 11 I u|iiiiiii|i lir li liiii >•«. ii,
Je rroU ifiip U . i|i> /.artiari i%\rr li> iiiHii tir In ville ili- llrrUr cl iIi>k
/Irr' — M ,,ii Nil ful liiiilt- l'iirliillc. -~ M. I.Mi KKimiicii n «Ii'-Jm, A In
■ai< iiiilili'iini', iliiiiiir lin rliolx tri'-n liit^'n-Miiiil île fnlilrn, iriilxtu'
rl.i'. ^ ».
'.' Ihi nifiln*, ««'uni la vklfiln- ilr* MnliilUir»
— 435 —
le descendant des Tombol et des Znber d'Argo, couvrirait l'E-
gypte contre l' envahissement du Soudan.
Les Barbarins ne sont pas intéressants seulement pour leurs
qualités morales : voisins immédiats des Egyptiens, ils en diti'èrent
essentiellement par le type physique, et se distinguent non moins
des nomades de race Kushite' qui les entourent de toutes parts,
et auxquels ils ne s'allient pas.
Se fondant sur l'identité de langue, on leur attrilme la même
origine qu'aux misérables nègres du Dar Nuba, traqués dans les
montagnes du Kordofan, au sud de Lobeïd, dont on fait ainsi, avec
Pritchard, leur première patrie. Ce n'est point ici le lieu d'entrer
dans une discussion scientifique de cette assimilation; je n'ai pour
cela ni la compétence nécessaire, ni la disposition de documents
anthropologiques précis, lesquels font encore, je crois, un peu dé-
faut. Mais je ne puis m'empêcher de reporter mon souvenir sur
ces représentants des tribus Nobawia,^ que j'ai interrogés pendant
un séjour que je fis, en 1877, à Wadi-Halfa, à l'époqne des hautes
eaux, c'est-à-dire au moment de l'aftluence des gellcés;'' il m'a
semblé alors qu'il y avait tout un monde, au point de vue de l'in-
telligence et des traits, entre eux et leurs prétendus frères. Je les
ai trouvés plus dégradés que les autres esclaves nègres convoyés
avec eux, et les rapports des voyageurs me confirment que je n'ai
pas eu là une impression de circonstance.
En fait, les Barbarins, tels que nous les voyons aujourd'hni,
1. J'entends par Kushites les tribus de même race que les nomades IBisliari,
Hadendoa, Beni-Anier, dont la langue est apparentée avec l'ancien égyptien, et qui
occupent en majorité les déserts du Soudan égyptien et la portion du continent afri-
cain bornée par le Nil et la Mer Rougo, y compris l'Abyssinic et les territoires
Galla et Somali, soit qu'elles aient conservé leur idiome ancien, soit qu'elles aient
appris une langue sémitique.
2. C'est-à-dire du Dar Nuha.
3. Ceux qui font le commerce d'importation; en particulier, marchands amenant
en Egypte les produit» du Soudan et, naguéres, des caravanes d'esclaves.
— -i3G —
sont une race mixte, reste des derniers ehaïupions de la lause
nèjrre dans la lutte tant de fois séculaire qui s'est livrée, sur les
bords du Nil, entre deux ji^randes familles humaines, les lils de
Kush frère de Misraïra et les noirs Soudanieus. Chez eux le corps
a cette éKjrance de formes qui est rajianajre des Bisharis. des tri-
bus de la Mer liouge et de l'Abyssinie, avec des caractères (jui rap-
pellent le nèjrre.' D'ibrim à Sukkod, surtout dans le Malias. ([ud-
ques individus semblent appartenir à la race noire. Mais le type
kusliite tend à jirédiimincr dans ii(inil)re de cantons, en déjùt des
effets de resclava^re, i|ni, ju-squà ces temps derniers, a contribué à
maintenir l'influence de l'autre sanj;. C'est au contraire rélcment
soudaiiien «jui a la prépondérance morale et impose sa laiij;ue.
Les Harbarins, en effet, comme la établi avec autorité H. Lkpsios,*
parlent une lan{;ue ni^rritiennc ipii résonne .sans écho au milieu
des lauffues voisines. 1/étndc de leurs dialectes a permis de re-
eunnaitre plusieurs divisions primitives dans la race :
l'ii |ircmicr dialecte occupe les deux extrémités du pays bar-
1, .Sur l<i> itmiM-iiH-iil» tic riicf» limit le Sniiiliiii «•«l l'iiinrf inilininlhiii lo tliiMliv.
VU)-. T..n»A«ii, l.'Anlhroiiolajw, .S* éd., |i. .HHT.
t. Orfimm nul,., llitnMilirtioli.
S. Ii'ii|in'< Int Ki-iiB ilii I><)ii|^>lii, le |iiiyH iU'h Itnrlmriim (ilfi« Niil)ii\viii du Kor
dofaii. diiiit If nom fol di'vciiii nynnnynu- d'cM-Invt', il.t M'iduinit (uik ii l'iiiro uu-iitiuu)
i-iit halpiti' |Mir li'H rrarliiiu» Hniviiiilm .
Matk'Kki (traduit ordinnin uu lit |tfir •Orinital', i|iii' ji- triiiluiriii ici |mii 'liouiim-
ilr K>urlif m ri'KBnInnI I» .Mrci|Ui'. ('oiu|i. in «n'Iiii-fi., l'u <i<>h «il droili'-, iiviT
mutn •rcliil-ln>, d'un «inllnu «di- i;nii<'li>'0. "H Wndi Kciiiih; Auaiii.i. Koak (ihiu Kiir
liariiw), mi Wndi <! Arnti-, Friakik*, nu Wiidi Nuliii-, Si HKoiaaiii, nu Dur SukkiMl: .Ma
iu*l, au liar •■l-M:ilin*; Ihioii.Airi, dc|iuii< In lr<)inii>iiic rntnrnelc iumiirniix l'iiviniUH
du (fi'lH-l itaïknl.
Itann In lUlr dr M. IUiiiimu (voir SuU,S,„„chr. II. p. :)M). !,■ u dr I ndijn ou
l'iaillja. ou, rouiuii- il 6rril nillfuni, Kndidnrlin, n|i|ini'ti(iit niix k^'"" «I" •'^iikkod. Kii
r^aliti-. II' nom di- Knditta ou Krimlilin ml un Roliii<|iu<l, <|iii ii'n|i|ill<|ii<' nu\ linl>i-
tant* di- In tallrt- di'inil* l>rrr jumiu'ù .Snlrlt. .le u'nl |Hiiir li' iiioiiitMit u en donner
atiruiH' lntir)ir<tati(ni <|ul nr Miil liy|Hitliélii|ui-. Mni* il lu' fnul i-oimiiliri'r l'ètyinu
|i>t(ti< |iar k IM'u |irV'» di- • niorilHunlif, tin'ont rn|i|M>rli'i- M. lUmiMii (I. p. IH3i i<l
- 437 —
bariii, la région de Dougola au sud, et au nord le Kenus, d'As-
suan à Wadi-s-Sboue (près Korosko); au milieu, séparés du Kenus
par une bande étroite de Bédouins kusliites, les Feiadika et les
Mahasi parlent deux variétés d'un second dialecte.
Quant aux dialectes dont se servent les Nobawia du Kordofan,
sous le nom indigène de Kuliniri (il faut en distinguer deux, peut-
être trois), ils forment un groupe à part. F. Mûller les comprend,
comme une langue proprement dite, à côté du Nubali (des Barbarins),
dans sa grande famille Nubali-Fulah (Grundriss der Sprachwissen-
schaft), où il fait entrer les langues de la lisière méridionale du
Sahara, depuis le Nil jusqu'à l'Océan atlantique. Langues sœurs
ou dialectes du barbarin, l'étude en est malheureusement peu
avancée, par suite des obstacles difficiles à franchir qu'oppose
aux investigations la grossièreté de ceux qui les parlent.
II
Les Denagla (gens de Dongola) se considèrent comme la souche
des autres Barbarins. L'opinion admise est qu'ils sont les descen-
dants de ces Nobates ou Nubiens qui, au temps de Strabon, dispu-
taient la rive gauche du Nil aux tribus kushites des Blemmyes
et des Mcgabares, (pii fondèrent ensuite un empire chrétien,' dé-
truit par les Musulmans, après six ou sept siècles de durée, et dont
le nom était encore imguères étendu à tous les peuples du Soudan
égyptien. Les données de l'histoire, les renseignements géogra-
phiques, l'appellation de Wadi Nuba ajjpliciuée à une partie du
11. Lepsius {Gramm. nub., p. "24(;), (Hic coniiiic un trait des Miihasis coiitrr l'aviirico
(\c leurs voisins de Snkkod.
Enfin, les Mattokkia appellent Saidokki (l'iKiniuie (l'en haut, ar. ^^ji^o) le Harliarin
<lu Wadi Nulia.
1. QuATRKMKiiK, Mcm, ijoigr. et hisl. xur l'EgypU, I, 11.
— 438 —
jiays liarbjiriii. tout eoiu-ourt à mettre le fait liors de tloiito. Un
peu avant le euiuiueneemeut de notre ère,' ils taisaient face au Nil
<le lierber à Dongola, tenant les routes coniiueroiales qui con-
duisent au Kordotan, et s'éteiulant jusque dans les Oasis jiarallèk'-
nient à rEfjypte. tlans les positions (lu'oecuiieut aujourd'liui les
Kababisli.
Les Nobates se rattachaient donc à la t'aniille miirr et nous
entendons anjourdliui leur lanjj^ue telle (juils la parlaient. On
sait, en ettet, tjue Oioclctien, pour endif^uer les incursions des
Hleuimyes, transplanta au voisinage de l'Efrypte, dans le Kcnus.
une fraction des Nobates des Oasis : or, les Kensia" et les l>e-
nagla. séparés depuis 1»! ou 17 siècles, se comprennent sans dif-
ticulté.
Ce ne fut lii d'ailleurs (ju'un des épisodes sans cesse reproduits
de 1h résistance des Soinlaniens à la poussée des Kushitcs. La pos-
HeMsion du Kenus, accordée par IHocléticn. ne fut pas si paisiltle,
puisque le 1 (ongolawi Silko dut revenir l)attre les Blemmyes dans
Kalal»slieb: partout, à cette épo«|ue.' les deux races en présence,
campées de chaque coté du tieuve. se rejjrenaient successivement
les ilôts de verdure créés par les eaux dans cette vallée aride,
hepuis les N(d>ateM ont, à l'exception du j)etit territoire (piils oc-
cupent sur le Nil, cédé le |ias.Hage aux envahisseurs qui s'étendent
maintenant à l'ouest du tieuve. l'éjà, dans les contacts d'une lutte
prolongée, ils avaient dft suliir le mélange du sang étranger.
IntércKsjint chapitre de l'histoire des migrations des peuples!
Il a fallu des milliers d'années aux fils de Kush. pressés |»ai- les
Sémites, poin traverser le Nil et en repousser les populations
n<»ireM.
I. MlralHiU, Otayr., Ilv. XVII. rh. I. Il
1, (irn* ilii Kt'iiua.
S. MlralHiti. Ilv. Wll. rh II
— 439 —
Sous la VP dynastie, toute la partie du Soudan confinant à l'É-
.ypte était complètement nègre et l'inscription d'Una nous montre
ieVwawa masquant les Kushites qui déjà s'avancent de la Mer
Rouo-e A la XI? dynastie, ces derniers ont progressé, et, depuis
la XVIir dynastie, le titre de Prince de Kush, attribué aux gou-
verneurs du Soudan, atteste l'importance du rôle qu'ils jouent
désormais. La fondation du royaume de Napata a favorise a nou-
veau l'expansion de leur race. Mais l'apparition des îsobatcs
sio-nifie que les Soudaniens n'ont pas désarmé, et que, si les Ku-
shites exercent leur influence à l'Est du fleuve et vers 1 Abyssinie,
sur les routes qn'ils ont parcourues, l'Ouest n'est pas encore a eux.
On identifie volontiers les Nobates à cesWawa, quon retrouve
au sud de l'Egypte pendant toute l'histoire pharaonique. Je n y
contredis pas. Tout au moins faisaient-ils partie d'un ensemble de
tribus comprises sous ce nom générique, et dont quelques membres
épars sont perdus au milieu des nomades, le long du Nil blanc. Lu
ne les suivant que là où ils ont laissé des traces de leur langue et
un souvenir de leur passage, on peut, sans donner beaiicoup a
l'hypothèse, voir en eux une race de même type que les For, les
Kundiara, etc., qui, sous les dernières dynasties égyptiennes, du
Kordofan où elle avait son centre, superposée à des peuplades
inférieures déjà cantoimées, comme aujourd'hui, dans les mon-
tao-nes. rayonnait jusqu'à Napata, et qui, après avoir probable-
lu^nt substitué aux" rois d'origine thébaine des princes dont les nmns
ont une physionomie nubienne, Kash-to, Shaba-ok, Shaba-to-ko.
Tahra-ko, ressaisit, pour un long temps, au déclin du royaume
d'Ethiopie, l'avantage dans la lutte pour la possession du Nil.
Les Fiadikka et les Mahas semblent avoir pris les premiers la
place qu'ils occupent aujourd'hui; éloignés des routes .,u. condui-
sent au Nil, couverts au sud par les Dcnagla, protcges au nord
par les Matokkia, ils se sont maintenus plus purs.
— 440 —
Ainsi, à rintérét qui «"attache pour les spécialistes à la iLiiiiioii
des légendes et contes d'une race quelconque, il faut joindre iri
t-elui que provtxjuent ces tribus NUBIENNES (appelons-les de leur
vrai nom), qui ont eu dans le passé une aetion eonsidérable. qui
se sont constituées politiquement dans un pays dont l'histoire est
un chaiiitre de l'histoire d'Éjrypte. et qui. jmr leur lan<rue, leur
ori^riiie. nous assureront par la suite un point de départ pour
l'étude «les lan^fues et des croyances, de la partie de lliunianité
réi>andue à travers l'Afrique centrale.
Au reste, contes et léf^endes, c'est ]tcut-être tout ce tiue nous
pouvons attendre des Nubiens, eu dehors des renscif;iicnients qu'ont
fournis les Ef^yptiens, lesCîrecs et les Arabes. L'islamisme a fait
table ra.se de leurs idées et de leurs souvenirs; le réfrime îles Ka-
slief bosniaques et turcs' qui. de leurs châteaux féodaux. raiit;on-
iiaient les vaincus, a consommé le morcellement des Nulticns et
l'atfaiblissenient de la vie nationale. Or. pour les races qui n'ont
pax une ornani.sjitioii politi(|Uc ou sacerdotale solide, l'hi.stoire n'a
jtas de plans, le j)réscnt h écoule .sans souri de l'avenir, et elles
n entrevoient le passé que dans un liroiiilhud confiis. N'ai- je ]tas
entendu un rhapsode de Karre;^ ii-n face d Ibsainlml) elianter :
lUIlilhtUii, •isilt.twju
Almiiiihelku , liirluij'i
t'rnnêitkui liicmiiui
<lli-llilli(IIilé à »<iii iiripiie
.U>iiinlK-l, le tciii|ilc,
li'N Kmiii;aiH ont fnil»,
Micttnnt au conqite du nom le |»Iuh récent les ;;randeurs de tout
le |lllHHé.
I. Lra allUlir»* uni fall ilr \viin ilfart-niliintii ilm Hnrlinrlii* |i<ini.
441
III
Le récit auquel j'ai doiiué le n" I est peut-être de ceux où peut
glaner l'histoire.
C'est un épisode d'une guerre entre les gens d'une localité située
à 40 kilomètres au nord de Wadi-Halfa, Andau, et ceux du Faras
de l'est, habitants de l'autre rive, conté d'après la version d'Andan.
Il m'a été fourni par un homme ignorant, et cependant, de tous les
morceaux que je connais dans cette langue, c'est celui où la re-
cherche de l'etfet littéraire est la plus manifeste. Malgré les alté-
rations intligées à l'expression par une mémoire grossière, la phrase
est nerveuse, et, dans certains passages, nettement rhythmée.
La scène se passe dans un pays très pauvre, nourrissant mal
ses rares habitants et dont quelques ânes composent toute la ca-
valerie; faut-il voir dans ce récit un souvenir des antiques combats
dont Noirs et Kushites faisaient retentir la vallée V Les Nobates
devaient avoir une cavalerie importante, et le cheval dongolawi
est encore un des plus estimés du Soudan, au rapport de MuN-
ZIGER-PACHA qui eu donne ime àeiicri]}tïon {Ostafnkcmische Studien,
sur le Kordofan).
Les n"' II, III, IV, V sont des contes proprement dits. Les titres
écrits en tête des traductions, n'ont pas été fournis par les narra-
teurs; je les ai ajoutés pour plus de commodité.
En examinant le canevas du n" II, que j'appelle Le Fils de l'âne,
on ne peut s'empêclier de songer à cette fable de Poucet que
M. Gaston Paris' a analysée dans une délicate et ingénieuse
étude. Je soumets aux mythographes les rapprochements suivants :
1" Le Fils de l'âneiii'est pas ridiculement petit; mais en revanche,
son origine est non moins ]iuiiil)li' (|uc miraculeuse, et, puis(|ue je
1. Le petit Poucet et lu fjrmidc Ourse, l'.'ii'is, 1S75.
MÉMOIRES, ï. II. 56
— 442 —
me lai:>>c allor au hcsuiii de eomiiarer. jajoiiteiai (jue 1 àue dont il
est iiisu. luarelie avec deux tiles de sept grands chameaux, connue
le petit bouvier à côté des sept bœufs, les septem tvioiies;
2 Le jour même de sa naissance ainsi que Poucet, le Fils </c
l'âne s'en va, sinon piquer les bieuts. du moins faire jiaître les
chèvres de sa mère;
3"^ Comme Poucet, comme llernits. ((ui volaient des l)ieufs. il
voli' des chèvres. Les Kababi>li ou chevriers du disert de Hayuila
n'auraient pas mieux transforme la K'ficnde.
Les autres incidents rappellent, par un hasard assez curieux,
le thème sur lequel I'Ki:i;.\n,T a lirodé son Pvtit Poucet. Mais la
délivrance îles frères et la mort île roj,n-e n'est là qu'un des mille
exploit.s de notrr héros. Au /'//.v de l'uni les Nuliicns aiment à
faire riiiimmage de toutes les actions merveilleuses, de tous les
e.\ploit« contre les ennemis du jrenre humain, les ojrres et les
<Tocodile«. de quelque .sonne que leur en vienne la mémoire.
Le conte n 111, que j'ai appelé /.».< mi/niirx du Fils di l'ônr, ca-
ractérise bien cette tendance. I>e conteur y met d'abord en scène
le héros il'une plaisanterie plus ou moins •grossière, (|u'il finit liien-
tôt par identifier au /•'//.« ih l'âne, et il é;frène sous ce patrtuia;j,e
des aventures dont on n'entendra pas, Mins (|uel(|ue surprise, l'écho
en lîiiHsie et «lans les proviiu-es de France. La plupart des aven-
ture» du /•'//>( '// l'âni «ont . en effet, précisément celles oii les
paysans de Lorraine et de Hretatrnc' ainu-nt à suivre .h nu di
ri hir.o. La verHioii occidiiitale i-onticnf les é|ii.so(les de la canne
culoHHale, d'hommes à facultés extraordinaires. île la chasse, du
repas volé pur un être surnaturel et de la \ idoirt- du héros sur ce
I Vi.lr iHilninmcnl \v» Comité lorraitu ili- M. CoiMjrm, i-l U l.ill<'rnlurf nrnir lU In
Il i\i- M l'âlX HLjill.l»T ilmiii In rxlIlTlioll lIon /,(//^r«/«rM jH.ji«/nii-«, I. I,
r. iitc, u(\ rauti'iir n |ir<Mliiriii'- |i hA Im n'iiiM'itfiii'iiii'iitii l)ililiii|;rn|ilili|iii'ii
■III tv ibotil tit' iMitrv cunl«>.
— 443 —
dernier, du i)iiits, du trésor, de la fille, de l'aigle qui se nourrit
de chair, groupés dans le même ordre que par la version luibienne.
Celle-ci les assaisonne de quelques détails intéressants qui ilottent
dans le folklore oriental. D'autre part, l'obstruction du Nil par le
crocodile et l'exposition d'une vierge, la demande un peu incohé-
rente du héros à la jeune fille, son sommeil, sont les débris d'autres
légendes que nous retrouverons peut-être plus complètes. — Enfin,
on peut l'cmarquer en passant que le Fils de l'âne^ comme tout
bon barbarin, retourne auprès de l'épouse qu'il a quittée sans avoir
donné sa foi à des étrangères.
Le conte n " IV m'a été dicté à Wadi Halfa par un marchand
de dattes de Dongola. C'est la donnée du Chat botté, avec des dé-
tails de provenance arabe. C'est également celle du n° V, Le re-
nard et le ixiHvre homme. Le récit, sous cette seconde forme, a été
recueilli à Ibrim. Il a une couleur et, je dois le dire, une lourdeur
plus nubiennes. Les n'" IV et V reproduisent ensemble le fond de
presque tous les épisodes du conte de Perrault. Le n" V y joint
une leçon de morale. Le renard qui, dans le folklore nubien, se
présente comme un ami ingénieux de l'humanité, est mal payé de
retour par celui (ju'il a comblé de bienfaits.
( )n trouvera le passage flétrissant l'ingratitude de l'homme en-
vers le renard dans un apologue dont M. Reinisch a rapporté deux
ver-sions,^ l'une saidokkia et l'autre dongolawia, où l'ingratitude
de l'homme est mis en parallèle avec l'higratitude du crocodile.
Le n''VI, L'homme et le crocodile dégage le tlième élémentaire
de cette petite moralité qui revient souvent dans les veillées nu-
biennes. L'apologue est un genre fort goilté des Barbarins, bien
qu'ils n'y paraissent pas inventeurs, connue il l'était des Anciens.
C'est (ju'avec sa forme brève et saisissante, il fait sur les esprits
l)eu caltivés et de courte contention une impression ((ue le raffiné
1. Nii/ja-Sprarhe, I.
— 444 —
luoderiif rev<>it att'aililie: il rveille eu eux les premières jouissanees
(le la coiULMlie tle earactère. « >ii raceiuilie faciKiueiit dOii (juil
surprisse. Nerveux, lêjrer. il voltijre de hiuulie en bouelie. de fré'né-
ratiiiii cil ;;éuératii>ii, de tril)U eu tribu, traueliissaut les uiers. sui-
vant les caravanes à travers les eontineuts. avivé par la distauee
et le temps. L'IimiDiie tt If crucodih' a V(»ya<;é ainsi depuis de lon<>s
sièeles.' et je erois bien iju'il est jiarti avee d'autres alléj!:t)ries
retlites aujourd'liui du Kenus à Merawi. de notre vieille Egypte
(lii Ksupe a tant puisé, dont lexijérienee et la mali'i.iiité eonfièrent
leurs apliiirismes et dunnèrent une voix humaine aux animaux et
aux clioses (|ue sji piété avait aeeoutumé d'animer d'une àme divine.
M. M.\srEl!tt, (|ui a interprété pour tous, avee tant de scienee et
de talent. les restes de la littérature populaire- de ce pays, n'a-
t-il |>as lu sur une tablette de la x\' dynastie ' Ac.v nn-uiliri's if /'rs-
touinr. cette fable avec laquelle Menenius Ajjrii»pa calmait la plèlie
romaine et mettait Kn à une crise sociale':"
.l'ai donné. <-omme un H|>écimen d'importation aralte, le conte
u \'II. l'iinrii Ali. hiiirin.i Mnluiiinin il. dont le Iicros devient roi
à la suite du |»rodi>;e im'iiif |iai' lc(|iul. an «lire du ;;iavc Titi- Live,
les dieux d«' rKtrnrii- \nMliircnt iuiiinnccr à Taniiiin iju il rcjrncrait
sur Home.
Aux spécialistes d aillmrs le soin ilc rirconsnire dans ces récits
I. <'<i|U|i. Tlir lirnltmiu. Ilir li-irr niul Ihr ,ir jml./rt lie lit m'IIi' iIc i'iMiIcn iliilicllit
i|iif M. t'utirn n réiiiiia wiim lu tiln- (flil Hnrau d<ty. Miirni,\. IMrth, p. \W. Dniis rcii
i'<>iil>-i>, Ir eiini-nl jiiiic \v mr-iiii' |H'nu>iiimKi' 'l'"' '*' Ki-iinnl <U-k liarlmriiiH. l^iic <li'
rn|i|ir<><'|i<-iii<-iitii h fniri- ciitri- Ii'h li'-Ki'iiitrn ili- ri- m>iiI vnliiini' i>t ccIIi'h i|iii niniMiiit
■tiriitf rnrllMiii lin ('«Iri' l't If rvllnli, un i|ni |iiiiu<iiiniiiMil Ii-k W-iininnii wnin Ich pal
inicn <lr iH-rr i-i de 1 hintrnlnli !
! t'uiUft ^g^/ititHê, t. IV (U" In rolliTtiiin <!• - /.'■...'... r. , ..,.../., i,r. i',.,i- M 11...1,
neuve
». lii fyjfpto/ , I I 1' ii«
t. Vojr, In ««Tir ' ilnn» U'» fllri<-nx KnlrHimt iJiUotniM-iurt «riin itrtil
thaml to»/ H tttin' 'in* iliinl In nrli'iiri' iliill II M Kkvii.i.oi t imo ^liiili'
i-t nnc Ini4nrtliiii ilu iloni<iiii|un. (.'fr. tl*9>uéfffpU)toi)iftit, \" ninit'i', \\. I4.i l'i nniK<i<aM|i|
— 445 —
le fonds proin-e aux Nubiens et ce qui leur vient de la vieille
Egypte et de leurs voisins kusliites, de l'Europe par le fleuve, de
l'Orient et de l'Afrique par le désert.
Il me reste après cette introduction, peut-être un peu longue, à
donner quelques indications au sujet de la transcription du texte
nubien. ,
Les palatales, que j'ai transcrites k, g, n, sont formées par e
choc du dos de la langue contre le palais, un peu en avant du
point de contact de k, g; elles doivent se prononcer à peu près
comme en français Me, guie, nie; s e^t le ch français; le signe ^
sur une voyelle, marque une élévation de la voix.
Je n'ai pas adopté le système de R. Lepsius,^ qui a des incon-
vénients; il ne distingue pas, en eiïet, l'articulation /.■ qui est la
sourde correspondante h g, bien qu'elle entre dans la composition
de certains radicaux, sous prétexte qu'elle n'a pas dû appartenir a
l'alphabet primitif, et qu'elle n'est le plus souvent qu'une modihca-
tion euphonique du g. Cependant K. Lepsius écrit k, lorsque, dans
des cas analogues, cette sourde remplace la sonore //. Il a aussi de-
signé par une lettre spéciale le v. qui n'est pas non plus une articu-
lation primitive. Enfin il a remplacé par un seul signe, n, le groupe
ng, même lorsque 1'^. et le // appartiennent à deux thèmes rappro-
chés par le hasard; j'écris simplement ,g; il suffit de prévenir que
ce groupe a toujours la prononciation de r( '^" g^'^c- Exemple :
aman «l'eau ^ amangon «et l'eau., prononcer amarçov.
J'ai renoncé à donner des notes grammaticales; elle auraient pris
un développement trop considérable; je me réserve dans un travail
spécial d'insérer ce (pii me reste à dire sur la grammaire nubienne
après les beaux travaux de R. Lei-sius et de M. L. Rkimsch.
NI', U: M,(,ts arabes adopté., avec .«. sauB modificati,.,,, par les Nubiens .t .lui
li^nrent dans les fontes ci-après, ont ét6 transcrits en note, sons lenr iorme orn.n.ale.
— 446 —
Banùid Andangun Faraskoii uico fakkil haseloi?
Histûin- et AikI.iii et Faras doux eiifrf arrivùo.
Zmanna* iiuilek^ uwoi daivivuriltumi-mejssan, wèr wî^kku diiujif)-
Jadi» mi deux i|iii do» grands ôtaiout l'un l'autro so t'aisaient
h'SSfin. Tellfiton uni /laroppa^ talahkeiw/'' O;) Unogiii fndi mien"
la ffuerrc- d'oux 1)111 la tfuorro avait doiuaiido O^ d'Unof; lo lils do coiit
tnffahi; tar Farnska hùkmikennii^ tiiioni Ixirrila" iiiia" eiiga)i daic-
!•• In'tc lui Knni» cnnnimnilait do l'duost au rivaf^o cent do frire» lo
iculim-ineiKni kttlli^' whi dOtiii mièt" tottn ihinisan, kulli ivt^n dôtiii
tfrand r'ost lui il était tmit un rliarun oont lils oiit'autoront rhacun
iiuird ivPkka dnk-ke.<sn » .^"
rhvval un nuintaiont
M(d»k' iiuithiii fiamiii' mii^t" tutlvu iiiif't" nnirtignn kouhmui.
!.<■ nii do l'ont rolui du rivaifo oont ot IIIh oont ot cliovaux avait
MirU hV. «ÎI'KKIIE KNTUK LKS l'AVS I.'ANI'AN KT KK F.MîAS."
Il \ jivait iiiitrct'oiH deux mis |MiisHaiits (pii l'tairnt ni ;;iK'riv.
Kt i|iii avait tlri-laré la >.MUTrr à i'aiitrcV Crtait '/</. fils {VOniii/.
\n-rv flrn fciit, (|iii coimiiaiiilait Ir |iays ilii Faïas île l'iiiii-st. il était
Ir |irciiiirr rli- ceiit fri-n-H ipii tuiin avaicnf eu cnit lil>. et clianiu
lie «■('iix-i-i iiiniitait un clit-val.
Or, le mi (lu payn <le l'fMt n'avait <|IU' (eut liln «1 icnl clu-vaiix.
" r? " ^ ~ '"■ **•"" <*"7*'»*"» — il Uaronlo |>nr Ail Andiim.kkl
— 447 —
Gasr^ wèkka goùinnenga firigkenon Ognagetta, gonosagon
château ..„ Tact. ck. ccmstruirc il voulait Ug comme et ayant coustnut
tanqistanqa Farasi udrôson. Og wïda tarin Farasi igekka la-
nom .on Faras publia 0| alors rte lui Faras l'acte de din- u.
la'ion ■' fakkon Okka gaga ivelèson. Okkon miscdhi'
consentit pas (dit non) et lui Ug craignant abandonna et Og un envoyé
idirtiron gasringa' gonagongen; lâken' tangùtanga Audankisse
lui envoya ton château et bâtissant soit mais son nom Andankissé (la baraque)
mmiqer; takkon masci'ion. Gem- tuskom balla,' OgU Andankissèg
établis et lui bien dit-il. Année -le trois à la suite cet Og-là Andankissé
dummadinnenga firgon. Làken^ in nohêg'" Andankissèn makki''
l'acte de s'emparer de désira Mais cette fois d' Andankissé le ro.
mengosa dingall don. Isrut' nhar' tuskollinwienon,
s'étant \.pposé je ferai la guerre dit-il les c.nventions jour trois (rnard,) ce tut
nhar' eggimagon^^ dingilimmenon.
jour et le vendredi la guerre ce fut
Il voulut bâtir une forteresse à l'exemple du roi Ug, et l'ayant
l)âtie il lui donna le nom de Faras. Mais Og s'y opposa, et il céda
par crainte : «Que tu aies bâti ton château, lui dit renvoyé d'Og,
soit! mais tu l'appelleras ^ncZan la baraqioe.» Et le roi de l'est re-
pondit : «C'est bien!» Trois ans plus tard, cet Og voulut mettre la
main sur Andan-la-baraque. Cette fois le roi de ce pays résista et
en appela aux armes. C'était nu mardi, et le rendez-vous fut pris
pour le vendredi.
— Ub —
Tiitom harregoti^ murtigon ailtiiigonnogfuj" kelmiuitasara-^
!>• l'ouest et le rivagw et les chevaux et les hommes avec comuie la troupe confuse
meiiou. baharrn^ sukkiniia icaqtiga^ amanya mukhenkummen-
était (Lins le fleuve de leur descente à l'heure l'oaii ils n'avaient pas
nan. irkiijon sahmatan" kokkiki ù ùnmenun.
laissa rt le |Hiy» de cohue tin sans était
Ka»^ Andankisshi vialeki' niurtitaiigtufu fayini* amaniia. boié^"
Était il'Andankissi- le roi ses chevaux du matin à l'eau couleur
azraglof/'^ kassoijija^' sukkakkuu hnhurra.* Dehorragou,'^ az-
Meue avec (les) ayant revêtus {\cb) lit descendre au Heuve et à midi le
ragka^' tifjii'ja a/idarrog'* iiuiakkon, tcida haJimva* .tukk(ikkt)ii.
hleu ayant secoué du vert avec (les) recouvrit puis i\» tieuve (les) lit descendre
.isriildugun)^ nhdarka'^ ktisiiiii)a (is/arrog"^ noiniifa nmaiidn
et von l'ajir le vert ayant fnjtté avec du jaune (les) ayant recouverts à l'eau
siikknkkuii. Migffiiiddogon'^ (dniiarrog^" noiroga,
il lie») lit descendre et vent le coucher du «oleil avec du rouK<' (les) ayant recouverts
( 't'peii<lniit Hiir In rivi- (M-cidi'iitaU- s'iio;it;iit la iiiiiltitii(k> t-oiit'usc
(Ie8 cuvalierH et ili-s clu-vaux; à riiciirc «le l'alirriivdir, ils taris-
Hairiit Ir riflivo; et la iniitrôe retnitissait ili- I;» fnliiic iiiiniriisf.
< ►r. If mi «rAii«laii-la-l»aia<|iu' Ht n'Cdiiviir au matin srs cavaliers
ft HfM i-lifvaiix «riiiu' teinture lilt-iic rt Ich mvdya Itniri- au tieuve;
Miir II- iiiiili. il <'ita la ruulrur «t les mit m vert et les iiivuya lii' iicni-
vcau: «laiiH la jiiurin'e, il les tfio;nit en jaune ft It-s envoya eneore;
au eoiiclier <lii solt-il, 4f fut en rmij^e. A toute heure tie eliaeiin
i. y — 1, i'our aiUmirigtmiitriu. i'tt. f>\ -jA — 3. » i^- - >"< M'onitue la Imupe
riinfiuc* rail. _AJ — 4. j^. — A. sj:^) ~ 1- i».j — 7. ^^\S - «. jXJU —
V. ya^ - 10. ij^ - II. ^\ - lï. ^_^ — 13. ^ - u ^,;»,i.\ - lû. ^,t^
- i«.yui - xi.s^jà^ - I» f^\
— 449 —
■idida ennahar^ tuskolla saa^ icëndotin, holé^ hiligiîcîâramenon^Awa
puis jours dans les trois heure chacune couleur espèce différente fut nuit
mallekon, murtin gawillogo, faresirv" agaglog sahmaiaraenon.'^
et toute des chevaux avec le des cavaliers avec les cris pleine de tumulte fut
hennissement
Id wè malek'' Andankisshi sogollog^ markakka tinof Farasel
Homme un roi Andankissè du par le soin agissant de ruse de l'ouest au Faras
torgoron, Ogn ibttu wlda issigsan in id mattom harrelton^
pénétra d'Og les gens alors interrogèrent cet homme de l'est de la rive
kirôkka «tellimm ingir mia^'^ mialog(oJ^" martig amanga
qui était venu et ceux-ci pourquoi ainsi cent par cent les chevaux l'eau
irgakkinnaia.» Takkon îgatikkon ted diaminnan, kèlka kummin-
qu'ils font boire et lui leur dit il nombreux sont limite ils n'ont
nan wëla^' hasappa^^ kumminnan sidda '^ tennigalakkon kimi dcun-
pas ni compte ils n'ont pas force leur comme et possédant il n'y
mmz; inindoro gelil^* gelillog^* irgakkinnan. Inindorogon, iclda
a pas à cause de cela peu à peu on (les) fait boire à cause de cela et alors
des trois jours, il cliangea la nuance ; et la nuit entière était trou-
blée par les cris des cavaliers et les hennissements des chevaux.
Alors un homme, par l'ordre du roi d'Andan-la-baraque, feignit
la trahison et s'enfuit au Faras de l'ouest. «Pourquoi, lui deman-
dèrent les gens du roi Og-, font-ils boire leurs chevaux cent par
cent?» — «C'est, répondit- il, (lu'il y en a trop; o\\ n'en sait pas
le nombre, et il n'y a pas à les compter; leur vigueur n'a })oint
d'égale, et voilà pourquoi on les mène par petits groupes.» Et voilà
1. \\-i-^\ — 2. AtLuj — 3. iCjjj — i. ^^iîi. — 5. |jj,li — 0. «i^J — "• v»XJl-c
— 8. jii, — S). y_ — 10. ijU — 11. -Wj — 12." i_jl..I.>a. - i;i sjji) —
'■•■ J^"
M];mûiue.% t. n 57
— 450 —
Farasiti inaleki' ukkiroii, akkiragon gar/a nelhon. Audan-
de Karts le roi eutondit et enteuilnut craignant reuonça d'Audan-
kissèn maUkiddogton ' gengikka firgon, hokemtanuiv- tnuOgon ttgoti,
kis.*o d'auprès le roi la paix désira autorité sa et sous resta
lu diugigoii miu diugigultou Foroshm Andaxgvn uwo J'akkil
Cette pnerre et quoi des puerres et Fanis et Audau les deux entre
(qui M>nt arrivée»
aussi i»oiir(|Uoi le roi de Faïas cntL'iulaut ces i)arok's eut peur
et reiKHitja à ses projets. Il deiiiaiMla la paix et se soumit au roi
(rAiidan-la-ltaratiue.
Kt (|u'est cette friicnc aii]ircs des «rucrrcs (pii curent lieu entre
Fara> et Aiidaii!
II
Jdf^u ivk t'iil kolodii hnrii icf-kka ninnila kniiiii eskalf' irf^kkoti
Femme une (rarçoi) itept fille une ayant enfanté fut itni|ieli et une
ivernktr ogkfihikkniDimi, in luirtod kahtikk unir tilhin
eitM-tnlile ayant lonulruil étaient cetle pauvre tille le pniii cniportani |>onr i'n\
Lk KII,S I)K 1,'ÀNE.'
Il \ jiN.iit une Irniiiic <|ui était iiure de se|it p»rt;oiiN et une tille.
Ia'h ^ai\oiih (;taieiit ciiHeinlde à cohhtiiiire une sai|ieli. et la tille
I jXX* — t. fS,m. — 9. J-rt- — 4 IliRtnlre de* envininii dr Wndi llalln,
dlrlé« PO diairtii lira vllliii.-< • irAiiilnii ri l>iil par Niinr. l'iirlave nlTrnnclii de
MrlImaN KpIiI".
— 451 —
kenkunin, kiragon irkabi wè burtotta dummedakh'ôson. Nharin^
était or étant venu ogre un la pauvre fille ayant saisi s'en alla jour
tuskittiga tu ni kassan kir tennenga issigsan; tennèn
au troisième les garçons vinrent et (étant venus) leur mère interrogèrent leur mère
wlda Igatikkon kàmis kàbakka eggusindo kirkum-
alors leur dit avant-hier le pain depuis l'acte d'avoir emporté qu'elle n'était
munnaia. Tufd git oiga fîgsan, irkabi dummeda kèrôk-
pas venue Les enfants allant le pied reconnurent l'ogre ayant saisi était
kunin gu elsan; gelba,'^ tennènnog kassan. Kiragon,
allé allant trouvèrent et étant retournés chez leur mère vinrent et étant venus
kam kolotton kaballog degsan, kam kolotton amannog
chameaux et sept avec du pain ils chargèrent chameaux et sept avec de l'eau
degsan, tennhigonkag wekka dokkirosaii; elgon hostan^ fagatti
ils chargèrent et leur mère âne un firent monter pas encore de poste moitié
wèkka tafmimini, tennèn kam kolod^iamanganéggon; ivîdagon
une ayant marché leur mère chameaux des sept l'eau but et de nouveau
«amanga eion.» Tekkon kos* wèkka tirkira kagn errëga irgas-
de l'eau! <lit-elle et eux écuelle une ayant tendu de l'âne l'urine firent
s'en allait leur porter à manger, quand un ogre survint et l'enleva.
Au troisième jour, les frères rentrèrent au logis et questionnèrent
la mère qui leur dit : ^ Depuis avant-hier que votre sœur est sortie
pour vous porter le i)ain, elle n'est pas de retour. > Ils allèrent,
suivant la trace de la jeune fille sur le sol, jus([u'à l'emlroit où
l'ogre l'avait ravie, et revenus ;\ la maison, ils chargèrent de pain
sept chameaux et sept antres d'eau, puis ils mirent ieiii- mère sur
un âne. Mais ils n'avaient pas fait une demi-po.ste (jue la vieille
1. jL(j — 2. Comp. ,_^is -tournor, n'iiverser». — ;i. dJi^^^i — 1. Conip. i^S
— 452 —
San. Wida tod kndud baùFion : tanèn ^ûkaji, iiefaimmuii-^
iKiirv alors le fils le petit parla notre mère si elle va, qu'elle ne sera d"aueiiue
}iaia*; tclda niiigossan tennhtga. wida degalka kérsaji J'a-
utilité alors ils abandonnèrent leur mère puis ayaut chargé ils ]iartireut pro-
sil tenniga; bundog gusan irkahiu irkila. Irkabi saddoton
\-isioD leur vers la fille ils allèrent de l'ogre à la résidence L'ogre du dehors
kiron *gatt ikkî tcèkka âga ukkér eion. » Kiragon irkabi tod
\int odeur étrangère une étant je sens dit-il alors (et venant) l'ogre gardons
kulodingarka, bnru âga uugiiii, bir trclla icirk(a)
la totalité des sept la fille étant elle est pleurant puits dans un ayant précipité
udroiJ{)<m.
il iles) fit entrer
Teimhi iii kaijn errelug gmitangusmi ckkiragoti tod
Leur mérc de cet ftnc avec l'urine devint enceinte et ayant apporté gardon
uf'kka H7iii(i.iini. Fng terPkka ktijtin, tavgon liai fè iwar-
un i-lle mil nu monde cliévre une elle possède et à elle (pii ètantV il fait
avait (icjà lui l'i'an des Hi-pt cliaiiK'aiix, i-t clli- «lisait ciicttro : <i\v
Tfaiil» Alor» ils ri-«.iin'nt ilaii» Irtir l'ciullf riiiini- di- l'iiiu' rt la
lui (luiiiii-rflit à l><>irf. Kr |illl« jriiiu- <l\iitri' riix (it riitriuliv i|in.'
la iiiiTt' iif pouvait reiKirc (!»• Hcrvici-H, et iln ]'al)aii(liiiiiK-reiit; eii-
8uite ayant rfrliarjfr les cliaincaiix, ils |iarviiirciit aupri-s lU- K-iir
WL'iir «lirz l'iijfrf. ( 'l'Iui-fi rtaiit ifiitri', «Je hciis, dit-il. iiiir tidciir
l'traiijfrrc! ' Kt tl'iiii rniip. iiialjrrr li-s <Tih de la jciiiif lilic il pir-
ripita U-n Hcpt )(ari,-<)iiH dans un piiitH.
Hr, li'Ur lUiTe, par I rtVct de l'iiriMi- de cet iiiu-. «'tait dcvfuui-
((roHHr et rlii- atTiMK'lia d'un ;;ari,'<>n. lit (Ile rtait iiM|iiirt<' au Nuji-t
i^
— 453 —
roddêni(a) haiirdakkon^ luilidtodi- «ïo
pour luoi l'iiotiou d'avoir fait paitro elle fut dans l'inquiétude le petit enfant ô maman
fasllka dèn eion, ai fe-gu iwurën. » Fasiltanga dummèlihagon,
la provision donne dit-il moi allant je ferais paître sa provision ayant donc pris
fakka erikkireda nogon. gu tvild' uwog talla fay-
la chèvre ayant emmené il partit allant enfants deux dans celle-ci (cette fois) il mit
roggon. Wallùkkigon gu fag icwog tanniddan wêgakkon. Wul(a)
à mort et le lendemain allant chèvres deux avec la sienne il (les) chassa alors
idhi duwi emergon «innengakkidô innassilô Ha.» Wlda ivilkP
une femme vieille insulta et tes frères? et ta sœur disant alors l'enfant
geïba^ tannhmog guivon. Guwagon disti wèkka okki-
étant retourné chez sa mère alla Puis (et étant allé) chaudière une il mit eu
rôson distin icallisin kellagon tarmènga
place (c'est-à-dire sur le feu) de la chaudière l'état de bouillir et jusqu'à sa mère
gumurraton dummedon : «Aiga Igadèn eion annengakku annas-
pàr la tête il saisit à moi dis(-moi) dit-il de mes frères des mes
de la chèvre qu'elle possédait : «Qui doue maiutenant, disait-elle,
me la mènera paîti-eV» Le nourrisson parla : «C'est moi, maman;
donnez-moi la provision, et je la mènerai.» Et il s'empara de la
provision, et s'en fut conduisant la chèvre. Chemin faisant, il
assomma tout d'abord deux enfants, et le secoiul jour, il réunit
deux autres chèvres à celle qu'il comluisait; alors une vieille l'in-
juria : «Et tes frères? et ta sœur?» ' L'enfant i-etourna auprès de
sa mère, et ayant nus une chaudière sur le feu, dès que l'eau vint
à bouillir, il saisit la femme par la tête : «Dis-moi où sont allés
1. j-~î^ — 2. ^j - 3, ('oni|i. ^_Jis — 4. U'est-à-ilire : tu ferais mieux d'être
riidiiime fort jKJUr les délivrer, iiluti>r cpie de voler des chèvres.
— 454 —
siyun Qusin aijarka. Ja^ abonnaiaiatkka.* Tannin w'ula
sarara de l'acte d'être allé le lieu oh ! mon père qui sn mère iilurâ
Igateron *ihôgon kaijn eiTêia innengakkûgon irkabi icè dinnmekka
lui dit et ton père d'âne c'est l'urine et tes frères ogre «n les ayant pris
kèrusonaioii.»Tangis tanga semmOson- Jliinmet' kagin tod lim-
s'en est allé dit-elle nom son il appela Hiuiuiet de l'âne le fils c'est
mennaia. Chtuagon ogoiiondi kolotta gofjgon iii ma-
celui qui est et étant allé (puis) béliers sept il égoriçea mesures de blé é^yp-
.T»'i* kulotion kabara kakkon; kabara kakhigon agmvfaj âgin-
tienncs et sept du pain il en fit et du pain ayant fait sur place étant
tau kahijon. G-uicagoji, fetitin'' gkliv" tcikka dukkagon, siuia^
demeuré il engloutit et étant allé de palmier tnuic une et ayant arraché niaji^isin
œUla takkoson; tulUg tùwa middikirôson, iiinta)i:
dans nu il intnKluisIl du tabac ayant ramassé il remplit (le magasin) et il fiiinnit
kitttn kcruti. Wida irkahilog /)uwon, Quicagon btiruga
•'étant levé il partit Alors chez l'opri' il alla et étant allé la jeune fOunne
nie»» frcrcH et nia Kci-ur. «mel est mon père?» Elle répondit : Ton
père, c'cKt l'urine de l'Ane; tes frères, e'est un ogre (jui les ;i en-
levés.» Il prit alors le nom i\' Ahnivd. cvlui ijni c.tl !<■ fiL<i du Cdne.
KiiHuite. il «en alla é;;orjxer sept montons, et lit dn |tain de se|)t
ardel)H de Idé; après «pioi. sans se K-ver, nuin':;ea niontnns et pains;
puis il prit un palmier (connue tnyan de pi|ici, l'introduisit dans
un nni;;anin à Idé, et liourrant le magasin de tabac, il se mit i\
tunier. Kniin il partit. Il arriva eliez l'ogre, et trouva sa sienr; h
If moment, l'ogre était sorti; la lillc tut prise de terreur: «("'est
— 455 —
elôson, irkahi saddowainini, wida huru d^yon cingon
il trouva l'ogre dehors étant lui alors la jeuue femme eut peur et celui-ci aussi
irkahi ivèrai, âga fa kahginaia.» — «JSmsi/^
ogre c'est un étant qu'il me mangera (entièrement) veux-tu bien! (m.-à-m. va-t-eu)
koffeda tlg eion.» Wida irkahi kiron salamalleion ;-
ayant fait silence reste eu place dit-il alors l'ogre vint le salut soit dit-il
takka «einsi!^ hàieion gu sâhûn^ guntar* uwollog eddinga''
à lui (l'ogi'c) va-t-en! éloigne-toi dit-il allant savou kintars avec deux tes maius
gelwekka, kir eion, kiragon gada'' tmga aw eion.y> Awoson; ivîda-
ayant lavé viens dit-il et étant venu dîner notre fais dit-il il fit et de
gcm «gu gelweMm kir eiosa» nogsinn aharra' tarkokahgon.
nouveau allant ayant lavé viens ayant il dit de son départ à la suite lui seul mangea
Wida kisinn aharra,' in irkahi tod ivèkka tannessiddan unned
alors de sa venue à la suite cet ogre enfant un sa sœur avec aj'ant enfanté
âgini, dmnmatiron. « Wild^ inga kabg eion, gada^' inninnani; iron
qui était il le lui saisit enfant ce avale dit-il ceci étant ton dîner à toi et toi
encore un ogre, et il ne va faire de moi qu'une bouchée!» — «Vas-
tu bien te taire et te tenir tranquille!» cria son frère, et comme
l'ogre rentrait et saluait, < va-t-en bien vite, lui ordonna- t-il, te
laver les mains avec deux quintars de savon, et reviens faire notre
repas.» Ainsi fut fait. «Retourne encore te laver.» Et l'ogre parti,
il avala le repas à lui seul. L'ogre rentra, alors le Fils de l'âne
saisit l'enfant (jue celui-ci avait eu de la jeune fille, et lui dit :
«Mange ton enfant! Voilà ton dîner à toi, et si tu ne le manges
I. ,_j-ix-«\ — 2. ^X^ — ^- ^^y>^ — l- jUaXs — 5. j^\ — 0. Aj^ — 7. -ô\
— 45(î —
kahijiuienknn ikka fe fartitjir^ eton.* Takkon kab^ou. IVula
tu ne le maii^-g toi étant je mets en pièces dit-il et lui niange» aloi-s
irfaterou *kab<jhiun aliarra- aunengakkuga tall agarra
il lui (lit (le ton acte d'avoir mangé à la suite mes frères dans cet endroit
menQintan an'ùj eion.* Wida fnla kassan, urin singir-
qni M" tiennent a])|M>rte(-les) dit-il alors étant sortis ils vinrent de la tète poils
ti'tenni erltahi^ kêira. suntittuuigini erdain^ keua. Wîda kagin todi
leurs ipiamnte coudées impies et leurs quarante coudées alors de l'âne le tils
irkahiga igaterou : c illotton kam erbaingon,^ kag erbaingou,^ bagla*
à l'ttgn- ilui) dit de toi cliameaux et quarante ânes et quarante mulets
erbat'iigi»)^ inurti erhaingnji" firgir e{o7i.* Whla ekka taroji
et quamnle chevaux et quarante j'ai besoin dit-il alors les ayant amenés vint
irkahi, kiragtni. tu irkalii mnlka' nehba'^ iu«ki)'cda kiaiin, uula
VogTv et étant venu cet ogn- le» riche»»»'» ayant volé ayant enlevé a été alors
d^ijgixnu ht bainnindorn,' kiiftn tui)ilng, teinicssilog,
lU rharjfér«-nt cen iK-ittiaux sur »'étaiil levé avei' les iriines iri'im avec h'ur so'ur
jiaM, jf tf «li'iiiitliM! l/ii;f|c iiiiiiior:i: <|iiaiiil il tiil fini, le Fi/s dr
fânf lui (lit : • Kt iiiaiiiti-iiaiit. a)n«iif-iiii>i ici mrs fii-n-s i|iii sont
là lia«. - Il« riiturnit: Iciirr* rlu-Vftix avaifiit (|iiaraiifc rmidi'i'», ot
i|iiaraiilr i-i)iiiir-cn avaient li iirs (in^lcH. H dit riicDrc à l'o^iv : t.lc
veux dont' )|uai'uiilf de t*-H iliaiiicaux. i|uaraiitf àiics. i|uaraiitc
iniiIftH l't «|Uaraiit(- ilicvaux.^ l,\><:w les anitiia: aluiN ils cliar-
^«■rriit hiir Ich animaux tout le Idcii i|ui venait de ses rapineK; et
le FiU diintii , jen pin.nnH et la lille, mu tirent devant la maison;
I V'ylit, 4«J^ - f. ^t - s. ^^,-Ju,\ - «. iXiu h JU n ^v^»
— 457 —
siikka nogin saddo gusan. Gu kokkossan irka-
étant descendus (partis) de la maison an-dehors ils allèrent allant ils clouèrent 1 o-
biga, resaska' tiragon, ardeddan^ sâwiosscmJ
gre une balle et ayant donné avec le sol ils le mirent de niveau
ils plantèrent l'ogre (comme un pieu), et l'ayant frappé de balles,
ils le laissèrent à plat sur le sol.
III
Id terè taffàhn- engann as luèkka edôson; fagirra^ masan
Homme un do son père du frère fille ime épousa au matin lorsque le soleil
fakkan samàngatir' fcuuwahôsa," migribiddo' affinken-
apparaissait le ciel vers ayant roué de coups de bâton au coucher du soleil il mal-
kwt in : « ai ôggëmenaiiagonf » ïgatèn kenkimin w'ida nahar^
traitait moi (pic ne suis-je pas un gaillard aussi il lui disait alors jour
wèkka idè duwwiterUi harug gabilOsa' lgatiron:«/i àlin"' tallim
un femme vieille une la jeune tille ayant rencontré lui dit ta santé pounpioi
Les voyages du fils de l'ake.''
Un homme avait épousé la tille de son oncle paternel. Au matin.
lors(iue le soleil montait an ciel, il la rouait de coups de bâton,
et le soir, il la maltraitait encore : «Suis-je un vrai gaillard! > lui
disait-il ensuite. Un jour la femme rencontra une vieille qui lui
1. i^Loj - 2. J>j\ - 3. ^'^ Cfr. ^j^\ <^^ Oo.^ et J,^^\ ^i ^■yX^\
«la terre a été aplanie sur lui, il a été englouti». — 4. ^s.-* — 5. «U-- - 6. ^^b
— 7 ï_j^ — 8. Uj — 0. bis — 10. JI.3. — 11. Histoire eu dialecte d'H)rin).
racontée par Osman Abba» Santur.
58
MÉMOIRES, ï. II.
— 458 —
maru-afïion ibôn engan totta edsitido-
g'rtt tnmvéc en nuiavais î-t»t <li' ton pÏTC «lu fK're le fils l'acte d'avoir éiM>iisé depuis le
tùnif» tcida hum in idè diiinn'g' ; tahùii eiigo todi ati/a
moment alors la jeune fille cette femme vieille de mon père du Mre le tils moi
fa/)irra^ tatrtcah'ôsa,^ rnigrihiddo^ affinaila 'Oggaivi-
au matin ayant frappé avec un Ic'iton au couclier du soleil qu'il maltraite ne suis-je
H//7jn^?> t'kknnqou, €eioi igatbraiion.* Wîdo hit' dittciri igatenni
|ias viril et s'il me dit oui je lui dis dit-elle alors l:i femme vieille (lui) dit à
huruga : *taron inga hatta* nggnininjhmèikkain'. igatir aiiim :
la jeune fille si lui ceci après ne suis-je pas viril (s')il vient à dire dis-lui dit-elle
kam'' ikkaUig iisrin aimâhlgiif* W'ida idi in *aih'kin
combien comme toi le derrière étant jronflé «lors l'homme celui (plns^ que moi
ii-gi'iii nlmâtngug fa nahklrviia,' kntta gti/l!^ urkkd diikkadn
•i le derrièn.' gonflé (|ue je vais aller voir s'étant levé arlire un ayant arnielié
faloii gnl/f- klreda; irhla Jalnfintn id iikkl
M- Irva rnniic nynMl fait alors lui itiint en train dr ))nrtir linunne (d'oreilles
•Iniiaiidii : • l'(iiiri|iiiii (|<iiii' i-s-tii ni si in:iiiv:iis rtiit il('|iiii.s i|iU' tu
iiH r|Mtiirtô ton nitiHiny* ('"est, ri'|ininlit tUf. (|iu' lunn < niisiii
iii'iiHMiiiiitiM- il<M h' matin, ot il irconmifiiii- U- soir; apivs. il nu- ilit :
Sni»-ji' |ia.s un piillanlV et Jr (lin (|Ui' <ini.> La virillc reprit alors :
<(^iianil il ti' (liMnanilcra mu- autn- t'ois s'il n rst pas im ;raillar<l,
ilinian<U--liii à tr>n tour : <( 'oniliicii y en a-t-il <|iii aient le derrière
(gonflé eoninie le tien?' A la question, le mari hc leva : .lirai
voir M'il en ent (pli ont le derrière plus pmtlé (pie moi.> et arra-
eliaiit un arbre, il hi'Ii lit une eaiine et partit. ( 'liemin taisant, il
— 459 —
wasa'^ ko ivèkka tiron : «H'ôi, lllim tar ukkig uasa" ^ ki-
larges possesseur un rencontra eh! pourquoi toi ces oreilles larges ayant
rekka menguon.» Wida tar Igateron : «aiingir mengintan nhar'-
fait es-tu debout? dit-il alors celui-ci lui dit moi ainsi en étant debout jours
tuskôn daww/'g îikkèraiion.» — «Irsèn ôggamennamanôn.» Wïda
de trois le chemin j'entends, dit-il toi donc tu es un g'aillard, dit-il alors
m idi ukki ivasa'^ kôi îgatiron itta : «kam^ ailekin
r-et homme d'oreilles larges propriétaire lui dit à l'homme combien plus que moi
usrin ahnàtugummeua, himmed kaggùtô tugunim duniâ-^
le derrière n'est-il pas gonflé Himmed le fils de l'âne et pourquoi lui dans le monde
dakkinaiion. » Man wida îgatiron : « Himmed ^ kaggimtotta
se trouve-t-il, dit-il celui-là alors lui dit Himmed de l'âne le fils
elokkan, sikkiî' fa awiiaiion? >■> Wïda in id ukki wasae^
si tu rencontres comment tu feras, dit-il alors cet honune oreilles larges
koi Igatiron : «taddan f engarangdseiia.» Wïda in id
propriétaire lui dit avec lui étant que je deviendrais frère alors cet homme
rencontra un liomme pourvu d'oreillcis énormes. «Eli! lui cria-t-il,
que fais-tu là debout avec ces oreilles béantes?» L'autre répon-
dit : «Quand je me tiens ainsi debout, j'entends à trois journées
de distance.» — «Quel gaillard tu es!» — «Bali! repartit l'iiomme
aux grandes oreilles, combien y en a-t-il qui ont le derrière
plus gonflé que moi! Himmed le fils de l'âne, u'est-il point en ce
monde?) — «Et si tu rencontrais le fils de l'âne, que ferais-tu?»
— «Certes, j'en ferais mon frère!» — «Eh bien! c'est moi, le fils
de l'âne, reprit l'homme à la cousine, suis-moi donc!» et le pre-
I. j*oj — 2. jLjj — 3. j^ — 4. Loi — .",. j,^\
— 460 —
taffàbu-cngann-aska cdangOi ufatirou : «o/ Umameini.
de son ii^rc du fK>re In fille (|ai s'étnit luariè à lui dit moi comme je le suis
kir aiion aidani.* Wido erikkireda falov; nor/a-fïfjintau-
»iens dit-il avec moi puis ayant i-mmenô il partit s'en allant |)eiidaiit qu'ils^
ffiiu. kl icè niaiiga hcdahka luemjiu clsan: is-
étaicDt et homme un les yeux ayant ^rand ouvert (|ui est deliout ils troiivt rent ils
sigsan *illim viaùga Ixdakka menglia?*Tarîcidaïga-
qiiestionnérent |>ourquoi toi les yeux ayant prand ouvert es debout? lui alors leur
tlkki>n:*fH iôm^ knmsîiu douai/ dârikkou iioraiia.* Ter nida
dit nmi jiiiirti dr i|untre dans le chemin et je suis que je vois eux alors
igatissan *ir ûggamctinomaiia.» Tar icîda }gon:<ia! miiiga ôfftja-
lui dirent toi mai» «pie tu es un (gaillard lui alors dit moi en quoi paillanl
menfiiaf lliniuicd' kafiguutnttviiini dniiiaP d(iriio)i?y
Kui»-je Ahuii-d de l'àne et le HIs est-ce que |Hiint dans le monde il y a dil-il
— * Ilimmed* kniigiuitutta ilakkan xikkir f'ainiii'iimi?* Tar
AhuKil de l'iinr liln si lu rencontres romuieut tu auras fait dit-il lui
irida igatirmi : ftaddan /' ingitvatigùsviia.* T(dd;<ii) ( rikklrcdun.
«lur* lui <lit avec lui que je frateniinernit el lui l'einnieuii
iiitiit avec lui, il H'rii alla. Kii iniilr. ils tioiivi rciit iiii liniiiuir
(Iflxiiit qui ouvrait tlo jfraiidH ynix. rnur(|ii(ii, iKinniitlt ivnt-ils.
t'H-tu là à ouvrir Ich yiMixV- Il K-ur iv|ioii(lit : «.If suis »ii train
tir rojîanU-r à (|uatr«' joiinurH <lc iiiaicln'. > «(Jncl ;rj>illanl!
M'i'crlèrfiit-ilH. — «Moi. dii il. in (jnoi suin-jc un o;aillanlV n'y
atil |»aH nu luoiulf un Itiiiiund jUn dv l'àin /> < Kt hi tu K' ivn-
mntraiH, cet llivnind h fils di l'Ain , i\\w ferniH-tuV- <.!«•
m'iMi fi-rai» un frrnv llininnil le [irii aiihsi «t |inursiii\it son
j>*.\ - ». UiJ
— 461 —
Taddotongon, kutta falon; irida noga-fin-tangon. id wc
et de là se levant il partit puis s'en allant pendant qu'il est et homme un
allig milla koma-kired' dgin^ elon; iclda issigon : «il-
de la corde tordant mettant en tas qui se tient il rencontra alors il demanda pour-
lim tar allig koma-kireda ' âgeua f » Tar wîda ïgatiron : « ai simar-
quoi toi cette corde mettant en tas es-tu lui alors lui dit moi que si je
këkaiia duniag^ ail anga icirkudir sakkallénooi.» Id wida
me fâche le monde ma corde je lance pour cjne je soulève dit-il l'homme alors
igatiron: «irsèn Oggamennamaiia ! » Tar wida ïgatiron : «miiiga
lui dit toi donc mais que tu es un gaillard lui alors lui dit en quoi
ôggameneiia? Himmed^ kaggtmtottônim'^ duniaP dâriion!>
suis-je un gaillard Ahmed de l'âne et le fils pourquoi lui dans le monde est-il dit-il
Himmed^ wida Igatiron : « Himmed^ kaggimtotta elokkan sikkir
Ahmed alors lui dit Ahmed fils de l'âne si tu rencontrais comment
fe aïoôii' iionf ■» Man tclda ïgatiron: «faddan fe engarangiseiia.»
aurais-tu fait, dit-il celui-là alors lui dit avec lui j'aurai fraternisé
Himmed-ton ^ ; < ai-limenneiu, taùn osai ion. >• Taddotongon fak-
et Ahmed c'est moi qui le suis (il dit) marche dit-il et delà ils
clicniiii. Ensuite, il tit la reiu-ontre (Vun iiulividii (jui tordait de
la corde; il en avait un gq-os tas; on l'interrogea : «A quelles tins
cette corde que tu entasses?» — «C'est pour quand je me tVudie.
je lance ma corde et je soulève le monde.; — < Quel gaillard tu
es!» — «En quoi suis-je un gaillard? repartit l'iionirae, «n'y a-t-il
))as en ce monde un Jlimmed le fils de Vâneh> Himmed rei)rit :
«Et si tu rencontrais Himmed le fils de l'âne, que ferais-tu? ^^ —
«Je m'en ferais un frère. «Eli l)ien, c'est moi (pli le suis, dit Ilini-
1. jjS — 2. Loi — 3. i>.^\ — 4. J'our k(t<iTi>in-tnd-ton-lim.
— 462 —
kisau ; aida noijafujintamjon ni uikka ebau <)a-
|>arlin-nt alors et pendant qu'ils sont en chemin hoinnio un ils rencontri-reiit du
bcdin^ fcikkila icalà* aman dâmènen agar icPllafâko batted'-*
di^>rt au milieu et point eau du (n'y avuir |>ointi lieu <lnns un ipii orcu-
àgini issi'gsan *illim iiiga batted' âgeiia ualâ- anuDi dâniè-
sait et iU interTu^n'rent pouniuoi tui ceci es-tu à creuser et )H)int enti dans le
nellaf» Tar widaigatikkon: *ai ingirbattiija kogranga icerija
n'y avoir |X)int) lui alors leur ilit moi ainsi creusant mes semences jetant
àvh wèkka tikkaiiè digghiaiinii.* Iliimmd* kafiguutod u'idaiga-
iirine une oi je donne elle arrose dit-il Alimi'd de l'âne le (ils alors lui
tiron : *irshi oggamennaviaiia!» Tar icida igatiron Iliunited-ta :*
dit toi-même <|ue tu es un f^illanl celui-ci nlory lui dit à Almied
<ai minga Oggumeueiin/ Jlhiiuivd' kaggiiutultouim dnntai'
moi en quoi suisje i;aillar<l llimmetl de l'âne le (ils et )Kiun|uoi dans le monde
dâriinn!* Ifimmed^ u-ida igatiron: "Htmmtd* kaggnntotta dok-
i-nl-il dit-il llininnd iilor< lui dit Ilimnu'd de l'âne le (ils si tu
iiifil, m route! Ils s'en alltrcut plus loin, et en in:urliaiit, ils :i|i( r-
riiniit au uiili«-ii du «It'-scrt un hoiniuc (|ui |irt-|)iiriiit à la iiioclu'
«les |ilaii(-lies à ruHcuioirri', tiaiis un i-udroit où il n'y avait pas
iTea». IIh le (|UeHtioniièreiit : ■ roiir)|Uoi taire ee travail là où il
n'y a point <reaii.> Il répondit : Après avoir préparé le sid. j'y
mettrai la senienee, et je n'aurai qu'à pisser une t'ois pour l'ar-
nmer.» llimvwd h- Jih dt râm lui dit : Tu es. eerten. un ;;ail-
laril!' - «Moi et en (|iioi 8uiK-Je un fraiJlardV N'y a-fil pas au
monde un Ilimimd II- flh dr l'ilitrh -- Kt si tu kih entrais
I Jj^ _ t. y, - !t I., rnili...l M irliniivr xiiii* I. > I.iiiim'X '.<•••.<. I.,.t.t. fi.i.l
t j^i — A. Ui>
— 463 —
kon, sikkir fe awôii'uon?» Takkon igatiron : «tacldan fe enga-
trouves comment auras-tu fait dit-il et lui lui dit avec lui que je
rangôseiia.y — «Ai-limennein, taùùôsaiion.» Wîda erikkireda
fraterniserai c'est moi qui le suis marche dit-il alors l'ayant pris
falon. Wîda icerangôgisan jîrrajîtenni Himmed^ kagguntottôni,
il partit alors ils firent société tous ensemble Himmed de l'âne le fils
millattigOnl , garrattigôni, iikkirattigôni , nalattigôni , (jugon sid-
et le cordeur et le pisseur et l'oreillard et le voyeur et allant sul-
tan^ wè nôgin salla isklttanga tigossan; ivida sidtan'
tan un de la maison au-deliors comme étant hôtes s'assirent alors le roi
àsatennlg^ orratikkon, assidangeda,^ flioggisan. Fogirragon*
souper leur leur fit apporter et étant ils ont soupe ils se couchèrent et au matin
fattirogglsan,^fatur*^ tennig kaheda agginnani; ditlmrragon^ gada-^
ils déjeunèrent déjeuner leur ayant mangé ils reposaient et à midi dîner
tennig arratissan, kaheda agginnani; wîda sidtann'^ uttu simarkô-
leur on leur ap|)orta ayant mangé ils reposaient alors du roi les gens se fâ-
Hiimned le fils de l'ÔJie, que ferais-tu?» — «Je m'en ferais un
frère.» — «Eh Ijien! c'est moi qui le suis, marche.» Et il i)artit
avec lui. Et tous ensemble ils tirent société, et Himmed le fib de
Vâne, et le cordeur, et le pisseur, l'oreillard et le bon-œil. Ils s'en
allèrent ainsi s'asseoir à la porte d'un roi, demandant l'iiospitalité.
Le roi leur fit servir à souper, et, bien repus, ils se couchèrent.
Le matin, ils déjeunèrent, et le déjeuner ])ris, ils restèrent; à midi,
on leur apjxirta le dîner (ju'ils mang'èrent; et ils restaient encore.
Pour le COU]) U's yens du roi se fâchèrent. «Des hôtes soupeut, ils
1. j<j.\ — i. ^UJ^ — 3. .Li.j — -1. ,3^ — 5.^kâ — G.^,.>ks — ~.j^ — 8. \jS
— 464 —
>)isau fùkittiri-ta âîatenniga^ gadateiiitiga- kabedoi im iiogin-
rhéreut les bûtes certes souper leur diuer leur les nyaut uian^ uinis qu'ils s'en
naiia» âg iginnani; aida Himmed^ kaggiuitod kntta gu me»-
vont ils étaient h dire alors Himiueil «le l'âne le (ils se lovant venant se tint
gatiron sidtmiga;* sultan* w'ida issigou : *mi»gajirgiâf» Tar ivida
(li'lx»ut pour le roi le roi alors demanda que veux-tu celui-ci alors
iqatiron : *iâni^ ingir iiinaska edinanga firgiraiia ...■> Sultan*
lui dit c'est-ànlire ains.i ta fille l'action d'i'iKHiser que je désire le roi
iiala igatirun : <Jai'jraiigo/fliiiiii'^ naddilOiia.-> Ilîiitniettoii' nidn
alors lui dit jusqu'à di'Uiain nous verrons «t Aluuod alors
iiugon taw^rku ttrâ ; Ilîmmedin^ iiugsinn n/iarni,' sultan* aidn
tMirlit les camarade* vt-r» irAlmii-d de l'être parti à la tin de le roi alors
iideniiri taugntj haharka* tiroijgou semtiiig' kaballa udirtikka-
liutuine» se» la nnuvelle (leur) ilunna du |K>ison dans le umni;er t|u'ils intn>-
naiia. W'idn nkkiratti nkkindd igatikkou : 'gudaauP" sultonu*
duiaent alor» ureillnrd ayant entendu leur dit mes In-avcs du roi
Htln iii aiiiro.ieviiiu'g' kahallu f" udiTai nga igiiinanaiin.*
le* Ifonii cette nuit du |H>iw>n dan» lin UM'tii i|ii'iU introduiront élinl (pi'ils disent
«liiiviit, nmits a|)i'i'« il»* |»artiiit. (li.saii.'iit ils. Ali«is Ihiinind h/ils
de l'âne »c leva et alla «r |n>«cr tU-vaiit le ri>i. ^iw voiix-tiiVv
(lit rrlui-ri. — < Kli hiiMi iiiain! je tU-siriTuis rpuusiT ta tille. • -
<l)cMiiniii, répuiitlit lo mi. ikhim cxaiiiiiurniis la flinsc. lliiiniifd
rctoiirnu ver» ho» c<»in|mjçin»iiH. AprÔH (piil fut Mniti. le rni inaiiila
à non iikuhI»' <!»• tiietln- tlii iMiinon tlaiiH Irs ini-t« ilrn l'traiin'frH.
Mai»* Oii'illard <iitiMi<lit. ( 'aiiiJinnlfN. aiiiiniira t-il, il-* disent <|iie
— 465 —
Nalatti wtda ïgatiron : « hussan tlg in gallinaimmunnàni. » Wula
le voyeur alors ' lui dit silencieux tiens-toi cette ton affaire ce n'est point alors
kabakir, awwelHennil fiiàson nalatti; wîdaigatikhon:
la nourriture venant en avant d'eux il s'étendit en regardant bien puis il leur dit
.sahakkmaiia»,' Igotikkagon, eddig' udurdattakkon
attendez tous et le leur ayant dit les mains introduisant retira complètement
semmiga.* Wlda kirti tuskog ennakka «kaban^ aiion; kabgisan.
le poison alors bouchées trois ayant pris mangez dit-il ils mangèrent
Fagirra^ ■wîdasultann' uttu haiiertakkàga'' bamtisan: «icalà^
au matin alors du roi les gens étant pleins d'embarras parlèrent et point lorsque
in semmin* tèkka â faiaBimenkUga taflginrian; Ig œèkka
ce poison eux étant point tués seulement ils dorment feu un
lUÎrôtikJiinnanineissan.» Ukkiratti icida ukkireda
.pi'il (allait qu'ils leur introduisissent dirent-ils l'oreillard alors ayant entendu
«gadaani' ikka f udèrai âg tginnan aiion.» Garrattiiclda
camarades le feu ([u'ils vont introduire étant ils disent dit-il le pisseur alors
ce soir ils vont empoisonner notre nourriture. > — « Sois calme,
repartit Bon -Œil, ce n'est point là ton atfaire.» Et quand vint le
repas, il s'étendit en avant d'eux en disant : «Prenez patience!»
et après cet avis, il plongea sa main dans les plats et en retira
tout le poison; puis prenant trois bouchées, «Mangez!» ajouta-t-il.
Ils mangèrent. Au matin, les gens du roi furent pleins d'étonne-
mcnt, ils dirent: «Puisque ce poison ne les a point tués et les a
seulement aidés à dormir, faisons-les donc tlamber.> Oreillard en-
tendit : «Camarades, ils veulent nous brûler!» Le Pisseur lui ro-
1. J-\ - 2. j.^ - 3. jo - 4. (^ - 5. ^ - C. ^lU^ - "• j^ -
8. ^)J - 9. ^uj^ .._^
UÉUOIRES, T. II.
— 466 —
ijatiroti fin gallinaimmunnan, hussan^ tifj aiion.> Ki-
lui dit cette ton affaire n'est point donc étant silencieux tiens-toi dit-il et
ragon ikka udrôsan sultann* nttu. GaiTatti mda orra ir^kka
venant le feu introduisirent du roi les gens le pisseur alors uriue une
ti'rou, sultarui'' h'kig gaiikkiredo)}; tcida sultaïur tittit fèddù^a
donna du roi le pays il submergea alors du roi les gens (\ea) suppliant
irkig ment)irôsan , v:ida sultann* uttu tin icalâ semmin^
le !«)•» arrêtèrent puis du roi les {jens puisque ce ni le poison
t^kka à faiakktini'nekkiiga, icalâ igin tekka à
ceux étant l'effet de ne ilesi point tuer subissant ni le feu ceux étant
gugakkim^'iu'kkiig kutta irkin iittn fiiv'ofi-
l'cffet de ne 'le») point briller subissant se levniit du p;iys les jrens tous en-
raitga turngijinnanineissan.> Kuttagun turakkisan tur-
Bomble qu'ils les chassent donc, dirent -ils et so levant ils les elins.'-éreut ils (les)
gisauk»-llogon ini/httli nltitanga iiirkndir ii'ki'i sokkadon. W'ida
chiMaienl et pendant le conteur ronle sn Inufant le pays enleva alors
in Kuftaun* irkiu uttu fhlda mirùMin <sultangon^ ikknii j'akkin
de ce roi du pay» le» ^en» nuppliiint iirrétérenl et le roi et toi entre
partit : < 'c n ont point là tun atl'nin'; lotc ni piiix. lit lc> ^•(•ii.>
«lu roi t'taiit VL'iiUH avec «lu tVii. il niviiya un jet iriiiinc (|iii mit
l«' pavH i» la \u\\rv. I.cH \n'\\n «lu mi i-rlatiTcnt alors »n Kiipplica-
tiniiH, vX on Maiiva le pays. Ni lr |)oihon, flin-nt-ils a|»ri's, ne les
tn»'. ni le tVii ne Ii-h liriilc : rli liim! <|iic tonte la populatinn «c
rHMHcinl)!)- t't h'H iiu-tlf dcliorH!- La «liaHs»' coiinnrnt.-a, mais à ce
iiionnMit If ( 'nnli-iir laii«,a m\ cunli- et le pays fut ciilfvr. \,v |>t'iiplc
larn-fa par hch prii-roM : < Noum verrons la i|iierelle entre le roi et
i Camp, l'aralio ^irypt. >»", ••«, •lal*>loi!>, •doucoiueul!» — 8. ^IkJUx - :t. ^,^
— 467 —
fa narôîia.» Wïda irkin uttû sultannog gusan «irones-
que nous verrons (disant) alors du pays les gens auprès du roi allèrent et toi tu
kikan mgûg burug edkiroggeissan.^> Sultan wida tar looqtang-^
pourrais à ceux-ci ta fille fais épouser dirent-ils le roi alors ce temps d'avoir
sikella «raasaiion.» Himmed ic'ida Igatiron sidtanga : «aigon
été à la limite bien dit-il Himmed alors lui dit au roi et moi aussi
innakir, sultan wèi todamenneini, icala^ alêkir inn aska
tout comme toi roi un comme je suis certes le fils et point véritablement ta fille
edalleidârkumniunneini, ta Oggikhimnga. Fàia hitmu-^
devant me marier comme Je n'étais point seulement valeur notre écrivant cachette
déggaiion.-» Wida sidtangon fàia, hitmutikkonf tannoggmm tad-
pour nous dit-il alors le roi écrivant leur cacheta ils partirent de
doton. Guwagon mittar eimolla tigoggisan; faTudd khakkûni tel-
là et allant de puits un à côté ils s'arrêtèrent la faim les fit souffrir et
latonwèkka uskirôsagon kiggatta sèdaUei^ nogsan. Widakiggad
d'eux un et ayant laissé la gazelle devant chasser ils allèrent alors gazelle
wèkka sèda^ sukkissan : «ui kaMmfâmin karghruia» in
une chassant ils descendirent nous jusqu'à ce que nous venons fais cuire celui
toi.» Et ils allèrent dire au roi : «Si c'est possible, donne ta fille
à ces geus-là.» Cette fois le roi consentit. Mais Himmed lui dit :
«Sache que moi, je suis, comme toi, fils de roi; je n'avais nullement
l'intention d'épouser ta fille, je veux seulement que tu constates,
par un écrit cacheté de ta main, que nous sommes des gaillards.»
Le roi écrivit et signa, et ils s'éloignèrent. Ils s'arrêtèrent auprès
d'un puits. Ils sentirent la faim, et laissant l'un d'entre eux, ils
allèrent chasser la gazelle; le premier gibier i)ris, ils rap})ortèront.
— 468 —
àgo tcida kijQatta g'>>/a diffga diJel udiddalki
restant alors la gazelle égorgeant dépeçant dans une casserole devant introduire
dàrin. v'kahi ivèi rnittarton kèra igatiron : *ikka ualla^ orikka
il est ogre un du puits montant lui dit toi ou la vinndo
kabj)eiaiiou.> Tar wida arikka kabî/aiiott;* kohi/a mittarni
que je dévore dit-il lui alors In viande avale dit-il ayant mangé dans le puits
sukki>.<ou. Wida sf'dt'l' dakhiiku kir issigsan orijiloh'n.
il descendit alors l'i In clinsse ceux (|ui étaient venant demnndérent où est In vinndo
Takkoti igatikkon : « ùkittiri tcèkkii kakkiga». tirngisaiiou. » — « Mn-
ct lui leur dit hôtes (|ueli|ues sont venus Je leur ai donné dit-il et
faiiagoji,* kagsmiga tirOso kh'oggisaii. Wida in
tiien ayant dit ce (ju'iU apjiortérent ayant donné ils s'en furent alors loi-Mpie cet
tdiu didii udiddillcis,sviii kel/agoii irknhiti
homme dans la casserole comme donc il voulait introduire et au niomeut I ii);re
kh'akir igatlron : *ikka walla^ arikka kabiji'iaiiun.* Tokknn
sortant venant lui dit loi ou la vinndi' i|ue je innn^^e dit-il et lui
«Km nttfndntit notre retour, fais mire cela.» dirent- ils; et celui
(|iii t'tail rehtt' ayant éfforf^é ranimai i-t l'ayant (U-pfcé, sappiv-
tnit à le ini-ttit- dann la cliautlii-rf. ((iiand un o;:rf apparut linr> du
puit« : -Toi ou la viandi-, lit-il. je veux nian;;iT. - Man;;T la
viande.' répondit l'Iioiuinc. L'o^rre nian;;ca et dcsniidit dans lo
pnifM. AlorHrt'UX qui rtaifiit à la cluisHe revinrent et iliinandi-reiit
oii «'tnit la viande. cDe« liùte» «ont |iaHhéM, dit le niuipaoïmM, je
In Ifur ai <l«»niiéc.» — ' C'cat l)ien>; IIm lui lainHi-rcnt Imr ni«u-
vciiu Initiii, et himi rrtnurnèrent. Le riinipa;.fnou hc mettait encore
en devoir «le pirnir la cliaiidicrc; l'o^ji-,. npiniit disant : -Toi ou
la vtniidc, je veux maillet. Miui;;i- la \ ianilc l/i>;rrc niaii-
— 469 —
«arikka kabijaiion.' kahgagon mittarra sukkuson. Ter wida
la viande mange dit-il et ayant mangé dans le puits il descendit eux ensuite
kaMdsan; issigsan argilôlia. Takkon ïgatikkon : « iskittiri
vinrent ils demandèrent où est la viande et lui leur dit hOtes
wekku kakkisan kahkiroggisaiion.^ W'ida HimmPcP kajjgun-
des ils vinrent je leur ai fait manger dit-il alors Ahmed le fils de
todi, simarkdson «in iskittiri irnekka âginaiio : <u-'(da
Tâne se fâcha ces hôtes les aj'ant attendus qu'il demeurera disant alors
igatikkon mangûga : «ai in iskittiri aharka'- fa narei,
il leur dit aux autres (à ceux-là) moi ces hôtes flualemeut devant les voir
ur gu seda^ kakkan aiion.» Ter wlda gu sèda^ tvèkka
vous allant chassant allez dit-il ceux-ci alors allant chassant un (gibier)
sukkirtissan. Himmed^ inda dïdel iLdid-dillei
lui descendirent Ahmed alors dans la casserole ayant l'intention d'introduire
dârini, irkahi kèra kir igatiron : «ikka u-alkv' orikkn
comme il se trouve l'ogre sortant venant lui dit toi ou la ^'iande
kahgeiia.» Himmed^ ivJda igatiron : «■icalà''' aiga kabtani, irald''
que je mange Himmed alors lui dit ni moi tu ne mangeras ni
g-ea et redescendit dans le jjuits. Les cliasseiirs revinrent en-
core et demandèrent leur viande; ils eurent pour réponse : < Des
hôtes sont passés, je la leur ai donnée. Alors Himmed le fils
de l'âne se fâcha, disant (ju'il resterait à attendre ces hôtes, et il
ajouta : «Je tinirai par voir ces hôtes; vous, allez à la chasse.»
Ils prirent un animal et rajjportèrent, et lui allait garnir sa chau-
dière; l'ogre sortit de nouveau : «Toi ou la viande, dit-il, je veux
manger.)' Himmed répondit : < Ni moi, ni la viande, tu ne mangeras
— 470 —
ai-i'Âka kabtamaiia.» Irkahi icida ma/'iga gélakiron; Hhnmed*
la viande que tu ne uiangeras l'ogre alors l'it'il fît rouge Himnied
wtda igatiron : <tar maùga gêlakimmin î)h adamangôsa kir-
alore lui dit cet n-il ne fais point rouge allant l'étant fait homme viens
aiion; molka dumvio, illè aiga wirkûsi, aigon kab arikkou
dit-il le flanc' saL^issant e>tce toi moi qui as renversé et moi mange et la viande
kab aiion; on ail<^ ikka irirkûli, semmiga sukkOs aiion.* Wida
mange dit-il si c'eut moi toi qui rmvrnM'mi t'étnnt éclipsé do8cen<ls dit-il nloi-s
molka diimmoi)i)a, Ilimmcd^ kaf/guniod irkabig sukko nir-
le flanc ayant saiiti enseuililo Iliuimed le fds de l'Ane l'ogre ayant soulevé ren-
ktijton. Irkab'igon semmiija siikkn.si»! agavtaiina. Wida Ilitiimed-^
versa et l'ogre s'élnut éclipsé de»cendit dans sa place alors ceux-là avec
iddau dakhokn kithhisnii, Ifimnifil' kiflgattu kanjakht
llimmed qui étaii nt vinrent lliuiuicd la gazelle ayant fait complètement i iiire
àgini; irida I/iunned thldan simarkon .tikkirra nr aiga ûg dnê-
élant nioni IliuiraMl avec eux se fiiclia comment vous moi étant vous
knj>sn irkabig gOga?» \V ida firrafirauga tign kabcssa». Wtdn
lriim|H-z un ogre craignant enhuile touN euNenilile n'atmeyant ils mangèrent puis
rifii. > I/<>;;rt' tit l'uil rmi^rc. Ne tais pas ainsi Id-il ioiio;f. cdnti-
inia lliiniiicil. va premlrc la t'ornu- liiiiiiainc. atiii (|ii(- imiis liittinns
turjis à corpH. Si tu iiit* trnasscs, tu nu- luaii^rnas et tu inan;;iTas
la viande; mai» hI jo muIh vaiiH|iu-ur, tu disparaîtras. Ils Inttt-rcut,
et lllinmiil If Jih <//■ l'ônr ayant mlcvr Idj^re. le jeta sur le sn|.
L'ojrre dixparut et rentra daiiM hhu repaire. A leur retniir. les
l'dnipajfiionH de lliniined le trouvèrent auprès île la ;;a/elle cuite i\
pnint: il lenr repnx lia di- l'aMiir ainsi trompé en crainte de 1 o^rc;
I. j^t - t. Kn «r. kUJt vulr (Vktt)
- 471 —
aharra^ Himmed kagguntod tgatikhon : «kutta asmcmga'^ dukkèk-
à la fin Himmed le fils de l'âne leur dit vous levant de l'écorce arra-
kakkanaiia;» âk kassan kellagon millôsa Himmed^
chant apportez ils eurent apporté et à l'instant de ayant tordu en corde Himmed
ken sukko7i mittarra irkabin ddfilla sukkafintan-
avec descendit dans le puits de l'ogre dans lequel il est et pendant qu'il est des-
gon uggiwèkka elon; wida tôra gii hitnc aseri wèkka ela is-
cendant trou un il trouva alors entrant allant fille belle une trouvant il
sigon «min ikka iddo nrôiiaf» Buru icïda Igatiron : « irkabi aiga
demanda quoi toi ici ayant apporté la fille alors lui dit un ogre moi
markeda kir indô uskired cignaiia. » Himmed^ ivîda hurug
ayant volé venant ici ayant déposé qu'il est (disant) Himmed alors à la fille
igatiron : «irkabin sortin* flen agarka aiga amantir aiion.» Buru
lui dit de l'ogre de l'âme d'être le lieu à moi montre dit-il la fille
wldai gatiron : «filân agarra^ haggiV" dâjinaiia.» Himmetton^ gu
alors lui dit dans l'endroit tel dans une boîte qu'elle est et Himmed allant
hi iiaggig orratiron. Irkahl ivtda wiggon : « Fana sortann ' talUm
cette boîte il piétina l'ogre alors cria Fana mon âme pourquoi elle
puis on s'assit et on mangea. Après quoi Ilimmcd le fils de l'âne
leur (lit (l'aller cherclier de l'écorce, et il en fit une corde avec
la(iuellc il descendit dans le puits où se cachait l'og-re. Il arriva
en face d'un trou, il y pénétra, et trouva une fille pleine de beauté.
«Qui t'a amenée ici?» lui demanda-t-il. — «C'est l'ogre qui m'a
ravie et m'a déposée en cet endroit.» Himmed la pria de lui mon-
trer où était l'âme de l'ogre. «C'est là, dit la jeune fille, dans le
coffre.» Et Himmed alla au coffre et piétina dessus. L'ogre cria :
1. \j^\ — 2. En ar. ci^ «écorce de i)alniier>. — ■'• >>^\ -~ 4. i.y^ «forme»,
et ,^ 'la délibération»', «la direction v. — 5. ^\)i — (i. àjj^
— 472 —
aiffa ây kh'aiia.' ^ Fana wtda «jatiron: <^kèsa si>rti>in\tà»nion.^
moi étant fait soiitTrir Faii.i alors lui dit faisant soiiflnr ton âme ()u'i>lle sorte
Iricnbtffon : <fâna ir minga elâsOiîoiif» Fânayon lyatiron: *uhurti
et l'ogns Fana toi quoi as-tu trouve dit-il et Fana lui dit de la cendre
ikka noièkka elnsaiion. ' Liffir âg aigiu fattisùsou.- Ilim-
toi i|u'elle te recouvre j'ai trouvé dit-il aiu^^i étant il crie il êtoufTa 11 im-
ineiP irhla burng issigon : <tn irkahi kuuiii dâmîâ.^» Buru wUla
mai alors la fille interrogea cet otrre i.osséde n'y a-t-il jtas la fille alors
igdtiron : <tnd(l<> Mindiig* tusko Jtialfoii'' middaf tu-tan finai-
liii dit cliei lui caisse (en nonilirel trois de richesses remplie en étant est là
ion.' Il'/'/" IHinmed^ igatikkon taddan dakkokàga : talllg snkki-
tlit-elle alors iliiumid leur tlit avec lui à ceu\ étant la cunle fuites
rauaiia.' T^kkon fiikki.osan. Ilt'nuned-ton' sandng^ tnskogarka
cJencendre et eii\ la fircnl di-sceudre et lliuimed caisse In totalité des trois
fUlilog dt'gir kir-kimifijon. Wida harugun ubagttnnil
■vec la corde allaclmut le» fit nimiler puis et la jeune fille par ileniére elles
< Kiiiiiiii. |iiiiin|iii'i iiiiMi iiiiH- iiif l'iiir-illf iiiiil? Kt l'jiiiiiii ivpnii-
tlait : «Ton aine te fait mal. laisM'-la «>rii aliir. - Kaiiiia, rlienlii',
quy a- 1- il, <|ue tnnivfs-tnV |)rs teiiiln-s |»i»m' t'ensi-vclir,
voilà ce qui' je trouve. > Sch eriH reteniireiit jusKUi'à ce (juil étoiilla.
Iliiiiiiieil alopH i|itefttioiiiia la jeiiiie tille «ur les hieiis (|iie l'ojjre
ponnédait et elle lui iii<ii)|iia tmis caisses lemplies de ricliesses.
< Kiivoye/ la conle, ■ onlomia- 1 - il à ses coiii|ta<;in)iis ; i|uaiiil ils
l'eiireiit ileneeiKlne. il y altaclia les trois caisses qui! lit icuimitcr,
et nprêt» lettcaisHeM lu jeune tille ■ 'l'ire/- moi que je remonte, dit il.
— 473 —
kèr-kirôsa : «ai kèrafîrei aixjatollan aiion.^> Tèkkon tolleda-kir
ayant fait monter moi (levant monter moi tirez dit-il et eux venant à tirer
fagattiUaton mèra, udrùtissan. llimmed-ton^ sukka git, ardin^
par la moitié coupant ils précipitèrent et Himmed descendant allant terre
kolodittil aikka elon. Mangûgon kutta fagaMa san-
dans la septième le souffle trouva et ceux-là se levant (les) ayant partagés la
dugga^ dumraôkon dummon, hurug dummôkon dummon, kidli^
caisse et qui ayant pris prit la fille et qui ayant pris prit et tout
wèi-dûtingon irki- tanna nogon. Wïda Himmed^ kutta falafin-
un chacun dans son pays partit Or Himmed se levant pendant qu'il
tan ardin^ tawwu, idè dmoivi terekka ela, ïgatiron: «-anyiaio
s'en va du sol au-dessous femme vieille une trouvant lui dit ma grand'-mère
aiga iïlog dumem' iion, ai garihamenneini.r' Idè dutvwi ivlda tga-
moi chez toi prends dit-il je étranger suis (car) la femme vieille alors lui
tiron : <.<fàg tuskog kunneini, tigàs aiion, iwgallameiiii
dit chèvres trois je possède (comme) reste dit-elle c'est afin que tu les fasses paitre
wilid-ton'' kummunneini.» Wlda Himmed-ton^ tlgôson. In idè
enfant et je ne possède pas (car) alors et Himmed demeura cette femme
Ils tirèrent, mais à moitié chemin, ils coupèrent la corde. Himmed
tomba et ne retrouva le souffle que sur la septième terre. Les
associés se partagèrent le butin, et chacun, qui avec une caisse,
qui avec la jeune fille, s'en fut dans son pays. Cependant Himmed
voyageait sous la terre; il rencontra une vieille et lui dit : «31a
grand'-mère, prenez- moi avec vous, car je suis étranger.» Et la
vieille répondit : «J'ai trois chèvres; reste donc avec moi; tu les
feras paître, puisque je n'ai ])as d'enfant.» Himmed demcuni ainsi
1. j.a>\ — a. J>j\ - .i J^,>-^ - \. ^ - r.. ^_^^i - (1. jj,
MÉMOIRES, T. 11. i;()
— 474 —
dtiictci »ahar^ ic^kka ornau 7)arri uèkka Ilhnmetta- arratiivii.
neille jour nn eau amore une à Himmed (lui) apporta.
Himmecl- irida *a7inatc mina hi omayinarri'ihn?» idè dmciri
Himmc<l alors ma graml'-mi-rc cumnicut cette eau aim^re dit-il la femme vieille
icida îgatirov : tongatod, futssan' tlffoit'on.* J/immed- aida tmiml
alors lui «lit mon petit fils silencieux reste dit-elle lliuimed alors quoi donc
'n'o7i?» idè irida igatiron : titlum zv^i hafiarka* mirada fiit
dit-il la femme alors lui dit crocodile un le fleuve ayant repoussi^ est
aiion, kidli-iomgnn'' bitru ln'kii-'^ nù^kka dinimiin o/'ioii, eltgov
dit-«llc et cha(|ue jour fille vier(,'e une il prend dit-elle et anjourd'lmi
suUann' asiii iiafiar' aiion.* Jlimvied- aida f)iiasaiia> kiitta
du roi de la fille jour dit-elle lliuuued alont bien! disant se levant
gidtann' n.tilog ijutcon, ôgin : *anitessi (ud, illiui iiigira ir-
du roi ver» In fille il alla ce tenant là ma sa'ur petite pi>nn]niii toi ainsi toi
kotod agi'iinji?» — * Itigira aiga idnkir tdumga nskirôtir
toute seule es-tu dit-il ainsi moi ayant ap|)orté le crooHiile uie plaçant pour
kJiroggiianan, ring diititi.» Iliinvied^ icidn igatirou : viasnu
c'est i|u'ils ur<ml amenée va-t en dit-elle Ilinuned alont Ini dit c'ent liien
aver elle. Un j'iiir rlK- lui a|i|M.it;i ilf li'aii suiiniàtrc l'oiiniiidi.
mu }^raii<r-iii»-n-, rettc t-aii cKt-cllc saiiiiiiitreV - lui «lit il. ( 'luit!
iiiuii (lier nifaiit!' — '<i'iiy a-t-il (l(iiicV> rciirit il. ii la \ ifilli-
lui conta qu'un crncodili' arn-tait le Heiivc. i|ii'il lui lallait ttnis
leH jnurH une vierjfe, et (|iie c'était le jour de la tille du roi. «C'est
hien,' dit llinitiied, et il n'en alla trouver la Jeune tille i|ui était
ex|Mmée : «Ma eher Ho-ur. (|ue t'aifeH-voUH là toute seule':'» -On
m'a niiieuée iei pour être la proie du eroeodile, parte/,!- — < Hou,
1, j\^ - t. j^\- H. vuIk. ^ -4^-6. fy> Ji - <1. X> - '■ o*J»^
— 475 —
dogoà-inna fiiokkaue, issi terèkka ennôdèn aiion, ulmin kik-
sur ta cuisse que je dorme pou uu ôte-moi dit-il le crocodile et lorsqu'il
kangon, aiga kitttikkirôs aiion.» Wîda fiidson dogonin dorô,
vient moi fais-moi lever dit-il alors il se coucha de la cuisse sur
idum kiro?igon; buru kuttikènanga aibakiron,^ âg
le crocodile et vint la jeune fille l'action de faire lever trouva honteuse étant
oningon, manessi Himmedin^ ukkil toron; Himmed^ wîda
et elle pleure inie larme de Himmed dans l'oreille entra Himmed alors
kutta issigon : «illim àg oneHa?» Tar icïdalgatiron : <ndum
se levant il demanda pourquoi toi étant pleures-tu elle alors lui dit le crocodile
tanùafman, kutta nogeiia.» Ulum wida wiriddoton «.id-
c'est qu'il est en marche te levant va-t-en le oiocodile alors de loin pour-
lim uwofiie7inu' iionh> Himmed ivlda ïgatiron : «stdtan^ uio-
quoi vous deux êtes-vous dit-il Himmed alors lui dit le roi deux
ongar unga ikka amerada^ âgathi aiion; araka^
ensemble nous à toi ayant ordonné est (à ton intention) dit génuflexions (prières)
fit Himmed, laissez-moi dormir sur votre cuisse, tirez-moi un pou de
la tête, et quand viendra le crocodile, réveillez-moi.» Alors il s'en-
dormit sur sa cuisse; le crocodile avança : la jeune fille eut lionte
de réveiller l'homme et se prit à pleurer; une larme tomba dans
l'oreille de Himmed et le réveilla: «Pourquoi pleurez- vous?» dit-il.
'< Voilà le crocodile, sauvez-vous!» A ce moment, le crocodile leur
cria de loin : «Pourquoi donc êtes-vous deux?» Himmed lui ré-
pondit : «C'est pour toi que le roi nous a désignes tous les deux;
que je fasse seulement deux rekas sur ton dos, et tu nous man-
— 2. js^\ — 3. |_^llaJu*j — 4. _«\ — ô. à.jtS,
60*
— 47ii —
uuoij dororinna sallaj^ikkaie,^ kabgciia. W'iJa ulum<]on ma-
dcux sur toi <|ue je le« ai priées mange (nous) alors et le crocodile disant
sanJ'iiiOsoti. llhnmcd-tou araka' icèkka sallakka kaii-
bicn 8C coucha et Iliuimed prière une ayant complètement priée avec un
dilog sagôson;^ wida bahar* viiddon amannogo. Wida llhnmed
couteau fendit alors le fleuve s'emplit d'eau puis Ilimmed
edditnuga'' ulmiii di^il toffa subac'^ dn/iiigarka bu-
sa maiu du crœodile dans le snn^ trempant doigta l'ensemble des cinq de la jeune
ruH dogonil meitfjiroii. Biirugun kutta kh'ôson. Ademiri nîda
tille sur la cuisse il dé|)osa et la jeune fille se levant s'en alla les pens ensuite
kutta turossati tillim kèra kiroiia, ulumiii ùg
M levant chansaieut |)oun|uoi toi partant es-tu venue alors (|ue le crocodile nous
kir kabijakal firgeiia. liiirii icida igatikkuii.-ttud
venant se mettre en devoir <le uiau{;er désires-tu la tille alors leur dit );arvon
tvèi ulumga Jairvsoiaù'a.* Th' aida )iiart)akka âg ba^nhwtiuiia
un le crucoilile i|u'il a mis ii mort eux alors uu-nNon;:e étant i|ue tu parles
tgatissan, liurngou arckklrvhka i)ti aumntikknii; sadd/gnstni' tar
lui dircnt-il» et la Tdle les ayant pris allant leur lit vnir ils crurent à ce
(çcrnti eiiBuitc.» Le crocodile consentit et se coiuiia. Iliniiiied ter-
mina un premier reka, puis tl'un coup de couteau, il traiis|ier(;a le
crocodile, et le fleuve se remplit d'eau. Alors Himnied trempa sa
main tlan» le suni; du crocotlile, et appliqua les cin(i doigts sur la
cuisw de la jeune tille. ( 'clle-ci voulut s'en rettuirncr. mais K- pcu|)lc
In chuHsnit, ilituint : «l'our<|Uoi revieiiH-tuV veux lu dmn- (pic le
cpModile nous dévore tniisy» Klle leur apprit t|u'uii jeune lioinme
l'nvuit tué; mais ils traitaient Hes paroles de meiison^'cs. et ils wv
— 477 —
woqtiga. Sultan^ wida minadr wèkka ôson:«m ulumga fairokka
moment le roi alors convocation une publia ce crocodile que celui qui a tué
ann aska f - edkereiia.-» Wida irkin àdemiri firrafi limmisan.^
ma fille qu'il épousera alors du pays les gens tous s'assemblèrent
Sultan^ wida issicjgon «nai m idumga fairôiiaf» Firrafi kuttisan
le roi alors les interrogea qui ce crocodile a tué tous se levèrent
«ai faiseiia.» Sultan^ wida issiggon «amaratan^ mineiia?»
moi que j'ai tué (disant) le roi alors leur demanda indice sou quoi est-il (disant)
Tekkon hussarv" tigossan. Sidtan wida «nai gaiba' iion? »^ Ter
et eux silencieusement se tinrent le roi alors qui absent dit-il eux
wida ïgatissan : *iwilid^ terèdii gèr'* gaibaimimmnaiia.»^ Tekkon
alors lui dirent garçon un seul excepté qu'il n'est point absent et eux
id wèrani, ogiraneissan; ogissan; kiron; issigsan ama-
homme un étant qu'ils appellent dirent-ils ils appelèrent il vint ils demandèrent iu-
ratan^ mineiia?» takkon îgatikkon : «amaratan^ eddin^ suhae^'^
dice son quoi (disant) et lui leur dit indice son de la main doigts
la crurent qu'après qu'elle les eut menés voir le crocodile. Le roi
tit alors publier que le vainqueur du monstre épouserait la prin-
cesse. Tous les hommes s'assemblèrent. Le roi demanda : «Quel
est celui qui a tué le crocodile?» Tous se levèrent, disant : «C'est
moi qui l'ai tué.» — «Où est la preuve?» dit le roi, et ils se turent.
«N'y a-t-il personne d'absent?» dit encore le roi; ils répondirent
qu'il n'y avait personne d'absent qu'un jeune homme; et ils ajou-
tèrent : «Puisqu'il est homme, qu'on l'envoie chercher.» On l'ap-
l)ela, il vint et on lui demanda de faire la preuve. — «La preuve.
vulg. ^j^ — li.
1.
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- 2.
>Ux.
—
.3.
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— 7.
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— 9.
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■ 10.
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— 478 —
on diiji bui'un dogonil menQin aiion.y Sultan^ aida
(le moi les cinq de la jeune fille sur la cuisse se trouve dit-il le roi alors
igatiron : *hurug edaiia.» Himmed-toir 'lala'iion;^ aigon inna-
lui dit la fille qu'il é)M)use et Himmed non dit-il et moi toi
kir sultan^ icli tod menneini; aiga irkaïuia oi'ôs ai ion.* Sultan^
comme roi un tils je suis c'est que moi dans mon pays renvoie dit-il le roi
icida i.ssigoii *irkinn sillèiia.* Takkoii tduHia)i* konillin aiioii.*
alors demanda ton pays où est et lui du monde c'est la directiuu dit-il
.SW/a/i* wida zagir^ wèkka edakir dokkirôso7i, ogonondi icèk-
le roi alors aigle un ayant fait amener lo lui fit monter bî'lier et
koti Jixjn kamso-kir khkkigun,*kulli'^soma7iga^ kî^rnndutin.
un ^-piri^cant en ciui| (faisant cinq) il |>iirta^ca tout ciel monter clia(|Ui'
icèkka agit ndirtir aiio)i.*a/iarin'* kèlin samaii^ gii ktda-
un dans le bec fais-lui entrer dit-il de la dernière extrémité du riol allant celui
fiiukka agit ndirtiron, naddOsoit. Ilimmvd-tou^ dogoiitan-
qui rcAtait «lans le hec il lui iutrrMiuisit il tonilia lliinnied et cuisse
je l'ai ti.\ci* uvcc Ich tiiu| doi^tis tic mu main siii- la cuisso tU-
lu jeune rtlli'. > — «Mu tille est ta teniim-,» lui ilit le mi. Mais
llimiiietl let'iisa : «Moi aussi. (-(11111110 toi, je suis tils «le roi, tuis-
uioi (loue retourner dans mon |)uys.> — « Kt où est ton puys?. iu-
terrojfea le roi. «I)anH la directioii ilii monde. ■ Le roi tit amener
un aijjle sur lc<|ue| liimmed monta, et ayant épir;;é un mouton
(|U il (lécoupa en <-ini| mi)ri'eau.\, <ii elia(|ne ciel où tu parvien
(IrnM, ajouta t- il, tu mettras un morceau dans le liée de lai^^le.
Arriv('- aux limites du dernier ciel, liimmed mit le morceau (|ui
restait dan« le hee de l'oimau: mais e«diii «i le laissa foniltcr. Alors
' u^
— 479 —
naton hitta^ tvèkka mèratiron agil udirk' àgintan
de sa morceau un coupa pour lui dans le bec introduisant il est tandis que
gu «nog auo7i» — «lalan,^ ir nogaiion.» Zagir^ tvîda : «niinà-
allant va-t-en dit-il non toi va-t-en dit-il l'aigle alors qu'est-ce donc
'iion?» Himmed-ton^ : « dogofiannaton liitta^ ivèkka ikka kagga-
dit-il et Himmed cuisse de ma morceau un i)our toi j'ai coupé
tiss aiion. » Zagirkon ^ tirôson, nogon. — Wîda issiggon tad-
k ton intention dit-il et l'aigle lui donna s'en alla ensuite il interrogea avec
dan daMwkûga afsilôiia;' huridôiia tikkisagon, nogon
lui ceux qui étaient où sont les affaires où est la fille et leur ayant donné il partit
idètannogo : «aleia ailekin us7'in almatôgon diia!uon.y>
chez sa femme c'est vrai que moi de derrière gonilé beaucoup dit-il.
Himmed se coupa un morceau de la cuisse et tandis qu'il le met-
tait dans le bec de l'aigle, «va-t-en,» dit celui-ci. «Non, c'est toi
qui t'en iras.» — «Qu'y a-t-il donc?» repartit l'aigle. «Il y a que
je t'ai coupé un morceau de ma cuisse.» L'aigle le lui rendit et
s'envola. Ensuite il demanda compte à ces anciens compagnons
des trésors et de la jeune fille; mais il leur en fit don, et alla re-
trouver sa femme. «C'est vrai, lui dit- il, qu'il y a beaucoup de
gens qui ont le derrière i)lus gonflé que moi.»
1. <»iik — 2. "^^ — 3. fi-o — 4. j,^\ — 5. ,_y>ii£
480
IV
Ilaééâb^ uer halarton'' Ln-rki âg bitted. ta ssùglr^
Bûcheron un de la campagne du bois étant ayant arraché venant au marché
â(j (jankon, yâtiôygi ten hakki* kalgeiP gâned
il vendait ayant vendu de lui le prix avec de la nourrirure après avoir négocié
^'igi. tekkun tenuhigon û-kalkuran.' N/iar" uekki sûg^r^ ogig
allant et lui et sa femme ils mangeaient jour un au marché homme
wer girid* tcekki kâgingon, *ber ôidgi dî^nôggi giritti"
un cynocéphale un et il conduit fagot deux m'ayant donné le singe
ared* èkou. Haâéâb^ erderôssingal,^ tetoièn ménôssun. Girid*
prends dit-il le bûcheron tandis (ju'il consentait sa femme refusa le singe
artin tzengid^" baùnikon : *ber ôuîgi tii'^>03^ "'9^
de Dieu avec la peruiBaiou parla fagot deux (lui) ayant douué moi
Le SINOE ET LE BÛCHERON."
l'ii l)iirlRrnii allait raiiiais«iT du bois dans la «anipa^iii' |n>iir
If vi-iitln- au inanlK', i-t. du pniduit (k- la vente, il vivait lui et .^a
teniine. Tu jniir. daii« le luanlié. un lii»nmie lui jtropoua d'éelianjfer
un cyniM-épliale (■(tntrc deux fapitf*. Le hùelieion y tiinsentit ; mais
Htt femme n'y opp(twiit. AIoih le Minjje parla avec la penniHsion de
I)ien. «Keiiviije ta femme, dit-il, et prends-nioi |iniir !»-.s deux
I. v_Ai-i. - a. -iU. - s. ^yZJ\ - 4. J.. - i JJl - fl. ,V - "<■ j>>-
— M, >J5 - 1» ,^i. — 10. ^i\ — II. l'ont^ iMir .Mohnninieil ."^aïd. uégiM-ianl en
iUlIrt d« liiitiKiila, en ilUIrcli* de iMigola.
— 481 —
ared èkon, ennhicjongi bâijos èkon.» Ogig tennhigi bâgôggi,
prends dit-il et ta femme répudie dit-il l'homme sa femme ayant répudié
girîttP ared nokkon. GirkP icètirkon : «ared gûgi, sidiaii^
le singe après avoir pris s'en alla le singe (lui) dit allons! du roi
hur' ivekki ekki bu-edkiddire èkon.» Om dibki gûdûrkoran.^
fille une toi je ferai épouser dit-il du roi au palais ils se dirigèrent
In orkon, tem burngi nobreged* loeznel^-gèr-ki,^ bu-edkiddimimun
ce et roi sa fille avec de l'or en poids excepté il ne mariera pas
èkon. Ogig giritti^ ivètirkon : «mine ai sidtann' buricgi, édirif
disait-il l'homme au singe (lui) dit comment moi du roi la fille j'épouserai
In nohregi^ mindoton ettârif» Girid^ gasurr<V burunar
cet or d'où j'apporterai le singe dans le palais chez la jeune fille
tôgûgongi batarèUr banfdtiringal burngi age-
et étant entré jouant pour elle tandis qu'il cause pour elle à la jeune fille il
bèrôssun.^ Wètirkon : «ademi banfdran nobregi* am - btiruged
plut il (lui) dit on raconte de l'or de moi avec la fille
fagots.» Et le bûcheron, ayant renvoyé sa femme, s'éloigna avec
le singe. «Snivez-moi, ajouta celui-ci, et je vous ferai épouser la
fille dix roi.» Ils jiartirent pour le palais du roi. Or celui-ci pré-
tendait n'accorder sa fille qu'à celui qui en donnerait le poids d'or.
«Comment, disait le bûcheron au singe, voulez-vous que j'épouse
cette princesse? où trouver un pareil poids d'or?» Et le singe
entra dans le palais, et ayant pénétré auprès de la princesse, il
l'amusa par ses jeux et ses discours. «On raconte, lui dit-il, que
ton père ne veut te marier qu'en échange de ton poids d'or, est-il
1- >r* — 2. ^LkJuo — 3. Pour ç/à undurkoran. — 4. cf. le radie, égypt. nûio,
. ooo
nùh faire de la flamme, briller comme la flamme, brûler, fondre avec la fiamme. —
MÉMOIRES, T. II. GI
— 482 —
icuznètneukiii^ bu-edkiddimunuii andaii. bnbâb desen /laf/ak-
s'il ne ptev pas ju nu lu ferai p«i$ épouser disent-ils ton père beaucuup chose
hmâf Imbâb 'faznagp uskircd âgiiiffi aigi amcutt'ros.* Bit-
{>nsstrde-t-il ton père le trésor ayant placé qu'il est à moi lais voir la jeune
ru ten-kusarki uiayaddau^ tûyorton aukked (jùgi 'faznagp ku-
tillu »a clef du coussin de dessous ayant retiré allant le trésor ayant
sûggl and gngi amiiitirkoii. Girittuii' kasur-bûn agorki
ouvert alors lit voir et le singe de l'eiuplaceiueut de la elet le lion
tialcggi, tirthior sttgiir gi'igi tii'thi kodertuii tnei'argi
ayant oliservé chez le maître descendant allant du maître du vêtement ayant déchiré
gararki inkkon. Nigoggl, iiganitigal tvii-gnrurki giDiiinTÙ digi-
iiu MC il cousit M\ant cou.iu i|uand il lit nuit miu sju' nu cou ayant
^*^09^ ^^Û^'O'' ktiéai'k/' im'faddan ' tùgortuii svkktd gi'igi kok
■ttiiché CDtniut In clef du coussin de dessous ayant tiré allant In ehamiire
knsôggi, tèbîrtii gii J'ogir" i'kini. In nobregi snkkvd gi'igi
ayant ou\ert il |iorte uniment aurore fut cet or ayant tiré allant
nugdigoH kakhon gt'iarr^ irvkkuii-g<d gnnkim. J'iattcd" iiiibil"
et ctclavv» t>l chevaux châlenu et un avec ayant népK-ié ensuite se levant
<|i»ii<' »i liilu- lui- iiit'iiif'r' Va il Minlut \i<iy U- tii'sur royal. La
jfiiiif tille prit alors iiin- cU-t «oiis un coiissin. ouvrit k- tri-Mtr i-t
h; montra an ( vno(t'|ilialf. Mais tclni-ii oitsi-rva la place lU- la
clef; ut à la nuit, ayant fait df» \ êtfincntK de won maître nu ^ae
(|iril MU pendit au eou, il He |r||HHa waiiH lirait auprèh de la prin-
cfHMC' ciKluruiie. tira la elef île denhoUH le eou.Hisin et ouvrit le tre-
Hiir; et il elnirria de l'or jn^i|n'an matin. .\\tr loi, iU ailnti leni
vi^U. - ». ij)L - 4. ij^ - 6. i^ - 6. ^ - 7 ^ -
.'il Ici du liflrhcrcm-, lo narrnienr n nuhlU< le rlinUKenienl de sujet.
— 483 —
ten-kafj egrôgçji ornar tôtjnkon. Toyûgi tègôggl haùrdkon:
son cheval ayant monté chez le roi il entra étant entré s'étant assis il parla
«em-burugi aigi dènegg' orkon!» — «£r fèb-bûgi
ta fllle à moi (que) tu m'aies donné ô roi toi te trouvant apportant
nobregi^ am-burtiged ivûz7ihi^ èkon.» Tokkon eii èkon. ^^Eie-
(le l'or ma fille avec tu fais le poids dit-il et lui oui dit-il oui
ingalgon, eron iceznèmenkin^ enn-urki bu-merri èkon.-f BattecP
et puisque si toi tu ne pèses pas ta tête je couperai dit-il ensuite
nobregp inded tûgi buruged imznè.rôggi,'^ edôggi gasorrô"^
l'or ayant pris venant la fille avec ayant pesé ayant épousé dans le palais
tèkkoran. Ogig tennanan hCd^ erki nalargon usôssingal-
ils restèrent l'homme certes sa condition nouvelle et considérant et comme il
gon, burugon : «er aiddô teddè ûsukon, walW' ambûher?-!>
riait et la jeune fille toi à cause de moi est-ce que tu as ri ou bien pour mon père
OgiMion haiir -kattôssun.'' Burugon fagirrf/ imhd t/'mbâbk'
et l'homme s'emban-assa et la jeune fille ait matin se levant son père
des chevaux, des esclaves, nu palais. Puis, le bûcheron monta à
cheval et s'en fut chez le roi; après être entré et s'être assis,
'<marie-moi ta tille, ô roi,» dit-il. — «Peux-tu donc fournir un
poids d'or égal à celui de ma fille?» — «Certes!» — «Eh bien!
ajjporte ton or, et si le poids n'y est pas, je prendrai ta tête. > L'or
fut apporté, et le poids ayant été trouvé juste, le bûcheron épousa
la princesse et demeura avec elle dans le palais.
Et le bûcheron pensant à sa fortune, se prit à rire. Alors la
princesse : «De qui riez-vous, dit-elle en colère, est-ce de mon
père ou de moi?» Le bûcheron fut très embarrassé. Au matin la
1. Voir 1). 481, note 4. — 2. ^^j_j — ,S. jjo — 4. ^ — 5. JU. — fi. ')J\^ —
7. S^- n. ^
— 484 —
ahdigi êugur iiokkuit. Giritton^ ei)ekkè tâgov : «er mcii hik^
chez descendant alla et le sin^c à la suite et s"eu venant toi {lourqiioi ainsi
âghi èkon?* Agùùugolgon, ogikkov : tat 171 ugugi ati-
tu restes dit-il et relativement à stm état et l'hoiume moi cette nuit ma
/«î/- ifki liai Hson'igal. burugov timbâbk' abdi sugu-
condition nouvelle voyant parce rpie j'ai ri et la jeune tille son |M^re chez est
rvssuu.> (ririttov^ w^tirkoii : tthnbâb ckki issîgikhi, whtir : ai
descendue et le «inge (lui) dit son père toi k'II interroge réponds (lui) moi
tûfta^-de/ieb^-h'iba'-faddar' âgsim bûttcd,^ sUhu gasorrô' ta
la bri(yie or In briqne ar^fent dans être resté après irarfrile ilans un i)alais venant
tekkuri an.* Timbâb tutti iàiii talabiugal." Tôt-
j'ni demeuré dis le (son) père le jeune homme envoya |Kiur demander et le Jeune
ton gi'igi n-f'tirki>)i .- «0/ (fibn^-dilub^-tùba^-faddar' ùgsiiii
homme allant (lui) dit moi la liri(|ue d'or la linipie d'arpent dans avoir demeuré
bûtted*" sibhi gasuiTÔ' ta tikkuri ^A'o?/.» (hki»> tcvi-bitru-
après d'nrfrih' dans un iinlnis venant j'ai liahité dit-il et le roi sa Tdle
noiinii iirri- f''".l''".l!l' n'idvkir i.siiit/rkuit ; bnrugoii tviiu-
ave<- ayant amené ayant Irappé à nouveau il (lui) envoya il la (ille son
priiK'CMHC fciiinit nr plaiiidic ;i snii pi ri'. (^.Miiiml le hIii^c vint trou-
ver Huii iiiaitrc, il 11- vit |ik-iii iIl- trniiliic et lui lU-iiiaiidii Ic8 motifs
«h- la tjucrellc; iiùk au fait. Si le pÎTc vouh iiitcrnij^i-, tlit-il, rc-
IMMkIcz- lui (lu'ayaiit lialiiti; jadis le pahuH hrii/ucs d'or, /irii/iu'.i
d'tirgiut, il vouh a paru hi/.arrc d'Iialiitrr aujotird'lnii un palaiw
«■M hri(|UeH de limon. ( h U- roi manda non ^rcmlii-, et relui-ei lui
ayant fait la réponne indi<|uér par le Hin|;e, le roi irrité inntre sa
t. JU. - ». À>)k ÉK. : A Jc=) — 4. wUki - 6. iJa» " jju
— 485 —
ogikkonoii tin-kar mohsûtan^ tegôggi. Burugou. hâtted^:
avec mari leur dans maison avec bonheur ayant demeuré et la jeune fille ensuite
«.tûha'^-deheh'^-tûha^-faddagP aigi amentir èkon.» Ogikkon haiir-
la brique d'or la brique d'argent à moi montre dit-elle et l'homme s'em-
kattôskon.^ Giritton'' egekkè tâg'i : «min ellingal?» Ogikkon
barrassa et le singe à la suite venant qu'est-ce donc et l'homme
wètirkon : «aigi tûba^-deheb^-tûba^-faddagi^ amentirangi hu-
(lui) dit à moi la brique d'or la brique d'argent de (lui) montrer la jeune
ru tebwèn èkon.» Tekkon : «er-ta kittè tègô, ai bu-gû
fille insistant dit dit-il et lui quant à toi silencieux reste moi m'en allant
nalet tari èkon.» Tekkon : sereiiè, Ûgôssun. Giritton'' bôg
ayant vu je viendrai dit-il et lui c'est bien il demeura et le singe s'étant
gûgi gâser tûba^-delieb^-tûha'^-fadda^ ivekki elôssun. In
mis en route château brique d'or brique d'argent un trouva ce
gasur^ tirtigon tôtti kômunun diôssun, mtgutton tirtin agarrô
château et le maître enfant n'ayant pas était mort et l'esclave du maître k la place
fille, la fit venir, et après l'avoir corrigée, la rendit à son mari.
Les deux époux vécurent heureux dans leur apparteiuent.
Mais il advint que la princesse eut l'idée de voir le palais bri-
ques d'or, briques d'argent. Le bûcheron fut encore dans l'embar-
ras et le sing-e s'étant mis au courant de l'aftaire, vint encore à son
secours. «Attendez sans inquiétude, dit-il, je trouverai ce qu'il
faut.» Il en fut ainsi fait. Le singe partit à la recherche, et il
arriva enfin à un i)alais construit en brifiucs d'or et d'argent. Le
roi était mort, et comme il n'avait pas d'enfants, son esclave avait
8. j-o»
— 486 —
kui'sîr' ûijin. Giritlon* tennar tôfyûhiu, tôyugi : *embûbki
sur le tnmi' «lemeure et le sinpe chez lui entra et étant entré ton père
ar (Ifiikoran^ tôd! er men or d'ingal teu-tôtti
prenant (|u'ili< aient sonill6 û l'homme toi pourquoi le roi puisqu'il est mort son fils
w»-tirmeagini kurs'ir^ ôgin?» Nugutttiu : « Te7' tcdiU- tutti
et tu n'avertis pas sur le tn'me tu restes et l'esclave lui est-ce que un lîls
koit èkoii^» — *Ter meu tôtti kômenen? Ten tôd âgmeu?
il |ioe84y«ie <lit-il lui |>oun|uoi un tils il n'a pas son tils n'exisle-t-il (las
EkkeiH' irgi tûgi fiu-aiintitiriri. ia kilâb.'** Adi'Vi malligon
toul-à-l'hcure à vous venant je (vous) le ferai vnir ô chiens hommes et tous
isandf kei'kerkuranJ" Tiimanati itibdigongi thiii -aiigareu-
cle cnùnte trenililérent «se itecouer > alors leurs et nattes leurs et
kigougi airlddi gahizirôggi^ tikhtrnti. Giritto»* : <im-
liln ayant étendu ayant fait les pré|mrntifs :itten<lirent et le siiiKe en
belôirij f'kon ! * Tirgnn imbel thi - niigdigou, thi - nogorigoii,
piute ilit-il et eux se levant leurs et esclaves niûles leurs et esclaves femmes
tin-ktimligon, tin-kagligon dig bilkunni. ( tgi'kkou ijilgi
Icum et chameaux leurs et chevaux parant xe niirenl en marche et l'homme allant
|)riH Hii plai'c. Ia'. «iiif^e entra et lulrcssa j\ resclavc de vifs le-
proelicM tic M'i'tre emparé ilti trùiie, saii» avoir prtl'veiiu K'h eiifaiitM
(lu roi. cAvait-il (itme îles eiifantH?» re|mrtit l'enclave. — «Certert!
et lui tiJH (|iii me Hiiit; malheur à voiih, iniHeraitles! > A een iiiotM
touH leji Aral)eH furent remplJH de crainte, et on H'em|)reHsa à
mettre le pahuH en état de recevoir Hon nuiitre. Le Hiny;e n'en cnu
riit viTH celui-ci : «en route!» cria-t-il, et Itienfot le hùcliemn vint
«'iM«tall«r (laMH mom nouveau palais avec mou é|i(iii.sc. sch esclaven
— 487 —
tennèngi gâsoi'rô^ undurhon. War udè febargi,^
sa femme dans le palais introduisit de loin à l'inverse étant dans une condition
yassâh^ hsiiu bâder^ giritted^ ogig sidtan'' ankon.
bûcheron avoir été après par nn singe un homme sultan ileviut.
mâles et femelles, ses chevaux et ses chameaux. — Voilà com-
meut, par l'esprit d'uu singe, un homme, ô retour de fortune! de
bûcheron qu'il était devint roi.
Id ivè gullè ivèi taivivo fikunin gtdlelton naddika
Homme un arbre un sous était se trouvant de l'arbre ce qui provient
dola kahintâni. Wlda halbisshi^ tvè gu arka samëg gakkôtir
ramassant il mangeait alors renard un venant la tête le menton lui rasa
sankiddi wèka aankirrotir, issigon : idè wèka idkiro'eiia. Tar
vêtement un lui ayant revêtu interrogea femme une s'il lui fera épouser Lui
Le renard et le p.^uvre homme.''
Il y avait un pauvre hère qui se tenait sous un arbre, cueillant
les fruits pour s'en nourrir. Un renard vint à lui, lui rasa la tête et
le menton," lui donna un vêtement. Puis il lui demanda s'il n'avait
point envie de i)rendre femme. «Eh! répliqua l'homme, ce n'est
pas là mon atîaire.» — «Vous n'aurez, dit le renard, nul souci
1. yxas — ■-. Locution i)roverbiale. — A. , ■! -■?•- -^ — 4. j^jo — 5. >Jî — (i. ^IkLoo
— 7. ^^_j.;yoi.\ o\ — 8 Conté par Osman Mohammed K'aniis d'Aniba en face d'ibrim.
Dialecte fadikka. — 9. Los Nubiens, comme les autres Musulmans, se rasent la tête,
à l'exception du sinciput; les enfants, par un usage qui leur vient de l'Egypte an-
tique, gardent une mèche au coin de l'oreille. — Le renard fait à son protégé d'a-
venture, une toilette lU' fuiiu'é.
— 48ï> —
tcida.-'tàla} 'iion; in gallauna-imtmm aiion : ingiv aikô tca kabintati
«lurs non dit cette affaire «le point dit-il ainsi moi seul étant mangeant
moi n'est
tikkaiie, andoro gen aiion.* Wida halbissin- igatiron:*gallin dam-
si je reste pour moi c'est mieux dit-il alors le renard lui dit ton affaire qu'il
mimaiia.» (juicagon sultan^ uènn aska jirikkii'ôsa kiroii. Wida in
n'y a pas et étant parti roi d'un la tille ayant demandé il revint alors cet
id issigon:*sikkir ausviia, halbi^sht/»- Wida îgaiivon.-t sultan^
homme demanda comment as-tu l'ait renard alors il lui dit roi
ivènnaska Jirikkirôstiia.» Wida ittun kittta wiggon.-'^HttH ur
d'un la fille ayant demandé (qu'il dit) alors et l'homme se levant pleura de gens tête
nièriguiin aska-lè aiga jirikkirviia/ Widahalbisshi* igatiroti :
coupant la (illc pour moi es-tu ayant demandé alors le renard lui dit
*ijallin damniutiaiiat; ak'nrrogon^ kntta (Ja dibba dagi-
ton affaire <|u'il n'y a |)oint et à la tin se levant allant la nuit des noces ayant
rôsa kir trikkircda j'alau, in itta eggiiuagoii, j'aiiti'' wèi taicuo
fixé vint et ayant pris nortit cet homme et ayant emmené palmier un sous
(le l'c ilicf. ^ Mii-iix vaut ii'avdir à iiouirir (|iu' moi siciil et
rt'Htcr win8 femme. > — ■ Nf vmis prédccujH'z di- riiii, vous (li8-je.>
Kt le renard s'en fut (leiiiaiuler iioiir lui la tille truii mi et revint
le trouver : «(Qu'avez- vous tait?» dit l'iioninie. «J'ai obtenu pour
vous lu tille (l'un roi.» Alorn 1 linnmic se leva et s'écria tout en
larmes : «Comment allez-voiiH «herelier la tille «le ^eiis <|ui coii-
pent lu t«*te!» «.Mais hoye/, ilone sann ••rainte,> tit le renard i|ui
partit an |ialais du roi et ti\a la date dr la Miirée des nores. l'iiis
il retiiiiriui prendre l'iioninie. 1 installa sous un palmier, et l'ayunt
rev«"tii d'une «liemise mouillée, il se rendit de nouveau riiez les
— 489 —
uskirôsa, garnis^ icèka amanna foffci udreda, hurun
ayant placé chemise une dans l'eau ayant mouillé le revêtit de la jeune fille
uttulog guwon sultan" nôgilla. Wlda sultann^ uttu halbisshiga^
chez les gens il alla du sultan au palais alors du roi les gens renard
issigsan âdamirilôiia,'^ Tar ivlda IgatiMcon : «.ahagon sigir ivè-
interrogèrent où sont les gens Lui alors leur dit et la provision bateau en
ranga dârintan, degerkon sigir loèranga dârintan, sefà-^
premier (l'un) il y avait et vêtements de noce bateau en suivant (l'un) il y avait et le cor-
go7i sigir wèranga dârintan, tug wè kir kiddiroggon aiion, it-
tège bateau en suivant (l'un) il y avait vent un venant les engloutit dit-il et
ton, yâdûhin,'^ enneda f as aiion». Ter wïda issigsan idilôiia;
l'homme parbonheurayantretiréjesuis parti dit-il eux alors demandèrent où est l'homme
tar wïda îgatiMon : « id mônosa taivwôlog âgnaiia : «ingir finta
lui alors leur dit l'homme refusant là-bas qu'il se tient ainsi me trouvant
sikkir ddamiri* kidla guweiia.» Tekkon wida ïgatissan : «kir
comment des gens auprès de irai -je et eux alors lui dirent étant venu
parents de la jeune fille.' Les gens du roi demandèrent où était
le fiancé. «Ne comptez plus sur lui, leur dit le renard; il arrivait
avec ses navires : un pour les provisions, un autre pour les vête-
ments et les parures, le troisième pour le cortège ; un coup de vent
a tout chaviré; nous avons eu grand' peine à tirer le maître au ri-
vage; il est resté là-bas, honteux, refusant de se présenter à vous
en l'état où il s'est rais.» — «Mais, s'écrièrent-ils, si, après avoir
fait le chemin, il s'en retournait, le monde jaserait; il- faut <iuil
^- ^>^-y^ ~ -• Ci" — '^'^"^ ~ ^- cry^^^ y^} ~ *■ ?■>' cj^} ~ ■"'• ^j ~ '"■ ^'"'s-
v_>5.>lj>. — 7. « . . . . isi vous voulez suivre mon conseil votre fortune est faite; vous
n'avez qu'à vous baigner dans la rivière, à l'endroit que je vous montrerai, et eu-
suite me laisser faire.» Le Chat botlé dans Perrault.
MÉMOIRES, T. II. G'2
— 4it0 —
uidkan misàriati,^ kir edôseissa7i.> kittigon idirtissan
s'il retourne c'est un scandale iju'il vienne épouser (dirent-ils) et vêtements lui envoyèrent
ken edaiia. Wida edOshi ak'aiTa^ /lolhissèu^ kir ir/a-
avec quoi il éjRiuse ensuite de l'action d'èiwuser :i la suite le renard venant dit
tiron iii itta : <ki'>lodti)i )iaharka* aihi kikaiie, aiga dummeda
\k lui) à cet homme du septième le jour K>rs«]ue moi je \ious moi ayant saisi
lôg aiion, tèron ikka issikkaincaii, irlmmuunciia igatikkiiviran,
frappe dit-il et si eux toi ils interniffciit ([ue je ne sais pas dis-leur
ai t^kkafc* igatikkirrâni.* W'ida halbisshf' noga <ja kinm,
UH>i eux étant je leur parlerai alurt» le renanl claiit parti s'en allant revint
/;/ id diimnia tOcfoson. ]\'ida issigsaii siiltami'' itttu : filliui
cet homme saisissant frappa alors (piestionnèrent du roi les f^ens |Hiur(|uoi toi
tOgùiia abuUi'ussègga/*^ Takkoii irhuiHuiiii viiimi, gii' tigOson.
rr«p|iea-tu le renanl et lui je ne sais pas ayant dit allant resta coi
Wida halbisst-gga^ issigsati. igatiUcoii :*abaglaii diia-imui liin-
alore le renanl iUiuterr(>»;èrent illeiirdit derrièreliii cnuinieilyalieaucoiip parce
vii-iilic «le Huitc et épouse la jiiiiice.sse. Ils envoyèrent à l'Iidnime
(le« liabitH «le iioec, et le nianaj^e se fit. Or. le renard dit an lum-
vel é|)i>ux : <.Ie reviendrai le septième Jdiir; saisissez-vons alms
de imii et frap|»ez-n»ii, et si les parents de la prineesse vous (pies-
tionnent, répuiidex : ^.le ne sais pas. > Le moment venu, rimnime
donna leseoups; les parents de la prineesse, étonnés et entendant
la réponse (luavait dictée le renanl, denuuulèrent aussi il ee der-
nier pitun|iioi il était battu île la sorte; il leur apprit ipie léqui-
pn^e du inaitK' •'i:iit trup eonsitlérable, (pie le motif des eoiips était
IMilmil ^N et /», /« |«r leur •«•n» propre; en réalité, devant le» verbe», il» nonl eui-
|tl'>y^, le premier rotnnir jji m arabe, le seronil rnniiiie le ,_^ du fitltir.
— 491 —
migkummunnilogO^ ai(/a tôgo7i aiion.»Wïda hiîd sïtltannogo gusan
que je ne l'ai pas réTini moi il a battu dit-il alors les iVmines au roi allèrent
id'èntangatirôseiia;sultangon:^ « masan, dummeda gu(w) aiion ». Wïda
sa femme qu'il accorde et le sultan bien ayant pris et va dit-il alors
halbissèn in itta îgatiron : «idènga erikkireda falan naharka,^
le renard à cet homme dit (à lui) l'épouse quand tu prendras de la sortie le jour
ai fe gu kir aiion. Wlda kiron erikkireda fassan naharka^
moi étant allant et je viens dit-il alors il vint ayant pris de leur sortie le jour
aivioaltannil^ tafma daimvil lulroggon, dawwil udrO-
en avant d'eux marchant dans le chemin il les fit entrer dans le chemin et les ayant
gagon awwilkatïr* nogon. Guivagon gallâha" wèkilg clgon.
fait entrer vers en avant il s'en alla et étant allô des négociants certains il rencontra
Wlda ïgatikkon : «kutta dunian'''- dôro falafikka nalan a i/o». » Kut-
alors il leur dit debout! de la foule à cause qui accourt voyez dit-il s'étant
ta gîmnôsa : hisèn,'' mind Hssan, ingtiTâ Tar lolda Igatikhon : iiigu
lovés et ayant vu ô renard quoi ils dirent ceux-ci lui alors leur dit ceux-ci
son incapacité à le réunir, ce qui retardait le départ des époux.
A ce discours, les femmes allèrent vers le roi et le prièrent de re-
mettre la princesse aux mains de son mari; le roi y consentit et
dit à l'homme : «Prends ta femme.» Alors le renard parla à ce
dernier : «Le jour où tu emmèneras ta femme, il faut que j'assiste
à sa sortie du palais.» II vint, en eifet, et ayant réuni tout le monde,
il prit la tête, marcliant bien en avant du cortège. Il aborda des
négociants et leur dit : «Que faites -vous? debout! regardez cette
troupe qui s'en vient! » Ils se levèrent et ayant apcr(;u la foule des
invités, ils demandèrent : «Quels sont ces gens-là, û renard?» —
^- P - 2. ^IkLM; - 3. jL^j - 4. j;\ - 5. >_jvL^ pi. i^i^ - c. LJi -
7. ,j,.y^\ ^\ ......
— 4ît2 —
tèrin iialakka lerka meratililcentan taflM dalkhinau
lors de leur action de voir une tête après l'avoir coupée en marche ils douieurent
aiion. Tekkon :U min-ud tu^niva issaii? takkon : (}h baharra'
dit-il et eux nous dans quoi nous entrons direut-iU et lui allant dans le tieuve
tokkan aiion, tèri ukka fiito^^ô*-fâmini: kidda tigal-
entrez dit-il eux vous jusqu'à ce qu'ils aient dépassé aj'ant plongré afin de
leiiagon dujisan. Wida h'albissPn^ ^allâhûit* kii^iga ici'ga
rester ils moururent alors le rcnanl des négociants les effets poussant
adeklcatikkou ; taddotongon aicwelangOson ; iclda in h'alhisshi^ iivga
il les leur remit et de là il se mit en avant ensuite ce renanl le gtnm
middifid-àgi' uiki'dog ifiiaou, ïgatikkoii: <ur mi7iga a()i)ur>i 'iiotif
ueltiiyant à certains il alla leur dit vous quoi vous restez dit-il
kiitta gui'ianaiioji duniati-doro'^ /alofikko.*T('kkou kutta gun-
vou» levant voyez ditil la foule ver» i|ui est courant et eux se levant ayant
îioga:'h'i3è)i,^ niiud issaii/* H'alljiss!^7igon^ igatikkoii.'tmaiigu /?•
aperçu o renard quni cela dirent-ils et le rennnl leur dit ceux-là lors
• C'cM tfoiis-là! il« ciiiipciit lu ti'to tic ttnis rt.u\ ([u'ils r(iuiiiitrciit!>
— «(►il II01I8 (•aclier?> sV-cricrcnt-ils. — 'II iiv a iiniir vtnis oa-
i-litT i|iir le Nil. foiiHfilla le renanl, entrez dans le lleiive et restez-
y jiiHtju'à ec i|ii"ilH aient jiasHe. ^ IIh tleseemiirent dans l'eau et y
périrent. Altirn le renard prit lenrH haffajfeH et les amena à lépoiix
lie la prineeHHe. l'nÎH il reprit les tlevaiits et arriva auprès tlluini-
nieMtjni nettoyaient «In^frain : <CJiie faites- viuih, leur eria-t il, voyez!
voyez tout te nioiitle!» Les vanneurs fouriii-rent aussitôt les re-
t^nnlri verH la troupe ties ^eiis île noie : • (Ju'est - etda. dirent -ils,
niaitreV» — •( 'ela. rt'-pondit il, eesont tlch geim ijiii prennent la tête
— 493 —
rin 7ialakka urka meratèntan dakUnnan aiion.y Tèkkon.-K'Msèv}
de leur voir une tête alors la coupant ils sont dit-il et eux renard
u min-nâ toguwa 'ùsan?»TakkonïgatiIcJ(.on:^bah'arra'^ tokJian-
nous où nous entrons dirent-ils et lui leur dit dans le fleuve entrez
eiia;» tèkkon bah'arra- tokka digisan. H' albissèngon^ iwga
donc et eux dans le fleuve étant entrés ils moururent et le renard le grain
enna tirôgon, gallàhûn^ dukkil middikaUTia, in idin saiilto7i^
prenant leur donna des négociants dans les sacs ayant versé de cet homme du bien (c'est)
aiion. Wlda h'albùshiP taddoton awwelangôsa,^ kamrln nor-
dit-il ensuite le renard de là s'étant mis en avant de chameaux près les
kulog giowon, ïgatikkon:«ur min g a iwgurû 'iion? kutta
maîtres il alla il leur dit vous quoi vous faites paître dit-il vous levant
dunian^'-dôro fcdafikka nalan aiion.-» Tèkkon kutta gunnôsa:«Ki-
la foule vers qui court voyez dit-il et eux se levant ayant vu ô re-
sè«/ mina in issan?» h! aïbiss&ngon^ îgatiklcon: «mangu tèrin
nard quoi cela dirent-ils et le renard leur dit ceux-là lors de leur
de ceux qu'ils rencontrent.» — «Que faire, maître?» — «Cachez-
vous dans le Nil, et attendez qu'ils passent. » Ils descendirent dans
le fleuve et y i)érirent. Le renard appela ses compagnons : «Voilà,
leur dit-il, le grain de mon prince»; et il en fit remplir les sacs à
provisions laissés ])ar les négociants. Il se remit encore en marche
et croisa peu après des chameliers qui faisaient paître leurs trou-
peaux et leur cria : «Eh! que faites- vous? voyez! voyez cette co-
hue!» Et les chameliers tournèrent les yeux vers la foule ([ui s'ap-
prochait : «Qu'est cela, maître?» dirent-ils. — «Cela, fit le maître
— 494 —
nalakka itrka meratèntan dakkirinaitaiioii.» — tH'aibiss^n,^ ti min-nd
vuir une tête alors U coupant ils sont dit-il û renard nous où
tO^uu-a 'i.ssa7i.»Tartcidaïgat(Ickon:*bah'arra' tokkonciia fè-
entroDs-nous dirent-ils lui alors leur dit dans le fleuve que vous entriez lors de
rhi kir jutoggô^-fàinini.y Wida hah'urra' torgekkagon diijison;
leur venue ju8<|u'à ce qu'ils passent alors dans le lleuve et étant entrés ils périrent
h' albisshigon^ kamriga ic^ga udekkatikkon. Wlda faddoton
et le renani les rhaincnux ayant conduit il les leur remit alors de là
awicelangOson* tigng amanga aga irgakkikîdog g>iaon:*ur
il se mit en avant des bœufs l'eau étant vers des jrens faii-ant boire il alla vous
minga irgaklairii' iionf * Ter ickla.-tmàid, h' i^èn,' in isgan/» — ^kittta
)|Uoi Vous abreuvez dit-il eux alors quoi renard ilirent-ils vous levant
dunian'^-dOro falajikka gaùan aiion;* gutiiiôsagon.-'^h' isî'tK^ mind in
de la foule ù cause (|ui court remaniez dit-il et ayant vu renard i|Uoi reri
i^san/* Il'alliisst'n^ icidaigatikkon:*ingii tPriu nalakka nrka mcra-
dircnt-ils et le rrnanl alors leur dit ceux-ci lorsdcleur voir une tète alors In
renard, ce H<tiit {^ciih (jui nnipciit la tête de ceux (lu'ils rencon-
trent!! «Où non» cacher, niaitieV! -- «Il n'y a que le Nil tiù viui8
(•aclier, en attendant (|u"ilH paMHent. > Kt les cliaiiielicrs descen-
dirent daiiK le tlciivc et y périrent, et aussitôt le renard s'empara
des chameaux et les coiiHi^^na aux arrivants, herechct'. il partit,
et avisant des bouviers (pii faisaient liuirc des IkcuI's, il leur cria:
«Kli (|Uoil vous pensex à taire Ixiire des l)(i'nt's'!'> — '<^i'u'y a-t-il
doncV> répondirent-ils. «Mais rej^ardez, retfardez cette cnline.>
l.,cH bouviers se précipitèrent et apen.urcnt le lorfc^c : «(^Mii nimt
- •-' j^. ;». - ^\» - 4. j'y\ — ^. Uij
— 495 —
thitandakhinnan aiion;» ter igsan: «min-nâ tôguiveiia?» Takkon
coupant ils sont dit-il eux demandèrent oii que nous entrions et lui
«bail arra^ tokkan auo7i;» haliarra^ tokka dïgisan.H^aïbissèngon'
dans le fleuve entrez dit-il dans le fleuve étant entrés ils périrent et le renard
wega udeJckatikkon tlgûga in id sultann^ aska édon ut-
ayant conduit leur remit les bœufs de cet homme du roi la fille qui épousa aux
tûga. Wïda h'albissèn^ aïowelangôson,^ murtiguga aga
gens puis le renard se remit en avant chevaux des occupés à faire
iwgikûlog guwon : «tir minga iwgurib aiion!» — «mina, hi-
paître vers il alla vous comment vous faites paître dit-il quoi re-
shi, in^ issan?» — «kutta dunian^- dôro falajikka nalan aiion;»
nard dirent-ils vous levant de la troupe à cause courant regardez dit-il
nalôsa : «h'isèn,''' mina in issan?» Tar wida tgatikJcon : «man-
et aj^ant vu renard quoi ceci dirent-ils lui alors leur dit ceux-
gu terin nalakka urka meratèntan dakkinnan aiion.» Ter
là lors de leur voir une tête alors la coupant il passent dit-il eux
ces gens? ô renard!» — «Ces gens-là, ils coupent la tête de ceux
qu'ils rencontrent.» — «Où nous cacher?» — «Dans le Nil, là.»
Et ils descendirent dans le fleuve et y périrent. Alors le renard
chassa les hœufs vers la suite de l'heureux époux. Et encore il
prit les devants, et encore il trouva des pâtres qui faisaient paître
des chevaux et leur cria : «Eh quoi! vous vous occupez de vos
chevaux?» — «Qu'as-tu donc, renard?» lui répondit-on. — «Mais
voyez, voyez cette cohue!» Et les hommes tournèrent immédiate-
ment les yeux vers la troupe bruyante : «Qui sont ces gens? ô
renard!» — «Ces gens, ils coupent les têtes de ceux qu'ils ren-
1. j-s:^ - 2. ^jr:v,.ai.\ ^\ — •■). ^^{LL^ — 4. J*\ — 6. Loi
— 4y6 —
wida : û min-nâ toguwa ' issanf * h! albisshigon^ igatiîckon :
alun noiu où noua allons entrer dirent-ils et le renard leur dit
tbah'arra* tokfcaiieua!» bafiarra* torgekka digisan. Wida h'al-
«lans le fleuve (|uu vous entriez dans le fleuve étant entrés ils périrent alors le
bissèn^ murtiga tcèga udehkatihkon ^idin murti-
renard les chevaux ayant emmenés leur délivra de l'hoiunu' que ce sont les
linnaiia ; * taddotongon atncelangôson^ urtigiriga, aga iicgi-
ce sont (disant) et delà il se mit eu avant des troupeaux étant vers des ^ens
knloff gutvoii:*ur minga iwgurU aiion.'* — tviînâyh'isèn,^
faisant (mitre il alla vous quoi vous faites paître dit-il quoi renard
in issan/» — *kutla dutiiaii*-dOro J'alajikka gunaii aiion. ^ Kutta
dirent-ils se levant du moude à cause arrivant regardez dit-il se lovant
gunnOsagon, « viinâ man nag' issan?» Tar wida ï()aiikkon:*mangu tè-
et ayant vu quoi ceux-là sont-ils dirent-ils lui alors leur dit ceux-là lors
rin naUtkka urka vierathitan dakkiniian aiion!* — «» min-nâ
du leur voir une této alors l'ayant coupée ils passent dit-il nous oi\
(Ogniva 'issan'/» — *bah'aiTa' tokkan aiion;* bah'an'a^ torgt-kka-
nous entriTonii dirent-ils dans le fleuve entrez tlit-il dan» le ttouve et étant
gon digisan, nrtigirig ni*ga iidfkkatikknn in id xnl-
l'titréii iln iiérirent les lrou|H-aux ayant euiniené les remit à cet houiiiic du
tanu asktt vdtigineiiu. Wida h'albisshi^ taddoton awwflangnson^
sultan In lille qui avait é|Mmiié aloni le reiuinl de là ne mil en avant
(•(•iitrciit ! » — «On iioiih caclifr, o rfiiurtlV» — «Daii» le Nil, ca-
<Ik-/,-vuu8 là!» IIk (IcHcoiiilirciit daiiH li* fleuve et y périrent. « Le8
(lievRiix (lu prince!» fît -il à himi nnunle. l'ne mnivelle etuirHe «le
Dinltrc rcnani proeiira de la iiiénie manière deH trimpeaiix. Il ne
— 497 —
gu Irkahin nOgil happà^ kokkatiroa:'<7iai indô agi aiion'h
allant d'un ogre à la maison la porte lui frappa qui ici demeurant dit-il
Wlda irkabi fala klron:«ai âgr aiio?i.» Wlda h' albisshi^ Igati-
aloi-8 l'ogre sortant vint moi je demeure dit-il puis le renard lui
ro7i:«minga agi indd? kir dunian'^-dôro falafikka gun aiion.»
dit quoi restes-tu ici viens du monde à cause arrivant regarde dit-il
Wlda irkabi gunnôsa : «K isèn,^ mina man aiion manguyi'h h'alhis-
alors l'ogre ayant vu ô renard quoi cela dit-il ceux-là le re-
shi^ wlda Igatiron : «mangu tèrin nalakka iirka merathi-
nard alors lui dit ceux-là lors de leur voir une tête alors l'ayant
tan dakîcinnan aiion. » Irkabigon mi min-nâ torgoi aiion?» H'albis-
coupée ils passent dit-il et l'ogre moi où entrant dit-il le re-
sèn- wîda Igatiron : «danbilton silatti wèka sukkirtikkoivwo, ga-
nard alors lui dit du toit natte une si nous te la descendons t'étant
s'arrêta point, il s'élanya, et cette fois, il se dirigea vers la mai-
son d'un ogre. Il frappa à la porte, disant : «N'y a-t-il personne
ici?» L'ogre sortit : «C'est moi qui suis dans cette maison» répon-
dit-il. «Et qu'y faites- vous?» reprit le renard. — «Que t'importe,
renard?» — «Eh bien! levez les yeux, ô ogre, et voyez ce qui
vient.» L'ogre regarda et ajjcrçut la foule : «Qui sont ces gens, ô
renard?» — «Ces gens, ils coupent la tête à ceux qu'ils rencon-
trent.» — «Où me cacher?» — «Nous allons, dit le renard, vous
descendre une natte du toit,* enveloppez-vous dans cette natte et
'• v^'-î — -• cjr:-'^^ ♦^^ — ■'• ^JÎ - ■'■ 'J'r'i'f l'""il- l-a vallre du Nil à iiarlir
(i'Edfou est infestée par les fourmis blanches qui anéantissent à bref délai les bois
de construction. Aussi la plupart des maisons nubiennes ne sont-elles ([uo des en-
clos en pierres sèches, sans terrasses; quelques pièces sont recouvertes avec des
branches de palmier, du dourali, îles mttes.
MÉMOIRES. T. II. (53
— 408 —
ra ftios an'ij}i:> sukki'r tii-arigoii, (/ara fiiosoti.
cnvcloppi" tu (lors «lit-il et apr^s la «Icsoontu s'étant eiivi'l(>|iiiè il se nniclia
H'aUjisshut/ov' ikka diimirnsuii don'ôg tawivOlofio, irkabitottoi)
rt le rcnani ilu fi-ii alluma par lo haut et le lias ot l'ogre
^ug/fou, h'alfiissf^iiqui/^ aharti fiitgôkoii afaskongo' fot]i)oii, bâbil-
se liriila et le reiiani la cendre ayant lirùlë et les iléliris versa et à la
goii^ tigiJsun.WuUt atta kasëan In id .tultnmi* aska odajikka
|Kirto il lie tint puis les ;rens vinrent ileret homme <lu sultan la tille ayant é|Hinsé
zafji'' kir kaf/iikui: /l'o/liissht' iridu njotikkou : thidoku]
le coTti-gv venant ipii r-oniluisaient le renard alors Icnr dit par ici
kakkmu-iia ! iinkkn , duicweissoiiL* Whtti to7\()aJ.sn» iiiille-
venez riialiitation car nous y sommes arrivés alors ils entrèrent tous
Ifiiui nnffiddd, iin/iar" tiLikoijoii tiqsaii; imlntr tnskoii ak'nmi'
eux ilans la inai*on jours i-t trois restèrent jour îles trois à la lin
noffuan adnmiri' hnrng fiJ<)nuokkiti.
(«rtinut les t'eus la lille ceux ayiint auu'nè
W'kIii II' (illiisKrn^ ifuiron Id/ni/n. ii/dllroii : timlunâ nliii
pui» le ri-iiard alla vers l'honiUK' lui dit as-tu vu de moi
(•(Hll■||(•/,-V^lll^. Ils tlrscclMlirclit lllir llilttf illl toit, rooic .s'i'IHiMlla
(IfdaiiH ft Hc cuiirlia; iiiishitnt le rt-iianl alliiiiia du t'en on dessus
rt fil dfSMoiiM. ft ayant fiilfVf les dfliris ft les cfiidifs, sf tint
«iir la pnrlf jnMiiu'à vk- <|u'il a|M'i(;nt Irs f|i(iii\ et leurs invités.
«i'ar ici. h-nr fiia-t-il. iiduh vniei dans nutn- iuaisiinl> Ils cntif
relit, ft rfHtiTfiit triiis juins: apn-s i|Ui)i. ilnifiin sen tut flif/. soi.
• •i. If ifiiaid iiliortla I lininnir et lui dit : N'est - ee pas à iiioi
I. ,^jy^\ ^\ — s. ^jJJu - i». .^b — I ^U.U- - ft. iij - 0. jV^ - 7. ^\
— 499 —
ikka awatissinga/ wala dtkaiie, minga fa aicadhil Hionft
■A toi ce que je t'ai fait alors quand je meurs quoi étant tu me fais dit-il
Itton Igatiron : «.dikan k' amustaasar^ iomga' mètamga'^ f
et l'homme lui dit si tu meurs quinze jours funérailles étant
awr aiîon, gorondi icèkon fa gOgr aiion.» H'alhissèngon*
je fais dit-il taureau et un étant j'égorig:e dit-il et le renard
«■masal», noga kii'on nahar'' wèka margaka dla ftiôson,fa-
bien étant allé il revint jour un faussement étant mort il se couclia raa-
glr'' ïvèka; ivïda id kir: «min in Ii'albissèi/ga^ dtkirô ^iionf hôi
tin un alors l'Iiomnie venant ([ui ce renard a mis à mort ô
ossi, kir inh'albisshiga'^ kid wc'kaudros aiion.yWida ossi tol-
eselave viens ce renard dans trou un fais entrer alors l'esclave le traî-
la gu kulla udrOson. Wlda h'albissèngon' /lia
nant étant allé dans un trou le fit entrer puis et le renard restant couché
masan dakkisin kella kutta noga dg dctta kaha
du soleil jusqu'à l'ajjparition s'étant levé étant allô étant maraudant mangeant
que tu dois tout ce qui t'arrive? Quand je mourrai, que feras -tu
pour moi?» — «Quand tu mourras, répondit l'homme, je te ferai
quinze jours de funérailles et je te sacriiierai un taureau.» «Bon!»
dit le renard, et il s'en alla à son terrier. 11 revint un matin, et
contretit le mort. L'iiomme sortit et vit le renard gisant : «Eh! qui
a tué le renard?» dit-il. Puis il appela son esclave et lui comman-
da : «Prends ce renard et niets-lc dans un troii!^^ L'eschive traîna
le renard jusqu'à un trou. Le renard atteiulit le eouclier' du .soleil;
il alla en chasse, nianoea et ret(mrna s'étendre à la place de la
■>■ J^ — •'•_,-=? — '^- '■'' lexte poite «jusipi'à l'apparition du soleil».
— ô(X) —
kir fn'ôs'Di dia. Wida in iil oâs/V/ ô^/jx», « tridagon
n-viMiant il se coucha mort alors cet liouime l'esclave appela et encore
<'Ji/tt u'irkos aiion;* <^ffgn icirkusou; ivldagon mosan
ayaut emiM)rté jette dit-il l'ayant emporté il jeta et encore du soleil
dukkisiii kclla kiitto nugon. Ichta kiragon tvallokkigo7i fiio
juNiu'à rap|)arition s'étant levé il alla retournant et venant et le lendemain il se
son. W'ida in id tanyakka ogirun.-tinga vggit lio/iorra^
coucha puis cet homme son fils appela ceci ayant emporté au Heuve
udreiia;* uilid" f'O'J" udrosoni, kiigga falo/tuii, kira-
•{ue tu raMes entrer l'enl'unt ayant eni|H>rté alors il le jeta ayant na^é il sortit et il
go» fiioson lebta. W'ida id tarko eggii fxi/i'arrn'
revint il se coucha étant revenu puis l'homme lui-iuéme l'ayant emporté aullru\e
udratleiiOni, giggiisun, id ntthi Imiivtakkosoii;^ tcidn /i <d-
eonime il allait jeter il ril riiomine :iliirs l'iil étonné alors le re-
biAshi* tgutirtni : *innv na/iar'' diini digin inctavii," gnrundig fa
nani lui dit est-ce reri île jour i|uinr.e Innérailles du taureau étant
Veille. < Ksilavc. foiimiaïKla iiicini' 1 linmnu', priiiils ce reiianl et
jftte-le au loin.» L'e«elave exécuta l'ordre, lue tioi.siènie t'oi-s le
reliant vint et tit le luort. L'Imuiiue alors appela sou tils et lui
(lit : «Prends doue eela et jetti'-le ail Nil! Le jeillie lioiuiiu- prit
le enrjts et le lauea au Nil. Le renard ^jao^ua le iiord à la uaof et
revint le lendemain, l'oiir ce eoup. l'iioiuiue se mit en état de jeter
lui même le renard au lleiive. et il donnait l'élan le taux
mort éclata tie rire : son ami s'arrêta étonné. Le renard lui dit
alorH : «Voilà cch t'unéraillcH de i|uin/e jours, voilà le sacrifice du
taureau <iue tu m'avais promis! ( "est Itien. je vais te remettre <laus
.( y,\ - '.. ^v
— 501 —
gogsinua?» Wîda Kalbisshi^ îgatiron : «.masaiia, ai ikka irin
regorgement alors le renard lui dit c'est bien moi à toi de toi
dâflsiniiaken usil udiddil auon.»Wida itton <dala'' ' iio7i,
dans l'état ainsi dans le mal je mettrai dit-il alors et l'homme lui dit non
ai ikka ir^birhimmun aiion.» Wldatakka ak'arra'' S'uriita* ausan
moi toi je n'ai pas connu dit-il alors ceci après convention firent
kuUi iomga^ K albissènga^ dirbad sibir loèka tènnannogo; ivlda
chaque jour au renard poules panier (d')un pour le don puis
kuW' iomga'' kir dirbad tanga àg dumma kabinta
chaque jour venant poules ses étant ayant pris comme il mangeait
dîôson.
il mourut
la condition où tu étais jadis.» — «Pardon, dit l'homme, je ne t'ai
pas reconnu.» Sur ce, ils convinrent que l'homme donnerait tous
les jours un panier de poules au renard, et chaque jour le renard
reçut les poules jusqu'à sa mort.'
1. ^^v<ai.\ >;\ — ■-'. ~iJ^ — 3. ^\ — 4. Lj^ — 5. f^ — 0. Ji — 7, Dans un
conte arménien et tartare (|ue M. Kknan a rapproché de l'histoire de Tobie (L'Église
Chrétienne, 3" éd., j). 560), l'âme d'un mort reprend ime forme humaine pour s'atta-
cher au voyageur qui a enseveli son corps laissé sans séj)ulture, et lui procurer tous
les biens et l'épouse de choix (pic notre ingrat doit à l'industrie du renard. Kinale-
mont, le voyageur propose le partage à son bicnfiiiteur. L'auteur de notre apologue
semble s'être inspiré de cette légende; mais préoccupé de faire ressortir la vilenie
des hommes, il dispose en contre-partie les épisodes empruntés : pour lui, le zèle du
renard est absolument désintéressé; la scène de l'ensevelissement ne précède pas,
elle suit le récit des bienfaits, et c'est une scène d'ingratitude, non de charité de la
part de l'homme. Ce dernier n'offre do rien partager et se borne à une simple pro-
messe de funérailles que le renard échange, d'ailleurs, avec empressement contre
une ratinti do iioules.
— 502 —
VI
Il ton Llumyon Ku m malin.
Undein amanni kulli^ (jamiddo dawungon, tangi.f taiiga Tossiga
Lk- jadis re.iii toiifi- année que s'accrut nom son Tossi
/itAv-oY/// irk'ig kindissitum. Ulum-mèkka eggu gahalin*
on appfll.1 lie» («ys Ions de renKlontisscment on>o<KliIe uu emportant <Iii désert
gasko wirkosson; Tossi w'ida tcirkOsa, sukkôsotigôni.
au milieu il le jet.i Tossi ensuite l'ayant jeté et l'ut il se retira
Gam dimh'iitcoii hâdil,^ id «v^ gahalin^ i/iukoli);/ f/uica-
AnntV de douze à la suite de homme un du désert dan.s le milieu |K>ndant
finlaii, tdiunga Jiii nnhni- uala aida : «//• in/'n aiiuii.>
qu'il e»t allant le rrociMlile couché vit voyant alors toi qui ilitil
— *ai idmnmenn aUnn.* — <Onminikk inii arra aiioni»
moi un rrooiHlile je xuis dit-il et qui toi ici ayant apporté dit-il
L'ilOMMK KT I.K l'KOi'tlDII.K. '
.latlirt le rit'uve «'éleva plus ((tie tmiteH les autroK aiiiu'es. Tim
(••'eut le imiii (Hi'ini lui tltiima l<tr»(iii'il eiij;l<»ntit le» pays), emporta
un «■rocoilile au milieu du «léKerf. et, en He retirant, al)an(l<tnna l'a-
nimal (ii'i il l'avait jeté.
l)iiu/.e auH aprt'H, un liomme jiasHant dans le désert, truiiva le
enteodilt'. A sa vue. il s'écria : ' l 'e «luelle raee es-tu':* ■ Le eri»co-
dile répiindit : '.Je suis lUi rrncndilc. \\\ (|iii t'a apporté ici?»
I. \i — 't. \ -fc — a. jnt -- ». ApoloKiK- riiriiiilé pur Ali d'Andnii (Wmli
llalfa.
— 503 —
— f'Tossil' aig âk kèr inna wirkon aiioii.-» Issa-
c'est le Tossi qui moi étant montant ici a, jeté dit-il et c'est
gengôni sôha inna loirkidan ; in agarkôni
qu'il a maintenant un long temps ici mon état d'avoir été jeté cet et endroit
agar mina immun, wala^ nôg anna immun. Ikkôni aiP mas-
endroit de moi n'est pas ni habitat de moi n'est pas et toi à moi une
kig awkkan, aiga amanna aioro.» — «/;• aiga, aman-
bonne action tu ferais moi dans l'eau emporte toi à moi duns
na aivrokkai, minga fa-dhnh> Takkôni : «inn ail' mas-
Venu si J'emporte quoi donneras-tu et lui de toi à moi une bonne
kig awsin nagetta, aigôni inaskig illaf aiuer, on
action l'acte d'avoir fait de même que et moi une bonne action à toi je ferai alors
ikkon nadclinnam.>'
toi tu verras
Id loida masai, i>okkoda'~ amanna guwoii. U-
L'homme alors accordant (disant bien) ayant soulevé dans l'eau alla le cro-
— «C'est le Tos qui m'y a jeté. Mais il y a longtemps de cela, et
ce lieu n'est point de ceux que j'habite, ni où je puisse séjourner.
Fais donc une bonne action en me portant au fleuve.» — «Et que
me donneras-tu si je te remets dans l'eau?» — «Service pour ser-
vice : tu verras (ma reconnaissance).-
L'iumnne alors le prit et le porta au bord du fleuve. «Jusqu'ici?»
(lit le crocodile.
1. "ti^ — 2. La forme ordinaire est soH-eda. Le narrateur ayant insisté sur l'exac-
titude de la iirononciation so/ckoda, il faut admettre un comjjosé sokk-o-eda, (]ue je
n'ai pas encore rencontré, et dans lequel ed, ad, au lieu de s'adjoindre au radical
simple, s'adjoint au (lume liitd-\-o.
— 504 —
lum uida 'inin kelt aiioîi*. Id inda *amann' in iintn
ctidile alors ici jusqu'à dit-il rhonime alors dans l'eau ici n'est-ce point
aiion, ai turonger fa nogre'ion.^ Ulum icida *iiiin-kell-
dit-il moi je suis pressé je voudrais m'en aller dit-il le crociKiilc alors icijus<|ue
ummumi aiion, ijin fi haùnakummun aiion, antann aig udr
oc n'est pas dit-il ici nous n'avons [ms convenu dit-il dans l'eau moi entre
aiion. > Ma.mi, kurtil dnmmiUu eda guuon. ^Widagon,
dit-il ayant dit bien au ^enou en saisii^sant emportant il alla et encore
ai ion. > Fndin kcUa. dumniilla, f^ijawon. *Widagon. aiion. >
dit-il le nombril jusf|ucs en le saisissant il emporta et encore dit-il
lin-kella, dummilla vgguicon.
du cou à la limite en (le) saisissant il eui|H)rta
/'/ iLida igatei'nn : tina.ikig HV nnkiimminnria/
I.'homme alors lui dit une bonne action avec toi n'ai-je piu< fait
kir^' - angon dè)tki, niigagniigr(ldill?u. >^ Ulum aida
»alair<- de mon donne-moi je voudrais liii-n pouvoir m'en aller le crocodile alors
Kt l'Iiiiiiiiiie : «Ne v<iilà-t-il pas ri-aii! Laisse ipU' je m'i'ii aille
à riH'H artaireH.> Le crocodile repartit : Ce n'est pas jus(|irici, et
telle n'est pas notre convention; entre-moi dans l'eau.» L'iionnne
le porta jiiHtjii'à ce ipn- l'eau lui montât à la liaiiteiir des jrcnoiix.
« Kncore!
Kf il rcnimenn; l'eau lui venait à la ceinture. 'Kncore!'
Il continua plus avant: l'eau lui arrivait au cou : < N'en ai-je pas
liieii mîï avec toi. dit-il, paie-moi donc mon salaire, car je vomirais
I. \ji — '1. Me d6r<itn|N>iH> comme suit : Siy-a-ijnn grn-iUllhn. M. I.i.i-iiirii a signalé
lo puraillffini' A— aytm gm-, »i/m> ayant la slKnillcalion <^lre>. Ici, le verbe y«n
«••l au futur en dil av<T adjnnriion du miDIxe ^i qui iudi<|U<' la |iossibililé ou lu
nwiyrn ilr fair<< l'arlinn. l'tac^ avant la llexion, >>i rei<li< invariable; apr<<fl, Il nubil les
— 505 —
«la^aiion, ai sôba-immi kabakka kabsid-dotôni! li-
non dit-il moi longtemps n'est-il pas la nourriture l'action d'avoir mangé depuis de
lofjo fa ken assidanger,'^ aharrogon^ maskig aical
toi étant avec je vais me faire un souper et finalement une bonne action je ferai
illa.» Innogo icïda emerki dairicl fakkitennil kitttôson.
avec toi à cause de cela alors une querelle grande entre eux s'éleva
Innogo œ'ida arab^ bel. kam mèkka dogintan, emerki g ukker,
à cause de cela alors arabe un chameau un qui monte la querelle entendant
mkka kèron aman garra, fakkigon. «Miiiaminnûia?» Baùràtta
descendant vint de l'eau au bord il leur cria qui êtes -vous donc l'aflTaire
wïda iggatissan. Arab* wïda «saddo falukkan aiion, ai fa
ensuite ils lui dirent l'Arabe alors dehors vous levant venez dit-il moi étant
bannid imnig nalatiMcerhii.» Uwonga wïda «masa»
affaire votre je pourrais voir pour vous les deux ensemble alors bien
bien pouvoir m'en aller. :> — « Non pas ! > ré])ondit le crocodile : «De-
puis si longtemps je suis privé de nourriture! Je souperai de ta
personne, et tu me fourniras ainsi l'occasion de faire à mon tour
une bonne action.» Alors une grande querelle s'éleva entre eux.
A ce moment passait un Arabe monté sur un chameau; il entendit
le bruit, et, descendant de sa monture, il vint vers la rive, leur
criant : «Qui êtes-vous?» On lui dit le sujet de la disi)ute. «Sortez
de l'eau, tit l'Arabe, je jugerai votre ditférend. > Ils ré])ondirent
ensemble : «Très bien!» Ils montèrent au bord et riiomme raconta
l'histoire. L'Arabe dit : «Est-il vrai que le crocodile était jeté sur
niudilications indiquées par le paradignui suivant ; Ai nosar/on t/eddilleit (avec ou sans
i final), ir — fjeddinnanimeni, lar — i/eddinnani; u — gcdduUoni, ur — gcddiUokkom-
meni, ter — geddinnanani.
'■ » — ■-• -Lij: — S. j^\ — 4. ^^
MÉMOIRE!', T. 11. yi
— ôOG —
issan; masaiagOui fassan bm-rila^ M aida
«lirent-iU et ayant dit « bien > ils se K-vcreut et alli-rcut au bord riioiuuic alors
baùPiittanga banrn't/ofi. Ai'ah* aida ulumg issigon : *ir
histoire sou raconta couiplétemeut PArabo aKirs le crocodile interrogea toi
gahalin^ gasko wirka f\unâ?> Id aida : n'i/'o 'iiu)i, alèi
du désert au milieu jeté tu étais couché l'homme alors oui illt-il c'est vrai
aiioji.» Arab- u-ida ulumga igatefoii : tsiail Jala, fii
dit-il l'Arabe alors au crocoilile dit sur la duuc étant allé éteuds-toi
alion, iffishi nagetta,* Ulum vvdafikauiuiaii.*
dit-il do toi de l'état d'avoir été couché à l'instar le crocodile ue voulait jias
Arab' tctda igatervn : *ai banùid uiiiu'g naddilk't kirkavimin-
l'AralK' alon» lui dit moi affaire votre aliu nue je voie suis-je pas
>!(!/> Llnn'ii galbisi"'' aa(jtig,' ariîbirr avrai-tciini
venu du crocodile de l'étal de s'être retourné ii l'instant les Arabes les uns Us antres
tahkiija nlainga kattij'nssan.' Arab' ulumg tgatcron : «■iisilton
»'a|i|>clant le rroctMlile (garrottèrent l'Anibe un crocixlile dit du mal
maitiltou niUiig' Irbiriia.* l\i.iiJoKsau.
du bien loi-niCuiv i|ue tu luiunu ils le lraus|>ercéreul
II- dus?» — «Certes, i-t liiuii ù plat! Ali>r.> l'Aiatic (inlniina an
«Tocddilc (k- nmiitcr biir nia- (liiiii', et de ne laisser etnielier dans la
pitHition in'i il rtait, et etniiMie il h'y refusait, -eli t|ni>i! repiit l'A-
ralie, n'ai -je pas à juj^er entre V(»ii». et lU' tant il imint suir ipar
moi - nit*'niei! - (^iiand il» eurent renversé le emcDdile, les AraheH
s'appelant lew mis les antres K- ;;arrnttèrent. Alors eelni (i|ni sV--
lait fait ju^e; lui ilit : .Apprends à distin^^ncr le mal dii liii ii! \'.\
ils le trans|M-rr(-rent.
\.)t - %. ^j, - a. j,MÉ. ■ 4. ^j - 6 wJJJ - «• CJi^ - t. vJkii
507 —
VII
M terè idhi terèkka edosoni, tôd uœog unnigon, wèkkon
Homme un femme une épousa et garçon deux enfanta et un
sâter^ Ali,^ icèkkon sâter^ Mohamyned^-ia sevimôson.* Tennhitôdi
malin Ali et un malin Mohammed nomma leur mère cette
dlôsoni, kiragon tèffâb idhi kud icèkka edOsoni; ico sâter^ ik-
mourut et et venant leur pure femme ennemie une épousa et 0 malin et
kon darkunna! Wtda idi wildiga^ idhi-tan-dan mugogga
toi tu y étais alors l'homme les enfants femme sa avec ayant abandonné
higâziV' kèrûson; iahldP wèi idènga icèrakiredon. Wïda idhi
au Hegaz partit juif un la femme cohabita avec or femme
fodi dirhad tvc'kka gogôsa, icildl^ tûni gerayalton^ kira, gaw
cette poule une ayant égorgé enfants ces de l'école venant gésier
Pauvre Ali, heureux Mohammed. "
Un homme avait épousé une femme ilout il eut deux enfants,
l'un qu'il appela Malin x\li, l'autre qu'il appela Malin :\Iohammed.
La mère étant venue à mourir, le père prit une seconde femme,
— une marâtre; et toi, ô malin, tu étais là! Or, cet homme partit
en pèlerinage, laissant ses enfants à sa femme. Elle se donna à
un juif. Un jour que cette malheureuse avait tué un poulet, les
enfants revenant de l'école, en firent cuire le gésier et le mangè-
l.^U, - 2. ^ - .3. j.^^ _ 4. Ji^ - 5. jjj - 6. jUp^ _ 7. ^>^
— 8. Vulg. ajI^' (lecture). — 9. Histoire en dialecte d'Afia (en face Hu-im), racon-
tée par Soliman .Shérif
— 508 —
totta tokka kab^isan. Yahndi^ tottnu gaw-tan-dan, dungus-tan-
co faisant ciiire inan^Tont juif et ce jjésier son avec intériem-s ses
dan, ur-tan-dan firgiii keukiinin. Idon tùd irida irildi* tùiiiga go-
avec tète sa avec «lésiK-e (1 ('avait femme cette alors enfants ces vou-
i)nf)aUeHnii ,^ dnxeismè. (jii idèn dmciterh} nôgf'l fios-
liit le» i-Korf^er et ils s'enfuirent allant femme vieille (l'iine dans la maison ils eoii-
ia» birii^ ^Ua, néa'' kiùnin ushirossoïi; iridn kiitta )ioi/s<ititi
chérent natte sur une sotipcr sans ilemeurèreiit puis se levant ils partin'ut
nhnrra'' trida Sâter' Mofiamniedu» ni'tkuui, <ima)ii>Ui stikkitiai/; t)i()-
à lu lin iir malin Mohammeil si II pleure la pluie ilesceud et
i)nkn)igiiii, dc/ie/i" fôga snkkiiinil; irida in id!^/i dun-iu hô-
s'il rit lie l'iir se déversant ilesoend aliirs cette l'eranu* vieille (de) dans
gillfi tî'riii f'tsivv (ii/nmi, f/igtn'ii tnira,
la mnisnn d'eux île l'acte il'avoir couclié dans le liiu de l'appuie-tête audessiius
df/n'/i' hiiumign" fini; nida idî'n dngi^" tndi ngukkon : t^kir in
l'iir en m»reeau w truuvr alors femme vieille <'etti- les nppella venant cet
relit; iiiaiw le juif viuiiiit nmn^rer la )MtuIe avrc le o;i'sii'r, l'iiiti'--
rieiir et la tête." et coiimu- la fcimiie disait i|u"i;llc allait ('oinoii-
ceM puuvrcH petitM, \U s'eiit'iiireiit. Ils passèrent la nuit eliez une
vieille femme, rtendiis sur une natte, sans avoir sniipé, et la quit-
tèrent an matin. ( ir. ilepuis leur ilépart, tmites les fois (|ue Malin
Moliammed venait à pleurer, il tombait une pluie, et s'il riait,
e'était une averse «l'or. A It-ntlroit où leur hôtesse les avait fait
cnuelier, l'or était en tas près de I uppiiie tète. La pauvresse les
I. ^>j^ — *. jJ« — :• Mol u mot : Je le* ^KorK^ral (»«' ilit). — 4. ^J —
— A. •' itf — 0. ji} — 7. j^Lit — M. ,_-j>j _ u, f^ — m. Kern. I« clianKetnenl
dp » vn g. — II. ('aliniinli' r<inlr<< le* Juif*. Ceci iOn*il<' au iKtKnfit i|ue cetli' femme
ItiapIrv au riinl<<nr.
— 509 —
deheb^ unninga ennan aii07i.» Tèkko7i : «min in deheba^ 'issan,
or votre emportez dit-elle et eux quoi cet or est dirent-ils
wo un aw tônf» Wida deheb^ tènniga leptakiro en-
ô notre grand' mère notre petite alors or leur retournant ayant
7iakTca nogsayi. Noga-figintâni foTinossan; faù-
complétement enlevé partiront et pendant qu'ils sont s'en allant ils eurent faim et
noggagon, sàter"^ AW fiiôson m-eska : ivala^ irka-im-
ayant eu faim malin Ali se coucha n'en pouvant plus et point pays ce n'était
inô, gahalin'' gaskoa. Kiragon sàter'^ Mohammedi^ sokkedon;
pas du désert c'était le milieu et venant malin Mohammed l'emporta
wida sokkeda noga fini, dawi wètèrèdanga flia,
puis ayant emporté s'en allant comme il était le chemin unique à l'état de qui était
Wida ugo7igo7î.'' Wida sâter'~ Mohcmmiedi^ nôrka fèddon, gf(t^
ensuite devint double alors malin Mohammedi dieu implora « l'ali-
durûri^ tvèllogo «ûga erzogoggeia»;^" wida nôrin
ment indispensable » par une nous ([u'il nous ait donné subsistance alors de dieu
rappela : < Venez, dit -elle, enlever votre or.» «Qu'est-ce que cet
or, ré])ondirent-ils, ô notre bonne grand'- mère?» Et rentrant, ils
prirent l'or et s'en furent. Chemin faisant, ils eurent faim; Malin
Ali, n'en pouvant plus, se coucha : il n'y avait ])as d'iiahitations,
c'était au milieu du désert : Malin Mohammed chargea son frère
(sur ses éj)aides), et s'engagea dans un sentier; il marcha jusqu'à
ce que (;e sentier bifurquât. Alors Malin Mohammed adressa à
Dieu la prière des atfamés, demandant qu'il soutint leur vie; et la
puissance divine leur envoya deu.\ plats de mauves" et deux pains.
1. v_-sa; — "2. ^ULi) — 3. i^jXe — 4. -^^ — n. ,J..-ow — tJ. .^w^aT» — 7. Voyez
page précédente note 10. ~ 8. 0>3 — •'• i^ijr^ ~ '"■ j'i j ~ "• Voyez note 1,
Ijage suivante.
— 510 —
konatôni ittcr sahayi^ uuôgo)>. kahcd uicOgon sukka tiX-koui;
par la profriété mauves plats et deux pain et deux il leur descendit et
kahcda, nôr tènnig hamdcda,' kutia daici niroiig-
ayant mangé dieu leur ayant remercié se levant les chemins comme ils se divi-
sani. sâter^ Mohammed* tanii^ngâ tùd, ikko7> itiuog f/u, aigo»
Raient malin Mohammed ô mon petit frère, et toi par celui-ci va et moi
innog Je gurèni.* fjruivogon, Mter^ Molinmmcdinan* daui
par celui-ci j'irai donc et étant allé malin cle Mohammed le chemin
.<ialamangon.<toni ;'' ^âter^ Mohatiimcd* gnica. l'rkt icNla siikkôsofii:
était sûr et malin Mohammed allant ville dans une il ]iarvint et
irida tar irkin sultan^ tùdi dwsoui, ddemiri tar irkin iit-
alor» Cette de ville sultan ce était mort et les hommes cette de ville habi-
tuf. taigankign' dukkakka mengiiivayia; Mter* Mohammi'tttni* gn-
tanln leurs bonnets ayant enlevé sont dcliout malin et Mohammed al-
irn taign^ tnttgn dukkeda metigOsoyii; sâgir* icri âga icâia
lant bonnet «on ayant Até comme il était debout épcn-ier un étant volant
IIh iiiaiiffiTciit et rciHliri'iit jrrùcfs à h-nr hioii. l'nis. se levant, en
face lies deux elieniiiis, Malin Mulianinied tlif : Mnn pitit tVire,
toi. prendH par ii-i. et moi j'irai par Iii.> Ils se séiiarèiunt. La mute
fie Malin Moliainnied était «lire. Ew la suivant, il arriva i\ nue ville
dont le roi venait tic mourir; tous It-s liommes. ayant n-tiré leurs
lionncts étaient drlmiit. Malin .Molianinied alla se piarer parmi
eux et ota son Itonnet: à re inonirnt, un épervier, après avoir tour-
noyé (i\nuH les airs) vint se poser sur sa tête. «Merveille! mer-
I. -j^^ — un plat dr niaiivr» nrromniiMléeii k pni' préii comme no* épInanU rat
en faveur aupr)** du iMipulalti', ilanii la vallée du Nil. ~ 3. j^. — .1. -kLù —
f, jjL- - e. ^\kUi - :. A«Slk - s. yi-»
— 511 —
girïdini, gu sâter^ Mohammedn' urra okkin-
comme il va et vient allant de malin Mohammed sur la tête voilà qu'il se pose
ein; okkikangon, garih^ garibinvianein.^ Wîda waiôson, wi-
et étant posé merveille voilà qu'ils s'émerveillent puis il vola en-
da gelba'^ kir okkon sàter^ Mohammedn'^ urra; ivlda
suite se retournant venant il posa de malin Mohammed sur la tête alors
sidtana^ kirossani, hokmon;^ wïda gurra aharin-kellan-
sultan comme ils firent il prit le pouvoir puis heureux jusqu'au comble il de-
gon.'' Wlda sater^ AlP sater^ Mohammedm^ tann èngâi gu dâ-
vint or malin Ali de malin Mohammed sou frère allant che-
wi dungilla torgôroni, fannôsa, amanga gok-
min dans perdu (obscur) comme il entra ayant eu faim pour de l'eau ayant fait le
kosa, dloson. Wida ûffàb
mouvement de langue et de mâchoire de celui qui mange mourut or leur père
kiron Higaziltôni,'' Mragoni issigon wildllôifaj^" idhiga.
vint du Hegaz et comme il vint il interrogea où sont les enfants la femme
«Wildi^" dîoggkan ai/iô.» — «Wildingon^" tèkka uiga amantirè
les enfants sont morts ayant dit et des enfants le tombeau moi fais voir
veille!» cria-t-oii à cette vue. L'épervier s'envola et revint à nou-
veau se poser sur la tête de Malin Mohammed. On fit roi ]\Ialin
Mohammed qui prit le pouvoir, et vécut au comble du bonheur.
Or, son frère. Malin Ali avait marché sur une route sans issue; il
eut taira, sa langue frappa contre son palais desséché, il mourut.
Cependant le père revint du Hegaz, et à son retour il demanda
sa femme où étaient les enfants. «Ils sont morts», dit-elle. — «Fais-
1. -bUj — -. >>M>^* — 3. i_-o^ — -t. ,_>l3 — 5. ^,UiL*o — ij. (oX^ — "■ j^\
— S. ^ — y. jU?" — 10. jS^
— 512 —
'lYo?»';» uida koitri wèkkïtga kufinirèkfca ag kunin. Kir
il dit et or morceaax de bois quelques (les) ayant enseveli elle était et
ragon jindiééan, jindakka guœa kola kir elsan. Wtda
venant ils fouillèrent et ayant fouillé allant c'est du bois venant trouvèrent alors
idi iiiua mauna uarogiga^ idera in enter' Mohammedn'^
l'homnie par ici par là îles lettres envoyant ce malin Molianniietl «le
ùginn agarka elôson. Wida kutta idhigon ossakkon crik-
du résider le lieu trouva alors se levant et la femme et la fille esclave (les)
kirèkka guieoii; ijuwagon ^nugâ (ôd min ukka inn agarra ekka-
ayant prises il alla et allant mon (ils petit i|iioi vous ce dans lieu a ame-
kirO 'iioiii/* Tar uida tgateron : *idèii-iiin nga yahndig* uè-
nés comme il dit lui alors lui repartit ta femme nous un Juif ayant co-
rakirida turuQQoii aiioii.* T^^ffah indu ktun nikka (/(/.v.svV '
habité avec a chassés dit-il leur père alors cliameau un paille
timmôiii, ufkknii atnangu timinOi, iinn'' tu,'<k(>g
Dc (lui) ayant pas dimné et un eau nr (lui) ayant pas donné jours trois
meiiijakkijii. Wida idi^nn m <kkii Lu m icrlla dagginm, ink-
(le*i fil rt^ter ennuito de la femme pird un rlmmeau à un altailia et
iiKM vriir leiiTH toiiila-H. (h. la fciiiiiH- avail nisivrli (1rs iikii-
«•i-aiix <le lioi». On itc-iikii, i-t nii ni vint à tnuivtT U-h bois, l/lmiii-
ini- uInrH riiviiyu «U- tniitt-s |iarts «les Iftlirs i-t tnmvn k- lieu dû
ri'Hitlait malin .Miilianinutl. H |ii'it avec lui su tcninu' rt une rsclavi*
ft partit. A kuu arrivri* : «Mon «Inr lils. cuninuiit avoz- vous rté
rontiiiit tIaiiH ruH liiMix?» )lit-il à Malin .Mnlianinn-il. (\-liii-ci ré-
|M>iiilit : «'l'ii tViiinic H'cHt taitt- lu inuitrcHsc iliin jiiit' i-t ntiiis a
rliaMHil'H. > Kt 11- |ii'ri" prit ilriix cliaiiifaiiN (ju'il priva l'un tic f'nur-
— 513 —
kon kam oicuttlnil daggiron; kam gasslg^ Jirgln-kanokkon,
un chameau au second attacha chameau la paille et qui avait désiré
amanga tiron; amanga firgin-kanokkon, gassit^ tiron : wlda
de l'eau il donna do l'eau et celui qui avait désiré de la paille il donna ensuite
toHa hasassan. Wendûtingon sogoltaniicr nogon.
tirant ils la mirent en lambeaux et chacun ;i son affaire s'en alla
rage, l'autre d'eau, pendant trois jours; ensuite il attacha à cha-
cun d'eux sa femme par un pied ; devant celui qu'il avait affamé,
il plaça de l'eau, et devant celui qui avait soif, il plaça du four-
rage. Les deux chameaux ayant tiré, ils mirent la femme en
pièces.^ Puis chacun s'en alla à ses affaires.
J'ai hésité à donner les trois contes suivants. Les prouesses du
héros des deux premiers, le sujet du troisième, feront comprendre
mon scrupule. Le comique de ces races n'est pas délicat. En m'ex-
cusant auprès du lecteur, je laisse cependant apparaître, sous deux
de ses noms, l'émule nubien de Polichinelle, de Garag'ous et de
Goha, parce que les aventures de ce type obscène, turbulent, in-
génieux pour le mal, justicier inconscient des vicieux, racontées
dans les n°^ vill et ix, ont été disposées par le narrateur avec une
intention nettement morale qui les relève, et parce qu'il nous ren-
voie quelques échos de l'antique farce égyptienne.
1. ^yiH — 2. J>i-ij — 3. Ce sévère châtiment sert aussi de moralité, avec des
détails identiques, à une jolie histoire qui m'a été contée par un indigène do l'Oasis
de Tafilolt (Maroc), La Montagne merveilleuse. Il semble hanter l'esprit du berbère
altéré de vengeance. Un officier qui comra.ande dans le Sud do l'Algôrie, M. Lk
Chatelier, rapporte (lievue Africaine, 1885) qu'un lionnne des Oasis ayant surpris le
jeune fils de son ennemi, le fit pendre immédiatement par les pieds, les jambes écar-
tées, et d'un coup de son épéc, le fendit on deux, dans le sens de la longueur.
MÉMOIRES, T. II. 05
— 514 —
Ce personnage, phallique le plus souvent, qui. dans l'Orient de
la Méiliterranée, se fait layent piovoeateur des joyeusetés gn>s-
sicres. et conserve la niéninire des mieux inventées, n'est pas né
de l'imagination asservie i)ar l'animalité. Ses origines doivent être
reeliercliées autour des tenijdes d'(^>sins ou des dieux similaires de
Syrie et d'Asie - Mineure. Les mille incidents (pii composent son
épopée, ont été créés et propagés à l'occasion de ces fêtes liruyan-
tes, en Egyjtte. comme les Dionysiaques et la folle pompe de Lé-
née, dont les iiratiijues étranges avaient, au dire du pieux Héro-
dote, une raison fla(|Uelle lui tut tii'p mieux séant taire, encore
que point ne l'ignorast».'
Les sanctuaires de la Haute - Egypte nous ont livré le secret.
L'n peu avant le solstice d'hiver, au mois oîi le soleil .semlilait
au jnétre égyjjtien ini vieillard décrépit (pii va céder la place à
un soleil nouveau-né. où le Nil éjiuisé avait ahandoinié la plaine.
aminci déjà, dans son lit. par les longues traînées de salde, où le
fidèle faisant la semaille, cmyait enterrer les membres desséchés
d'un dieu (pii allait reprendre vie en émergeant Jeune plante, on
proclamait dans tnUH les centres religieux la gramle loi de la nature
— tout meurt, toute vie sort de la mort —- par des cérémonies em-
pnintécH Hurtout an ( nite des défunts, et au souvenir des démeni-
hrcuients et des renaissances périotiiqncs de l'astre nocturne. Ia'
temple devenait la maison mortuaire et le sépulcre du dieu local
qu'on itleutitiait h OHiris. Ir |diis national <lcs iliciix-moinies. < )ii \
jouait un mVHtère complexe,- wule de drame cosmogonique, oii
toute la magie dcH actes et îles fonnules était mise en «cuvrc pour
écarter les puiNsances cnncmi«'s et assurer i;i iliviiic résiirrcrtion.
I. IlériNl., Il, 47, 4». — t. MAMrm, hnuUrnh, IV, Cil" «Iri. icrrnomo; II. Uiinmni,
Ia malien dOilrl; llaui XtUth. /. Ugyiil. >il>r. u. a., IHHI, |i. 77 l>t M|(|.; LnHKT, /.«<
/U— dOtirU au mnU <U Choiuk, «Ulw Itit. </< (rar. rtlat. à TorrA. <</y|>(., Vol. III (<l
-fi\.; I1uun|iii', hu fi thiriê. SU, 4ï, 63 (lilo* |irniii|iu''ii mu i>iivlri>iii il'AliMtiMlrlo
— 515 —
A un instant déterminé le mal étant vaincu, le mort revenait à
la vie. Dans chaque temple, son iiremier mouvement avait été noté
avec soin. Une chapelle spéciale servait de dépôt à un groupe qui
fixait la scène, l'attitude des comparses et le geste d'Osiris revi-
vifié.' A Thèbes, il portait la main à sa tête, ailleurs il se retour-
nait sur le lit funèbre maintenant son berceau, à Busiris < sa pa-
trie», presque partout, il manifestait son aptitude génésiaque.- Pen-
dant que les prêtres faisaient les purifications et proféraient des
actions de grâce en élevant leur pensée au-dessus des symboles
matériels du drame divin, dans les carrefours, le populaire célé-
brait l'heureux événement, avec la grosse gaieté de l'Égyptien,
pourchassant les animaux qui lui rappelaient Typhon ,■' interpré-
tant à sa manière les énergies et les revanches du dieu. C'est sur-
tout pendant les Pamylies anniversaires de la naissance d'Osiris,
vers le début de la crue, que l'emblème de la puissance féconda-
trice prenait sa place dans les réjouissances foraines.' ^Les Égyp-
» tiens célèbrent une autre fête de Bacchus (Osiris) qui est
^presque toute semblable à celle des Grecs. En lieu d'un phalle,
>ils ont invente d'autres images grandes environ d'une coudée et
»meues par moyen de nerfs. Femmes les portent par les bourgs et
4es villages, en leur mouvant le membre viril qui est bien grand
» comme tout le corps, et au devant marche un ménétrier qu'elles
'Suivent en chantant Bacchus. Pourquoi lesdites images ont si fort
>membrc et ne se remuent que de là? De ce est maintenu un pro-
*pos bien saint.»'' Aujourd'hui les pitres, ])arfois des nègres, ou
1. MARitm:, I. 1., IV, 08-72, 88-90. - 2. Plutarque, 1. 1., 51. - 3. Plut.aïque,
1. 1., 30. — 4. Sur les rapports du phallus avec le culte d'Osiris considéré comme le
dieu de l'inondation et aussi de toute humidité qui donne et entretient la vie, cf.
dans Plutarque, 1. 1., 12, 18, 36, 38, 39, et dans MAspEito, Contes égyptiens, p. 14, le
sacrifice de Bitau, antique dieu (V) osiriaque, héros du Conte de» deuoo fi-hrci. — 5. îlô-
i-od., II, 18, traduit d'après Pikrrk Sai.ut.
— 51G —
des nains, vraies incarnations de Bis.^ qui amusent les fellahs.
ont conservé le bonnet des bouttons antiques et les attributs pro-
pres aux marionnettes des l'amylies; ils se transmettent de géné-
ration en génération des farces ((ui ont remonté le Nil et fourni
des motifs à la verve nubienne.
Ou remarquera que Monsieur de l'âne l'viii) et Sike du t.\u-
BEAD (IX) débutent et finissent de même. l)e plus, le jueuiier épi-
sode du n IX. forme la donnée principale d'une i)laisantcrie des plus
réalistes recueillie i)ar M. L. Heimsch,- dont un trait sert aussi
de conclusion au n x. Si on grossissait la cullectiiui des récits
populaires de ce pays, on verrait se multii»]ier les variantes d'un
même sujet, et les personnages les plus divers se prêter récipro-
(piement leurs aventures. Ceci ntuis initie au procédé emi)loyé par
les conteurs de Nubie et d'ailleurs, voire i)ar les fabulistes et les
portes comiques, il n'y a pas encore longtemps, pntcédé (|ui a sin-
gulièrement favorisé la diffusion de leurs jjroductions à travers le
monde, l'n auditoire peu lilasé n'exige pas du neuf; il aime, au
contraire, à retrouver des types familiers, comme notre i>ublif
même goute mieux la musi(pic déjà entendue: son esprit suit plus
fariicmcnt dans un cadre connu les évolutiouH du nanateur. L'o-
riginalité de celui-ci consiste dans son entrain, dans la fornu- dont
I. Itrt tut lin iliiMi iiii|H.rli' «lu Siiiidaii, llirciilc nii IliicrliiiH iIch Cliniiiilf». Niiiii
i|[ii..ii.,. i.t iiiiliwinnt un Hntirc, In tl'tv piriiii- <tc |iliiiiicii ou ili< |inlmcN roiinno les
I I I).iiiknlin, il ni|i|ti<llu tt> lion |ini' i|iirli|ii(.'it tniitit tlii vIriikc, ft, |Hiiir
I k'iiITiiM)' iI'iiiii' |icnii do rcl niiiinnl ilmit lu (|m>m' iiniil l'iiormo cntri*
M-» JaiiilHii liirti'K. Il pr<ivi)i|uc' Ir rir<' |iliiii qur In torri'nr. l.orH ili> In nnJHHniiro il'iin
illi'U, Il rliAMinil lior» du Innplo Ifii iiinlipion inllufiici'ii; dnim Icn iloniciiri-N litiiiinincH,
II» iHiufTniiii i|iii lu c(i|ilaii-nt, ^rnrtnii'iil U^ Nuiici iiii|i(Tiilillt<ux il |iri>(('-Knifnl, |mr U'x
t-rlatu di- riro do l'njiiiiKlanri', le Ix'rri'nu ili-n nouvcnuxiK'H. l'niir Icii prOIri'ii, il nyin-
Ixillan, |irlnrl|ialrmi-nl aux ItnuMii ^|MH|ue*, l'arlion ciirnru impiirlnili' dr* fonTx ipil
«ii./'ti.'nf I.- r''«i!il*iinnri-ii; li' |M'upli' ou (Il lo fcvnW' di' roa dniincK linili'wiiu'» ot ilr
.!'• ort oxccllcnl Ira nl'ifti'*. Pnna In fnrci', Ira p-nn-» limpiri'it pni
/ |iio m anni uni» ^Iniilriui-nt. — S. I'om /An Jifluiulm A^^ »j*^''
dAi.> .V.,'.., s;,r„. /,,, I. p. 934
— 617 —
il sait revêtir ses récits, dans son art de clioisii' et de grouper,
pour un dessein déterminé, les clichés légués par ses prédéces-
seurs, de même qu'un ouvrier imprimeur décompose un vieux livre
et fait des caractères un livre nouveau, dans son adresse, entin, à
présenter ses créations ou des éléments pris au dehors, avec une
euchâssure locale. C'est ainsi que peu à peu les récits se déve-
loppent, les trames se resserrent, les types prennent un modelé
plus net. C'est ainsi que ces premières œuvres de l'imagination
qu'on retrouve un peu partout, sont dues, comme les premiers gains
de la science, à des générations de collaborateurs.
Les considérations qui précèdent me font bien croire que l'au-
teur de Sire du taureau doit aux bouffons des panégyries égyp-
tiennes les matériaux de son embryon de comédie. J'ai dit comé-
die. Ces séries de farces sont, en effet, destinées bien plus à être
jouées en partie par le pitre avec quelques comparses, qu'à être
contées au long; de plus elles ont pour objet de flageller le vice.
Celui que vise surtout le comique nubien, c'est la cupidité. Dans
VIII et IX, la cupidité ôte toute intelligence aux sept frères et les
rue, avec l'espoir d'une fortune certaine, vers l'âne -trésor et l'os
merveilleux, et jusqu'au fond du Nil, elle fait tomber les victimes
de Sire du taureau dans l'infamie et le crime. Mais si les cupides
sont punis sans pitié, la plus grande récompense de la vertu est
encore la richesse, et le bonheur se mesure en paniers de pièces
d'or. Comme les races dont une éducation raflinée ne disperse pas
l'activité, et qui sont contraintes de vivre en paix avec leurs voi-
sins plus forts ou avec une société qui leur donne asile, les Nubiens
tournent toutes les ressources de leur esprit vers la recherche de
l'argent. Ceux (jui i)euvcnt faire le commerce, montrent des apti-
tudes remarquables : tous, kadiefs, négociants, valets ou paysans,
n'accordent à l'Européen d'autre supériorité que celle d'avoir beau-
coup d'argent monnayé, et de savoir oii en trouver; la civilisation
— 518 —
n'est qu'un luxe, une fantaisie, qu'on se donne avee des yuinées
et des napoléons. Le n" xi, le Trésor de Kerma, véritable rêverie
de liarbarin, traliit cet état desprit.
Le n" X qui rappellera Joconde au lecteur, déi)eint la t'eunue
sous des traits qui ne me .semblent pas appartenir à la Xul)ienue.
Il se rattache à un énorme dossier que les hommes de l'Dricut sé-
miti({Ue et égyptien continuent à dresser sous le nom de la ruse
des femmes . Depuis la femme de l'utipliar. (le|)uis celle d' Anoubou,'
depuis les temps de Sesiiosis" (jui ne trouva dans toute rKj::ypte
qu'une seule femme i)ure, le tlot des invectives, des satires in-
ju.stes contre la c<»mpaj;ne de l'Iiounne s'est «iidssi et a monté.
j^ràce au.\ Houtldliistes, ju.stju'à l'Inde' (|ui aimait à peindre le
dévouement et la fidélité de l'épouse, plus tard. jus(|u';'i notre Oc-
cident clievalere.s(|Ue. par la complicité de moines austères ou hy-
pocondriaques, ou seulement désiren.x défrayer le prêche.'
Je flonne le te.xte du n' x en caractères arabes, connue un
exemple de la manière dont les Nubiens instruits écrivent leur
lan;;ne. " s'écrit . , " j ' . è ^ - . (H, e., <i sont rappelés par un fa-
tlia, «. 1 par un kesra. _ représente à la fois /^, L; l'i. — o ~ •''
dur. \ = iiif. Le te.xte ci-après a été relativement très 8oi«çné. Le
plus souvent, les Nubiens suppriment les indices des voyelles
brèven. et souvent les voycHcs lon;îues. l'our eux, comme dans les
écritures anciennes, un j;rou|ic (!«• lettres est destiné à rappeler,
non à amiiyser phonétiquement un nint iIumI le Icitcnr est censé
liien connaître la |ironon<-iati<in et le sens.
I. Ount' du dtux fikrtt, Mahikhu, I. I. — i. Dimluro, 1, lU. — ». M. Knkhk, Otd
Ifntan iJaj/t, rf. llrnct SerimUt /tay, t'ic. — t. (J. I'aniii, I.tt nmtet oiirnlniu- ilniu la
liUrratmrt /ranfnùt <{« ttwi/tn/ljr, l'ariii |H7ft.
— 519 —
VIII.
Id terè idhi terèkka edôsa gtmtakirôsa dlôsoni, tod weka'^ un-
nàsa, Sw-EL-IT OMAuf' tangiska udrôsa, doua dawtvukirôsoni.
Wida tod tann enga issigon : «abô mi7iga kuninkeno 'iia?» Tann
en wida îgatiron : «kag 'èka kunikenon eiia.» Tod ivïda ka^ka
wegadon, fe gu ganôleiia; iriâP wèkon enneda, engà kolodn âgen
agar wUa gu, irialka^ kagn usurra udrôsa kokkatiron; naddôson.
Widagon enna usitr udrôsa kokkôtir îgatiron : «ikka-lè ivegiâ
walla iriâP inga dîdiâ 'iiah> Wida engà kolodin-gar kuttisan,
Monsieur de l'âne et les sept frères.*
Un liomme se maria, rendit sa femme grosse et mournt. La
venve mit an monde un garçon qu'elle nomma Monsieur de l'âne.
Quand il fut grand, Monsieur de l'âne dit à sa mère : «Que pos-
sédait donc mon père?» — «Un âne», lui répondit-elle. Il prit
l'âne et sortit pour le vendre. Il s'arrêta dans une place où se te-
naient sept frères. Alors, tirant une pièce d'un réal' qu'il avait
avec lui, il l'enfonça sous la queue de l'animal. Le réal toml)a.
Monsieur de l'âne le ramassa; puis, il le remit au même endroit.
Le réal fut encore lancé à terre. Monsieur de l'âne le ramassa :
«Ah çà!» s'écria-t-il, «suis-je ici pour te conduire, ou pour ramas-
ser tes réaux!» A ces mots, les sept frères se levèrent : «Voulez-
vous», dirent-ils, «jjcscr votre âne? Nous vous donnerons son
1. Wf-ka semble moins régulier que reèkka (pour wèi-ka). Le lecteur remarquera
(lue, dans ce travail, (Vautres mots ont été également écrits avec des orthographes
dillV'rcntcs. Ces variantes répondent à des variantes de prononciation ou de trans-
cription. — 2. Ui-\ j-yM — 3. Jbj — 4. Conté par Osman Mohammed K'amis
d'Anéba prés Ibrim. — 5. Environ cinq francs.
— ô20 —
<iu kcJckon dehebonga^ mizan- udir wazuèkka,' dètiOga 'issaii.^
Takkon masa 'iion. Wïda icaziif^kka ,^ tèkkon kakka dummi^an;
takkoit dumniekka igatikkoii : *kakka eggii Oda* ichla udrôsa âhlg"
tantii aman tanga udehkatir, nahar'^ knlodn aharra,^ gu iriâP
tanga tûican aiion.» Wida iin/iar'' kolodu aliarra,' tod daicicii ^ii
sikkadiii gèrk^ 'elhttmmtin; wîda aharra^ tanu ^ngô kudut tanga
avirtiroii. Wida tann tugakkou ôdâg* kallifW âlug'' tannl aman
tanga haddirga*' ndâU koffos, nhar'' kolonn ahaira'' (jUgon siMa-
din gèrk* 'elkiimmun. Wida tenu higâ kududin -kèlka dutcicô-
fâmin ingir aicsan. ]Vida tènn ^ngâ kndudhi-kl'l katta iriggon,
tkaJcka irialka'* garrikmkka " kagin sikkadangsin kllla aiga ar-
radhtsan riia.» Wida iiign kolodingar kntta ndankig* fattikkin-
poiils il'ur, L't il sera à »<»us.> Il ivi»oii(lit : C'est I»it'u!> On fît la
|K'Hi'o. et U's frÎTcs s'ciiipaiÎTcnt dr làiio. Alors, le vciitK'iir ajouta:
«Enimenrz-le, vous l'installerez dans une eliinnlue; vous lui lais-
serez bonne ration et bonne eau pour sept jours. (.^>uau(l vous re-
viendrez, au liout de ee temps, vous trouverez un tas de ses réaiix
ù raniiiMHer.» Apre» k'H sept jours, l'ainé entra dans la eliaiubre;
il y trouva fumier et purin i\ Houliait. Néanmoins, il envoya (eonime
il était ••onvenuj l'animal au second d'entre eux. Celui-ci orfjanisa
la clianibre de l'àne, prépara l'orf^e, disposa (des vases pleins
d'^eau, et ferma la porte. A la tin du septième jour, il entra : il y
avait fumier et purin à Houliait. l'ar ranj; d'àffe, chacun des frères
prit tour à tour les mémcH soiiiH, et eut même nuiisson. I.c plus
jeune éclata en plaintes amères : » Vous avez tiré de l'iiuc > , disait-
il, 'tout ce )|u'il a pu faire du réaux, et ipiand il n'a pins donné
I w-^> - ». ^\y^ - 8. ^3, - 4. iLijl - ». J*U - 0. j^i - 7. ji^ -
— 621 —
tmi^ fala silîiadiu (jer^ luèka mârissau. Wida baùnisan : «Je §urôi
kagin uorrog!»
Kagln norkoit. teriu fe guiveii vakarka'^ irbireda, tami higâ ïga-
tiron : «ai fe gib ganTdr toeka eniieda tela fe torgôlhii; tèrin kaJc-
kikaivivan, îgattiklc 'aiion, an gâ dldsoneiia; tèrin gii tèkka aman-
tiîck ikkawan, tekka amantirôga nog 'aiion.» Wïda tuni kir issig-
san : «in gâ-lôiâ?» Idèn wïda igatikîcon : «an gâ ell iiahar^ kemso
walla* diga immi tarin dïsineiia. » Tûni wïda Igatissan «gu tèkka
amantikkeiia» . Idèngon gu amantirôga sokkôsoni, wida tod daw-
ivun-kèli soronga udron gatti diikka kokkan, fe nar eiia; takkon
soroxga keklîètiron ; uwutti gu udrongou meratiron., tuskitti gu
udrongoii' kekkètiron, kemsitti gu udrongon kekketiron,, kududin-
kèlka duwwô -fdviin gu udrongon, kekkètiron. Kududin-kèl wïda
que fiente, vous me l'avez conduit.» Alors les sept frères firent
ensemble la visite de toutes les chambres; toutes étaient en sem-
blable état. «Allons», firent-ils, «chez le maître de l'âne!»
Celui-ci avait compté les jours et les attemlait ; il dit à sa mère : «Je
m'en vais, avec ce rasoir, m'ensevelir dans une tombe, si nos amis
se présentent, racontez-leur que votre fils est mort; s'ils insistent
pour voir ma tombe, vous la leur montrerez. » Les frères vinrent :
«Où est ton fils?» — «Mon fils, il n'y a pas quatre ou cinq jours
qu'il est mort.» — «Nous voulons la preuve!» Alors, elle descen-
dit avec eux jusqu'à la tombe : l'aîné se coucha et introduisit le nez
dans la terre pour sentir l'odeur, disant : «il faut voir», .... un
couj) de rasoir lui trancha le nez. Le second sentit aussi et il laissa
son nez, et le troisième, et le quatrième, et les autres jusqu'au
1. ,yÛ» — 2. ^ - 3. _,L{j - 4. '^\y
MÉMOIRES, T. II. 66
— 522 —
wig^on, tsorouijan daffon cita.* Wida kâmiP tèuni goroii(fO>i daf-
foiiei ti'ifj^a, irki thtni ttr (Jii karyirefcka iiîdakaééaii.
W'ida Sio-EL-H' osiAK-kov.- th'hi Je kakkan naharka' irbinda,
fio'jlr icèka (fogOsa, èintit/'l di.ika midd/kirt'isa. taini InKja iyil dêgi-
rôtir iyatiron : tthrin kakkikkaiiuou, ai faddelkirô^a* widda tèu-
1111/ tht't()a. ikka kutta fatiirka'' itdrv ikkaie, ikkoii, nOr ikka fattir-"
mena, iskitth'i inyUff fattir^imènommi , ig aiion.* lugir igongoii,
kutta tnkkuii âg gogrei cinilttig mh-Osnui, dis fôga snkko)igou, nad-
da fiiOsoii dumùia. W'tda tnd ktitta gt'sir irè iddiP daffiu sa(fi-
ratiroit' uni airirologn, ustirn abaglago, nl^iigoii kntfosoii. T(^r
tcida tutla igiitinnan : •suiigirka JirgumunOii gisir tutta d?iiko-
Deitaf»
plus jeune <|ui se mit à crier : 'J'ai perdu ukhi nez!» Tous pleu-
rant leur nez, sen retnurnèreiit eliez eux jinur se soi^rner.
Or, Monsieur de F/ine fit eiicure le lalcul ilii jourdii ils revien-
«Irairnt. Il é;r<tr^ea un mouton, prit la vessie, la remplit île sau;r
et l'attaelia au eon de sa mère : - Ils vont arriver: je les inviterai
à preiidn- <|M(l(|ne nmirritiire. je te dirai : nu-re, le déjeiiiu i ! Alors
tu me répondras : hieii te fasse jeûner toi et tes Ilotes!^ Ainsi fut.
La mère dit son impréeation. et Mmisiviiv dv Fthiv, sautant sur
elle, éjforjfea la vcHsie .... Le san;; jaillit de toutes parts; la
fetiime toniba raide. Mais Monsivur dv rûni prit un os; il l'appro-
elia de la ti^fure de sa mère et souffla dedans; il le mit au fonde-
ment et Houftia : la femme s'ajfita; liientôt elle fut deliout. < I >on-
iiez-voUM eet os poiir dr rar;rrntV «lin ni ensemlile les frères. Il
le donna.
-^ 523 —
Tar tcïda tirôgoj/gon, tèkkou gu, tvida tod datvœun-kèl idèn
tanga gogàsa urn awtvolokkon usurn abakkonnog safjiratiron,^ kut-
tèmenon, uwuttig dwirtiron. Uwuttigon kutta idhi tanga gogàsa
urn awioolokkon, usurn abakkonnog sajfiratiron,^ kuttèmenon, tus-
kittig dwirtiron. Tuskittigon kutta idèn tanga gogàsa urn awwolok-
kon usurn abakkonnog safjiratiron,^ kuttèmenon, kemsittig âwirti-
ron. Kemsittigon digittig âwirtiron, digittigon gorgittig âicirtiron,
gorgittlgon kolodiftig âwirtiron.. Kolodittigon kutta wiggon «gisir-
rog ènki thmigûg ânirekka, gisirn usangsin kella, arradèssan
aiion». Wîda kutta tod kolodin-gar higâ nôgirig fattikkintan,^
fala kolodingâri tènniu ènki diafigginnan ela, gu kuniràga, wida-
kir, id nôg haràha^ halliga* koffafi wèla busmar^ kollotta Igil tèli-
red clgin ela, «salam'' cdikom»' issan. Takkon «âlikom'' essalàm,^
Aussitôt qu'ils furent dans leur village, l'aîné égorgea sa femme.
Puis il se mit à souffler, par devant, par derrière .... la femme
point ne bougea. Il (Lâclia) l'os et le fit porter chez son cadet,
(comme il était convenu). Celui-ci égorgea aussitôt sa femme,
souffla à la figure, au fondement .... rien ne bougea. Il envoya
l'os au troisième frère qui tua sa femme et s'époumonna. L'os
passa ainsi cliez le quatrième, chez le cinquième, chez le sixième,
chez le dernier. «Ah!» cria celui-ci, «ils ont tous ranimé leurs
femmes, ils en ont abîmé l'os, et maintenant ils me l'envoient!»
Les frères se réunirent pour examiner l'affaire : dans les sept ap-
partements gisaient les sept femmes. On les enterra. Après quoi,
ils se mirent en quête de MovMeicr de l'âne. Ils le trouvèrent dans
une maison bien barricadée et entourée d'une palissade; il était
1. ^I^ — 2. ^_yùJS — :i Vulg. i^^^.^ — ■*. ijî-i — â- jU-v,*-« — 6. ^%U\ —
7. ^XO^
— 524 —
faddilOyan*^ aiioit. W'ida tod dainciai-kèl warf/a tor f/niconi. t<ik-
kon husmar* ivhka usuiTa ukkirùtiroti ; tud dnirirmi-ki-l irtda nari/a
falou taiga uéron eiia». W'ida uivutti t/uicoiitjon ^uiickko» biu<-
mar' oyloi/o: tiu'<kitti ()uico)igo», iitijir a won. kemsitti guicongou,
higir ûivoii: digittigoii guiron, gorgittigon guicoii, kolodittigon gu-
icon, gitgeHoii, hitta wiggoii tiisr-nu guggou eiia!> Wida fin-a-
fitèinii kutta n-igga tiogsaii t'vki tPtnn'g tira.
Kargivihka nidakir id hatabati' kidil âghi eban. Wida id iga-
tihhnii : eiidi* liidn ngi'f-ti, kir urlii f ûirakka atcaii aiion.* Ti^k-
koii dumuia gnrar' irî'la ndir degirvsa. <'////« Ixdiariii" iiiolhi tiski-
r<i.sn. kh'Ogisan gnddûg' Je gn ktihntild. Wulti in Id tig irigiiigoii
oi-cupi- «levant un tnycr à f'aiir t'onilir sept ilmis. Ils 1 a|i|u'li ri-nt :
«Le salut soit sur toi!» — ' l>ieu vous le rende! 1 )iinne/.-V(>us done
la peine d'entrer. > L'ainé sauta par-dessus la palissade. \'ivenieiit,
Monsieur df f/iiir lui nnt un rloii nnij^e à Itlanc en plein derrière.
♦ Au Kce(iur8!> eria-t-il. Ia- second frère sauta la palissadi-: il eut
le deu.xièiiic elou au derrière. Arriva le troisième, le i|uatrièuie,
le ciiKjuiènie, le «ixièuie. Chacun son clou. Mon derrière brille!»
hurla le plus jeune, et tous, poussant des ;;cniissenients coururent
jUMpia elle/, eii.\.
IIh Me luédicanieiitèrent, et, uf sentant mieux, ils repartirent
pour donner la cliassc à .Mmudiiiv tlv l'onv. Ils rapert,urent as.sis
hiir une pierre dans remltriisiirc <le sa porte : Me voici -, Iciii dit-
il. -eli liien! faites de Illoi ce «|lie Vous Voudrez., v .\llssitot ils ,se
wiisirent île lui, l'enfermèrent tians un sac. le lièrent s(didcm»'nt
et le |Mirtèrenl JuH(|u'au fh-tive. Après ce travail, ils voulurent re-
-. . 1 >! vulif. ,j>f; ^,>\ 'im' voitl.. -
— 525 —
(irah^ icè kir sukkon urtigirïgon, ragikko)i,^ tigûgonga kaglntâni;
sukka guwougon «mina illim âga oftl ^ionf» Tar wida igatiron :
«icèku aiga edakir inna uskurôsa faturka^ gukabeda kirhaharra^
wirk udiddilleiia. » Arah ' wïda Igatiron : «falôsa aiga udrds
aiion.i> Takkon falôsa arabba^ garar^ udir degirôsa, urtigiriga,
iragikka,^ tïgûg tvègekka nogon. Wlda tod kolodiii-gar kir bahar-
ra"" liùrk udiddilleissan , àrah^ œiggon : «ai àrab^ ameiieiia, ai
nûba immuneiia/» Tèkkon wirk udrôsan.
Wlda Sid-el-H'omae'' in urtiging icègekkoni, kiron iiini' tus-
kon aJiarra.* Wîda tod kolodin-gar issigsan : «û ikka haharra*
monter pour prendre le repas de midi et laissèrent le sac sur la
rive. Monsieur de Vâne se mit à crier à l'aide. Vint à i)asser nn
Bédouin avec ses esclaves, ses troupeaux de boeufs et de mou-
tons. Il entendit, s'approcha du sac et dit : «Qu'as-tu donc à crier
ainsi?» Monsieur de F âne répondit : «Des gens se sont emparés
de moi, et m'ont apporté ici; ils sont allés déjeuner; quand ils
reviendront, ce sera pour me jeter à l'eau. > — «J'en fais mou
affaire. Sors de là et mets-moi à ta place.»' Monsieur de Vâne sorti
du sac y enferma le Bédouin, serra vigoureusement les nœuds, et
prenant esclaves, bœufs et moutons, s'en alla. Les fi'ères, de retour
sur le bord du fleuve, se mirent en devoir d'envoyer le sac au
fond de l'eau : le Bédouin vociféra : <Jc suis un Bédouin, moi!
Je ne suis pas un Nubien, moi! » . . . Le sac roula dans les Hots.
Cependant Monsieur de l'âne devenu propriétaire des l)iens du
Bédouin s'en fut, trois jours après, à la rencontre des sept frères.
En le voyant, ils s'exclamèrent : «Eli (pioi! ne t'avons-nous pas
1. ^^ - 2. ^j - 3. jjti - 1. ,sr; - 5. ïj\ji - (■>. jUi.1 j^^ - 7. ^^^
— K. ^"\ — 9. Les Nubiens railkiit la naïve vanité fies Iî6donins, organisateurs
tdnjniirs prêts, arliitres-nés. Cf. suii., L'homme et le crocodile.
— 526 —
icirk udirhummimiôf sillog kirof» issau. . Tar ahla i(/atikko» :
iârit* innakin aicwolakin n/'rk /alà'kokkaico/ 'îo», fe diiakir ekkis
ait'on!» Tèkkon : tfigoti icirk udroifi eis.<:ai). Takko» ivh-k ndrotja
nogoit, urtif/iriq irh<j«^kkn. — Ktinuft.'
envoyé au fond du tiouvel D'où vicns-tu?» — Ah! plût à Diou!
(jue vous m'eussiez envoyé encore, encore plus profond, j'en aurais
rapporté bien davantajîc!» — Il faut que tu nous jettes au luêrae
endroit! > — 'Volontiers.» 11 les noya. et. poussant devant lui ses
esclaves et ses troupeaux, il quitta la place. Fin.
IX
Id terti idèn la-èkka edosa <)uiitnkîrôsu diôsotii, kH^n iridn tud
u'*'ka unuôga SlD-ET-ToKl^ tunffisk' ndrùso dm'ifi tltiinriikkirOsuîif.
Wida tarin higa isingon:*nli\ io, al»» mh>ga kuiun-kanô ' iia? * Tami
f'itfiDit igntrrnn : *gnrondi irhka kuiihi-kaiio» eiia.* Wldn wHitl*
gnrimdi totta irriindnn In O" <]a)iiihlla; Oinriiijiiii id iri'kn tirov
LkS M.VUrilK.S DK SlKK DU TAl'ltKAU.'
l'n lionnnc H'étnnt nnirlé. rendit ti;roHKe «a femme et mourut.
Or. la femme aecoiiclia d'un ;riir<,nn (|u'elle appela SIrv du tnii-
riiiii; elle Téleva, et il ;,'randit. CJuanil il fut jfrand, il dit i^ sa
mère : «.Maman! mon pérc avait-il du Itieny» — <ll avait un tau-
reau.» répoiidit-Ldle. Le puH prit le taureau et K- cliassant devant
lui. H'eii alla pour lu ven<lre. Chemin fainant, il rt-nrontra un hum
'ly -L-f^f — t. \Z- , -V — ' ,yià\ .f -y- 4. jjj — 6. <'(iiil4'' |inr ii«iiitiii
— 527 —
gahalln^ fakki ivèla, salâmôsagcm^ issigon : «sillanga fliaf » Id wîda
Igateron : '•'■fa gu ti loeka ganeiia. » Thr wlda igateron : « aiyon in
gorondig fa gu ganôleiia.» Idwlda igateron: «aiga ganôdèn eiia!»
SlD-ET-ToE^ Wlda igateron : «^masilliîinan, kir vrian gabaliii^ taw-
tvo kedekka dhiôsa dummed aiioîi.»* Itton gu duniag" gunôsa fïiô-
teroni, awèkJca^ kutta gorondi tanga wègadon. Id igateron : «SîD-
ET-TOR,^ u sikkir ikkôsû, on ir kutta gorondig àg wègï 'ion?»
Std-et-Tor Wlda igateron : <itèmmina-le' konôf Nai eftah allah^
au stur allah - 1'' ikkonô Hion? in galagekôlogo - îè gorondi wèkûg
dwmnigintan dakkin aiion! illim irkinna âgintan gorondi tvèka
dummhnin falafi 'ionh> Wlda inin ak'a,rra'° Std-et-Toukon go-
rondi tanga wègada nogon. Itto'ii terin 7iogafisin, agarka-tïr nogon.
me en plein désert, et après le salut, lui deiuanda où il allait. «Je
m'en vais acheter un bœuf, » dit l'autre. « Et moi, vendre ce tau-
reau.» — «Vendez-le moi.» — «Fort bien, reprit Sire du taureau,
là-bas, contre cette montagne, si vous m'accordiez quelque petite
chose, vous recevriez le taureau.» L'homme consentit, regarda au-
tour de lui, et ... . Sire du taureau très satisfait, se mit à chasser
son animal pour l'emmener. «Comment! dit son partner, nous n'a-
vons donc rien dit que vous partez avec le taureau?» — «Avez-
vous fait un prix? Qui a répondu : que Dieu in'étrenne! ou : à la
grâce de Dieu! Il n'y en a pas mal qui s'en offriraient des tau-
reaux à ce compte! Au fait, que n'achetiez -vous celui (ju'il vous
faut dans votre village!» Et poussant le taureau, il s'éloigna. L'a-
cheteur alors s'en alla ailleurs.
1. ^_y-^ — -■ |<,Juo — 3. jjiJl ^>-^.w — 4. Cf. L'iiisodc iii.'iulila1)lc (laiis L. Kki-
Niscu, Ntiba - Sprache, p. iJ3G. — h. Lo> — fl. fliôleroni, awèk/ca, vir ix)St()U.li]i
accubuit, ille, rc perfectâ, .... — 7. ^^^^ — 8. àSi\ JCà — 9. aJJ\ .U... 6g-. vulg.
(le tjM-zr.c. — 10. ,^1
— 528 —
WifJa Sw-ET-Toh iju in idln nOgin sà-la figôsoui, idin tann
hn, J'ala <Ja salâmôsa,^ issigon sillakin falafiia. Tur aida igateron:
*in gurondig fa Qu (famlleiia.* Idè» ivida igaferoii : «n» gâ ti inka
i]anal/ti falaj'inâiii, tigOs aiion tarin kirô-fâmini; tattè wèka ^â-
nakkirn, (}h harral' /favaUammhni; nn tall^ gânakkirkammfini go-
rond inga ijanallàni.* Takkon ïgateron : *mingè aiga f iisk^ruHa
tarin kirô-fâviini? ta in gnn idèndan in aivirô aiga nh'kirOsa go-
rundig irallô dummedan aiion, aigon iiogollf^ni.* ]Vida awa fir-
raj'tka idèndan fiia, J'a()in'i>g^ kittta snkka, aman tanga kti(}i)eda,
gall^ irèka ennada, kcra ()unon, /nttirosnni :* ntdn kahakkon dir-
Ixid hninmirajikoga'' êuggaV' surrôtissani.' (jii sukkin iignrni k'^'n
Hr, ce lut vers sa iiiaisnn tun- se iliiij:;i'a S/rr du tnnnaii; il
«'ii^sit tk'vaiit la j)<>rte; la iiiiTe de riiniiiiiu' sortit, et vint li' sa-
luer, lui (IfinaiHlaiit oit il eu avait : «.U- cliiTtlic à vi-ntlii' fo tau-
reau.» — «Ticu»!» reprit la teuiuu'. innn fils est en course pour
aolieter un Ixi-uf: atteuilez donc son retour; s'il a trouvé son atVaire.
vouH irez v«-inlre votre liéte plus loin, sinon, nous la prendrons.
— «I'our(|Uiti tarder ju.squà .snn rctnurV Laissez seulement sa
feiiiuie nie donner riios|»italitc ««'ttc nuit: c'est un moyen d'avoir
le taureau pour ileuniin; ]v partirai ensuite. Il passa toute la nuit
auprèh de la jeune épouse. .Au matin, il si- leva, descendit prendre
Min hain, hc elioinit une canne et remonta à la maison. Alors on
lui «ervit un di-jeuner; on lui en disposa un autre dans son écharpe,"
eiiuip<mé (le pain, d'une poule rôtie, «("est pour votre route, lui
dixaietit les lemincH, et viiici ilc l'eau pour lioire :\ votre soif. >
I, fX-i - 2. ^ - •■'. yi — ». y»» - '• j^ - " *JJ^ 1. 'j^ »*• """//"A
l^>nini<' fiCve <)•■ rnionnanc dont lr« .S<iiii|iiniiMiii m< roiivronl !<■ lorw ot i|m' li<« lUr-
IimIm |M>rirnl n^tfliffi'niiiipnl pnnmli'')- miioiir il<' la t^d' Kllc i<i<rt h inilli' iinni;)'*.
— 629 —
amanga niddlnnammelia surrigatissari} Ak'arra^ takkon sukka
gorondig âg kusini, tôdln tann-èn gu iss/gon : «Sid-mt-Tos, û
sikklr ividdïb ikkossu 'iion?» Tai' ivïda ïgateron : «temanga-lè^
hannakossuf nai iftali^ allah au sutr^ allah ikkonô 'lionf in gala-
gekologo-lè gorondig tikkintan irk umiil âggin aiion.-» Ingir ïgôsa-
gon gorondig wegon: gorondi alik'ara^ mengoni, ïgateron iisrôsa :
«ir widdih kin in bannitta-lè dg ukkirôiiaf »
Wlda wegada, tarin nogsin ak'arra, id kir haiirtakkôsa'' tigoni,
iden tanni wlda ïgateron : <.'^aile7igani inn èn-nim Sw-Er-TôR-ka
aïoa firrafika aiddan uskurô, gorondig fe dhikineiah>
Wlda Std-et-Tor gu idèn tvè amanga âg ollini don; idhi
wlda ïgateron: «Iiataba^ an unna illè kid uivwôg illikittam aiion;
Sur ce, il se leva et descendit détacher son taureau. «Que faites-
vous, Sire du taureau? dit la mère. N'avons -nous rien convenu
hier au soir?» — «Avons-nous fait le prix? Qui a prononcé : Dieu
étrenne! ou : à la grâce de Dieu? C'est sans doute dans votre pays
qu'on laisse les taureaux à ces conditions.» Et il chassa la bête;
mais celle-ci refusa d'avancer; alors il" la frappa en disant : «Toi
aussi tu donnes dans l'histoire d'hier!»
Quand il fut parti, le mari rentra encore tout troublé (de son
marché); il s'assit sans rien dire. Alors sa femme lui parla :
«Pourquoi donc ta mère m'a-t-ellc fait coucher toute la nuit avec
Hire du taureau? C'était soit disant pour que nous ayons un tau-
reau?. ..»'■'
Or, Sire du taureau rencontra peu après une femme ((ui portait
de l'eau. La femme l'arrêta : Si tu trouves deux jiicrres dans
1. y^ — 2. ^1 — 3. ^ — -l. MJI Xj^^ — T). <kJJ\ j.h^ — i\. _^U', ^\ —
7. t-jjs^ — 8. I slar». — 9. Cl'. Léo Rkiniscii, 1. I.
MÉMOIRES, T. II. 07
— 530 —
iUè kid tcè terekka, illi kir aiiou.* Wula ^uwagun ni ikki inka
dosa tgaterou : n'ilè h'ataba^ ûnna, kid uwivog, illi kittam aiiu7i;
illè wè tei'ckka. illi kir aiion.» G-uwagon, kid lucicog h'atabal^ ana-
kakka ul tandau, fiiOson. SiD-ET-TOR-kon gu kid uika ennedon
h'atabaltoni;^ icida in id uicutti gu kid «è terKka elosa tôraguwon,
idhigon id tannadan fini. Wida al kiitta duinmeda dg tugiiii.
SlD-ET-TûR-kon <oggang 'aiion, aiin kir ikka duœicù-fâmini!»
Wida SW-ET-ToR-kon gu idhi ididdan wcrangusa, togafàiroson
diu-fâmitii. W'tda idhi id Slu-ET-TOR-ka igatei'on : *inga sikkir
atceiia?» Slv-ET-Tou-kon igaterou : *oi ddaviiri! inga âg ukkèro,
iii id àu-t^r aidait dàrokka fûiritsa. aigon fàiddilhia âg igikkai;*
inqir igôsagon. iraramison. Ittou gu diîmmedon, *iiiga whlog bak-
iiotre provi-sinii ik' buis, ilit-i-lk'. nCiitrr ]ias cIr'z ikhis; si tu n'eu
trouves qu'une, tu peux entrer. > Hlle cdiitinua .son elieniin et avisa
un autre lioninie : < Si tu trouves »k'Ux pierres dans notre kois,
n'entre pas: .si tu n'en trouves (|u'une, entre.» Puis eUe s'en aUa
<-lie/. eHe, mit (k-ux |)ierres dans k- bois et se eoueha avee son mari.
.SV;v dit tfiiintiii (^^\ù kl suivait), retira une (k-s (k'ux pierres. Sou
eompajfuon <le bonne fortune vint bientôt, vit une seuki pierre,
pénétra dans bi maison, et se trouva t'aci- à face avec k' ménaf^e;
k- mari se redreHwmt, k- saisit et si' mit à K- frapper. Courajîe!
rriait du debors Sin du tnin-mn.jiv suis à vous!> Kt n'unissant
nu mari, il eojfna tant «pie l'intrus resta sur ki pkiee. Le mari à
Sirr du Inurrnu : fC^u'avons nous fait':'» .\b>rH Sirv du taureau
crin : «An serours! Honnes jfens, écoutez, on vient de tu»-r mon
nmi, on veut me tuer auusil Kt il se mit à fuir en donnant (k- ki
— 531 —
natammè 'iion, geiiè^ sibir icekon fe koskatèrèni.» Gmvagon genè^
sibir wèka tiroson, sokkeda, gorondi tangon wègeda, nogon; tann
hi-nogon gu, geiihi^ sibirka tann ènga tiroson, «inga uskirds eiia,
ai fa gu gorondig ganosa, kirèni.» Guwagon sûgilla^ sukkon.
Wlda in sûgilla' higâ tusko darkunin, tèffab-log kamsonga, âda-
miri-lotton ûrtigirig gâjiekka, nôgiddo fa gu, songirka tikJcirei fâi-
akkinkand' wèkuî. Wlda ter gorondig gana, itta nôk-ka-tlr erikki-
reda fassan, songirka fa gu tèroiia, 7iôgiddo gûsan kelangon, tèl-
laton ivè kutta, labbût^ tveka kaddoson SlD-ET-ToR-ka-tlra. SîD-
ET-TOR-kon kutta, katarèlog icarga, falakkon; kuttagon, mira,
dawwi malien wèrden^ agar wèla gu, idhi duwwi wèka elon; duw-
wi Wlda issigon : «an gâ-tô, mina illim warawe 'iionfy> Tar wlda
voix. Le mari le poursuivit, et le saisissant, «Pas un mot à personne,
dit-il, je vous donnerai un panier plein de guinées.» Il apporta le
panier, le Sire le chargea sur son épaule, et poussant le taureau,
s'en retourna chez sa mère : «La mère, gardez ces guinées, dit-il,
je vais vendre le taureau, et je reviens!» Il repartit au marché.
Ce marché était fréquenté par quatre individus, trois frères
avec leur père; ils achetaient des bestiaux, attiraient les vendeurs
dans leur logis, sous couleur de compter le prix, et les assom-
maient. Ils marchandèrent le taureau, et emmenèrent chez eux le
maître et l'animal. «C'est pour vous donner votre argent», dirent-
ils; mais à peine étaient-ils entrés dans la maison, ([u'un d'entre
eux tomba à coups de nabbout^ sur Sire du taureau. Celui-ci bon-
dit au-dehors, sauta un mur, et prit sa course jusqu'à un carrefour
1. à^-'S^-^ii. — 2. ^5-«) — 3. O3-0; ] ^^'-^ «maillet, bâton pour iVapper»;
I Oo3 ^5 «ôi)inc3. Long et solide bâton fpii sert d'arme aux fellahs et aux
J 1 Ni I I
Bas-Nubiens. — \. >.«
G7*
— 532 —
îgateron idhi duwwiga : <tcèkû ailotou gorondi icèka gâncda,
fâiddilleissani miraflr aiiou.* Id^n duirici ivida igateron:*a>i gâ-
tO, iiOr ikka saliitnon^ aiioii, ingû nttû ui^kku(w) aimenua! âdam-
ga fâir inittar dungilla wirk-udhianau, nog aiion, gorondilog nùr
ikka ken aurwidnânt.»* Takkoii : <lâlan,* kutta §u aiga hikin Icî-
deii kitti tr^kag arra dh} aiion, siga* ihmedâni, koiitè wèkon urt
^Jiiig udirekka, kir aiion.» Idhi gu kin'ig ekkakirO-fâmitii, takkoii
gii amango kuggeda kironi, id^ngon kin'ig ekkakiron. Kutta èti-
kin kir kidhkka, konthg eniieda, sfigiiv' gaskôtov gu âgin.
Tùnilton kudiidin-kU gu tanti euga dantanga igatiron : *id?n
icè sûgil âgin nass aiiov, walà* maTut aila kauucisiudo tak-kainkkn
iialkntnmim aiiou.* Tauu ^ugâ wtda igatirov : ^f/u aigu anuintir
nii iiiif vii'ille riiitt-rpclla. Lii virilK- : - Mnn tils. |Miiin|iuii t'iiyoz-
voiiH lidiir aiiiHi?' <l)o.s };t'ii.s iii'oiit aclu-tô un taureau: ils vou-
liMit (me |»ayerj eu m'aHHoiuuiaiit; je eours. » — > Mou eutaut. hieu
VOU8 a tiré doH main» <ie terril)les {feus; (vous ileviez rejoiudio)
leur» victiuicH dans un puits snus touti. Allez doiu-, la vie vaut un
taureau. N'y pensez plus.) I)ieu vous le rendra!» — «Non pas,>
reprit-il. < procurez- moi seulement des vêtements de femme avee
)|ueli|ucH hijcuix, et un panier (»ii vous mettrez divers olijets; je
vous attends.» Klle fut (|uérir les vêtements (et le reste); pendant
ce tem|m, Sire du taurinu prit un Itaiu. i-t au retour (!«• la vieille,
H'attifa en femme. Puis, le panier à la main, il :il!ii sasscuir au
milieu du marclié.
l'asMa le plus jeune des frères; (il la vit et cnuruti au i ailet :
• Il y a au niiinlo- une femme, depuis (|in' j'ai l'ceil ouvert, nni|ucs
3 >u
— 533 —
e«a, » gu amantirôsoni, lahta tènn higct dawicun-kèUog gu Igatis-
san : «idèn wè sûgil^ âgin nassôiia, ivaîâ^ tak-kalakka ummil nal-
kummunôiia.y> Takkon Igatikkon : «gu aiga amantiran eiia»; ter
gu amantissagon, igatikkon : «gu îgateraneia : Un èngà wei nô-
giddo oddinân, in galak dowa^ tann issanâni, nôgiddo kirè fa ga-
nôni. » Guivagon erikkireda falafïgintan tod tuskoiigar dingissan,
ingon «ai f edri-», ingon «ai f edreiia^>. Wîda tèffah issiggon :
«mina uUim âg dingirû 'iia?» Tod kudûdin-kèl vida ïguteron :
«idèn aiin awvjolin kèlka nassinga, ailoton dukkedallei àg Igin-
nan aiion.» Tèffah wïda Igatikkon: «ai unn en dlsindo idènga nal-
kummunnèni, aiga mugôdènan aiion.-» Tèkkon «masillinè! mugôtir,
simarkiga nogsan. Id mda kutta, amantiron kirri îiôgiddo fikka,
n'eu considérai de pareille.» — «Fais voir!» Ensemble, ils revin-
rent vers l'aîné : «Nous venons de voir au marché une femme,
non, de la vie, nous n'avons vu sa pareille!» — «Montrez-la-moi!»
Dès que l'aîné l'eut aperçue : «Parlez -lui, fit-il, dites- lui : un de
nous est malade à la maison, il lui faut tel remède, venez donc,
nous vous l'achèterons.» La femme consentit. Chemin faisant, ils
se querellèrent; chacun prétendait l'épouser : «Elle est pour moi!»
— «Non, pour moi!» tant que leur père demaiula : «Eh bien! quelle
est cette dispute?» Le plus jeune repartit : «La femme, c'est moi
qui l'ai trouvée le premier, et ils veulent me la prendre.» Alors le
père leur dit : «Et moi, depuis que défunte votre mère m'a quitté,
moi qui n'ai pas vu ombre de femme! Ne me la céderez-vous pas!»
— «C'est bon!» firent-ils, et ils s'éloignèrent très mécontents. Le
vieux se leva pour faire à Madame les honneurs de la maison; il
Cs^^
— -i. -^^ — 3. 4.
— 534 —
urtigirlga, gorondi SlD-ET-ToR-ruton ihtmmisanga, sougivka. si-
gàga,^ labbfU* âdamirig keri fàt'KIiinkessajiga; in JîrraJ^ikka aman-
tikkagon, id wïda ^c fiiôson, gangeiia; tar âg gangagon, ïd nh'ô-
.<on. Takknu kutta labbiit* u-èka tir itta fâirôsa, sondfig^ wèka sok-
keda, id^n duicicilog gu igatei'on : *in sondugka'^ nskirôsa, kitti
zètil* taffaj'i tcèkûg arradhi aiio».» Idhigô' gu kittig arekkat iront,
udrpkka gu sfigin^ gaskôtoji tîgi'ison, gerka gabatikkireiia.^
Wida in tûni fiutkongar gerka gahatihki icèka siddo f eUui, gu,
tJOsa, igatijison: *u gerka gahatikki acka firgirôn kutta kir flfabba
gerka gahatirei»; erikkiressan ; gu gabotiragon, igateron : *gata^
i/itti inbig ktda ftieia*; kîdirôsa gu widagon labbfitt' uwnttig eda-
liii iimiitra rainouldciiifiit. los iH'stiaux. lo taiiiraii pris au Sire,
l'arfreiit, les bijoux, les gourdins à assoninior les clients. Apri's
cette visite, il remnien«i couclicr. plein d'anleur; mais au milieu
(le ses etTorts, il s'entlurmit. Aussitôt Sire du tdureau se leva, sai-
sit le gourdin et as.somina le lionliomnie; puis, prenant une caisse
«l'or, il remporta clic/, la vieille : «Uaugez cette caisse, et appor-
tez-moi des vêtements trempes dans l'huile. > Les vêtements ap-
portés. .s'/V( ilu taureau les mit en place des premiers, et alla
s'ctnidir sur le marché, se donnant pour masseuse d'échiné.
Or. les trois jeunes gens sortis en <|iirtc d'un rtiniutcnx. avisè-
rent la femme huileuse": 'Nous cherchons (|uel(|u'un pour masser
le dos de notre prre. Voulez-vous venir avec nous":*. S/re du tau-
reau les suivit, et a\aMt fait sun oftiic, il invita le patient à s'en-
velopjMT dans une grundr coiivcrtun". .\lnrs il saisit un ilcuxit-me
I. ^M* — t. 0>Âj — 8. jjjj,<^ — 4. woj — '>• Ji>«^ ~ "■ 7■^^ ~ "• ''^^
- H, )|«fT)tt(' lin win inAllor. On |h'U( riU|i|M<iicr <|lic Sir* iIn InMrmu oal volKS ro (|iil
•tD|i^h<' lin l« rm<<>iin*lim.
— 535 —
kii' fdirdsa igateron : «ai SiD-ET-ToE-ingâni, ia mugrin todi!»
eiiôsa, setidûghi uwittigon enneda, nogon.
Wîda wllid^ nôgiddo gusan, tèffàh îgatiJcJcon : «ur Sïd-et-Tob-
ka-lè aiga arradèssû, idèneiia gerka gabatikkineiia.» Wida wil-
dig ïgatiklcon : «.issagon gu disaka guwivatilcki ivèka arradhian
aiion.» Wîda in Sid-et-Tôr idhiga Igateron : «kitti dlsangafi
wèkon gtoiDwirkonga ar-radhi aiion.» Idèn arrekka tirongon, ud-
rekka, guwagon sûgiP âgini, tûni gu Igatissaîi : «€i disaka ôsatikki
wèka Jirgirôn kirei», erikkireda gusan. Takkon gu igateron itta :
«■inn agaii' innai gerka urrateron?» takkon «eiid, tall agarr in
aiio7i»; okkatera, «raHa/i takkafîl^ aiion, issâg fe wèiinammèni;»
fuôsin kèlangon, gu lahhut'^ iveka edakir, fâiôsa, sendùgin'' tiiskit-
gourdin et frappa à tour de bras sur la couverture, eu disant :
«C'est Sire dti tauremt (qui cogne), chien de vieux!» Et quand le
vieillard fut insensible, il chargea une autre caisse d'or et partit.
Un peu après, les enfants rentrèrent voir leur père qui leur
dit : «Eh quoi! vous m'annoncez une rebouteuse, et vous m'ame-
nez Sire du taureaib!» Puis il ajouta : «Maintenant, c'est un chi-
rurgien qu'il me faut, pour me saigner. » Or, Sire du taureau était
allé demander à la vieille des habits ensanglantés et une lancette;
il s'équipa et retourna sur le marché. Arrivèrent les jeunes gens
qui l'engagèrent pour faire une saignée. «C'est bien là, deman-
dait-il au père, l'endroit du dos qui a supporté tout l'elïbrt?» —
«Oui, c'est bien là.» Sire du taureau saigna : «Reposez-vous, éten-
dez-vous bien (sur le ventre), vous allez être complètement guéri! »
Et aussitôt le gourdin (n" 3) pila le boidiomme ([ui ro«ta aplati.
Sire du taureau enleva une troisième caisse, hi ((infiii à la vieille,
1. jJ_j — 2. ^yui — 3. vulg. ^.j-:^^\ {^\j.X^\) — i. 0>li — :'>• ^«j~U-o.
— 53(3 —
tig etmeda, j)u duicwiy tirOsa, aidagoii kittta ikicig ndrikka gu, in
td tarin togsitigo7i 7tôgin gen'a gala mèngin.
Wida tcilid^ sfigilton^ kassan, tèffdb igatikkon : '■ai Std-j^t-
ToR-rog eska inn agarra à fiiimnunnhii, aiga fagin'og^ nàgin
gerra, Qu uskirossan aiion dlOsoneiia, urin mgilt07i kaJckôfâmini. »
Wldn SiD-ET-Tou inga ukkirekka tabid èlog ^u issigon: *ir minga
toritardatvn duvim^ sanèla?* Ai ikka sanèl* dumtnekk eli fa terhi ,
issan kè wh' fagattikka aiga kaiodèn aiion.* Takkon kaiOto'on.
(îu icïda kittin fai-tan wt^kng gaiierekka^ fagirrog guwatikkon ;
ivtda in tftni tèffâb angarè ivèla itkkirùsa nOgin gerra f eggurei
à sukkiiinan. Sln-ET-Tuit-kun t^-dan angarhi Ci w<^ka dumme-
da, ùtsannog. tan g<t dairinm-kèliti mollog, idir .^akkon/' Itton : <?/<'/
et cliaiiffoant ciiroïc de vrti'iin'iits. alla s\iiilnis(|m'r (Icriii-io la
iiiuIhoii (U* riKiiiiiiic aux {gourdins.
(Jtiaiid les fri-res revinrent du nianlié, le père leur dit : «.s'/re
du Uiiiniiii lie me laisîseni ici auciiii repus; demain à l'aurore, por-
tt'Z-mui derrière la niaisun, et laissez-moi là. comme si j'étais mort.
juMiu'ù votre retour du nianlié.» Le >'//•»■ ayant entendu la recom-
mandation, courut chez un forf^eron : «(^lue ;;a;rnes-tu, en un an.
avec les iiaysans':' dit-il; Je te le donnerai aujourd'liui. Faitrii|Uc-
moi Heuicmcnt un poinçon d'une coudi'c it demie. Le poinçon fut
fal»ri<|ué. An matin. Sin- du tanrmn se couvrit de Iniillons. et se
rendit à la maison, a>i moment où les jeunes jrens transportaient
HUr lin lit leur père à l'endroit désijfné. Il prit avec eux un des
pieds du lit.' et darda son poinçon par dessous tout pn'-s du fils
rrtiiliiii li<>nimiK<' an mort, vn «lilnnl u le |H>rli'r. l.o rcrrucll \» niiiKi iri'|>«iil(> i>ii
• Ijaiilf ju*i|ii'«ii riiiii'll'-riv
— 537 —
Std-et-Tôe lod-dan dân aiion!» Tèkkon igatissan : «.ir Sid-et-
ToR-rogo-lè ken fâm issan, Std-et-Toe dammunei.» Sohkisan.
Wïdagon weka sakkon} Itton kutta tigon angnrhi-ddro «Sid-et-
ToB ud-dan dân aiion! y> Tèkkon issigsan : «Sid-et-Tom sillog
ikka sakkeiia?»'^ Takkon lgatikko7i : «angarhi aivwelin ôln kelin
mollog âg sakkin^ aiion.» Tèkkon Igatissan : «in gâ-lè â sakkeiiaf»^
Eggugon nOgin gerra uskirôsan. Wida JgatiMcon : <^tinon harril'-
tikkoivo SlD-ET-Tôs-rog arli âg^ f elmunOni ; fagirra'^ matton har-
riV f addôgirô" 'iion.»
SiD-ET-ToR-kon inga ukkircîckon tèd-dan mèngintâni. Guica-
gon sigirin raiiska*'' ïgateron : «sanèf irin dntnmekka ai ikka ell
fa terèn, sigirka aiga ell dèn aiion. t> Tirôsangon, gu nOgin taimvO,
aîué. Le vieillard se souleva. «Hé! Sire du taureau est avec vous!»
— «Vous rêvez de Sire du taureau, dirent- ils en chœur; il n'j'
a pas de Sire du taureaio ici.» Et ils continuèrent leur marche.
Deuxième coup de poinçon. Le vieillard se dressa sur son séant :
«iSiVe du taureau est avec vous!» — «Et où est Sire du taureau?»
— «C'est près du pied de devant que ça larde!» — «Allons! c'est
votre fils qui vous blesse?» Ils le déposèrent derrière la maison.
Le père reprit : «Je n'aurai point de tranquillité de ce côté du
tleuve; au matin, il faut que nous passions sur la rive orien-
tale. »
Le Sire ne perdait pas un mot; il alla s'aboucher avec un ma-
rinier : «Ce que tu gagnes en un an, tu le gagneras aujourd'hui,
mais je commanderai ton bateau;» et conduisant le bateau, il ac-
costa au pied de la maison, parant sans fin les rames et menant
Mf'.UOIRES, T. II. (
— 538 —
Qu sigirha menfjirosa mugdâfig* ùg adliijrer haradawa giridou.
Ter wida kutta sukkisaii, sf'gh'ra addalloia :^ tihid tcè m('H()i)igo».
uùda Slo-ET-ToR dajfdg* fi/'iTiakiroit. Ter u'ida ()ôga ixsigsaii :
tsikkir aiceiia?» Tar tcida igatikkon : *in garori'a'' torgekkau
aiioii, viatton barril" fa <ju okklrèni;* torrjekkisa iigon sokka ba-
fi'arra' trifk ttdrogoit; icigsangoii, igatîkkvti : <ai Sid-kt-Tûh
amèni, l'd* viugriu wildr' 'iioii!>
Guicagon, raiiskoii*" beséatiTuii, tabittou bvssateron, idvii duaui-
gon beééaterou, kidokkun tar dummekka ken nôgiddo i'igon, tann
ènga idir ckkira. Klimct.^'
j^iaml tiiiiii;;v. La troiijic vint et ^'l■lllltal•(llla. Sire du taureau lar-
^UA. Il V avait de la va{;iie. Strc du taunau donna tU- la Kanv à
faux, lu {;raud irtVoi saisit k-s tjuatre passaj^crs : < IJuc fairoV
}jf»'niissjiicnt-ils. — «Metti-z-vous dans lo sar, je iMiunai vous ame-
ner à la rive Kst. Ils se uiirent eu sac, et il les poiissa à l'eau,
ils criaient. «Ali! Ali! eiiait-il aussi. ]v voilà N//« du taunau. tas
de niisérahles! -
Il alidida. Le marinier, le fur^efim et la \ieille eurent leur ré-
e<>iii|ieii.Hi-. Sin du taurrau ^arda le surplus de> di pnuilles des
noyé». Il «installii dans leur nuiison et y lit venir sa mère. Fin.
I. lj»jjl-i — 2. J J» — 3. ^^ - i. iiS) - ft. tj\ji — «• Jj — "• yt^- -
«. U - ». jJ^ - «0. ^j^j - II. ^::.^^
539 —
X
S\ 4-Xja c^^o- i,J^5.w (Xc^Ji ALa ^-Ci AlÉn? OyOl ^.«^Ic».
jj/i3 O-XJ^J ilri^ '•^ ^ ùftifto» j^i-^^* Oj-^-J Oy^ A-.j>'U
Toutes les mêmes.'
Un homme avait pris femme. Un jonr sa femme lui dit : «Il y
a là des petits chiens, va donc les vendre.» L'homme prit les pe-
tits chiens, les mit dans un panier, et pai'tit pour le marché. 11
rencontra un compagnon qui lui demanda : «Qu'est-ce que c'est
([ue ces petites bêtes-là?» — «Ce sont des petits chiens. > — «Et
qui te les a donnés?» — «Ma femme. Elle m'a dit : Va donc les
vendre.» — «Ta femme est une pas grand'chosc.» Le mari reprit
le chemin de sa maison et arriva comme un homme était couché
avec sa femme. Celle-ci se leva, poussa l'homme dans une jarre
1. ^Y^ — '-■ ''/"■/'■' ""'^- — 3- insul '(■«. — 4. san-mnh-ena. — T). nûif-ka lira. — G. tan-
nidav, — 7. (,'oiiti'' par Miihiuiiincil AIiiMlir (le 'l'oiiins, (■.•mtciii il'i:] ATiiill.
— 540 —
OjjAs' ijuj j' àj_jj==>Jj ^^_;\<^L3^ ^^jiulLj V^*-* r '^
sjy Ju' vj' JUij-5 ,^1^^ <-^y^ O^ -\r!y jj ^^ ^j ^^
Juj -:i-^ ùU ,J*^« vj^ J»' 0^' <XftJ //.-''^ _^ wSl^w^ vlUâ-il
à |iriivihi()iiH, et mit If liiMirlinii: |iiii.s vWv vint à son mari : 'lu
ra|i|Mirt(-H Ick petit» cliieiis, fit-elle. |iniiri|iiui m- les a.s-tu ]ta.s veii-
iliiH?- — ' lîali! Il n'y a (jiie la jarre litmeliée (|ui tmuvera amateur
au iiiareliél> Il eliar;rra la jarre Hiir hou (Idh et sortit. Il se liàtait
vcrH le marelle, (|iiaml il aperriit (au l»onI du tleuvej la t'emuie ilnii
«avetier ueeu|M''e à laver une peau. In lionime la tenait emltrassée
par derrière. I.,a savetière leutendant i|Ue|(|irun) eaelia l'Iiomuie
houh le euir. Le porte-jarre M'arrêta, déposa son fardeau près d'eux
et s'ansit. Survint le savetier : «Voilà tout ec (iiu' tu as t'ait':* dit-il
à HJi femme, l^n'est-ee (|ui t'arrétui!'> — «C''est cet individu avec
Ha jarre, il me Ittiuelie le passajje et je rest»' là. Le savetier dit
I («nya. — S. ^yta — 3. Imujirlcn. — \. êUij-ka. — ft. d^n |Milir ii/rii • iVllIllir ».
J'ai fi'imniUA filualoun M» rvXU' furini'. — 0. naUlnInm. — 7. rf^iyoïi. — 8. waijlnn;iô-
541 —
èÂ=>y J] y ÀS^j ^ J^)\ 3LI Ôjy3\ oj^ Jy_À..^
■j^-^ àJ^j y^ ^"j O^r^ ASu^si y^^ ^yj^JJ^ ^"-H?
au mari à la jarre : «Si je prends une trique, je te démolis ta
jarre!» — «Moi je prendrai une trique et je crèverai ta peau!» Le
savetier frappa .... d'entre les morceaux, un homme bondit et se
mit à courir. L'autre prit un bâton, en donna sur le cuir .... de
dessous un homme se dressa et se mit à courir. Le savetier stupé-
fait s'arrêta de frapper. Il dit au propriétaire de la jarre : «Qu'est
cela?» — «Cela, c'est mon lot et le tien.»
Alors tous deux firent société. L'un fournit un Ijœiif et l'autre
un âne. Puis ils se mirent en campag-nc. Ils s'étaient dit : «Si nous
trouvons en chemin femmes de cette allure, nous reviendrons au-
1. Jjsr' — '2. uwongar. — 3. liJ'.Lio — 4. hantiimn. — 5. enki-ûnifi-dan. — 0. *i>,o
542 —
t »
-^'^^ ÀSu__J VJ^ v^^Î^- '^^ ^^ ^^ ^J'J-l?^
vJjiJiS Juatt^*" O^jJ, sjjj^c^ Jy Jy ^-J 0^ J^ À^J
|tr«'s (les nôtres, t-t tout .sera dit. Si nous n'en trouvons pas, nous
vendrons le ba-uf et l'àne. nous paierons les dots et divoreerons. »
llientot il» avisèrent un liomnie et lui tinrent ce lan<;ai«:e : «Nous
sommes morts danioiir/' pour ee bieiit" et eet àne ne nous ensei-
;fncrais-tn pas (|uel(|ue femme (i|ui mettrait tin à nos maux).»
L'Iiomnie inili(|UU sa tille.' I.f mari à la jarre entra dans la niiii-
»on. On ne lui refusa point le reinèdr/ H retleseendit, et, à son
tour, le wivetier entra. Il eut aussi le remède." ICn sortant, il p<tsa
linéiques rjuestions sur ee qui venait de se passer.' L'explieatiou
lui arraelia dos eris jien.ants : .... (Alors, ee sont des enfants
ijue j'ai laissés là liant/. Mes enfants sont perdus!» Le père (erai-
t. ijjj _ j. -^ _ 3. <i _ 4. oMton. — 6. l'à — 0. iiiiilicruiii ili'.iiilorid roii-
fiTll. — 7. Tiiuti'Âii», rv |kVo rwloHtP plim li- <|irrn-<liri»-ton (im> le» l'IinriKiiiN ilt-s
rnntrtir* i|n Mcni|iliiii. ItamftëinUf, |>our roniinltru lo voleur il» non Irémir, voulut ipi»
' (lut rliul* ouvi-rl, lui rotnniandiiiit .... ronlrnitiilrc cliiicuii lui dire ce iju'il
! iii cil M vil' f'A/o/M |i»ya le» iIi''|m'iiiii'« ilr In koiihIi' p.vrnuiiili' nvro
U l-i jiit<< i|p M nit)' iiul, en i'xiK<*ant |Miur m pnrt, uiio piorre ili' rlinipio «luniil, ne
runalnittll une «ulf»' pyramiile <Hi't<hI , II, r.'l, lan.) H. puellnin iiiMl. - H. Vir»
f|iiarinill <|u|il lie |m-ih< l'nilnliuM't, re»|M.iiili'riiiil : • irulr lliiiil piiitl..
— 543 —
nant qu'il n'attirât quelqu'un) l'arrêta : «Laissez -nous en repos
avec vos bêtes, prenez de nous un autre bœuf et un autre âne et
allez -vous -en.» Les deux maris retournèrent chez leurs femmes.
Le Trésor de Kerma (xi) a conservé quelque souvenir de Tan-
tiquité. Le serpent qui liante la ruine est une très vieille forme de
la divinité dans le Delta, un totem, adopté par les Hébreux, mais
qui, de leur temps, avait déjà perdu son haut rang-, pour n'être
plus que le génie du temple, un gardien de portes, un talisman et
un emljlème au front des dieux et des rois. On verra que, de nos
jours, il exige encore la fumigation rituelle et certaines formules
de passe.
Kerma (troisième cataracte, rive Est) existait sous Tehotmès III;
le trésor gît dans l'un des deux monuments qui dominent sa né-
cropole. Son suzerain, le roitelet Tomhol ai)partient à cette famille
d'Argo qui détenait la province de Dongolah, au début du siècle.
II succéda, après son père Moh'ammed, à Tomhol. fils de Tomhol
et père du chevaleresque Ziher.'^ «Savant docteur, aussi riche
»qu'avare», dit une chronique, il fit de l'opposition à l'Egypte et
périt empoisonné. Cinq ans après lui, son parent Or ITamed, col-
lecteur peu zélé, fut remplacé par un compétiteur. Or ITafnlamet,
fils de Siffana, qui se soumit en 1884 aux Mahdistes.
'■ kj-'j^ ~ -■ tèM-nn. — .^. Lkpsius, Nuh. Gramm., p. •J4-2 si|(|.; Caili.iai-d, pass.
— Ô44
XI.
Barbari' icèr k'auaf/r uikkonon k' admè-bùkou,^ Eskenderier,*
k'amsa u talat'in sanarj^ tèkkon. Safarh'egi'^ k'auof/ig' icètirkoii :
«rtH inahièg^ wersiri. andor bu ()(iri, ann ad^ni'gi^ bu ijûgi na-
leddi, an gurba'^ tOwilh'o.tkon.>*^' Kauaf)igon- tekki *eH viéhiègi,'
Dnngular Qngi snkktro kon.* Tekkoti : 'ai minegt sokkî^ri ekon?»
— «-4/ kki bi'igi ten iJâragi" wPtidd' ekoii.» — tMiiii- bu wi'dP-
uin ekon/» — <£n damânagi^* ettakin, bu wétidd ekon, er <)ûgi
adhinlgi* bu u-ctirtn'n.> Ttkknit dnmCina^- tendigi egijiikon <tcraigi
Lk TiiKsui: l'i: Kki;ma."
("il liarhariii rtait ri-ntr treiiti'-riii(| ans à Alfxaiidrio au .sorvice
»riiii Kurtijii'cii. Il M- (li'cida à rctoiiriier au pays : ■ l'ayt-z-iuoi nu-s
j;n|îfH. (lit-il à mui niaitro. il faut i|Ui' je partr pour revoir les niii'us;
luoii alirtcnre s'o^t pr<»lniip-c. » Tu tonrlicras tes ;;a<;rs au lK»n-
);ola,> reprit le K/itiu<iga/i.'* — ( nMiiiiiiit les tnwelierai - jeV» —
• .le t'iiiilii|Uerai un moyen. > — «lu moyen?» — Mai.«i, tu uie
l'ourniraM caution, ear tu irais répéter ee <|ue je vais tapincndre. >
l.<- liarliarin amena un (garant <|ui répondit de son silenee. 1-e
— «. yul - 7. il*ù - H. ^i\ ^,\ - i». Àj^ - 10. j;i, - 1 1. ii^Lii\ — 12. iju-i
— IS. Coolé |uir lo alirlkli Uii|iiiininr<l AlHialliili il'ArK» (I>uii(C<>lnlO — >'<• !<>' A"»-
ir«;aA rtt .un nnnoViir, un lHiur|c<'<>io •. I>nii« In lioiirlio ili-» K.K}'|>ii<'iiii lin |i<'ii|ili>
ri Ar* lUrlitriii*, r'rai lo icrnio |i«li |M)ur iK-niKtirr un Kun>|MVn, i|ni'lli- i|ui' miii «a
r<iD<lition. \je» rliaihiii |r rrui|iUri<nt vnliiiitiiTn par nir>i.>i< • Mnnolcur •.
— 545 —
amentingi âg (ju ivèkki amentirmendigi.» K' awagigon^ ten damâ-
na'^ geblèroggi,^ bak'ur^ tcèkki tirkon tâsa-' wèkkonon, «Dungular
gu, k'uf' Argor, Kermar dufofa oivungarro, tiddoton ivèddo ba-
k'urk^ âg gîigi arklrkin, kussirki èrialloton'' imil oivu sokkè, giner-
tongon* donal toèkki sokkè. Bak'urk* arklrkin, ekki bâb'-' bu kussi-
rin, isandimmengon ten tur tôgu; sokkedin bâder,^° tokkon sâa^^
ivèkki tcgmen, bak'ur* on dioskin, ekki bdb^ bu kobedin.» Tekkon
«ià wèkki wètirmen! Sabâ^^ seningp^ tègoggi in hcdadir, tare, en
mehiègon^^ berdu^^ nogbûn er tâm bokkon.»
Barbari^''' safarè^'' gûkon. In ter wèsin kirgi bak'itrki'^ iveUèkon,^^
bâb^ kussirkon, ten dungigi gu sokkèkon ter ivèsin kirgi kullu^^ gen-
Monsieur accepta la caution et remit (à son serviteur) un morceau
d'une sorte d'encens et une cassolette. «Va au Dongola, dit- il, dans
le canton à'Argo, à Kerma, où sont les deux constructions anti-
ques; dans l'une d'elles, tu allumeras cet encens, elle s'ouvrira;
alors, prends -y deux cents réaux, et un millier de guinées. Dès
que tu allumeras l'encens, la porte s'ouvrira pour toi, et tu pour-
ras entrer sans crainte; mais après avoir pris ton argent, ne reste
pas un instant, si l'encens venait à s'éteindre, la porte se refer-
merait sur toi.» Il ajouta : «Surtout, ne dis mot à qui que ce soit!
Après sept ans de séjour dans ton pays, tu reviendras; jusques là,
je laisserai courir tes gages.»
Le Barbarin partit. Suivant les indications de son maître, il
alluma l'encens; la porte (du monument) s'ouvrit; il enleva l'ar-
1. à^\^ — -• «loU-i — ;i. ^y^ — 4. j^ — 5. £)LcoU> laiifî. francuu". — G. Li-
— 7. Jb, — 8. iL^J-y^:^ guinéc. — 0. , >L> — 10. j^ju — 11. ^L^ — 12. à^ji.,^^M
— 13. ^;^^;-i.*AJ pi- «le i-L.J — 14. ^LIaU — 15. Vlllg. ii>y> — 16. ^^^ — 17. _;iLco
— 18. çjj - 19. JS
MKMOIUE.S, T. II. 1)9
— 54G —
sirtou,^ indeb belkoii. hdb- hohkon ter behim bâder.^ Ti/uiar [iil-
ijon, saiia* toskitj tèkkoii, teu dungid deingon:'
Adenii" jjagi Or TuiiBOLGi ic^tirkoj'O)} : *Fila7i' Fi(am-inè)i*
duwjigi bireggi, tagi, agi, sarfi')t'' ginaatti,^" rialatii;^^ adem maltè
Masiirru" gnmendaf In dimgigi ter i^ayir èlkon?* Or tekki areggi,
takoii ;» jE,V isai/ir in diingi mallegi er èlkon?» — tjfadmèkori'^ Ma-
SU1T0.*" — <Er ètsingi whnenkin, ai ekki hngi tùgiri.* — *£r on
aigi lôkkingon, umbelkingon, hagîgki^* bu uèri.* Orkon : «or tekki
kubnggi, gu ten kagi fettisi.*'^ nèkon. b'u fettisèki^ran;^'' dungig ten
kar sukk'kijran: cggitkurtin urnar. < Kr on in dnngigi èltiingi uè-
mcnkP , tii ikki biigi lumando'* iéiniF ekon.y Tod orki trît/rkon :
lîvuX. ttiiiiiiu- il avait rtr liit. rii iii<'iiiiaii'.s diverses, et sortit avec
xoii fardeau: derrière lui la jKirte se referma. Il alla dans sa fa-
iiiillr, et pendant trois ans. il denjciira, déiiensant ses rieliesses.
On vint alor-. dire au mi 'J'umbol : <Un tel. le lils d'un tel. a
t'ait une fortune; il est de retour et dépense j^uinées et réaux. K.st-
re t|Ue tout le monde ne va pas en K^rypteV On a-t-il trouvé eet
ar};entV» Le nd le lit prendre, et i|iiand il fut di-vant lui : ( lii as-
III trouvé tout eet ar{;eiitV> - «.le servais en K^iypte.' — Si tu
ne réponds à ma i|Uestioii, je te frapperai.» — < \'i»U8 juiuvez nie
frnpper, me tuer, je di« vrai.» — «t^u'on remprisonne! - reprit le
loi. <et «|u'oii fas«e de« reelierelies dans sa maison.» On lit les re-
clierelie»; mi prit l'argent et on l'apporta au roi. «Si tu ne révèles
pa« l'ori^fiiie de eet arp'iit. dit-il eiieore. tu prendras le eheuiin du
liajfiie.. Le richard répondit an vi : l'ar la tern-iir, un Kuro-
..,>*,- u. jlJU. - 15. -fii - i<). ^U-i
— 547 —
«Isandegèd, aigi Masurroton^ k'awagl an mehier" aigi amarèkoti,^
indo dufofar ga îndagi an mehier' zaitti,* aigon ter icèsin kirgi
tàgi sokkekori.» — «Ter wèsin glssigi ekki amarèsingi,^ argi icè-
denîdrkin, ekki bfigi rutba^ tiddi, ann urtirgon toskireg bu tiddi;
bugon errahèri.»^ Totton : «annar damânagi^ k'awagi^ ared âgin;
ai mille wèri? Aigi batted^ bu talabèrà.»^° Orkon, «talap^° tâkin, an-
nar bu tan, er sogoV^ kômenim; aigi wèdhi er git sokkOsivgi dun-
gigi.» — «Mangon bak'ur^"^ dabôskon, hitta^^ wèr akkon, ir mine
bûgi kusitrû, bak'ur^'^ kifmirf» Orkon tekki issigikon : « Ten tûr
mindè dà bûnh-> Tekkon : « eriâlatton,^*' sinkôgon,^^ guruskon,^'^' no-
bregon^'' kullu^^ ginsi^^ ten tûr kmnè^^ bûn asnâf'^ asnâfke.»-^ —
péeii d'Egypte, m'a contraint d'exécuter ses ordres au sujet de
mes gages, et de venir prendre dans les ruines plus qu'il ne m'é-
tait dû; j'ai fait ce qu'il m'a dit et j'ai eu l'argent.» — «Et quelles
étaient ses instructions? Il faut nous les faire connaître; je te don-
nerai un grade et le tiers de mes biens; je te comblerai.» L'hom-
me : «Le Monsieur a exigé de moi une caution, est-ce que je puis
parler? Après, il me poursuivrait.» Le roi : «S'il a quelque ivcla-
mation à faire, qu'il vienne à moi; cela ne te concerne pas; parle.
Comment as -tu pris ton trésor?» — «(Avec un encens . . .), mais
l'encens est consumé, il n'y en avait qu'un morceau. Comment
iriez-vous ouvrir (les ruines) sans encens?» Le roi demanda : «Qu'y
avait -il dans l'intérieur (de l'éditice)?» L'homme : «Des réaux,
des réaux à cinq, des piastres, des monnaies d'or de tout genre.
1- j-'^^ — '-• àSjtLt — 3. j^\ — 4. joj, ï^bj — ■0. iL^j — C. J ia-Ql —
7. iJU-i. — 8. à^\^ - 9. Jjo — 10. ,_,Jd> — 11. Ji^ — 12. j^i; — i;f. iLa.
~~ ^'*- J'^.j ~ '^- '•'"'"îo «cinq», l.ans. franque, piéco de cinq fiancs. — 10. ^S
- ^^- ^ - '**• J^ - '^- .^-^ - 20. ,^ - 21. ^Uo\ pi. ,1c O.X.O
— 548 —
*0n terme* bfil dâmen?> — «A'a^ dut wèr ten tîir hun.* — «£">•
ifu sokkôsiudo, kag min aukkon?> — <Aigoii h'af/a^ nhkk âgingon,
dowica^ tendi upkhi gvUitirkori, kittè tur-bfikon, sokken 7iokkori
dungigi.> Orkon mudii-ki* /labbirèkon'' gawâbke :^ ^An tarafirto''
tchr ^fasulTo* dâkongon, tâkon, dufôfar k'airagp mandoton ama-
rengaV dungigi sokkhkon. Ettuav amio-ki" uèrg/'ri dufùfagi ai bu
kujiiri.» Mudirkun* mandoton mudirierton* imbelgi tâkon, anfar-
A-# " tekkon ovkon gammakii-korn,*^ gn tokko7-an scbât-âser** iumgi'^
dufnfar; tekkon tagingon, Jaglrro"' imbclk a tebgi tOgiron, tombi-
ran, éaratiki*^ "'"^''Y/i'' nogiran, sebât-déer'* iiimgi^'' inin nahâ au-
koran; ma mugko7-an. Lelan'* bokknn dufofa ti^bin!
vu \nU->. iaii;;t's par i'.spèce8.> — «l'as autre tliosoV» — «Un scr-
ju-nt iiniiu'iisc i-tuit lîi.> — «Au inouiciit nii tu te (•liarji:oais, (pia
fait U- MTjK'iitV» — '.J'avaÎH co (ju'il fallait cniitri- lui, jo lui ai
laïu't- le i-liarnu-, t-t il si-st ittiré iiiotteiisif, je suis |iarti avec mou
ar^rciit. > \a- roi inamla la iinuvcllc au «idUviTurur : «lu (k- mes
tJ^vUH. écrivait - il. ipii l'tait eu K;;y|»t(', est revenu ici; d'après les
iliHtnietiollH (luii l(iiur;;e(iis de là lias, il a eidevê des ruines anti-
<|iieH un tr«'-HHr. .1 attends Vds ordres pour faire des fouilles. > Le
{^onverneur quitta su résidence. |)e concert avec le roi. il ra.sseni-
l>lu des lioniincH. l'endant (li\-se|)t jours on attaipia le monument:
di.x sept jours, ilcpuis l'aurore, sans relàclie, jusqu'à la tomltée <le
la nuit, un <aHKa, hrisa. I)e ;ruerre lasse, on arrêta les travaux.
I',l la ruine est toujours là!
I. ^yU — ». A».U. — ». \}> — * yi,J^ ~ !>■ ^, f^\ — «• s-'*>*' ~
•U — ». ^<** - 0. AA.t^ - 10. ^\ - II. iji,J>-. •• IS jUil 18. ç^
.— * t-n-,-,-r — Ift. f^ — I*. jJ - lï- A Mi' rn|i|irorlit'< pur M. !•. Kkiniiicii
• . . -iAft^wy" .U>D*»JrM.,ol«r«, i». V..V \.4haSiirache, II,». \. - I». ^JVV
549 —
XII.
Sêtaw^ tvè AhsimheUa
Mengôs, keialka molla
Mengaten. «Bism' Illahi
Er-rahman' ir-rahimi! » ^
Lâken^ inga fagir^ kogor
Wèllogo tureda-finna.
Le Démon d'Ibsamboul.^
Un démon dedans Absimbel
S'installa; près d'une gazelle
Droit se tenait. — «An nom de Dieu
Clément et miséricordieux!»
Mais un faqir d'un seul etfort
(Au nom de Dieu) l'en a chassé.
on désigne dans cette région les lecteurs du Coran. — 5. Composition du maître
Edris Bishara, de Farrég (an' de Halfa). La rime et la cadence me semblent avoir
souflfert de l'adaptation à une mélopée intemiinable. Je ne garantis même pas la
coupe, l'artiste ne consentant pas à prononcer uu mot de ses vers, sans variations
musicales qu'il modifiait à cliaiiue question. Cet automatisme des chanteurs m'a
rendu très difficile l'établissement d'un texte à peu près exact de quchpies chansons.
QUELQUES NOTES
SUE
LES QUARANTAINES DE LA MER ROUGE
p. ADRIEN-BEY.
Depuis longtemp.s la question des lazarets à établir en Egypte
préoccupait le gouvernement de S. A. le Khédive, et une com-
mission des lazarets formée de plusieurs membres du Conseil sa-
nitaire maritime et quarantenaire fonctionnait déjà à Alexandrie
lorsque j'eus l'honneur d'être détaché auprès d'elle comme ingé-
nieur en 1881 par le Ministère des Travaux publics.
La commission avait décidé en principe : 1" que l'on établirait
un lazaret de premier ordre à Alexandrie et deux de second ordre,
l'un à Port Saïd, l'autre aux portes de Suez, aux sources de ]\Ioïse.
2" Que les pèlerins venant de la Mecque feraient une première
quarantaine à El-Wedje (i)ort situé sur la Mer rouge à 610*"° de
Suez) et une deuxième aux sources de Moïse. S" Enfin que la
plaine de Djebel-el-Thor (débarcadère des voyageurs pour le Mont
Sinaï) située à 230'"" de Suez serait réservée pour les provenances
ordinaii'cs des Indes sans iv'lerhis.
— 552 —
Le 2 septembre 1><81 je partais p.iur l'oit Saïd avec M. GuiL-
I.OI.S (jtreniier drojriuaii tlii roiisulat ilo Fiauee à Aloxaiuhio et
membre du Conseil sanitaire et de la oonimission des lazarotsX —
Nous allions eliereher un emplacement tonvenablr pour l'instal-
lation d'un lazaret. Mais Port Sa'id est liàti pour ainsi dire sur un
ilôt. Kn dtdiors de la ville il nous fut iinpossihlo de trouver soit
sur la eôte Afrique, .soit sur la eôte Asie un point assez éloi<iiié
pour (ju'il n'y eût pas danger pour la vilK- même, j)ar le fait de
rin>tallation d'un lazaret. l»e l'ort Saïd nous nous rendinios à
Suez, puis aux sources de Moï.se. Ici l'emplacement ne maïKiuait
pas. l'eau s'y trouve eu abondance et il est facile d'y établir un
débarcadère commode et sur. Cependant une discussion s'éleva à
notre retour au .sein du Conseil sur l'opitortunité des deux lazarets
de second ordre à l'ort Sa'id et aux sources de Moïse, et il fut con-
vi-nu (jue l'étude de ces deux lazarets serait provisoirement laissée
de côté. l)c même celle du <;rainl lazaret d'.Mexandrie fut remise
à des temps meilleurs : car déjà le parti militaire se r«Mnnait en
l'^ypte et on prévoyait à courte érliéance de jrrands cmltarras
po|iti(|iH-H l't tiuanrit-rs.
,lf n avais doni- plu> à ni iirciipcr i|Uc des (|uarantaincs de Kl-
Wedje <t de hjtlid .1 rimi.
I ( 'onimc je l'ai dit plus liant il avait été décidé i|Ue les pèlerins
revenant de la .Mr<i|iif feraient une première i|uaraiitainc à Kl-
Wedje — et ifla conlorniéinfiit au vo'U de la conlêreiie»' «le ( "ons-
tnntinoplc.
I Ȏjii autrefois l']|-\\'edje ;i\ait sei\i de lieu di' i|Uai aiitaiiie
aux pèleriuM. l'ne maeliine distillatoire y avait été installée en
1H74. un pliare avait été élevé à l'entré de son port. .Mais en is7'.t
le (fiiuvcrncment avait eu la t'aiblessc il'abandonncr cette t|uaran-
Initie Hur IcH iuHtanci-H des .\n;;lais i|ui trouvaient le piut trop
|K.'tit et le pliare iiisuftiHunt et mal placé. La niai-liinc distillatoire
— 553 —
enlevée avait été transportée à Massaua et la lanterne du phare
démolie. En réalité El-Wedje ne se trouvant pas directement sur
la route des navires qui passent la Mer rouge, ceux-ci devaient
faire un léger détour pour s'y rendre d'où une petite perte de
temps qui ne pouvait convenir au commerce anglais, car nous ver-
rons tout à l'heure que les objections au sujet du port et du phare
n'étaient pas sérieuses.
Quoi qu'il en soit et malgré toutes les recherches minutieuse-
ment faites sur les bords de la Mer rouge, El-Wedje et Djebel-
el-Tlior sont les deux seules quarantaines possibles pour les pèle-
rins venant de la Mecque à Suez. Le Conseil sanitaire trouvant
que Djebel -el-Thor est trop rapproché de Suez pour que l'on
puisse être assuré que des pèlerins ne tenteront pas de forcer le
cordon, il fallait bien revenir à la quarantaine d'El-Wedje. Aussi
je fus chargé d'étudier l'installation à nouveau d'un appareil dis-
tillatoire pour remplacer celui qui avait été enlevé et de chambres
de désinfection. Il n'y avait pas d'ailleurs à s'occuper d'autre chose,
l'expérience ayant démontré dès longtemps que les quarantaines
de pèlerins ne peuvent être faites que sous la tente.
2" A Djebel -el-Thor destiné aux provenances ordinaires des
Indes sans pèlerins je n'avais au contraire à m'occuper que de
l'installation d'une espèce de lazaret provisoire, car l'eau très
bonne y est en abondance. Je dis «une espèce de lazaret provi-
soire», c'est qu'en effet la commission tout en pensant que d'ac-
cord avec les conférences de Constantinople et de Vienne elle se
déciderait à élever à Djebel-el-Thor un grand lazaret pour pas-
sagers ordinaires et marchandises de la Mer rouge, savait qu'il
lui faudrait bien du temps encore avant que ce projet pût être
réalisé et par prévoyance elle voulait être prête, en cas d'épidé-
mie, à recevoir tant bien que mal les provenances suspectes. Je fus
donc chargé d'étudier l'installation : de deux grands hangars à
MEMOIRES, T. II. 70
— ÔÔ4 —
inarcliandises avec cliaiubies ilc ilésinfectinu. cliambros de }iai-
diens et plianuacies — d'un petit hôpital — et de 17 baratiuo-
nients tant de première que de seconde classe.
J'avais commencé mon travail lorsque l'on a})prit (|iic le cho-
léra était à Calcutta, à Bombay, à Aden et mCme à la ^Iec(iue.
Le retour des pèlerins allait cimmienccr : la seule (juarantaine
pns.sible était El-Wedje m'i, réi)idémic rég:nante, 15 à 20,000
pèlerins iKtuvaient se trouver réunis à un moment donné. Dr il
n'y avait plus de machine distillatoire à El-Wedje : il fallait à
tout prix trouver de l'eau, soit à El-Wcdje, soit dans les environs.
Mil .se décider à en faire sur yhuv ou entin en envoyer. S. E. Cliérif
l'aclia, ministre de l'Intérieur et président du coii.seil des mi-
nistres, me fit l'honneur de m'appeler alors au ( 'aire et de m'ex-
pédier à El-Wedje en toute hâte. Je devais voir ipielles étaient
les ressources du pays (en eau.\ j)otaldes .surtout) et prendre tous
les renseignements intéressant la (|uarantaine (lu'nn allait étal)lir.
Il fut convenu aus.si, (pi'à toute éventualité, je hâterais le plus
|H)SHilde l'iiistallation provisoire «pie l'on devait faire à Thor. Aussi
j'emmenais avec moi une partie du personnel qui devait travailler
à cette installation. Le 'M> octobre je quittais Suez à boni d'un
vapeur, le Messirc», que le {gouvernement é;;yptien mettait à ma
dinpoMition. Je partais avec M. ( Jrii.i.m.s (pii m'avait écrit d'Ale-
xandrie pour me demander à être du voyajj:e (et qui était un trop
charmant compaj^non pour <pie sa pro|)osition ne me fasse pas le
plus jjrand plaisir) et trois in;;éuieurs <|Ue je déposais le Icuile-
niain à Tlior avec (|Uel(|Ues hommes et h-s |»reniiers matériaux de
la future installation provisoire.
Le r nftvembrc .M. <Jtii.l,nis et moi arrivions à lOlWedje. Le
îl noveml)re j'étais revenu au Caire et rendais compte à S. K.
('hérlfl'a«-ha de ma mission dans une note dont je transcrirai plus
loin le résumé. Mais comme je ne crois pas qu'il ait jamais été
— 555
Façade sud.
publié de documents sur El-Wedje et ses environs j'en ferai ici
une description rapide en y joignant huit croquis.
La ville d'El-Wedje est située sur la côte Est de la Mer rouge,
à 330 milles de Suez. La traversée se fait ordinairement en 33
heures.
Le port. — L'axe du port est dans la dii-ection nord-est. Il est
donc à l'abri des vents qui soufflent le plus généralement et qui
sont ceux du N-0. Son entrée est assez étroite : elle est de 500"
environ entre-bords et de 200 à 250° seulement avec fonds suffi-
sants pour passage de navires. Le port n'est guère plus long que
large. Il a environ
300" de large sur
lesquels le mouil-
lage est possible,
de telle sorte qu'en
réalité il ne peut
contenir plus de
six navires. Ce qui
réti'écit encore le
port , c'est une
ceinture de corail
de 50'" de large
environ, que l'on
retrouve d'ailleurs
presque partout
tout le long des
bords de la Mer -• ^j^^-^^^-v^
rouge.
Autrefois l'en-
trée du port était éclairée par un phare situé en haut d'une tour
carrée. Il ne reste plus que celle-ci : Elle a 12"' de haut et 4"' sur
70*
— 556 —
4"^ de section transversale. Elle est située sur le bord sud de la
baie à rextréniité du plateau quarantenaire, c'est-à-dire du plateau
sur lequel est installé le campement des pèlerins en quarantaine.
Ce plateau est lui-même à 15" au-dessus du banc de corail .1 qui
j)eut être considéré comme le niveau de la mer. La lanterne se
trouvait donc autrefois à 28" au moins au-dessus du niveau des
eaux. La tour qui reste, en bonne maçonnerie, est très Ition con-
servée. Il serait très facile de la rendre à son jtreiuier usajrc en y
réinstallant un phare.
Toutefois le cai)itaine du 'Me.ssirC' nous disait (lu'il serait pré-
férable pour la navi};ation de placer un pliare sur une petite île
apiiclée Kiackali. située en face même (rKl-Wedje et d'éclairer
ensuite l'entrée du port par deux feux .siiu]ilc.s posés .sur les lorncs
nord et sud.
Sur le côté noril du port et en i'iur le phare se trouve la ville
projirement dite : en débanjuant sur l'ajjpontenient de l'oftice
sanitaire un se trouve de suite au centre de cette petite ville fort
propre et fort coquette.
An fond de la baie se trouve une jetée ado8.sée à un rgpli du
liane de corail (jui entoure le port. Klle a 2W"' tle loufi: et ."î"' 50"'
de larj;e. Klle sert au iléliarquement des pèlerins (jui de là };a;i:nent
le plateau r|uarantenaire «itué sur la droite du coté sud.
Los plateaux. - ("onmie on peut le voir sur les plans {'.',) et
(4), ce |iort est lextréniité d'une ^n>r^a-; l'autre aboutit au port
Sflini dont nous parlerons tout à l'heure. .\ ilroite de lapujfc (au
n\u\j on trouve le plateau (|uarantenaire : à ;;auclie la ville d'EI-
Wedje en anipliithéàtre et lerniinée par \\u port i|u'eMtourent les
baraquenientndu personnel sanitaire. ( 'es deux plateaux sont situés
il eiivinm 15"^^ an-dessiiH <lu banc de corail. Ils sont faits île roches
recouverte» d'un peu de j^ravier terreux.
Il finit reniari|uer la situation cxe»-ptiomielb- du plaleaii qua-
— 557 —
ranteuaire. Il s'étend de plusieurs kilomètres au sud : est toujours
fortement aéré : les vents ordinaires étant des vents de N, 0 et
N-0; il est sous les vents de la ville qui par suite se trouve à
l'abri d'une invasion d'épidémie. 500 à 600" séparent les deux
plateaux. Enfin l'isolement et la surveillance sont faciles : le cor-
don ne présente pas de difficultés à établir et ne demande pas un
grand déploiement de personnel.
La ville. — La ville est, comme nous l'avons dit, fort propre.
Elle est petite, n'occupant guère que 400° sur 200°. On y compte
quatre mosquées et un fortin assez bien conservé. La population
peut être de 1000 à 1500 âmes parmi lesquelles de riches négo-
ciants. On y fait un commerce suivi, les bédouins apportant de
l'intérieur des bestiaux tels que chameaux, chèvres, moutons et
une assez grande quantité de gommes. Ils échangent leurs pro-
duits contre du riz de Djeddah ou des céréales de Kosseïr (situé
en face d'El-Wedje de l'autre côté de la Mer rouge), principale-
ment des blés.
Comme on le voit, on peut être assuré d'avance d'un ravitaille-
ment facile des pèlerins, alors même que par suite d'épidémie on
aurait une longue quarantaine à leur imposer. Du reste, en dehors
de ce qui serait fourni par les bédouins et les négociants du pays,
on aurait les envois de Suez. Ajoutons que dès qu'une quarantaine
est établie, on voit surgir de tous côtés des centaines de barques
à provisions de toutes sortes; elles appartiennent à des baccals
(grecs généralement) qui doivent bien être un peu contrebandiei'S
en temps ordinaire et redeviennent des commeryants à peu près
honnêtes, mais en tout cas fort recherchés en temps de quaran-
taines.
Derrière le fortin au sommet du plateau nord on trouve les
logements des employés quarantenaires. Ils se composent de cinq
baraques en bois assez bien conservées quoique ayant, paraît-il.
— 558 —
viii<rt ans il'existence. Un nous a dit. eu ctl'et. que ces baraques
étaient celles de la station de Clialouf, sur le canal de Suez, les-
quelles avaient été achetées par le frouvernenicut égyptien, dé-
montées, puis apportées à El-Wedje.
Citernes. — A 400" environ au nord des Itarquenients ([ua-
rantenaires, des riches négociants du pays ont fait dernièrement
construire deux citernes accolées. L'emplacement a été bien choisi :
elles sont creusées dans le roc à lextréniité des déclivités du pla-
teau : puis recouvertes à l'intérieur d'un enduit fait de ciment et
de briques pilées sur lesquels est étendu un mortier de diaux —
enfin le tout est jjassé à riiuilc. Au ras du sol de petites fenêtres
doivent recevoir les eaux de pluie arrivant des petites gorges qui
fendillent le grand plateau. Mallicureusenieiit il ]tleut rarement
dans ce jiays et ces citernes n'ont pu encore servir. La plus
grande qui mesure 20" de long sur .l'" de large et 7"' de profon-
deur (depuis les ouvertures jusqu'au sol) n'a pas coûté, ]i;irait-ii.
moins de lOdfi livres st. à son propriétaire.
Rosorvoir. — Au sud de la jetée des pi'leriiis. à 1.")"' de lii
mer et au pied du plateau (|uarantcnaire on trouve le l)àtiment
f|ui contenait autrefois la machine distillatoire, et les logements
lies inécani<-ienH. Le bâtiment est assez bien conservé. Seule la
chambre des machines n'a |dus de i)lafoiid et est détériorée par
suite lie renlèvemeiit, brutalement fait, des appareils. Mais In n-
mise en état serait |icu de chose.
La façade a 2<I'°."J5 de long. Le batimi-nt |tré,siiite la forme d un
reriangle de H" f> de large et I" de haut. Le réservoir lui i-st
adonné, l'n syntèmc de pompes allait puiser l'eau de mer eu .isaiit
rlti bAlimcnt et l'amenait à l'apiiareil distillatoire. l'die en sortait
eau potable dans le réHcrvoir. Cidni ei se eompose de deux bassins
eontigUN et communiquant ensi-mlde |iar nue tuyauteri»-.
Le pliiM grand bassin a eomme dimensions 1 longueur l.">' , lar
— 559 —
g-eiir 3" 50, hauteur 3" 25, cube 147'" 875; 2" le 2' longueur
10" 10, largeur 3™ 50, hauteur 2° 75, cube 97"' 212. Le cube total
du réservoir est donc 245"'. Ce réservoir est à ciel ouvert pour
permettre à l'eau de s'aérer facilement. Il est assez bien conservé
et n'aurait besoin que de quelques réparations de peu d'importance.
L'eau de ce ré'Servoir était autrefois distribuée aux pèlerins par
un service de Saquas. Il y aura lieu, si l'on rétablit la quarantaine
d'El-Wedje pour pèlerins, d'étudier un système mécanique d'élé-
vation de l'eau du réservoir à des espèces de bornes fontaines
réglées et disséminées sur le plateau quarantenaire.
Baies voisines du port d'El-Wedje. — Nous avons dit
(p. 553) que le gouvernement égyptien avait abandonné la station
quarantenaire d'El-Wedje à l'instigation des Anglais qui trou-
vaient le port trop petit et son entrée mal éclairée. Nous avons
ajouté que ces allégations n'étaient pas sérieuses. Déjà, en etïet,
nous avons vu qu'il était facile d'éclairer par trois feux l'entrée
du port. D'un autre côté on peut facilement aussi remédier à l'é-
troitesse du port sans l'agrandir comme on l'a proposé en faisant
sauter les bancs de coraux et en draguant, ce qui serait difficile,
long et coiîteux. En effet, au sud et au nord d'El-Wedje existent
deux baies profondes et sûres pour le mouillage des navires. Qui
empêcherait ceux-ci, après avoir déposé leurs voyageurs à El-
Wedje, de venir se garer dans une de ces deux baies?
Baie d'Aabban. — La i)lus proche d'El-Wedje est celle d'Aab-
ban. Elle est située au sud d'El-Wedje à neuf milles (soit une
heure de bateau à vapeur). J'ai fait relever cette baie par le capi-
taine du «Messire» (Ahraet effendi Moussai 1cm). — 11 en a fait en
même temps le sondage. On peut voir par la carte de cette baie
n° 6 qu'elle offre un abri sûr contre les vents et de bons fonds.
D'après le capitaine dix navires peuvent y tenir à l'aise. Disons
de suite que malheureusement on n'y trouve pas d'eau douce.
— 560 —
Baie Démirah. — Celle-ci est située au nord tl■El-^^'e^\ie à
30 milles (soit deux heures et demie à trois heures de bateau à
vapeurj. J'en ai fait également prendre le plan et les fonds i)ar
notre capitaine. On peut voir par la carte n" 7 que cette baie ottre
encore un excellent mouilla<rc aux navires — abri sûr et fonds de
10 à 'lO'^ presque partout. L»e plus, elle est large et peut contenir
facilement, d'après le capitaine, douze navires tournant librement
autour d'une seule ancre ou seize navires tîxés c'est-à-dire amarrés
à l'avant et à l'iin-ière.
De même <iu'à Aabl)an, il n'y a pas d'après les renseifiiicnients
que nous avons pris d'eau douce à 1 >éniir.ih.
Il est bien évident (jue ces deux baies sont assez rapprochées
d'El-Wedje pour sujjplécr au besoin au nKUKjue de place dans
ce dernier jmrt. Remarquons d'ailleurs que ce n'est ([u'exception-
nellenient que le port d'El-Wcd'n' peut se trouver trop petit, c'est-
à-dire en temps d'éj)idémie : les arrivages de jjèlcrins se faisant
par hasard prescjuc tcuis à la fois ice (jui est rare) et la (|uaran-
taine devant être prolongée plus ou moins longtemps. Or dans co
cas nous ne voyons pas. ncnis le répétons. poun|Uoi les navires,
ayant débarqué les pèlerins, n'iraient pas d'abonl à la baie d'Aab-
ban, et celle-ci occupée, à la liaie de liéniirali. Il suffirait d'établir
dans ces deux ports un petit personnel <|iiarantciiaire dans des
baraquements provihoires et de les mettre en eomniunieation avec
El-Wedje par télégraphe mi téléphone.
L'oau a El-Wodjo. — lin 1x74. avons-nous dit. le gouverne-
nii-nt égyptien avait t'ait installer un appareil ilistillatoire à Kl-
Wedjc. ("eut r|u'eM effet il y a bien des puits dan> la goige d l',l
\V«-r|je. mais leur enii est un peu saunn'ltre et si elle |ieiit être lon-
hidérée eonime potable en temps ordinaire, elle pourrait au dire
dcH médccinH av<iir des efl'efs laxatifs en teuijis d'épidémie siir des
geuH iliHpoHéH à avoir le rholéra. < 'ette eau est d'ailleurs assez
— 561 —
désagréable pour que les bédouins et les indigènes seuls en boi-
vent. Les négociants riches ou les employés de l'État font venir
leur eau d'une petite baie dite haie Dehhali, située à 45 milles au
nord du port d'El-Wedje. C'est en dehors des puits d'El-Wedje
le seul point voisin où l'on puisse se procurer de l'eau. Cette eau
est très bonne, mais on ne peut en avoir en grande quantité, et de
plus son prix est élevé. Il faut, en effet, l'amener par barques :
sept barques faisaient ce service de transport d'eau pendant que
nous nous trouvions à El-Wedje : une pouvait porter 10"' environ,
les autres 2 à 3°' chacune. En cas de réquisition on aurait pu
compter sur vingt barques au plus, ce qui eut été très insuffisant
en temps de choléra pour subvenir- aux besoins des 12 à 15,000
pèlerins dont il faut alors prévoir la présence comme possible. De
plus cette eau est chère, disons -nous. Elle revient, en effet, à
4Pe25r« laguerbe de 30' environ : c'est-à-dire à 1 fr. 20 la guerbe
ou 4 centimes le litre.
Lorsque nous étions à El-Wedje, la garnison se composait de
50 soldats appartenant au port et attachés au gouvernement, et de
225 hommes appartenant au cordon sanitaire. D'un autre côté les
employés quarantenaires étaient au nombre de 50, soit un total
de 325 personnes qui buvaient en moyenne 2400' d'eau par jour
ce qui donnait une dépense de 96 frs. On voit à quels chiffres on
arriverait, s'il fallait à ce prix abreuver seulement 8 ou 10,000
personnes par jour. Ajoutons que les samboucks ou barques qui
font ce service d'eau mettent huit jours en moyenne pour le voyage
à Debbah (aller et retour) et qu'il est de plus impossible de comp-
ter sur elles.
Puits. — Les bédouins et les pauvres, avons-nous dit, boivent
de l'eau des puits du pays. Ces puits au nombre d'une quinzaine
sont situés dans la gorge qui va du port d'El-Wedje au fort Sélim,
et autour de ce fort. Celui-ci est situé à l'Est d'El-Wedje et à eu-
MÉMUIKES, T. II. 71
— 5G-2 —
virou 10,600° (mesurés au iKulomètre il est vrai, mais je répoiuls
cependant de ce ohittVe à ôO"" près).
Partis de la baie dEl-AVedje, nous avons examiné ces puits
un par un et goûté leur eau : nous en avons ensuite dressé le
tableau fcrofiuis 8) ci- joint, laissant de côté ceux qui étaient de
siuijdes trous creusés par (luelquindigcne jxiur arroser de maigres
plantes. C'est à peine, en ett'et. si on rencontre (juclques arbris-
seaux cliétifs et malades tlans cette gorge sablonneuse, roulant
des galets granitiques, et entourée de collines rocheuses jaunes
et rouges d'un sauvage et dune tristesse dont rien n'approche.
Nous allons ])asser rapidement en revue les puits que nous avons
rencontrés sur notre route. Les deux premiers (a) (crcxiuis ;5) sont
insignifiants et en ruines : ils sont en pierres .sèches petits et eu-
combréâ : on voit ({u'ils sont depuis longtemps abandonnés.
A 2'" du fond de la baie, on trouve trois petits enclos, et dans
chacun d'eaux un puits (li) (c) (d) (cnxjuis 8). L'eau de ces trois
puits est légèrement salée et saumfitre : elle est potable cependant
i|Uoiqn'impro])re à la cuisson des légumes : elle est évidemment
à la nicine hauteur dans les trois puits : si leur |)rot'ondeur diti'crc,
cela tient à ce <juc le niveau du sol n'est |tas le nicme. Ces trois
])uits sont en bonne ma(;onncrie. A 450'" plus loin on rencontre le
puits dit Sébalje. ("est le pins grand d'Kl-WcdJc; il a été cons-
truit, dit-on. Hous le sultan Sélim (Voninic la forteresse). Il est fort
l»ien fuit : se compose d'assises de pierres de talMc parfaitement
assemblées. Il y en a 2() de la nmrgelle an niveau de l'eau (|ui
se trouve i\ H" 2.'» au-dessous. Son diamètre est de ."PTf) : la lar-
geur dr la niargcllc de !'')(), la profondeur de Iran de ti"'lK).
Il cnbi- donc lo'' d'faii environ. Son eau, évidemnicnl la même
que eellf des troin puits précédents, parait crpcntlant moins salée,
«•e qui pt-ut tenir à ce qui- l'euu n'y séjourne pas longtemps. Kn
effet. c«' puitH sert à tous Icm pauvres, à ttnis les bédouins, à tous
— 563 —
les bestiaux des alentours. La caravane égyptienne se rendant
dans l'Hedjaz venait de s'y ravitailler lorsque nous sommes arrivés
à El-Wedje. L'eau y est inépuisable, disent les gens du pays, et
le niveau reste toujours le môme quelle que soit la quantité que
l'on y puise. En temps ordinaire cette eau pourrait parfaitement
(à défaiit d'eau distillée) être distribuée aux pèlerins; nous avons
dit qu'en temps d'épidémie elle avait, au dire des médecins, des
propriétés laxatives dangereuses.
Continuant notre route dans la vallée, nous ne trouvons plus de
puits qu'autour du fort Sélim. Le premier rencontré (n° 7, croquis 5)
est à 190" de la porte du fort dans l'axe même de la gorge. Il est
fort bien fait en assises de pierres de taille montées sur le roc
dans lequel on a creusé pour trouver l'eau. Il a 4™ 30 de diamètre
et 8" 10 de profondeur. Il cube 30"' d'eau environ. A 130" plus
loin dans le même axe on trouve \m puits semblable (n" 6, cro-
quis 5), mais creusé à 5" 55 seulement quoique d'un diamètre plus
grand; cube d'eau 5"' 600. L'eau de ces deux puits est saumâtre
désagréable à boire : mauvaise pour les légumes.
Disons tout de suite du reste que tous les puits du fort Sélim
ont la même eau impropre à la consommation.
Dans l'angle nord- est du fort nous trouvons un puits (n" 5) pro-
fond de 9 "40 et contenant 4 '"'01 9 d'une eau exécrable. L'eau de ce
puits a été autrefois assez bonne pour être potable : aussi avait-
on construit en debors du fortin sur la fayade nord un graïul ré-
servoir à trois compartiments et d'une contenance totale de 978"',
que l'on remplissait de l'eau du puits pour les caravanes de
l'Hedjaz dont la route passe au pied du foi-t. Aujourd'hui ce ré-
servoir assez bien conservé et que l'on mettrait à peu de frais en
parfait état, ne sert plus, les caravanes préférant, vu la mauvaise
qualité de l'eau (que refusent même les bestiaux), aller se ravi-
tailler au grand puits Sébaije d'El-Wedje.
564
Au uord du fortin lU'Us tiuiivniis emore les |iiiits iuat;onnés 1,
2, 3, 4 (croquis 5 et 8) et deux puits uon mac^ounés p et q (dout
l'un 7 sans eau) appartenant au gouvernement : eniin dans un
enclos à l'est du fort on voit encore deux puits appartenant à des
particuliers.
Tous ces i)uits du jtort .Sclini, comme nous lavons dit, ont la
même eau détestable. Autrefois, avons-nous dit aussi plus haut,
il parait (juV-Ue ctait potable : comme d'un autre côté on nous ap-
prend que depuis ciiit| ans il n'a ))as plu dans le pays, nous pou-
vons conclure que l'eau de tous ces puits appartient à des mêmes
sources souterraines saumatrcs dont les eaux de i)luie venaient
par infiltration corriger l'amertume autrefois. La même observa-
tion s'applique du reste aux puits Sébaije et d'El-Wedje dont les
eaux, parait -il (quoi(|ue meilleures (|Uc celles des puits du fort)
sont cependant devenues de plus en i)lus amères également depuis
cinq an^.
.\vant de quitter la gorge nous avons été visiter une ancienne
source apjjclée source Zareb et
.•située à 2^'" environ au nord du
fort Sélim. Cette source four-
nissait autrefois, parait -il, de
la très bonne eau et ravitaillait
les caravanes de rilcdjaz. Mlle
est anjoiuiilini taiic etr'cst en
vain qu'on a creusé ditVéri-nts
puits |)rot'onils tout autour. On
Il a pa> trouvé une goutte d'iMU
ce (|ui Hcniblc indiquer que
cette source était égaiiuicnt
alimenté par dcH infiltrations d'eau de pluie.
A côté de la Mource se irouv»- un rocher noir de (>"(;(» de large
565
sur 1 " 50 de haut. Sur sa face uord-est on a gravé l'inscriptiou ci-
contre. Elle a dû être l'œuvre de quelqu'illettré ou maladroit, car
des savants auxquels je l'ai montrée n'y ont pu lire que le nom de
Allah plusieurs fois répété.
Si nous résumons la contenance en mètres cubes de tous les
puits d'El-Wedje, nous avons :
Deux puits (a)
Puits (h)
(c)
(d)
Grand puits Sebaije
Puits (7)
» (6) 5 600 100^
» du fort
(1)
(2)
(8)
(4)
(P)
On voit qu'El-Wedje fournit de l'eau en abondance. Il est réelle-
ment malheureux qu'elle ne soit pas bonne.
Ayant recueilli les renseignements qui précèdent je revenais
donc, comme je l'ai dit, au Caire le 9 novembre pour rendre
compte de ma mission à S. E. Chérif Pacha. Là j'apprenais que
les dernières nouvelles venues de la Mecque accusaient (le 4 no-
vembre 1881) 215 décès de choléra. Les pèlerins allaient com-
mencer leur voyage de retour; il fallait absolument leur imposer
la quarantaine à El-Wedjc. On savait qu'au 15 octobre 25,211
pèlerins avaient été débarqués à Djeddah dont 10,328 venant du
bassin de la Méditerranée. On allait donc se trouver en présence
d'une énorme agglomération d'hommes auxquels il fallait fournir
3-"
'000
2
755
1
945
3
136
9
940
29
076
5
600
4
019
13
791
5
746
12
432
6
751
2
585
— 56ti —
journellemout de l'eau. Je ne rapportais malheureusement de mon
excursion que ces deux renseiffnements : 1" Qu'il n'y avait de l'eau
sur la d'ite arabique qu'à El-Wedje et à Debbah. que celle d'El-
Wedje était insalubre en cas d'épidémie, et celle de Debbah im-
possible à se procurer en quantité suftisante et d'ailleurs d'un prix
trop élevé! Aussi dans le rapport que j'adressai à S. E. Chérit'
Pacha le 10 octobre j'expliquai que je ne voyais, vu l'urgence, que
deux moyens à employer pnur t'ournir de l'eau aux ]ièlerins :
1 Envoyer de suite à porte tixe à El-Wedje le vapeur (lui servait
aux ravitaillements des phares et qui était muni dune forte nia-
fhine distillatoire. 2' Installer de Suez à El-AVedje un service
ré};nlier de transport d'eau. J'avais appris à Suez (pie les arse-
naux d'Alexandrie contenaient les citernes de (pielqucs vieux
bataux dé.sarmés, entre autres le Cliarj|;yal .• et le <8haniy'; on
|H>uvait toujours «-onnuencer le transport avec ces citernes : en
même temps on ferait de suite la commande de barillets «lestinés
à suppléer au manque possible de citernes en (juantité suftisante.
< 'es deux moyens furent employés de suite. l'Ius tard le «gouverne-
ment envoya encore si porte tixe deux navires ji appareil distilla-
toire. Enfin jfrAce !i l'énerpe de S. E. t'hcrif l'acha les services
de ravitiiillement étaient si bien orpmisés huit jours plus tard, (pie
l'on avait |mré à toute espèce d'éventualité et (pic l'on était assuré
«le n'avoir rien à craindre de la disette d'eau.
Je retournai alors à I >jebi'l-cl-Tlior pour m'y iHcupcr des ins-
tallatioiiH (pn- j'avais été cliar;;é d'y établir tout en me |iromcttant
d'étudier «ans retard le projet (rétuliliHHcmenf d'im nouvel appa-
n-il distillatoire à El-Wedjr pour l'avenir!
Échelle l"" pour 50"
I
1%
DEMIRA
i'El-Wedje (ôô""»).
sie Hedjaz.)
ne du Messire
MoiTSSALLEU
1881.
BAIE DE DÉMIRA
à 30 miUes au Nord d'El-Wedje (55»»).
(Mer roage C«le Asie Hedjaz.)
Levé par le Capitaine du Messire
ACHMED Effekdi Moussallem
Novembre 1881.
des longueurs l"" pour 67
ha sondages scmt cotés en mètres.
|^«i.a>f4k:illit^iii
m'ÂmMmmu
'»S; 1
0-9 J i
'^ ' 'îs.'f
wft
liiL'i''
•—5
»-* f' \l
(!. A
^7Ç^
FRAGMENTS BACHMOURIQUES
U. BOURIANT.
Les quatre frag-ments bachmoiiriques qui suivent ont été achetés
au Caire d'un Arabe, habitant d'Akhmim; d'après les assertions du
vendeur, ces fragments proviendraient du couvent d'Aïuba Schnou-
dah d'où sont sortis les innombrables parcliemins tliébains qui ont
inondé le Caire et l'Europe dans ces deux dernières années. Bien
entendu, je n'affirme rien pour mon compte quant à la provenance
des fragments que je publie i)lu.s loin, mais l'Arabe en la posses-
sion de qui ils étaient, m'est connu; il est d'Akhmim et fait métier
d'acheter et vendre tout ce qui se rapporte à l'antiquité égyptienne.
Sa place d'achat, Aklimim, est abondamment fournie de parche-
mins coptes; il est vrai que jusqu'à présent tous les parchemins
qui m'étaient passé sous les yeux étaient écrits en thébain, mais
les papyrus d'Akhmim publiés dans les Mémoires de la Mission
française du Caire, étaient aussi en bachmourique et avaient été
vendus à M. Maspero par le même individu.
— Ô68 —
1 ISAÏE XXIX. 24 — XXXVII. 3.
Le premier de ces fragments compreml le cinquième cahier tVuii
manuscrit de belle écriture et de parchemin de choix. Ce cahier
est composé de quatre feuilles doubles représentant seize pages,
les pages if— ÔH (63 — 78). Chaque feuille mesure 37"° de hau-
teur sur 28"° Yj de largeur, et est écrite sur deux colonnes de
35 lignes en moyenne. Le manuscrit contenait les prophéties d'I-
saïe. mais la disparition des 62 premières pages a entraîné celle
des vingt-neuf i)remier8 chapitres de ce prophète. Les seize pages
du cinquième cahier s'étendent du dernier verset du diapitre XXIX
au verset 3 du chapitre xxxvii.
Chaf'. XXIX. 24. \^(i> lie Tr.\|>nM îFî neysHT gy^imi g>|-cbco.
iim KXCMXGM GYG rcxBX GcarrGM ncv n?rc.
.v>>u} iJixGC Grrr.vxxG GYeic.vB.v gcj)G.ki 211 rio^i^'ipHtiii.
Chap. XXX. 1. ii\\\ tiii(:<i)ii\i iiiiiviux. I \ nie lu.i iigtgxg
ncc xu> MM.VY XG .vicrGiJixi tm()^(i)\xtii mgb.vx ?n\.vr
GM \Ytl> 2GII.VIlCGMMrGII 2GI1GBXX SlIGtl IlXIItl.V Gtl G()^G;>
IIXBI eZXHI CXGM lIGTGlinXBI.
2. MG'IMXXUJI C2XIII GKIIMI XtIXK A<: MIU)>)' IXBXL' 1 l'UJX
IITXGXBOMUUI GXXY "K^ ll<|>X|'XU> \^ (1) M IXGXGKGIIXZItl
MM.KY nr<; ux kmmi
3. TGGKMIlll rX|' M<|>XpXU) G<.GU)(1>III MMHII G< )^(l)m I \>)(l>
f)Y2<i>MT MMM M rx^'K\:'rn<)^' ckhmi
4. xc <)>|'X»i :'(.ii'i\ui)iMi ii\iixu)x. G>|;'\^)- ;'ii ixr.cin
b. 0\c.?.\c.i :>û ii<)>,*m. I iiir.cn mm o'^^'xxoc. <:ri'Ui(:| l'iio^'
MU(>Y MH .^'KOlUtlV V.\\V r()^,(l)lll I Mil <»"^';'(1>MI
569
T20PAC1C MNITYBNAYl GTSN THp6MOC.
6. 2\HI 2M TGexi^'IC MH TSAOJC. GYMOyi MM OYM6C MMOYI
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2eM6'AMOYA exefM MNOY60NOC eM'HMe'}'2HOY MHOY en eY
BOHeiA. xxxx eYO)ini mm CYNAe-Nee-.
7. AXXA NIX6MKHMI AYN6'f-2HOY ^HTCN 2M 2eMneTU)OYlT
MM 2eNni6'eei. axic mhoy xe oYnie-eei ne neTeMTa>BA2.
8. -f-NOY OYN 2MAAC C2H Weï GYnHSlOM MM OYXCDCDM6.
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9. xe oY-^Aoc MATCCDTGM ne. 2eNa)Hpi NxenxiG-Ax Ne
Mei exe MnoYCDO) eccDTGM enMOMoc m<|)'|^.
10. MeTXCJD MMAC eMmpO<j>HTHC xe MnepTAMAM AYO) MeT-
weY eMi2opoMA xe Mneptyexi NeMHN ayco xcd nhm nkc-
nXANH.
11. KAXeM 2ABAX MTeN2IH. Ml 2ABAX MMAM MTei2IA MMAAU)!.
MTexcMMi eBAx 2IXCDM Mno^exi MTe nicpx.
12. eTBe nei Nei werepe nôc xcd mmay nneioYeeB Mre
nicpx xe ATeTeNepATMe2'[- eMeiq)exi aycd AiercNKA
2THTeN ene-Ax. exBe xe AKKpHMpeM ay^d AKcgcuni eKNe2'|'
eneicijexi.
13. exBe nei neiMABi Nea)œiii mh-tcm mt2ii MMOYCABe
ne AM2HHI NTeYNOY NTe 0YI10XIC eAYxiTC ecxACi. rei
epe nec2HHi cgAAii MxeYNOY
14. AY(o epe nec2Hm Me epen miitcmma MNOYArrHN
1. Ce titre se trouvt^ éfjfjilemeiit d.'iiis la version meiiipliiti(iiie d'Isaïe. La Vulgate
ne lo reproduit pas.
MKMOIRES, T. II. 7-2
— 570 —
HBUXXG niG riKCpAMeyC GMM IIK()^,•| KO>|"l ^U)CTG nCGU)-
TGM(?GIJ OYBHVXI tJ2HTOY GKUGHI lltlC)>|'Ka)2T I12MTC. IG
GKMGUJCU) OYKOYl MMXY H2HTC.
lô. TGI TG T2H GTCpC nÔC XCD MMXC tlGrO>,GGB tlTG
mcpx. XG Gq)a)ni akqjxhk.vtk tJK\q)X2XM totg kmgoyxgi.
X^'CD KHGIM1 XG GKTCDtl ritlG2XOY GHriGS-l- G2GnnGTa)OYlT
XTGTGtJ<7XM U}a)ni GllXinXH XYCD nriXTGTGtlO^'CDO) Gtl tlG
GCCDTGM.
IC. XXXX XTGTGriXXXC XG XnriGIKDT 21 2GtlG2Ta>CDp.
GHBG riGI GTGTGtltlCMUVr XYCU XI (VIGJIXXXC XG xritiGU)a)ni
2IXGII 2GtlXtlXKXI IIG G^'XCCDO>,*. G1 BG tlGI G\\ CGMGq)U)ni
GYXG(DO>,' IIXG llGirim tJGCDIGlI.
17. 0>,a)X MGIlUn GIBG TGGMM riOYGGÏ X">|'U) G 1 BG IGCMH
MG CGIICIIUVI tlXG O'^'XIX (l)XtllG'rGtlU)U)XII H l"?U HtU>>|'
uyvu 2IXGM o^-ix""»' \\(i'> rji2ii tino^i'Miiin cuiiio'*)' îixgn
IK. xYti)<)>-|- xu iiGrru) GU)XiiX2rM'i <;xcnr<:ii x>,u) gibg iigi
IIHGXICI GMGGI IIM IGIJ XG OYKpmiC MG IlÔC llGritlO^" [ X^,U)
C'IGIGIIIIGKG IIGIGriGXY rirU>M. IIXIGIOY HHGIMim (WM
r.t. XG O^i'X IIOYXXOG (>U)>j(;GB tlCO'^'UK» 2n GKDtl X>|(1)
\r2iGM pIMI. 7Û OYPINI XG IIGGI nm HNGIIGGI 2X nG2\X>|' MIIC
\a)KXK. JJ rGpG«UlG>|" AG XHGmiCM cpX
211. XYU) iiôïï ri(:-|- niricn iio'^'xik no\r| k; mu o^^mv^-
GH2GX2a>X \\<n IIIM:>|;'(l>iri «j-V (IXItl |ii<)>|- mxg M<ri"
MKXiix MMX. XG iiGBGx n(;rn:>|' cric I iiKXtiv mm\
21. X'j'ci) rjCMCCxc iiccdvrcM ctic(i)<:xi iHiciiiwnv mm\
\.>i'ri> cMC(i><;xi iiim iiiv^iikviiv mh\ ;'I iic?<)'>j" iiii ii i v^'
xxxc iili X<; ICI n: n..'\\\ riv|< iiikmi c.'iiii ii:'Iim. iic io"^'
IICM lie yKO'j'p.
— 571 —
22. AYCD TeMN6CCDq)H MMeiACDxoM eTffxxxe M2eT xycD
CTGWXe NNOyB NH MTAYTAMIXy TefNGeiToy' NKoyi Koyi.
AycD MT6 xxApoy eBAx NT2H NMoyMxy MTe oycsiNi ec
xeaeM xyto NTece2\oy mt2h NNoyMCMH.
23. TOTe n2(Doy Meajojni Mneçpxe' MncKeai. AycD pair
Mnee-pAff MneKesi MeqjcDni mh eoyci. xycD CMKicDoy. MCTyB
Nxyi NeMXXMi 2M neaxoy CTMMey sm oyMG eMKïcDoy xyco
eMoyxcQC.
24. N6TeNMeCI MN NeT6NX2Xy eTeX2(DB 6nKe21. N6oyxM
T(D2 eMTH2 21 ItDT GMTyBBHOyT Mn2eei MN nMXTBM.
25. xycD MNetgcDHi MnG2xoy exMMey Nxe oyMxy gmccdk
exGN Txy NiBi erxxci. xyo) exew cibt nibi eT2xoyxcDoy
2M n62xoy 6TMMey 2otxn xycgxMTXKx Nxe oyxTX Nce
2HHI Nxe 2eNnyproc.
26. xycD noyxiN Mnxx2 eMecgcDni ht2h MnoyxiN Mnpe.
xyo) noyxiii Mnpe nz nkcdb ncxh 2m ne2Xoy exMMey 20-
TXN xxeojxM nôc Texe-x MnoycDC^M ntg neMxxoc xyco
na)eN2HT ntg neynu)xx2 CHexexe'XH.
27. 261 nxGM Mnôc XMMHoy 2iTeN oyNxe- Moyxiu) oy-
ecDNT eHMoy2 MM Moycxy ne ncgexi wNeMcnxToy. neM-
a)exi XHMe2 hscont. xyco xoprH Mn6q<ya)NT NGoyœM
NT2H MOyKtD2T.
28. neqfÏNx NMoy nt2h NMoyMxy enetoK 2n oyieei a)x
nMX-f^. xya> qwencDU) ea)TxpTep NNieeNoc exew reynxxNH
eTa)oyiT. xyoî oyx Noynxxwn wencDT Ncœoy xycD ctjc-
xnoy MneMTx eBxx Mney2x.
21). Mil 2xne rneTCMoyNXH NMoyxiu; nim xycD encDi
e2oyN eiixneToyeeB Moyxia; nibi nt2h NNcrexc^eei mii
1. l'dur TcnrieeiTOY (V).
— 072 —
I1CTOYHV1 MM\>,- \YCD (UICDT (.2()^,•n Mn 2(;ilCHHI tjjca)
eCTXY M<}>-| GXCIM m4> t' GIXWp .V.Ytl> riMGTOyGGB MllICf^
30. xyiD <|'i' riG rpGYCCDI GM GnGXY MTGMCMH. XyiD MtJG-
()Y(Dti\2 GBW Mii6-u)riT MiiGMfTBM. 2n oyopr H Mt) o^iYrcurjT
MM oyo^t^î GH<)'^a)M iiHU>xxo^' ritixM-|-. vya) riT2H rjnoy-
Mx-"»" MU rioyxx miiii c^i'uiio^,' giigcht 21 oycxii nriXM-}-.
31. 2HGrJ ltG2\.V.^' I Xp MIIÔG tlG.\GCypiOC riGPCDU r 21J TG-
M\>l H GlGHtlGpGTOy MMXG
32. \YiD CGriGa)a)ni riMM mmgmkgvI. iimg cpG T2Gxnic
IJTGMBOIKHX MMCy. TGI GTG tllIXHKd) ri2THM GpXC UGI GriGy
tJGHia;i tK.MH'l Mil tlC^'KlOVfX \^|(1> I IC^i'KO^'KGM GKXX ?tl
oyMG'IXKOXH.
3.".. CGri(;(j)G<n~K rxp 2X 1211 ntJG2X()y. mm x^cxk | iiiik
l'QMDK GG\«;p|'X 211 O^'IGCI <:')(l)IIK :'(:il(l)M MK(;Ap()C 0'>j'KU>2I
MM :'«;m(I)m <;m\(I)(J)(>^' cpc iir.cDMr Miirn; xi 111211 iio'^i'kU;!
GMM(>y2 ÏIICM O'^^'OIIII
f'HAl'. x.vxi. 1. i>\\i Miiciimi (in;(.iri gkiimi ik.v koiioix
iiGTKU) m2M()>|' <;2GM(;2 ra)a)p mm 2(;M2\pMX. m\(I)(U(>>' rxp
.VyU) O^'MMMUJG GM.KU)U)H 21 2(;MG2rU)U>p \\iO MMX^*IU:2|- GM
iiG Gn(;i(jy(;<;B MiiiGpx. .vyo) mii()^"(I)iiii mcx <|» |
2. xyo) ui.vM o'^'Gixjxx; ii< viiiii < xtix»^" m2»;miig r2.vy
v>'(i) mih:'*»'\«h; I mim;m(1)g.x.i \\ii> 'iik; i (Do^'m <;.xgm ticm
MIM.p(l»MI MMOMMpOC \>)'<1) <:.X.<;M IC^j^'GMIIG (■■|(I)()'^"II
3. <)yp(l)MI flpGMIlKlItll V^(l> IH •^■|l(>^' I <;M MG 2GtlGXpj.
iicrvK \>'(i) M2GiiK()Mni\ (Il lit ii(>«; A<: ncitii urG'tf.i.x
<.?pHi GXdxi^j- x^jd) (:«;m(:2|( I iix». ih/ikohoi <:pxy. xyu)
GCHGIXKV lll|<»>' ;'l <)>)■( Ail
J. X.t. IGI K; I2M MIX ImTg XXXG uni KG U 1 2M U<l)Xp»;
MM<»>|'I (1M|> GKXX l<; MMGG MM( »^'l G2p\l l.X.lHl IIM;2G U I XH
— 573 —
e-xnc. xycD nmcdo) gbw e2pHi excDC (yxNTe ngtanmoys
GBXx 2N TeqcMH NcesconT. xycD Ncec^TApTep enôc cxbxcdg
NHOY enecHT ecojp gbxx exN nTxy NCia>N. exN nsctay.
5. NT2H N26N2X\HT eY2HX BBXX. TBI TB T2H GTOpe ROC
Neepwecg'l' nt2I6m xya) qNeNOY2eM nhtoyxx. xy^
MHTÀN2X.
6. KXTTHMOY MGTMHOYI GncgXXNl 6T2Hn XYO) NXNOMON
tiecgwpi MHicpx.
7. Xe 2M ne2XOY efMMGY NÏPCDMI cetiGHi MMGY 2XBXX
MMXY MMGYMOYM^ NffIX. N626T MM N6NOYB MTXMGYTHHBe
TXMIXY
8. XYU> XCCOYP NC2HHI 2N OYCHHI tipCDMI GM. OYA-G MNOY"
CHMl tipCDMl MTGTh4GOYAMH. XYCD HNGHCDT CBXX GN 2XXCDC
tJNOYCHHI. NG2Gpq)Hpi NGCyCDHI GY'S'-^nT.
9. GC6KTX rxp GXXY NXG OYHGTpX NT2H NNOYXXXXCX
XYtD IlCGCCDnT. nGTHHT A6 CGNGffXnM NGI NGTGpG HOC
XCD MMXY- X.e NXIGTM MPCTGOY^NTHM NNOYCHGpMX 2N
CICDN. XYflJ 2GNPGMNHI 2M T21GM.
ChAP. XXXII, 1. 261 OYeppA rxp NAIKGOC NG GXGppX. XYU>
26NXpxa)N MG XpXI 2N NOY26n.
2. XYCD GHGa)CDni npCDMI GT2Œ)n MNGMOJGXI. XYCD HtlG2(Dn
NT2H Mn6TOYC(DK MMXH 21T6N OYMXY ^YCD MNGOYa)N2 6BXX
2N CICDN UT2H NMOY'GpA GMCCDK GH2X GXY 2N OYK.G2I CHXBl.
3. XYU> MCCMGq)CDni GH GNGYNG2'f' GpCDMI. XXXX CCNG-)-
tJNGYMGGXG GCCDTGM.
4. XYtD I12irr MMG6'a)B HG-f 2rHM GXICMH. XyCD NIKGXGC
GT6'XXXG G'HGICXBXY GG^GXI tJOYSipHHII 2N OY^GriH.
5. xYti> nri(;YxxTOY Gxxxc Mncxe^ xc xpi xpxa)n xyu>
MMGtlOY2Y"^'P<-'"f'- XXXG MXItl J MOY X.C KXpCD.
— Ô74 —
('.. ric.\<? r.vp tiGxcD n2eNMeTC.v6'. x^cd tiGHain ncnoi
rinGneTojoYïT exa)K gbxx unganomon xy^u 6q)Gxi Gspxï
CriÔC UtlO^i'tlXXIJU GXCDOîpG GBXX tlSGtl-^'Y^'HOY GY2XKGX
xyiD iii^>|'XH GixBi GHGrpoYu^œm G>)'a)o>)'i r
7. GpG nq)xxiii rxp niiGiiotiiipoc miu)^,i iiviioMOti gtxkx
tltir.IOGBIllO^i'T 211 2Glia)GXI riXlllfi^XtlC X^i'Q) GXCDCDpC GBXX
rllIGU)GXI tJtlGTOGBBIHO-»»'! ?M HOYÎGII.
8. IJIGYCGBHC AG 11 rx^- X^'U)XXNI N2CNMCTCXBII X^,a> IIGI
riG nu)xxtn GTtiG<Ta).
;t. TIDOY" tlG21XMI tipGMMGX .\\(1> m G I GtlCCJDlGM GTXCMH.
llGa;GpC2IMI GT2M OYSGxniC CCDTGM GtlXUJGXI.
Il» Xpl IIMHOY' NtlG2X<)Y "^<"- "GpXMIII 211 tlOYGMKG2 112111
Mil 1I0Y2('^II1G. XllXa)U)\G XYCO XHOYÏt» HXG IIXX. X>|"a>
lÎMMGCTXH Gri.
11. GIIKOUJC. XY'IH HGTKO) U2ltl()^- KC-KTIIMOY X2I1(>>,-
in"G'rGti(i)U)ni gigigiikii kx?ho">j' M\p iiitio^,' ti?Gn(7v>,ni
GXGM lie r<:ii| III
12. in<;r<;ii iic-'iii 2iX(:ii iigtgiigkibi gxgii i u)u)(I)i
MM()Yti>a) x>|'(i) iii"<:iiiiMX in kq) iixxxxxi.
1.;. iik<;:m miiwxoc iigix()>|"x Gi'piii n2(:ii(i)Xii | ;'i\()pi<)G.
\\(l) CCIIG'II MIIO^'IIX"! <;KX\ :'tl III IIIKI
1}. iiioxic iipcMMGX iiiim;>,'kii <:rx\. cGiicKa) m M(- rpGM-
Mcv iiiigiioxk: ikudo^i" tiiiii rm)()>)"(:î'Giii()>,'Miii cpx^,'. nie
IH |mI epG M2G<>'*|' ll(l>\ (;HG2. G^'MV. ||()^,■|l\■l IIIMIV lll\>,-
K\n) ro^'MV iiMWiii iiim;(1)\\<
1.'.. UJXMM. O^'IIIIV I (;XU)l(.ll GBXX :'M 1I.XI(.I V^(l> llXCp
MCX IIGGXXXIII X^(l) MKXpMHXOC (ÎHG.VtlM (■;YMX 11(1)1111
H;. xym ii?<;ii MG<:Mrxii mmvi :'ii k iiimoc. x^(I) i aikc
oGYUM in;<>Y'i>? 2^' iiKxpHiixoc
— 575 —
17. AYu> weaBHOYi ntaikgocynh N6q)a)ni 2n noy2iphnh
XYtl> TAlKeOCYNH N6AMe 21 NOYMTAN A-Y^J MeTMe2-|- GXXC
N(9A6Ne2.
18. AYCD NGHXAOC NeOYCD2 2N OYnOMC M2IPHNH ÀYCD
MNeOY(l>2 2N MOYTAXPX MCeeMTAN MMXY 2N OYM6TpeMM6A.
19. epcgxN nexGMnH ag i enecHT nnghi excDxeN. xy<d
ceNeo^coni Nxe NeTOYH2 2n NicgcDO)! gytaxphoyt nt2h
NN6TOYH2 2N TnCAINH.
20. NXIGTOY NNH GTXX 6X6^ MXY NIBI nMG GTCpe TA2H
2CDM eXCDH MN HICD.
ChAP. XXXIII, 1 . OYAI NNGTTXXenCDpi MMATSM MMN XXXY
Ae NeepTHYTGN NTXxenœpoc. xycd neTxeexi NMAHAee-j^
MMXTeN AN. CeNGTAKA MNeTAOe-j- XYCD C6N6nxpXAlAOY
MMXY XYO) NT2H NNOY2AAXI 21 OYCl)THN TGI TG T2H GTOY
u6Ga>m.
2. nôc Neei nhn MTXNNe2-f- rxp epxK. MApe necnepMA
NN6TA1 NATN62'f tgCDHI 6YTAKA ep6 nCNOYXei AG 2M RG-
OYAIO) NTSexi^lC.
3. 6TBG TGCMH MTGK2A'f' AMGXAOC nCDOJC GBAX 6TBG
T6K2X'|-. XY(0 ANGGeNOC XCDCOpG GBAX.
4. -f'NOY A6 NGTGNC^CDX N6Ca)OYA2 G20YN NA HKCY'
MN NA nNAe- NT2H NOY66I GHC(l>OYA2 G20YN N2GNC9XHOY-
T61 T6 T2H 6TOYN62CDBC MMAIGN.
5. ^-^ OYGGB GTOYH2 2N NGTXACI. ACKDN MOY? N2Gn
21 AIK60CYNH,
6. CGNGTGITOY 2M HNOMOC. GpG HGNOYXGI 2N NGA2CD(Dp.
epe TCO<j>IA MN TMGTPGMMN2HT MN TMGTPGM"nOYTG NHOY
NA2P6N nôc. NGl NG N6A2CDCDP NTAIK60CYNH.
7. 2GI TGC NTAY CGNG6p2Af 2N TGTGN2Af . NGT6T6N6p2A'|-
— ô(G —
2\ TG^i'SH CGrJGUJU) GBXX GYT(DBX2 MMOYS'PHUH GBW 211 Gtl
THVIt^'l. CeilGTGriflXY rvp tl2GtlB.\ia)iril G>,piMI 2tl tlO^'U)IU)l
G>Ta>BX2 rit>OY2ipHtlH.
s. tIG21XY' f^P ""Gl NGGPXXIH. XT2X-f- MNGGeNOG OYCU
XYCO CGtlGHI tTlAlX^IlKll CI Kll Mfl tlGI. \\ay ritJG TGMXMO^i'
GPOÎMI
!>. XIIKG?! <;p2HIBl XllXIBXtlOG XI U}iriG. XXCTXPODM ep2CX\OC
rrxxixGx mii riKXi'MHxoc nGOYU>"2 gbxx.
10. IrioY liiGiaK)-»,!! iigxg nôc. -ftJOY hriGXi gxy
-|uoY -|riGxici
11. -|iK)Y tgtgijugngy -|tJOY -^hgimi GpxiGri. | ii()>|'
IGTGIJriGXI a)\\\\. T<7XM MIlGTGtJMMX tiGa)a)ni GGU;()->)ir.
fiKa)2'i" iiG()>'XM riiiioY-
12. \\iv iiGGOtioc iJGa)U)iii g^'I'Xk:' in:'ii iiti()>,(i)\ti |
GCIIHX 2tl IU)a)U^l XYtU GCPXK2.
n. HGT2M IIOYHHI AG HGCtDTGM Cllll IIIVK IIO^V X>U)
HG'r2MMI' G2<)>*ll MGIMI G'rX<TXM.
14. XIKArioMOG GI"2Gn (.1(1)11 W lICGTtDT MCXI lltlGXGG-
RMG. riiM ricriiGXXXG iimcti .xc o^i'x rJOYKUK' i tl(:^U)^,•:' \c.
MIM IK; IIIGIXMV lllll()>' CIIMO-»,' tlU)X(;tlG2
1.'). lit; I Mv\(i;i ;'ii i AïKcoc^^'tiii (;i.x.(i> tnc-.'iii c i co'^i-kdm
GTM.Kc I inxiioMix Mil ii.x.itir.xii(l \YU) (:<iii()">j'2 Mii(;'ir,i.x
gbxx :'II A(l)|(>tl CT'I'Xd) IIIICMMCCXC .XG IllICMCd)! CM (:^"?Gn
llXllir.XIIC t.'UlJICM tniG'IBGX XG IIIM'UK;^' CX.ItK^.XIIC
Ki. iici ii(. I nco'j'U);' .•Vi iiMVii(i)(i)(i)iii iiiiicipx g ixxGi
GrrxxpMo'^'i (.(:ii(;| iimm miivik x>'(I) ik'imv»)" gik'xi
17. iG'lCMiH in ^,- c^ii'V Mil ( )•*!'(: v^' \\<ii ii<; i ( mk< \ ii< tH:>)-
GYKG7I MMO'^j'MIII
|M. I (, H;il^ '^•Ml ll(.M<,X(. I \ lli;'V.| MIKX; (.'^i'KDII ik.k.ii
— 577 —
rpAMMATSYC. 6YTCDM IIBT XI CyAXMI. GHTCDM nGTCDH NMC-
CÏOY
19. OYKoyi MN oYNAe- nei eMnoYxi o^axni mhh oya6
NeMCAOYNe MN2X6'6BCMH. 2tDCTe eojTMCCDTeM OYXAOC 6H-
CACgM XYtO MMN MeTpeMM2HT 2M n6MC(DTeM.
20. 261 THOXIC CICDN MGBex N6M6Y GnOYXGI T2iëM TRO-
\IC MXeMMBA MMeYKlM HXB NGCKYMH. OYA6 HMeYKIM MX6
MicyMOYï NTG TecKYNH Ma)xeNe2 MHOY-vitg. oyag une-
NOYSccDxn.
21. xe OYM^G- NHTen ne nxeri mpôc. oya hoymg hb-
cpcDni MHxeN. niepcDOY mm nixxp MGOYœcgc gbxx aycd
MCGOYOCT 6M. NNCnCDT 21 TG2m. OYA.G MNG OYXXÏ MAXO)!
6P2IMÏ.
22. GYHAG rxp ne nxnoY-f- OYA.e mngmcgmt. nôc ne-
neMïcDT. nôc ne netixeq'|^26n. nôc ne neNxpxtOM. nôc ne
nsNeppx. nôc iitxm neTMeTArJ2XN.
23. XHOYNOY3 ccoxn xe Mne royo^th g-gmô-xm. aycd \^
XIKI GTB6 nCl MMCYKCD e2pHÏ MXC MIQJTHOY- MHNGqi CN NOY"
MHIM ajXriTOYTClC GYCyCDX. I^MOY OYA MOYATA ne-AXH
neipi NOYtQCDx.
24. AYCD nneYXAAC xe tcnsaci. ay(d une neixxoc xaac
eTOYH2 N2Hfc. AYKCD TAp NHOY BBAX MnNABI.
ChAP. XXXIV, 1. 2(DNT e20YN CpAÏ HICGMOC. AYCD NTCTGU-
CCDTeM NIAPXCDN. MApC nKe2l CCDTCM MM lieTOYH2 tJ2HTH.
TOIKCYMCNH MN nCCXAOC.
2. xe nffCDMT Mnôc mhoy exen Hceotioc TiipoY- aycd
OYoprn exen TCYnnï ctakay aycd ererroY enKAticoY-
3. neY2CDTeB ac mu mcypchmaoyt Mea)CDni cyumx cbax.
NT6 ncYCTAi 1 e2pAi. lire hctay 2CDpn 2m ncYCtiAM.
MKMOniKS, T. II. " T-j
— 578 —
4. iiTGTnH Gœ\ tJT^ll iiiioyxcdcdmg \\a) necio>|' riipo^j-
I1G2HMI UT2H llOY<5^tlJB> UCpiia) GBXX Stl IIO>,Ba) IIWXWI
\Y(1> in2H IJa)\pG 2GI1<?CDBI 2Hm 2n OyBO) tlKGinH.
5. xr.VCMMl -f-21 2ri THK. 2GI TGG GMHOY GHGCMT GXtJ T2I
AO>M( .\ .V"*iCD GXGII IIWOC Mtl l.VK.V 2tl IIO^'2Gri.
i;. VrCHHI MllÔC Cl rîcil.VH. XCOYM-VI" GBXX 2M IICDT tItlG
2IHB Mil IKDT IIIICKIMO^" MN IIGXIX XG OYOYGIX MllÔC TG
211 BOZOp X^cn O^IIXr. IIKCDMC 2tl r2IA.O>|'MGX.
7. X>|'a) IICKIHO"*!' MG2IHHI MMG^' Mil tlGXIX MU I1ITX>|'P0C
Mil IIGMGGI. XYœ nKG2l IIG-JZI 2M IIG^GMXH. XYU) HIIGCI 2M
nGYti>T
8. nG2X()^" I Xp Mll?(;n MIIGÔG X'^'Q) IGpXMIll Mn2GIl iickoii
XCI CXU)()>^-
9. K\Ui IIGGIGGI IIGKXK)^' G^'XXMXGIl 1 .\\U> I1(;GKG;2I GY"
OHIl. \\ir> IIGCKG2I MGUJCDm GMMOY? «11211 IU10>|'XXMXGin
iriGY">n Mil riG2X(>Y vYtiJ tiMG'm)a)GM tiu^x g«ig2 ntioYxia;
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— 579 —
15. HT\ Te2BCD CgHNO) MM6Y MNeCCQHpi XyU) AnK62l TOyXA
MNenajHpi 2n oytaxpa. mt.\h6ioy^ tcdmgt MMey anngy
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16. XYï 6BA\ 2ti oYHHi MPCOYeei mmxy ccDpeM. MneoY-
eei cgmi nca OYeei xe nôc nw ntahscdm staatoy ay<^
nennnA neiiTAMCAYaoY-
17. AYfl> NTAM n6TN6NOYX MHOY M26NK\HpOC : AYCD
reqe^ix th NTAcncDcy nhoy expcYMAANi noja eN62 uoy-
AIO) xe KXHpONOMI N2eMXCDM MXCDM AYCD CeMCeMTAN
MMAY 6XCDC.
Chap. XXXV, 1. eY<}>pANe THpenoc gtabi. MApe Tepenoc
TeXHA bic-j^OYCD tJT2H NNOYKpiMON.
2. AYCD NGXAIH MniOpAAtJHC NG-f^OYCD M"C6Te\H\ XBAY^
NHC MneXY MnxiBAMOC AYCD HTAIA MnKApMHXOC. AyCD HA-
xAoc ueNGY ncAY mpôc mm nxici m4>'|^.
3. cGMe-AM neçix btkh mm Mener eTBnx gbax nApAKAxï
NNeKOYI M2HT 2M neY2HT.
4. CGMG'AM MnGxeX2A'|-. 26ITeC neMMOY'h MGTCDCDBe MOY"
2en. AYCD MMeTCDCDBG MHOY- "TAH nGTNHOY m'hTOYXAN.
5. TOTG MeBex MMIB6XXH MeOYCDM. AYCD MeMCexe MNI-
KOYP MeCCDTeM.
6. Toxe Nec-AXH tiexiBAd^ mt2h mmoycioya. AYCD nxec
NNee-AAxe xec mccaytcm xe aymay ccdk 2i nxAiii. aycd
oYieei 2N oYKe2i ghabi.
7. AYCD nne exe mm may M2HfM Neep2exoc. aycd oYHYrH
MMAY 2M OYKe2l MIBI. MMeOjCDni MMCY MXG OYMAM MMe2A-
XHT. AYCD 26MepccD MA2I. oY^ M2eMKeq) MM 2eM2exoc ue-
CgCDIU MMCY-
8. ceMeMOY'h cxac xe Te2iH exTYBBHOYT aycd eroYees.
— 580 —
mit;\K\tt.v( roc i gb.w 2iTeti hmc gtmmg^i' o>,'ac riii02iH
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\Y(X> UtlG'^'HWIJA.
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MllOIIHf'Otl XXH eXCDC. OY^^C miGY<yGtJTOY MNG-*»'. XWX
CCriGMXXU)! U2HTC GXYCXTO>'
10. X^'O) GYCXO>|'X3. GGIIGKXK)^" (H BG HOC. X^G) tlCGl
eCÏCDU 211 O^'O^'IIV) \\U) <;|'G Ilo^llXM tlU)XGtlG2 21XCM
TG^'xnii. iiGCMo^- rxp n(;u_)CDrii 2ixa)()>|' \yiD iio^'tiXH mu
niGxiix riGTX2X'«^' xrx>|'tiM iicDi un ii(;mkg2 M2Hr mu nx-
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2. XYll> XMXX^' MXG nppX llIlGXCC^'plOC JI2pX^ XKHC GBXX
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XMtD2l CpGTH 2M I1M\ IIXIMX^' «;:'()^,•|1 IIIC 1 Kt)X>|'MBHOpX
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IIIKI «IIK :■ I Cp\M.
— 581 —
7. ecgxe Texeuxo) ag mmac xe NTAMueg-f^ enôc netj-
MOY'h- f^H NTAH etJ HH HTXezeKIAC Ml MNeMMe eXXXCI MN
NeMO^Hoyi xytD ahxxxc mioyaa mn tzîgm xe ereTeNNe-
oycDojT MneMTA MneMevciACTHpiON.
8. -f-NOY TCD2 MN nGNOC nppA NN6ACCYpiOC AyCD j-HB-]-
NHTGM IJCQA B Ne2TA eOJXe OYANtgG'AM MMAT6N e-j^ peMAXH
excDoy.
y. AY<D tJNeci) M2H TeTeNMeeq)6-eM6^AM eccocgT eaoyu 2m
n2A IJtJGTOnApXIC. 2eN26M2e\ Me NeTKCD N2THOY eNcpeM-
KHMI eYe2TA MN OY>'N-VBATHC.
10. -f^NOY «yH AXCN nôc NTANi e2pHi exeixcDpA GMicgi
NeMHC. nôc neNTAMXAAC NHl xe nCDT NKTAKAC.
11. AYCD nexe exiAKiM mih nojHpe NxexKixc hoikono-
Moc MN COMNXC nerpxMMXTeYC mn nicdxx xe a)exi iie-
MHN NeK2eM2ex MMeTCYPoc TeNccoxeM rxp xnxm. xycd
Mnexojexi NeMHN MMeTioYA.ei. xycd eree oy Neajexï
GNeMeexe NuepcDMi eT2ixeN ncxBeT.
12. xe KeeceY eoY>-M TeYMHNxiK. Nceex TeYici) rieMH-
TGN 21 oYCxn.
13. XYCD X2pX^XKHe TCDOYM XHCDO) eBXX 2N OYNXC NCMH
MMeTioYA-Ci. xe ccoreM eNeqjexi MnNXç Nppx nppx nng-
xccYPioc.
14. Nei Nerepe nppx NNexccYPioc xcd mmxy xe Mnex-
Tpe eZGKIAC ANATA MMATGN 2N 2GNCgeXI eMN U)G\M MM.\Y
GTOYXATHYTN.
15. AYco MiiexTpe ezcKixc xxxc uHTetJ xe <|>'|^ NeNe2M
THYTN xYco xe NNCY"]^ Nieinoxic eNecix Miippx NNexc-
CYPioc.
IG. MnepccDTeM iicx czeKixc. ngi Nerepe nppx NNexccY-
— 582 -
PIOC XCD MMX^,' X6 Ga)Xe TGTCtlO^CDa^ GXl CMO^' .\MU)ini
eSW GpGT HTGROVeGI. nOYGI MMXnGll OY<DM tlTGHBCD tJ.V
xxAxi MU TGMBO) riKGriTH xyu) UTeTGnCX M.\Y 2M ncTGrioiiiï.
17. a)\rri\ï iir.vxi ihytm gykgsi rmn MnGTGiiKCsi. gy-
KG2I riCOY-V 21 Hpn 21 XIK 21 MX nxxxwi
18. MriGxrpG GZGKixc xnxix MMXTGII GMXU> MMXC. X.C
4>-|- tlGllG2GM niiriOY MU XIIOYGGI no^GGl IIIIGIJO>,|- riNG-
GOtlOC tlG2GM TGHXCDPX GBXX 2tl KVI.X MlippX rillGXGCYP'OG.
li). GH 1(1)11 <|>|- tlXMXp. MM Xp<}>XA. X">|-CD GHl CDU <|>-|' IITIIO
XIC JICX<|>XplM. MM X>|Ga;(7M(TXM GMO>|'2GM MMXY- H GMG2GM
TCXMXplX CKXX 211 rX<7IX.
2n. MIM IIM0y|- GBXX 2r« MIGOMOC IMPOY IIH MTXHriG2CM
nGHKG2l GlXfflX. XC GpG MOY'IOY J^ MG2MI 1 2iGM GBXX 2N
TXCIX.
21. XYtl> XYKXpOJOY MMGXXXY <>^'UÎ2f M tlMM Mt)OYU)GXI.
CTBG XG XMppX OYV2CG2MI GUJ IGM ipG XX.VY OYa)2GM.
22. X^'U) XGXIXKIM ritDT G20YH MU)Mpl MXGXKIXC MOIKO
IIOMOG MM COMMXG MGipXMMX ICYC HTG TffXM. MM ICDXXXZ
Ma)Mpl MXGX<}> n2>('II<)MMMMX I <)| pX<|>OC a)X GZGKIXG. GpG MGY"
?Xr| MMÏ. X>-U) .VY-^U) IIIIM MM<;(I)GXI M?PX^XKMG.
(JHAI*. XX.WII, 1. XCUJCDMI A(; 2M M IpC CZGKIXG GU> KIM
GMGJOGXI M'.'p.v}XKMG. .VUIU)!' IIM<;'i;'Vl| Vir.XXXG'l MMOY"
CX^'MI VUIUVI' <;?pXI CMMI MMOC
2. X^'(l) X'IX.X^' MCXIXKIM noiKOMOMOC MM GOMM.VC MG
rpXMMXH.^'G MM MGMpCCB^TGpOC MM(:()>,MUB ( ^|Y.XX\(: M:m:M
r,x>'Mi <:pGi'i MM<;xix(; ud^npG M-.'XMti)<. m» iip<)'|>M i ne
.;. nGX(^' MM'i XG MGi Mc; I GpG (:/«;kixc. X(1) MMV^' XG
r)Y2X<)^' Movi |i(; ne M MV^Mcr, :'i xuiv
583 —
2" Matthieu xiii, 35 — xiv, 8.
Ce fragment est écrit sur deux feuilles paginées xx à xX.
L'écriture bien qu'un peu plus serrée que celle du manuscrit d'I-
saïe, lui ressemble cependant, et doit être de la même époque et
très probablement de la même main; les lettres sont un peu plus
ornées et les marges supérieure et inférieure plus étroites; les di-
mensions de cette feuille sont en hauteur 35'° et en largeur 29.
Chaque page contient deux colonnes de chacune quarante lignes.
Chap. xiii, 12. HH rxp ère oyanthh ceNe-j- nhh Ayco
oyAN OY-VN Me exaoyA exxq. ne Ae ère MMeNTHM nexeM-
THM C6M6BITH NTATM.
13. CTBC neï '[-0)6X6 NeMHoy 2n geNnxpxBoxH xe eye-
Ney MceMey en. Ayo) eyeccDTM NceccDTeM en oyAe
MeeïMi 6M.
14. AyCD ACXCDK MHOy 6BAX NX6 TenpO<j)HTIX NNHCXÏxe
TH eTHxo) MMAC xe 2M oyecDT6M 6X6x614 NeetDTeM xyo)
NN6T6T6NÏMI xyu) 2H Moytiey 6TeTtJeN6y AycD NNexe-
xeNtiey.
15. AHsxei rxp tixe n2nx Mneïxxoc. Neyneexe Ay2pxcg
enecDxeM mhuoc rTcetiey 2n ueyBex. MceecDxeM 2j7 uey-
Meexi. ilceïMi 2"m ney2iix. FieeKxxoy FixAxexe^xy.
16. NXAxex6N Ae NNAïexoy NNexeNBex xe eetjey xycD
Nex6MM6ex6 xe eeccDxeM.
17. 2AMIiri rxp 'JXCD MMAC NHX6M xe AOyAXA Mnpo<)>H-
XHC 21 AïKAioe AyexeiiioyMiH eney 6mh exexerjHey exxy
Aycu MtioyMey. eccDieM et m exexeNCCDxeM exxy Miioy-
CCDXCM.
— 584 —
18. MT.VTGri AG CCOTGM Gm.VpMiOXH iTtG IIGH Cl}'.
19. OYVN IIIBI GTCU)TGM GMUJGXI FlTG TMGTGpp.V tTHOJTG
MÏMI GXXH. a).\HI iïXG nriGT2.VY 'ï^'" MnGTGU>V>)'CGfM GHM
2HT. nei riGTG amîhhï axTGri tg2ih.
20. RH AG NTXM2HI CXGtl 1 tlGTpX. HGÏ nGTCCDTCM Gna)C
XI. nC.VT.VrM U)\MUJ\liH GXAM ZÛ OY^GO)!.
21. MM?I IIO>,IIl AG tlSMTH VXW OYHpOC 0>).\ÏU) (IG. \C
a)\tiuju)ni îTxG oYoxi^ic riiG o-^t'AicorMA gtbg nujGXi
MKCDXGM a^.\MGXCK.\IIA\XIXGC(»G.
22. nu AG iTrxM 2iii gxgii tiiu)xii-|- riGï ne un giccdigm
eria;Gxi \\oy 211 gn iiGxxo^d) MnGi(U)tj rïïi rxnvin 11 r
MGTXGMGX U)XM(D<Tr MnUJGXI .\\(D U>\HGXXr OYIGL».
2.5. nn A(3 rn.\M2ni gxgii iikgp giiixiioym nGi iig nn gt
Ca)TGM GliajGXI GHÏMI GXXH U;.VMTOYTG2. 0">^'GI M< M ti)\MGX
p. KGOYfn AG M.VMGX ?. KG()Y<^' U^.VHGX X.
24. KGIIXpXBOXn .VHKGG IIIIOY G2Xni G'IXCD MMXC. .XC
TMCiGppx iTiG iiGMiino'»^! xcitii fîtioY^^^Mi G.VK.i | ûwoy
Of.KG GIIXIIOV' G rGH(J)a)UJI.
2.'». GTG XIIIXU)MI AG GIIKXI. VU tïXG IIGMXGXI Vl(.l|
ri2GIIGirril<7 ?Tl (Mil I MIIGGOYX X'IM\X(I)I
26. atviG il I A iii>ifiv(i)i V'n;x()^" I (;;• \^()^,(nii;' ckw iixg
iiiciniir..
27. \Yi nxi iii:m;x mm: mioikoacciio i iig g">>*x(1) mm\g.
XG Mil ri<)>|V,pX«'. GlIXno^l < IIVKr.GIM (nGKU)U)(l)l VV'K.IMI
nu KUM niiGiGiri nr.
2H. rir.vi AG ii< x.< 1 tiMo-*)' xc ()>)'xt XI riv(i)Mi vigx iu;i.
III2C\ AG IIGXG>,' llll'l Xi; K(>^U)(I) 1 1 H I IK V I M )Y-
2;». riGXG'l IIIIOY Jf-G MMXM MIIMOC ( . M .1 IK(1> I '1 I II IMt I I IK,
rncTGirnoKGM hiikcgo^^x iigmiio^,'
— 585 —
30. K60Y NceAïeï 21 oycAn. oja neoY-Mtg MncD2c xycD
2M neoYAïtg Mncoâc -fNe-f- \rjceMMt hm-\xxL\2C NceTAY+
NMietJTHG' NcgApn HceM-Woy n2eMa)x\ en\XK20Y 2m ne-
KxcDM. necoYA A.e NceroYHfM e20YM GTAxnoeHKH.
31. KenxpABOxH amkgc mhoy e2\Hï gmxcd mmac. xe rne-
xeppx Fixe NenRHoyi acini ÛNOYNenpi NcgexTeM. exMxifc
Nxe OYxcDMi AMcefc 2f\ neqicD2i.
32. OYKOY' MGM Te eBxx oYTe Nie-pooe thxoy 20txn
Ae XMtgxNxcDT cgxcxïeï eoYxx-j' mibi xycD cgxcajtDni noy-
cgeM 2(DCTe htg Mi2xxe'}- ntg thh r"icGOYCD2 2ixgm mgctgx.
33. KGnxpXBOXH XMCgGXI MMXC NGMHOY GHXCD MMXC. XG
TMGTGppX MTG NGHHOYÏ XCINI FÎMOYCGIXG XOYC2IM1 XITM
XC2AnM 2N r NO)! NNAHT CIJXMTG nOYCDQJGM THXGH XICGÏX.
34. M6Ï THXOY XlTÎC XXOY MHOY 2H 2GNnxpXBOXH XYCD
AXGM nxpXBOXH MMXHX6 XXHC NHOy CM HG.
35. 2oncDC mxcDK gbox mxg hgtg xhxxh nxg nGnpo-
4)HTHC XG XÏMGOYCOM GXCDÏ 2M 26HnxpXBOXH. MTAajGXÏ
€NeT2Hn xiri tkxtxboxh mhkocmog.
30. TOTG AHKG MGMHHQJG GBXX. XHl G20YM GRHÏ. Xyi CgX-
XXq NXG NGHMXOHTHC GyXCD MMXC. XG BCDX MHM GBXX
NTnxpXBOXH NMIGMTHf) MTG TO^œO)!.
37. MTXH AG neXGH XG nGTCl'l^ MnCG-pXC GTNXMOYH HG
ncgHXl MHXCDMI.
38. TqjCDO)! AG HG HROCMOC HGCpXÇ GTNXMOyH NG NG-
q)HXI MTMGTGppX. MIGMTHff NG NGajHXl MnnGT2XY-
39. nXGXI MTXHCGTOY IIAIXBOXOC HG. HCDSC HG TCyN-
TGXIX NTG nGÏGCDN. NGXXÏX2C NG NGXrrGXOC.
40. NT2H oyil NMIGNTIK? GO^XYTOYm Oy NCGXXK20Y 2M
nCKXCDM T6I TG •I2H GTNXq)a>ni 2M TCyU TGXIX MTG HGÏGtDN.
MKMOIRES, T. II.
— 580 —
41. iiu;ii\i Miiva>Mi tioxc^'x riiiCH.vrrcxoc .\\(i> ccrie-
T.V^j'-l- GBW 211 TGMNGTpp.V tlMICKMlAWCMI ril\(l>,- MM llll
eTG\2a)B GTXIIOMIX.
42. xyaj CGriGsnoY gtk.vmiiioc tiiG iigkxcdm. iimg gtg
IIXIMI IIGU^CDIII MMGy Mtl llGa)KMXKG\ NtIG.\B2.
43. TOTG riGAlKGOG G>|'G\0^'.MI1 ri 1211 MlipG 2\\ TMGTGpfX
riTG nG>'l(DT. IW.TC. 0"*|'.Kri MG(;XG MMXM GCCUIM M.X.XGMCCDI>1.
44. MVMII Ml TMGIGppX tllG tlGMI1G>|"OYI XCItll IIIK>^'\2X
GH2nn 211 \ii)um)\. Gxo>)xa>Mi <7Gn Fi .V'I2Xiim syuy gkxv 21 igh
nGMXCUJl XHOJH .\h|m2U)B tlIBI G IG riIHH GBXX. .VIQJCDH tl-f--
a;u>aji gtmmgy
4Ô. llXXm XII TMGIGpX tllG llGIIHOyï XGItll tltlOVXU>MI
UGa)a)r GHKa>| tlCX 2GllMXpKXpnHG GI1XII0>|-0"*j'.
40. GTG.\Mr.lMI AG tlO-^j'MXpKXpiI MG GtJ.VGJGCOYGrJ'l^. VUI)M
\'l I I12(HK tlIKI GIG irniH GB.W UJXIlTGMajXIlM
47. IIXXIIl XH IMGTGppX IITG tlGMIllU)>,'i XGIIII IIIU^^,■\KU)
CX>)'2irC GOXX.VCGX .VGr.KVl- GRXX 211 IGIIOG JUKI.
4H. xY<i> 20" "!>•<'''<>'>'•' ^'^i'" MMx< ( 2\iii xyGrnl: gmg-
KPXX^' 2MXXG X^'KUVll I II IC I 1 1 M H )^'( »>)• ( IK •^•\I"IIIIII Il(:r2\>,'
XG x>|"<:g I o'^j' «;k\x
4'.t. rxi k; 1211 «; iin;(i)(i)iii 2ri 12x11 rue; ii(;ïGa)n. GyGi
GKX\ IIXG IIIXIICXOG ll(.«:ilU)\< X I II H. r2X'*|' «IKXX 211 IMH )
IIIIIAIKGOG.
âU. MGG2ri()>" (IKVMIIKK. MIICKVCHM. IIMC GIC IKIMI IIC
»J)ri)lll MMG>|" Mil IM (1)KGXKG\ IllG I1GXKX2.
■jI. Xn.lGIllMI Ml( I lllvn^'. IIG.XG'^' IIH'I XG X'II llnG
fi2. m V'I A<: ll< X(.'l im(>>^- XG G! BG IIGI GG2 IIIKI 111 V^XI
CM» CriMGIGppV MM lUMIIIIO^I Vlllll I K )>,*X(nMI n2()IK()AG
«iioiin «Vlllll < KV\ ;'H IM iVi'V ii;( ii( ( mii 2gii K«:|'p o^'i
— 587 —
53. ACCQCDni Ae ntahoycd enxcD NwemApABoxH ahoycd-
T6B eBAX MM6Y-
54. -\M1 620YM eT6Mn-\TpiC AH-f^CBG) 2N weYCYM-vrcDrH.
2<DCTe MceexcQHHpi 6YXCD MAC XG Aneïe-eN TeïB(o tcdm mn
(sic)
TëiGXM.
55. MH Mneï en ne ncgwxi MnisAMcyH. mh NTeqMeoY gm
Te MApiA AYCD H6MCMHOY IAKKCDBOC Mil ItDCHC MN ClMtDN
MM lOYAAC.
56. AYtl) NeMCMHOY MC2IM1 MH MAY2ATAAT GNeN. AARGÏ
(sic)
OYN een uei thxoy tcdm.
57. AYCD NNAYexCKAMAAXIzeCeG THXOY 2XH1 M2HfH. IHC
A6 HGXGH MHOY XG MMM OYnpo4>HTHC eMCQHO) ÏMH'}- 2M
TGHnOXlC MMIN MMAM.
58. AYCD MnGHÏXI MOY-^TG GAM MM6Y- 6TBG TGYMGTA-
niCTOC.
Chap. XIV, 1. 2M neoYAioj gtmmgy AHCCDTGM MXG 2HpCD-
AHC niTGTPAApXHC GRCAÏT FilHC.
2. HGXeq NNGHAXAYÏ XG HGÏ HG ÏCDAMNHC nXGM'}^ XCDKGM
RGTG AHTCDMH GBAX 2N NGTMAOYT GTBG HGÏ MGICAM CGGX-
2CDB M2HfM.
3. 2HPCDAHC rxp MG AHMG21 MICDANNHC AHCAMA2M AHKGH
2M HGUJTGKA GTBG 2HpCDAlATA TGG2IMI M4>IXinnOC HGHGAM.
4. MMAXG ICDANMHC TAp XO) MMAC XG OYK G2ICTI NHK
Gxicfr.
5. AYCD GHOYCDO) G2ATBGM AHGX2A-|^ 2A T2H MHMHHO^G XG
MNAMGNTAATOY 2CDC npO(j)H THC.
6. GTG AMCgCDHl AG MXG n20Y MIGl N2HpCDAHC AC6-ACT
tlXG TQJHHXI H2HpCDAIATA 2M TM1I'|- AYCD AGAK2rHM M2H-
PCDAHC.
— 5SS —
7. GTBG liei AMCDXGK c| MIU, MIIH GTCtJeexeTIII MM\H.
S. in \c AwG vrGCMGo^i' -Je
3" Marc viii, 24 — ix. 12.
Ce fra^^nieut t^t ûirit sur k-s pa^a-s Mz- mh ('J7 — DS) ilu niaïuis-
crit auquel appartenait le tra'!:nieiit de 8' Matthieu. Les dinien-
sions de la feuille sont les niêuies. léeriture identique et les lettres
ornées d'une manière semblable.
Chai-, viii. 24 m ;'m iii'ciiujiiii ny m\ vu}i.
2.">. n\ VIKG MGMr.lX GXIl ii(;hbg\ vntui'L' VIW \HI.\|>2
2U>li IIIBI K-WCDG.
2li. XSXXOYIM (ilKiMMI GHXCJ) MM\C. IIM'I .XX. htllCXtl)!) Gl'Xlll
cii|mi
27. XHi GBXx MJCG iHc MU inHMX( >iri iic Giii |mi IIIG TKC-
cxpix iik; <j-i\niii(>c. x^u) ghsii tcmii xmujcii i mghmxoihiig
GMXU) rin\(. imo^j' x<. x\r iikcdmi x(i> MMXt; <:xxi XG
XliXK MIM
2^. III V^' AG IIGXC^)' IIIIM .XC O^VII l'VIIII X(l) MMXC XG
iriGK KDMMIIK. Il V< "ri XU)K».M. :>( 1 IK( KV^i X.G :'IIMX».. i'CM
KGKX^'I .X.G <)^< I <.KX\ l'GII lllll|'()<|'imi(. IIG
2'.i. iiGXG'i iiiio^" XG inviGii :'(i)rGii .vigiguxu) mmxg
GXXI XG XMVK IIIM VI | :m \( »>j(|) n.X.G IIGI|<)G MXU) MMXG
xc niXK IIG iiGx»;
'M). .viGXGlll I IMV imi II XI im ■iiiv xr iiiio^' i am<. kmk.
G'imrrH.
31. IIXIII IIGoyXUJ) GIMG^- .VK'IIXI'I g|(.K(1) IIIH)^- iixg
iîïC G'IXM) MMXG. XG :'U) | MU. ll(I)ll\l MMXU>MI XI O'^VIX
— 589 —
t42ici. AycD NCGo^xajH NXG NX TeiTeNeA NinpecBYTepoc mu
NlXpXiepeOC MN NICe2 AytO NCe2ATB6H. AyCD NMTCONM MHMear
N2AOY
32. xyQ) NAMojexi MncgGxi 2m oYnAppHCix. AHc^Anc mta
ATM Nxe nexpoc enexeniTiMA nhm.
33. NTAH AG AHKATM AMNOy eNGMMAGHTHC AHexeniTlMX
Mnerpoc. nexen xe AMoy mcan2hï ncAAAUAC xe uakmi
xAoycg eN 2a na ^>-\- awa 2a na nixcdmi.
34. AHMoy-f- MHMHHtge MN MeMMAeHTHC n6X6M NHoy xe
ncToycDcg gmao)! ticϕ. MAxenex Aptiicee mmah mmuj mmah.
AyCU MAXeMMI MneMCTAypOC MMOye2MHC(DÏ.
35. ne rAp eroycocg eNoy2eM NTCM^^yxH HNerAKAC. AycD
nH eTNCTAKA NTCM^yXH CTBHT MMeffeNTC.
36. oycD TAp nere hxcdmi neffeM2Hoy mmah. AMCQAN&eM
2HOy MnKOCMOC THXM MM-j^ACI NTCM^yXH.
37. oyN neTe rxcdmi NeTem NajeBico MTen'^'yxH.
38. HH TAp eTNeqjniT mmaï mh HAojexi 2xhï 2n TeïreNeA
MNAniCTOC XyCD NNAÏK. nCl^HXI 2(DH MHXCDMl Ne-I^CgniT NHH
20TAN AMCgANÏ 2XHÏ 2M RCMCAy. MM HA NCHArrexOC CTOy-
eeB.
Chap. IX, 1. nexcM UHoy xe 2amhn -j-xcd mmac mht6n
xe oyAN 2AINI 2N NeT02i excToy MneïMe ewceNexi -f-ni
MnMoy CM. cQAMToyMey exMeTeppx tire <|>'h ecNHoy 2u
oycAM,
2. MNNCA F M2AOy AlTÏC XI MPerpOC Mil IXKCDBOC MU
icDMiiJHc AMxiToy exN oyTAy eHXACi eMAU)x oyrcDM ne-
Miioy oyAcroy. AqajiBi miicmcmai' MrieyeMTX eBxx.
3. xycD NeM2Xi'| xyc'l iixxi xyoyBCO). eMMNOje'XM expe-
xe2T 2ixeii nKe2i eTpeoyBea; tJTeï2H.
— ôïiO —
4. \\<1> .V.'>|0^M120V GXXY "-^^ M(D>CMC MU 2H\LV.C Gy
CgCXI IICMHM.
ô. ncjcG ncTpoc umm xg spxBBi tixtjoyc muj TGrj<?a)
MtlGÏMG KO"^ (DU) 1 Gtl lAMIX rif llCKMtlH. Oyi tlHK. Oyï MMCOy-
CHC. oyï n2H\L\C.
6. tinxHC.voyn rxpGti mph gtc riuxH xcd| mmxm. tix^,-
ex2x-|- [\vp IIG.
7. .KyO) 311 rO'^IIO'»)' XO-^i'fTUIll XCGX SHIBI GBAX 2IXCD0^".
\\a> XO^i'CMH a)CDIll GBXX 211 '|<7HI1I GCXG) MMXC XG HG!
riG nxujiixi nxMGxxiT. ccdigm uccdm.
«. .K\iD xycAMC riTGyrioy Gxxniiix Miio^i'tiGy gxxiic
MncycM rx gbox gbhx gïmc oyxcvH.
0. xca;u)iii ag cyruioy GriGCHT 21 mxy x|h2n 2CDti gtx
XTOy GMXQ) MMXG XG MIIGXTXMG XXIIG GIIGÏ20pOMX O^Xtl IG
IIUjMXI MMXU)MI rU)tl'« GBXX 211 IIG IMXO'^' 1.
1(». X>'XMG2I MIia^GXI 2X111 112111 ()>,'. IIXya)Ull MGXG oyti
flG lUnajGXI XG UJMIIG IIU^IIXI Ml lxa)MI 1 CDIIH GBXX 2«l tJG 1
11. X^'djGUTH G>,'X(1) MMXG XG MUX. UIGG2 CGXU) MMXG
XG 2nxix<; iiiioy ii(ijx|Ti
11'. IH.Xr't llllo^,- XG ;'IIXIX<". MCII •IIIIIO^)- ll(l)V|ll II'III2G
?U)K tiiKi x^'d) nii'n G rci'iio'^j'r (;rBG iki^iim mii\(|)mi xg
'im.jci (i^i'v.i V ii:'i(;i v^'M) ik.gujxu^h
r Frafrniciit (U-m l'-pftn'H dr l'iuil, (•«inipn'iianf lu fin di' r»''|iitiv
nux ( 'oriiitliiciiH ot U-h prfinieiH vcrsctH de Iriiitif aux llrlncux.
L't'critnn' i*Ht pllIH «crréc que relie ileH tra;riiieiifK i|iii piveèdelif;
11'» li'ttn*H wiiit lin pi'ii nmiiiH aiinndies; la laiij^Mie (Ile imine enl
— 591 —
diiférente et se rapproche du thébain. Les deux pages sont luimé-
rotées 2— fi.
Corinthiens II xii, 9 — xiii, 13.
Chap. xn, 9 N6-1 Tc-OM Mnexc.
10. GTBe nei OyN -J^THK n2HT au 2NMeT6^(DB. 2NCgCDCg MN
2NXMXrrH. 2N 2FÎAIOKMOC. MN 2N\CDX 2\ neXC. 20TAfï TXP
eicgANepATe-OM. roxe ajxiceMe'OM.
11. Aia)CDni NXGHT NTxfFl T6TeNXNArKX2e MMAI. XMXK
rxp cgcgH eTpxcYM2icTx mmxi 2ifFi thmoy- MniajoxDT rxp
NxxxY Mnxpx îm\G FixnocToxoc. ecgxe xmxk oyxxxy.
12. NeMHeiN NTMGTXnOCTOXOC XIGITOY 2IN THMOy 2H
aynoMONH mim. mu 2nmhin mTi 2Nq)nHpi. m\ 2eM6'OM.
13. oyM rxp ne riTXTeTeFiajcDcoT mmom. nxpx nKecHHni
NNIXnOCTOXOC 2F1 MIGKKXHCIX. eiMW-f- Xe XMOK Mnioy62-
21C1 exxTGN. KCD MHi GBOx MneixiFje-XNC
14. nMe2r tlcon ne ncï -j^ceBTCDT eeï cgxpxTCN. xycD
-|'NXOy62 2ICI epXTBN gFÏ. NXiajUJI rxp en FicX N6TeNCDT6N.
xxxx FiccDTeN. rixa)a;ii rxp ilMeajuxi eccooya G2oyN mie\-
X-}-. xxxx NGIX-j- NMGa)MXI.
15. XMOK AG 2N OyniGl l'XX GBOX. XyCD CGHXXXI GBOX
2X MGTGM'I'yXH. GOJXG 'f^MIII MMXTGH GMXQJX. IG TGTGMMHÏ
MMXI 2a) FioyKoyi.
16. XyCD XMXK MHIBXpX MMXTGN. XXXX NXIXl MPXNOyprOC.
XIXITHMOy tjrxxM.
17. Mil xïBX<? riiiloy ilxxxy 211 iiGiiTxnxoyxy ajxpxTGw.
18. xmxpxKXxi iJiiioc xy(D xnxyx FimgmgxiT ugmmm. mm
XAITOC E\G IMMOy. MM MXMMOOq)l GM 2M MGIlÏÏÏX iToyCDT
\G NMGiaixyGi Moyan gm mg.
— Ô02 —
10. nxriTOC TGTGUMHHOYGÏ XG XtlXriOXOnZG tlHlTj MllGM
TX GBOX MlltlO^I Gtia)GXI 2M HGScC. tlXMGXG-j- GMIM MU
THpH 2X nGnGtlKCDT.
20. -^•Gp^X-}- AG XG MIIIIOTX XlGl U)XpX"I Gtl. TXfTGtl 1 lltlO^'
non ti|()>,"Ga)C (ïïi. \\œ tiTGniiin^' gxxT ikhI niGiGtio^--
GU;i MMXC Gtl. MIIIUDIG O^'XtJ SMAITa)!! 211 TIIHc5>,'. Mil
2MKœ7 Mrï 2ri(7U)tir. mm SÏTxHXXGX. mm aMKGCKGG. MM iVl-
XIGI M?HT. MM 2Ma)TXpTGp.
21. MnrioTX mtxgi htg rixtioYl" ogbixi gibg rinio>i'.
TXCX2fnBI MOYMHHU)!. GXYGXMOBI tlXIM MU)Xpn \\(D t^\\\0\
MGTXMOGI G2XH1 GXGM TXKXOXpXIX MM IllOprilX MM MCOJCDH
MTXYGIM.
('HAI'. XIII. 1. nMG2r MCOri IIG nGï |mii>|' u)xpxrGM xg-
KGGC CBOX 2M XU)M MMGTpil B IG F GpG UJGXI tlIBI (D2I GXG
TOY
2. XIXOOG rxp tJXIM GU^OpTl XYtl) XM-|- GXU)Opri MXQ)
MMOG 2(1)C GJI-| 2XIGM IMMO^j'GM llKi"*»* (^IG 2GI MtJGM IX^i'GX
(l)()(Tl MXOOG fixiM <l)(»lll MM IIKCCIIIIMI IlipH XG «:UI)\MI
^^IlGlG()rl M|riG-|GX gm
.!. GBOX XG IGI ri(l)ltll MGV lAOKIMII MIlCxT: <;i(I)GXl
M.'M r iM.i «invivi (ivicoM i::'()>)-m cwmh vvvv ((^.(Mcoh
m \uttn\
I. K<. lAp K>,(: I v^i'o'^' MMO'i :'M <>^,V( o( niv \\\\ x*iv
MX2 m lY.on niiiMt^i m; kg rxp v-nvn -dxoM i ciui)!!)!!!
MîM'Fi. vxxv iciiiivdni' iirniri vm :'n ir.on mii<|>| «:;'(»>,ti
GXMl.
r». x«: TGrcMïM iMiciir: acdkimv/c mmvm h k: mi» kim
Goo^'M GM xj; ux(: iT; ?ri i iino^)- » inii | ii vu i ik ii i \ m ti 2m
xKayy
— 593 —
G. -j^niCTeveï Ae xe TexeMNAeiMi xe xnam 2n xxoyT
7. T6Na)\H\ A6 Kn^-\- eojTMTpeex wxy Mneexv- xe-
Keec eNHxoYci>N2 gbox ncoht xytiJ NTereNex nnexNX-
NOY"4- XNXM AG NTeNtgCDni 2(DC GCDnT GN.
8. MGNe-CD rxp mmxn g-|-noy ggtmggi.
9. TGMNGXGCgi TXP GNCgXNCQCDNl. NTXTM AG MTGTGMCgCDHI
GTGTGNXXXp. HGI XtD HGTGNfjgXHX GtFi GTCMCXE-f^.
10. GTB6 nGÏ GN-^- 2XT6N THHOy ^C26l NNGl TXXpCD NOy-
CgtDCDT GBOX KXTX TGSOyClX NTXnÔC TGIC NHl GyKCDT
xyo) Moycgxxa)Gx gm.
11. 't'NOy GH MGCNHy XGCgi. CGBTG THHOy. GOnC. HHH-
OyGI GnClMHHOyGl HOyCJDT. XXI aipuMH xytD n<j>+ N-f-pHMH
HXOJCDni MGMHTGM.
12. xcnxzG NMBTGMGpny 2N oyni GCOyXXB. GGCgiMI Gpx-
T6N HG\ NGTOyXXB THpoy.
13. TGXXpiC MnGMÔC ÎC nGXC. MM TXrXHH NTG n^-\: MM
TKINOMIX MnGHNX BTOyXXB MGMHTGM THpTGM.
TG npOC KOpiMOlOG B.
npOG 26BPXIOC X.
CrAP. I, 1. 2GM OyXTG 2H mFj OyXTX fïCMXT Gxn4>'h a)G-
XI MM MGMlX'j- Ma)OpTl 2M MinpO<f)llTHC.
2. 2N OXll AG fiMG1200y NGI XMQJXXI NGMUM 2M RGMttJHpG.
HGI GMTXHKGGM tlf XHpOMOMOC MKGGMl MIM. HGI NTXMTXMIX
MMIGQÎM GBOX 2l'rXXTM.
3. GTG MCI ne iioyxGiM MnGHGooy xyu) imn mmgh rxxpx.
GMBI 2X HTHp'q 2M na)GXI MTGMe-OM. GBOX 2H XX IM XMIXI MM-
MÉMOIBES, T. II. '■'
— ÔÎI4 —
IGBO lirieHliOBI. AM2M00C 2?! TO-^j'Ii.VM il I MCI HOC 2Ï\ MGT-
X.VCC.
4. XM
Je ue ferai sur ces fragments qu'une -simple et courte remarque.
L'iuditfcrence avec lafiuclle sont écrits certains mots dans lesquels
est emplovcc la lettre p thcliaine et mcmpliitique, prouve une fois
•le plus la similitude du son de x et de p. C'est ainsi qu'au verset 24
du cliap. XXIX d'Isaïe le mot mnnnnrei' est rendu jiar KXCMXGM et
un j)eu plus loin, chap. xxx, 02 par KpHMpGM. De niCnie pour
IJGTGXG Is. XXX, 1 et riGTGpG Is. XXX, 12 et l'J; de même pour
GWY XXX. 2 ^'i cpxY XXXI, 3; le verbe 6x xxx, 22 et 24 est trans-
crit Cp L, 12 et 14: lu négation impérative MilGx xxxv. 4 est traiis-
rritc Miicp xxxvi. l»",: gîxhï xxx, 1 se trouve écrit G2pin xxx, 21 et
G2pXl XXXI, 4: le formatif de noms d'agents XGM (XGH-|2Gil xxxill,
22; est écrit pCH fpCHXXn xxxvi. s); le mot nixoy. ainsi écrit
con.stainnient dans les fragments de S' Matthieu et de S' Marc, est
écrit lllpoY dans Isaïe XXXI, 3; XXXIV, 2, etc.
Les voyelle» elles-mêmes sont traitées un peu légèrement: mais
le cas ne s'est jjrésenté que pour trois mots : MX Uni. est écrit
ainsi Is. xxxil. 14; Is. x.xxvi, 2; il est écrit MG Is. xxxil, 20; Is.
XXXIII. 21: Is. xxxv, « et MOy Is. XXXlli. M: Ir mot XX /n'irrc
Cxx MiiH Is. XXX, :»») est écrit GXG (GXG Milii xwii. r.»); entin le
pluriel de ia)/î««'. H'écrit tantôt Gixfxxxil. 14) et tantôt .VKY(XXX,(;).
Il ne me reste pins i|ii'ii dnimer iii la liste des nints nouveaux
que nous fournisHciit ees trois fragments.
X tirnveset les ruisseaux s'élen-
xxp. rniMHcaiix. m» |(i)(>^- nii dronl. Is. xxxill. 21. lop .M.
MIVV>|' ||( ()>,*(|)(l)(; <.KV\. Ir., VV^'. àllfs. tici « K: IIIIV^IIII
— 595
MMAY GB.W MMey N6Y-V
scDCop 21 aeNXxy, qui empor-
teront leurs trésors sur des
ânes. Is. xxx, 6. eocye Th.
eey M.
XA2, lune. AycD noyoeiM mra-
\2 eMecgcDni ntsh miioyain
Mnpe, et la lumière de la
lune sera semblable à la lu-
mière du soleil. Is. xxx, 26.
002 Th.
XBAAKi, corbeaux, xyto Mesx-
\e-\- MeoYu>2 n2htc mn
Ne2Ba> MM tJeXBXAKI, et
là habiteront les oiseaux et
les vipères, les éperviers et
les corbeaux. Is. xxxiv, 11.
ABOOKe Th.
ABA2, dents. RMe exe nxiMi
NGOjcDni MMey mm neo)-
KeXKGX MTG MeXBX2, là OÎl
il y aura les larmes et le grin-
cement des dents. Matth. xiii,
OB26 Th.
ABi, avoir soif.
— eTABi, altéré. M2eM^Y'^noY
eY2AKex MM Ml'tY'^'* (31 >.BI,
les âmes affamées et les âmes
altérées. Is.xxxil, B. GTOBl M.
— GHABI, altéré. 2M OYKe2l 6M-
ABi, dans une terre altérée.
Is. XXXII, 2. eqoBi M.
AB2, dents. necgKHXKGx ntg
MexB2 , le grincement des
dents. Matth. xm, 42. OB2e
Th.
AK, charmer ('?). Ayo) acak2thm
N2Hp(i)AHC, et elle charma (?)
le cœur d'Hérode. Matth.
XIV, 6.
AXH, monter, mmg xxxy mgh-
PIOM MnOMHpOM XXH eXCDC,
aucune bête mauvaise n'y
montera. Is. xxxv, 9. xxHi M.
Axe Th.
— peHAXH, cavalier. eq)xe
oyxM cge-xM mmxtgn e-j-
peMxxH excDoy, s'il vous est
possible de leur fournir des
cavaliers. Is. xxxvi, 8.
xn, compter, estimer, tenir pour.
MKxpMHxoc GNexnH GyMX
Ma)HM, le C'armel sera tenu
pcmr un bois. Is. xxxil, 15.
CDU, XII Th. y[.
XCl, grief, dommage.
— 'j'XCi, porter donnnagc, bles-
ser, perdre. mh-[-xci mtgm-
— 596
■^>i":>CM. il pcnlia sou âme.
Marc vui, 36. -| oci M.
.\2.v. trésor. lltJOY-V^^c^^ml^M
Tqjoxyi, (le royaume des
cienx ressemble) à uu trésor
caché daus le chami». Mattli.
XIII, 44. A20 Th. M.
\2l, séjour, retraite. riGCcycDUi
ticpccD ririGCipuMOC \yid
ti\2i MtiGC rpoYOOC , elle
sera le repaire des Sirènes et
la retraite des autruches. Is.
XXXIV. i;$. \2() M.
B
BM\X(; et Blixxi. ar^rilc. cpoii
mil (IIIK M<)>)\l I IIM IIKIIX
x.<; iik; iik«;i'\m(;>|'(; ch.vi
IIKO'^'I Kit\\ i'CUC rc llCCd)
•rcMrycii o'^'Kiix.xi iimi lo^^-.
(et HU ruine) sera connue la
dcHtriiction d'un vase en ar-
jfile de potier (|ui est en fra;î-
nientM M menus (|u'on ne |)ciit
en retniuvcr un tesson. Is.
XXX, M. K\X<;, KWXG. RCX
XO Th. il A- mot Kiivxc: sem-
Idc ici dcHijfncr pliiM «pcciulc-
meut l'argile et le mot bhxxi
un tesson.)
rxXH. ruse, tiomi)eric. MXi TH-
tiOY HrxAH. j'ai agi avec
vous en trom})erie. Cor. Xll,
16. Th. KpOH.
exG. pierre. GXi; hUlM. ;;,rcle. Is.
XXXII, r.>. .\x MilG Th.
eMXG2. combat. MU U)\pG GM
XG2 CtDp GBXX 2n ()>,U).VXIJI,
est-ce (|uc le coml)at n'est pas
ordonne par le conseil":' Is.
XWVI. ."). MXX2 Th.
i.zi.K. cheval. |ih:| iniiGM
JUi)X K ticnx. Je vous don-
nerai deux mille ciievaux. Is.
xwvi, s. 2H) Tli. l'oo M.
ivp:'. voir, regarder. .viKOpL' \'\
XX .vnxp;'. il regarda, il lut
guéri, il vit. Marc viii, 2.'').
U)p2 .M.
IBI, Huit'. o^j'K»;:'! lUKi. iim- terre
— 597 —
de soif, une terre altérée. Is.
XXXV, 7. OBI M.
1661, vallée. OYMAY eqccDK 2N
oyieei a)\ nMA-f-, une eau
coulant à pleins bords dans
une vallée. Is. xxx, 28. 6U,
IX Th.
lepX, fleuve. NT2H NNOYI6PA
eMCOJK 6M2X exy 2n oy-
K621 HiBi , comme un fleuve
qui coule glorieux dans une
terre altérée. Is. xxxil, 2.
lepo Th.
loyNeM, la droite, ixe ioyN6M
IT6 2Boyp, soit à droite, soit
à gauche. Is. xxx, 21. oywxM
Th. OyiHXM M. ItDNAM B.
i(Dp2, regarder. Marc viii, 25.
Voy. L\p2.
lop, urine. Keec6y 6oyAM
TeyMeNxïK. Ncecx reyicy,
laisse-les manger leurs excré-
ments et boire leur urine. Is.
xxxvi, 12.
KXMCoy , massacre , egorge-
ment. GTGiToy cnKAMCoy,
pour les livrer au massacre.
Is. xxxiv, 2. K6NC Th.
KiHoy, pi. de KiH, bouc, ngki-
Hoy N62IHHI MMeyJes boucs
y tomberont. Is. xxxiv, 7.
GIH Th.
KxeMXBM , murmurer. NGT-
KxeMxeM ey6TCXBX, ceux
qui murmurent apprendront.
Is. XXIX, 24, écrit KpHMp6M
Is. xxx, 12. KpnpM Th.
Kpxxy, rivage. xyeNTC ene-
Kpxxy, ils la tirent (la bar-
que) sur le rivage. Matth. xiil,
48. Kpo Th.
xxnc, en aucune façon. Trois
exemples de S' Marc (vni, 30 ;
IX, 8 et 9) confirment ce sens
que Peyron tient pour dou-
teux dans son dictionnaire.
xe2T, foulon. eMMNq)(?xM expe
xe2T 6TpeoyBea)
NTei2H, il n'est pas possible
qu'un foulon blanchisse de
cette manière. Marc ix, 3. E-
crit pe2T Is. xxxvi, 2. px2T M.
— 598
\iKi, ik'IkIrt, imliiier. \H\iKi, MHNXIK , excrément. KCecev
(le mot) s'est incliné. Is. xxxiii,
23. piKi M.
M\p. attiulicr. lier. M\p TMtJOY
naClIffXY"' GXGN NGTeN-
-f-m. attachez- vous des sacs
sur les reins. Is. xxxil, 11.
Mp Tli. MHp Th. M. B.
GOy.VM TG'^i'MUtlMK (ICG C.\
TG^'iO) . laisse - les manj^er
leurs excréments et boire leur
urine. Is. xxxvi, 12.
MOy. lieu. NIM nGTUGTXMX
TMriOY CtlMOY MUJ^ GMG2,
qui VOU.S indiciuera le lieu
éternel? Is. xxxiii, 14. ma
Th. M. MG B. (écrit ailleurs
MX et MG).
MX rcM. tainisV pelle? llDT GM- M2GOY, caverne. NTG NG-|-Ml
GpG M2GOY NU>\ GtlG2, les
hourjjs seront des cavernes
pour toujours. Is. xx.xii. \\.
T\K^\U>\T MliaGGI Mri riMX
IGM. orge puritié au vent et
au tarai» (V). Is. xxx, 24.
MCMM. exirénieiit. n TGCGSXOY
111211 Mtio>i'Mt;MH. tu les jet-
teras comme un excrément. |
Ih. XXX, 22 (correspontl au riMll, farine. 2tl r riU)i tïtixm
inemphiti(pie 2(Dipl). Ct. Mil
MOOY l'h . urine.
MGoy, nièn mii migmmgoy
cil TG MXpIX. est-ce (|Uc tu
mère n'uHt ])]ih .Maria? Mntth.
xni, ft^). m.vy. m.vxy 'I'Ii-
MGxxiT, aimé, iici ne nxujiixi
iiXMGxxir. celui-ci tMt mon
dans trois mesures de farine.
Matth. XIII, XI Th. hogit.
.M. UCDIT.
NXIK, adultère. TGHCiicx iiiiG
XIIICTOG XYtD tIMXIK. rtttr
race d'incrédules et d .uliil
tèrcH. Marc viii. ;!S. tioc ik
Th. IICOIK .M.
filM, mon liieiinimé. Marc ix, ijxm |-, force.
7 tu.y\ Th M«;xir H. iuivm |, avec forte, violcm
— 599
ment. eyNHOY enecHT 2i
oyCAn NNÀM-J-, descendant
violemment ensemble. Is. xxx,
30. NOMTe Th. NOM-}^ M.
Nenpi, grain. OYMenpi NOjex-
TGM, un grain de moutarde.
Matth. XIII, 31. M. nx^fi.
NOY2, séparer. eHNOY2 nngm-
G\x. eBÀX 2N AœpoN, dé-
tournant tes mains des pré-
sents. Is. xxxiii, 15. Ne2Tli.M.
N2AT, fidèle. neHMAY eN2A.T,
son eau (sera) fidèle. Is. xxxiii,
16.
NTGN, de la part de, par. 2INX
NTXeXBOHGIN exA-Y NTeN
<j)XpxcD, afin qu'il leur soit
porté secours par Pharaon.
Is. xxx, 2. Corresp. à GBOX
2IT6N M.
oiMXCDT, froment. 20Te mtx-
noiMxcDT XMGx OYTe2, lors-
que le froment porta fruit.
Matth. xiiT, 2B. M. GMpxi.
OY^-^-'h, légumes. ajxcxiGi 60-
YAX-f- NiBi, il devient plus
grand que tous les légumes.
Matth. XIII, 32. M. OYof .Th.
OYOOT6.
OYHHi, lointain, éloignement.
NGT2M nOYHHl N6CCDT6M
. . . ., ceux qui sont au loin,
entendront . . . . Is. xxxiii,
13. OYHi M.
OY'Ni, passer, amoy'ni nxg
nxx, les semailles sont pas-
sées. Is.xxxil, lO.OYeiNGTh.
nxTC, briser. ne'GpcDB nkgo)
GTnxTC, la tige de roseau
brisée. Is. xxxvi, 6.
nsT, genou. Nce-ix gtkh mn
NGHGT 6TBHX 6BXX, lesmains
tombantes et les genoux bri-
sés. Is. XXXV, 3. nxT Th.
RH, ciel. NT6 THH GCDK NT2H
NOY.5C(i)CDMG , le ciel sera
roulé comme un livre. Is.
XXXIV, 4. HG Th.
nie-GGi, vain, inutile. GYG2IC1
2N OYMGTtne-GGi, ils souf-
friront en vain. Is. xxx, 5.
n\G\ Th.
n26, rétablir. 2uxixc hnhoy
— GOO —
nuj.vpn rÎHtiîG scdb niBi, Elie
viendra le premior pour éta-
blir toute chose. Marc ix. 12.
Cf. n2. na)2 Th.
-VHCtDTCM UX.C 2UpCDAHC
eiic.vïT mTïc. llérode apprit
des nouvelles de. Jésus. Matth.
XIV, 1. CCOIT M.
ex N2H, loin de. \h\o\ nc\
ri2Hï nc.VA_\n.\c, Éloij^ue-toi
de luoi, Satan. Marc viil, 33.
Cf. cxMeM2e M.
du chemin du champ du fou- cxoytJG, savoir. oyAG hgm-
rG2T, foulon. GT2PXI 21 TG2IH
um)iDU)\ MnpG2T, au-des8U8
Ion. Is. xxxvi, 2 (écrit XG2T
Marc IX, 3), p«^T M.
CXOYHe NH2X6'eB CMH. et il
i<rnorait la faiblesse (de sa)
I voix. Is. XXXIII. 19. coGyn
^- Th. cxo>,'n B.
CXBC. iniii. iiciiiVKi ti<;(iju)in CXY2. assenilder. ilGMfÏÏJX IIGH-
iiM M ti ni;'ii tiiU)>)'CXBG, ce [ T.vicx-^i'L'o^)-. cest son esprit
péché sera pour vous comme
un mur. Is. \\\. 1.".. GOBT
Th. M.
qui les a asseuihlés. Is. XXX1\ ,
If). (Kcritcu>OY.\.2 Is. XXXIII.
4.) GOO-»»-:' Th.
GXBGT. id. CTBG oy IIKU)GXI CGIXG. levain. .VCIIll HtlO^)T.GI
(;iiGMG(iXG nncj'CDMi cr2i
XCii ric.v.BeT. pounpioi par-
le»-tu pour h-H oreilIeH des
lioninicH (pli Hont sur le mur?
I«. xxwi, 1 1. CORT Th. M.
CXb}-. préparer, nu v^(:\k|
IIHK GCXGppx, nOilt ils pas
préparé pour toi une royauté?
... Ih. XXX, 33. COK I M
r.xrr.rcMoniniée. hmit. nniiveMc.
XG, il res.semhle à un levain.
Matth. xill,33. (T. Th. cvcip.
CXCipG, fronuiffc, beurre.
— XICGIX, lever (en parlant du
pain). u)XurG iu)>|U>(1)(;m
.Xicr.ix. jnsiprà ce «pie toute
la fariiH' .ut b'vé. Matth. Mil.
GG3X. rejeter, n IC (•.(:?M)>|'
III ;'ll MiJ(»'>)'Mt Mil. ils le.H re-
— 601 —
jetteront comme ses excré-
ments. Is. XXX, 22. CA2P Th.
Cf. C20YP.
CTA, retourner. MMMeeTAq CN,
il ne reviendra pas. Is. xxxii,
10.
CTAi, odeur. Nxe neycTAi i
espAi, leur odeur montera. Is.
XXXIV, 3. CTI, CTOI Th.
C-j^Hxxi , resiilendir. NeHaAi-]-
AyC'^Hwi, ses vêtements res-
plendirent. Marc IX, 3. c-\--
6X\I B.
C(DOYA2 , rassembler. nt2H
Moyeei eqccDovAa 620yn
M2eNa)XHOY, comme quel-
qu'un qui ressemble des sau-
terelles. Is. XXXIII, 4. cooys
Tli.
C2H, écrire. 2MAAC C2H N6Ï, as-
sieds-toi et écris les choses.
Is. XXX, 8. C2AI Th. C2ei B.
TABA2, interroger, amak ag
MriOYTABA2T, et moi, ils ne
m'interrogent pas. Is. xxx, 2.
T(DBA2 Tli.
TXXXTHX NT2H NNOyMHIN GH-
MÉMOIRES, T. II.
MHOy 21xeM OyXAXATHX,
comme un signal placé sur
un collin. Is. xxx, 17. (Cor-
respond au memphitique K\-
XAm4>0.) Cf. TAX Th. GAX M.
Tex, branche. Ni2Axe'|- fice-
oy(D2 2ixeM Mecrex, les
oiseaux démeurent dans ses
branches. Matth. xiii, 32. M.
XAX.
xexffA, guérir. 20tan AxeajAM
nôc Texe-A Mnoyoxi^M ntg
nenxAOC, quand Dieu aura
guéri la blessure de son peu-
ple. Is. xxx, 2(1. TAX6-0 Th. M.
TyBBHOyT, pur. ICDT GHTyB-
BHoyr Mn266i, orge purifié
au van. Is. xxx, 24. Orthogra-
phe vicieuse pour GMToyBH-
oyr M. et eqfBBwy Th.
TyBNAyi, animaux. T2opACic
MNiTyBMAyi, vision des ani-
maux.Is. xxx, G. TGBNCDOyi M.
cgAAC, pasteurs, bergers, oy-
MA NMAANl NNGCgAAC, Un
lieu de pâture pour les ber-
gers. Is. XXXII, 14. cgoocTli.
76
— 602 —
C9.v\.trap|)er. iiHU)\\0">j'miXM- qjTHOY- pi- du incccdent. Is.
■\-. il le tVapj)era avec vio-
leiiic. Is. xxx. 30. U)\.\p Tli.
U)GpC2lMi. jeune tille. rJCa)Gp-
C2IMI GTJil 0'>'2G\niC ....
jeunes filles en espérance . . .
Is. XXXII, y. Mot formé comme
2pu)ipG Th. jeune homme,
raai.s comjjosé de U)CepG et
C2IMG.
u;Htiu;. nnunir. irix rcîBO)
U)\\IH1) MMGY IIIIGCU^Hpi,
là. la vipère nourrira ses
petitH. Is. XXXIV. 1.'). u;.viia)M.
(j;nu);'i. nienHuration, arpentage.
XXXIII. 23.
a)U)U)i. chanij). ncgcDO)! Mnoy
(DU), le champ du désir. Is.
xxxii, 12. CCDQJG Th.
zx!-)-, vêtements. mgh2XI'|' xyc-
-|-nx\l. les vêtements resplen-
dirent. Marc IX, 3. 2a)i-|- M.
2XKG\, faim. 11201 i-^'Y^'^OY
GY2XKG\ MtJ MI^*Y>^»I GTXBI,
les iinies atfamées et les amos
altérées. Is.xxxil. (i. 20KGpM.
<:(.in.<:u)p(;xu>(,nejOYHOY2 -^Ci. peiner. suiitlVir. travailler.
iKJjnu). on enverra sur elle
une tonle d'arpentage. Is.
x.wiv. 1 1. ujh;iu)2(: l'h.
cj^KGXKGX. grini cmenf. IIUJKGX-
K6X IIIIIXK.V2. le grincement
(IcM dentM. Matth. xill, M.
(j;kii\k(:x, id. tiu;KiiKCx iitii-
XK?, le grincement dcM dentM.
Mntth. XIII, 42. (ijKCXKlx .M.
(j)'iH. nn'it. irr?H iiii(>Y<i)rii
:'IXC:m oy'^^Y- connne un
mAt Hur une niuntagne. Im.
XXX. 1" (i)n: Th.
tlllG^'XXXC X.V. IGU2XCI. ils
ne diront pas : tnivaillons! Is.
XXXIII, 21. 2XCI Th. 2ICI M. H.
2.\UJC, dcHidation. 2\llï 211 TG
o\r'|i(; MM r;'\(i)(;. dans l'al-
tliction et la dcsolatimi. U.
XXX, (j. 2U)U) 'l'h.
2XM, Hcrpent. 2Gik'Xm mu ;'(:n
MCC M2XH. des HcrpcntH et
dcH petits de serpents. Is. xx.\,
<;. :m)H Th. .M.
;'Xf.«;K, mou, faillie, iir-nvo^'
ii( iiii:'Vr.<:K oui il iir sa
603
vait pas la faiblesse de sa
voix. Is. XXX, 19. 2(D6'B Th.
2661, van. iU)T eMTYBBHOYT
Mn2e6l, org-e ijurifié au van.
Is. XXX, 24. £à.i M.
261, voici. 261 nxeN MÔC AH-
MHOY, voici, le nom du Sei-
gneur est venu. Is. xxx, 27.
Rad. de 2Hnn6, 2hht6, 2H-
HM6.
— 2eiTec, même sens. 26iTec
CMHoy en6CHT, voici qu'elle
descendra. Is. xxxiv, 5. 2H-
Hxe Th.
2e\, serviteur. Ayi NX6 Ni2e\
NT6 niOIKOA.6CnOTHC. Les
serviteurs du maître vinrent.
Matth. XIII, 27. Cf. 2M2A\
dans la composition diupel
entre notre mot 2e\.
2HÏBI, deuil. AnKe2i ep2HiBi, la
terre a mené le deuil. Is.
XXXIII, 9. 2HBI B.
— Le même mot est employé
pour signifier «ombre» Marc
IX, 7, comme le memphitique
2HIBI.
2IA, voie, chemin. Hi 2\ba\ mman
Miei 2L\ tiMAAcgi, mets-nous
hors de ce sentier. Is. xxx. 1 1 .
2iH Th. B.
2IBCDÏ, éperviers. Is. xxxiv, 11.
2IBOYI Th. Dans le verset
dTsaïe, ce mot correspond au
memphitique 2IHOYÏ.
2xAYi voix. HMeNeei zx nesxxY
Mn6AajKAK, il aura pitié à
cause de la voix de ton cri.
Is. xxx, 19. 2POOY, 2P-\ Th.
2CDBC, se moquer de (?). rei Te
T2H eroY Me 2(dbc mma-
T6M, telle est la manière dont
ils se moqueront (?) de vous.
Is. xxxiii, 4. (Correspond au
memphitique CCDBI.)
2CDMT, opprobre. Is. xxx, 3 et 5.
Correspond au memphitique
ajojoj, opprobre.
X
XXL\2C, moissonneur. noxaïA2C
N6 N6Arr6\oc, les moisson-
neurs sont les anges. Matth.
XIII, 39. De XI et cd2C, re-
cueillir la moisson.
xeeNi, Tanis. Is. xxx, 4. xa-
NH M.
7(i*
604 —
XiBXffC. sauter. TOTC tie(?x\H
ncxiBXffC iir;'n iiiio">|"ei-
oyx. alors les boitoaux bon-
dirent eoniuie un cerf. Is.
XXXV, C XIHOCC Th.
XIMX>' Mxn . aqueilllc. XHa)2l
GpeXM 2M HMX tiXIMXY, il
s'arrêta dans l'aqueduc.
XtDKGM. laver, se laver, bapti-
ser \'i\.
— -f-xuJKGM, même sens.
— XGM-j-XCDKeM . qui bai)tise.
nni riG kdxmmhc nxGH-|--
XCUKGM. lelui-ci est Jean-
liaptihte. .Mattli. xiv,2. iiTGK
IU)XIIIIIIG n\GM-| XCDKGM. tU
i-i» .Ii-an-Bapti^t»-. .Mare vill,
28.
<yxCT. danser. xc<yxcT uxG
TOJHHXI ii2Hpa)AiXTX, latîlle
d'Hérodiade dansa. Matth.
XIV, (j.
(yXYNI, sae. G^'ffXXXG H2Gt4-
CXYUI, vêtus de sacs. Is.
XXXVII, 2. cooY'iG Tli.
ffBXi. bras. MtiGOY(i>"X2 GiiX\
Mllfi-tDMT MnGHffBXI, il fera
voir la colère de .son bras. Is.
XXX, 30. ffBOI Tli.
ep-KC, jçrain. seineiicc. nsCDOY
UGU;(Dni MnGffp.Vff MnGKG2l.
la pluie arrivera au {jrain de
la terre. Is. xxx, 2;5. <yp()<7
Tli.
UNE MOSQUEE
DU
TEMPS DES FATUITES AU CAIRE
NOTICE SUE LE GÂMI' EL GOYÛSHI
PAE
MAX VAN BERCHEM.
Lorsqu'on se rend au Mokattam en passant par la citadelle, on
aborde la montagne par un escarpement qui s'élève à pic au des-
sus d'un amas de rochers détachés de ses flancs. A cet endroit,
un chemin rapide s'élève en ligne droite au moyen d'une énorme
muraille en maçonnerie, et conduit au sommet d'un plateau d'où
l'on découvre le Caire et la vallée du Nil. A droite, à quelque dis-
tance, et sur le bord du précipice, s'élève une ruine isolée qu'on
aperçoit de tous les points de la vallée; c'est une ancienne mos-
quée connue aujourd'hui sous le nom de Gâmf el Goyûshi, et le
plateau qui l'environne et (\\n forme le premier contrefort du ]\Io-
kattam s'appelle dans la bouche du peuple le Gebel Goyûslii.
En visitant un jour ce curieux édifice, je remarquai au dessus
de la porte d'entrée une longue inscription en caractères coufiques.
Je ne doutais pas qu'elle ne fût déjà connue, mais je l'ai cherchée
vainement dans les divers ouvrages que j'ai pu me procurer ici.
— 606 —
Seul. M. k' prolosseur Mehren en fait mention dans un travail
fort intéressant sur les inseriptinns du ("aire; après avoir déerit
rapidement la mosquée, il ajoute : <Au dessus du i)ortail d'entrée
.>e trouve une inscription en caractères anciens, d'après mou juge-
ment a|ipartenant au temps des Fatimites, qu'il m'a été impossible
de di'-cliift'rcr complctement à cause du soleil luûlant et d'un vent
impétueux <(ui m'aveuf^lait. '
L'inscription couvre une plaque de marbre de deux mètres de
l<in;rueur et de 40 mi .')0 centimètres de hauteur, engagée dans la
muraille à «jnelques mètres au-dessus du seuil de la porte. Elle se
com|)i>8e de cinq lignes d'un beau caractère couti<iue de l'époque
des Fatimites: en voici le texte et la traduction (voir la photo-
graphie, pi. ï) :
j—.; ^_^_' o^-^ 'J.»-» *Ul ». \^± )ij aJJ -i>-u_ll J\j ^J\ J7'J\ *ii\ vwJ !
Aii\. ^^•■:-li J |.UV» Ii'jLj l-'V^ J> JjUI j^\ 11* 4^.y-\ br <t j_,^\
jj-i( ;Ui >ir(.UV\ ^' ,>-VI v_iu- ^^\ ^i J>-V\ jlLJ\ I j. J\ |.^_
^jJ3 Ji\^ k>-*>^' -^*' ^^ I Jy^ ^*J ^ Jl A. Ail* Juac jo^l ;\cj ^5^1*^
Coran, l.XXll. 18 et l.v, lOî). «Cette chajicllc Iténic a été éle-
vée par le serviteur de notre seigneur et maitrc rimâni Mostansir
billali. prince des croyants (que les bénédictions et la protection
divincH repoHcnt sur lui, sur ses pères les iim\m pura et sur ses
noblcM enfants jusqu'au jour du jugement), par le très noble sei-
gneur, général m chef des armées, glaive île l'islam et protecteur
«le limAm, garant des magÏHtralH miisuhnans et guide des api'itres
I. limité ■(•* «outrai*»'* funirnUrt i/w Ktra/iit, ilnnii II' IMMn if« l'nrnit. l'iiijx'r. </*•
Ktntf* •!» ftmhU-l'iltrtf^yrg, I. XVI, |i lUl |>iil.Hr li part l'n «Intiiiln
— 607 —
de l'islam, que Dieu fasse de lui le soutien de la religion, qu'il pro-
longe ses jours pour le plus grand bien du calife, qu'il accorde la
durée à sa puissance et à sa parole l'élévation, et qu'il déjoue les
ruses de ses ennemis et de ses envieux. Il a accompli cette œuvre
dans le désir de se rendre agréable à Dieu, au mois de Moliarrem
en l'année 498.»
L'inscription est taillée en relief dans le marbre ; le dessin des
lettres, épais et carré, est relevé par d'élégants rinceaux que le
sculpteur a découpés entre les lignes, partout où il y avait quel-
que vide à combler. Le caractère ditfère un peu de celui des ins-
criptions monumentales de l'époque; c'est en général l'ancien ca-
ractère coufique, avec quelques formes plus modernes qui traliis-
sent la naissance de ce coufique orné qu'on a appelé le karmatique.^
Ainsi le ghn et les lettres similaires présentent ces deux formes
bien distinctes; la double lettre lam-alifn tantôt une seule boucle,
tantôt deux; le hâ est formé d'un nœud plus ou moins compliqué.
Le kâf Qt le dâl, semblables dans certaines inscriptions plus an-
ciennes, sont bien distincts, car ici le dâl est dépourvu de la queue
supérieure que le Mf ne perd jamais.
L'écriture est très serrée; pour gagner de la place, on a gravé
1. Voir Marcel, Mémoire sm- le Mikiûs de Vîle de Rouda, dans la Desct-iptimi de
V Egypte, état moderne, t. II b, p. 184; et du même auteur. Inscriptions recueillies au
Caire . . . ibid., t. I, p. 525. Je ne sais trop pourquoi l'on a choisi ce nom; on réa-
lité, il n'y a aucune différence essentielle entre les deux caractères, puisqu'on les
trouve réunis ici dans la même inscription. Le karmatique n'est qu'une forme plus
compliquée du vieux coufique, employée couramment en Ég}'pte dés l'origine de la
dynastie des Fatimitos et qu'on retrouve dans presque tous les monuments de cette
époque. Après l'adoption du caractère ncskhi pour l'écriture courante, le coufique
ne garda plus qu'un rôle purement décoratif, et fut employé avec une grande va-
riété de formes jusqu'à une époque fort avancée. On le voit dans les monuments
des Mamluks et jusque sous les Turcs associé à la décoration intérieure des mos-
quées et formant les dessins les plus élégants; mais la plupart des inscriptions do
cette dcrnlôro époque, et surtout les inscriptions historiques, sont écrites on neskhi
ou en tliulutli.
— 608 —
l)lusicurs lettres en surcharge; c'est dans le même but (juc le mot
j, ,p. à la tin (le la (juatrièuie ligne, est écrit tout entier de bas
en haut. A i)art cc!» légères irrégularités, l'inscription se lit facile-
ment, mais au milieu de tant de titres pompeux, elle oublie de
nommer le constructeur; heureusement, la date est là pour nous
guider. 11 est évident »iuc le second chitfre de cette date doit
se lire ^>-J, 90, et non pas jv»-., 70; en effet, la première des
quiitre lignes verticales (pu commencent le mot est liée à la se-
conde par un trait d'union plus profond que les suivants, ce qui
veut dire (jue la première verticale est un ta et que les trois autres
fonnent un sîn (voir le premier mot de l'inscriittion >r-j). H est
vrai que dans le mot sahmia (vers la tin de la troisième ligne), ce
trait profond se trouve dans le cor|»s même du s'/ h; mais ici il est
beaucoup moins maniué et ne peut avoir aucune valeur grapliiquc.
le mot .laliiina ue présentant pas d'autre interprétation possiljjc.
Si le sculpteur avait voulu écrire Cr»;-. il fût fuit saillir au des-
sous de la ligne le trait <|ui relie la troisième à la (piatrième ver-
ticale; en outre, il efit fait monter plus haut la (juatriènie verticale
pour la distinguer de» trois premières (voir les mots ju^, »_iL-, 4:_,
etc.;. Ainsi la m(>s(|uée doit avoir été construite par l'émir cl
guyÛHli qui g(»uveniait en 4!tH de l'Ilégire (1101 de l'ère eliré-
tienncj, c'est-à-dire par Sliàliiiishàh cl .Vfdal. premier ministre de
trois califes fatimite» et tils du célèlue Medr «1 «îeniàli.
On connaît asscK les événements historiques ((ui se suceédaieiit
ahirs en Kgypte; il suffit de les raiipelcr brièvement |ioiir faire
comprendre phm aisément »e qui suivra. Le califi" .Mostaiisir bil-
lah était monté sur le tronc en l'an 127 de l'Ilégire, et les débuts
de H<»n long règne avaient été souillés par île sanglantes luttes
intestineH. ('liuW- de son palais en ruines et réduit à la dernière
misère, Mostansir avait rappelé tie Syrie le g<tuverneur Medr cl
('cinàli. an<ieii esilavr arménien. Aci'onru en tonte liàtc. Meilr
— 609 —
arrive à l'improviste aux portes du Caire, fait mettre à mort les
turbulents émirs turcs qui avaient renversé Mostansir et qui se
disputaient maintenant le pouvoir, et rétablit promptemeiit la for-
tune du calife. Mostansir reconnaissant le comble d'honneurs et
de dignités, et Bedr dirigera pendant 20 ans les affaires publiques
en Egypte. Au Caire, son nom reste attaché à plusieurs construc-
tions importantes; il élargit l'enceinte de la ville et bâtit les
portes de Bâb Zuwêle, Bâb el Futûh et Bâb en-Nasr, dont les
superbes inscriptions font époque dans l'histoire de l'épigraphie
coufique. La même année, Bedr restaurait le mausolée de Sitta
Nafîsa, au cimetière de la Karâfa; puis il relevait le Mikiâs de
l'île de Rôda, et construisait une mosquée tout auprès. Bedr mou-
rut au Caire en 487, «au faîte de sa puissance presque royale,
dit Makrîzi, car Mostansir ne donnait aucun ordre sans lui; il s'oc-
cupait à lui seul des affaires publiques et les menait à perfection,
au milieu de la crainte et du respect universels. » Son fils el Afdal
Shâhinshâh hérita de toutes ses dignités; mais le calife ne survé-
cut que peu de jours au restaurateur de son empire, et mourut en
désignant son plus jeune fils Ahmed à la succession du trône.
Shâhinshâh investit Ahmed soiis le nom d'el Mostali billâh, et
le défend contre les prétentions de ses freines aînés en étouifaut
une révolte naissante. Tranquille à l'intérieur, il tourne ses re-
gards au dehors et reprend Jérusalem aux Ortokides, qui s'y
maintenaient depuis quelque temps; mais la ville sainte ne devait
pas rester longtemps aux mains du calife fatimitc; au moment
même où Shâhinshâh victorieux rentrait en Égyi)te, Pierre l'Er-
mite, revenu de Terre-Sainte, prêchait en France la première croi-
sade, et Jérusalem tombait bientôt entre les mains des Francs.
En 495, Mostali mourut au Caire, et son fils Mansùr fut proclamé
par Shâhinshâh sous le nom d'el Amir biahkâm illâh. Longtemps
encore el Afdal se maintint aux affaires publiques, dirigeant tout
MÉMOIRES, T. II. 77
— 610 —
(le sa propre main, luttant contre les croisés en Syrie et eu Egypte,
bâtissant, comme son père, des palais et des mosquées dont Ma-
krizi nous a laissé les noms, protégeant les sciences et amassant
des richesses tahuleuses. Enlin el Amir. jaloux et irrité d'un pou-
vctir aussi envaliis.sant, rit assassiner son ministre en 515 (décembre
1121 1. Telle fut, en quelques mots, la vie de l'homme que notre
inBcri|)tion désigne ciminie le constructeur de la mosquée du Mo-
kattam.'
J'ai insi.sté plus haut sur la date, parce ([Ue l'année 47S nous
eût reporté h Bedr el Uemâli lui-même, et (juau premier abord
certains passages de l'inscription semblent conduire à la même
conclusion. En ett'et, on y trouve une longue énumération des titres
du constructeur : ^j i-l j^\ J>-V\ jÛJi. etc. Ce passage, jusqu'à
<K'>U'j. est écrit pres(|Uc mot pour mot dans les mêmes termes
(|ue le passage c<irres|iondant de l'inscription de Hâb cn-Nasr,
datée de 4X2, et i|ui pDrtc en toutes K-ttri-s le nom de Hedr el
Mostansiri l'serviteur de Mostansirj à la suite des titres honori-
fiques.' Les mêmes titres se lisaient avec le nom de Hedr sur trois
inscriptions de la mosipiée du Mikiasà l'ilede Roda, datées de 485."
Enfin on les trouvait sur un épitaphe du mausolée de Sitta Nafisa.
au sud du Caire; cet é|iitaplic a été détruit, mais .Makri/.i en a
conHcrvé le texte; eoninie dans l'inscription du («ami el (St>yushi,
le nom du constructeur y est passé sous silence, mais la date de
IH2 niiUH ramène encore à Hcdr el (Jcmàli.' Ainsi l'inscription du
iikniï el (îoyùhhi <-ontient les titres hoiioritiqucs de Itidr: mais
I. Voir 11)11 Klmllikùii, \'i» H'rl AJdal; MakrUI, Khiiiu, piuMiiii.
ï. i>uhli/<« |iar .M II K*v, Jimm. U>y Atinl. .Soritli/, I. XVIII, |(. l.
3. I'ulili<'-ri> |inr Maki Kl. (Inim mui Mhniiirr tur le iUklàt, l<K<. cil.; voir l'ildllii,
H*\ bkmI., viiI II, |il. )> .Sa tm'iurtiiiii rfiifiTiiii* <|Ui'li|U<'ii erreur*; la |irinei|mle eut
(Uni II* mmi du ri>n«lrtirteiir Hetlr el MiMlaimiri, i|irll lit l'^lr rlmutiaïuirtn et Irniliiit
|Mr 'la |i|eine lune lie* virlorieux •. — \m iniiM|iiéo iln .MlkilU n'exifite plu*.
4 Khilat. I II. |i iVt et |. |, p. SMS; vtiir KAt, hurripdatiê ni Cairu, lue. rit., p. S,
— 611 —
les auteurs arabes nous apprennent que Bhâliinshàli portait les
mêmes titres que son père, et Makrîzi en donne une liste qui cor-
respond mot pour mot aux titres de l'inscription du Garni' el
Goyûshi.' Le même auteur ajoute qu'ils furent transmis au suc-
cesseur de Shâhinshâli; ils étaient donc attachés à la charge de
grand vizir et n'avaient rien de personnel.
Quant à l'épithète de «serviteur de l'imâm Mostansir», elle s'ap-
plique également à Bedr et à Shâhinshâh, puisque ce dernier suc-
céda à son père du vivant de Mostansir. On s'attendrait, il est
vrai, à trouver le nom du calife el Amir, qui régnait en 498; ce
fait fournit la seule présomption sérieuse en faveur (^e l'hypothèse
qui ferait de Bedr l'auteur de l'inscription; il faudrait alors faire
violence aux règles de la paléograi)hie et lire la date de 478.
Mais n'oublions pas qu'el Amir était alors tout jeune et entière-
ment sous la tutelle de son puissant ministre; d'ailleurs c'était
Mostansir qui avait fait la fortune de Shâhinshâh, et celui-ci fai-
sait à la fois acte de piété et de bonne politique en gravant sur le
marbre le nom de l'auguste défunt.'
Dans le but de compléter les données de l'inscription, j'ai feuil-
leté Makrîzi, l'auteur le plus complet sur l'iiistoire et la topogra-
phie du Caire. Il parle d'une mosquée qu'il appelle el Masgicl el
Goyûshi, et qui fut construite par Shâhinshâh el Afdal, mais il
ne donne ni la date de la construction, ni l'emplacement exact de
l'édifice; est-il possible de l'identifier avec le Garni' el Goyûshi
du Mokattam? Cette page de Makrîzi est un curieux document
sur l'état des connaissances astronomiques à l'époque des Fati-
mites; elle a été traduite en grande \mi\c par Caussin de Per-
1. Voir Ibn Khallikmi, trad. do Slane, t. I, p. IGO; Kkitat, t. I, p. 442.
2. On po\irrait objecter encore que l'inscription est écrite en caractères plus ar-
chaïques que celles du Mikiâs; mais la différence des deux dates est trop faible
pour qu'on puisse faire valoir cet argument.
— 612 —
CEVAL,' aussi je la résuiia-iai fuit hriôveinent en reproduisant seule-
ment les passages qui présentent un intérêt direct pour cette étude.
tL'Ob.trixntoire iln Caire. — Ce lieu est une hauteur qui do-
mine au couchant sur Hâshida et au midi sur Hirket cl llahash.
Vu de Rashida, l'Observatoire a l'air d'une montuf^ne, mais du
coté du levant, c'est une plaine, et l'on y vient de Karâfa .sans
monter . . . Cette hauteur s'a])pclait autrefois el Gorf: ensuite on
la ntimma l'Observatoire (Jio.iad). depuis (|u'cl At'dal, lils de Hcdr
el <îemâli. y eut établi une sjdière pour observer les étoiles. On
rap|Mtrte à ce sujet quel At'dal avait revu de Syrie des éj)hémé-
rides jiour leg premières années du sixième siè«"le de riléfîire: les
avant comparées aux épiiémérides cah-uiées par ses propres as-
tronomes, il y trouva de {grandes différences. Ceux-ci consultés à
ce sujet. a|)prirent à leur maître que les Syriens calculaient d'a-
près la Table d'al .Ma niCiii. tandis qu'en K«;:ypte (»n se servait de
la Table de llakim: ils l'enj^a^fèrent en même tem|»s à taire éle-
ver un nouvel observattiire pour vérifier leurs calculs. On choi.sit
«l'aboril pour emplacement une mosquée située sur le sonnnet du
Mokattam appelée mosquée du Fanal;' mais on la trouva trop
éloijjnée, et l'on se rabattit sur la mosquée des Kléphants, rous-
Iruite par el .\filal lui-même sur le plateau d'el (îiu-f (suit la
description détaillée de la fonte et de l'installation du cercle des-
tiné aux observatiouM). Lorsqu'on voulut se servir de l'instrument,
on h'apcr(,'nt (pie l'horizon était masqué du coté de l'orient, et en
liA-iiln r/r /<■ triiii.sjmrtir à hi iiinm/iirr il (îin/iïs/ti, ifu'ini aji/ntlt
nitjQii mom/ii^r ilv l' Oli.irtx'ntuin: Ci/fi ui>>sijii/^r avait l'ti' roii.strmti-
par li Afiinl avec plus de Hoin eneoie que la nioH(|uéc di-s lOlé-
I. l^ Un» tU la ijraniU TnUr Hak^milr, lUii» Im S'il, ri tUlraiU iUj mtê d* In
llUJiallii-pai Salianat», I Vil; Voir U lioli- ilr In |i. 4 (lu liriiKc <> l'urt ; {Hiiir lit t«<x(<-,
UM., p. IN i-l Khiua, t. I, |i. ISA
1. ('«nuirullr |itir Hin TûUin «iir ri>ni|)Uri-iiiiMii il'iin mirivii pyrAc iionii'. KKUnt.
I II. |i. 4A&
— 613 —
pliants, mais n'avait pas été terminée; lorsqu'on eut décidé d'y
placer l'observatoire, on en acheva la construction. El Afdal as-
sista lui-même au transport du cercle; on fit venir d'Alexandrie
à cet eifet des mâts forts et longs, des câbles et des crochets en
fer; on réunit une bande de marins et de Soudanais qui firent des-
cendre le cercle à terre et le transportèrent sur des charrettes à
la mosquée el Goyûshi.» Puis Makrîzi décrit au long la nouvelle
installation du cercle, et ajoute qu'el Afdal, malgré son grand
âge, se rendait fréquemment à la mosquée pour assister à des ob-
servations astronomiques; il se faisait transporter là-haut, et s'as-
seyait souvent en route, vaincu par la fatigue. Après la mort d'el
Afdal, l'observatoire fut transporté près de la porte de Bâb en-
Nasr.
Au premier abord, on est tenté d'identifier le Masgid el Goyûshi
de Makrîzi avec la mosquée du Mokattam; la similitude des noms,
l'identité du constructeur et les détails du récit de Makrîzi sem-
blent confirmer cette hypothèse. La recherche d'un meilleur hori-
zon oriental, le formidable appareil mis en oeuvre pour le trans-
port de la sphère, les fréquentes visites d'el Afdal, qui se faisait
transporter au sommet et se reposait en route, tout fait supposer
que la mosquée de l'Observatoire se trouvait dans un endroit élevé
et peu accessible. D'autre part, certaines indications du même au-
teur nous conduisent à placer sa mosquée dans un autre endroit;
voi(;i pourquoi.
La colline qui reçut le nom de Rasad quand el Afdal y établit
son observatoire peut, d'après la description de Makrîzi, être dé-
terminée d'une manière certaine. C'était un vaste plateau qui s'é-
tend bien au sud des ruines de Fostât, et que signale au loin une
véritable armée de moulins à vent.' Makrîzi le vante avec raison
1. Pour s'y roudre depuis le Caire, il faut traverser le Vieux-Caire dans toute sa
longueur, passer près des abattoirs situés un peu plus loin sur le bord du Nil, tour-
— 614 —
comme un tlos plus beaux points de vue du ("aire: au uonl, le re-
gard s'étend par dessus les ruines de Fostàt jus(ni:i la citadelle;
à lest, le terrain s'abaisse en pente douée vers le pied du Mokat-
tam; au sud et à l'ouest, le plateau se termine i)ar de brusiiues
escarpements d'où l'on domine les terrains plats et cultivés d'el
liasàtin i le lîirket el Ilabasli de Makrizi), Dêr et-Tîn, Atrannabi,
le Nil et les l'yraniides. Or. il res.sort d'un autre passajre de Ma-
krizi (|ue la mosquée de l'Observatoire se trouvait sur la colline
portant le même nom; ainsi, k moins que l'auteur n'ait tait lui-
même (juelque confusion de noms, il devient imjxissible d'identi-
tier sa mo.s(juée avec la petite ruine du Mokattani. qui se tronve
à plusieurs kilomètres au nord et dans une tout autre région.'
iipr à ^urho ft suivre le pied de la colline justiu'i'i un couvent copte ipii s'appelle
I>ér fl .Malâk, «i uia m^'moiro ne nie fait défaut; près de là, un clieiuin jcravit l'es-
carpcuu-ut et conduit au sommet <lu plateau. .l'ai parcouni ces lieux à diverses re-
prises et j'»i pu constater que la description de .Mnkrizi corresixmd exactement à la
eonflffuratioD du terrain-, mais le nom de lia^ad ne jmrait jms connu des habitants
de cctt<î région. Au mml, lo plateau s'abaisse et se termine dans les premières
buttes formées par les ruine» dn Fostftt; cette rèpon est couverte de débris do
poterie romaine, ce (|ui fait Hup|K>8er rpi'il y avait là un centre important; c'est près
de là, mais plu» au nord encore, (|u'on place gènèralenient la forteresse de Haby-
lone, la pr»-mière place importante ipd tomba aux mains de» musulmans. I,e pn.Hsa>ro
de Makrtzi »iir Habylone a. Il, p. 4&-J) est malheureusement incomplet.
i. .Vlakrizi (KhiM, t. Il, p. i*.'>) s'exprime ainsi : \m imm\ni'v de l'Observatoire
fut con»tndte par el Afdal .Shàhinshàh, (ils de H<'dr el (ieumli, après la niosipiéo
de» l^lléplianl», |H>iir observer le» étoiles, ainni ipill a été dit plu» haut (dans le pa.»-
cuij;e «ur rob»ervatoire"; puis l'auteur décrit deux autres mom|uée» et ajoute qu'elles
M- trouvaient toutes le» troi» »ur le Uanad. — Il ne faut pas s'ètiuiner de trouver deux
riMMMiuèe» iiortant lu nom de (foy(l»hl; ce mot c»t une iiiV,<i qui jMUt s'appliquer en
|,i . • ',, le» constnictioMi d'un mir ri y..yci./i. .Makrlzi nomme ailleurs plu-
■ I < «ituèes sur le .Mokaltam, mai» il en parle triqi brièvement |Hiur
.| ' rien conclure. |)an» le paK»aKe traduit plu» haut, il dit qu'on avait
r. ir l'obst-rvatolre U la uioMpièe du Fanal »ur le .Mokaltam, parce qu'elle
■ • .re; re »eul fait conduirait M chercher la mo»qi»'M' de l'Olmervatoire
a le .Mokattam. Mal» on no |K'Ut |uis ilav»nla»{« Idenllller le tiAmi' cl
t, . n ino«|uèr du Fanal, pul»<piu cette clernière avait été construite par
Iba Tlkian; en OUUe, rllr était n l'est de la citadelle et vi»ible d'llélio|Hili» (Khilnl,
— 615 —
En outre, Makrîzi place la mosquée de l'Observatoire dans la
«grande Karâfa». Aujourd'hui, on dcmne ce nom à la partie du
désert où se trouvent les monuments appelés tombeaux des califes
(le mîdâ7i el Kahak de 'Makrîzi); mais alors il désignait la plus
ancienne nécropole musulmane, le cimetière de Fostât, qui s'éten-
dait entre cette ville et le Mokattam; plus tard, lorsque le sultan
eyyubite el Kàmil eut construit le tombeau de l'imàm Shâfi'i, on
se mit à enterrer aux environs de ce monument, et le nouveau ci-
metière reçut le nom de petite Karâfa, par opposition à l'ancien.
La grande Karâfa était donc cette vaste plaine limitée au nord
par le tombeau de l'imâm, à l'est par le Mokattam, au sud par les
champs d'el Basâtin, à l'ouest enfin par les monceaux de décom-
bres qui trahissent l'emplacement de Fostât et qui se distinguent
par leur couleur brune tranchant sur le sable jaune du désert.
De cette vaste nécropole qui, au dire de Makrîzi, renfermait
autrefois 12000 mosquées (?), il ne reste plus aixjourd'hui qu'un
champ de ruines couvert de sable; seuls, quelques tombeaux ont
survécu à la destruction générale. C'est là que s'élève le mausolée
de Sîdi 'Okba,' avec un minaret moderne; plus loin, quatre murs
en ruines appelés hôsh ahû 'Ali, marquent l'emplacement d'une
ancienne mosquée. A quelque distance de là, on aperçoit quatre
ruines bizarres que les habitants appellent es-sab' a hanâf, les «sept
vierges». Ce sont de petits édifices à base carrée surmontée d'un
tambour octogone et d'une coupole; ils sont construits en briques
et en petits moellons, et leur architecture trahit une antique ori-
gine; les coupoles et une partie des murailles se sont eiïbndrées.
t. II, p. 455), ce qui n'est pas le cas du Garni" el (ioyûslii. Je placerais plutôt la
mosquée du Fanal au sommet du Mokattam, c'est-à-dire à l'orient du Gebel Goj'iishi,
et au-dessus de la plaine des tombeaux des califes, ])r('^s du point occu])é aujourd'liui
par une station trigononiétrique; il est vrai qu'en cet endroit je n'ai pas trouvé de
traces d'une ancienne construction.
1. 'Okba ibn Amir el Gihani, un des compagnons du prophète; Kldlal, t. II, p. 443.
— 616 —
L'Arabe qui mon doiiiiii le iioiu ajouta t|u'il y en avait sept autre-
fois. Makrizi décrit sous le nom des «sept coupoles» les tombeaux
de sept hommes mis ii mort {)ar le ealife el Hàkim, et sa descrip-
tion nous conduit à l'emplacement de ces ruines curieuses.' Enfin,
au sud de la plaine, à la limite des terrains d'el lîasâtin. on voit
les ruines d'un vicW aqueduc (|ui remonte vers le nord, (.""est peut-
être l'aqueduc construit par Aluued Ihn Tùlùn i)our fournir de
l'eau aux liahitants du cimetière, ouvrajre de larcliitectc (pli éleva
la célèbre mosquée d'iljn Tùlùn. - La plaine .s'élève iloucement au
rsud-oiiest et se termine de ce côté par le plateau des moulins i\
vent, le Kasad de Makrizi; ainsi cet auteur jxiuvait dire d'un mo-
nument situé sur le lva.>ad i|U il était dans la «rraiidc Karàfa. ce
qu'il n'aurait pas t'ait à ]iropos de la iiitis(|iiéc du .Mokattani.
( (n HIC panloiiiuia de métré étendu si loiij,fueinent sur ces dis-
sertations to|)o^raplii({Ucs: j'ai vonlii montrer tout le parti (|u'on
pouvait tirer d'une étuile de Makrizi faite sur les lieux. L'arcliéo-
lojrj,- ilii ("aire est un sujet prcs(|ue neuf, iuépui.saldc et toujours
intén-Hsant, mais qu'on doit aborder avec tle ^rraudcs précautions.
l>'ailleurs la conidusion qui précède ne diminue en rien l'impor-
tance dutiànii cl (ioyùslii; il reste étaldi que c'est un monument
de ré|Hi(|ne des l-'atimitcs. et de fait, il otfre tous les caractères
d'une an<-icnne construction et forme un très curieux spécimen de
l'arcliitccture musultiiane de l'K^^ypte; on me permettra donc d'en
donner une dencription détaillée.'
I. KkUal, t II, p. u.\>.
1. Kkilal, t. Il, p. 4ft7. i'IiKii'iini Miiivi-niinii |HNil/'rlriirN oui mimlniit i\i'» iii|iii'
•llira ilani rrtic r^KioD.
"f •'..i. I!\'i|li'nrr Fatii l'»<ii* n l'ii In bontr il'rii fiiiri' ili'iwliirr Ir pinii ri In
• • i> a nm iililiKi'aïK'c qu<'li|iic» rt'iimn|ii('ii k rv mijcl; j'«i fnil iimi'
ii<- Ik-* i|iii uni MTvi ixiiir Ir* ri'pnNJurtloiiii rl-JiilnU«; loii tiriiv niitrcii
Mibt lUit'iubU* d I* rollpcllmi ilr M. K*i iiiaii.i.t, |ili<iliiirniplii< mi Ciilri'.
— 617 —
L'édifice tout entier forme un parallélogramme rectangle de
18 mètres sur 15, orienté du nord-ouest au sud-est, avec des avant-
corps au nord-ouest et au nord- est; l'avant-corps nord-est renfer-
mait un tombeau, peut-être celui du fondateur; dans l'avant-corps
nord -ouest se trouve l'entrée principale. La porte repose sur un
beau seuil de granit; on l'a murée postérieurement de manière à
ne laisser qu'une étroite ouverture par laquelle on pénètre dans
le vestibule. A gauche du vestibule, une petite pièce carrée ren-
ferme la citerne; à droite, une autre chambre faisant pendant à
la première, sert de cage à un escalier qui conduit au minaret
élevé sur la façade, au dessus de la porte d'entrée. Du vestibule,
on pénètre dans la cour découverte (sahn); à droite de la cour, une
chambre dont les fenêtres ont été murées, servait de logement aux
serviteurs de la mosquée; à gauche de la cour se trouve une pièce
semblable et un couloir conduisant à l'avant-corps où était le tom-
beau. Au fond, la cour s'ouvre sur le sanctuaire (lîicân) par trois
arcades dont les retombées s'appuient sur deux paires de colonnes
à base et à chapiteau campanules; l'arcade centrale est beaucoup
plus grande (v. pi. III). Au fond, le mihrâb, couvert par un dôme
en briques; à gauche du mihrâb se trouve le tombeau d'un saint
quelconque, qui est devenu le patron de la mosquée; les indigènes,
confondant son nom avec celui du constructeur, l'ont appelé Sîdi
el Goyûshi. On voit à l'extérieur plusieurs constructions parasites
d'une époque moderne.
Le dôme qui recouvre le mihrâb repose sur un tambour octo-
gone ; le passage du carré à l'octogone s'etfcctue par une sorte de
trompe semblable au sommet d'une niche de kibla. Ce motif d'ar-
chitecture qu'on retrouve dans plusieurs vieux monuments du Caire,
paraît être le prototype des pendentifs en stalactite.' Le mihrâb
1. C'est à peu près la forme de la trompe romane, sans la valeur constructive
de celle-ci. Parmi ces monuments, je citerai seulement la mosqu6o ruinée de Hâkim
MÉMOIRES, T. II. 78
— 618 —
était tlaii(|Uc ilc deux tolomiottes cautoiiiiées de luôuie style que
les colonnes placées à l'entrée du sanctuaire. Il porte deux frises
d'iiiî^criptiun.s couri<iues. lune suivant les contours de la niche,
l'autre t'oriuant un cadre extérieur. L'espace compris entre les
deux frises est orné d'un décnr en plâtre (|ui présente un véritable
intérêt artistique: ce sont des grappes de raisins et des rinceaux
traités dans la manière hyziintine qu'un retrouve justjue sur les
monuments de cette époque. Sur la frise extérieure, on lit aj)rès
le bhmtUôli, les versets 11'. .*5i>' et le commencement du 37' du
cliap. XXIV du Coran. Sur la frise intérieure, la tin du verset pré-
cédent, puis le verset 24 du cliap. x. Sous le tambour octogone se
trouve une autre frise avec le début de la snrat elfnth (XLViii,
1 — 5). Kntin au .sommet de la c»uip(de, on a écrit en cercle le
verset 3'J <lu cliap. XXX v, et au centre, les noms de Moliammcd et
d'Ali; ces n<»m8, répétés diacun trois fois et alternativement, for-
ment une étoile à six rayons d'un effet très original. Le style de
ce» inscriptions est francbement décoratif, ou si l'on veut, karma-
tique: on en trouve de scmidables dans plusieurs monuments du
Caire, entre autres aux moscpiées d'cl Azbar et de llàkini. Les
murs du sanctuaire et les dessins du miliràl» ont été recouverts
un siècle dernier d'un grossier liadigcon qui a loinplétcnicnt altéré
la finesse de rorncmcntation 'v. pi. I\'i.'
Le minaret présente le type caractéristique de cette épocpie :
plan rarré avec trois étages sin-ccssifs en retrait l'un sur l'autre;
le troinième étage est octogone et se teniiiiic piir un petit doine
el Im édIflrM ilirriU pliia haut wiiw lu nom ili** iciit vii-ritm; un rrtroiixi' lu iiu'iik'
il! ' ' In r<iU|Kil<' lit* lu K*^"'!*' inoHiiii/'o ilt* Dniiin*.
'iti iiortr Im ri-nd-ii iriiiii> liiiirri|i(iiMi naiin vnlpiir nvcr I» <lnl<> du IIU
i|. ■ •■'itiiiiiil ilo |in''» In |)liiiii'lii< cl-Joiiilc, iiii niTii frn|)|M^ <lf» rnpiMirln
., ■ iilriil «viM- t'i'Haiii* ili'IalU ili- l'iirchilcrliin' rliK-Ui'iiiii' ilc In
»> . .,W« CeiUrale, ArrhiUrlur» eiviU H rrliitleutr, |ll. 3'J ft OH). || «<«t
Irta poMikIv i|u<' U UMMquto loli r<i'uvrr d'un iirchltvcto co|itu ou Ityiniiliii.
— 619 —
en briques (v. pi. II). Toutes les pièces sont voûtées; la voûte
d'arête domine, mais on trouve aussi le berceau; les seuls arcs
employés sont l'arc brisé et l'arc en carène; on ne voit pas de
plein-cintre.' L'ensemble de l'arcliitecture , la forme des voûtes,
des arcs et du dôme se rattachent an style arabe de la Perse plu-
tôt qu'à celui de l'Egypte, et trahissent l'influence persane répan-
due à cette époque dans l'architecture musulmane. Le mode de
construction et la nature des matériaux prouvent l'ancienne ori-
gine de l'édifice; les clôtures sont épaisses et les percements exi-
gus; on ne trouve que des briques et des moellons, quelquefois
piqués, le tout crépi au plâtre. Des solives en troncs de palmier
remplacent le bois de construction, très rare dans les monuments
de cette époque. Tout l'édifice est dans un état de délabrement
complet; quelques parties se sont déjà écroulées, et l'angle nord-
est, miné par sa base, menace ruine.
Ce monument, par sa haute antiquité et par ses formes origi-
nales, mérite d'être recommandé aux bons soins du Comité de
conservation des monuments de l'art arabe.
1. On sait que le iilein-cintrc est fort rare dans l'architectnre musulmane de
l'Egypte. Signalons à ce propos deux curieuses mosquées situées sur la colline qui
domine le vieux cimetière d'Assuan, au sud de la ville. La plus grande, bien con-
servée, rappelle beaucoup la mosquée du Mokattam par son plan et son architec-
ture, et paraît être de la même époque; elle est en briques, sauf quelques parties
en pien-e de taille. L'arcade qui conduit de la cour dans le liwân, est un plein-
cintre bien appareillé. A côté s'élève une autre mosquée en ruines qui paraît plus
ancienne. Ici, l'appareil est entièrement en briques, et tous les percements sont en
plein-cintre; malheureusement, je n'ai pas pu découvrir une seule inscription.
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PL. III.
PL. IV
SUR TROIS IIHRÂBS EN BOIS SCULPTÉ
PAUL R AVAIS SE
MEMBRE DE LA MISSION ARCHÉOLOGIQUE FRANÇAISE AU CAIRE.
Il y aura bientôt sept ans que le Caire, soucieux de sou passé,
a commencé de recueillir ceux de ses titres de noblesse qui ont
écbappé à la ruine des temps modernes. Le musée arabe du Caire,
provisoirement installé à l'ombre des hautes et vieilles murailles
du Djâmf el-Hâkim, renferme déjà une collection remarquable
qui ne cesse de s'enrichir tous les jours. Déjà, les textes qui y
sont réunis, gravés sur la pierre et le marbre ou ciselés sur le
bronze, tracés en émaux sur le verre ou sculptés dans le bois, y
sont en quantité suffisante pour que l'intérêt qui s'y rattache ne
demeure pas plus longtemps négligé. Aussi bien, de telles ins-
criptions méritent à plus d'un égard une étude approfondie. Outre
qu'elles datent d'époques assez diverses pour donner matière à un
manuel comi)lct d'épigraphie arabe, elles apparaissent aux yeux
de l'archéologue comme les miettes de l'iiistoirc monumentale de
cette ville.
— r.22 —
Ayant eu. inuir ma part, lo loisir de relever les }>lus intéres-
santes, je me propose de soumettre k l'Institut Égyptien, qui
compte parmi ses membres les patients créateurs du nouveau Mu-
sée, le résultat de mon décliitt'renient et des recherelies onomas-
tiques dont il est indispensalde de larcompagner.
(»rii:iiif's du iiiilirril)
Les monuments que je vais décrire sont tnds de ces niclics qui,
dans les mos(|uées, indi<|uent la directinii (kilda) du temple de la
Mfkke et devant lesquelles se tourne rimàin l(prs(|iril récite les
prières. On les nonnne lunlu'irUi ^.jl*:, au singulier inilivàh ■^^ji-.
mot qui n'a j>as aujoiirdliui d'autre acceptinn (pie celle de ,w//r-
tuaire, Ueti sacro-saint et dont le sens primitif .semble être depuis
longtemps tombé en oubli.' Qu'il me s(»it donc permis tout d'al»ord
d'e.\poj,er ra])idement les origines du mi/iriUi il'aprcs des sources
d'une incontestable autorité.
LorK(|u'nn musulman, liors de la mn-<i|iiéc, se pré|)arc à faire
HCH dévotions, il a soin préalablement de placer devant lui un (d)-
jet (|Uelconque, dont l'emploi en pareil!»' circonstance doit être,
tontcfoin, approuvé par le dogme. Cet (dtjct (pn* peut, au besoin.
rempla<-er une simple ligne tracée en long ou en large sur le sol.
représente le voile — Montra iju- — (pii. durant sa pricrc. l'iso-
I i/jihnill, Icii ilIflTi'TiMitoii KiKtiilIrntioiiii ilo rc vnrnlilc : 1" l,<i)(C-
iii> I - , •' II* iilii» iilrv^' il'tiiii' iimiiMin', 'i" fiinil il'iiiu' Nnllc rrocrvi''
iinriir; H' plara <lc l'iinAni 'Inim iiiit< iiuim|ii<''i<; 4" |ilnr<< jinriirii'
|i*r In prinr«; 6* fiiriiliirt' iI'iiim' Ii<^Ii' iI<' miniiiip; n" ityiinK<>)ri><*
juivf — A'.kMM, ihI. IloAlAk, I, p. AS.
— 623 —
lera censément du monde extérieur; car nul être vivant et nulle
image ne sauraient ainsi se trouver directement sous ses regards
entre lui et la Ka'ba. Prierait- il sans prendre cette précaution,
s'il vient à passer devant lui une femme ou quelqite animal, son
acte cesse d'être agréable à Dieu.
Cette pratique religieuse est l'application de quelques-unes des
lois traditionnelles tirées des pratiques même du prophète. Ainsi,
il est rapporté dans la Sounna que, chaque jour de fête, Moham-
med faisait ficher en terre une harha \j^, c'est-à-dire une jave-
line, devant laquelle il priait, tandis que les croyants étaient ran-
gés derrière lui. Quand il était en voyage, il n'agissait jamais
autrement, se tournant vers la javeline et dans la direction du
temple; si bien que ce devint en peu de temps une règle siiivie
par tous les émirs. Parfois aussi il se prosternait en face d'une
'anaza ;>c, sorte de bâton ferré en pointe à l'une des extrémités,
Or, entre ce bâton et la kibla, des femmes et des ânes passaient
sans que l'efficacité de son oraison, assurait-il, en fut amoindrie.
Bref, on le vit accomplir ses dévotions tantôt devant une flèche,
tantôt devant une colonne; en d'autres circonstances devant sa
monture ou ses sandales, et encore devant ou sim- sa couche.
Quelqu'un disait un jour à 'Âïcha, l'épouse de Mohammed :
«Certes un chien, un âne, voire même une femme peuvent bien
passer impunément devant un homme qui prie sans une soutira!»
— «Feriez-vous donc de nous, dit la fille d'Aboû Bakr, les égales
des chiens et des ânes? Combien de fois, pourtant, étais-je cou-
chée, lorsque survenait le jjrophète et qu'il prenait place sur le
milieu du lit! 11 se mettait alors en prière; mais c'est que j'avais
honte de me trouver presciue nue devant lui, si je me glissais dou-
cement vers le pied de notre couche, jusqu'à ce que je fusse sortie
d'entre les draps. •
Je viens de résumer, parmi les nombreuses traditions conser-
— G24 —
vée!« liaiis le recueil de Bokhârî, celles qui conccruent la sontro.^
La première et la ilernière uous intcressout particulièrement. La
première mnis fait déjà pressentir létymolofirie du mot miln-âh.
Quant à l'autre, elle mms tnurnit la preuve t|ue l'usaf^e de la
lioiUra remonte, chez les peuples sémitiques, à la plus haute anti-
«juité: elle nous dunne eu même temps la clef d'un jiassajic de la
Bible dtint l'interprétation a rendu ])erplexes plus d'un connncn-
tateur.' Voici, en effet, ce ([u'un lit au chapitre xi.vii de la (ienèse,
verset 31 :
<I1 [Joseph] jura, et Israël se pro.sterua .vir lo cfievct de son lit.»
n^'zr^ CK"! *?? (cf. / Iiui.<i. cil. I. V. 47).
(J'e-st là du moins le sens proposé par les Massorètes; mais il
est contesté par nombre de criti(|ues (|ui préfèrent la lecture des
."^eptante :
«I.sraël se prosterna sttr li- Ijnut df soji In'itou,' ïtv. to àvioov rr^c
[Ayj'jj aOtO'j. traduction de n::^^ C>n Sj (cf. Jh'f>reii.r. eh. xi,
V. 21).
Il s'atjit, comme on V(»it. d un simple clian^cuicnt de voyelles,
matti^h au lieu de mitta/i. Néanmoins, les deux versions n'intirment
en rien notre thèse et lui sont c^riili-nient favorables.
Kst-<-e à dire «|Ue .Midianimcd. en ramenant ses compatriotes à
la foi primitive, emprunta aux .liiit's la cnncfption ib- vr voile mys-
tique étendu entre l'adorateur et l'objet d'adoration ? .le ne le
pense pas. Il me semble, au contraire, (jne c'était un usa;;e établi
depuis de loties siècles dans la péninsule, nu rite eonnnun aii\ tils
de .lacob, Hcrviteurs du <lieu unique, et aux tils d'I.sinael, les
Arabes idolâtres, i|ue dt; se prosterner la face orienté»- vers une
wiitra, qu«'lle qu'elle fût. .'seulement, la smilrn parait être n pré-
I. Itckhirl, M Cuire IS04. I. |>|i. 70-79. Vf. cl^HotHIAnt, I, |i|i. afl7-60S; Th»
moiUrn KtfpHan» tiy W. L*M, &* ^1., I, pp. 80-00 et KHI.
1. HM* da C'Aim, I, p. tO». Cf. W. l.iiri, op. rit. I, p. On. nm.- i
— 625 —
sentée de bonne heure, parmi les derniers, au moyen d'une jave-
line — harba. Le lieu oii elle était plantée — mihrâh, devenait en
quelque sorte sacré. Si c'était au fond d'un temple, le mihrâh en
était naturellement le sanctuaire, l'endroit vénérable par excel-
lence, semblable en cela au Saint des Saints juif et à l'autel chré-
tien.
En effet, si nous interrogeons le Korâu, nous constatons qu'à
l'époque où Mohammed prêchait l'islam, le mot mihrâh avait déjà
le sens dérivé, métaphorique qu'il a aujourd'hui. Ce vocable s'y
trouve cité en cinq passages différents, sans jamais être employé
dans son acception originelle (cf. Koràn, m, 32, 33; xix, 12; xxxiv,
12; xxxvill, 20).
Veut -on d'autres exemples tirés de poètes contemporains du
prophète? Waddâh el-Yaman, mort en 63 de l'Hégire (682 de
J.-Ch.) est l'auteur de ce vers (du mètre sarî')
«(Ma maîtresse) possède un belvédère; aussi, quand je m'en viens
chez elle, je ne puis la trouver qu'après avoir gravi un esca-
lier!»'
'Omar ibn 'Al)d Allah ibn Abî Eabf a, né en 23 de l'Hégire (644
de J.-Ch.), fait l'éloge suivant de sa belle (sur le mètre Mafîf) :
<->^j — ^^ V^W ij ^^jj-^ * ■'U-T^ L$^ ^-*lj aie k^i
«Vous diriez une statue d'ivoire auprès d'un moine dévot, dres-
sée contre la paroi du sanctuaire. y>^
1. Vers cité par Djauharî dans son Sil}âh au mot ^\jS^- Sur Waihiàli el-Yaman.
voir IfjH Khallican's Bioyraphhal DiHionary, IV, p. 405, note 7. Très beau de visage,
ce poète portait continuellement un voile de peur du mauvais œil.
2. Vers cité dans The Kâmil of el-Muharrad, éd. by W. Wright, p. 378. Sur
'Omar, cf. KUÛh el-Ayhânî, I, p. 80, XVI, p. 2; Biogr. Vicl., II, p. 372.
MÉMOIRES, T. II. 79
— t)2(> —
Trois siècles plus tanl. Ma-s oùdi écrira de même, d'après la tra-
dition prophérique :
< Adam fut désigné par Allah comme un mihrnh, une Ka'ha. une
porte sainte, ou une kibla vers laquelle les purs esprits et les
anges de lumière doivent se tourner pour prier. >■ (Pra/i'iej< d'or.
tnme I. p. 57 — 58.)
Hntin. voici qui vient corroborer, sans nul doute, cette oi)iiiion
sur l'origine des niiliràbs. D'après Firoûzabadi et Ibn Mandoiir.
deux des plus grands lexicographes arabes, le Yaxni el-Djoum a
i_ji^.> -51 ou jour de t assemblée, correspondant à notre vendredi,
avait autrefois pour synonyme ces mots : Ynio» il-IIarhût .y
Oii^A-', c"est-à-ilirc le jour dis jovelims. Expression déjà fort an-
cienne au teni|)> dr l'Ignorance et dont le nn't el -Onroûba ^j^«)*
que mentinnnent aussi ces auteurs (cf. Froiries d'or, touu' 111,
p. 42.'ii. est une altération évidente. J'ajouterai que tous deux
hiiiit ab.stiliiment inconnus au vocabulaire du Korân. et que le
Yauni cl-Djoum'a lui -menu- n'y ligure qu'une seule fois, au ver-
set '.• de la soura I.XII.
Ainsi à l'apparition du |»rophète, le sens primitif de mi/irt'ili pa-
rait être à peu près oublié. La linrhn ne cessa pourtant jias de
tenir lieu de snnlrn aux païens de la veille, et rexeniplc di- .M<i
hamnied. je l'ai dit. fut religieusement imité. Dans les journées qui
suivirent la prédication de l'islam, lorsque, loin de la ville sainte,
dans le désert, dans les camps ou dans les villes conquises, ces
fervents adeptes de la foi nouvelle durent, pour invoquer .Mlàh,
s'orienter suivant la kibla. celle-ci fut longtemps encore iuili(|uée
par quelque hampe tichée en terre, devant laquelle s'inclinait
I iniiim et qui servait de pôle aux regards de tous les assistants.
NouMcïri rapporte que, lors de la fondation de Kaïrouàn en l'an ftO
de rilégire Cr, 70 dcJ.-CJh.), <»kl»a ibn Nàfi, gouverneur de i'Ifri-
klya hmuh le premier Hnimeiadr, planta son étendard là oii fut
— 627 —
depuis le mihràb de la grande mosquée, et qu'il s'écria : «Voilà dé-
sormais le lieu vers lequel chacun se tournera pendant la prière!»'
Au fur et à mesure de la conquête, des mosquées s'élèvent, des
églises deviennent mosquées. La hampe fait place à la niche, mais
le nom de mihrâb n'en est pas moins conservé. Dès le principe les
niches sont pratiquées dans l'épaisseur de la muraille, au fond de
Viwân el-kiblî. Et c'est sur ce point vénéré entre tous que s'exerce
plus particulièrement l'esprit inventif des Arabes; c'est là qu'ils
concentrent tout ce que peut accomplir la puissance d'ornementa-
tion la plus originale, la plus riclie et la plus variée. Quelquefois,
ces petits hémicycles sont revêtus, au lieu de nacres et de marbres
disposés en mosaïque, d'une boiserie ouvragée ayant deux pare-
ments et un fronton extérieurs en manière de cadre. Il arrive aussi
qu'un mihràb est une sorte de meuble d'une certaine dimension et
construit en bois plus artistement travaillé encore; dans l'un des
quatre pans égaux deux à deux s'ouvre la niche qui s'enfonce en
même temps dans l'intérieur du coffre.
De nos jours, toutefois, l'art musulman est tombé si bas que,
dans l'ancienne métropole fâtimite, les niches de cinquante mos-
quées récentes ou non, sont enluminées, sans distinction de ma-
tière, de tons crus oii se profilent iu\ïvement des simourgs, des
monstres et, ce qui est plus fantastique encore, des vapeurs de la
C" Cook, des trains - express, des riflemen de l'armée d'occupa-
tion, etc., etc Il suffit, pour s'en convaincre de faire
une visite au vieux collège de Soultàn Kalâwoûn. Malheureuse-
ment les milirâbs en bois sculpté d'autrefois, merveilles de patience
et de goût, sont devenus monuments rares. Nous n'en connaissons
que trois au Caire, tous trois de la même é})oquc, savoir de la pre-
1. Ilintoii-e des Aghlabites, par N. Desvergees, p. 15. La longueur moyenne des lances
ilites ^. atteif;nait jusqu'à rlix et onze coudées. Cf. Hamdua, éd. Frkyta«, p. 179;
et Vie d'Oii/iâma i/m Mouniçidh, éd. H. Derenbourg, texte, \i. 75, tiad., p. 27, note 8.
— 628 —
mière uioitic du XH siècle. Eiu-ore le badigeou du siècle actuel ne
les a-t-il pas épargnés.
11
1 Milinilt (le lit mo?qnéo cl-Azliar
Le premier eu «late est de uolde prt)Venauce : il appartient à la
ui«t.>quce el-Azhar. Tel que nous le représente le fac-similé ci-
jidnt. il se compose d'un panneau détaché portant l'inscription vo-
tive: d'un lamliris au centre du(|uel s'ouvre la niciie; entin d'un
socle sur lc(|nel le lambris est solidement tixc par derrière au
moyen de quelques ais. L'ensemble ott'ro coninic dimensions 2'" 18
en liauteiir et V^i) en largeur.
Massif et fruste de toute moulure, le socle consiste en une simple
titAive équarrie, haute de 0"'22, et de deux jiouces moins longue
que le restant tic l'ouvrage n'est large, lue pareille défectuosité
dan» l'agencement prouve (juil rennmte à une cpoijuc relative-
ment peu éloignée de nous. Mais s'ensuit-il de là qu'un soubasse-
ment analogue, si ce n'est moins grossier d'aspect, n'exista pas
dès le principe? Assurément non. l'n détail d'histoire, en et^'et,
nous montrera bientôt qu'il était alors nécessaire d'exhausser ce
mihn'ib atin de lui donner plus d'élégance et. surtout, pour pré-
server la bordure inférieure de tonte détérioration.
( "e.>»t sur cette bordure que la niche est assi«e. à (•" il.H du sid.
Eu profondeur, elle atteint au plus ()' l'J. tamlis (|u'elle mesure
l'.'i.O de haut sur (•" 40 de large. Elle est creusée dans un tronc
de dattier dont les fibres sont devenues çà et lii apparentes sous
Inclion prolongée de la sécheresse, et les énornu's clous (|iu la
i'onHt«-llent témoignent des réparations elfcctuées l'i peu de iVnis
en \ue d'em|»écher sa complète dislociition. Aussi poinl de siulp
— 629 —
tures, ce bois étaut par essence peu compact et trop élastique pour
se prêter aux entrailles du ciseau.
Le fond très méplat de la niche est relevé de chaque côté, de-
puis le bas jusqu'aux deux tiers de sa hauteur, par deux colon-
nettes destinées à soutenir le tympan qui l'encadre au sommet
suiv^ant une ogive dite plein cintre brisé. Mais, grêles et entière-
ment lisses, ces supports s'achèvent aussi disgracieusement que
possible par un chapiteau de forme bulboïde et semblable à la
base renversée, avec un tailloir quadrangulaire correspondant à
une plinthe identique. C'est là, en raccourci, l'image de la colonne
à'ordre arabe égyptien.
A droite et à gauche s'étendent, sur une largeur égale à celle
de la niche, c'est-à-dire 0'" 40, les parements du lambris, que dé-
corent huit compartiments oblongs et superposés, quatre d'une part
et quatre de l'autre. Leur surface est sculptée d'ornements tout
empreints du caractère particulier au style arabo-byzantin de l'é-
po(iue. Ils consistent en symétries de rinceaux à fleurons concen-
triques, motifs que nous verrons reproduits avec intiniment plus
d'art sur les deux mihrâbs suivants. Une bordure large de 0"12
à 0*" 15 et faite de spires continues cerne ces intervalles de fond
et, par le fait, la totalité de l'ouvrage. Mais tous ces ornements
sont presque complètement altérés par la peinture plus ou moins
conservatrice dont ils ont été enduits d'a])rès une déplorable cou-
tume; les deux compartiments du bas ont été détruits et rempla-
cés par deux bossages.
Cet antique monument sur lequel on ne voit inscrite aucune
pieuse dédicace, était relégué au fond du grand porti(iue de la
mosquée. Le sympatique administrateur du Musée arabe, Feanz
Pacha, avait soin de le recueillir, il y a en\-iron cinq ans, et de
le mettre à l'abri de toute profanation. Chose étrange, en vérité,
si Ton songe au lieu tVoh il était extrait! En même temps, on
— iVM —
rapportait iriino autre salle <le la vieille université niusulmaiic un
|iaiiueau formé de deux plaiulies assemblées et mesurant l"" '20
de lon^' sur 0"ôO de haut. Liuéjrale couelie d'oere écaillée qui
lempate. lui aussi, n'eu laisse pas moins voir clairement une ma-
^iiitique inscription koiifique en six lijiiies. dont voici le texte et
la traduction :
^^u ^ ,.05 ..o-.^' ;>-J'^ ^\^\ J^ l^U ^_:^J\ js-)\ *"^ ^ 1-1
^jVi ^ J-> ^.j JiJl ^^jà\ .!*> ^U-! ^\ ^^y \.\^ jç.^' j£ ^^ 1. -2
^\>\ ^y Aie
;ijL__^\ j_^jji \l)i\ ^u ^^ J^|l7-^ ^Jii; *jh o>^ Jy^r^* -'^* '■ •'
.a*^ aU ^\ '^U-^j i^^-U ^' ^ jy^ j ^ Ji |.^_ J\ '^ I. '■'
L. 1. *Au nom du dieu clément et viiséricordieiur. Accomjilissez
Lfurlninut la jirih'v, surtout rvllo du milieu; levez-viuis jtfuétrés de
lU-V'itinii iKorun, 8ol"\ra 11, vernct 2;5'JJ. 1m prih-e
L. 2. inl i>reiici'ite aiur rroi/nnts en des heures murijuées (Koràn,
IV, 104^. — Celui f/ui a urdtninf de coustruiro ee mihr/ih Iwui
tUjftiu4 à la sainte mosquée el-Azhnr, sise nu ('aire
L, 'A. In ville del-Miinizz, est notre maître et sel^jneur el-Mrin-
Miiir AI/OÙ Ali el-Amir hi-AljkAm IllâJi, jtriiiee îles rroi/dnts Ciju'AI-
lAh r/^jtnnde ses bénédictions sur lui, sur ses nnc/'tres
\é. 4. vertueux et ses descendants eénérahles), (Ils dr l'iuiùin il-
— 631 —
Mostdlt b-Illâ/i, prince des croyants, fils de Vimâm el-Mostansir
b-Illâh,
L. 5. prince des croyants (qu' Allah répande ses hénédictions sur
eux tous et sur leurs ancêtres, imâms vertueux, directeurs inébran-
lables dans leur foi et qu'il les sauve
L. 6. en vue du Jihgeme^it dernier). Œuvre accomplie dans le
colorant de l'année cinq cent dix-neuf. — Louange au seul dieu!»
Cette inscription remplit tonte la snperticie du pannean qni est
sans bordure, et qui fut peut-êti-e, à l'orig-ine, revêtu d'un placage
d'argent. Les caractères, un peu roides, mais d'un dessin très net
et très simple ont O'^OT de hauteur et sont taillés en relief à l'é-
paisseur d'un centimètre. Deux versets du Korân y sont rappelés,
une transposition de lettres, faute du sculpteur, est à remarquer à
la deuxième ligne {ù\j^ au lieu de -^jL*); enfin les noms célèbres,
les titres d'importance et la date qu'elle mentionne correspondant
à l'année 1125 de J.-Ch., en font un des restes authentiques les
plus précieux de la plus ancienne mosquée du Caire.
Or, par suite d'un accident imprévu, nous voici en présence
d'un ex-voto distrait, on ne sait comment, du milirâb auquel il
appartenait, et d'un mihrâb sans inscription, ce qui n'est guère
admissible en Orient où tout monument comporte une exergue, ne
fût-ce que la profession de foi islamique. Ces deux objets s'ap-
partiennent-ils, ou sont-ce deux débris qui n'ont entre eux aucun
rapport? On ne ])eut résoudre cette question sans les examiner
sur toutes leurs faces.
Si le panneau ottVait la moindre moului'c ra])pelant rornemen-
tation du mihrâb, comi)arer serait vite fait, et nous sortirions aus-
sitôt du doute. Mais tel n'est pas le cas. Encore nous faudrait-il
une preuve plus matérielle. J'observe tout d'abord (juc la niche
élevée sur un socle à un pied de terre et flanquée de deux pare-
— 632 —
niciits tliuie largeur égale à la sieuiic. atteint le boni .supérieur
(lu lambris. Elle n'apparaît ilone limitée que de trois eôtés, ce qui
produit l'effet le plus t'âeheux. On se souvient, d'autre part, que le
panneau, dans le sens de l'inseription, et le miliràb, dans celui de
sa largeur, mesurent 1"' 20. Cette coïncidence nous indique suf-
fisamment, je crois, que ces deux objets dont l'un complète le qua-
trième enté du cadre, furent construits pour être adaptés l'un :\
l'autre au moyen de traverses po.stéricurcs et ])eut-être aussi.
comme la notice suivante nous l'apprendra, au moyen d'un cliàs-
sis fait de métal précieux. Ces supports enlevés, les deux univres
furent aussitôt disjointes: et l'on peut sujtposcr ([uc. suspendu alors
contre la muraille, au-dessus du monument qu'il ilésignait. l'ccri-
teau se soit décroché (pielque jour. jjuIs i|Uc. la négligence aidant,
il soit venu éclioucr dans une autre partie du vaste édifice.
l'armi les noms ({ui figurent dans la dédicace de ce niilirâli. ce-
lui de la mosquée el-Azhar pour laquelle il fut commandé, et celui
du i-alife el-Amir qui en fnt le donataire, méritent surtout (pion
s'y arrête, ."^ans entrer dans les détails, je me contenterai de par-
courir les textes liistori(|ues gi'iii'iiilcnicnt peu conniis inii les con-
cernent.
I.a mosrjuéi' il-Az/iar.
i>a moH(|uée ^sj/lnidide entre t(nite.s*, tel est son nom, tut liàtic
le 2-J de I ijoiimadA cl-Awwal ."{."Ji! (4 ninra !)7U) par le KàVd .\lioii
MlaMin l'jaiiliar (|ui. Iiiiit mois auparavant, avait fait au nom du
calife fi'ifimitc cl-.Moui/./., la (lUKincfc de l'IOgyptc. Mlle fut élevée
au Hud et à peu de distance du palais fondé en niénic temps (|iie
la nouvelle ea|iitale. le is ('lia'bAn l\M (It juillet :••;:»). La coiim-
triietion de la moH«|uée fut aelievée le 21 de Kamadàn .Kil (.'l juil-
let itT.'li, et deux jours après la |ireniière prière publi(|ue y était
milcnnellement récitée. S..ns le règne d'el .\/.iz 1» lllAli. fils d'el-
— 633 —
Mouizz, la mosquée dotée d'une riche bibliothèque et érigée en
collège, devint en peu de temps le centre intellectuel du monde
musulman. Elle ne cessa de s'accroître et de s'embellir grâce sur-
tout à la libéralité des califes el-Hâkim, el-Mostansir et el-Hâtid.
Après la déchéance des Fâtimites, le kurde Salàh ed-I)în qui ve-
nait d'usurper le pouvoir (1171 de J.-Ch.), en usa d'une toute
autre manière. Un cadre d'argent massif du poids de cinq mille
dirhams, entourait le mihrâb principal du grand portique : il
s'empressa de l'enlever et de le convertir en lingots. Au reste, il
fit main basse sur tous les ornements du même genre qui se trou-
vaient dans les grandes mosquées du Caire.
Notre mihrâb serait -il celui que dépouilla le fondateur de la
dynastie ayyoûbite? On n'oserait l'affirmer. Le fait n'est toutefois
pas invraisemblable, et, s'il est réel, on conçoit facilement que
cette solide bordure, formant châssis, ait réuni en une seule pièce,
comme je l'exprimais tout à l'heure, le mihrâb proprement dit et
le panneau dédicatoire. Il n'y aurait donc rien d'étonnant, d'après
cette hypothèse, à ce que le lambris lui-même fût en partie lamé
d'argent, la niche et les colonnettes par exemple. Dans l'état où
il se trouve, en eifet, avec sa décoration avare et élémentaire, il
donnerait une mince idée de la magnificence d'un prince fastueux.
A partir de cette époque, le prêche du vendredi cesse de se
réciter au Djàmi' el-Azhar durant près d'un siècle, lorsque Soul-
tân Baïbars (12G0 — 1277) procédant à quelques réparations ur-
gentes, remet les choses en l'état. Survient le tremblement de terre
de 1302 qui dévaste la ville et n'épargne pas la vieille mosquée
de Djauhar; mais l'éniîr Saliâr se charge de réédifier et de con-
solider les parties atteintes ])ar le fléau. Elle est successivement
embellie, agrandie ou restaurée par Mohammed el-As'ardî, con-
trôleur des poids et mesures au Caire, en 725 (132r)), par l'émîr
Saad ed-Dîn Bachîr el-Djândâr, en 761 (13(iO), et par le pieux
MliMOlRES, T. II. SO
— (334 —
sultan Kâït Bày, en 888 (1483). Puis, sous la domination otto-
mane, ce sont en 1004 (1596) le pâthâ turc es-Seyyid Mohammed,
en 1132 (l'i20) le clieïkli el-b:ilad IsniiVîl Bây et en lliiH (1785)
*Abd er-Kahman Kikliiyeli qui s'y fait enterrer: entîii, de nos jours
le khédive Abbâs Pâchâ (1859).
Ai-tuellement. le i-inûk mnstruit an xiv siècle i)ar l'émir Ak-
boghà. a été entièrement restitué par les soins de la commission
des monuments historiques du Caire, et l'arcade de la cour inté-
rieure, soutenue par une lon<rue suite d'étais, ne tardera pas à
avoir son tiuir. Opérées en l'espace de neuf siècles, tant de répa-
rations fondamentales ont comi)létenient transformé l'éditice de
l'origine, et ce qui en subsiste se réduit aux trois cent (|uatre-
vingtK colonnes du grand iwân et à »iueh|ucs arceaux dépourvus
de toiit cachet architectural.'
Cette notice, «juc j'emprunte, en l'altrégcant, à Makrizi. l'his-
torien du Caire (t 1440), et que je complète au moyen des ins-
criptions votives du saint lieu, passe sous silence le nom du calife
cl-Amir. Si les renseignements font défaut, c'est <|u'il eontiiliua
peu à son embellissement. Mai.-^ n'y eiit-il jamais érigé ijinin mili-
ri»l), ce seul moininient pcriiétiie du moins le souvenir de .sa muni-
ficence; et il a. en outn-, pour nous rinrontestable mérite de sur-
vivre à tant d'antres (ciivres du même genre ipie l;i iiiiiic a pniir
jamaiH anéantis.
/,« iiilifi ,1 -Ainir.
Aboli Ali Maiimd'ir, tiln du calife el-Mostali, naquit le l.'i di-
Mohairam r.t<» (.S\ décembre IO'.m;). Il n'avait (iiie ciii(| ans. lors-
qu'il In mort <lc hou père, il fut placé sur le tronc pur le vizir
Chahiiichah el-Afdal (17 de S,ifar r.»5 . 11 décembre IKM). Il
I Khiia-, II, |i|i. ïJ.1— Ï77; ri, </.<</., I, |i|i. 4IIR-407. Voir P*»t*i. C«hiii«, Mmu
■wwl* dm OmlM, mntir/é H .ln,inh <l' /x/T ,\ IHHH
— 635 —
reçut en même temps que l'investiture, le tire d'el-Anw' bi-Ahkâm
Illâh, c'est-à-dire qui fait exécuter les arrêts de dieu. Grâce à l'é-
nergie d'el-Afdal qui s'était déclaré son tuteur, il n'eut rien à re-
douter des compétitions de son oncle Birâr. Celui-ci, en eifet, avait
réussi à se faire proclamer à Alexandrie; mais il dut se soumettre
et fut condamné à être emmuré.
Le règne d'el-Amir est surtout intéressant parce qu'il fut té-
moin des premières luttes de la chrétienté contre l'islam. Dès l'an
492 (1099, juillet), Godefroi de Bouillon avait enlevé Jérusalem
aux Fâtimites qui, de 497 à 504 (1104 — 1110), perdent coup sur
coup toutes leurs places fortes de Syrie. Défendue par ses déserts
de l'est, l'Egypte est restée jusqu'alors à l'abri de l'invasion fran-
que. Mais eu 511 (1117), Baudouin, second roi de Jérusalem, y
conduit une armée jusqu'à el-Farama qu'il met à feu et à sang.
La mort le surprend près d'el-Arîcli, à l'endroit qu'on nomme en-
core aujourd'hui Sabkhat Bardivîl, et l'Egypte est épargnée.
Cependant le jeune calife, entièrement adonné aux plaisirs,
mène une vie des plus déréglées. Châhinchâh el-Afdal essaye vai-
nement de refréner les passions de son pupille : il paiera de sa
tête un si beau zèle et les loyaux services que depuis 27 ans il
rend à la dynastie. Las du joug et désireux de gouverner par lui-
même, el-Amir le fait assassiner dans la nuit du 31 de Ramadan
515 (31 décembre 1121), pendant la fête du Fitr. Puis il choisit
pour vizîr l'instigateur de ce meurtre, cl-Mâmoûn el-Batâïhî. Mais
celui-ci ne lui laisse bientôt plus que le pouvoir spirituel, et, ré-
gnant de son chef, s'apprête à faire un coup d'état en faveur de
Dja'far, frère du calife. El-Amir prévient le traître en le faisant
mettre en croix à la porte de Zouweïla, lui et cinq de ses frères
(519 = 1125). Nous avons vu que dans le courant de cette même
année il dote d'un mihrâb nouveau la mosquée el-Azhar.
Sous le règne de ce prince, le Caire s'embellit de plusieurs
— G36 —
wustructions imiKutantes. El-At'dal ôlè\ e, en t'aoe du {jraïul palais,
une immense et somptueuse demeure nommée la maison des Cou-
poles l'Dâr el-^ouhab). C'est là qu'habiteront désonuais les «jrands
vizirs des derniers Fâtimites, puis, jusqu'à l'aelièvement du ohà-
teau de la montafrm-, Salàli ed-lMn et ses quatre successeurs im-
métiiats: eutin, les ambassadeurs des cours étrangères. Depuis l'an
13<X) de notre ère, l'emplacement est en partie occupé par U- mau-
solée de l'émir Karàsonkor et la mosquée de Soultân Baïbars el-
Djàchcngnir (IMan <lu Caire par <iKANI> Bk^. n " .il et 32). En
498 (1004 — 1005), el-At'dal commence de l>;itir la mosquée des
Kli'phauts fDjnmf el-Fila), et. près de là, sur les l)or(U de la Hir-
kat d-llabacli. un pavillon de plai.sance que son nniitre t'ait dé-
corer de peintures reitrésentant !»• portrait de tous les poètes en
vogue. ( 'es éditices sont terminés par el-Màmoûn »iui, en 51 '• (1 125)
de concert avec le calife, élève à l'extrémité nord du Ueïn el-
KaMreïn, une seconde mosquée, le Djnmf el-Akmnr, presqu'en-
tièrement détruite de nos jours. Entin. l'iiôtel particulier d'cI-Mà-
moiin. deviendra au .\ll siècle la Mndraso (■s-Si>ni/<}iif)i/ti. et ce
qui reste de cet ancien collège, situé à dcu.x pas du Khàn cl-Klia-
lili. porte atrtuellement le nom de Djàmi' ( 'Im'ikh Mvutûhav (n 40).'
Après re.xé<-uti()n d'el-Mànioùn, el-Amir est résolu à se passer
dénorniais de premier ministre. Il s'adjoint seulement dans la di-
rection dcH atiaircH un moine ropte. Il)n Al)i Nadja. i|u'il ne tarde
pan à envoyer an supplice. < 'r|)iiiilaiit, i|Ucli|Mes ttVorts qu il tasse,
il lie |)eiif riiipèrlier l'extension de la secte lies BàlinitMis qui avait
det raiiiitiiations dann tout l'empire et dont la pui^sance redou-
table n'était surtout acrnie iie|»iii^i le règne |irciédent. Il .se ren-
dait Moiivent à une niainon de eanipagne. nouiniée In l.ilil'ri (el-
I Khélol, I, |i|i l.iH, int. II. |ij) l'.il, JH'.t, .'«KM, tin. Cl. I' K«tÀiii«ii, ^^^ni tur
rtiiaMrt r4 la lapagrnphit ifw Cntrr d'afiriiê Unl-rM, ilanii H^nwirft lU In mitêiim (irrA/o-
(«yl^M /rmt^ait' nu l!né,t. vol I, S' i%M\. |i|i. 4:11, I4Ï l't 47fi
— 637 —
Haudadj), qu'il avait fait construire dans l'île de Rauda pour une
jeune esclave bédouine dont il était épris. Un matin qu'il allait
visiter sa favorite, une troupe de ces sectaires, embusqués sur son
passage, non loin du pont, s'élancent à l'improviste de leur ca-
chette, et, l'assaillant de tous côtés, le frappent à coups de poi-
gnard. Sa faible escorte qui avait fui aux premières clameurs, le
ramène en barque par le Nil et le Khalîdj jusqu'au belvédère de
la Perle (Mandarat el-Loûloûa), situé à l'extrémité des jardins
du petit palais : mais il expire en arrivant.
Le meurtre du calife el-Amir eut lieu le 3 de Doû 1-Ka da 524
(8 octobre 1130). Il n'était âgé que de trente-cinq ans et en avait
Tégné près de trente. Sanguinaire, vindicatif, livré à tous les ex-
cès, il était universellement craint et détesté; aussi la nouvelle de
sa mort fut -elle accueillie avec joie par tous ses sujets. Ses bio-
graphes tracent de lui ce portrait : «El-Amir avait le teint remar-
quablement blanc et les yeux à fleurs de tête; son instruction éga-
lait son intelligence, il savait le Korân entier par cœur, mais était
peu versé dans l'art de la calligraphie.)'
III
2" Mihrâb de la chapeUe expiatoire de Sittî Roukaïya
De l'université el-Azhar, si glorieuse et si fréquentée par les
touristes, je conduirai le lecteur dans un humble couvent de der-
viches, perdu à l'extrémité de la ville et ignoré de tous, même
des historiens du Caire. Nous quitterons le calife el-x\mir, mais ce
sera pour parler de son épouse, une noble princesse de qui la mé-
1. Cf. Bioyr. IHct., I, pp. (il2-«lf); II, pp. 4r.5— 457 ; Khilnl, I, pp. 4r.7, 485; II,
pp. 181, 290. WCiSTKNKKU), Gencliiclile de.i Fatimùlenchalifiitx (ol-Auiir).
— 638 —
muire va revivre un moment parmi nous, jrràee à un niibràli que
piensemeiit, à l'instar de son seigneur et maitre, elle éleva en
rimnnenr d'une sainte musulmane.
( "e second mihràb ne ressenilde en rien, eonmie stnuture. au
premier. Tandis que celui - ei nest qu'un simple lambris pereé
d'une niehe peu profonde et rapportée, relui -là est un véritable
meuble présentant (|uatre faees : la faee antérieure mesurant avec
la ^ralerie 2" 14 de liant sur l^l'i de large, et les trois autres
1 HH .sur 1"" 12 pour la face postérieure et 0"'45 pour les côtés.
Au point de vue artistique, la différence n'est pas moins sen-
sible. Ici. la décoration est de tout point byzantine: là. encore que
l'intluence étrangère demeure manifeste dans cliacun des détails.
elle atteste déjà un art original, national, si j Ose dire. Pourtant.
ces deux monuments datent de la même épo(|ue. — Le plus récent
offre une profusion de sculptures aussi ridie que varice. Si l'on
considère le jmn dans KmjucI s'ouvre la iiiclic. un n'apcrçiiir tmit
d'aboni <|u'un cnclievêtremeiit de figures gcninétri(|ucs, fornices
par les plus capricieuses combinaisons de l'cntrelac. cliarmante
confusion de trapèzes dispersés, de triangles interrompus, de po-
lygones emmêlés. Mais Itientôt, l'o'il s'Iiabitue à cette complica-
tion bizarre: la savante et ingénieuse symétrie (pii guida la main
de l'artiste, se révèle peu à peu. C'est alors une simple ro.sace
étoilée tlérivant du carré et de l'Iiexagone. I>c là, un rayonnement
de ligncH et de figures concourant à la forniation de rosaces sem-
blnbles à l'anlictypc et pouvant s'étendre à l'infini.' Kn outre, au
ffind de c|ia(|Ue motif que circonscrit un triple listel en relief, un
fleuron en forme ilc trèfle s'épantmit, on liicn sont serties de fines
nralicnqueM.
1^1 nielle, du genn- ogival, repose à cru sur le sol et s'enfonce
an milieu de «-es rcneaux, «le ces desHins. de cette tioraison. ( "eMt
I < I .1 i(<if«<xiiR, /.M Ar(t nmi^t, |ia»ii|ni.
— 689 —
une pièce de menuiserie composée de quatre douves et d'une cerce
massive qui l'épouse solidement du côté convexe. La demi-calotte
qui comblait le vide entre l'arc brisé et l'ensemble des douves est
absente. Il est probable, toutefois, qu'il n'en fut pas toujours ainsi,
bien que la boiserie du fond, rendue visible par cette solution de
continuité, soit légèrement ornemanée au ciseau. La partie con-
cave est sculptée d'entrelacs et de fleurons à tig-e circulaire; quant
à l'arceau, il est entièrement bordé d'une étroite bande d'inscrip-
tions en caractères koûfiques. Cette niche, haute de l'"41, large
de 0" 40 et profonde de 0"' 25, est mobile et simplement posée à
l'intérieur du cotfre, derrière une seconde baie en ogive ménagée
dans le pan principal. Elle se trouve insérée de la sorte dans un
cadre dont les dimensions, tant soit peu plus grandes, sont r"44
en hauteur, et en largeur 0" 68 depuis la base jusqu'à la naissance
de l'arc, puis 0™ 48 entre deux angles de décrochement formant
saillie intérieure à 0"" 96 du sol. La montée de l'ogive atteint donc
aussi 0™48 (0-96 + 0-48 = 1-44); or, ce chiffre, s'il est triplé,
donne la hauteur de la niche proprement dite. On voit par là com-
bien les proportions ont été observées.
Une galerie, haute de 0'"26, couronne cette face de l'ouvrage
par sa frange ajourée et sculptée délicatement, tandis que sur les
bords extérieurs, au sommet comme à la base, à droite et à gauche,
et aussi à l'entour des ogives, une longue inscription koûfiqne se
déroule, pareille à une élégante arabesque.
Les trois autres parements du mihrâb, à mon avis, ne sont pas
moins remarquables. Ils portent dix-neuf panneaux sculi)tés se
répétant parfois. On en compte neuf sur la face postérieure et
cinq sur chacun des côtés. Les uns, de style arabe assez dégagé,
présentent le thème divers des lignes géométriques s' entrecroisant.
Les autres ont pour décor un champ de rinceaux que sillonne un
délicieux modèle de hâtons rompus mi-partie curvilignes, ou encore
— CAO —
un semis de fleurons s'épanouissant dans lorlte d'une tige foliacée
dnnr la branche commune s"écha|)i)e dun vase. Ce sont là, si je
ne me trompe, des panijires et des raisins. Or, on retrouve en tout
ceci le style nco-hellénique qui, vei^s cette épocpie. tendait déjà à
disparaître dans les contrées soumises à l'islam; et l'on sent que
le sculpteur, ayant réservé tous les trésors de son iniatrination
pour orner la façade du niiliràb, .s'en est tenu pour les parties
moins en me, à l'imitation coutumière. Nous remarquons, en ett'et,
des motifs identiques d'ornementation sur nombre de nionuments
du Has-Kmpire. Ainsi, je citerai les stèles coptes du musée de
Houlàk (iV s.), l'encadrement du portail de la Kharba cl-Hcïdà,
en .Syrie fvi' s.');' entin une magniticiue pièce d'orfèvrerie fabri-
quée en Allemagne une centaine d'années auparavant par des ar-
ti-tes venus de liyzance : je veu.x parler de l'autel d'or que l'em-
pereur Henri il i lUO.J — l(l24) offrit à l'église de lîàlc et (|ui est
conservé au musée de C'iuny, à Paris.
11 eut temps de tcnniner cette description un peu trop niinu-
tieu^c |ieut-étrc et d'en venir aux textes. Les inseriptiiuis de ce
niiliràb mises linut à bimt. <>nt une longueur d'environ t"> mètres
et forment un merveilleux ruban étroit de près de t)"'()4, si ce n'est
au Hinimet du fnintispicc. oii il atteint prcs(|uc le dtuiblc en lar-
geur. Les lettres enjolivées de feuillages pleins de fantaisie sont
noyées, cela va sans dire, dans reinpàtement d'un enduit vert
tendre et ronge briijue. dont tout le menlde est revêtu, d'ailleurs.
plus qu'il n'et'it été à souhaiter. ( 'es inscriptions reproduisent quatre
versets de la II' soura du Koràii, trois de la VIl^ et trois de la XXIV.
I KI'Kharliii il Ib'lijii -1» niiiii* liliinrlu*», rliHtcaii iiKiii' mir la HrUVc iirii<nlnl<<
ilu maaalf volrankqili- <lc Hafk, ilan* If U*<ir<i<i> •> -^ licucii à r<«l «le l>illlliui. Voir
Aa MyrW rntIrnU, ArfhiUrtitr* ririU H rtUgUtu» ilu I- au Vit' liMf, |Mir le l'" ■•«
Wi-oCk, l'art», in «•, ItMWl- |tt77. p. «». pi. a4; cf. ii.i.l , \> W>, pi. 4A (linlraii il«> |Mirl«>
à IMnà. ni>n loin d'Alpp, v — ti* ilèrlr).
— 641 —
En outre elles coutienneut une dédicace en deux lignes tracées
horizontalement au-dessus de l'ogive et au bas de la galerie.
Dédicace.
\^.Jy.i- y\, .^_ O^ ^\ ^^"^^ l-^^ \^'>)j^\ '^\ ''K^\ 4U*; ^lliT 1. 1
^^j i-L.^1 iç-^^ y (j— ^W^ âJ^jJI i_flJLc jlj-JI ^a'VI ijVl \^jS- 1. 2
Inscriptions du cadre.
1" Bordure de droite.
j^jul j\; U Ui ■^'i\' VI ojJj; «à..:.i (_$JJl \i /y> jj^jVl 2 U« oUc'-'l 2
^^^.Ij ù>-^>; Vj p,*iii- U^
2° Sommet.
[J.!l] ' ybj U^i^ oi^_ V^ ^j"^^^ Oiyr-Jl 4.^/^5 .Li L: VI <*> j,. 1. 4
l/TV^ii.)!
3° Bordure de gauche.
di„c-'l jjtà "OùIj ^«v • Jj^UâlL _^iXj /^ iJl !> •^-ijl i>^' -^ (Jr-^^ a ° '■ '"'
Ù " rré^t/^ \^\ /r-JJl ^3 «(J^l ,<J^ ^'' "(JllU 1-^ .l..?"a'l V ïTaJl ôa^Jl
j^ljiolP-Ji
hiscriptiun de l'ogive extérieure.
1" Ligne horizontale, au bas et à droite (détruite).
■^1 fr^J Ùl '• "
1. Ce mot a été omis pur le sciilptciir.
MÉUOIILES, T. II. 81
— 642 —
'1 IJurtliirc verticale, à droite.
3" HorizniitaK'ineiif.
^■iioi 1. 8
4' Courliures de l'ogive,
à droite : ^> aI V\ .^l o'^>-* ,»^'j ^'^ ..r^'j ^ '• ''
à gaïu-lie : W_/-*J (*-Vj '^-^^ Jy^'-J* vjj Atà\ Jju ^^'^ '• "-'
.0' Ilorizoïitiileiiieiit.
^Liii^ I. 11
<j" Bordure verticale, à gaïudie.
7 Ligne Jiorizoïitale, a» bas et à gauclie.
Iiixrrtjitiuii ih' togivc intériiiirc.
Dkiihack.
(J'Jnrre rnmmaud^v par l' iUiii>tri\ fiim ijardév et /r»\< Imutr jtrhi-
rejui; /poiuf ifil-Amir. Ell> r/niii/in fU'fi/iurtl) If kihl! Alim'i If la
— 643 —
san Maknoûn et charge (1. 1) j^'i'ésentement l'émir Afîf ed-Daula
Aboû l-Hasan Nimr el-Fâsî es-Sâlihî, qui va toitjours droit au but,
de r exécution de cette œuvre destinée à la chapelle expiatoire de
Sayîda Roukdiya, fille du prince des croyants 'AU (1. 2).
SoÛEÂ II.
Verset 256. — Au nom du dieu clément et viiséricordieux. Il nest
pas d'autre dieu que lui, le Vivant, l'Eternel. Ni l' assoupissement,
ni le sommeil n'ont de prise sur lui. Tout ce qui est dans les deux
et sur la terre lui appartient. Qui peut intercéder auprès de lui
sans sa permission? Il connaît ce qui est devant les hommes et ce
qui est derrière eux, et ils n' embrassent (1. 3) de sa .scie7ice que ce
qu'il a bien voidu leur apprendre. Son trône s'étend sur les deux
et sur la terre, et leur garde ne lui coûte aucune peine. Il est [le
Très -Haut], le Grand.
Verset 257. — Point de violence (1. 4) en matière de religion.
La vérité se distingue assez de l'erreur.
Verset 258. — Celui qui ne croira pas au Tâghoûç, mais croira
en Allah, aura saisi une anse solide à l'abri de toute brisure. Allah
entend et connaît tout.
Verset 259. — Allah est le patron de ceux qui croient; il les fera
passer des ténèbres à la lumière (1. 5).
SOÛKA VII.
Verset 52. — Votre Seigneur est ce dieu (1. 6) qui créa les deux
et la terre en six jours et s'assit ensuite sur le trône; il couvrit la
nuit avec le jour qui, à son tour (1. 7), la poursuit (I. 8) rapide-
ment; il créa le soleil, la lune et les étoiles soumis par son ordre à
644 —
certaines lois. La création (1. 9) et la suprême modération de tout
ne lui appartiennent-elles pas? Béni soit AlWu Seigneur de T uni-
vers.
Verset 53. — Invoquez Allah avec humilité {}. 10) et en secret
(\. 11). Il n'aime point les trarisgresseurs.
Verset 54. — Xc corrompez pas la terre, lorsqu'elle a été rendue
à un meilleur état; invoquez Allah par crainte et par désir, car la
miséricorde divine (1. 12) est proche de ceiuv qui font le bien (1. 13).
SoCka XXIV.
Verset 3ti. — Dans les temples qu Allah a permis d' élever pour
que son nom y soit glorifié, des hommes célèbrent ses louanges, ma-
tin et soir.
Verset 37. — hommes que le commerce ni les contrats ne dé-
tournent du souvtmir d Allah, de la stricte observance de la prière
et de r aumône {\. 14). Ils redoutent le jour oh les co'urs et les geua'
des hommes seront en confusion ;
\'cr»et 38. — car il les récompensera de récompenses ]>lu.s belles
que ue furent leurs œuvres vu' me, et il les comblera de ses Javeui's.
Dieu donne la nourriture à qui il veut et .<ians compter.
Allah Trt's-lliutl (lit In rfritC ainsi qui- son généreu.r l*rophîte
(I. \b).
Je iMiiniHti-rai pas Hiir le» diverH extraits ilu Konm (indu vient
lie lire; \U finit partie du ddinaiiie de nos ((iiiiiais.saïuert. L'iiiti'nt
dr rette litrijftif iiiMcription est concentré dans les deux premières
lijfncH oii Hc trouvent rcuiiiK le imni d'une Houvcraiiic. fcinnie ilun
puinnant calife, ceux diin kiidi ••• d'un émir, ses intendants, enfin
d'une petite-tille du l'ro|dn''te, nhjct <le leur cuniiniinc vénénilinn.
I.'ini|Mirtiin<e de cet!»' oiMMnaHtiiine cHt d<«nc ctinHidéralde. pniM|ne,
— 645 —
comme on a pu le remarqixer, nulle date ne l'accompagne. Mal-
heureusement, nous ne pourrons tixer l'époque où fut érigé ce mih-
râb que d'une manière approximative. Par le plus fâcheux et le
plus inexplicable des hasards, Makrîzî à qui l'on ne saurait man-
quer d'avoir recours, lorsque se présente un point obscur de l'his-
toire du Caire, Makrîzî si complet et si minutieux d'habitude, n'a
pas consacré de chapitre spécial au machhad de Sittî Roukaïya,
à côté de ceux de Sittî Nafîsa ou de Sayîda Kolçoûm. Il se borne
à dire, à propos d'une mosquée connue sous le nom à' Ahoû Tou-
râb — encore n'est-ce qu'en passant — «que ce personnage était
le icakil ou chargé d'atfaires de la princesse qui éleva le Masdjid
Roukdiya> (II, p. 447). J'avais espéré, d'autre part, qu'en exami-
nant soigneusement ses inscriptions murales, le vieil éditice m'au-
rait aidé lui-même à combler cette lacune regrettable. Mais le suc-
cès a trompé mon attente : je n'ai pu découvrir le moindre signe
qui nous indiquât l'année de sa fondation.
'Alam el-Amirîya.
Quelle est donc parmi les épouses légitimes du calife el-Amir,
celle dont le nom reste jusqu'à ce jour consacré par un monument
aussi précieux ? L'auteur des Khitat nous a transmis le nom de deux
de ces princesses. L'une, connue sous celui de Dji/iat cd-Dûr cl-
Djadîda, la «princesse au palais neuf» construisit en l'an 522 de
l'Hégire (1128 de J.-Ch.) le Masdjid en-Nârindj, par l'entremise
d'Iftikhâr cd-Daula Yamîn et de Mou izz ed-Daula le Long, ses
lionimes d'affaires (II, p. 44G). L'autre, appelée 'Alam, bâtit à nou-
veau en l'an 526 (1132) une ancienne mosquée de la Karâfa dite
Mdsdjid d-AndaUms- k laquelle elle adjoignit un couvent i»lj, tous
édiiices aujourd'hui disparus. Nous ne savons rien de plus sur la
— t;4G —
première. Puiir la .socoiulc. le peu (iiie nous apprend Makiizi, rap-
proché d'autres textes, est digue d'attention.'
Alani devint l'épouse del-Auiir bi-Ahkam Illâli (jui paya i»(>ur
sa dot la .somme de quatorze mille dinars, soit environ lent (juatre-
vinjrt mille francs de notre monnaie; elle eut de lui une tille qui
fut appelée .Sitt cl-Kou.soûr. c'est-à-dire la Daine dcx Palaix. Des
historiens autres que l'auteur des Khitat nous apprennent qu'el-
Amir étant mort .sans postérité nu'ile, son héritier au trône se
trouva être sou cousin Abd el-Madjid, |)etit-fils d'el-Mostan.sir.
CeiK'inlant. comme la veuve du calife s'était déclarée enceinte.
Abd el-Ma<ijid ne ])rit d'abtud ([uc le titre de rcjifcnt. attendant
l'issue des couches <le la princesse. Elle ne mit au monde qu'une
lillc; alors le réj;ent fut proclamé calife sous le nom d el-llàtid
li-I>in Illâli. M'cttc princesse et cet enfant posthume, étaient-ce
Alam et Sitt el-Kousoin V Les chroniqueurs aralies restent com-
plètement muets sur ce jioint : l'un ne cite que des noms, les autres
ne relatent (pie des faits. L'hypothèse néanmoins parait fondée.
S'il n'en avait été ainsi, à (juoi l»on. en cU'et, conserver à la mé-
moire des siècles le nom d'un rejeton réputé de tout teni|)s inutile.
Ifénèralement méprisé et qui ne joua aucun rôle dans l'histoire du
pays':*
Femme de jjrand mérite, Ideid'aisante, j^éncreuse et d une e.\
I. cf. A'/iiM. Il, |i|i. M(, Il Voi.
3. L'n jour, ra|i|xirtr Mnl^rizi, i|tii'li|u'uu remit iiii rlicYkli Almii 'l'ourùl) cH-Situ
wif, Ikiiiiiiii- il'alTiiiri'ii ili- 'Alniii «.'l'.Vinirlyn, iiii«- roiilTi' |ili-iiic (ri'|iliu-liiiri'H ilt- Kx»»»*»
•OUI i|u»i 6talt iliiwiiiiiili- un fiifaiit iiiiuvi-nuiii-. C'vtait un IIU du rnlil'i' cl-Auiir
(|il'va voulait falrr ili«|inraltrc. Main Altuù 'l'uur&b lu cuutlu ù une fiMuniv qui l'nl
\a.\lM : clic <'-talt K'r<li*'D>»^ <!<' Ia iuom|ui-v (lu la Mi^éricunlc, liùtlu pur lui |Hiur lii
priorcMc. LViifani, i|u'ou avait Dunniuiniu h ro^fjin »>.«»)<, rinit ilcvcnu ^tawA et
l'alfairc ^lall JuMiu'aJor* rtvlûo iiccri^li', ijuanil un n-rlain l.lont'Vn l'I-W/i'ii,!, prolitn
(!• c«< i|u'Alxili 'liiur&li ^tait lunrl |i<iur ili'niinrt.'r immi fxiitciicc au cnliCc ri'KnitnI.
cl'UAl|i|. 1,'onclo Ht ouvrir lu* vi-iuva à wm ncvi'U, puin il paya li< Iraltro et l'exila
k l>anilctia uti II niounil tW« l'année bXH (ii:t|). A'AiYn(, II, |i|i. 447 -4tH, ^>
— 647 —
tiême dévotion, 'Alam se plaisait à envoyer de riches présents aux
descendants du Prophète ;>il^ll, aux gens chargés de famille, et
même à ceux qui jouissaient d'une certaine aisance. Une piquante
anecdote nous la montre, ainsi que son auguste époux, dans une
circonstance diversement délicate; c'est une indiscrétion de l'his-
toire, qui nous fait assister à une scène caractéristique de la vie
privée au palais. El-Amir prodiguait d'une façon inconsidérée l'ar-
gent de sa cassette, au point de gratifier chaque jour de deux mille
dinars Hazâr el-Mouloûk et Barghach ses mignons. La
chose arriva aux oreilles de sa femme. Un soir qu'il se rendait
chez la princesse, celle-ci ne lui laissant pas le temps de pénétrer
dans son appartement, lui ferma la porte au visage, en disant :
«Par Allah! Vous n'entrerez plus ici que vous ne m'offriez une
somme égale à celle dont vous gratitiez tous les jours l'un de vos
deux pages favoris!» — «Madame, répondit le calife, soyez donc
satisfaite à l'instant même.» El-Amir appela les farrâchs et leur
commanda d'aller lui quérir aussitôt cent mille pièces d'or. Cepen-
dant il ne cessa de se tenir debout derrière la porte jusqu'à ce que
dix valets de chambre lui eussent remis chacun une bourse conte-
nant dix mille dinars. Alors seulement la princesse consentit à
recevoir son mari.
Maknoûn le Kâdî et l'émir 'Afîf ed-Daula.
Alam avait à son service un castrat appelé Aboû 1-Hasan Mak-
noûn, homme de grande vertu, qui depuis longtemps, sans doute,
était attaché à sa personne, car elle avait été surnommée au palaifs
Djiliat Maknoûn, c'est-à-dire «la princesse à Maknoûn». Or c'est
ce fidèle serviteur dont le nom, pompeusement précédé du titre de
kâdî (juge), figure dans la dédicace de notre niihrâb. Mais l'his-
toire nous apprend (|ue Maknoûn était seulement kâilî grAce à \n\
— G48 —
licureux sobriquet que lui avaient valu sou taraetère eouciliaut
et ses mœurs i)aisibles.' Aussi est-on tenté de croire au premier
aboril que. coUaltorant à la rédaction de l'épigraphe, il voulut par
une vanité naïve en imposer à l'ardiéologie à veiur. 11 aurait
compté toutefois san.s l'émir mo<rlirél)in qui le supjdanta dans l'en-
treprise du pieux ouvrage. Nous oljservcrons, en ett'et. que l'émir
Afifed-Daula est qualitié d'< homme qui va toujours droit au but»
a.jL_. Cette flatteuse épitliète semble iii(lii|uer (|uc reuiiU(|Ue dé-
bonnaire ne resta pas à la hauteur dune tàrlie menée au con-
traire à bonne tin par l'émir, et (juc celui-ci. fort de ses avantages,
rédigea lui-même la dernière partie de l'iuscriptioii dédicatoire.
Au reste, c'était peu, pour un persimnage tel (|uc Makiinûn. tic
graver son ni>m >iir un nii'numcnt au^si su>(eptil)lc d'être détruit.
Il bâtit dans le grand cimetière du Caire un ma.sdjitl ((ui. .sans
doute, renferma sun t<iml»cau. Mais. (|u'cst-il arrivé':* L'a>uvre de
l)oi» a survécu à Td-uvre de jderre.
.l'ignore en quelle année mourut Maknoùn. Le certain, c e.st
qu'il vivait encore en .")4S (1 l.')3j, car d'après un passage des Klii-
tat diti'érent «le celui «|ui vient d'être cité, il fut alors chargé de
recevoir la tête du martyre Ho.seïn. fils de Ali. que l'émir Seïf el-
.Mamlaka avait été chercher à Askalàn, où l'on craignait que les
Francs ne la profanassent. Maknoun remonta le Khaliilj avec la
précieuse relique, aborda aux jardins du |ialais, non loin du Uàl»
el-Kantara actuel, puis. pas.sant par un souterrain .sous le ipctit
palais et le Iteïn cl-Kasreïn. vint la déposer sniennellement ilans
le grand palain. Klle fut ensevelie peu de temps après sous la
Koubbat ed-I»aïlam. <|m' remplace aujourd'hui la nio.-,(|uée cliy itc
dcH llananeïii.'
'l'eln H4int le» rcnHeignemcnts qn il ma été donné di- recueillir
I. Khi'ai, II. |i 410, liinic u-r,
i KliUot. I. |>. 4X7, I II -VA. CI i'n.l. Il |> l<H
— 649 —
sur 'Alain el-Âmirîya et siir Maknoûn le Mdî. Quant à l'émîr 'Afif
ed-Daula Aboù 1-Hasan Nimr, originaire de Fâs (Fez) et mam-
loûk d'un certain Sâlih/ les recherches que j'ai faites à son sujet
sont demeurées infructueuses. Peut-être n'en saurons-nous jamais
plus sur son compte que ce qu'il a bien voulu nous apprendre
lui-même.
Et maintenant quelle est la date du mihrâb qui fut signé de ces
trois noms jusqu'à ce jour condamnés à l'oubli? La même assuré-
ment que celle de la fondation du machhad pour lequel il fut exé-
cuté, c'est-à-dire — époque extrême — 1134 de notre ère. La
princesse Alam, en effet, paraît n'avoir contié qu'à un seul indi-
vidu le soin d'élever une chapelle aux mânes de Roukaïya, de
bâtir la mosquée de la Miséricorde et de remettre en état le Mas-
djid el-Andalous. Ce wakîl, je l'ai dit tout à l'heure, était Aboù
Tourâb es-Sawwâf. Or, si l'année où furent construits les deux
premiers édifices nous échappe, nous savons pertinemment que le
troisième fut restauré en 1132 (la princesse était veuve depuis
deux ans), et qu'en 1134, Aboû Tourâb avait déjà cessé de vivre
(voir page 646, note 2). Il ne nous manque que de connaître le
moment où Alam, par son mariage avec el-Amir, prit le titre de
Âmirîya. Mais on peut affirmer a priori qu'elle fut sa dernière
épouse légitime, succédant peut-être à la Djihat ed-Dàr el-Dja-
dîda, et que, par conséquent, elle devint sultane i)eu d'années
avant l'assassinat du calife.
Sittt Rnukdiya.
Le chemin est direct pour aller du 1 )jâmi' el-Hâkim, où l'on
admire désormais ce mihrâb, à la chai)o11c ([ui l'abrita durant six
1. Il s'agit ici, très probablement, d'el-Malik cs-itiâlih Talâl" ibii Rouzeïli qui t'iit
giaml-vizîr et, en quelque sorte, maire du palais sous cl-Fâïz (1154—1100). Il avait
MÉMOIRES, T. II. **2
— ()50 —
cent cinquante ans ot dunt riiistoirc mms reste lettre elosc. On
n'a (iii'à suivre la grande artère de la ville arabe qui mène de hi\h
el-Fi»utniili à Hiil» Zouweïla. puis à liai» Sitti Xafisa. C'est un par-
cours de (juatre kilomètres, l'n peu avant d'arriver à eette der-
nière porte, se trouve le couvent de Sitti Koukaïva, «situé, dit
Cliildendii. à main droite et presque en face du Masdjid Dâr el-
Klialita. qu'on appelle aussi nios(iuée de Fâtima C'iiadjarat ed-
Dourr.>'
( ette Houkaïya (|u"il ne faut pas confondre avec la tille du Pro-
phète, morte l'an 11 «le lllc^rire. était, suivant les uns, née d'une
esclave nommée Ounnn llal»il e.s-.Salil);"i, de la trilui de Ta<rhlili.
et faite prisonnière à Ain Tamar par Klialid ibn el -Walid dans
une incursion contre les musulmans renéfjrats. Kliàlid l'aiirait en-
huite vendue à Ali. {fendre du l'ropliète. qui l'aurait ad<q>tée. Sui-
vant ilautres, elle était jiropre tille de Ali et de Fàtima.
lîoukaïya n'est pas enterrée au ("aire, mais à hamas. dans le
cimetière voisin du faubonr;; de Meidàn. On racontt- (|Ue. vers la
fin du siècle dernier, son tombeau menaçant ruine, on dut se ré-
Moudre, afin de le réparer, à en extraire la dépouille sacrée. Ce-
pendant la vénération qu'inspirait le lieu était si ^rrande t|Ue per-
sonne n'oMiiit y pénétrer, lorsqu'un meniluc de la fiiniillc liii l'ro-
|ih&tc se présenta et. sans hésiter, descendit daiiN le cjiMau. Il
en remonta bicnt«'it tenant entre ses bras le corps de la sainte
«|u'envcloppait un linccid. Ht c'était une belle jeune tille, dit la
léjfendc, hghi de quinze ans à peine, l'nc antre léf^cndc plus an-
cienne prête h Konkaïya le dmi des miracles, l'n jour tiu'elle ve-
nait de Médinc. un parent d'Va/,iil le calife omméïade ((iHl — ('>H4),
Miltaute BM l(irw|u'il imtII nMaMin^^ *iir l'imlrc du calife «'l'Aijiil, i>ii MOI. ("i>M
lui ""' r.malniliiil le hjfiinl' !4&lil^ iiltm- vi*-4 vii et i<ii ili'liiin il« lUtli Zoii
m, iiut . \, |>|i r„',;-nfli. i-i Khitnt. Il, pp. an'J 89S.
: :. ;âr, r<l |l<.iilr>L l'.'.iii |, '.'Il l.ii iiulirr uni hiiII chI l'Xirniti' lie ri'l
iRl^mMaitl ittivnM(i<.
— 651 —
la rencontra et voulut la tuer. L'homme avait déjà le bras levé
pour la frapper, lorsqu'il tomba roide mort.
La chapelle de Sittî Roukdiya.
Il ne faut pas s'attendre à voir dans la takya modeste qui ren-
ferme, au Caire, le cénotaphe de Sittî Roukaïya, un vieux monu-
ment aux murailles lézardées et prêtes à tomber en ruines. C'est
une construction neuve, légère, élevée dans le goût oriental mo-
derne, sans caractère par conséquent et si simple d'aspect qu'où
passerait devant sans y prendre garde. Pourtant l'attention du
promeneur est attirée par un cartouche oblong qui orne le linteau
de la porte d'entrée. L'inscription, tracée en relief jadis doré sur
fond azur, porte ce vers (du mètre khaftj') :
«Lieu honoré par la présence de parents du Prophète, princi-
palement par celle de la tille d'er-Ridà 'Alî, Roukaïya.»
Au-dessous du dernier mot se lit la date 1170 de l'Hégire, cor-
respondant à l'année 1756—1757 de notre ère. J'ajouterai que le
nom er-Rldâ est ici pour la mesure du vers et qu'il ne s'agit nulle-
ment de 'AU er-Ridà, Iraitième imâm de la race de Alî ibn Abî
Tâlib, comme l'a cru M. Mehren, le savant orientaliste danois.'
Sitôt franchi le seuil de la maison, on jjénètre dans une cour au
fond de laquelle s'étend un petit jardin en partie ombragé par une
treille de roseaux. A gauche se trouve la chapelle sépulcrale de
la petite-tille de Mohammed; à droite, donnant sur l'aiitre extré-
mité de la cour, sont deux autres chapelles qui renferment le tom-
beau de'Âtika, tante du Prophète, et cehxi de Mohammed cl Dja-
1. Mehren, Tableau général des monuments religieux du Caire, dans Bulletin de l'Aca-
démie des Sciences de S' Péters/tourg, tome XV, col. 592.
82*
— GÔ2 —
fari. tils (le liiiiàm Iija't'ar os-ïSàdik. doscemlant de Ali à la <iua-
trièine génération. '
Le céntitaplie de Koukaïya oecupc le milieu d'une salle ijue
précède un petit vestibule. Il est eutièreuieut dissimulé par une
draperie de eouleur sur laquelle sont brodés quelques passages
du Koran. l'n liant grillage de bois riclienient incrusté de nacre
et supportant une légère toiture, en manière de dais, l'entoure
comme ferait une diàsse. Si n(Uis en croyons la tradition, cette
mnksuûra proviendrait d'une dépendance intérieure du grand pa-
lais des calit'es. la Ktiubl)at eil-l)aïlam. dont il a été déjà question.
Kllc alirita pendant r|uelque temps le sarcopiiage de llose'in, frère
consanguin de Koukaïya: puis n'ayant pas été jugée assez belle
pour une aussi saiutc destination, i-jle fut transférée par le vizir
Talal' ibn Houze'ik là où on la voit aujtujrd'liui. Au-dessus s'élève
une élégante coupolo surliausséc et percée à la base de six jietites
fenêtres en arc brisé par où jiénètre un vague demi -jour. Dans
l'épaisseur du mur opposé à la ))orte est ]irati(|uée une niclic haute
et profonde, dont la vou.ssurc est taillée en forme de co(|uiIle aux
cannclureH très atcentuées. Le niagniti(|Ue cadre sculpté dans la
pierre (|ui l'environne consiste en feuillages et fleurons de style
moitié aralu-. moitié byzantin, et surtout en deux larges Itandes
koiitiqucs. ( >n lit, an snninief. une partie tlii verset X\ île la
XXXII!" Hoùra, et plus bas le verset .'>2 de la vil que nous rctitui-
vouH dans l'iniicription du miliràb de bois. A limite et à gauelie
H4iiit de» baH-cAtés < (niés aussi d'une iiidie «le pierie à cinniille avec
un cncntireiiicnt du même genre, mais d'un moins graml clfet. .\
droite est rappelé le verset 1 I de la soùra x\v, à ganelie l«- ver-
net 1 IG de la wil'ira M.
hcH deux autres elmml)reh, eontigues entre elles, snnt lieaueoiip
pluH nimpIcH ctiinnie arcliitceluie et d'autant moins ini|)ortantes.
I. Har'Allk», l'rmM*» d'or, IV, |i. I5ti aur UJaTarl, Noùr W-i(Mr, pp. I7H— IHU.
— 653 —
On dirait deux cubes de pierre que surmontent deux coupoles.
Celle de Dja farî est de nos jours entièrement nue, mais celle de
'Âtika est ornée à hauteur d'homme d'une belle inscription koû-
fique courant le long des parois, et dont les extrémités se rejoignent
à un angle de la pièce. Elle reproduit le Verset du trôve (Ayat el-
Koursî) qui est le 256' de la soûra il.
Ces trois chapelles, entièrement blanchies au lait de chaux, à
l'intérieur comme à l'extérieur, composent, avec un sahU voisin,
le machhad que construisit, vers 1132 de notre ère, la princesse
'Alam el-Amirîya. La partie moderne du couvent, dont elles dé-
pendent aujourd'hui, s'étend en bordure sur la rue, entre la cham-
bre de Roukaïya et le sabîl; elle comprend un rez-de-chaussée et
un premier étage où se trouve le logement d©s derviches. Ceux-
ci, au nombre d'une vingtaine environ, se montrent, à l'égard des
rares étrangers qui s'aventurent jusque dans leur quartier retiré,
d'une complaisance et d'une politesse irréprochables. Maintes fois
je me suis plu à le constater après M. le D' Mehren, qui les vint
visiter, il y a quelque dix-sept ans. D'origine turque i)our la plu-
part, ces braves derviches ne sont ni hurleurs ni tourneurs, comme
on pourrait le supposer. Leur ordre est celui de 'Abd el-Kâdir el-
Djîlî;' ils s'adonnent à l'étude, prient Dieu, hébergent les voya-
geurs et vivent des offrandes des fidèles, depuis que l'Etat leur a
supprimé les rentes qu'il leur faisait naguère encore.
Chcïkh Hoseïn, le supérieur, est un homme d'une ciniiuantaine
d'années, bon musulman bien que peu fanatique; il poursuit l'œuvre
entreprise par son père. C'est lui, en effet, qui fonda le couvent
sous le règne de Sa'îd Pâcliâ, alors qu'il n'y avait d'autres bâti-
ments en ces lieux que le mhîl et les trois chapelles. Un champ
de repos s'étendait au milieu de ces monuments et parmi les tombes
1. Mort à Baghdâd vers ."iGl (116G). Noûr cl-A/,fûi; p)). 279—287. Cf. Lane, The
modem Egyptiam, I, p. 30G; II, p. 215.
— ti54 —
étaient celle de ce Moiutadà qui, à Damas, descendit dans le sé-
pulcre de la sainte niusuhnane. ainsi (jue celle de sa fcnnne Zo-
heïda. Né, d'après L)jal)arti, en 1145 (17:52), Mourtadâ vint de
.Syrie au Caire oîi il étudia sous les maîtres les plus célèbres du
temps. Il est l'auteur du grand dictionnaire connu sous le nom de
Tâtij d-Arofis. En H'.iG (1782) il perdit sa femme (piil enterra
près du machhad de Sitti Houkaïya; il mourut lui -même de la
peste en 1205 (1791) et ses restes mortels furent ensevelis dans
un tiimhcau qu'il s'était |n'éparé à côté de celui de Zultc'ida.'
La garde de ce cimetière et du nmcliliad était contice à une pau-
vresse du (juartier. Le père de Clieïkh llose'in épousa la femme,
déblaya le cimetière conservant toutefois les tombes de Zobeïda
et de Mourtadii. Avec (|uel(|Ues compagnons, il construisit un niur
d'enceinte, les cellules situées au fond du janliii et le mo.mllù (ora-
toire) d'où fut tiré en dernier lieu le niibràb de l>jiliat Maknoûn:
enfin il appro]tria les éditices de cette princesse. 11 est mort, il y
a trente ans, et son fils, respecté des vieux derviches (pii l'ont vu
naître, a bâti i\ ««m tour la maison qui donne sur le Kliatt el-Kba-
llfa, et n pntcédé à quelques embellissements. C'est là. dans la
mniidara du rez-de-chaussée (ju'il re<;oit se» visiteurs, et (|u'avec
une urbanité rare, il répond à leurs questions parfois indiscrètes.
IV
:{ Mll.irAlt de In inos(|iié(' de .'sjllî Nunsa
Le dernier des Indu ndlirillm couMervés )in musée dn < aire par
tici|K' k la foin du premier par la stmcturc et Hiirtoiit du deuxième
I '; Jl, |l|rilmrll, .lri.i/i;«t. Il, |.|i. Um— ÏK». ( I. I.»»»!, /Irn/.|>
Mv/ . ' i.'i volt «lin 'i'àilj <-l''Ar<iiiiiniitVil^t|Mil)IU>iiK>ri'iniiii<i)l.
— 655 —
par le style. C'est un lambris composé de plusieurs pièces assem-
blées et construit pour être simplement adossé contre le parement
d'une muraille oii l'on a ménagé une niche. Il mesure en hauteur
1°'92 et O^SS en largeur. Au centre s'ouvre la niche, formée de
trois douves, avec une profondeur de 0" 15 à peine; elle s'élève
en ogive jusqu'à 1"37 au-dessus du sol. La largeur masima, 0'"44,
cesse à l'"04 à partir de la base et, en même temps, par suite du
décrochement des lignes verticales parallèles, commence la largeur
minima, 0"33, proportion seulement égale à la montée de l'arc.
Une inscription koûfique que l'injure du temps et surtout du
badigeon ont rendue fruste en maints endroits, court le long des
arêtes principales de ce lambris. Elle reproduit une vingtaine de
versets du Korân dont voici la copie et le sens, les lacunes étant
mises entre parenthèses.
Inscriptions du cadre.
V Bordure de droite.
450iJL\ ^^c J>1' \y>\'£.^\ p -ail Lj \^\^ J.1M ù^^ ^)\ Cj^)\ ^\ f.— ; 1- l
ù^i\ ^ J\ JU3 l^U JS-^ ^\ J\\^^ j: ^l^ ^^\ ^3 ^_-j
2" Bordure supérieure.
3" Bordure de gauche.
ly^lr A\^ I4J j. jJU 'C^\ ^[^\ Jj'Vy ù*"^ (^ Vj j^^Ac o*i ^
— 656 —
*ï' ^j~s ^ .T'-C-i,, jb^r^.' ^ir- l-—;^' 4;J\«» O'uJVI l^^J—»^^^ ù>i^
Li.'icrf'ptions de la niche.
1 Ligne horizontale au bas et à droite.
2" Bordure verticale à droite.
3* Courbures de l'ogive.
^:i Ji^^ ^V* "^^ *^>^^ ^ ûÂ-4 "^ '• ^'
4° Bordure verticale à gaudie.
.'» Ligne horizontale au ba.s et à gauche.
SuCUA XLI.
An nom du dieu clément et miséricurdieuT.
Verset 30. — Pnur ceua- qui s'écrient : * Notre seitftteur «'.tt Al-
lah/» et qui it acheminent ver.i lui, iU re<^oivent les visites des ant/es,
qui leur disent : *Ke craiynez n'en et ne vous nfjlijivz pas; mais
r^uitsez-votu du paradis.
VctHet 3L — Nous sommes vos protecteurs dons ce nnniile et
dans r autre; vous y aurez tout ce que vos comrs dfsirent, tmit ce
que vous liemanderet.
— 657 —
Verset 32. — Et cela vous sera offert par V Indulgent, par le
Miséricordieux.
Verset 33. — Qui pourrait tenir un plus beau, langage que celui
qui invoque Allah, fait le bien et s'écrie : «Je suis de ceux qui se
résignent à la volonté d'Allâhf» (1. 1).
Invocation.
Il n'est point d'autre dieu qu' Allah, qui est unique et n'a point
d'associé, à qui seid appartient l'empire et la louange, la vie et la
mort, à lui qui est vivant et immortel. Le bien est entre ses mains et
il est tout-puissant (1. 2). La vérité a parlé par sa bouche.
SoÛRA XVII.
Verset 82. — Accorde-moi une pïiissance pjrotectrice!
SoÛRA XLVI.
Verset 12. — Ceux qui disent : «Allah est notre seigneur!» et
qui agissent avec droiture, ceux-là seront à l'abri de toute crainte
et de toute affliction.
Verset 13. — Ils seront en possession du paradis, ils y demeîc-
reront éternellement; telle sera la récompense de leurs œuvres.
Verset 14. — Nous avons recommandé à l'homme de bien traiter
ses père et mère; car sa mère l!a porté dans son sein et l'a mis au
monde douloureusement.
Que Dieu prie sur Mohammed et sur sa vertueuse famille.' (1. 3).
MÉMOIRES, T. I!. 83
— 658
suli;a xliv.
Au nom du dieu clément et miséricordieux!
Verset 51. — Certes (1. 4) les hommes pieux seront dans un lieu
tut'Vaire,
Verset 52. — Au milieu de jardins et de sources d'eau.
Verset 53. — Bevétus d'hahiis de soie et de satin et placés les
uns en face des autres.
Verset 54. — Telle sera leur condition; et, de plus, nous leur
donnerons jvjur épouses des femmes aux yeux noirs.
Verset 55. — Ils s'y feront servir tontes sortes de fruits, et il.-<
en jouiront en toute sécurité (1. .0).
Verset 56. — Là, ils ne goûteront plus à aucun ijtnre de mort,
morl.i ipiils seront déjà; All'di les (\. 6) préservera des tourments
de la (/élienne.
Verset 57. — C'est uinjuci m- ipi'AUùli cnim miurdc, c'est le
souverain (1. 7) bonheur.
SoCra LI.
Verset 15. — Ceux qui craignent Allédi sont an milieu des jar-
dins et fies sources,
Verset 16. — Jouissant de ce ipie leur Seigneur Inir a ilnnné,
parri (pi' ils avaient pnitii/né Ir hiiu,
W-rset 17. - tju'iU dormaient peu la nuit (ils priatint, 1. 8),
Verset 18. — et qu'au lever defauritre ils demandaient pardon
de leurs péchés (I. 9).
Cntiinie on voit, ci-ttr loiijiiir iiiHcriptioii m- (■..iii|Miilr ni «lato,
ni «U'-dicacc, inain Mculnm-nt la Mt'-rif lialiitiulli' tlt« iiiaxiiiu-H rt
— 659 —
préceptes ramassés un peu au hasard dans la bible musulmane.
Elle amoindrit singulièrement l'importance historique du monu-
ment qu'elle fut appelée à consacrer et n'offre guère d'intérêt
qu'au point de vue de l'épigraphie et de la décoration. Reste à
savoir si, à l'origine, ce magnifique lambris ne fut pas surmonté
d'un panneau sur lequel était tracée l'inscription votive avec tous
ses détails? L'exemple tiré du milirâb d'el-Azhar rendrait cette
conjecture assez vraisemblable. Mais peu nous importe, en somme,
puisqu'il est plus vraisemblal)le encore que cette planche de salut
est depuis longtemps perdue pour nous.
Pourtant si le nom du donataire demeure inconnu, l'époque de
la mise en œuvre ne saurait nous laisser longtemps perplexes. Il
suffit de comparer le style général de ce mihràb avec celui du
précédent pour se rendre bientôt compte des rapports de synchro-
nisme qui existent entre eux. Et d'abord, tel est le galbe et l'al-
lure donnés à chacun des caractères qui composent l'inscription
koûfique, qu'on les dirait exécutés sinon par le même ciseau, au
moins d'après le même canon archaïque. Il ne leur manque, dans
le mihrâb de Sittî Nafîsa, que d'être accompagnés d'enjolivures
conformes au style de la pièce; mais au lieu d'être espacées comme
dans le mihrâb de Sittî Roukaïya, les lettres, pressées l'une contre
l'autre, occupent tout le champ de la plate -bande. En outre, le
diagramme des entrelacs est communément une rosace étoilée dé-
rivant du carré et de l'hexagone, et occupant la partie médiane
au-dessus de l'ogive. Les différences sont insignifiantes : elles ré-
sident dans le trait. Ainsi les six figures géométriques (jui, dans
l'un, cernent cette i-osacc, affectent la forme d'hexagones réguliers
opposés par l'un des sommets; tandis que dans l'autre, les figures,
en nombre doiil)le et géminées deux à deux, consistent en poly-
gones ayant la forme d'un T ou celle d'un fer de lance. Mais les
vides que laissent les l)andes entrecroisées sont remplis ici et là
— CGO —
par des pla(iiiettes de bois sculpté, oii les mêmes rinceaux s'en-
roulent autour des mêmes fleurons.
Dans le nirhnil) que nous étudions j)réscnteraent. la niclie est la
seule partie qui soit complètement achevée ou (|ui n'ait pas subi
de détériorations. Elle en est aussi la plus remarquable par le
merveilleux de la eomi)osition et du faire. C'est un fouillis symé-
trique de fines sculptures, une ordonnance inextricable oîi l'œil
s'égare et se retrouve tour à tour à travers une vé<;étation fantas-
tique de lianes, de feuillages et de fleurs, et aussi à travers les
jeux d'un long entrelac qui oppo.se brillamment les angles de son
listel étroit aux lignes arrondies du restant de la décoration. Or.
nous avons rencontré la plupart des motifs de cette admirable guir-
lande sur chacune des faces du milirab de la princesse '.Vlam.
Kn résumé, le byzantin s'allie de part et d'autre au sarrasin
suivant une inspiration égale, un diagramme constant, une .sem-
blable esthétique. S'il est virtuellement impossible d'inscrire une
date positive au fronton de ce troisième miliràb. du moins avons-
nous des éléments de comparaison assez divers pour reconnaître
en lui un monument de la iiériode fàtimite, frère puiné du second
et postérieur de peu d'années au règne d'el-Amir.
Le .\ir siècle, en effet, s'achève à peine (pic déjà le rinciau
CHt altandonné p<uir un mode d'ornementation plus original et sur-
tout plus varié, l'eu aj»rès. l'entrelac est traité d'une manière plus
Kavante et plus riche en involutions géométriques (voir la Sàlihiya,
I*Jl'.>; le tnml)enu deSonltàn Kalawoiin, 12H.|). Au .\iv siècle, sous
l'influence croissante de la l'erse, !<• pur style sarrasin devient,
dauM IcH flexion» linéaires, le triomphe de la complication. Aussi
la ligne brisée se traiist'ormc t-cllc insensiblement en uiu- ligne
courbe plus ou moins festonnée, qui ne cesse pas néanmoins de
d'entrecouper Huivant le même principe fvoir les nioH(|uéeH di- I >ià-
wail, 1323; de Sciultan ll:i>«;iii. \:\',H\ de Soullan Harkoi'ik, 1 in.');
— 661 —
de Kâït-Bay, 1472, de Soultâii Ghoûrî, 1503). Enfin, survient la
conquête ottomane (1517) : les saines traditions de l'art se main-
tiennent encore un siècle durant. Mais le temps des grandes créa-
tioiis est passé; un style bâtard est inauguré, avec des réminis-
cences toujours plus rares d'œuvres types. La décadente imitation
moderne indique assez que l'art arabe aura vécu sans renaissance.
Sittî Nafîsa.
Le monument dont cet examen attentif vient de nous faire ap-
précier les beautés, nous a livré du même coup le secret de son
âge; nous savons, quant à son origine, qu'il provient de la mos-
quée de Sittî Nafisa, sanctuaire vénéré parmi tous eu Egypte. Or,
si le nom de Nafîsa est bien connu, le personnage lui-même l'est
assez peu pour que nous nous y arrêtions un instant. Au reste, ce
sera terminer par une page curieuse de la vie des saints de l'is-
lamisme cette série de monographies dont la corrélation est évi-
dente.
Nafîsa était fille de Hasan el-Anwar, fils de Zeïd cl-Abladj,
fils de Hasan, fils de'Alî, gendre du Prophète. Elle était par con-
séquent arrière-petite-nièce de Sittî Roukaïya. Sa mère avait nom
Oumm Walad. Née à la Mekke en l'année 145 de l'Hégire (762
de J.-Ch.), elle fut élevée à Médine où, dès l'âge le plus tendre,
elle se distingua par une piété exemplaire. Elle ne tarda pas à se
vouer tout entière à un ardent mysticisme, ol)servant un jeûne si
rigoureux ([u'clle ne le rompait que tous les trois jours, veillant
la nuit, priant sans cesse. Jeune encore elle fut mariée à Ishâk
el-Moûtamin, son petit-cousin, fils de Dja'far es-Sâdik, sixième
imâm de la race de Alî, et dont le frère a, nous l'avons vu, son
toral)eau dans le couvent de Rcmkaïya. De cette union naquirent
un fils et une fille, el-Kâsim et Ounim Koulroum qui iimururent
— 002 —
t<Aii8 postérité. Après avoir accompli trente fois do suite et presque
toujours à pieil le pèlerinag^e annuel de la Mekke, elle se rendit
à FostAt Misr (le Vieux -Caire actuel j, oii sa réputation de sain-
teté lavait précédée. Ce fut, croit-on, en l'année TJ-î de llléjîire
(808 — 809 de J.-Ch.): elle avait donc environ quarante-huit ans.
r)è8 son arrivée dans la cajjitale de rE<rypte, tous les regards se
tournent vers elle: re.\enii)le de ses vertus, le prestig:e attaché h
.son illustre oripne lui attirent la publicpie vénération au détriment
de .sa parente Sakina, tille de Hoseïn. qui était morte et enterrée
à Misr en 120 (— 744) et dont la mémoire y était depuis lors
l'oltjet d'un culte jiarticulier.
A Misr. Natlsa élut d'abord domicile chez une vieille fenmie
du nom de (Jumm Hani, dans le quartier de Man.soû.sa.' Là, f;râce
à un miracle <|u'elle <i|)éra. toute une famille juive se convertit au
maliométisme. Kllc n'avait eu qu'à asper;;Hr de l'eau (pli venait
de servir à ses aldutions les membres d'une jeune tille |)aralyti»|iu>,
pour que celle-ci revint à la santé. Au reste, sa renommée comme
thaumaturgie alla ^grandissant de jour en jour, et parmi les nmn-
breux pn»dijfeH dont elle émerveilla ses contemporains, je men-
tionnerai encore le suivant, .sans aller |dus loin, lue année que la
crue du Nil menaçait de rester insuftisantc les habitants de Fostàt
ne iK>rtèrcnt en masse auprès d'elle, la suppliant d'intercéder |iour
eu.x auprès d'Allah. Kllc leur renu-t alors son vojlr ^•t les conj;é-
die cil leur recommandant de l'aller jeter au courant du tleiivc.
Kt. en crt'et. à peine onf-ils vu le voile de la sainte s'eii(;loutir dans
le» Hots que leurs vomix se trouvent subitement exaucés.
Vers l'an 2()0 de l'Héjfire (Hlfi de .I.-Cli.) le célèbre imàm ( 'lia-
fal," venant de lta);lMlàd, arriva à son tour à Kostât .Misr. où il
fréquenta asHidùment clie/. NatlHa. Klle lui transmit touchant la
I i( KliHat. Il, I* ITI
t ni>^r. l)U* . Il, p|l. MO— «74. VA. Snùr rl-AhfAr. pp. XAlt— 341.
— 663 —
vie du Prophète un grand nombre de traditions qui n'étaient con-
nues que d'elle et des membres de sa famille. Grâce à leurs pieux
entretiens, ils se lièrent bientôt d'une étroite amitié.
Lorsque, quatre ans après, mourut le fondateur de l'un des
quatre rites orthodoxes de l'islam, Nafîsa se chargea de psalmo-
dier les prières des morts sur le cercueil de son ami. Mais, ses
excès de religion l'avaient déjà trop affaiblie pour lui permettre
de suivre le convoi funèbre, et le corps dût être d'abord tiansporté
dans sa propre maison, avant de prendre le chemin du grand ci-
metière de Karâfa.
Nafîsa ne survécut pas longtemps à Chafa'î. Sa santé, dis -je,
était ruinée par l'abstinence, les veilles, une vie d'ascète. Au mois de
Radjah de l'année 208 (novembre 823) elle tombe gravement ma-
lade. Vainement les médecins lui conseillent de rompre le jeûne
mortel qu'elle n'a pas cessé d'observer depuis son enfance : elle
se refuse à prendre toute nourriture, si ce n'est de trois en trois
jours. Cependant sa lucidité d'esprit ne l'abandonne pas une mi-
nute, et ceux qui l'assistent l'entendent improviser cette strophe
toute pleine de l'idée de dieu et de la vie future :
-^ ::«^ li >-^*j=-i * "^ — ^\ i^j"" 'J. ^'^'■^
^^^i jl =. J.9 Jç>- # Zj\} kj' J l;'* V
f'- J^i «* ^^ Jf^J ^-^^
(\'rrs (lu ni("'ti'e ramai.)
«Loin de moi ce médecin! Qu'on me laisse seule avec mon
l)icn-aimé!
— 6G4 —
Lf ik-sir ijiie j'ai do Le posséder s'accniit en uidi. et ma pas-
sion devient pins ardente.
Qu'il m'est doux d'entendre les nudisants et les indiscrets ré-
véler mon amour.
<Et qu'il m'importe peu de mourir. ])nis(|u"Il doit être bientôt
mon parta^re!
( 'ertes ils ont tort ceux qui me Idàment pour me détourner de Lui.
<('ar mon corps se plait à soutt'rir. mes paupières .se ])laisent
à pleurer pour Lui! '
Natlsa lanjruit de la .sorte jusqu'au mois de Kamadân. puis 'cllc
sortit lie cfi momie» en odeur de sainteté. Sa mort jeta le deuil et
la consternation à travers toute la ville. Isliâk. arrivé en hâte de
Médine. n'eut pas le temps de recueillir son dernier sonjtir. Il eût
désiré retourner au llidjàz en emportant avec lui les restes tle sa
femme, mai» il dut céder devant les instances des habitants de
Misr. qui ne voulurent s'en séparer à aucun prix.
Nafisji. comme le l'ntplicte. fut enterrée dans sa propre maisun,
dans la fosse <|u'elle s'était creusée elle-même, et sur la(|Uclli' elle
avait récité le Korân cent qiiatrc-vinjjt-dix fois. La maison lui
avait été offerte en |tré.sent par l'émir es -Souri ilin cl-llakaiu,
gouverneur de l'Kjfvpte de 201 i\ 20/); et ce fut «on fils et succes-
Hcnr. 'Olieïd Allah il)n es-Soiirî. (|ui, le premier. éri;xea un uuiu-
H«dée sur la tombe de la sainte. Cet édilice senilde avoir été dé-
truit environ deux Hièclcs piii> tard pour taire place an ni.'icliliad
I. <hi r«l «iirjiri» do rolronvcr en iiiil>i>lniir<- ilniiR l'Iiiiitntlun (li< Ji<«iiii'('liriitt ri-t(<>
.If. .1,1.. .1 . 1... I ■'•'T|ir)««liiii : «.Miiii I»i('u, iiiiiii niniiiir, viiim Alrn toiil l'i iiini
I lili-n-niol rrollrv vn ninuiir, iillii i|ii» J'n|i|ir<'niu' ù koiiIit
il fit ilmu (Ir viMm niiiicr, ri «le M' fiintln' et ili- i><> iioyrr
rti viilrr ■mciiir .... Que Jt< vuu* aulvi' on hniil, A imm IliiMinliiiA! (Vliii i|iii n'i'ol
(«a i|U|«m/' à «ouffrir lotitr* rh>iM'* i't à *•< rournniKT l'iitirrriiu'iit k In viiliiiilr <|ti
•on Mm-aiiD^ ne mvriic \m» lr nntii irnnmni.» I.ivrr lit. l'Ii V, %% A et n.
— 665 —
imposant dont on voit, au sortir de la ville, l'élégante coupole et les
murailles épaisses se profiler sur l'horizon de Fostât. Makrîzî ne
se prononce pas sur ce point et notre conjecture ne s'appuie que
sur le style général du monument. En revanche, l'auteur des Khi-
tat nous donne copie d'une longue inscription koûfique tracée sur
une plaque de marbre, mais qui n'existe plus de nos jours. Elle
rappelle que la construction de la porte dont elle orna le linteau eut
lieu en l'année 482 (1089) sous le règne du calife el-Mostansir et
par les soins de Badr el-Djamâlî, vizîr et émîr des armées. En
532 (1137 — 1138), le calife el-Hâfid, nous dit-il encore, restaura
la coupole de la chambre sépulcrale.
Ne serait-ce pas ce prince, successeur immédiat d'el-Amir, qui
couronna sou œuvre pie par l'érection du mihrâb sculpté dont nous
recherchions tout à l'heure et la date et le donataire? Le ren-
seignement nous suggère l'hypothèse.
Enfin, une autre inscription, de beaucoup plus récente, men-
tionne les réparations effectuées en l'an 1248 (1832 — 1833) aux
frais d'un certain Hasan d'Erzindjân.
La fête anniversaire (maidid) de Sittî Nafîsa qui se célèbre le
24 Doû 1-Kada de chaque année, attire un grand concours de
monde. Le nom de la sainte, pour citer les termes d'Aboû 1-Ma-
hâsin, est connu du ponant au levant, et sa mosquée est un des
quatre sanctuaires de l'Egypte, où les vœux qui y ont été formés
sont exaucés par Allah.'
1. Noudjodm ez-Zâhira, I, p. 599. Cette notice est empruntée partie à Malvrîzi
(KhUat, II, pp. 440—442), p.artio à Ciiiblemljî {Noûr el-Ahsdr, pp. 227— 231). Cf. Biogr.
DkL, III, p. 574 Parmi les ornements qui frappent le plus les regards du
visiteur dès son entrée dans le machhad de Sittî Nafisa, il faut mentionner quatre
grandes horloges à caisse de sapin, don d'un musulman pieux et original.
MEMOIRES, T. II.
— 666 —
Conclusion
L'histoire de l'art araltt' .se divi.sc. connue on sait, en trois pé-
riodes bien distinctes :
r La j>^rindc m'o-hi'Ui'niqne ou bffzantine, qui sctciid du VU'
siècle de notre ère aux i)reniières années du xif siècle;
2' La pri-iofle arahe j)roi)rcniciit dite ou snrraMiie, i\\\\ court du
xir siècle au milieu du xvi' siècle;
3' Enfin la pMode moderne ou turque.
.Jusqu'à présent, on n'a su fixer que d'une manière assez vaffue.
faute de textes, le moment où la première de ces tmis périodes
prend tin, où commence la seconde. L'étude (|u'on vient de lire jet-
tera peut-être quchpie lumière sur cette (|Uesti<in demeurée si Itmjr-
teuqt.s indéei.se. car la conclnsidn qu'en doit en tirer est celle-ci.
Les deu.\ miliràlm marqués aux nnuis du calit'c el-.\iuir et de
hon épouse Alam (je laisse le troisième de cùté, pane que son
ajfe précis est douteux) sont de tous points di.s.senddahles et t|uant
au style, et (plant à rat^eniMimrit des parties. Pourtant ils sont
contemporains. Or. non seulement ils nous offrent deux rcnuirqua-
blcH hpécimens de léhénistcrie araltc d'autrefois, mais, par leurs
précieuses inscription», ils nous démontrent de favon ]»éremptoire
que la prendèrc év(dution de l'art araltc, c'est-à-dire son passaf^c
de la période néo-lielléni(|ue à la sarrasine. prend date entre les
iinnées 1 12.''» et 1 \\\b <le notre ère.
Certe». je ne prétends jmim soutenir par là que le mil.iriilt d el-
Azliar et celui de Sitti Koukaïya soient la dernière et la première
cxprcHsion des deux jurandes plutHcs de l'art nralie. .le \ eux mIui-
— 667 —
plement attirer l'attention sur ce point capital, qu'ils représentent,
l'un le plus récent, et l'autre le plus ancien monument que nous
connaissons de chacune de ces phases;^ qu'enfin, par le seul fait
du synchronisme de leur mise en œuvre, ils appartiennent de toute
manière et sans conteste à une période de transition courte, il est
vrai, mais décisive.
A cette curieuse époque où le califat fâtimite touche à son déclin,
l'art arabe devient donc tout-à-coup orig-inal. Sa caractéristique
est l'entrelac. Mais de l'entrelac byzantin dont il s'inspire, à celui
qu'il crée, la diUférence est grande.^ Ayant su s'approprier ses
emprunts, il innove avec bonheur. Bientôt il atteindra son apogée,
et ce sera précisément lorsque la prise et le pillage de Constauti-
nople par les Latins (1204) auront consommé la décadence de l'art
chrétien d'Orient.
Caiee, le 22 avril 1887.
1. M. Stanley Lane Poole, le premier, a fait cette remarque à l'égard du mihrâb
de S. Roukaïya, mais en se trompant, toutefois, d'à-peu-près cent vingt ans sur son
âge. «The tomb of Es-Çâlih Ayyûb, built in 1249, is the earliest example of the
carved panel-work with which we are acquainted.» Et en note : «A very similar style
of work is seen in the carved wooden niche from the mausoleum of Sitta Kukeyya
which may belong to a time very nearly contemporary with Es-Sàlih Ayyûb.» The
art of the Saracens in Egi/pt, London, in-8°, 1886, p. 121.
2. Voir DE VoGixÉ, La Syrie centrale, p. 89, pi. 4;i (la maison du sculpteur à Bé-
toursa), et p. 92, pi. 50 (linteaux de portes à Moudjeïla et Bara); Prisse d'Avennes,
Uari arabe, I, 2° partie, pi. 1 et 3 (voussoirs des arceaux de la mosquée de Toû-
loûn, etc.); ,1. BouBGoiN, op. cit., pi. 85 (grillages dans la même mosquée), etc. Cf.
Stanlev Lane Poole, op. cit., pp. 89 — 90.
Tableau comparatif
l'rincipalcs dimonsions 1" Mihrâb cfcl-Az.har 2" Jliliifili ilo S. Roukaïya 3" Mihrâb de S. Nafisa
Hauteur totale .... 2-18 2-14 1-92
Largeur 1-20 1-12 o-88
Hauteur de la niche . 1*35 VH 1-37
Largeur 0'40 0-68 0-44
Profondeur 0-12 0-25 0.15
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LE RESEAU PENTAGONAL
ET SON
^I>PLIC^TION A. L'AFRIQUE.
PAR
V. VIDAL PACHA.
L 'orographie du globe entier est en quelque
sorte renfermée à l'état latent dans la formule
générale du réseau pentagonal.
Elie de Beatjmoni.
Il y a quarante ans environ, un des plus grands maîtres dans la
science géologique, Elie de Beaumont, a t^'té amené, dans le cours
de ses études sur le globe terrestre, à comparer les directions sui-
vant lesquelles se développent les chaînes de montagnes, les grands
fleuves, les côtes des continents, les filons métallifères, etc. A sa
grande surprise, il constata à la suite d'un très grand nombre d'ob-
servations et de rapprocliemcnts, que toutes ces directions ne sont
nullement arbitraires, (ju'clles obéissent à des lois régulières, (pic
tous les points remarquables, soit à la surface, soit à l'intérieur
du globe se trouvent sur les directions parfaitement définies de
grands cercles de la sphère.' Toutes les fois qu'au premier al)ord
1. Cctti- notice uyaiit pour but de l'.'icilitur l'étude et les applicatiims du réseau
pentagonal, on s'est attaché, pour éviter toute fausse interprétation des idées d'EtiE
de Beadmont, à reproduire textuellement, aussi souvent que ))ossilde. divers passages
de ses publications, aujourd'hui très rares.
— 670 —
une exception paraissait se produire, des observations ultôrieuies.
plus exactes et plus précises, prouvaient i|uc liiart était insigni-
tiant. ou elles le faisaient disparaitrc.
Les chaînes de uiontapics qui ont été. depuis des siècles, ob-
servées dans tous les pays par un «îrand nombre d'explorateurs,
ne sont pas en rapport, par leurs directions seulement, avec des
grands cercles de la si)lière; elles le sont encore par leurs termi-
nai.sons. Les accidents oro^rapliiques sans long^ueur, connue les
pics bien détachés sur les diaincs de uiontajj:nes, les volcans iso-
lés, les îles éparses au milieu de l'Océan, etc., se trouvent très
souvent aux j)oints d'intersection du ré.seau de grands cercles au-
quel El.IE DE liK.xUMOXT a douné le nom de réseau pentagonal,
ou bien de cercles parallèles à ces derniers.
Les caps et les fonds des golfes anguleux se trouvent être très
habituellement les pr)ints par lesquels les cercles du réseau et leurs
parallèles ))aHHent de la terre sur la mer. et souvent ils sont mar-
«lués par les intersections mêmes de ces cercles.
Les lieux où la population s'est c(»ncentrée se trouvent dans le
même ca» que les hautes montagnes dont les cimes sont désertes.
C'est, en ett'ct. que les houmics n'ont aggloméré leurs haltitations
pour en former des villes que dans les points où ils trouvaient des
conditions d'existence éminemment favoraldes. Ces points étaient
naturellement ceux où se croisaient plusieurs directions de pas-
»iige« faeiles.
Il en est de même de beam-oup de roeliers (|ui, sans être assez
élevés pour être inhabitables, étaient assez escarpés |Hinr être fa-
cilement défendus.
l'epuis Ki.iK i»K Ukaimont, des géologues et des ingénieurs,
initiés par lui aux études de ce genre, OK Chamoiktois. Hivot,
MM. M01H8KNBT, LauoEL, I'ouyannk, etc., ont multiplié les exem-
pk'M de ec'H cotncidcnces remarquableM.
— 671 —
Une seule objection pouvait être faite. Il est vrai qu'elle est
capitale, et on s'en est préoccupé dès les premiers jours. On pou-
vait craindre qu'il n'y eût de l'incertitude et de l'arbitraire dans
l'appréciation des alig-nements.
Mais nous remarquerons, avec Elie de Beâumont, que les points
qui peiivent être détruis et désignés, sont caractérisés par une cir-
constance remarquable, relative à la configuration, à la nature, à
la structure du sol. Deux points définis suffisent pour déterminer
une ligne droite sur un plan, ou un grand cercle sur la surface
de la splière. Un troisième point défini ne peut s'aligner avec les
deux premiers, que si la nature l'a placé convenablement pour cela.
Quand il n'y a que trois points, on peut craindre, à la rigueur, que
leur alignement ne soit l'etfet du hasard. Mais, lorsqu'on en trouve
quatre, cinq, six, ou un plus grand nombre, l'idée d'un etfet du ha-
sard devient de moins eu moins admissible. On est en présence
d'un phénomène naturel, d'une ligne que la nature elle-même a
tracée en la jalonnant. La probabilité qu'il ne s'agit pas d'une
simple illusion, due aux eft'ets du hasard, croît avec une extrême
rapidité, à mesure que le nombre des points alignés augmente.
M. PouTANNE a soumis cette question aux règles les plus rigou-
reuses du calcul des probabilités. La conclusion à laquelle il est
arrivé [Annales des Mines, 18 G6), est ([ue le réseau pentagonal
est susceptible de trouver, dans la seule étude des directions, des
}ireuvcs aussi solides que celles de n'importe quelle autre loi na-
turelle.
Est-ce véritablement une loi naturelle, ou une simple illusion?
Avant de se prononcer, il faut connaître le réseau, et se rendre un
compte exact de sa constitution.
— G72 —
PREMIÈIJE l'AlJTIE
I
C'est par l'analyse et la oninparaison de faits d'observation qu'E-
LIE DE BKAmoNT a été amené à concevoir le Késeau pentag;onal.
Après avoir calculé, jxtur en composer un tableau, deux cent
dix angles que fonuaient entre eux les «grands cercles de compa-
raison provisoires des vinjift-et-un systèmes de montagnes dont il
avait constaté l'existence ilans l'Europe occidentale, Elik de Heau-
MOXT trouva que ces angles étaient loin de se répartir uniformé-
ment dans les 90 degrés du (juart de la circonférence.' l'ar une
sorte de rajn-ire upj>arent. ils se groupaient autour de certains
points du ({uadrant, lais.sant pres(|Ue vides les espaces intermé-
diaires. En voyant ce groupement, qui- le iiasanl seul ne iiouvait
explii|uer. il pensa (pic les grands cercles dt- comparaison des
systèmo de montagnes n'étaient pas placés au lia.sard sur la sur-
face du globe: cela devait tenir Ji ce ipiils faisaient partie 'l'un
réseau assujetti h un certain princii>c de symétrie.
11 pensa d'abord à des triangles éipiilatéraux s'assenibiaiit
quatre à quatre, liiais se vit obligé de renoncer à cette première
tentative pour c<tordoiiner les faits observés. Il songea ensuite ]\
grouper des triangles é(|uilatéraux, cin<( à cinq, autour d'un point.
I..a hurface de la splicre est alors décomposée en 2(» triangles,
dttnt les angles sont de 72', et les cotés de (i.'l" 2(i' f)", S4. .\vec
les \h ecrcIcH dont font |iarlie les cotés de ces triangles, il en
conHidéra un certain nombre d'autres liés aux premiers par les
relatioiiH U-n pliiH Hini|deH, et il calcula les anglcH que tous ces
gmiidn ccrclcM forment entre eii.x dans leurs iMlcrseiiinns nin-
I Noitri) «ur Ira *yti<-tni-ii ilr ini>iitairti<'«.
— 673 —
tuelles. Il ne tarda pas à reconnaître que ces angles se groupent
autour de certains points, et que ces points coïncident à peu près
avec ceux dont tendent à se rapprocher les 210 angles déduits
des observations. Les différences pouvaient être attribuées aux pe-
tites erreurs inévitables dans la détermination des grands cercles
de comparaison provisoires des différents systèmes de montagnes.
Elie de Beaumont fut ainsi conduit à la conviction que cette loi
de symétrie méritait d'être étudiée. Les trois apothèmes de chacun
des vingt triangles se croisent à son centre sous des angles de 60 de-
grés, et le divisent en six triangles rectangles scalènes égaux, dont
les angles sont de 90, de 60 et de 36 degrés. La sphère entière est
partagée en 120 de ces triangles rectangles scalènes; et l'ensemble
de leurs côtés reproduit les 15 grands cercles indiqués plus haut.
En groupant ces triangles scalènes par leurs angles droits, ou forme
trente losanges; en les groupant par les angles de 36", on a 12
pentagones sphériques réguliers à angles de 120". De là dérive
la dénomination de réseau pentagonal.
Comment s'exjjlique la production à la surface du globe de ce
réseau constitué par 12 pentagones sphériques?
On admet que la division par retrait d'un plan homogène a pour
])rincipe un réseau formé d'hexagones réguliers, parce que parmi
les polygones juxtaposables, l'hexagone est celui qui embrasse la
plus grande surface avec le moindre périmètre, et que, par con-
séquent, la rupture suivant le réseau hexagonal a lieu avec la plus
grande économie des efforts nécessaires pour vaincre la coliésion.
Or, sous le rapport géométri((ue, et, i)ar suite, sous le i-apport nié-
cani({ue, le réseau ])entagonal est sur la splière ce ((ue le réseau
hexagonal est sur le plan.'
1. Auctin fait expérimental n'étant à (lé<lai,a:nei', je dois signaler une nianit'cstatiou
tout à fait vulgaire du réseau pentagonal, ((ue l'on peut observer sur les petits pois
cuits ou desséchés dans certaines conditions. Le dodécaèdre apparaît plus ou moins
MÉMOIRES, T. II. 85
— 674 —
M. Elie de Beaumoxt se servait onlinaireiucnt de tetto roiisi-
ilération comme introductiou, lorsiiuil exi)u.sait sa théorie.
11
Un aurait pu arriver par une voie synthéti(iue à la conception
(le ce réseau régulier doué tle propriétés géométriques si rcniar-
qual)les.
Notre glidic. formant à l'origine une masse gazeuse, puis litiuide
à très haute température, s'est progressivement refroidi par rayon-
nement dans l'espace. A un certain mouK'nt. il s'est recouvert
d'une |»ellicnle solide dont l'épaisseur augmentait progressivement.
Le refroidissement continuant. la croùtt- solide externe ne s'est pas
contractée suivant les mêmes lois i|ne l'intérii-nr resté fliiide. Les
retraits ne pouvaient évidemment être les mêmes. 11 s'est donc pro-
duit dans l'eiivelojtpedes systèmes de forces tendant à la disloi|Uer.
Ce« forces, croissant avec le temps, ont produit une fracture sui-
vant une ligne de moindre résistance, ligne nécessairement circu-
laire. pnis<|n'elle se fornniit sur la surface d'un corps spliérit|ue,
alors homogène, en raison même de la haute température, l'n
petit fuseau sphérique s'est écrasé;' des matières solides et liqui-
dcM se «ont épanchées à la surface à travers des ti.ssnres per|»en-
dieulaircs sur l'équateur du fuseau écrasé. Ces matières se sont
cnHuitc Hfdidifiéew de fa^on à étahlir, pour un temps plus nu moins
long, l'équilibre des forces alors enjeu.
Le refroidihsi'mcnt continuant, après une période de temps dont
la durée éehappe il toiiti- appréeiiitioii, une nouvelle fraetiirc s'est
r^iriili/Ti-uifut ilrvi'lii|i|N''. iiiAn|ui'- |>iii ili'» iiii'-|ilnti< iloni Im ruiilutini |iciitiiK<>imiix
MtUaiil* Minl riini|iariilili'ii aux rlialiii'* ilr iiiiilitji((iii>* t'il |ilV<|tMnitiuli. ikh ('iukiouR'
io«», *►. 1** avril IXÎ6,,
I, M -Mlrt ,Ué Uinu, tMXl.
— 675 —
produite; un nouveau fuseau a cédé à l'action des forces; et comme
la lio-ne de moindre résistance était maintenant perpendiculaire a
la première direction, la seconde direction des fractures s'est trou-
vée perpendiculaire sur la première.
Une troisième fracture, également dirigée suivant une ligne de
moindre résistance, a été normale sur les deux premières. Alors
s'est dessiné à la surface du globe un système trirectangulaire
de grands cercles, les pôles de chacun d'eux étant aux points d in-
tersection des deux autres. La croûte solide qui formait la sur-
face terrestre s'est trouvée dans un état d'équilibre stable.
Les dislocations suivantes ne pouvaient plus être perpendicu-
laires sur les premières directions : elles les ont coupées oblique-
ment. Mais les conditions physiques du globe terrestre ne permet-
taient pas aux phénomènes successifs de se produire au hasard, en
des points quelconques. Car, ne l'oublions pas, à cette époque pri-
mordiale, plus on remonte à l'origine des temps, plus la croûte solide
était mince, et la masse des matières en fusion était considérable.
Ces matières, à des températures dont nous ne pouvons nous for-
mer aucune idée, formaient un mélange vraiment homogène, uni-
forme dans toutes ses parties, et que le mouvement de rotation
de la terre agitait et brassait continuellement. Les forces produi-
sant les dislocations se produisaient d'une manière régulière. Les
lignes des fractures, ne pouvant être influencées par des causes
locales, ont dû dessiner à la surface du globe un réseau régulier.
Il resterait dit M. PouYANNE, à trouver une raison pour adopter
comme base une série de quinze grands cercles ajustés pentago-
nalement. Peut-être la perpendicularité multiple est-elle destinée
•i la fournir. Il n'est point impossible qu'en considérant le reseau
pentagonal d'une manière abstraite, .m arrive à trouver que c est
celui qui se prête le mieux à dériver des cercles les uns des autres,
de façon à obtenir le maximum d'incidences perpendiculaires.
— 676 —
m
Essayons de faire un }»a.s ilc plus dans les déductions théoriques.'
Les trois premières fractures ayant tracé à la surface du globe
terrestre liuit trian{i:les trirectan<rles identiques, considérons l'un
quelconque dentre eux. H, H. H, (tig. 1).
LorH<|ue d'autrcH dislitcationK se produiront, les nouvelles lignes
de fnu'ture ne paHMcront pa« par les soinniets du triangle, qui sont
df» pointn de Miitiire offrant déhonuaiM une résintanee particulière.
I. Soa» «vonii «lojà ra\t\>i'U' i\\w la |irfiiil<'Tc I<I<'m> iIKiik i>k Ukaimmiii nvnit l'io
(|'..i...i.. r 1,1, .t .t.. il), trimiKli-» i'<|iiIIiiI<'t«iu n'omifiiililniit i|iiatr(< H i|iialii'. Mnin
Il . III' urialt Jniiiaiii laiiii»'' riilraliii'r |Mr ili'ii roiiniili'rnliiiiiK al)f>-
Ifi ' _ "rli-, riiiiiiiK' on II' ilil (rii|i MiiiMMil, lui aiiu'ii^' à la fonr<<|itii)ii
du rtaMU |><>nlagon>l pw l'olracnadiiii it la |iralii|uiv II avait, illl II , /i'<i)>;»w «ur /•«
— 677 —
Il se produira une sorte d'étoilement autour du centre du triangle,
dont la position est bien définie. Un calcul très simple de trigono-
métrie sphérique fait connaître qu'il se trouve à
54" 44' 8", 19 de chaque sommet,
35» 15' 51", 81 de chacun des côtés.
En ce point central M se croiseront trois grands cercles, fai-
sant entre eux des angles de 60'^, et coupant les côtés du triangle
trirectangle en des points D1D2D3, IiLIs symétriquement placés
par rapport aux trois sommets HiH. H3.
Mais l'étoilement qui s'est produit dans l'un des triangles tri-
rectangles se reproduit nécessairement et pour les mêmes raisons
dans les autres (fig. 2, page 678). Ainsi du point M', symétrique
de M par rapport au côté H1H3, se détacheront deux grands cercles
coupant ce côté aux mêmes points et sous les mêmes angles que
les grands cercles ML, et MDj. Il en sera de même si l'on consi-
dère le point M", troisième centre d'étoilement, symétrique de M
par rapport au côté H, H3 . '
progrès de la stratigraphie), considéré le réseau ayant pour base liuit triangles trirect-
angles, et composé de trois grands cercles perpendiculaires entre eux, et d'une série
d'autres grands cercles perpendicuLaires aux premiers. Mais, ayant calculé un grand
nombre d'angles du réseau ainsi formé, il remarqua que les points du quadrant dont
ils se rapprochaient de préférence n'avaient pas de rapport avec ceux qui semblaient
attirer les angles déduits de l'observation. Il dut en conséquence renoncer à cette pre-
mière tentative. Ce fut alors qu'il se demanda s'il n'existerait pas sur la sphère un autre
réseau régulier et si des triangles équilatéraux qui s'assembleraient, non plus quatre
à quatre, mais cinq à cinq autour d'un point ne pourraient pas en fournir la base.
Il n'y a du reste que deux réseaux équilatéraux possibles : on ne peut assembler
autour d'un point six triangles sphériques équilatéraux, parce que le triangle sphé-
rique équilatéral ayant toujours un excès sphérique, son angle est nécessairement
supérieur à GO", ce qui fait qu'on n'en peut jamais faire tenir six autour d'un point.
Le mode de division en quatre grands triangles à angles de 120" est une dérivation
du système de huit triangles, trirectangles, et il n'y a pas à s'en occuper spécialement.
1. On voit pourquoi le nombre des cercles primitifs est de 15. Trois cercles divisent
la sphère en 8 grands triangles. Considérons les quatre triangles d'un même hémi-
sphère : dans chacun d'eux se trouve un centre d'étoilement suivant 3 grands cercles.
— 678 —
Les arcs I', D,. D.L),, DjD, forment évidemment un triangle
équilatéral inscrit dans le grand triangle trirectangle. Les angles
et les côtés varient suivant la positiDU dos poiuts D et L Si le
globe terrestre eût été immobile, il est probable que les trois grands
cercles primitifs auraient été segmentés régulièrement, sous l'in-
fluence des seules forces provenant du refroidissement et des con-
Fi». 2.
tractions progrcHsives. Mais U- globe terrestre était in mitiivenieiit,
et de ce mouvement réHultaieiit «les forces d'inertie, d'une intensité
dont nous ne pouvonn avoir aueune idée. Il est donc, et il sera tou-
joufM inipoMnible df déttrniiner <i prinri les directions des branclicH
d'étoilemeiit. ( Mi ne peut se guider <|IU' sur des oliHcrvatious îles
pliénoiiiriii'H produilH j»ar les diverseH fctrces qui se «ont trouvées
en jeu
— 679 —
Or, en fait, tous les angles qui ont un sommet commun en des
points homologues sont égaux entre eux. Cette seule condition
suffit pour déterminer géométriquement d'une manière rigoureuse
tous les éléments du réseau.
Ainsi, tous les angles qui ont D^ pour sommet commun sont
, 360» ._,co
égaux a -jQ- = '^o •
Par suite D,D,D3 = 72».
On en conclut
D,D, = D,D3 = D3D, = 63«26'5",84.
Passant au grand triangle rectangle scalène Hi D., D3 on aura
R, = m' D, = 72" D3 = 36«
D, 03 = 63° 26' 5-, 84 D3Hi = 58" 16' 57",08
HiD, = 31''43'2",92.
Ce triangle H,DoD3 est lui même composé de trois petits tri-
angles rectangles scalènes H.DJj, H.DJa, H.DsIg égaux entre
eux. Considérons le premier.
Les angles sont
H,=:9œ 13 = 60" D, = 36»
et les côtés
DJ3 = 37»22'38",50 D2Hi= 31" 43' 2",92
H,l3 = 20"54'18",58.
On peut vérifier en passant que la somme des trois côtés est
égale à 90".
Le raijport entre les surfaces d'un petit triangle scalène et du
, . , , ^ 900 4- GO» + 36" — 1800 i
triangle tnrectangle est '—, — ^ôô Ï5 •
Chaque triangle trirectangle étant composé de 15 triangles sca-
lènes tels que 111)1, la surface totale de la sphère est constituée
par 120 de ces triangles élémentaires.
Autour de chaque i)oint D, 10 triangles élémentaires peuvent
être réunis par leurs angles de 36", de manière à former un peu-
— 680 —
tafrone régulier .si>hériqiie. La surface ttitalo île la splu-rc résul-
tera ilun assemblage de 12 de ces pentagones.
Autour lie chaque point I, 6 triangles élémentaires peuvent être
groupés par leurs angles de 60", de manière à former des triangles
équilatéraux dont le nombre est de 20 pour la sphère entière.
Enfin, autour des points H, les triangles scalènes peuvent être
groupés quatre à (luatre, de manière à former des losanges sphé-
riques dont le nombre est de 30.
( >n retrouve ainsi toutes les données qui servent de base au sys-
tème pentagonal découvert par Ei.iK m: Hkalmunt. '
Les 15 grands cercles primitifs peuvent être groupés trois ;\
trois de manière à former cinq systèmes trirectangulairesditférents.
l'our sen assurer, il suftit de remarquer (juc chaque pentagone a
cinq côtés, dont les milieux sont marqués par cinq jiojnts II eu
chacun desijuels deux grands cercles .se coupent à angle droit.
Ces deux grands cercles, et celui qui a pour pôle le point 11 con-
sidéré, forment un sy.stème trirectangulaire.
IV
Au réseau des 1.') grands ci-nlcs |)iiniitifs, di.^triliués régulière-
ment sur le globe terrestre, se rattachent natiircllenient dautres
grands ccn-les, iiien iléfinis. que l'on appelle cercles principaux.*'
ConHitlérouH les deux points II qui. par raison de symétrie,
rt4»nt aux extrémités d'un iin'nic diamètre, et prcnons-Ics pour
I. I^'n roiuiili'-niliiiii» i|iii |ir>Ti-<li'iil, riiiii|iriiii'i> iliiiin li' |mrii(rrn|ili<' III, ninit |ii'i
.<,nr'i<ll<.« h l'<itiii'iir i|i> ri.|»i% iifitlri'.
■ iKiii i-iit nlxi' n Dinroviiir. A|iri-ii lu riiniIRtioil «le» lA ^TniuU
'•'iiicnl ri In rontrnrtion oui runlinii^; ili' iifiiivt'niix (■(Tel»
>-,tii iji.iiiifi'ati'-ii miiviiiit ili-ii li|n><'<< •!•' iniiiiiitri> r/'nliitiiiiro i|iii ôlninil
l< ' nii iilim i^ranil noinliri' |io<iiilli|i> <|i> rrirlm |in'i<xl«lniilii
— 681 —
pôles d'un grand cercle qii'ELiE de Beaumont, adoptant des dé-
nominations tirées de la cristallographie, et qui du reste, en cette
matière, ont peu d'importance, appelle un dodécaédrique régulier.
Ce cercle sera perpendiculaire à la fois sur les cinq grands cer-
cles primitifs qui se croisent à ses pôles, et qui détermineront sur
son parcours 10 points 6, également espacés entre eux de 36°.
Il y a sur la sphère six dodécaédriques réguliers. Le nombre
total des points b est de 60. (Voir fig. 3.)
I H
Fi,i. 3.
Projection gnomoiiiqiic d'un fK^itagoue siilR'ii(i\ic sur lo plan tancent
en son centre, in(ii(iuant les points prineipjuix.
Considérons les points I, et prenons deux d'entre eux aux ex-
trémités d'un même diamètre comme pôles d'un grand cercle.
Nous pourrons tracer 10 cercles, dits octaédriques, dont chacun
MÉMOIRES, T. II. °"
— 682 —
est perpeiitliculaire sur les tiois i)riniitifs qui se croisent à ses
IK>les. Les points de rencontre, désignés par a. divisent l'octaé-
drii|He en six arcs de 60" chacun. 11 y a sur la splicre 60 points a.
."Si nous prenions pour pules les points II où les primitifs se
croisent deux à deux, nous reproduirions les 15 i)rimitifs eux-
mêmes, puis<{Ue les points II divisent chaque primitif en quadrants.
I,('M dodécaédriqncH réffiiIicrH et IfS ortiu'ili ii|ilc.s suiit déNij;néK
MtUH le nom dcM cercIt-H prini-ipuiiN.
N'ouh aviiHH m ce mi)ni<-nl à lu Hiirfiiii' du ^IhIm- Icitt-ntre ,11
(frnndn i-tTrli-H rcninr(|UablcM; iln hc conprnt en
— 683 —
12 points D;
20 points I;
30 points H;
60 points a;
60 points 6;
60 points T;
Total : 242 points bien définis.
M. POUYANNE a donné le nom de semi- principaux aux grands
cercles perpendiculaires à la fois sur plusieurs des cercles men-
tionnés ci-dessus, c'est-à-dire sur un primitif et un ou plusieurs
principaux, ou bien sur i)lusieurs principaux. Comme il le fait
remarquer, les nouveaux cercles auront nécessairement pour pôles
les intersections de primitifs et de principaux, ou bien de princi-
paux entre eux. Or il n'y a d'autres intersections de ce genre
que les points T, a et h. Ciiacune des trois nouvelles espèces com-
prendra 30 cercles.
En un point T se coupent deux octaédriques et un primitif.
Les cercles ayant pour pôles des points T seront donc perpendi-
ciilaires sur un primitif et deux octaédriques. Ils passeront par
les pôles de ces derniers cercles, soit par un point H et deux points
I. Ce sont les dodécaédriques rhomboïdaux d'ELiE de Beaumont.
Ils divisent en deux parties égales les angles droits H des triangles
scalènes élémentaii'es. Six dodécaédriques rhomboïdaux se coupent
en chaque point I, pôle d'octaédrique. Par conséquent, chaque oc-
taédrique coupe les 6 dodécaédriques rhomboïdaux qui se coupent
aux deux points I dont il dépend, en deux points c diamétralement
opposés, qui sont à 90" des points T. Il y a sur cliaque octaédri(iue
12 points c qui le partagent en arcs inégaux, alternativement de
44" 28' 3y;V^4 et de 15" 31' 20", 96, et qui sont subdivisés eux-
mêmes en deux ])arties égales, les premiers par un \mi\t a, et les
seconds par un point H.
— ti84 —
Les rercles qui ont iniur ixMes les ptuiits a sont piMpendicii-
lairej» sur un piiujitit" et un iKt;u'(lii(|Uo. Ils passent ilonc par un
point H et un point 1. ils divisent en deux parties é{»:ales les
an^rles I des triaufrles sealènes élémentaires.
Les cercles (jHii ont pour pôles les points l>. sont perpendicu-
laires sur un primitif et un octaédrique réf^ulier. Ils ])assent donc
par un point H et |»ar un point 1). Ils sont l)issecteurs des any;les D
des trian;;les élémentaires.
l'our désigner d'une manière claire et symétrique les inter-
.sections mutuelles de tous ces cercles, M. Pouyannk a jiroposé
irindi(|ucr par :
a,, a,, a, . . . les points situés sur les primitifs;
jî,, jî,, î^j . . . ' > dodécaédriciues réguliers;
Tu Ti' ï» • • • » octaédriques;
?,,?îj,?, . . . les intersections multiples de jdusieurs cercles
semi-prineipanx;
£,, £,, c, . . . les intersections sim|tles de ileu.\ eertdes de ce
dernier jfcmc. (\'oir |»lanclies I. 11. III.)
|)anH ce sNstèine de notations, Yi dési^rnc rinlcrsection rcct-
an^^nlaire d Un o< taédriqiu' et d Un dodécaédri(|ue rliomhoïdal,
qui est notée de la lettre 'dans les |)nl)lications d'I'.iii: i>i: Hkau-
MONT.
Im série des cercles semi prinei|iaux est caractérisée par la cir-
conHtance ijuils sont per|>cndiculaires à la fois sur plusieurs cercles
des deux premicres héries. On pourrait, avec .M. rinvANNK. détinir
*\i'M rercIeH d'une (|uatriènie catégorie, par la condition i|u'ilH seront
per|H'ndiculaireH sur plusieurs ccrcIcM des trois pr«'mières caté-
j^oricM. ( )n trouverait
210 rcrck'N de pôles '/.. normaux à nu piiniilit, et au moins à nu
Hcmi principal ;
— 685 —
240 cercles de pcMes [3 , normaux à un dodécaédrique régulier et
au moins à un semi-principal ;
420 » » » Y > à un octaédrique et au moins
à un semi-principal ;
180 » » » 0 » à plus de deux semi-principaux;
540 » » » £ » à un dodécaédrique rhomboïdal
et à un deuxième semi- prin-
cipal.
Mais cette énumération théorique, ces classifications progressives
sont de pur luxe, si l'on peut s'exprimer ainsi. On aurait bien
rarement à considérer les cercles de la quatrième catégorie, que
l'on peut appeler cercles auxiliaires.
Après avoir défini les différents cercles que l'on peut avoir à
considérer dans un réseau pentagonal aussi développé et com-
pliqué que l'on voudra, il est aisé de suivre le parcours de l'un
quelconque de ces cercles soit en le traçant sur une sphère, soit
en se servant d'une projection gnomonique ayant pour centre un
point H (pi. I), un point I (pi. II) ou un point D (pi. III). On sait
que dans ce système de projection, tous les grands cercles sont
représentés par des lignes droites, et que les angles dont le som-
met est au centre de projection sont reproduits en vraie grandeur.
Par une série de calculs trigonométriques on peut déterminer
les angles sous lesquels les divers cercles se rencontrent, et les
segments qu'ils interceptent les uns sur les autres. Les résultats
de ces calculs sont indiqués dans les tableaux suivants, dont la
plupart des données sont empruntées au mémoire de M. Pouyanne,
plusieurs fois cité dans les pages qui précèdent, et dont nous ve-
nons de reproduire divers passages intéressants.
— 686
Projection centrale d'un triangle élémentaire sur le plan tanfrent
au soumet de l'angle droit.
— 687
Tableau premier.
Longueurs des arcs interceptés sur un cercle primitif .
Arcs
^ partir d'une extrémité
du q^uadraût
Ares partiels
Arcs à
partir de l'autre extré-
mité du quadrant
Ai-cs
Longueurs
Arcs
Longii
eurs
Arcs
Longu
eurs
Ha
8"
18'
2", 80
Ha
8" 18'
2", 80
HH
90')
0'
0"
Ha,
11
38
26,61
a «5
3 20
23,81
Ha
81
41
57, 20
H «2
15
27
1,59
"'•s ^2
3 48
34,98
Ha,
78
21
33, 29
Ha
20
54
18, 58
aja
5 27
16,99
Haj
74
32
58, 40
HD
31
43
2,92
aD
10 48
44,34
Ha
69
5
41,42
HT
45
DT
13 16
57,08
HD
58
16
57,08
Ha.,
49
29
57,47
Ta,
4 29
57,47
HT
45
Ha,
54
6
36,87
«3«1
4 36
39,40
Ha,
40
30
2,53
Hb
58
16
57,08
a|b
4 10
20,21
Haj
35
53
23, 13
Ha,
61
39
36,11
bae
3 22
39, 03
Hb
31
43
2,92
HI
69
5
41,42
aj
7 26
5,31
H«„
28
20
23,89
H «4
80
18
22,59
la,
11 12
41,17
HI
20
54
18, 58
HH
90
a, H
9 41
37,41
Ha,
9
41
37, -41
Ha
ai)
DT
= 20« 54'
= 10" 48'
= 13" 16'
18", 58
44", 34
57", 08
= HI
= Ib
= bT
Tableau IL
Longueurs des arcs interceptés sur un dodécaédrique régulier
Arcs mesurés à partir d'un
point k
Arcs pLirtiels
Ard
mesurés à partir d'uu
point h
Arcs
Longueurs
Arcs
Longueurs
Arcs
Longueurs
m.
6" 38' 43", 30
Hpj
6» 38' 43", 30
bH
18" 0' 0"
HP
9 43 56,29
PîP
3 5 12,99
bp,
11 21 16, 70
HP;,
11 49 6,91
PP;>
2 5 10,62
bp
8 K) 3,71
HP,
13 36 49,76
Mi
1 47 42,85
bP.,
6 10 53,09
Hb
18
Pib
4 23 10,24
bPi
4 23 10,24
— 688
Tableau III.
Longueurs des arcs interceptés sur un octaédrique.
Ans menirt* à pwtir d nn
point H
Ara
putiels
Arcs nwearte à partir d un
point a
X-
Langaïui
Ana
LoDfaion
Ai«i
Lonfntun
Ht.
ti"
42' 58", 57
Hy.
6«
42' 8", 57
aH
30"
0'
0"
H-r,
7
4.-> 4<».4)<
Y«Y3
1
2 41. m
«Y.
23
17
1.43
Hf,
1(1
Jl 44,ît2
ïïYî
2
3t; 4, 44
«Yj
22
14
lit. 02
Hf.
i:5
:5 2. 6ît
ÏJÏI
2
41 17.77
BYj
19
.•58
15.08
Hy
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m 20, «h;
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2
2H 1 H, 27
»Ti
16
;">(".
57, 31
H.T.
17
■x; 4î'. 4:i
V'.'i
2
2 2H, 47
SY
14
2H
3î», 04
HT
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14 l'.t.ô2
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4
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12
2»;
l(t,57
Hy»
:;•>
:mi 4:1, IH
Tv,
4
it; 2;i, f.c,
aT
7
4;')
40. 4H
11)1
■M)
Yi«
3
2i« m, «2
•Y»
3
2!'
IC, K2
il V,. = Ty = 6" 42' 58", 57
Hy. = YiY = Ta = 7" 45' 40", 48
689
Tableau IV.
Longueurs des arcs interceptés sur un bissecteur d'angle H.
(Dodécaédrique rhomboïdal.)
Arcs mesurés dans le sens
Ai-
;S partiels
Arcs mesurés dans le sens
TR
Ai-cs
LoD^ears
Arcs
Longueurs
Arcs
Longueurs
Hss
60 20' 59", 82
Re,
6
20' 59", 82
TH
90'
0'
0"
Hs
8 29
30,04
£s£
2
8 30,22
Te,
83
39
0,18
H Si
10 43
2,30
e\
2
13 32,26
Tï
81
30
29, 96
Hc,
12 46
38,64
Cl s,
2
3 36,34
T3,
79
16
57,70
H«i
18 27
41,81
h^-i
5
41 3, 17
Th
77
13
21, 36
HS
25 14
21,86
«,S
6
46 40,05
T«i
71
32
18, 19
HT2
28 22
37,57
St.
3
8 15,71
TS
64
45
38,14
Ha
32 18
41,53
T2«
3
56 3, 96
TT2
61
37
22,43
H-rs
35 15
51,79
«T3
2
57 10,26
Ta
57
41
18,47
Hs,
36 44
30, 46
73^3
1
28 38,67
TT3
54
44
8, 21
He
38 43
13, 84
^3^
1
58 43, 38
Te,
53
15
29, 54
m
41 9
IG, 19
sP
2
26 2, 35
Tï
51
16
46,16
Hîj
43 51
1,29
pSj
2
41 45,10
T(3
48
50
43,81
He,
46 30
30,52
02^7
2
39 29,23
Ta,
46
8
58,71
HI
54 44
8, 19
S,I
8
13 37,67
Te,
43
29
29, 48
H%
62 12
31,30
I^e
7
28 23,11
TI
35
15
51, 81
He,,
63 23
57,82
h h
1
11 26,52
T^
27
47
28,70
H 3,
66 23
38,03
^ôPi
2
59 40,21
Têi
26
36
2,18
Hs,
69 31
53,75
Pi^i
3
8 15,72
Tp,
23
36
21,97
HS
72 27
5,84
Si S
2
55 12,09
Te,
20
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54, 16
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14,33
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51 6, 26
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15
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23, 76
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13
15
45, 67
Hej
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50, 59
Hh
5
12 26,83
Ta,
9
28
36,24
HT
90
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16 9, 41
Te, : 4
16
9,41
MËMO
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87
690
Tableau V.
Longueurs des arcs interceptés sur un bissecteur d'angle 1.
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Ans mesonSs dans
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12"
26'
10", 61
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0"
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15
14
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48
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23, 30
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11
33
15.1 -,7
— 691
Tableau VI.
Longueurs des arcs interceptés sur un bissecteur d'angle D.
Arcs mesurés dans le sens
Arc.
partiels
Arcs mesurés dans le sens
Arcs
Longueurs
Arcs
Longueurs
Arcs
Longueurs
Dï5
IF
21'
16", m
DY5
11"
21'
16", 66
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DU
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7
53
59, 15
H£;,
7
53
59, 15
— 692 —
Tous ces ares sont déterminés avec le ileg^ré de précision que
(•onii)orte l'nsage de tables de logarithmes à 7 décimales. Pour
faire a|>précier cette exactitude, Elie de Beaumoxt a remarqué
qu'une seconde de degré terresti'e est égale à environ 30 mètres.
Au point H de la mer de Chine, par exemple, doivent converger
13 grands cercles. Si on détermine les positions de ces grands
cercles avec le degré d'exactitude que comporte l'usage des tables
de (*Al.l.KT. on voit que le dùnie du Panthéon étant placé en ce
point H. les 13 cercles se couperaient tou.s à l'intérieur du dôme.
La j»récision du calcul est donc bien supérieure j\ celle que
conipiirtent les (il)servations le mieux faites.
11 est intéressant de connaître, mm .seuleniciit les longueurs des
segments que détenuinent par Iciiis intersections réciproq\ii's 1rs
primitifs, les principaux et les senii - luiMcipaux. mais encore les
angles qu'ils forment entre eux.
Voici, d'après M. PoLV.\nnk, «juels sont ces angles.
— 693
Tableau VIL
Angles d'un cercle pnmiiif avec les cercles principaux et semi-pirincipaii^x.
Points d'in-
tersection
Angles
Valeurs de
s angles Nature du second cercle
DHT
20»
54'
8", 58
Octaédiique
DHa3
31
43
2,92
Bissecteur d'angle D
H
DHîti
45
Dodécaédrique rhomboïdal
DHb
58
16
57, 08
Dodécaédrique régulier
DHa„
69
5
41, 42
Bissecteur d'angle I
Daa3=Haa,
49
47
49, 30
Bissecteur d'angle I
a
Daai =HaI
69
17
42,67
Dodécaédrique rbomboïdal
«5
D^3a3 = HajI
62
9
16, 86
Bissecteur d'angle I
(Da2T = Ha2l
55
6
21,23
Dodécaédrique rbomboïdal
«2
1 Da2a3 ^ Raj»!
80
39
1,05
Bissecteur d'angle D
T
|DTa = HTI
l DTa,
54
44
8,19
Octaédrique
90
Dodécaédrique rhomboïdal
j 023^(2 =Ia3H
) Dot, a, = lo^a
64
49
43, 49
Bissecteur d'angle D
«3
83
40
10,10
Bissecteur d'angle I
( D2ia2 = I^i«4
46
30
46,55
Bissecteur d'angle D
«1
1 Da,a = Ia,H
77
22
42,89
Dodécaédrique rhomboïdal
«0
1 Dar,H = !«««,
79
43
22,13
Bissecteur d'angle I
I
[lIla=UIa2
22
14
19, 52
Dodécaédri([U(' rlminlxiïdal
Un=<2 = i^i«
37
45
40,48
Dodécaédri(jue rhomboïdal
1 Ha/a^IajOg
40
54
29, 04
Bissecteur d'angle I
«4
l IiajD = Ia4«,
74
45
35,41
Bissecteur d'angle D
694
Tableau VIII.
Anghs d'un dodécaMriqiie rvgulier avec les autres cercles principaux et
semi - principaux.
P«iBU a in-
UIMCtiaB
Anglaa
V»leuiy d« «ngles
Nmuni du second cwcle
»
(I?b
53»
1' 21", 10
Dodécaédrique rhoniboïdal
i D^b
73
57 17, SO
Hissei'teur dauf^le I)
) H^,»,
43
3S 4^, tt4
Bissecteur d'au{;lc l)
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1 1^.1)
68
10 35. ô3
Uodécaédrique rhoniboïdal
3
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IJisseeteiir d'uiiirlo I
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(1(1
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Bissi-eteiir d'aiifçle I
Taiu.kai 1\.
Anylci d'un octaédrique avec l^s» cercles senti -princiixnix.
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Tï.-
Tit
M
13. f,|
IlinMiiciir d iiii^:l<' 1
— 695 —
Tableau X.
Intersections multiples de cercles semi -principaux.
Points
d'inter-
section
Angles
Valeurs des angles
Nature des deux cercles
S Ho.,
( «2 2 a
38" 3' 32", 85
Bissect. de D et Dodécaédr. rliomb.
47 52
10,49
Deux Bissecteurs d'angles D
56 0
43,81
Deux Dodécaédriques rhomboïdaux
Ioia4
0, ' Hcia^
45 30
14,78
Bissecteur de I et Bissecteur de D
60 52
51,71
Dodécaédr. rhomb. et Bissect. de D
73 36
53,51
Bissect. de I et Dodécaédr. rhomb.
42 23
37,76
Dodécaédr. rhomb. et Bissect. de I
54 12
9,62
Bissecteurs de deux angles 1
( lo^a,
83 24
12,62
Dodécaédr. rhomb. et Bissect. de D
ï
1 «2Ï%
37 22
38,50
Bissecteur de D et Bissecteur de I
Tableau XI.
Intersections simples de cercles semi-principaux.
Points
d'inter-
section
Angles
Valeurs-des angles Nature des deux cercles
e
He«
66» 8'
22", 81
Deux Dodécaédriques rhomboïdaux
«1
He,a2
81 6
42,12
Deux Dodécaédriques rhomboïdaux
H
DsjT
72 29
50, 33
Dodécaédr. rhomb. et liissecteur de D
h
H £3 a
79 17
16,46
Dodécaédr. rhomb. et Bissecteur de D
^4
1^4 «3
62 50
33, 61
Dodécaédr. rhomb. et Bissect. de I
£r,
Iss^o
.57 41
47, .59
Dodécaédr. rhomb. et Bissect. d'angle I
H
I«(i«r,
78 13
18, .37
Dodécaédr. rhomb. et Bissect. d'angle I
h
I £7 «li
62 .50
33, 61
Dodécaédr. rhomb. et Bissect. dangle I
h
Ile, a
94 28
18, 49
Dodécaédr. rlinnib. et Bissect. d'angle I
696
Keiircnons maintenant les points les plus rcniarquablos 11, D,
T. T. a. b en indiquant les cercles qui s'y croisent, y compris les
auxiliaires t{uv l'on peut avoir (jucbiuefois occasion de considérer.
T.\BLEAr XII.'
Cercles att-riliaire^ passant par un point H.
l>«sigD*tioD
Pôles
Aogles Avec un primitir
Ilabha
=>.
11"
41'
37", 41
( >(ta«''<Jri<|UC
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ml n-liil ilunl Ku« I» lUtrH'iat H fait iianKf ilnna kck piililirnlioiin
— 697 —
Tableau XIII.
Cercles auxiliaires passant en un point D.
Désignation
Pôles
Angles avec un primitif
Dca
P.
6" 38' 43", 30
DTb
,a
9 43 56, 29
Dac
?:)
11 49 6,91
DTb
fi,
13 36 49, 76
Tableau XIV.
Cercles auxiliaires passant en un prjint I.
.
Désignation
Pôles
Angles avec un primitif
la
ÏO
60 42' 58", 57
IT
Ï3
7 45 40, 4S
ITa
T2
10 21 44,92
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13 3 2, 69
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17 33 49,43
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Tableai- XV.
Cercles passant eu un point T.
IMsignatioii
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Angles srw an primitif
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59", 82
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4a
51 1, 5'.i
— 699 —
Tableau XVI.
Cercles auxiliaires passant en un point a.
Désignation
Pôles
Angles avec
un primitif
Désignation
Pôles
Angles avec un primitif
Tbac
0,
11" 33'
15", 67
HaTTa
a
40" 53'
36", 26
Ta
'3
14 58
55,98
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46 56
57, 36
labb
ï
15 31
20,96
Hbaab
«3
54 29
11,89
Haa
«6
18 18
13,72
Ibba
T
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Tca
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21 10
16,67
Ta
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62 41
17, 65
Ta
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23 24
47,59
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66 11
59, 32
Habba
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28 9
25,78
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Dca
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33 29
16, 76
Tabc
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74 45
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Ta
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35 0
58,37
Dac
i^S
77 33
49, 39
la
7(1
37 45
40,62
Tableau XVII.
Cercles auxiliaires passant en un pjoint h.
Désignation
Pôles
Angles avec un primitif
Désignation
Pôles
Angles avec un primitif
Tb
h
70
53' 59", 15
DTb
P
62
16
3,73
TTcbcb
2
12
39
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43, 34
— 700 —
Tableai- XVIII.
Tracé des cerchg auxilinires.
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701
DEUXIEME PARTIE
Orientation dn réseau pentagonal.
Le réseau pentagonal étant, d'après ce qui précède, bien détini
au point de vue géométrique, voyons comment il s'applique à la
surface du globe terrestre.
D'abord par des tâtonnements matériels et mécaniques, puis
par le calcul et l'étude des directions des grandes chaînes de mon-
tagnes, Elie de Beaumont a cherché quelle était la position qu'il
convenait d'assigner au réseau. Dans une note présentée à l'Aca-
démie des Sciences, le 11 août 1851, il a fixé comme suit la posi-
tion d'un pentagone dans lequel l'Europe entière se trouve ren-
fermée.
Le centre D de ce pentagone se trouve en Saxe, près de Remda :
Latitude .... 50" 46' 3", 08 N.
Longitude . . . 8» 53' 31", 08 E.
L'orientation de l'un des cercles primitifs qui se croisent en ce
point, de celui qui passe par le sommet de l'Etna, est N. 13" 9'
41",00().
Ces trois données numériques tixent complètement la position
à la surface du globe du réseau tout entier. Si des observations
ultérieures ol)]igcaient un jour à modifier cette installation, il ne
pourrait y avoir lieu, dit Eue de Beaumont, qu'à un très léger
déplacement.
Ce point de départ étant admis, nous allons suivre la direction
des cercles primitifs et principaux. Ch;uiuc série est classée en
commençant ])ar les cercles les moins inclinés sur ré(|uatcur. Le
— 70-J —
pi-irooiirs <lo cliaciiii «Veux est iiuliqiu- on allant do lOuost à l'Est
par le Xonl, c'est-à-dire dans le sens du mouvement des aijruilles
il'nne montre. Ces indications permettront de se rendre nettement
cnmpte de la direction des ditterents cercles du réseau, en ayant
sous les yeux un atlas jifoo<;ra]>hi(|ne ordinaire. Or. dans l'étude
du réseau. la netteté et la clarté des idées sont de la plus grande
imi)ortance. Bien des préjugés contre les idées d'ELiE pe Beau-
mont s'évanouissent dès que l'on cesse de se contenter do géné-
ralités vagues et sommaires, et que l'on précise les indications do
la théorie en leur donimnt du corps et de la réalité.
I)u reste, la conception du réseau pentagonal ne -s'est dévelop-
pée tjue peu à peu dans l'esprit ilc si>n créateur. A mesure (|u'K-
LIE DE BE.\rMONT poursuivait SCS rccliorclios. il on consignait les
résultats dans diverses connniinications à l'Acailomio lics .Sciences
de Paris, dans ses letjiins à l'Kcolc des Mines et au Collège de
France, dans sa notice sur les systèmes do montagnes dont la
pulili<atiuii .s'i'st prolongée pendant plusieurs années, dans un
rapport sur les jtrogrès de la stratigraphie piildioo à l'occasion
de rex|Hisition universelle de 18«j7, etc. l'es diverses puhlications
sont devenues très rares, et l'on peut dire «|u'il serait aotnellcnu'nt
iinpos-sililc de s'en procurer une collection coni|tloto. (^'uohincs-
unes Kojit très volumineuses: la lecture en est quelquefois dit'ticile,
parce que les idées de l'auteur se sont progressivenn-nt ilévclop-
pées et coordonnées pendant une période de vingt années. Il en
roHiiltc (|ue l»icn des personnes n'ont pn on avoir qu'une connais-
-anee vague et Muperficiclle.
Il est donc utile de grouper les résultats auxquels Ki.ik de
UkaimiiNT «-Mf arrivé succcHsivenient. et qui sont disséminés dans
tontcH ces puldieationH, de les compléter sur qiH'lqncs points, et
(le li'N préHcnter miuh la forme la plus eonvenalile pour faciliter
l'élude du réneau pentagonal.
— 703 —
Les premiers tableaux sont consacrés aux cercles primitifs.
Nous indiquerons d'abord leur nom, leur inclinaison sur l'équa-
teur/ et leurs points d'intersection avec ce dernier cercle.
Nous avons vu dans la première partie que les 1 5 grands cercles
primitifs peuvent être groupés en 5 systèmes trirectangulaires.
Voici quels sont ces groupements :
I. — Etna. — Groenland et Chili. — Equatorial.
II. — Lisbonne. — Saint Elle. — Floride et Terre d'Arnhem.
III. — Lac Supérieur. — Saint Kilda. — Cataractes du Nil et
Valdivia.
IV. — Cuba et Cap Sandy. — Nouvelle Zemble. — Montagnes
itocheuses et îles Galapagos.
V. — Presqu'île d'Alaska et Terre de Van Diemen. — Land's
End. — Cap Castle.
Elie de Beaumont a fait sur quelques - uns des 'cercles primi-
tifs quelques remarques de nature à suggérer la construction de
mappemondes et de planisphères intéressants.
Le primitif Equatorial divise le globe en deux hémisphères très
dissemblables, presque toutes les terres étant renfermées dans ce-
lui qui contient le pôle boréal.
Le primitif du Grocnlaïul et du Chili est une des grandes lignes
du continent américain. Il forme en même temps, depuis l'embou-
chure de l'Obi jusqu'à l'île d'Hainan, un des principaux diamètres
de l'Asie.
I^e primitif de Lisbonne forme, depuis l'embouchure du Tage
jus(iu'à l'île de Formose, un des i)lus grands diamètres de l'ancien
continent tout entier; il constitue en même temps une des grandes
lignes de l'Amérique niéridionale, depuis le nord du Brésil jus-
qu'au Sud du ( 'liili.
1. l»';iiii-é.s l:i (■ciiiiiiniiiiciitiiiii t'iiitr \>!iY Ei.in dk Bkaumont, à rAcadôiiiio dus Scien-
ces, le 20 juillet 1HG;1
— 704 —
Le primitif du Mont Saint Elio divise lo «jflobe en doux liénii-
splières d<»nt l'un rentVnne la totalité de l'océan Atlantique et des
terres (jui le bordent de part et dautre.
Le primitif de la jjresqu'ile d'Alaska et de la Terre de Vau
Dieraen embrasse le continent aniérieain. et la prest|ue totalité des
terres polaires antarctiques.
Après avoir énuraéré les grands cercles primitifs, nous indii|ue-
rons la latitude et la lonj^itude des points 11. I. 1), T. a, li par Ics-
(luels jta.s-sc chacun d'eux et la position ;;éo;;raphi<iue de ces points.
Cette dernière donnée, utile lorsque l'on n'a pas un atlas sous la
main, est d'ailleurs jjIus (Ui moins approximative suivant réclieile
et le de<;ré de précision des cartes <iue l'on peut consulter.
T.\HLK.\UX A.
Knumfraiion îles i-ercl«ê primilifu.
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r r i m i t i f
locUnaimo rar
l'équalcur
Intansciioiu av«c l'Aquateur
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É<|uaturi«l
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68» 89' 28", 88 E.
12l»20'll",02O.
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39,91 (».
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9,61 1&2 61
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27 8 40,06 0.
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11,73 U 12
6,83 K.
17» 47 54,17 0.
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3«, 37 1 !>-i 4A
37,36 K.
127 14 22,06 O.
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11,6)1
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27,09 K.
16 42 32.31 O.
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43,28
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93 42 9,07 E.
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43,04 O,
110 K Ifl.JlOE.
705
1. Primitif ('qnatorial.
Points Latitude Longitude Situation géographique
T 10 6' 30", 16 N. 64"32'45",64E.P-^-'^^^"^^^^^^'^^^^^-
{ N. 0. des îles Peros Banlios.
b 3 30 25,71N. 77 37 18,29 E. S. de l'île Ceylan.
I 5 19 50, SON. 88 18 41,37 E. S. 0. des îles Nicobar.
H 8 16 47, 81 N. 109 9 30, 51 E. Mer de Chine.
I 10 8 45,08N. 130 15 2.3, 10 E. 0. des îles Palaos.
b 10 35 34, 52 N. 141 14 22, 23 E. E. des îles Palaos.
T 10 37 16, 71 N. 1,54 45 14, 08 E. N. des îles Carolines.
D 10 4 31,03N. 168 14 44,51 E. Iles Marshall.
a 9 13 40,05N. 179 10 48,11 E. E. des îles Marshall.
H 6 41 56,45N. 159 51 43, 73 0. S. des îles Sandwich (Hawaii).
a 3 18 2,36N. 139 9 7, 67 0. N. des îles Marquises.
D 1 20 .52,15N. 128 30 30,72 0. Pacifique, N.E. des îles Marquises.
T 1 6 30, 16 S. 115 27 14, 36 0. 0. des îles Galapagos.
b 3 30 25,71 S. 102 22 41,71 0. S. 0. des îles Galapagos.
I 5 19 50,80 S. 91 41 18, 63 0. S. E. des îles Galapagos.
H 8 16 47,81 S. 70 50 29,49 0. Rio Beui.
I 10 8 45,08 S. 49 44 .36, 90 0. Brésil (E. du Eio Tocanrinsl
b 10 35 34,52 S. 38 45 37,77 0. Côtes du Brésil.
T 10 .37 16,718. 25 14 45,92 0. S. 0. de l'île Ascension.
D 10 4 31,03 S. 1145 15,49 0. E. de l'île Ascension.
a 9 13 40,05 S. 0 49 11,89 0. Golfe de Guinée.
H 6 41 56,45 S. 20 8 16, 27 E. Afriiiue centrale.
a 3 18 2, .36 S. 40 .50 .52, 33 E. E. de Mélinde.
I) 1 20 .52,15 8. 51 29 29,28 E. N. 0. des îles Seychelles.
2. Primitif de Cuba et du Cap îScoidi/.
D 1« 20' 52", 15 N. 128» 30' 30", 72 0. N. E. des îles Marquises,
a 5 56 38,73N. 118 41 57,10 0. PaciHque,N.O.desîlesGalapagos.
H 14 12 .37,66N. 99 10 31,4!) (». Coite de Tdiuantopec.
MÉMOIRES, T. II. ,S",)
— TOG —
PMOts Latitude LoDgitnde Situation {rèognphiqnc
a 20» 47' 50". 48 N. 78» 20' 48", GO 0. Côte K E. de lile de Cnlta.
D 23 12 40,35N. GG 5S 2'J,'.t8 0. E. des îles Liuaves.
T 25 0 44,09 X. 52 32 5!», 4!i 0. illïiili(|i», H. E. d« PdiKs lilill«.
h 25 23 47,70N. 37 52 G, 13 0. S. 0. des îles Açorcs.
I 24 3s 10. 17N. 25 57 44,710. S. O. des îles Canaries.
H 20 .38 lG,GîtN. 3 42 8,89 0. Iiwrl dn Sahara, [w df TomMdcp.
I 13 59 5,f4N. 17 4 53, 19 E. E. du lac Tsjul.
b 9 49 55,9GN. 27 17 13,G7 E. Habr el Arab.
T 4 20 17,77 N. 39 2i< 42,7SE. Côte de SoniaL
1» 1 20 .52,15 8. 51 29 29,28 E. N. O. des îles Seyclielles.
a 5 .5G 3s,73 S. Gl 18 2,90E. O. des îles IVms Haiibos.
II 14 12 37,tî6S. 80 49 28.51 E. S. E. des îles IVros Haulios.
a 20 47 5t;,48 S. 101 3!t 11.4nE. O. de T Australie.
1)23 12 40,35 8. 113 1 30,02 E. (V.te N. O. de l'Australie.
T 25 0 44,09 8. 127 27 0,51 E. Australie ceulrale.
Il 25 23 47, 70 .S. 142 7 53, 87 E. S. de Queousland.
I 24 .3X 10,17 8. 154 2 15.29 E. E. de lAustralie.
II l'it .38 1G.G9 8. 17G 17 51.11 H. .S dts îles Fidji.
I 13 59 5,G4 8. Ui2 55 r..si O. N. des îles de la 8.iciétt>.
I» 9 49 55. 91) 8. 152 42 4<i.33 0. N. E. des îles de la 8<)fiété.
T 4 2<i 17,77 8. l-ln .31 17,22 <». N. des ilcs Marquises.
.3. l'rimitif d» la Florid» et dr ht tirre d'Ariihrni.
a 4 10' 22", 44 N. 1.59" ()'42". 12 E. 8. E. des iUs Carolines.
I) H) 4 31,03 N. U\H 14 44.51 E. Iles .Marshall.
T IG 57 1.3,01 X. 179 ôtJ 29,35 E N. E. des Iles Marshall.
b 23 7 10,57 X. Iti7 31 28,5G O. O. des îles 8audwitb.
I 27 21 44,2HN. liV} 31 20.4GO. N. des Iles 8and\vi.h.
II 32 4f) f)H,.V»N. 133 7 4«;,S7 O. N. E. des îles .Sandwi.h.
I .33 2H 25,3«X. lOH 7 23,42 O. Nouveau Me\i<|Ue.
b 31 52 40, M)» N. ]I5 24 .(5.9H(). LouiHinne.
T 2H ir. fiO,4«N. MO 37 7,G(J.(). Extnmiié N.n.disilr.MhmaveH.
— 707 —
Points Latitude Longitude «tu^tion géographique
D 23» 12' 40", 35 N. 66" 58' 29", 98 0. E. des îles Lucayes.
a 18 16 5,58N. 56 41 9,79 0. E. de la Guadeloupe.
H 7 24 7,27N. 38 19 59,99 0. S. 0. des îles du Cap Vert.
a 4 10 22,44 S. 20 53 17,88 0. N. 0. de l'île Ascensiou.
D 10 4 31,03 S. 1145 15, 49 0. S. E. de l'île Ascension.
T 16 57 13,01 S. 0 3 30,65 0. E. de S"= Hélène.
b 23 7 10,57 8. 12 28 31,44 E. Près de la baie de Walwicli.
I 27 21 44, 28 S. 23 28 39, 54 E. Afrique australe.
H 32 45 58,35 8. 46 52 13, 13 E. 8. E. de Madagascar.
I 33 28 25,38 8. 71 52 36,58E. Iles S' Paul et Amsterdam.
b 31 52 40 89 S. 84 35 24, 02 E. N. E. des îles S' Panl et Amsleriiam.
T 28 16 50,48 8. 99 22 52, 34E. 0. de l'Australie.
D 23 12 40,35 8. 113 1 30, 02 E. Côte N. 0. Je i'Aiisti-alie (Terre d'EnJraclit).
a 18 16 5,58 8. 123 18 50,21 E. Terre de Witt.
H 7 24 7,27 8. 141 40 0,01 E. Nouvelle Guinée.
4. Primitif de Valdivia et des cataractes du Nil.
b 7" 7' 16", 92 N. 8"34'38",24E. S.duBénoué(paysdesFellatahs).
I 13 59 5,64N. 17 4 53, 19 E. E. du lac Tsad.
H 26 11 50,59N. 35 12 18,58 E. N. 0. de Médine.
'l 35 40 18,84N. 57 1 3,22E. Près de Mesched.
b 38 50 9,43N. 70 1 18, 16E. Piati'aii de Pamir (E. de Samarkande).
T 40 34 48 54 N. 87 9 57, 86 E. N. du lac Lobiioor (pays des Kalmoiiks).
D 39 43 35,97 N. 104 32 11,57 E. Chine, près du Hoang-ho.
a 37 11 40,29N. 117 58 33,22E. Près du golfe de Petchili.
H 28 35 14, 07 N. 140 45 25, 24 E. Près des îles Bonin Sima.
a 16 49 35,29N. 159 33 19,80 E. N. E. des îles Carolines.
D 10 4 31,03N. 168 14 44,51 E. Iles Marshall.
T 1 30 1,76K 178 27 5,42E. E. des îles Gilbert,
b 7 7 16,92 8. 171 25 21,76 0. N. E. des îles 8amoa.
I 13 59 5,64 8. 162 55 (),810. N. 0. des îles de la 8ociété.
II 2(; 11 50,59 8. 144 47 41,42 0. 8. E. des îles de la Société.
so*
— 7U8 —
Pviau Uiitide longitude Situation (rpopaphi.inc
I 35" 40' 18", 84 S. 122 ' 5-8' 56", 78 0. P;ieiH(|ue. S. F.. ,lo T;.liiti.
b 38 50 $1,43 S. lOÏ» 58 41.84 0. (t. ilu Chili.
T 40 34 4«, M S. î»2 5l) 2, 14 0. U. du Chili.
U 3'J 43 35,;t7 .S. 75 27 48,43 0. Côte du Chili, pa-s .le Valdivia.
a 37 11 40,29 S. 02 1 26, 78 0. S. de Buenos Ayres.
1128.35 14.07 S. 31» 14 34,76 O. S. E. de Uio do .I.uu'in).
a 16 49 35.29 .S. 20 26 40,20 O. K. X. E. de lile Martin Vas.
1)1(1 4 .'.1.03 8. 1145 15,49 0. E. de rile.Aseensit.n.
T 1 :■•" I.Ti; s 1 32 54,.58 0. Golfe de (Juinée.
5. PriiiiifiJ ilii L'a/) < 'asile.
a 6' 2i»' 4H", >>n N. 5«" 56' 44", 96 E. N. E. de.s îles Se\ ehelle.s.
il 21 12 48.44 N. 74 17 2s,.ss E. S. .K- h. Nerhudtlah.
a 34 15 23,30X. 92 ÎA) 25,55 E. S. (i. du lae Kh.mkh-.u Noor.
D 3a 43 3;'>,97X. 104 32 1 1.57 E. Chine, près .lu lioau-h.j.
T 44 32 4«,33N. li'l 1i; 17. 20 E. .Mand.li..uiie.
II 4i; M 44,H3N. 14ii 4 1,21 E. D.tr.iit .le LapiTouse.
I 45 52 3r»,98N. 155 41 20. 74 E. S. E. des Iles Kourilles.
1139 3 .')7,.'>0N. 177 20 41,52 E. S. .les îles Al.'.mtiennes.
I 27 21 44.2"<N. l.'.<; ;il 20.4(i (). N. des îles Sandwieh.
I. 20 14 2, 12X. 147 37 34.31 O. S. E. .les il.-s .San.lwieh.
T 10 56 21,09 X. 1.37 45 41.25 O. N. .les lies .Mar.|nises.
I» I 20 52, 15X. 12H :M) :«), 72 o. n. e. .l.s îles Mar.|uises.
a i\ -J'.t 4H,M.-, S. 121 3 15,04 O. N. E. des Iles Manjuises.
1121 12 41.44 S. 105 42 31, 12 (». (l.-eau l'arili.iue.
a :M 15 23, .30 .S. H7 9 .34,45(>. O. .lu Chili.
1)39 43 35,97 S, 75 27 4H,43 O. Chili, pns .le \ al.li\ia.
T 44 32 4M,33S. M 43 42,«0(). E. de In l'atap.nie.
II 46 .'M 44,H3 S. 39 55 5H.79(». X. d.-s iles Ealklan.l.
I «5 52 35,9H.S. 24 IH 39.26 O. S. O. .le llle rrislaii .lA.uuha.
1139 3 57,50 8. 2 39 1H.4H E. S.O.duCap.le lt..nni- Esp.ianee.
I 27 21 4J.2S .S. 'j:\ 2h .'V.i.MI: Ainni... Mii-inil...
— 709 —
Points Latitude Longitude Situation géograpliique
b 20" 14' 2", 12 S. 32" 22' 25", G9 E. Près de Sofala.
T 10 56 21,09 8. 42 14 18, 75E. E. des îles Comores.
D 1 20 52, 15 S. 51 29 29, 28 E. N. 0. des îles Seycbelles.
6. Primitif du Land'a End.
h 3" 3' 29", 15 N. 84" 51' 34", 28 0. S. 0. de Panama.
T 13 17 25,26N. 7G 17 24,94 0. N. de Sainte Marthe.
D 23 12 40, 35 N. (k\ 58 29, 98 0. E. des îles Lucayes.
a 30 50 17,61 N. 58 21 31,16 0. E. des îles Bermudes.
H 43 23 20, 81 N. 37 14 2, 76 0. K 0. des Açores.
a 50 25 46, 67N. 8 10 17,75 0. Près du Land's End du Curnouailles.
U 50 46 3,08]SI. 8 53 31,08 E. Près de Remda, en Saxe.
T 47 52 7, 07 N. 28 50 46, 05 E. Près d'Olviopol, sur le Bug.
b 41 59 10, 76 N. 45 43 36, 75 E. Daghestan, N. 0. de Bakou.
I 35 40 18,84N. .57 1 .3,22E. Près de Mesched.
H 21 12 48,44N. 74 17 28,88E. S. de la Nerbuddab.
1 5 19 50,80N. 88 18 41,37 E. Golfe du Bengale,
b 3 3 29, 15 S. 95 8 25, 72 E. 0. de Sumatra.
T 13 17 25, 26 S. 103 42 35, 06 E. S. des îles de la Soude.
D 23 12 40,35 S. 113 1 30, 02 E. Côte N. 0. de l'Australie, Terre d'Endraclit.
a 30 .50 17,61 S. 121 38 28,84E. Australie, S. du désert îidoria (Terre de Nnyts),
H 43 23 20,81 S. 142 45 57,24 E. Terre de Van Diemen.
a 50 25 46,67 S. 171 49 42,25E. S. Nouvelle Zélaude.
D 50 46 3,08 S. 171 6 28,92 0. S. E. Nouvelle Zélande.
T 47 52 7,07 S. 151 9 13,95 0. Pacifique, E. N( nivelle Zélaude.
1) 41 59 10, 76 S. 134 16 23, 25 0. Pacifique, S. 0. de l'île de Pâques.
I 35 40 18,84 8. 122 58 56,78 0. Océau pacifique, S. E. de Tahiti.
105 42 31,12 0. Océan pacifique, 0. du Chib.
91 41 18,63 0. S. des îles Galapagos.
7. Primitif de Lishomia.
38" 19' 59", 99 0. S. 0. des îles du Caj) Vert.
25 .57 44,71 0. S. 0. des Canaries.
H 21
12
48,44 S.
I 5
19
50, 80 S.
H 7"
24'
7",27N.
I 24
38
10, 17 N.
— 710 —
PoiBU Latiti'lc Longitmlr Siinalioa ^ognphiiitio
b 33» 7' 25", Kl X. 18« 17' 53", 15 O. Près de l'île Porto Santo.
T 42 44 24, 29 N. G 38 5, 62 0. N. 0. de Bur^'os.
U 5<> 4C> 3,0"^ X. 8 53 31,08 E. Saxe, près de Reuida.
a 55 18 3U,<J2X. 25 10 2(1,315 E. Lithuanie.
H 56 11 50,5<JN. f>2 51 10,77 E. Pays des Kirjrlii/. E. de rOiuai.
a 4<; 54 38,43 X. !t3 23 41,37 E. E. des monts Altaï.
D 39 43 35,97 X. 104 32 11,57 E. Chine, près du Hoang-ho.
T 29 46 2,58N. 115 16 14,45 E. S. 0. de Xanking.
h 19 6 11,04X. 123 59 24,08 E. X. E. de l'île Luçon.
I 11» 8 45,08X. 130 15 23, 10 E. X. 0. des îles Palaos.
II 7 24 7,27 S. 141 40 0,01 E. Xouvelle Guinée.
1 24 38 10, 17 S. 154 2 15,29 E. E. de (Jnewslaïd. prfs do Cap Saiid;.
h 33 7 25,918. 161 42 6,85 E. p:. de l'Australie.
T 42 44 24,29 8. 173 21 54,38 E. Noiulle ZJlaide. pré» do driroii d« TooL.
D 50 46 3, OH 8. 171 6 28,92 O. S. E. Nouvelle Zéiaudo.
a 55 18 30,62 8. 154 43 33,64 0. X. E. de la Terre Vietoria.
H 54; 11 50,56 8. 117 8 40,23 0. O. de la Terre de r.rnhani.
a 46 54 38,45 8. 86 36 18,63 O. » ». de la Patagonie.
D 39 43 35,97 8. 75 27 4K, 43 O. Chili, prés de Valdivia.
T 29 46 2,5H 8. t'A 43 45,55 O. ("onl'edérali«.ii Ar^rentine.
I. 19 6 11,04 8. 56 0 :J5,92 O. 8. 0. <lu llré.sil.
I m s 4'»,0rt S. 49 44 36,ÎK)0. Brésil .E. du IJi.. 'jncantinsV
H. l'rimilif ih S' KilJit.
\) 1 " 20' 52", 15 N. I2H" :«)' 30", 72 ( ». N. E. des iles Mar.|uises.
T 12 58 37,75 N. 122 1 44. 14 O. X. E. des iles Mar.|uises.
h 24 25 r»0, 13X. 114 54 3'J,53 0. C/.te 8. de la Virjll.- CaliC.rnif
I .'13 2H 25,3HN. lOH 7 23,42 O. Nouveau Mexi.pi.'
il 49 22 4H,45X. 89 47 r>4,310. X. du Lue Supérieur.
I <',o ;j 5H,6HN. 58 5 31,7H(». iVtmil de !»a\iM
II 6! 22 30,09 N. 3i) 2 16,27 O. 8. E. du tiro^ulaud.
T 5'« .'» 27,71 N. 10 JK 25. 430 (t d.-^ iles M.lirideK S' Kildal
— 711 —
Points Latitude Longitude Situation géographique
D 50» 46' 3", 08 N. 8" 53' 31", 08 E. Saxe, près de Kemda.
a 43 5 52, SON. 20 5 58,71 E. Serbie, près de Niscli.
H 26 11 50,59N. 35 12 18,58 E. N. 0. de Médine.
a 8 8 17,39N. 46 17 15, 38 E. Côte d'Ajan (pays des Somalis).
D 1 20 52, 15 S. 51 29 29, 28 E. N. 0. des îles Seychelles.
T 12 58 37, 75 S. 57 58 15, 86 E. S. E. des îles Seychelles.
b 24 25 50, 13 S. 65 5 20,47 E. S. E. de l'île Diego Euys.
I 33 28 25,38 S. 71 52 36,58 E. N. E. des îles S' Paul et Amsterdam.
H 49 22 48,45 S. 90 12 5,69 E. E. de la Terre de Kerguelen.
I 60 3 58,68 S. 121 54 28, 22 E. N. de la Terre de Wilkes.
b 61 22 30,09 S. 143 57 43,73E. N. H de la Terre de Wilkes.
T 58 5 27,71 S. 169 41 34,57 E. S. Nouvelle Zélande.
D 50 46 3,08 S. 171 6 28, 92 0. S. E. Nouvelle Zélaude.
a 43 ô 52,80 8. 159 54 1,29 0. E. de la Nouvelle Zélande.
H 26 11 50,59 S. 144 47 41,42 0. S. E. des îles de la Société.
a 8 8 17,39 S. 133 42 44, 62 0. N. des îles Marquises.
9. Primitif du Lac iàupérieur et de San Thonié.
b 0" 27' 26", 05 S. 125" 25' 48", 67 E. Archipel des Moluques.
I 10 8 45,08N. 130 15 23, 10 E. 0. des îles Palaos.
H 28 35 14, 07 N. 140 45 25, 24 E. Près des îles Bouiu Sima.
I 45 52 35, 98 N. 155 41 20, 74 E. S. E. des îles Kourilles.
b 53 42 55,48N. 167 17 4,56 E. 0. des îles Aléoutiennes.
T 61 3 13,42N. 171 58 33, 36 0. S. du détroit de Bering.
D 63 47 52,81N. 143 38 26,17 0. Monts d'Alaska.
a 61 37 13, 16 N. 120 23 56, 77 0. O. du Lac des Esclaves.
H 49 22 48, 45 N. 89 47 54, 31 0. N. du Lac Supérieur.
a 32 34 14,73N. 73 6 47,15 0. 0. des îles Berinudcs.
D 23 12 40,35N. 66 58 29,98 0. E. des îles Lucayes.
T 11 26 31,50N. 60 30 35,54 0. E. de l'île de la Trinité.
b 0 27 26,05 S. 54 34 11,33 0. I'i-cs de rcmlionchiire des Amazones.
1 10 8 45,08 S. 49 44 36,90 0. 15résil i Iv du Rio Tncuntinsl
— 712 —
Pmbu Utitade Looptnio Situïlion gràgnpkiqur
H 2S'' 35' 14", 07 S. 3!»» 14' 34". 76 0. racitiqiie, S. E. de Rio Jauoiro.
I 45 52 35, '.'8 S. 24 18 3it,4(;U. S. O. «le lîle Tristan tl'Acuuba.
b 53 42 55,48 S. 12 42 55,48 0. S. de l'île Tristan d'Acunlia.
T 61 3 13,42 S. 8 1 26, WE. N. 0. de la Terre d'Enderby.
l) 63 47 52, SI S. 36 21 33,83 E. Terre d'Enderby.
a 61 37 13, 16 S. 5'J 36 3. 23E. N. E. de la Terre d'Enderby.
H 49 22 48,45 S. ÎHJ 12 5, il'.i E. E. de la Terre de Keririielen.
a 32 34 14, 73 S. 106 53 12,85E. S. 0. de l'Australie.
1)23 12 40,:t'» S. 113 1 30, 02 E. fil» S. 0. d« l'AosIraii» (Tfrre (lEndraflil).
T 11 26 31,50 S. ir.' 2'." 24,06 E. S. 0. Je l'inslrali» (T»rrf liifiiifnl.
10. Primitif (T. Uankd et de V'iii Difiiirii.
I) 11)' 4- 31". 03 N. 16X" 14'44",51 E. Iles Marsbail.
a 20 5 4'.t, 15N. 172 27 2(»,52 E. N. E. <les îles Marsliall.
II 3i' 3 57,r>ON. 177 20 41.52 E. S. des îles Alèouliinnes.
a 5«; 2'.l 45,71 N. 15ii 4H 41, s.") o. l'resi|uile d'Alaska.
D «3 47 52,HIN. 143 3H 26, 17 (t. .Mnnts d'Alaska.
T 68 3ît 0,8i'>N. 112 21» iÀ>,iû O. N. K. du lae des Ouin.
b M 18 7,311 N 77 52 21i,!»s(>. Terre de liafliii.
I iM) 3 5K,6HN. r>8 5 .31,7H(». Délniil de Davis.
1143 23 20, H IN. :i7 14 2,76(). N. (». des A^•.•res.
I 24 3H 10, 17N, 25 57 44, 71(>. S. o. des des Canaries.
b 14 3'.» 25,06 N. 21 32 7,47 (». Pris du ("ap Vert.
T 2 17 57,o;iN. m 3t; r.,6'.i(i. .s. n, du (!rand Massam.
I» 10 4 31, (Cl S. Il 45 I5,41M». E. de 1 ib- d'Aseeusinu.
a 20 5 411,15 S. 7 32 3Sl,4« U. S. de I ile .S" Hélène.
II 311 3 fjT.i'iO S. 2 311 IH, 4H K. S. O. duCap de MiinneEM|M'rauee.
a M 2".» 45, 71 S. 20 11 IH, lô E. N. ( ». de la Terre d Emlerby.
I» r,:i 47 52, Hl .S, ;16 21 3:J,h:jE. o. <le la Terre dEnderliy.
T tlM 311 0,8:1 S. 67 :10 11,43 E. S. E. «le la Terre d Enderliy.
b «MJ IH 7. 31» .S. 102 7 3<»,02 K \ .1. I . I . n. ■!,• W ilkes.
— 713 —
Points Lititude Longitude Situation géogiapliique
I 60» 3' 58", 68 S. 121'^ 54' 28", 22 E. S. 0. de l'Australie.
H 43 23 20 81 S. 142 45 57,24E. Près du Hétroit de Bass, Terre de Van Diemen.
I 24 38 10, 17 S. 154 2 15,29 E. E. de l'Australie (,Cap Sandy).
b 14 39 25, 06 S. 158 27 52, 53 E. S. des îles Salomon.
T 2 17 57,03 S. 163 23 53,31 E. N. E. des îles Salomon.
11. Primitif des Montagnes Rocheuses et des îles Galapagos.
I 5" 19' 50", 80 N. 88" 18' 41", 37 E. S. 0. des îles Nieoljar.
b 15 25 22,96N. 92 15 41,72 E. Bouches de l'Iraouaddy.
T 27 42 30 37 N. 97 42 22, 63 E. Cours supérieur de l'Yaiig Tse kiang.
D 39 43 35,97N. 104 32 11,57 E. Chine, près du Hoang ho.
a 49 6 50,82N. 112 5 0, 93E. S. de Nertschinsk.
H 64 33 45, ION. 138 35 22, 65 E. E. d'Jakoutsk.
a 68 37 23,01N. 167 53 51,64 0. Détroit de Behring.
D 63 47 52,81N. 143 38 28,17 0. Monts d'Alaska.
T 54 18 19,87N. 125 19 11,73 0. Montagnes Rocheuses.
b 43 7 28,23N. 114 21 28,63 0. Montagnes Rocheuses.
I 33 28 25, 38 N. 108 7 23, 42 0. Nouveau Mexique.
H 14 12 37, 66 N. 99 10 31, 49 0. Golfe de Tehuantepec.
I 5 19 50, 80 S. 91 41 18,63 0. S. E. des îles Galapagos.
b 15 25 22,96 S. 87 44 18,28 0. 0. du Pérou.
T 27 42 30,37 S. 82 17 .37,37 0. 0. du Chili.
D 39 43 35,97 S. 75 27 48,43 0. Chili, près de Valdivia.
a 49 6 50,82 8. 67 54 59,07 0. E. de la Patagonie.
H 64 33 45,10 8. 41 24 37,35 0. Orcades du Sud.
a 68 37 23,01 S. 12 6 8, 36 E. Mer de Georges IV.
D 63 47 52,81 S. 36 21 33,83 K. N. de la Terre d'Endevby.
T 54 18 19,87 S. 54 40 48,27 E. N. E. de la Terre d'Enderby.
b 43 7 28,23 S. 65 38 31,37 E. N. de l'île Kerguelen.
I 33 28 2.5,38 S. 71 .52 36,.58 E. Iles S' Paul et Amsterdam.
H 14 12 37,66 8. 80 49 28,51 E. 8. E. des îles Peros Banhos.
MÉMOIRES, T. II.
— 714 —
12. Primitif de la Xoinelle Zemhle.
PoiaU LAIitndr Longitadi* SitumttuD gt't>graphi<iQC
a 0" 24' 10", 07 X. !•" 4' 24". 30 0. Golfe de Guinée.
FI 20 38 U;.G9N. :î 42 8,89 0. Héwrl da Sahara, prrs de TcmboïKlo».
a 40 30 14,55 N. 3 23 4.3l)E. Kiitre Miiu.nine et la Sanlaigue.
0 50 4(5 3,U8N. 8 53 31,08 E. Près de Keni.la. en Saxe.
T r.2 35 4«J, 15 N. 20 3 40. U E. En Finlainle.
h 72 27 20,sitN. 44 2 50.(>2E. Près de la Nouvelle Zeuible.
1 75 47 1,13N. 82 31 0, 42 E. Enilioucliure de l'iénisséi.
111-4 :$3 45. ION. 13.S 35 22,t)5 E. E. dIakout.<k.
I 45 52 35,08N. 155 41 20, 74 E. S. E. des iles Kouriiles.
h :J.5 39 13, ION. ItiO 21 30,04 E. E. du .Japon.
T 22 îA 45, fis N. 164 40 48.22 E. N. (i. des iKs Maisli;ill.
!» Kt 4 31.03 N. Itis 14 44.51 E. Iles Marshall.
a 0 24 10,07 S. 170 55 35.70E. Iles Cilliert.
H 20 :i8 lt!,(;'.t S. 17(117 51,11 E. S. (les iles Fidji.
a 40 30 14,55 S. 17»; 3(; .')5,)>4 0. E. de la Nouvelle Zélande.
1)50 4(5 3,0K S. 171 C. 2S,02O. S. E. Nouvelle Zélunde.
T (52 35 4(5, 15 S. 150 5(1 lO.CtU). N. E. de la Terre Viriom.
l» 72 27 2(»,H0.S. 135 57 0,3S(J. N. de la Terre Ailélic.
I 75 47 1,13 S. 07 28 .■)0.5s O. S. de la Terre Terniiii.ilioii.
H (54 33 45, 10 S. 41 24 37, .35 O. < (reades du Sud.
I 46 52 :i5,08S. 24 18 .30,4(5 O. S. O. de ISIe Tristan dAciinlia.
II 35 30 13,10 8. l'.i 3H 20.0i; (». (». de lile Tristan dA.uiilia.
T 22 M 45,(5K S, l.", l'.i 1 1. 7s (». .s. o. d,. .S" lirl,.,,,.
I» 10 4 .31. 03 .S. 11 J.-, 15.40(1. E. de lile Am-.usioii.
1.3. l'rimitif ilf l' F.tiiti.
Il <. Il ■••.■'. «.i.N 15'.t"51'43",73 O. S. des Iles .Sandwieh.
I 27 21 44.2HN. |5(; 31 20.4(5 O. N. d<s lies Saiiiiwieii.
II 3H o .r,<),71N. 154 IH :H,HH(). N. E. den lleH .Sandwieh.
T 51 1 5,00 N. 150 28 5.5,08 O. S. K. de la pres.|u lit- d Ahiska.
b
24
40
12,20 N.
15
19
I
13
59
5,64N.
17
4
H
6
41
50,45 S.
20
8
I
27
21
44, 28 S.
23
28
b
38
0
50,71 S.
25
41
T
51
1
5, 00 S.
29
31
D
(;3
47
52,81 S.
36
21
— 715 —
Points Latitnde LoDgitude Situation géographique
D 63» 47' 52", 81 N. 143" 38' 26", 17 0. Monts d'Alaska.
a 73 39 39,67N. 131 4 44,47 0. 0. de la Terre de Banks.
H 79 19 11,00N. 31 20 31,58 0. Groenland, Tem liii roi (liiillaume.
a 61 12 24, 87 N. 3 48 14, 84 E. Norvège, près du Sogne Fiord.
D 50 46 3,08N. 8 53 31,08 E. Près de Remda, eu Saxe.
T 37 45 40,00N. 12 41 10,00 E. Cime de l'Etna.
32, 93 E. S. E. de Mourzouk.
53, 19 E. E. du lac Tsad.
16,27 E. Afrique centrale.
39, 54 E. Afrique australe.
25, 12 E. S. E. du Cap de Bonne Espérance.
4, 92 E. N. 0. de la Terre d'Enderby.
33, 83 E. 0. de la Terre d'Enderby.
a 73 39 39, 67 S. 48 55 15, 53 E. S. de la Terre d'Enderby.
H 79 19 11,00 S. 148 39 28,42E. E. du volcan Erebus.
a 61 12 24,87 S. 176 11 45,16 0. N. E. de la Terre Victoria.
D 50 46 3,08 S. 171 6 28, 92 0. S. E. Nouvelle Zélande.
T 37 45 40,00 S. 167 18 50,00 0. E. de la Nouvelle Zélande.
b 24 40 12,20 S. 164 40 27,07 0. S. dcl'arcbipel de Cook.
I 13 59 5,64 S. 162 55 6,810. N. 0. des îles de la Société.
14. Primitif du mont Saint Elie.
T 11" 49' 21", 49 N. 53'> 13' 29", 76 E. Près de lîle Socotora.
b 24 58 53,46 N. 55 8 12, 44E. Près do Mascate, à l'entrée du ïulfe Persi((iie.
I 35 40 18,84N. 57 1 3,22E. Près de Mesched.
II 56 11 50,56 N. 62 51 19,77 E. Pays des Kirghiz, E. de l'Oural.
I 75 47 1,13N. 82 31 0,42 E. Embouchure de l'Iénisséi.
b 82 28 29,29N. 131 13 55, 58 E. Arcliipcl LiakliolT, \. dfi la Nouvelle Sibérie.
T 75 59 38,85N. 159 43 16, 37 0. N. du Ca]) Barrow.
D 63 47 52,81 N. 143 38 26,17 0. Monts d'Alaska.
a 53 19 48,59 N. 138 22 55, 14 0. 0. de l'île de la n-ine Charlotte.
H 32 45 58,35N. 1.33 7 4(), 87 0. E. des îles Sandwich.
a Ô3 10
4S,b9 S.
41 37
H 32 4ô
5H, 35 S.
4t; Ô2
a 11' 4
(î,:jô s.
r>(i 4
!» 1 l'n
:Vi. ir> S.
;")! 2'.'
— 71G —
PoÎDU LMilode LoDçituJe Sitaation gi*ognipbiqDe
a 12" 4' G",35N. 129' 55' 30", 07 0. N. E. des îles Marquises.
D 1 20 52, 15 N. 128 30 30, 72 0. N. E. des îles Marquises.
T 11 49 21,49 S. 12G 46 30,24 0. S. E. des îles Maniuises.
b 24 58 53,46 S. 124 51 47,56 0. E. des îles Gaïuhior.
I :'.5 4ti 18,84 S. 122 58 56, 78 0. Océan pacifique. t<. E. do Tahiti.
H :.»; 11 50,56 S. 117 8 40,23 0. S. O. de laTerrede (iraliam.
I 75 47 1,13 !5. 97 28 59,58 0. S. de la Terre Teriniiiati..ii.
b )^2 2X 29,29 S. 48 46 4,42 0. S. de la Terre d'Kiiderl.y.
T 75 59 38,85 S. 20 16 43,63E. S. O. de la Terre d Knderby.
D 63 47 52,81 S. 36 21 33,83E. Terre d'Euderby.
4,86 E. S. 0. de l'ile du Prime Edouard.
13. 13 E. .S. O. de Mada-asear.
2!t,93 E. S. des îles Juau de Nova.
2'.>,2S ]•:. N. (t. dos ilos tjoyebelles.
15. l'rimitif du (Inù'nlund ut du Cliili.
a 12" 28' 50", 39 N. 68" 22' 20", V>S 0. N. de Caracas , ilos S.us lo Wui .
1)23 12 40,35N. (>(> 5H 29,98 0. E. des îles Liicayes.
T :J6 22 19,79X. 64 53 57,96 0. N. N. E. des îles Kcriuudes.
b 49 2M 56,(m;N. r.l 57 45, 17 O. (iolle du S' Eaurciil.
I t'Ai :\ 5H,6S.\. r,s 5 31,78 0. Détroit do Davis.
1179 19 ll.dHN. 31 20 31,58 O. «ro^BlanJJmf du roi «uillaonif.
I 75 47 1,13X. S2 31 0,42 E. Einboucbure de llouisséi.
b 65 43 51,16X, 95 2 l.'>,0<! E. l'rt-s de la TuuK<>uska.
T 52 4M 53,K«N. KM 13 52. :Ml E. Très dIrkoul.sk et du lac Haïkul.
1)39 43 :i:.,97N, 104 32 1 1.57 E. (bine, pris du lloanj; b".
n 29 I 25,23N. 10*! 24 4, r)4 K. Cliino centrale , Van;r Ise kiaufci.
II M 16 47,81 X. 109 9 :^0. 51 E. Mer de Chine.
M 12 2M ri<),39 S. 111 37 39,32 K. S. do .Invu.
D 23 12 40,:V)S. 113 1 :U),02 E. QtX.U. dtl'.lailrali«(T«rr((l>:adrjrkl).
T :«•• 22 19,79 8. 115 r, 2,(»4 F^ S. O. de rAusIrulio.
b 49 28 NI. (Ni S, IIM 2 14,H3 E. S. de lAuHlralie.
— 717
I 60« 3' 58", 68 S.
H 79 19 11,00 S.
I 75 47 1, 13 S.
b 65 43 51, 16 S.
T 52 48 53, 88 S.
P 39 43 35,97 S.
a 29 1 25, 23 S.
H 8 16 47,81 S-.
Longitude
121° 54' 28", 42 E.
148 39 28,42 E.
97 28 59,58 0.
84 57 44,94 0.
78 46 7,70 0.
75 27 48,43 0.
73 35 55,46 0.
70 50 29,49 0.
Situation géograplii'iue
N. 0. de la Terre d'Adélie.
E. du volcan Erebus. •
S. de la Terre Termiuation.
0. de la Terre de Graham.
Détroit de Blagellan.
Chili, près de Valdivia.
N. du Chili.
Rio Béni.
TABLE.4DX B.
Nous indiquerons en second lieu le parcours des cercles octaé-
driques, en suivant le même ordre que pour les cercles primitifs.
Énumération des cercles octae'driques.
©
Désignation .
Inclinaison sur
l'équateur
Intereections avec l'équateur
1
Iles Sous le ïcnt et C»p ïïalsh
140 12'
58", 59
172031'
0",51E.
7» 28' .i9", 49 0.
2
Gari-ow Hills
29 56
1,40
31 54
28,30 E.
148 5 31,70 0.
.S
Sinaï
44 7
24, 07
114 18
39,41 0.
65 41 20,59 E.
4
Cap Cod
54 19
41,49
147 1
3,28 E.
32 58 56,72 0.
5
Ile Trinitad
56 31
34,58
18 7
23,19 0.
161 62 36,81 E.
6
Nijncy Tiigilsk
62 38
15,82
113 28
39,48 E.
66 31 20,52 0.
7
Cochamba et l'etchély
76 0
54,34
72 55
6,80 0.
107 4 53,20 E.
8
Lac Baikal fl ile du l'rintf KJouaril
65 21
49,85
125 57
44,55 0.
64 2 15,45 E.
9
Hindoë
79 51
14,93
40 15
23,06 E.
139 44 36,94 0.
10
Muliiliacin
84 40
9,04
1 41
18,82 0.
178 18 41,18E.
— 718 —
I. Oclat'driqiw des 'des isoiis le Vent et du Cap Wtd^li.
Poiats 'Latitade Lon^tnde Sitaaiion ^ogrophiiine
T 1«30' 1",70N. 178" 27' 5", 42 E. E. des îles Gilbert.
H G 41 56,45 N. 159 51 43,73E. S. des îles Sandwich.
T 10 56 21, WX. 137 45 41,25 0. N. des îles Marquises.
a 12 4 6,35X. 129 55 30,07 0. X. E. des îles Manjuiscs.
T 12 58 37,75X. 122 1 44, 14 U. X. E. des îles .Manniises.
H 14 12 37,66X. 99 10 31,49 0. Golfe de Tohuaiitepec.
T 13 17 25,2GX. 70 17 27,94 0. X. de Sainte Marthe.
a 12 28 50,39N. 68 22 20,68 0. X. de Caraea.x.
T 11 26 31.:>0X. 60 30 35,54 0. Près de lîle de la Trinité.
H 7 24 7,27 X. 3S 19 59.99 O. S. O. des îles du Cap Vert.
T 2 17 57,03N. Kl :M\ t;,i;y(t. S. O. du Grand Ma.-<siin.
a 0 24 10,07 X. 9 4 24,30 0. Golfe de Guinée.
T 1 30 1,76 S. 1 32 54,58 0. Golfe de Guinée.
H 6 41 5<;,45S. 20 8 1(;,27 E. Afrii|ue trnlrale.
T 10 5<; 21,09 S. 42 14 1>S,75 E. Canal de Mo/auil.i.iue.
a 12 4 6, 35 S. 50 4 29,93 E. S. des îles Juan de Xo va.
T 12 58 37, 75 .S. 57 58 15,86 E. S. E. de» îles Seychelles.
Il U 12 37,66 S. 80 49 28,51 E. S. E. des îles IVn.s Hanlios.
T 13 17 25,26 S. 1((3 42 32,(J<; E. S. des îles de la S.mdo.
a 12 28 50, 39 S. 111 37 39, 32 E. S. de Java.
T 11 26 31,riOS. 119 29 24,46 E. S. des îles de la S.iide.
Il 7 24 7,27 S. 141 40 l),((l E. Xouvelle (;uinee.
T 2 17 57,03 S. 163 23 53,31 E. X. E. des îivs Salcnidu.
a n 24 1(1,07 S. 170 55 Xt,H) K. E. des îles Cilluri.
2. Ocliii'driifiin île» (Inrrtiw IliU*.
T 4 20- 17", 77 N. 3'.«' 28' 42", 78 E. Diins le Jedo.
■ H H 17,39N. 46 17 15,38 E. Sur la. ote.r.Vian.
T 11 49 21,49 N, 53 13 29,7r. E. Près de lile S,ent..ra.
1121 12 4M,44N. 74 17 2«,HH E. S. de la Nerl.uddah.
— 719 —
Points Latitude Longitude Situation géographique
T 270 42' 30", 37 N. 97" 42' 22", 63 E. S. 0. de la Chine.
a 29 1 25, 23 N. 10(5 24 4, 54 E. Chine centrale.
T 29 46 2,58N. 115 16 14,45 E. S. S. 0. de Naukiug.
H 28 35 14, 07 N. 140 45 25, 24 E. Près des îles Bonin Sima.
T 22 54 45, 68 N. 164 40 48, 42 E. N. 0. des îles Marshall.
a 20 5 49,15N. 172 27 20,52E. N. des îles Radack.
T 16 57 13, 01 N. 179 56 29, 35 E. N. E. des îles Marshall.
H 6 41 56,45N. 159 51 43,73 0. S. des îles Sandwich.
T 4 20 17,77 S. 140 31 17,22 0. N. 0. des îles Marquises.
a 8 8 17,39 S. 133 42 44,62 0. Iles Marquises.
T 11 49 21,49 S. 126 46 30,24 0. E. des îles Marquises.
H 21 12 48,44 8. 105 42 31, 12 0. Océan pacifique, 0. du Chili.
T 27 42 30,37 8. 82 17 37,37 0. 0. du Chili.
a 29 1 25,23 8. 73 35 55,46 0. 8. de Copiapo.
T 29 46 2, 58 S. 64 43 45, 55 0. Confédération Argentine.
H 28 35 14,07 8. 39 14 34,76 0. N. 0. de l'île Tristan d'Acuuha.
T 22 54 45,68 8. 15 19 11,58 0. S. 0. de 8"^ Hélène.
a 20 5 49,15 8. 7 32 39, 48 0. S. de S»" Hélène.
T 16 57 13,018. 0 3 30,65 0. E. de 8'^' Hélène.
H 6 41 56, 45 8. 20 S 16, 27 E. Afrique centrale.
3. Octaédrique dii^ Sinaï.
H 14" 12' 37", 63 N. 99" 10' 31", 49 0. Golfe de Tchuantepec.
T 28 16 50,48K 80 37 7,66 0. N. 0. des îles Lucayes.
a 32 34 14, 73 N. 73 6 47, 15 0. 0. des îles Rennudes.
T 36 22 19,79N. 64 53 57,96 0. N. E. des îles Hermudes.
H 43 23 20,81 N. 37 14 2,76 0. N. 0. des Açores.
T 42 44 24, 29 N. (i 38 5, 62 0. N. 0. de Burgos.
a 40 39 14, 55 N. 3 23 4, 36 E. Entre Minoniuc et la Sardaigiic.
T 37 45 40,00N. 12 41 10,00 E. CimedclKtna.
H 26 11 50,59N. 35 12 18,.58 E. N. 0. de Médine.
T 11 4!l 21,49 N. 53 13 29,76 E. Prés de l'île de 8ocotora.
— 720 —
fMttls Laiitcdc LoD^nid« Simation g^gTvphiquo
a 6" 29' -k*", 85 N. 58» 5G' 44", !H> E. N. E. des îles Seyelidles.
T 1 G 30,16 X. 64 32 45,04 E. 0. des îles Maldives.
H 14 12 37,6<5 S. 80 49 28,51 E. S. E. des îles Peros Banhos.
T 28 16 50.48 S. 99 22 52.34 E. 0. de lAustralie.
a 32 34 14,73 8. 106 53 12.85 E. 0. de 1" Austral ie.
T 36 22 19,79 S. 115 6 2,W E. S. 0. de l'Australie.
H 43 23 20,81 S. 142 45 57,24 E. Wlroil de Bass (Ttrr» de Vai Hi^men).
T 42 44 24,29 S. 173 21 54,38E. Nouvelle Zélande.
a 40 39 14,55 8. 176 36 55,64 0. E. de la Nouvelle Zi'laiulo.
T 37 45 40,00 8. 167 18 50,00 0. N. E. de la Nouvelle Zélamle.
H 2"; 11 50,59 8. 144 47 41,42 0. S. B. desilei de I» Swiflé oa deTahili.
T 11 49 21,49 8. 126 46 :JO,24 0. E. des îles Manjuises.
a 6 2fi 4X.85 8. 121 3 15,04 0. N. E. des îles Maniuiscs.
T 1 6 30, IC, S. 11.') 27 14,3t; (). rai-ilii|uc, O. des îles (ialapafros.
4. Oclne'drùjue du Cap Cod.
T 10" 37' 16", 71 N. 154" 45' 14", 08 E. N. E. des îles raroliues.
a If, 49 .■ir),29N. 159 33 19,H0 E. N. 0. des îK-s Mai-sliall.
T 22 54 45,6SN. 164 40 4S,22E. N. O. des îl.s Marshall.
H .T.» 3 57,50 N. 177 20 41,52 0. 8. des îles Alnmlienues.
T 51 1 5,00N. 150 2H 55, 08 0. 8. de lAniérifiue Hus.se.
a 53 19 4«,59X. 13H 22 55, 14 O. O. de l'île de la Keiue Charlotte.
TM 1» 19,H7N. 125 1!» 11,73 0. l'rès des Monta^u-s Kocheime».
1149 22 48,45N. «i» 47 r>4,31 O. N. du har 8u|HTieur.
T 36 22 19,79N. 64 5;i 57,96 O. N. E. des Meriiiudes.
■ 30 60 17,61 X. 6H 21 31, ICO. E. des îl.s Mcrmudes.
T 25 0 44, Oit N. 52 32 59,49 O. N. H. .1.- la Ciiadel-upe.
il 7 2» 7,27 N. 3H 19 59,9!t (». 8. O. «les îles du ("ap Vert.
T 10 37 16,718. 25 14 15, '.12 O. 8. O. «le lîle de lAseï usioii.
a 16 4!t 35,29 8. 20 26 4n,2t) O. 8. de l'ilo de rAHeciiHi..n
T 22 64 46,G8 8. 15 19 11 , 5K O. H. 0. do S" Hélène.
Il :Ui 3 57. 'lO 8. 2 39 1h,.JH E.
— 721 —
Points Latitude Longitude Situation géographique
T 51» r 5", 00 s. 29» 31' 4", 92 E. N. 0. de la Terre d'Enclerby.
a 53 19 48, 59 S. 41 57 4, 86 E. S. 0. de la Terre de Kergiielen.
T 54 18 19, 87 S. 54 40 48, 27 E. N. E. de la Terre d'Eiiderby.
H 49 22 48, 45 S. 90 12 5, 09 E. E. de la Terre de Kerguelen.
T 36 22 19,79 S. 115 6 2,04E. S. 0. de l'Australie.
a 30 50 17,61 S. 121 38 28,84E. Australie, S. du désert Victoria.
T 25 0 44,09 S. 127 27 0,51 E. Australie centrale.
H 7 24 7,27 S. 141 40 0,01 E. Nouvelle Guinée.
5. Ociaédrique de l'île Trinitad.
16» 36' 6", 69 0. S. 0. du Grand Bassam.
3 42 8, 89 E. Désert du Sahara, près de Timliocton.
12 41 10,00E. Cime de l'Etna.
20 5 58,71 E. Au S. de Nissa.
2% 50 46, 05 E. Près d'Olviopol, sur le Bug.
(52 51 19, 77 E. Pays des Kirghiz, E. de l'Oural.
T 52 48 53,88N. 10113 52, 30 E. Près d'Irkoutsk et du lac Baïkal.
a 49 6 50,82N. 112 5 0, 93 E. Au S. de Nertchinsk.
T 44 32 48,33N. 121 16 17,20E. Dans la Mantchourie.
H 28 35 14, 07 N. 140 46 25, 24 E. Près des îles Bonin Sima.
T. 10 37 16,71K 154 45 14,08 E. N. des îles Carolines.
a 4 10 22,44N. 159 6 42,12E. S. E. des îles Carolines.
T 2 17 57, 03 S. 163 23 53, 31 E. N. E. des îles Salomon.
H 20 38 16,69 8. 176 17 51, 11 E. S. des îles Fidji-
T 37 45 40,00 8. 167 18 50, 00 0. E. de la Nouvelle Zéiande.
a 43 5 52,80 S. 1.59 54 1,29 0. E. de la Nouvelle Zéiande.
T 47 52 7,07 S. 151 9 13,95 0. S. E. de la Nouvelle Zéiande.
H 56 11 50, 56 S. 117 8 40, 23 0. Pacifiquo enlrc la Nouv. Zél. el la Terre de Peu.
T 52 48 53, 88 S. 78 46 7, 70 0. 0. du détroit de Magellan,
a 49 6 50,82 8. 67 54 59,07 0. E. du détroit de Magellan.
T 44 32 48,33 8. 58 43 42,80 0. N. E. des îles Falkland.
H 28 35 14,07 8. 39 14 .34,76 0. Atlantique, 8. F,, du Brésil.
MÉMOIRES, T. II. '.1 1
T 2»
17'
57", 03 N.
H 20
38
16, 69 N.
T 37
45
40,00N.
a 43
5
52, SON.
T 47
52
7, 07 N.
H 56
11
50, 56 N.
— 722 —
r«i0ta Lsliradc Longitade dilution gvograpkiqac
T 10» 37' 16". 71 S. 25" 14' 45", 92 0. S. 0. de l'île de l'Ascension,
a 4 10 22,44 S. 20 53 17,88 0. X. 0. de l'île de lAscensiuu.
6. Octaédrique de Xijm'y-l^ngilsk.
T ll<'2r>'31",50N. 60« 30' 35", 94 0. IVis de l'île de la Trinité.
a 18 llî 5,r>HX. 5G 41 9,79 0. K. de la Guadeloupe.
T 25 0 44,09 X. 52 32 59,49 0. X. E. de la Guadeloupe.
H 43 23 2<»,81X. 37 14 2,76 0. X. 0. des Açores.
T 58 5 27,71 X. 10 18 25, 43 0. Près des Hébrides (^S' Kilda).
a 61 12 24,87 X. 3 48 14,84 E. Nonège, près du Sogne Fiord.
T •>2 35.4»!, 15 X. 20 3 49,34 E. En Finlande, prè.s de Yasii.
1156 11 5<),56X. (J2 51 19,77 E. Pays des Kirgliiz. E. de l'Oural.
T 40 34 4H, :A X. 87 9 57, 8(5 E. Pris du Thian Cha» (PaTs in KalniouLs).
a :W 15 23,:M)X. 92 iV) 25,55 E. Dans le Tliiliet.
r L'7 iJ :in,:{7X. 97 42 22,fi3E. iJans le S. (». de la Chine.
Il M 16 47, SIX. 109 9 :M),51 E. Mer de Chine.
T 11 2(i :)ï,iji>i^. 119 29 »'4,0liE. .S. des îles de la S.mde.
n 18 16 5,f»8 .S. 123 IH ÎA),2\ K. Australie, Terre de Tasnian.
T 25 0 44,0îi S. 127 27 0,51 E. Australie eentrale.
Il 43 23 2<l,sl .s. 142 45 57,24 E. Terre de Van Diemen.
T 5H 5 27,71 .S 169 41 34,57 E. S. de la Xouvelle Zélande.
» 61 12 24, k7 S. 176 11 4.'), 16 E. S. E. de la Nouvelle Zélaudi-.
T 62 'IT» 4«», 15.S. 159 i')6 l(»,6(;o. X. E. do la Terre Victoria.
Il .W 11 !Vl,ri6 S. 117 « 40,23 O. X. O. de la Terre de Grahani.
T 40 :M 4H,r)4 s. 92 W) 2, 14 0. O. de la l'alap.nie.
a 34 15 2.3,;M)S. h7 9 :54,45 0. o .lu Chili.
T 27 42 :M),37 S. H2 17 37,37 O. o. duCiiili.
Il H It; 47,^<1 K. 7(1 fiO 69,4!M). Kio l(. ni i > du llr<sil).
7. OrtuAtritine ('iKhahutnlm l'.l l'i'lrlu'li/.
Il H* 16'47",M1 N. lOîr !i' :»(»". 51 E. M.r de Chine.
T r.> t». •' .'.H s iiô i(j 14,45 E. S. 1». <!.■ \i.ukiiii5
— 723 —
Points Latitude Longitude Situation géographique
a 370 ir 40", 29 N. IH» 58' 33", 22 E. Près du golfe de Petchili.
T 44 32 48,33N. 121 16 17,20 E. Dans la Mantchoime.
H 64 33 45, ION. 138 39 22,65E. E. d'Iakoutsk.
T 75 59 38,35N. 159 43 16, .37 0. Au N. de la pointe de Bavrow.
a 73 39 39,67K 131 4 44, 47 0. K du Cap Bathurst.
T 68 39 0,85K 112 29 50,57 0. Près de Dease Strait.
H 49 22 48,45N. 89 47 54, 31 0. N. du Lac Supérieur.
T 28 16 50,48N. 80 37 7,66 0, Extrémité N. 0. des îles Lucayes.
a 20 47 56,48N. 78 20 48, 60 0. N. E. de Cuba.
T 13 17 25,26N. 76 17 27,94 0. Au N. de Sainte Marthe.
H 8 16 47,81 S. 70 50 29, 49 0. Rio Béni (0. du Brésil).
T 29 46 2, 58 S. 64 43 45, 55 0. Confédération argentine.
a 37 11 40,29 S. 62 1 26, 78 0. Territoire de la Pampa, S. de Buenos Ayres.
T 44 32 48, 33 S. 58 43 42, 80 0. E. de la Patagonie.
H 64 33 45, 10 S. 41 20 37, 35 0. Orcades du Sud.
T 75 59 38, 85 S. 20 16 43, 63 E. S. 0. de la Terre d'Euderby.
a 73 39 39,67 S. 48 55 15,53 E. S. de la Terre d'Enderby.
T 08 39 0, 85 S. 67 30 9, 43 E. S. E. de la Terre d'Euderby.
H 49 22 48,45 S. 90 12 5,69E. E. de la Terre de Kerguelen.
T 28 16 50,48 S. 99 22 52,34E. 0. de l'Australie.
a 20 47 56,48 S. 101 39 11,40 E. 0. de l'Australie, Terre de Tasman.
T 13 17 25,26 S. 103 42 32,06 E. S. des îles de la Sonde.
8. Octaédrique du lac Baikal et de l'île du Prince Edouard.
T 1» 6' 30", 16 N. 64» 32' 45", 64 E. à l'O. des îles Maldives.
H 21 12 48,44N. 74 17 28, 88 E. S. de la Nerbiuldali.
T 40 34 48,54N.. 87 9 57, 86 E. Priis du Tian-Cliaii (pays des Kalniouks).
a 46 54 38,43N. 93 23 41,.37 E. Sur les rives de l'Yrou.
T 52 48 53,88N. 101 13 52, 30 E. Près d'Irkoutsk et du lac Baïkal.
H 64 33 45, 10 N. 138 39 22, 65 E. E. d'Iakoutsk.
T 61 3 13,42N. 17158 33, 36 E. Dans la mer du Kaniscbatka.
a 56 29 45,71N. 159 48 41,85 0. Prés de la presqu'île d'Alaska.
91*
— 724 —
lAiilnd* LoDgitnde Sitiutioa géographique
T ôl" r ô",OOX. 150''28'55",08 0. Au S. de rAmérique Russe.
H 32 45 5H,35N. 133 7 46,87 0. X. E. des îles .Sandwich.
T 12 58 37,75N. 122 1 44,14 0. Pacifique N.E. des îles Marquises.
a 5 56 .38,73N. 118 41 57,10 0. Pacifique, S. E. des îles Sandwich.
T 1 6 30,16 8. 115 27 14,36 0. Pacifique 0. des îles Galapagos.
1121 12 48,44 S. 105 42 31, 12 0. Océan pacifique, 0. du Chili.
T 40 34 48,54 S. 92 50 2,14 0. 0. de la Patagonie.
a 46 54 38,43 S. Si) 36 18,63 0. O. de la Patagonie.
T 52 48 53,88 8. 7S 46 7,70 0. Détroit de Magellan.
H 64 'Xi 45. 10 S. 41 20 37,35 0. Orcades du Sud.
T 61 3 13,42 S. 8 1 26, 64 E. S. t>. de la Terre dEndorhy.
a bit 21» 45,71 S. 20 11 18, 15E. N. O. de la Terre d'Enderhy.
T 51 1 5.00 S. 21» 31 4,'.t2 E. No. dr la Terre d'Enderlty.
Il .32 45 5H,35 S. 46 52 13, 13E. S. E. «le Madagascar.
T 12 5H :{7,75 S. 57 58 15.86 E. S. E. des îles Seychelles.
a 5 56 3H.73 S. 61 18 2.'.iti E. O. des îles IVms naiilios.
!•. Orlar'dnijiie d' Ifiiidoë.
a 3» IH' 2",66N. 131»" 9' 7",67 O. N. des îles Marquises.
T 10 5»; 21,0!tN. 137 45 41,2.') O. N. E. des îles Marquises.
Il .32 45 5M,:i5N. 133 7 4ti,s7 O. Pacifique, O. «le la t'alifornie.
T M 18 iy,H7X. 125 li» 11,73 O. Pris des Montagnes Hocheuses.
a f.l 37 13, 16N. 120 23 5(5,77 0. l'r.Mlii liir d. lEsclavc.
T <>M :v.» 0.H5N. 112 2ÎI 50,57 O. Prcs de iKasc .Strait.
H 7'.» lit 11. (M) N. 31 20 31,5HO. (irornland.
T 62 .'if» 46, I5N. 20 3 41l,34 E. I.ii Finlande, pn's de Vasa.
a 55 18 30,62 N. 25 16 26, .36 E. En MllMiaiiic, près de Dissna.
T 47 52 7,07 N. 28 50 46.05 E. Près d'nlviopol sur le l»ng.
1126 II r>0,59N, :if> 12 1K,5H E. N. O. de Médine.
T 4 20 17,77 N. 31» 2« 42,7» E. Dans le Jed...
A 3 |M 2,*JH. 40 fiO 52,33 E. Près de Mt linde
T 10 M 21,04» H, 42 14 IH.75E. Dans le canal de .Mcznniliifpn-.
— 725 —
Points Latitude Longitude Situation géographique
H 32« 45' 58", 35 S. 46» 52' 13", 13 E. S. E. de Madagascar.
T 54 18 19, 87 S. 54 40 48, 27 E. N. E. de la Terre d'Enderby.
a 61 37 13,16 S. 59 36 3, 23 E. N. E. de la Terre d'Enderby.
T 68 39 0,85 S. 67 30 9,43E. S. E. de la Terre d'Enderby.
H 79 19 11,00 S. 148 39 28, 42 E. Terre Victoria.
T 62 35 46, 15 S. 159 56 10, 66 0. N. de la Terre Victoria.
a 55 18 30, 62 S. 154 43 33, 64 0. S. E. de la Nouvelle Zélande.
T 47 52 7,07 S. 151 9 13,95 0. E. de la Nouvelle Zélande.
H 26 11 50,59 S. 144 47 51,42 0. S. E. des îles de la Société.
T 4 20 17, 77 S. 140 31 17, 22 0. N. des îles Marquises.
10. Octaéchique de MuUhacen.
T P 30' 1",76N. 178» 27' 5", 42 E. E. des îles Gilbert.
a 9 13 40,05N. 179 10 46, 11 E. N. E. des îles Eadack.
T 16 57 13,01 N. 179 56 29, 35 E. N. E. des îles Marshall.
H 39 3 57,50N. 177 20 41,52 0. S. des îles Aléoutienues.
T 61 3 13,42N. 171 58 33,36 0. Dans la mer du Kamscliatka.
a 68 37 23,01 N. 167 53 51,64 0. Au N. du détroit de Behring.
T 75 59 38,85N. 159 43 16,37 0. Au N. de la pointe de Barrow.
H 79 19 11,00N. 31 20 31,58 0. Groenland.
T 58 5 27,71N. 10 18 25,43 0. Près des îles Hébrides.
a 50 25 46,67 N. 8 10 17,75 0. Près du Land's End de Coriioiiailles.
T 42 44 24, 29 N. 6 38 5, 62 0. N. 0. de Burgos.
H 20 38 16,69N. 3 42 8,890. Désert du Sahara.
T 1 30 1, 76 S. 1 32 54, 58 0. Dans le golfe de Guinée,
a 9 13 40,05 S. 0 49 13,89 0. A l'O. de Loauda.
T 16 57 13,01 S. 0 3 30,65 0. A l'E. de Sainte Hélène.
H 39 3 57,50 S. 2 39 18,48 E. S. 0. du Cap de Bonne Espérance.
T 61 3 13,42 8. 8 1 26, 64 E. N. 0. de la Terre d'Enderby.
a 68 37 23,01 S. 12 6 8, 36 E. S. 0. de la Terre d'Enderby.
T 75 59 38,85 S. 20 16 43,63E. S. 0. de la Terre d'Enderby.
H 79 19 11,00 8. 148 39 28,42 E. Terre Victoria.
— 726 —
P*taU LAtiUde LoDgitndc SitOAtion gi^ojrnphîqno
T 58" 5' 27", 71 S. 169" 41' 34", 57 E. S. de la Nouvelle Zi-lande.
a 50 25 4(3.67 S. 171 49 42,25E. E. des îles Auckland.
T 42 44 24,29 S. 175 25 28,30 E. Nouvelle Zélande.
H 20 38 1(),(>9 S. 176 17 51,11 K. 8. des îles Fidji.
T.\BI,E.\LX C.
Kii troisième lieu, viennent les eercles dits dodéi-aédiiciuos ré-
guliers.
Kuumération dts cercles dodécavdriques réguliers.
l
DiiigDation
IndiiuûfioD rar
l'tquatear
Intvneclioiu «vec l'tiqnateur
t>
(êf C*mnlM «1 Siin^r
Açorcs et Vaii I»iiim'ii
Itf riiyiwi» il Ttm 4t Grakia
|tr<-«il ft Ja|)on
2ti« 12' 7", 67
39 13 56, aa
&U 16 24,31
66 47 19,67
79 6ft 29,04
KM :w 7, '.l7
63» 38' 26", 10 0.
98 68 31,13 E.
16'. 27 48,44 0.
23 1 29,83 E.
101 46 16,44 U.
.MH .<t(i .Su. IH O
126»21'33",90E.
81 6 28,87 0.
14 32 11,56 E.
156 58 30,17 0.
78 14 44,56 E.
1 1 1 -".t •-".•, H-> K.
1. DodicaMriqiif régulier du Se'iu'gnl et lit Xoncellts (jniiii'e.
P*tDU I.«liliiilr l.unnitnJi- >iluilion (ru(npliu|ua
il 7" 24' 7",27X. 3H" |9'59",99 O. S. O. de.xîleHduCap Vert.
I. 14 39 25,0«iX. 21 32 7,47 O. l'r.H du ("ap Vert.
Il 2(1 3H |6,«;gN. 3 42 H,S9(). Ilncrl di Salitr«. prri dr Tombonrioa.
\> 24 41) I2,20N. 15 19 32,93 K. linm dg Sahara. S. K. de UriocL.
1126 II i'Mt.iV.tN. 35 12 iH.r.K K. N. (t. de M.diiie.
h 24 5H f>:j,46X. 5r» H 12,44 1':. Kiitrre du Colle rerHi(|ue
1121 12 4m,44N 74 17 28, hh K. S. dr la Nrrl.iiddali.
— 727 —
Points Latitude Longitude Situation géographique
b 15» 25' 22", 96 N. 92« 15' 41", 72 E. Près des bouches de l'Irawaddy.
H 8 16 47, 81 N. 109 9 30, 51 E. Mer de Chine.
b 0 27 26,05N. 125 25 48,67 E. Iles Moluques.
H 7 24 7, 27 S. 141 40 0, 01 E. Nouvelle Guinée.
b 14 39 25, 06 S. 158 27 52, 53 E. N. de la Nouvelle Calédonie.
H 20 38 16,69 S. 176 17 51,11 E. S. E. des îles Fidji.
b 24 40 12, 20 S. 164 40 27, 07 0. Archipel de Cook.
H 26 11 50,59 S. 144 47 41,42 0. S. E. des îles de la Société.
b 24 58 53,46 S. 124 51 47,56 0. 0. des îles Gambier.
H 21 12 48,44 8. 105 42 31, 12 0. Océan pacitique, 0. du Chili.
b 15 25 22,96 8. 87 44 18,28 0. 0. du Pérou.
H 8 16 47,818. 70 50 29,49 0. Rio Béni (0. du Brésil).
b 0 27 26,05 8. 54 34 11,33 0. Embouchure de l'Amazone.
2. Dodécaédriqtte régulier du Cap Corrlentes et de Singapour.
H 8» 16' 47", 81 N. 109" 9' 30", 51 E. Mer de Chine.
b 19 6 11,04N. 123 59 24,08 E. N. E. de l'île Luçon.
H 28 35 14, 07 N. 140 45 25, 24 E. Près des îles Bouiu 8ima.
b 35 39 13, ION. 160 21 30,04 E. E. du Japon.
H 39 3 57,50N. 177 20 41,52 0. S. des îles Aléoutieuncs.
b 38 0 50 71N. 154 18 34,88 0. Océan pacifique, S. E. des îles Alcontienues.
H 32 45 58,35N. 133 7 46, 87 0. N. E. des îles Sandwich.
b 24 25 50, 13N. 114 54 39,53 0. 0. de la Californie.
H 14 12 37,66N. 99 10 31,49 0. Golfe de Tehuantepec.
b 3 3 29, 15 N. 84 51 34, 28 0. 8. 0. de Panama.
H 8 16 47,818. 70 50 29,49 0. Rio Béni (0. du Brésil).
b 19 6 11,04 8. 56 0 35,92 0. Sources du Rio Grande.
H 28 35 14, 07 S. 39 14 34, 76 0. Atlantique, 8. E. du Brésil.
b .35 39 13,10 8. 19 38 29,96 0. 0. de l'île Tristan d'Acuuha.
H 39 3 57,50 8. 2 39 18,48 E. 8.0. du Cap de Bonne Espérance.
b 38 0 50,718. 25 41 25, 12 E. 8. E. du Cap de Bonne Espérance.
H 32 45 58,35 8. 46 52 13, 13 E. 8. E. de Madagascar.
— 728 —
Poutti Lfttindc LoD^mdc Situation g^opnphiqae
b 24» 25' 50", 13 S. 65» 5' 20", 47 E. S. E. de l'île Diego Ruys.
H 14 12 37,66 S. 80 49 28,51 E. S. E. des îles Peros Banbos.
b 3 3 29, 15 S. 95 8 25, 72 E. S. de Sumatra.
3. Dodécaidrique régulier des Açores et de la Terre de Vait Diemen.
H 6" 41* 5*3", 45 N. 159» 51' 43", 73 0. S. des îles Saïuhvicb.
b 20 14 2, 12X. 147 37 34,310. E. des îles Sandwieb.
H 32 45 5s,:5r)N. 140 45 25,24 0. X. E. des îles Sjindwicb.
b 43 7 28,23N. 114 21 28,63 0. Très des Montagnes Hocbeuses.
1149 22 48,45N. 89 47 54,31 0. N. du lac Supérieur,
b 49 28 56,()(;N. 61 57 4.5,17 0. Oolfe du Saint Laurent.
H 43 23 20.81 N. 37 14 2. 76 O. N. 0. des Adores.
b 33 7 25,91 N. is 17 53, 15 O. Près de lîle Porto Santo.
H 20 38 16,69 N. 3 42 8,89 0. Wwri dn Sak»ra. pr« de TomlnKtoa.
b 7 7 16,92N. 8:54 38,24 E. Dans le lîenin, pays des Fellatabs.
Il 6 41 56,45 S. 20 8 16.27 E. .Mriiiue centrale,
b 20 14 2, 12 S. .32 2-> 25,69 E. Près de Sofala.
H 32 45 58,;».-) S. 46 52 13. 13 E. S. E. de Madaga.sear.
b 43 7 28.23 S. 65 38 31,37 E. S. (I. dei IIm S' l'ail et IwKrdini.
H 49 22 48,45 S. 90 12 5,()9 E. E. de lile de Kerguelen.
b 49 28 •■>«;, 0«; .s. IIH 2 14.83 E. S. O. de l'Australie.
Il 43 23 20,81 .S. 142 45 57,24 E. Hflr.il de Ba»<. TerrHe Ta» Itimm.
b Xi 7 25,91 S. 161 42 6.85 E. N. O. de la Nouvelle /..lande.
Il 20 ;iH 16,69 S. 17i; 17 51.11 E. S. des iles Fidji,
b 7 7 16.92 S. 171 2.) :.M.76E. N. des iles Samoa.
4. iJodr'car'driijiir n'yiJirr de In Mer t'iujiiriiue vl (/« In Terre de, (iniham.
b 9» 49' K,",m N. 27" 17' 13", 67 E. Près du Nil Blane.
Il 2<i 11 ri(».59N. 3;') 12 18,58 E. N. O. de .Mè.liue.
b 41 59 1(», 71". N. 45 43 36,75 E. Près de DimIm iid.
Il fi6 II W),ri6X. 6,2 51 19.77 E. PavH des Kirphiz. <». de K Mirai.
b 65 43 5I.16N. 95 2 15.(h;E. Prèn d.- la Tim-ciiiska.
— 729 —
Points Latitude- Longitude Situation géographique
H 640 33' 45"^ lo N. 138» 39' 22", 65 E. E. d'Iakoutsk.
b 53 42 55,48N. 167 17 4,56E. Près des îles Aléoutiennes.
H 39 3 57,50N. 177 20.41,52 0. S. des îles Aléoutieunes.
b 23 7 10,57N. 167 31 28,56 0. 0. des îles Sandwich.
H 6 41 56,45N. 159 51 43,73 0. N. des îles Sandwich.
b 9 49 55, 96 S. 152 42 46,33 0. N. des îles de la Société.
H 26 11 50,59 S. 144 47 41,42 0. S. E. des îles de la Société.
b 41 59 10, 76 S. 134 16 23, 25 0. Pacifique, E. de la iVoiiTellc Zéiaiidc.
H 56 11 50,56 S. 117 8 40, 23 0. N. 0. de la Terre de Graham.
b 65 43 51, 16 S. 84 57 44, 94 0. 0. de la Terre de Graham.
H 64 33 45, 10 S. 41 20 37, 35 0. Orcades du Sud.
b 53 42 55,48 S. 12 42 55,44 0. S. E. de l'île Tristan d'Acuuha.
H 39 3 57,50 S. 2 39 18,48 E. S. 0. du Cap de Bonne Espérance.
b 23 7 10,57 S. 12 28 31,44 E. Près de la baie de Wallwich.
H 6 41 56, 45 S. 20 8 16, 27 E. Afrique centrale.
5. Dodecaédîique régulier du Spitsberg et du lac Supilrieur.
H 14» 12' 37", 66 N. 99" 10' 31", 49 0. Golfe de Tehuantepec.
b 31 52 40,89jSr. 95 24 35,98 0. Ptivière Rouge.
H 49 22 48,45N. 89 47 54,310. N. du lac Supérieur,
b 66 18 7,39N. 77 52 29,98 0. N. du détroit d'Hudson.
H 79 19 11,00 N. 31 20 31,58 0. Groenland,
b 72 27 20, 89 N. 44 2 59, 62 E. Près de la Nouvelle Zenible.
1156 11 50,56N. 62 51 19,77 E. Pays des Kirghiz, E. de l'Oural,
b 38 50 9,43N. 70 1 18, 16E. Près de Samarkande.
H 21 12 48,44N. 74 17 28, 88 E. S. de la Nerlnuldah.
b 3 30 2.5, 71 N. 77 37 18,29 E. S. de l'île de Ceylan.
H 14 12 .37,66 8. 80 49 28,51 E. S. E. des îles Pcros Bauhos.
b 31 52 40,89 S. 84 35 24,02E. N. E. des îles SH'iiul ol AinslM-dani.
1149 22 48,45 S. 90 12 5,69E. E. de la Terre de Kerguelen.
b 66 18 7,39 S. 102 7 30,02 E. E. de la Terre d'Enderby.
H 79 19 11,00 S. 148 .39 28,42E. E. du ïobii UitIiiis, Tim Vidoria.
MÉMOIRES, T. II. '•'-
— 730 —
PttBia L«titad« L^^tigitudo Situation p^^nphiqae
b 72» 27' 20", 80 s. ISô"^ 57' 0",3SU. E. de la Terre Victoria.
H 56 11 50,56 S. 117 8 40,28 0. S. E. de la Terre de Grahaui.
b 38 50 9,43 S. 109 58 41,84 0. l'acitique, 0. du Chili.
H 21 12 4H.44 8. 105 42 :$!, 12 ( ». Oeéau pacifi.|ue, 0. du Chili.
h 3 30 25,71 S. 102 22 41, 7 H». 8. 0. des îles Galapagos.
6. Di)décaé(irïque régulier du lirt'sU et du Japon.
U 7 ■ 24' 7". 27 X. 38« 19' 59", 09 0. 8. 0. des îles du Ca\) \\-r\.
1j 25 23 47, 70 X. 37 52 6, 13 0. 8. (X des Adores.
II 43 23 20,81 X. 37 14 2,76(1. X. 0. des Açore.>J.
l) 61 22 3n.(»î»X. 3r. 2 16,27 1). 8. du Groenland.
II 79 10 11,(J0X. 31 20 31,58 (). Groenland.
h 82 28 2î»,20X. 131 13 55,58 E. N. de la Nouvelle 811.1 rie.
H 64 33 45, lOX. 13^30 22,65 E. K. dlrkoutsk.
I. 46 34 44.83N. 140 4 1,21 E. Près de lîle 8efrhalien.
H 2H 35 14,07 X. 14<t 45 25,24 E. Prés des îles Honiii ."^ima.
b 10 35 .H52N. 141 14 22, 23 E lies Carolines.
II 7 24 7,27 8. 141 4n 20,nl E. X..uvelle Guinée.
b 25 23 47.70 8. 142 7 53,H7 E. (^leensland Australie).
H 43 23 20, Hl .S. 142 45 57,24 E. Terre de Van Dienien.
b 61 22 .'W.OO.S. 143 .57 4.3,73 E. 8. (». de la Nouvelle Zélandc.
1179 19 11,0<J.S. 14K 30 2H.42E. H du ïolu» Krfbai, Tme Viflorii.
b 82 28 29,29 8. 4H 46 4.42 E. .S de la Terre de Gralinm.
1164 33 45. 10 .S. 41 20 .37.:i5 E. (Ireades du .Sud.
I. 4<; :W 44,H3.S. .3!» 55 5h,7'>(I. X E. des iles Ealklaud.
Il 2H :i.'. 14,07 8. 30 14 .34,76 (t. N. (t. de 1 lie Tristan dAeuuha
b 10 ."..'• ■■.4 .'i2 S :i^ .J."i .17.77(1. l'n- .!.• I.i ...t.- .Im llrésil.
~ 731 —
Les trois tableaux qui suivent fout connaître dune manière som-
maire la position des grands cercles bissecteurs des angles H, I
et D. Ils sont classés d'après leur inclinaison sur l'équateur, et
l'on indique leur distance minimum aux pôles du globe terrestre,
la longitude du méridien qui les coupe normalement dans l'hémi-
sphère boréal, et deux des points remarquables du réseau qui se
trouvent sur leur parcours. '
Tableau D.
Bissecteurs d'angles H (Dodécaédriques rhomboïdaux) .
N° Distance
d'ordre aux pôles Méridien normal Indications géographiques*
1 750 59' 38", 85 20» 16' 44", 14 E.
2 68 39 0, 85 67 30 9, 48 E.
3 62 35 46, 21 159 56 10, 73 0.
4 61 3 13, 50 8 1 26, 94 E.
5 58 5 27, 56 169 41 34, 73 E.
6 54 18 19, 81 54 20 48, 28 E.
7 52 48 53, 75 78 46 7, 93 0.
8 51 1 4, 82 29 31 5, 18 E.
9 47 52 6, 96 151 9 14, 17 0.
10 44 32 48, 27 58 43 42, 74 0.
11 42 44 24,29 173 21 54,76 0.
12 40 34 48, 58 92 50 2, 77 0.
13 37 45 39, 96 167 18 50, 02 0.
14 36 22 19,55 115 6 2, 07 E. r-,"r';r''-
15 29 46 2,55 64 43 45,57 0. HLV'^"'"^'""'
16 28 16 50, 67 99 22 52, 33 E. {'■,%S„.
1. Eue de Beaumont. — Données numériques qui fixent 1;j9 cercles <Iu réseau
pentiigonal (186.3).
2. Pour connaître la latitude et la loufritude d'un point tel ([iie II. 14, il suffit do
se reporter à la ligne 14 du taljleau des ])oints 11 que l'on trouvera ci-dessous.
92*
Disunc* ■iQÎBim
au |i«l«
Mrridicn nonnil
lodicalians gvogmphiaues
17
270
42'
30",
39
82"
17'
37",
59 0.
H
l ;
Il S«lun.
î. Détroit <1« lU^u.
l!*
25
0
43,
92
127
27
0.
35
K.
H
2. Iftkouui.
1. P»~.
19
22
54
45,
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19
11.
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Il S. C do llM rtn» Buhw.
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13
17
24,
84
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32,
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e. S. E. dM IIm AlMalienoas.
1. N C NoinaU* Umhi».
22
12
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73
57
58
15,
91
E.
H
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1 N C N..ui.ll« UmUt
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1
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30,
17
115
27
14.
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(1.
II
1
1 lit.^nlui.1.
Tableau E.
Biuerteurâ d'angUt 1 1 1 iKxatétrwdriquea conjugué» aux octuédriquet).
8
0
10
II
V2
13
bHttor* ■Inlmam
•u tMm
78» 39' 39", 52
•5H 37 23. 17
,37
12
21»
18
19
25
•'.1
<;i
5«;
55
53
60
49
W M 3H. 33
43 5 52. H4
40 39 14. 59
37 II 40. 32
13.09
24, i;9
45. 71
:mi, 7<;
48, 2H
4C, 53
50,77
Slvridivn nomul
48» 5.5' 15", <)7 E.
12 0 H, 75 E.
.59 .3t; .3. 25 E.
17IJ 11 4.\ 23 u.
20 II 17, H5 E.
ir>4 43 .33, CG O.
41 37 .".. 11 K.
171 49 42. 25 E.
07 M 59, 18 O.
8(î .30 18. K5 O.
15!» 54 I, 13 O.
17(J 31» 55. 53 (».
r.2 I -'i'. 7'.» (t.
iDilication» grofniiibiqaok
I I. linud*!.
II II ■•> .!• Clill.»
h IImi««*» H*lt.|4t»
733
N»
d'ordi-e
Dis
tance minimum
aux pôles
Méridi
en nor:
mal
Indications géogi'aphiques
14
34"
15'
23", 33
87»
9'
34",
51
0.
H.
:. N. des îles Sandwich.
5. N. 0. de3 Açores.
15
32
34
14,92
106
53
12,
86
E.
H.'
K Iles Palaos.
9. Medine.
16
30
50
17, 38
121
38
28,
70
E.
I. i
L Perse.
6. S. des îles Aléoutiemies.
17
29
1
25, 12
73
35
55,
68
0.
I. !
H.
;. Détroit de Davis.
15. Congo.
18
20
47
56,43
101
39
11,
41
E.
I. S
H.
!. Soudan.
2. Iakoutsk.
19
20
5
49, 16
7
32
39,
73 0.
I. S
H.
1. Détroit de Davis.
10. Inde.
20
18
16
5, 79
123
18
50,
25
E.
H.
i. N. des îles Sandwicli.
3. Oural.
21
16
49
35,33
20
26
39,
88
0.
s'
k Perse.
i. Lac Supérieur.
22
12
28
50,36
111
37
39,
39
E.
1. 1
H.
l. N. E. Nouvelle Zemble.
15. Congo.
23
12
4
6, 36
50
4
29,
99
E.
I. :
H.
1. N. E. NouveUc Zemble.
14. S. 0. du Cap Vert.
24
9
13
40, 15
0
49
11;
68
0.
!. 1
H.
10. Golfe du Bengale.
1. Groenland.
25
8
8
17,37
133
42
44,
81
0.
I. ;
H.
ï. Détroit de Davis.
S. Iles Bonin Sima.
26
6
29
48,92
121
3
14,
99
0.
I. ;
H.
î. S. E. des îles Kourilles.
5. N. 0. des Açores.
27
5
56
38, 81
61
18
2^
71
E.
I. 1
H.
r. S. 0. des Canaries.
2. Iakoutsk.
28
4
10
22,38
20
53
18,
07
0.
I. !
H.
i. Nouveau Mexique.
3. Oural.
29
3
18
5,06
40
50
52,
36
E.
H.
1. Brésil.
1. Groenland.
30
0
24
10,09
170
55
35,
76
E.
I. :
H.
1. N. E. Nouvelle Zemble.
12. S. E. des îles Peros Banht
Tableau F.
Bissecte2irs des angles de 36" (Hexatétraédriques conjugiu's aux dodécaédn
ques réguliers).
rdre
aux p
lOies
Méridi
en normal
1
[ndications géograiihiques
1
82"
28'
29",
28
48°
46'
16", 08 0.
D.
H.
C. Seychellcs,
14. S. 0. dn Cap Vert.
2
72
27
20,
75
135
57
0, 41 0.
D.
H.
5. Sainte Hélène.
12. S. E. des îles Peros lïanli
3
66
18
7,
39
102
7
29, 93 E.
D.
n.
r,. Sainte Héltne.
m. Inde.
4
65
43
51,
05
84
57
44, 48 0.
D.
H.
6. Scychclles.
15. Congo.
5
61
22
30,
09
143
57
46, 39 E.
D.
H.
6. Seycholtes.
t<. Ile» Bonin Sima.
6
53
42
55,
35
12
42
55, 34 0.
D.
n.
1. Petites Antilles.
'.1. Mcdiiic.
7
49
28
55,
83
118
2
14, 99 E.
H.
;t. Cliiue.
15. Congo.
8
46
34
44,
98
39
56
0, 88 0.
n.
H,
6. Scychelloa.
5. N. 0. dos Açores.
9
43
7
28,
14
65
38
31, 73 K.
D.
n.
;i. Chine.
— 734 —
Dittuice BimmaiD
Méridien normal
Indications gcopnpbiijai
lu
4P
59'
10",
GS
134"
16'
23",
07
0.
V- 4. r»ulM AnlillM>.
H. «. ^<^ do U» Àlrouucnaa».
11
38
50
9,
58
109
58
-il,
98 0.
IV l Sftintr Brlrnc.
U. i. L«c Supcneur.
12
38
0
5U,
71
25
41
25,
19
E.
Il ]. Rraia».
a. Il «»» d» Chine.
13
35
39
13,
14
19
38
29,
88 0.
n i. Rrmda.
H. il li. K. dt> lia Fera Bu
14
33
7
25,
73
161
42
6,
98
E.
D. 9. Cbûw.
U. 7. 8. 0. d« Su rranclMO
15
31
52
4<»,
74
84
35
23,
98
E.
n. 5. S«inte tlclrne.
U. S. Oui»U
IG
25
23
47,
57
142
7
54,
01
E.
Il C n- SrrrlidlM.
H. l. I>kauuk.
17
24
5S
53,
07
124
51
47,
59 0.
P. 1. Amrrt.iiir RUM.
U. 11. Mer dr Chu».
l-
24
40
12,
20
IM
40
27,
08 0.
D. 1 Aurmioe Kum«.
U. U. S. 0. du Cl. rtn.
lî»
24
25
50,
05
G5
5
20,
53
E.
II. l lUada.
Il i. Ilv Honin Sita».
2«t
23
7
10.
41»
12
28
31,
61
E.
I> t. rxitn AnUlIti^
H. J. Ourml.
21
2»)
14
•h
71
32
22
25,
91
E.
Il t. 8«r'>idl«^
II. i S. 0. da At«i««.
22
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11,
G3
5G
0
35,
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Il 1 R.>d>.
II. T. 8. U. d« S*n rnnriKo.
23
15
25
22
74
87
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18,
38
0.
D 1 Ai»hqi» Rii*>r.
Il 11. lUur».
24
14
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24,
8!^
158
27
52,
61
E.
Il 1 Ainrriqu» BuM.
Il 10. Inil».
25
lu
35
M,
lit;
3H
45
3S.
71
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Il « Horrholln.
II. 1. ilrii^iiluid.
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5(1,
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152
42
46.
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Il < IVllm Antllln.
Il X Ukouuk.
27
7
7
17,
37
171
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II. 3. niin«>.
II. 4. Uc Hu|i4ri»ur.
•JH
3
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25,
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41,
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Il 'j il«lnl« llrl*ti».
II. 1 «Iv4nluid.
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II. a S. dM llM AlpouUfliBM
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Il 1. AB«rli|U «•-•.
Il a. ■•du»
LrH tiihlciiiix <|iii itivciMUnl prinicttriit dr se rriiiln." ituiipti' du
|ian-fiurH<lfK tliflVTcntHCi'rclrH à la surface du {floltc tonvstro, uirinc
wiiiH avoir HttUM K'h yeux un atla.s jr»'(t};niidiii|iif. .Mais si l'dii vou-
lait coniiaitrc \vk doiiiu'i'H rrlativt-H à un |ioiiii dunin''. il scriiit ditïi
cilc (If IcH retrouver (Iuiih eew taldcH.
Nouh alloiiH maintenant len énuiuérer dans un uidic ni('lli<idii|iu>,
et i-oiiini<ide pour leH iccliciclien de ee genre. Les talde« suivanten
— 735 —
fout connaître pour chacun de ces points l'angle que le méridien
fait avec les cercles primitifs qui y passent. On peut en déduire pour
chacun de ces points l'orientation de tous les cercles du réseau.
Chacun de ces points est le pôle d'un cercle portant le même
numéro d'ordre.
Par raison de symétrie par rapport au centre, il suffit d'indi-
quer les données relatives à la moitié de ces points. Les tableaux
qui suivent mentionnent les intersections des cercles du réseau
comprises dans les six pentag-ones spécialement considérés par
Elie de Beaumonï.*
Les points H sont, on le sait, au nombre de 30. Chacun d'eux
est l'un des pôles du cercle primitif qui a le même numéro d'ordre
dans la série précédente de tableaux.
Tableau G.
Points H.
d"ordre Latitude Longitude Primitifs passant en ce point Orientation des primitifs
j Etna N. 50" 59' 28", 23 0.
Groenland et Chili N. 39 0 31,77 E.
Nouvelle Zemble N. 34 51 23,78 0.
MoDtagoes Rocheuses et iles Oalipagos N. 55 8 36, 22 E.
Lisbonne N. 76 36 37,57 0.
Mont Saint Elie N. 13 23 22,43 E.
Lac Sapérionr et San Thomé N. 42 41 41,52 0.
Saint Kilda N. 47 18 18,48 E.
Alaska et Van Diemen N. 29 51 45,77 0
Land'sEnd N. 60 8 14,23 E.
1 79»19'11",00N. 31''20'31",58O.
2 64 33 45, ION. 138 39 22,65 E.
3 56 11 50,56N. 62 51 19,77E.
4 49 22 48,45N. 89 47 54,310.
5 43 23 20,81 N. 37 14 2,76 0.
1. Elie de Beaumonï. — Données numériiincs qui fixent 3G2 point.s principaux du
réseau pcntagonal, 1864.
Dans les tableaux numériques publiées à diiiërentes époques par Elie i>e Beau-
mont, il y a quelquefois de légères divergences, s'élcvant à peine à quelques cen-
tièmes de secondes. Elles sont donc insignifiantes, et sont en rapi)ort avec le degré
d'approximation des tables de logarithmes des lignes trigonométriques.
9 2G 11 50,5yN. 35 12 18,58 E
lu 21 12 48.44 X. 74 17 28,s.sE
— 736 —
i^tin L*titQi]<« LoDptade Primitifs p&5«aiit en ce point Orientation des primitifs
I Cap t'astlo N. 62' 13'20",41 0.
6 39» 3'57",50X. 177''20'4r'.52 <•. i ,, , .„ p.. v a-, ,e ..o -o i.-
' ( Alaska et Van Dicmen N. 27 46 39,o9 E.
) Mont Saint Elie N. 8 48 46,57 0.
7 32 45 58,30 X. 133 7 ^6,87 0.,^,,.^^^,^^^^.^^^^ j^.^, ,, ,3 .^3 j,
I ViUiiii >l rilintl» du Ml N. 69 49 2,83 0.
8 28 35 14,07 X. 140 4.1 25.24 L. . , ,, . . , .l v vn m «;- 17 u
I U( ^iptririr tt Su Th«i» X. 30 10 5i,17 h.
I Saint Kilda X. 32 13 37,39 O.
I Vildliii >l (ilandti ili Kil X. 57 46 22,61 E.
) Un.is End X. 42 32 0,97 0.
1 Cap Castle N. 47 27 59,03 E.
I Cultn et C.ip Sandv X. 74 47 32,45 0.
11 20 38 1C,69X. 3 42 8,89 O. { .. ,, ./ . , ' -, ,, ,_ .,..,..
' ' l Xouvi'lle Zt'HibU' X. 15 12 2(,55 h.
) Cuba ft Cap Sanilv X. 68 40 45,53 0.
12 14 12 37.06 S. 80 49 28,51 E. \' . „ , , ., " „ , v 01 ,0 1. i-i.-
I Nuila^M RixhdMs rt iIm fltll|>api X. 21 19 14,4 1 h.
I (Jrooiiinml et Chili X. 6 46 11,62 0.
13 8 10 47.»1 X. lOU y 30,51 E. W. . . , v 00 ,« la o« 1.-
1 K<|unt()nal X. 82 13 48,83 h.
f ritri^r «I Ttrrf i\niiu X. 56 65 24,28 0.
14 7 24 7,27 X. 38 19 69,99 0. {,., „,., , ,,..,,.
' I I.isltoiine X. 33 4 35, i2h.
( Etna X. 8 20 14,84 0.
15 6 41 56, 15 S. 20 8 10,27 E.{,.. , ., .. -. gn i-..-!.-
I i'.<|iiatiirial X. 81 39 4;>, lt)h.
LcH jMiints I 8<»iit au iii»iiil)n' df viii<jt. Il suffit, ((tinnu" on l'a vu
pluH haut pour Ich jMiiiitrt H, de conuaitri- les imsitioiisdf dix d'nitic
eux. IlHM«int, avi'c leurs autipotios, les pôles des octaédriciuis ayant
le même iiiiiin'ni «l'urdre.
Taiii.kaij h,
l 'ni ut s l.
4 •f4i« laUliaU Longilgilo l'iimilira puuiil m «> |n>lnl Orlnntatiao dM prlmlllf»
I Xoiivfllv Xfinltlu N. H80 8I'S4",68 O.
I 75»47' I",I3N. 8S»Sr 0",42K. <ir.if'Ml«n.l<l Chili N. 28 SI 84,58 O.
I Mont Saint Kli<< N. 31 38 25,42 E.
I Alnukn t'I Vnn liii-nitii N. 46 28 49,84 O
t «O S AS.OhN. 68 A 3I,7h(». «iriii'nlnnil II Chili N. lU 31 lo.lilE.
I .Snliil Kihhi N. 7» 31 10,10 1:
— 737
d'ordre
Latitude
Longitude
Primitifs passant en ce point
Orientation d
es primitifs
Cap Castle
N. 80»
38' 47", 72 0.
3
45'
o-
35",98N.
155"
41'
20",74E. ■
Nouvelle Zemble
Lac Hiiptrieur et San Tliomé
Lantrs End
N. 20
N. 39
N. 50
38
21
52
47,72 0.
12,28 E.
30,61 0.
4
35
40
18,84 N.
57
1
3,22 E.
Mont Saint Elle
Valdiïii et Cataracles du M
N. 9
N. 69
7
29,39 E.
29,39 E.
Floride et Terre d'Arnhem N. 84
59
43,58 0.
5
33
28
25,38 N.
108
7
23,42 0.
Montagnes Rocheuses et lies Galapagos
Saint Kilda
Cap Castle
N. 24
N. 35
N. 50
59
0
40
43,58 0.
16,42 E.
5,48 0.
6
27
21
44,28 N.
156
31
20,46 0.
Etna
Floride et Terre d'Arnhem
Cuba et Cap Sandy
N. 9
N. 69
N. 83
19
19
27
54,52 E.
54,52 E.
29,33 0
7
24
38
10,17N.
25
57
44,71 0.
Alaska et Van Dieraen
Lisbonne
Cuba et Cap Sandy.
N. 23
N. 36
N. 68
27
32
32
29,33 0.
30,67 E.
5,00 0.
8
13
.09
5,64 N.
17
4
53,19 E.
Etna
ïaldiiia et Cataracles du Nil
Lisbonne
N. 8
N. 5L
N. 33
32
27
21
5,00 0.
55,00 E.
14,08 0.
9
10
8
45,08 N.
130
15
23,10E.
Lac Supérieur et Sau Tliomé
Équatorial
Land's End
N. 26
N. 86
N. 39
38
38
10
45,92 E.
45,92 E.
5, 74 0.
10
5
19
50,80 N.
88
18
41,37 E.
Montaaiies Fioclienses et ilts Oalapaîo
Écuiatorial
N. 20
N. 80
43
43
54,26 E.
54,26 E.
Les points D indiqués ci-dessous sont, avec leurs antipodes, les
pôles des six dodécaédriques rég'uliers.
Tableau I.
Pointu D.
Longitude
1 63"47'52",81 N. 113"38'26", 17 0.
MHM0IRE8, T. II
l'rimitifs passant on ce poii
Lac Supérieur
Montagnes Kocheuses
Mont Saint Elle
Etna
' Alaska
;t Orientation des primitifs
N. 88'>57'51",81 0.
N. 52 57 51,81 0.
N. 16 57 51,81 0.
N. 19 2 8,19 E.
N. 55 2 8,19 E.
93
— 738 —
2 50«46' 3",08N.
4.1 S.'i.'JTX.
6 10 4 31, U3 S.
« I 20 52,1 S 8.
LoD^tode
Primitif» px^$anl eo ce point
OricnutioD d
Mi primitifs
Laad's Eud
N. 85»
9'41",03 0.
.Saint Kilda
N. 49
9
41,03 0.
8»63'SI",08E.
Etna
N. 13
9
41,03 0.
Nouvelle Zemble
S. 22
50
18,97 E.
Lisltonne
N. 58
50
18,97 E.
tiliiiii et Ciluidu it Ml
N. 80
43
26,70 0.
Lisbonne
N. 44
43
26,70 0.
04 3-J Il.ôT K.
(■ruiinland et Chili
N. 8
43
26,70 0.
Montatrnes Roclieuses
N. 27
16
33,30 E.
t ap Cîustle
N. 63
16
33,30 E.
Cuba
N. 79
17
31,39 0.
Floride
N. 43
17
31,39 0.
66 58 29,98 0.
lj»e Sii|HTieiir
N. 7
17
31,39 0.
Ciroënlaiid
N. 28
42
28,61 E.
Land'H Enil
N. 64
•12
28.61 E.
Flori.ie
N. 57
33
4.3,88 0.
Aln.Hkn
N. 21
33
43,88 0.
M 4.'i 15,49 0.
Nouvelle /.enible
N. 14
26
16,12 E.
Vitl(livi:i
N. 50
26
16,12 E.
i->|U:itorial
N. 80
26
10,12 E,
Culin
N. 64
35
45,33 O.
Sailli Kililti
N. 28
36
45,83 0.
51 29 2y.2KK.
Mont Saint Eli<'
N. 7
24
14.67 E.
('a|)('aiitle
N. 4.1
24
14,07 E
l''.<|Untorial
N :•.•
24
14,67 E.
\a-» j)niiiih I iioii > (liiiis !«• tJihlfiiii siiiviiiit Miiit avec lour.H an-
ti|HM|fH IfM jiolfM (luh t|(M|«'-<ai'-ilrii|iii'h rli(iiiilii>ïtlaii\, hinKi'ctriiih cU'h
aii^li-H II.
Tabi.kau J.
/'«i»i/« T.
iMtIflultiin Àm lintillir OiiMUUun
UagHati r*»Miil «HT *» e» rrlKlIlf
-5K. l6«*4S'ie",a7(). Mont Saint Elle N. as* 0'4>",0.1 0.
I •.« !'• o, kaK. III «9 M, 117 0. AUnka et Van Dlemm N. «S 40 34. «H F.,
a M M 4«, I6N. 10 8 40,S4K. Noutrlb' /rinble N 31! 13 58,03 K.
— 739 —
N** Désignation du primitif Orientation
d'ordre Latitude Longitude passant en T de ce primitif
4 61" 3'13",42N. 171«58'33", 36 0. lac Siipérienr et San Thomé N. 65M8' 9",53 E.
5 58 5 27, 71N. 10 18 25,43 0. Saint Kilda N. 64 51 32,01 E.
6 54 18 ly, 87N. 125 19 11,73 0. Montagnes Rocheuses N. 37 9 47,23 0.
7 52 48 53, 88N. 101 13 52, .30 E. Groenland et Chili N. 11 7 42,53 0.
8 51 1 5, OON. 150 28 55,08 0. Etna N. 13 14 0,75 E.
9 47 52 7, 07N. 28 50 4G, 05 E. Land's End N. 69 57 34,05 0.
10 44 32 48, 33N. 121 16 17, 20E. Cap Castle N. 74 33 26,58 E.
11 42 44 24, 29N. 6 38 5,62 0. Lisbonne N, 47 28 5,93 E.
12 40 34 48,54N. 87 9 57, 86 E. ïaUivia et Cataractes dn Nil N. 88 1 27,19 E.
13 37 45 40, OON. 12 41 10, 00 E. Etna N. 10 29 44,00 E.
14 36 22 19, 79N. 64 53 57,96 0. Groenland et Chili N. 8 19 49,09 E.
15 29 46 2,58 N. 115 16 14, 45 E. Lisbonne N. 38 34 14,76 0.
16 28 16 50, 48N. 80 37 7,66 0. Floride et Terre d'irnhem N. 70 39 47,46 0.
17 27 42 30,37 N. 97 42 22, 63 E. Monlagues Rocheuses et iles Galapagos N. 23 27 37,69 E.
18 25 0 44, 09N. 52 32 59,49 0. Cuba et Cap Sandy N. 85 12 42,34 E.
19 22 54 45, 68 S. 15 19 11,58 0. Nouvelle Zemble N. 15 27 24,50 E-
20 16 57 13, 01 S. 0 3 30,65 0. Floride et Terre d'irnhem N. 60 18 33,67 0.
21 13 17 25, 26N. 76 17 27,94 0. Land's End N. 40 21 27,65 E.
22 12 58 37, 75 S. 57 58 15, 86 E. Saint Kilda N. 29 24 31,33 0.
23 11 49 21,49 N. 53 13 29, 76 E. Mont Saint Elle N. 7 33 48,17 E.
24 11 26 31,50N. 60 30 35, .54 0. Lac Supérieur N. 26 46 13,56 0.
25 10 56 21,09 S. 42 14 18, 75 E. Cap Castlo N. 44 23 59,78 E.
26 10 37 16, 71 S. 25 14 45,92 0. Équatorial N. 88 52 20,24 E.
27 4 20 17, 77N. 39 28 42, 78 E. Cuba et Cap Sandy N. 64 54 39,310.
28 2 17 57, 03N. 16 36 6,69 0. Alaska et Van Dicmen N. 21 13 53,05 0.
29 1 30 1,76 S. 1 .32 54, .58 0. Valdim et Cataractes dn Nil N. 49 24 10,67 E.
30 1 6 30, 16 N. 64 32 45, 64 E. Équatorial N. 79 22 36,10 E.
Les points a sont les i)ôles des cercles bissecteurs des anj'les
de 60° qui ont le même numéro d'ordre.
Tableau K.
Points a.
N*' Désignation du primitif Orientation
d'ordre Latitude Longitude passant en a de ce primitif
1 73139' 39", 67 N. 131° 4' 44",47 0. Etna N. 30"47' 26",97 E.
2 68 37 23,01 N. 167 53 51,64 0. Montagnes Roclieiises et ijes flalapagos N. 75 14 0,00 0.
93*
— 740 —
L<tila4f
Lonfitnde
m^«]^atioD iIq primitif
p»5^aI^^ ea a
OricnUlion
de c« primitif
3
6J«
37'
I3",I6N.
1200 23'
56", 77 0.
Uc Siptrinr t\ Su n«Bt
X.
68" 14'
48". 76 0.
4
61
12
24,87 X.
3 48
14,84 E.
Etna
X.
17 23
49,88 0.
:,
56
29
45,71 X.
159 48
41,85 0.
AL-tska et V.nii Dioiueu
X.
40 67
32. 6J E.
6
56
18
30,62 X.
25 16
26,36 K.
LUIioniie
X.
71 .SS
17,09 E.
7
i%
19
48,59 X.
138 22
55, 14 0.
.Mont .Saint Elle
N.
12 27
28,83 0.
s
50
26
46,67 X.
8 10
17,75 0.
I.anil's End
X.
81 36
50.15 E.
9
49
6
50,82 X.
112 5
0,93 E.
iJHMnM Kwknus tl ilu GiUptm
X.
32 31
47,81 E.
m
46 54
38,43 X.
93 23
41,37 E.
I.isboiiiir
X.
52 23
44,55 0.
M
43
6
62,80 N.
20 5
68,71 E.
Saint Kild»
X.
40 56
34,88 0.
IS
40
39
14.66 N.
3 23
4,36 E
Noiivflli' Zoni)>k>
X.
18 62
45.8» E.
13
37
II
40.29 X.
117 58
33,22 E.
liUiiii ri l'aUnclM 4i Ml
X.
72 20
22.07 0.
M
34
15
23,30 X.
92 50
25,55 E.
Cnp Castlo
X.
56 12
63.40 E.
lu
32
31
14,73 X.
73 6
47,15(1.
Uc Siftrifir rt Sii Thoif
X.
31 35
27.71 0.
IC
30
50
17,61 X.
58 21
:iI.IO(t.
I^inttV End
X.
47 13
18.23 E.
17
29
1
25.23 X.
106 24
4,54 E.
liroi'uland
X.
7 39
59.40 0.
IH
20
47
50. 4 MX.
78 20
48,60 0.
Cu\t:i et Cap Sandy
X.
75 1
5.32 E.
19
S<*
5
49,15 .S.
7 32
39.48 0.
Ala.ika ft Van |)|i'Mu'n
X.
22 39
45,40 t».
ÏO
18
16
5,58 K.
66 41
9,79 O.
Floriilc ot Torri- d'Andii'm
X.
61 3
8.05 0.
SI
16
49
36.29 M.
20 2G
40,20 O.
Itl4liia «1 riUrwIn 4i M
X.
52 27
59,45 E.
zt
IX
2»
60,39 N.
6» 22
20,68 O.
(inii'nland
N.
li 51
42.83 E.
ï»
IS
4
6,86 «.
50 4
2», «3 E.
.M<iiit .Saint Elic
X.
7 34
12,94 E.
S4
«
13
40,06 «.
0 49
II.HOO.
h>|iiut(irial
X.
H4 35
56,89 E.
Ï4
M
H
17.30 X.
46 17
16. .lu K.
Saint Kildn
X
28 54
19,42 0.
a
fl
S9
48.86 X.
68 56
4I,U0 K.
InpfiiMli-
X.
43 44
24,67 E.
il
b
M
38,73 H.
61 18
2.90 H
CuliH rt Cnp Sandy
X.
65 13
18,23 tl.
za
4
10
St,44 .S.
20 63
17,88 0.
Floridr rt 'l"<Tri' d'Arnlii<ni
1 X.
66 25
31,83 0.
n
3
1»
2,3« H.
40 60
52,38 E.
l->|unliirial
X.
79 50
13,67 E.
M 0 t4 10,07 K. « 4 24,30 O. Kouvcllc /finidc X. 14 12 38,77 E.
l/i'H |Miiiith '/ iii<li(|iii-8 ci ili-H.sdilh Hiitit avec leurs aiitipodo les
lij%>HTtciirH «IfH an^'IcH île .'Hl"(nii ont If mriiic niiinrii) tlUnlri'.
lAIlLhAr lé.
l'iiiiilê II.
»' tMilfiMU»* 4* r<lMlll' Ortanulloii
< t*f t«<ita4« Lmgiftm immuI 0» m i» t» |>rliilU(
I i)t*Vfn",nK. I»I'I»'*6".6»K. Moni ««Ihl Ell« X 70«8WII",78E.
t 7| 21 lO.AVN. 44 > 69,62 E Xoiivrllr /«•nildr X 54 31 29, I6E
741 —
d'ordre Latitude
Lon
gitude
Désignation du [iniuitif
liassent en a
Orientation
de ce primitif
3
66" 18'
7",39N.
77052'
29",98 0.
Alaska et Van Diemen
N. 64011'
50", 65 0.
4
65 43
51
16 N.
95 2
16,06 E.
Groenland et Chili
N. 16
29
16,44 0.
5
61 22
30
09 N.
36 2
16,27 0.
Saint Kilda
N. 87
11
9,91 0.
6
53 42
55
48 N.
167 17
4,56 E.
Lac Supérieur
N. 48
14
34,25 E.
7
49 28
56
06 N.
01 57
45,17 0.
Groenland et Chili
N. 10
20
37,91 E.
8
46 34
44
83 N.
140 4
1,21 E.
Cap Castle
N. 88
2
•20,25 E.
9
43 7
28
23 N.
114 21
28, 63 0.
MoDliignes Rocheuses et iles flalapajos
N. 28
52
32,45 0.
10
41 59
10
76 N.
45 43
36,75E.
Land's End
N. 57
58
44,76 0.
11
38 50
9
43 N.
70 1
18,16E.
Valdivia et Calaracles ilu Kil
N. 77
"1
16,84 E.
l-J
38 0
50
71 N.
154 18
34,88 0.
Etna
N. 10
31
56,45E.
13
35 39
13
10 s.
19 38
29,96 0.
Nouvelle Zemble
N. 17
35
4,62 E.
14
33 7
25
91 N.
18 17
53,15 0.
Lisbonne
N. 40
15
28,48 E
15
31 52
40
89 N.
95 24
35,98 0.
Floride et Terre d'Arnhem N. 78
6
40,11 0.
16
25 23
47
70 N.
37 52
6,13 0,
Cuba et Cap Sandy
N. 88
30
27,80 0.
17
24 58
53
46 N.
65 8
12,44 E.
Mont Saint E\iv
N. 8
10
15,56 E.
18
24 40
12
20 N.
15 19
32,93 E.
Etna
N. 9
7
6,07 0.
19
24 25
60
13 S.
65 5
20,47 E.
Saint Kilda
N. 31
42
19,79 0
•20
23 7
10
57 S.
12 28
31,44 E.
Floride et Terre d'Arnhem
N. 64
37
30,49 0.
•21
20 14
2
12 S.
32 22
25,69E.
Cap Castle
N. 47
3
5.5, 74 E
22
19 6
11
04 N.
123 59
24,08 E.
Lisbonne
N. 34
56
32,71 0.
23
15 25
22
96 N.
92 16
41,72 E.
Montagnes Rocheuses et îles Galapagos
N. 21
26
46,93 E.
24
14 39
25
06 N.
21 32
7,47 0.
Alaska et Van Diemen
N. 21
57
48,62 0.
25
10 35
34
52 S.
38 45
37,77 0.
Équatorial
N. 88
37
43,83 0
26
9 49
55
96 N.
27 17
13,67 E.
Cuba et Cap Sandy
N. 60
25
19,31 0
27
7 7
16
92 N.
8 34
38,24E.
Valdiïia et Cataractes du M
N. 49
54
8,15E
28
3 30
25
71 N.
77 37
18,29 E.
l'^qiiatorial
N. 79
54
20,24 E
29
3 3
29
15 N.
84 61
34,28 0.
Land's End
N. 39
7
56,26 E
30
0 27
26
05 S.
54 34
11,33 0.
Lac Su|irrieur et Sau Tlumié
N. 26
11
54.24 0
iÀ'2
iKoisiK.MK l'AW rii:
nliscrvatioiis à l'aire en .M'ii(|ii('.
\a- liut t\\w inui.s iiniis s(iiuincs|iniin»séost irévitt'rtlosri't-luTrlii'ïi
pi'iiiltles aux |ii'rsuiiiifs t|ui voiidraioiit ôtiidii-r le R-scaii poiitajio-
iial. et (le taeiliter pour rAfrituie un travail d'adaittatioii (|iii s»>rait
du pluK haut intérêt.
Kn elTet, Kl.IK I>K HkaI'Munt, et plusieurs de ses «-lèves tint dé-
niiiiitré dune l'aeon incontestalde <|iie le réseau pentafronal s'ap-
plique ave<' une extrême préeisioii aii\ ré<;i(iiis les mieux étudiées
«lu jjlulie terrestre, à celles pdur lexpit lies un possède de linnneh
earteH.
l'our d'autres répons peu eunnues, nniaMimeiit rAfVii|iie. <les
véritieations seraient aetuellement impossibles. Mais inversement.
admettant l'exartitmle du réseau penta<;onal. il y a lieu de si;;:na-
ler H rnltentioii dcH voyn(;eurH le» points où des oliHervatiouH se-
rnient |*rohal)lenn-nt intéressantes, .\insi prévenus, ils pourraient,
dniis la mesure du |K)Msilde. diri};er leurs exeursions vers ces points.
qui MMit «léfiniM avec une extrême préeision, et reeoniuiitre si, et'-
feetivenient ou non, il y a là des partieulariteM p'-o^rrapldtiueM,
to|Hi;;nipliii|UeH ou (féidojriijUfH, et relever avee soin \vs ilireelionH
frmarqinildeH dex aeeidenls naturels qu'ils auraient observés.
(hi ne Hiiurait tro|i le répéter. Il ne s'af^il point iei de eoneep-
lionn llMMiriqneM et almiraiteH. l<eM li^fues entrecroisées du réseau
|MMilni;onal Konl. dit Kl.lK l»K Hkaimust, les iniees d'une sorte de
rriiquelé du la eruAte inférieure qui, se propa^^eant à travers les
ctiurlim RUrrcMivpji lie» itédiinenlH et des épanehementM Hupcr-
— 743 —
ficiels, non seulement ouvre le passage aux émanations de la masse
interne; mais encore, alors même qu'il ne donne pas lieu à des
arêtes saillantes et à des dénivellations du sol, prépare, en tailla-
dant ce sol, les accidents du relief dont les eaux superficielles
viennent ensuite déblayer et modeler les contours.
C'est donc en quelque sorte un canevas d'observations pratiques
et matérielles de tout genre que nous proposons de tracer à priori.
Il est probable que, sur plusieurs de ces points on pourrait re-
cueillir des faits intéressants.
Il est d'ailleurs très facile de tracer pour tel point du réseau
que l'on voudra un canevas en projection gnomonique. Il suffit
de se rappeler que les angles sous lesquels se croisent les grands
cercles qui passent en ce point sont conservés en projection. Nous
avons donné plus haut un tableau de ces angles. Quant aux pro-
jections des autres points, il suffit de porter sur les droites rayon-
nant autour du centre de la carte des longueurs proportionnelles
aux tangentes des arcs de cercle interceptés.
Pour vérifier l'exactitude de l'application du réseau pentagonal,
il conviendrait de se porter en l'un des points bien définis du ré-
seau, dont la latitude et la longitude sont indiquées dans les ta-
bleaux précédents.
On connaît aussi l'orientation en ce point d'un grand cercle pri-
mitif. On en déduit les angles que forment tous les grands cercles
qui passent par le point de stationnement, soit avec le primitif, soit
avec le méridien du lieu d'observation.
Dans chacune de ces directions on connaît les longueurs des
arcs qui aboutissent aux points de croisement des cercles du ré-
seau. Il serait donc facile de se transporter ensuite en chacun de
ces points précis, et de voir s'il y a là quel(|uc particularité à si-
gnaler, soit dans la topographie et l'attitude du terrain, soit dans
les circonstances géographiques, soit dans la constitution géolo-
— 744 —
«nquc »lii sol. On noterait les observations sur un ranevas du rê-
scaii pentagonal ayant pour rentre de projection gnonioni([ue \v
|)oint de stationnement.
Comme tyjtes sommaires des cartes (|u'il y aurait lieu de dres-
ser pour différents points de stationnement, trois planches sont
jointes à ce mémoire :
l'I. IV. Projection sur un point 1» JCurope);
ri. V. i'rojection sur un point T (Asie);
Projection sur un p<iint II i Afri(iue);
ri. VI. Projection sur un point 1 lAtViciue Septentrionale);
Projection sur un point I (Afrique australe).
Planche I.
Planchk I.
y^r-^ll
^^
^^fci:.
\^^N,/^^^^^ 1/ / \ / \ I^k'^ / 1 \ V''^
lliffll^'
fel^W"
W^
Projection ceuti-ale du réseau sur le plan tangent en un point D.
Planche II. IV.
Planchk II.
—"=^7?
Projection centrale ilu réseau siii' le plan taug-ent en un point I.
Planche III.
IV.
Pi'ojection centrale du réseau peiitagoiial sur le i,lan tauyout en un
1-iuint H.
PLAÎfCHE III,
Planche IV
Ixtflîinil
-;iii'(tpo (Ml projortioii contnilo sur ritoriztni .Ir UN'iiLlii
:^
"'■ I
•B iwntnl* ■w I
(liimi i'Imii
Planche V.
o.âHSSS^
f SIBilin''
'„ rrinf """"""'
Afrii|iu> Cil projoctiDii i;ontr;ili> sur l'iiorizim ,iu 'raiii;'niivk;i
,AjUé>f
,S
ThMrfTA
Millntle
r
sadtitit A«/>«
.^^m-
naJ* nR projH-itnn ratttnU» iur rborii'in •lu Tranaviui.
Planche VI.
AIVi(|UP scptentrioiiiiki cii ijrojoction c.-iiti;!!!' siii' riiorizon ,lii lac Tsad.
SUPPLÉMENT
A L'ILLUSTRATION DE LA FLOEE D'EGYPTE
PAR
P. ASCHERSON kt G. SCHWEINFURTH.
I
Addenda altéra.
(Suite des addenda et rectifications insérées aux pages 18r> — lOO de ce volume.)
p. 35. Après le n' 3 intercalez :
12(!3. Adonis flammeus Jacq. Boiss. I. 19.
M. ma. (^MiU'iont lildiiitield, Ascbcrs.) p. (El-'Arîch Asclicrs. vide
p. 789).
» 3.5. Après le n" 5 ajoutez :
0))S. lioissiBK (Supi»!. FI. Or. ."<) iiuli(iiie le Kaiiuiioulus liierosoly-
mitamis Boiss. Jîoiss. 1. 8H jï Alexandrie (Schlumbkugek 185211 L'é-
tiquette, écrite de la main de feu M. Boissikh. ne donne aucun ren-
seignement détaillé sur le habitat; une confusion de localités nous
semble donc très probable.
» 35. Après le ii" 11 intercalez :
1264. Nigella deserti Boiss. Hoiss. I. 07.
M. p. A partir de Qatiycb vers l'Est Aschers. v. p. 789. "i
» 35 n" 14. Delphinium deserti Boiss.
M. p. (Tawîl-cs-sakliain v. p. 789.^1
> 35 n" 16. I). Bovei Dciic. M. p. (;Bîr-el-abd; El-'Arîcb v. p. 789.)
MEMOIRES, T. II. 04
— 74(1 —
p. ..t.. I.a fainillc Hr> Borboridacées j)rciul lo n ('II et K- Leon-
tice Lcontopetaluin L. le ii 1 :?•>').
M. p. r.l Arirh v. p. TSJ».)
o7 II 2.». l'apavrr li\ bridiini L. M. p. KlCnuly v. |t T'^!».'»
• 37 rf. I». ISH n" Jii. Koi-meria <lciiltraiuiia Fnr>k.) Stapf.
M. p. Kl Ari.'li V. p. TSit.)
> .57 II '_'7. ( ilaiii-iiiin inniiciilatimi iL.» ( "iiit.
M. p. Kl A rie h v. p. 785».)
» 37 2'.'. l'mir Hypfniiiin parvitiiiriiin l^arl». (^lHiS2) iut Kanl.
tt Kiril. IMl'i lis»-/, :
Hypocoum dimidiatuni Dol. iii I.almriK' Noyafïc
Arali.-IVtr. i is3(»j p. S4, tal». 114, ti-r. ti. inoiiriiti- CI.
('«•HMtii i('<)iiipcii<i. Kl. Atl. II. 72).
ObH. f'olU' plante a i-lo iliToiivcrto dans I AralMc IVliVc.
. 37 > 30. II. priiiliilniii I.. M p. t^iaiiyoli Ast-hen».',
. 37. 32. I"iiiiiaria .Ifiisiriora i>. ( . M p. Kl Ari.li v. p. 7!H>.1
» 3H » 3(». Mattliii'la araiilin (Hall).j I». ('. M. p. Kcsctlc Ascben».)
. 3H . 37. .M. livi.la h.l.) I>. C.
0. i. MaliMiiiDili, Kl Quiilanih. llaliwuli. Wàily el-'Aricli
AHcbcm. V. p. 7VK).)
. 39. Apn*'» le II" .'»2 infcrralcz :
12«">«i. NoJiturtiopHiH arabica Boisa. Moinn. I. 2.'17.
D. i. Wà.ly d 'Ari<li v. p. 7;ki )
• 39. Aprrn !«• n .M iiit«Tialc/, :
I2»'7. tAlyiMum miniinuin Willd. hi»iKH. I. 2.si.
M ma \lf:iiiii<lni-, U-miiii ilii i|iiai neuf, iiiInMiiiit ISHO, lUoiiil.^
• 31». A pu H if II TiH iiitnralr/, :
12<'.K. i Camoliiia hinpida BoIm. MuiHM. I. .112.
M. mi. ('••iiiiiii- I i-MiM-t'c imittli'iiir Hloiiil. )
• 4<) Il 71. Kriiraria airppira (tiurtii. var. latirulia (I>. C) KoiiM.
M. p. V.\ Arirh v. p. 7IN).)
— 747 —
40 11° 73. Enioaria uncata Boiss. Syii. E. oiassitblia Boiss.
Suppl. FI. Or. 63 [qiioad loenni Maiularah] iiec Del.
40. Après le n" 73 intercalez :
1269. Vogelia panniculata (L.) Hornem. Syii. Neslea
p. Desv. Boiss. I. 371. M. p. lEl-'Aiîcb v. p. 790. i
40 n" 74. Isatis microcarpa Gay. D. i. (Wâdy-el-ArîeL v. p. 790.)
var. hlephfiroearpa Asehers. Fructus ciliati.
D. i. (iivec la forme ty))i(nie v. p. 790. >
40. Après le n" 7 G intercalez :
1270. Moricandia dumosa Boiss. Boiss. T. 38G.
M. p. et D. i. (Kl-'Arîch v. p. 790.)
41 n° 81. Diplotaxis acris (Forsk.) Boiss.
D. i. (Wridy-el-'Ai-îcli v. p. 791.)
Anx variétés du Brassica oleracea L. ajoutez :
var. gongylodes L. arab. abun-zou.gbali.
cuit, dans les jardins niodenies.
42 » 88. fSinapisalbaL. N. d. (Berimbal prèsde KosetteAscliers.)
42 » 90. Savignya parviflora (Del.) Webb.
D. i. (WAdy-el-'Arîcb v. p. 791.)
42 > 91. Carricbtera aiinua (L.) Asclieis.
M. p. et D. i. (El-'Arîeb v. p. 791.i a. sept. iWâdy Kbâ-
foûrab, (iralâlali du Nord Scbweinf.)
42 » 94. Enartlirocar})US stranj>-ulatus lîoiss. Ajoutez :
var. amalecitawis Asrhers. Fructus qtiaui in typo
(planta alexaiulriiia) duplo longiores, canescenti-
hirti. M. p. (Kl-'Arîcb v. ]>. 791.1
Obs. La ])!ante indiciuée ])ar l\l. lioissiKR (Hoiss. I. 399)
«in cultis Arabiae petraeae Palaeslinnc couteriiiinae^' appar-
tient à cette Corme.
42 » 97. Raplianus K'aplianistruni I>. arab. : 'ai/ch ou guibneh.
M. ma. ( Aboiufir, pour le moins partaitement établi Ascbers.)
42 •> 98. -j-lvapistrun» rugosum (L.) Berger. Ajoutez :
— 74» —
var. orientale (L.) Coss. C'oinp. FI. Atl. II. 314.
Syii. Iv. arieiitalf I >. (". Hois.s. I. 404.
M. p. <^iti\oli. intriuluit Asdiers.)
p. 4;) Il lU-J. ('K-oim- aniliira L. D. i. Wà.iy.l Ari.li v p. TlM.t
> 44. T Reseda odorata L. pii-iul lo n iL'Tl.
luUurnIisc N. d. Ali-xiiiulrii- :i 1 F.>t du lar ilo Kaiukli Ihipaniuct. i
Voy«'/. Mi'i--. Sii|i|>l. Kl. Or. <>!".
J4 11 117. U. Mois-sioii MUll. Ar;;. D. i. Wà.lvcl Aridi v.p. 7!tl.)
. 44 r_'i. (>li;r..iiK'ii.s .suhulata IK'I.) Wi-I)l».
M. p. Kl-Aiidi V. 11. 7!tl.i
44 • 12.!. Ihliaiitliciiiiiiii iiilutiiiiiii (K.'i Per.s. Syii. H. salioi-
fitliiiiii B(ii.>.s. |-'|. Siippl. Kl. Or. 7<» |(|inia(l liuimi
< llaniaila i. r. Wàdy Wara;r| iicc IV-rs.
> lô > 12'). l'niir Ik'liaiitlitiiiiiiii Saïuti Aiittuiii Sclnvi-iiit. iiicd.
|{uis>. Siippl. l'I. l Ir. 7n «iiili ilcsciiptiniK' lisez :
Holianthonium vontosiun Boiss. Hoiss. 1. 442.
Olih. Crllf plaiilf a ilf ilionucrli' dans lAraliic ritri't'
HjcIirlrlTili .
. 4:) 127 II l.ip|»ii (I..) l'iTH.
M. p. .1 0. I. l«rdalHl; Kl Aiidi Awliirs. >. p. 7:i|.
» 46 > I."»4. \'a»raria hr;;ctaliH (Neck.) (ikc.
M. p. 1:1 Ari.li \. p. 7'tl.i
> 4H > 13K. Siltiif frnWun \..
M. p. «I 0. I. {{l'htitr Am'Iuth , .Sliwfinl.
4<i l'.i'J. S. itTUMtioidrM L. Syii. S. tiidi-iitata MhJhh. ."^iippl.
Kl. C »r. '.i.t lUT I U-hf.
• 4»; . 140. S. villuHji KiiiKk. Kllarr/. M. p.
VHr. iNiiiaclitiru Srliui-iiit. hitlirt a .'^. villoMi l'nihk.
vnr. iiiirr<>|M-lala ('ohm. apiitl Kralik in ltuiii-);(>aii 1*1.
alp-r. rnr. n 22'.' i|m,'')*;i. nii tlniiliiiN ipiaiii in typi>
niiniiriliUN, petuliM rciliictiH hIImm (iiim' niNi-ini arciMJit,
Nt«tiirn iiiiniiri', iiiiliitneiilu Idiifj^iurc nia^in viMMmo,
— 749 —
foliis brevioribus, latioribus, floribus immo pauUo
brevioribus. Ajoutez : M. p. v. p. 791, 811.
p. 46 n" 142. Silène setacea Viv. M. p. (El-Giâdy v. [). 792.)
» 46. Après le n" 144 8. canopica Del. ajoutez :
Obs. BoissiER (Suppl. FI. Or. 94) eu suivant Rohkbach (Mouogr.
(1. Gatt. .Silène p. 105) remplace le nom de Silène canopica Del. par
celui de 8. biappendiculata Ehrenb. Rohrbach n'avait préféré le der-
nier que séduit par la supposition erronée, que les échantillons de
«S. canopica Del.» de Dendérah distribués par Sieber étaient authen-
tiques. Cette plaute de Sieber appartient au S. villosa Forsk., espèce
qui ne se trouve pas à Aboûqîr, emplacement de l'ancienne Canopus,
où le S. biappendiculata abonde, (pii d'après les types de l'herbier
de Montpellier est bien le S. canopica Del. Ces deux noms n'ont pris
date que par deux descriptions posthumes publiées dans la même
année de 1867 ; celui de Delile par celle de Boissier (FI. Or. I. 596),
celui de Ehrbnberg par la description de Rohrbach (Botanische Zei-
tung, 1867, 82). Or, il nous semble hors de doute que le nom de S.
canopica Del. doit être préféré.
» 46 n" 145. S. apetala Willd. Effacez M. p.
» 46 » 146. S. colorata Poir. Ajoutez :
var. OUvieriuna (Otth) Mohi-b. Syu. S. Olivie-
riaiia Otth. Boiss. I. 597.
M. p. (A partir de Qatiyeh vers l'Est Kotschy, Barbey,
Aschers. v. p. 792.)
» 47. Après le n" 150 intercalez :
1272. S. longipetala Vent. Hoiss. 1. 636.
M. p. (EI-'Arîch v. p. 7!)2.)
» 47 n" 156. Spery-uiaria t'allax Lowe.
N. f. (^Entre Mcdîncli et Tahiiar Scliweiuf.)
Obs. Cette espèce se trouve aussi en Nubie (^Djebel Chel-
lâl, Soturba Schwcinf. 1865 n" 783, 784) et en Arabie (Djed-
daii Zolirali).
» 47 » 157. S. (liaiidra (Guss.) Heldr. et Sart.
M. p. (El-'Arîch v. p. 7!»2.)
— TAC —
p. 4>< 11" l<;i. S|u'r<rularia niedin (L.) Gris.
M. p. ItoM'tft' Scliwfiiit'. : Maniietto Aschers., Soliwoiiil.
> 48 > 1 tl2. lûihltairea prostrata i Fnrsk. i lioiss. s. lat. var. major
Asrhers. et Srhirrinf. S\ n. Kobbairea |i. Hoiss.
lioiss. I. 7.'5.">. U'oliiista. poiviiiians; canU-s c.l ail
(».."> m. loiifri: (viiiat' laxiiisciilac tli'iiiiiiii laxissiniar:
Hnif. iiiiuores suballtidi.
D. i.. a. sept., a. mer. ilan^ K-s viUkrs.
var. tiiinor Asrhrr.i. rt Srhtrt'hi/'. Syii. l'olycai-
piiii >ii(-('iili'iitiiiii Hi)iss. 1. T.'WI t'xcl. syiioiiyuu» l)oli-
Icaiio. 'IViK'lla. .striiti- aiiiiiia: caiilos (I.O.'J — (».l m.
loiifri: ryiuar «iiltcfiiitVrtai': Hoirs inaiusculi rosoi.
.Vil liord lU-s liTr.iiii> (Milti\i''>. D. I. «U- 'lliclics jusiiu'A
'IVrriiiU'Ii . 1. 1 HniiiHi-H l.,<^>t<)uni. !*>• . a. sept. I li-lw An Scinvt". >.
OliK. Cl"» (liMix varii'ti'K sont rolitVs eiitri- elles par des
formeK iiiterniédinires. coniiiii- rfcliaiitillon ti^iin- pur Dki.ii.i:
FI. «rK(r. tali. L'i li;:. 4 . I»es i-xciiiplaires s«Miil>laltk's ù rotte
lipin-, ailli'iirs rarr« tii l'+'vpti", prétlominonl sur les Imnls
lie la mer l{^>ll^:e eu Kfrypie, en Nuliie et en Aniltie.
. 4'.i . H;t;. 1x7. l'i.lynirpoii Hiicnilnitiim fhel.) WfhlM't llcitli.
lier IdiinK. I. (-. S) II. 1*. araiiiciiiii Hoin». I. c. Hiipru
p. 4:t II Kl.'i. Krtari'/, : 0. I.
1'' l'iT. l'uJNrarpia iVai^iliM I)»-!.
M. p. (jitAi|nli, (jalheli .Vachers )
r.i ' 17l'. lieriiiaria lii-iiiiM|fiiioii ( iay.
M. p. . t D. I. r.l Ari. h \ p. l\ti.)
■ 41». Apri'-H le II 17m jntcri-aje/ :
I27.'î. SolorocoptinluR nrnliiciiH lioiHH. UniKs. I. 74K.
0. I. aept. ' Ih'xrt-i orjiiilale ilrll i;;:iti<>> Kipiri in lierli l-'lo
rrni
• Til h' 2<Hl. MaUa arn>p!ia !.. M. p M \m,1, » .,7':'
» U\. ApreN II- II" 201 iiiIrnalrK :
— 751 —
1274. Malva nicaeensis Ail. Boiss. I. 819.
N. d. (Menzaieh Aschers. )
p. 52 n" 207. Sida spiuosa L. N. v. iQeneh v. Samson.)
>> 53» 216. Corchorus trilocularis L. N. v. tQeneh v. Sanison.)
> 54 » 222. Pour fLiiuim Immile Mill. lîoiss. 1. 861 mettez :
tLiniim usitatissimum L. Boiss. 1. 860.
Obs. Le lin d'Egypte n'appartient pas au L. huniile Mill.,
qui d'après la description originaire correspond à quelques
formes cultivées au midi de l'Europe (liaMe, Espagne) carac-
térisées par la taille plus basse, les ileurs, fruits et graines
plus grandes que daus le lin de l'Europe centrale. Le lin d'E-
gypte est intermédiaire entre ces deux variétés dans tous les
rapports, comme on peut le voir par le petit tableau suivant :
(L. Uumilc Mill.) ^'" <^ '^BJl'"' .-ei, raie p. c.
(le Klga
Diamctro de la fleure épanouie
en métrés 0,030—0,034 0,020
Longueur des pétales 0,019 0,012—0,015 0,010
Longueur de la capsule 0,010—0,011 0,0085—0,010 0,oo7— 0,008
Largeur de la même 0,008—0,009 0,007—0,008 0,007—0,008
Cloisons ciliées ciliées glabres
(pour la plupart)
Longueur de la graine 0,006-0,0065 0,005—0,0055 0,004—0,0045
Largeur de la même 0,003—0,0032 0,0025—0,0028 0,002—0,0025
Les dimensions des tleurs et des fruits du lin d'Egypte
correspondent à peu près au L. usitatissimum var. crcpitaus
v. Boenu. (Prodr. fior. Monast. 1824 p. 94) que l'on a iden-
tifié à tort avec le L. huniile. Cette variété se caractérise par
ses capsules déhiscentes à fentes suffisamment grandes pour
laisser sortir les graines, circonstance dont Mii.lek ne fait pas
mention dans la description de son espèce. (^Notc communi-
{|uée par M. le professeur Kornickk qui s'est iirononcé plus
en détail dans un article })ublic dans les « Berichte der Deut-
sclien Botanisclien Gcscliscliaft» 18SS p. .'JSd— 3S4.1
p. 54. Après la famille des Oxalidaeées iiitercalez :
T")L' —
Balsaminaceae.
Impatiens Balsamina L.
cuit, dans les janlins anihes et iiHuliTiies plante troruenientV
p. ')') ii'2."^'). Enuliiini liirtiiui Korsk. • WilM.
D. i. Wàily el Aiuli \ \>. 7l•3.^
. ôô . 242. 'IViliiiliis k'iroster L. M. p. Kl Arieh v. p. lirX)
> hh » 24.'J. 'I'. alatiis 1 )el. Syii. T. teno.stris iiiormis Hoiss. Suppl.
FI. Or. 14<i [»niit;nl lofiiiii iiiter Kaliiraiii et Suez] iioi"
Kl. Or. 1. 1M)2.
• .'i«!. Aprt-H le II 24M iiitiTcaU'z :
127.'». Pagonia myriacantha Boiss. Hois.s. I. ;•(»(;. Sup|il.
FI. Or. 14i>. D. a. sept. WAds (iiinn Dainniiiali Seliweinf.^
. 56 n" 20 1. F. aral.i. a L. M. p. Kl Arieh v, p. TM.^
» 5<) • 2.'»'). Zyjfi»p|iylliiiii (letiiiuiiiiiï. I »(•!. KlVari-/ l'observation :
eette plante a été rétoltéc par M. ScilWKlNKntTU
aux eiivirniiK ilii Hiih liciias et en Nubie.
> îû > 2';<l. l'ejfaniini llarniala L. M. p. Kl '.\r1eli v p. T'.Kl.^
. .'»7. l'oiir ( 'itriiM inailareiiHiK Lmir. lise/, :
C. nobili» Lour.
' r»7. Apri-H le < '. «leeiiiiiaiia \. iiifereab-z :
Cilrus Bergamia Risso.
eiilt <laii« le» iiiniiii" ili- l.i l'.:is-e l,j;_\ple. awez nire.
> .''■^1 II 2<'i7. l'oiir CitiMiK iliifitntiiM l.aiii. line/. :
CÉMHUH ibuoiiHiH Ilook. 111. e\ il. riaih lioii in \K'
('Hlulnlle Troilr. Sllppl. \'. .^<'>7.
. r,U . î>f.'i |'..iii l'i^tueiii allanliea I »eH|'. line/ : 1*. Klùlljuk
OriM'. r.'iJHh II. t, \ai i//"'">i Si liMcint. Finfl. in
l»e «ami. l'i...!. .«^iippl. 1\ . L"M. S\ii. 1'. K. V- kI»-
berriniH Seliweinf. et ^,. lilier.ipliN Ha IloinM. Uniw».
Hiippl. Kl. Or. ir,\.
— 753 —
p. 60. Après le ii" 271 Rlianinns palaestina Boiss. ajoutez :
Obs. BoissiKR iSuppl. FI. Or. lôlii sépare la forme d'Egypte (qui
se trouve aussi au Jlont Sinai^ du K. palaestina Boiss. sous le nom
de R. disperma Elireuh.
» 60 11° 279. Arg'yrolobium uiiitiorum (Dcne.) Boiss.
M. p. et D. i. (El-'Arîch v. p. 793. >
» 60, 187 n" 280. Rétama Raetam (Fovsk.) Webb.
D. i. i Saléliîj'eli Lloyd; Djebel Ekhfen v. p. 793; entre
Ilemet-el-rekebeb et Wâd}' Kbamareh Figari Stud. II. 007.^
» 61. Avant le n" 281 intercalez :
1276. Ononis Natrix L. var. stcinyphyUa Boiss. Boiss.
II. 59. M. p. I El-'Arîch v. p. 79,3.^
» 61 11° 283. (3iionis reclinata L. var. niinor Moris.
M. p. lElArîeh v. p. 793.'i
» 61. Après le ii" 288 intercalez :
1277. Trigonella cylindracea Desv. Boiss. IL 82. Syn.
T. filipes Boiss. Suppl. FI. Or. 162 ex p. (qiioad lociiin
«Oiiadi el Gradi») uec Boiss. FI. Or. IL 82.
M. p. (El-'Arîch v. p. 794.)
» 61 11" 291. Trig'onella laciniata L. Ajoutez :
var. bicolor Schiveinf. Vexillum apicein versus
coerulescens.
N. f. (Mcdînet-el-Fayoûni Aschers. » v. (Benî-Soucyf
Schweinf., Sioût Asciiers.)
Obs. Cette variété a été introduite par le conmierce en
Allemagne (Hambourg, 1887 TimmlK
» 61 » 293. T. niaritima L. M. p. iRosettc. BrouUous Aschers.i
» 61 » 295. T. stellata Forsk. M. p. i:i '.Vrich v. p. 794.)
» 62 > 301. Medicag-o litoralis Rolide.
M. p. (Rosette Delile, Aschers. : Broullous Aschers. ; I la-
miette Ehrenb., Aschers.; El-(!rA(Iy \. p. 794.'!
» 62 > 306. iM. hispida (Oaertn.) Urbaii. M. p. KiCrâdy v. p. 794.
MKMOIRKS, ï. II. !>.■>
— 754 -
p. •;2 11 3051. Mcdii-afT" Asilii-rsoiiiaiia l'rl).
M. p. Kl Ariih v. p. 7m.)
> i;2 > ai.î. Mclilotiis sulcatus ho.st".
H. d. Kost'llL- Asi'liirs.; MiMi/alcli Si'liwciuf. )
> i'>'2 ^ ol4. M. inesijaiiensi» (L.) Hc-sv. M. p. Unnillons Asi-hers.)
• <i3. Après le n .">lti iiitorcak'Z :
127s. T Trifoliuin lappacoum L. l{oi>s. 11. li:t.
M. p. l'.l .Vricli. introduit, v. p. 1\H \
t;3. Après le n ."ils iiitrnaliz :
127'.i. T. purpurcum Loisl. IîkI.s^. 11. 122.
M. p. Kl ArUh v. p. l'M.)
» ti3 n 1(22. T. reMipiiiatiiiii L. M. p. Kl Aiicli v. p. 7'.>4.)
• K3. Apre» le n ;i2.'> iiiteitalez :
12H(». Y T. xerocophalum Fonzl. lîoiss. 11. 14<».
M. ma. .\l('\;iii(lrii-, terrain du ipini nciil', intruduit 1S<<(I Minuit'.)
» «53 II .■I2s. LotiiK i-retieiiH L. \ar. {;eiiiiiiiiis H(ti««.
M. p. I.ikldi\kluli .\K(lu'rs. \. p. sii». i
•i4 » 340. .S'urpiiiriiH imiriratiiN L. M. p. Kl 'Arii li v. p. 7'.M.i
• <!4. Aprè« ee iiiiiii<'r<> iiitirralez :
12x1. Coronilln scorpioidos (L.) Koch. HuIkm. 11. In3.
M. p. Kl Ari.li >. p. 7!tô.»
> 64 ir341. Ilipporrepix iiiiiHilii|iiima 1.. M. p. KKinidv v. p. 7*.)r).)
<{.*> .'142. II. Iiiniliiiiiii l-'<i|-Hk. Smi. Il.riliuta Hojhh. Sitp|)l. Kl.
Or. 171 ji|iii>ad Inciiin .Mari<iiit| iicc ^^'illd.
• tib > 34.'). II. Iiiniiitiirta LoJhI. 0. I. DjcImI KUlilni \. p. 7!)r).)
> (!(i > 3r>li. AHtrH((nliiH ratliatiiH Klireiili.
M. p. iKI Arirli \. |i. 7!).').' D. a. sept. U m\\ Khiiloiindi,
(«nlùlnii dn Nord SliMcinr. i
•îfl Sfil. A. furnijfnliin llertnl. Syn. A. iriiiifhliiH lldiMM. Sii|tpl.
l'I. Or. I7ri vx p. (<|tioail loetini KaiiiHeH) iiuc L.
..1,;'., A. liinpidiiliiH l>. «'. M. p. Kl Ar1.li \. p. 7lif...
• fil> > 3GM. A. Iiaiiioniiit l,. Syu. A. Itiai liMcriiH MoJHh. Siippl.
— 755 —
FI. Or. 175 ex p. (qnoad loca Alexaiulr. et Mariut)
iiec Ledeb.
p. 67 n" 372. Astragalus alexaiulrimis Boiss. Ajoutez :
var. elonijatuH Barh. Herbor. au Levant p. 131,
tab. V. M. p. lEl-Grâdy v. p. 795.^
» 67 » 375. Pour A. tomeiitosus Lam. mettez :
Astragalus fruticosus Porsk, FI. Aeg. Ar. 139
(1775) neque Asso (1779) neo Pallas (1800). Syu.
A fruticulosus Forsk. 1. c. p. LXXI n" 379. A. to-
meiitosus Lam. Eue. L 312 (1783). A. sparsus Barb.
Herbor. au Levant p. 131 n" 333, supra p. 67 iV 373
uec Dciie.
M. p. (Rosette depuis Lij)}»!; Qoiu(ali Ascliers.; Bîr Abon'l
Efeyii Barb.; Bîr-el-'.ibd; El-'Arîcb Ascliers. v. p. 795.)
» 67 » 382. Hedysarum spinosissimum Sibth. et Sm. Pour N. d.
lisez : M. p. (Damiette Elireub., Aschers. ; El-Grâtly v. p. 795.)
» 67 » 384. Onobrychis Crista galli (L.) Lam.
M. p. (^El-Grâdy v. p. 79().)
» 67. Après le n" 387 intercalez :
Arachis hypogaea L. arab. : Joûl soûdâny.
On avait essayé de cultiver cette plaute oiéag-ineuse eu Ei;ypte
déjà aux temps de Mohammed 'Aly (voir Figari Stud. II. loG, 137X
Depuis quelques années la culture de l'Arachide a pris un nouvel
essor dans les terrains sablonneux de la jinivince deChcrqîyeli limi-
trophes du désert.
» 68 n" 389. Vicia lutea L. Ajoutez :
var. purpuraseens Korli. Roehl. Deutsclil. Flora
V. 184.
N. d. (cultivé par M. Kohniouk do iirainos récoltées à Za-
((â/,î(| par M. Hcnw-EiNruinii.)
» 68 » 390. Vicia sativa L. var. angustit'olia (Ail.) Alef.
M. p. (El-'Arîch Aschers. v. p. 790.)
- 7ôfi —
Après Cl- mmn.''ro. iiiteiviiliz :
rJ82. Vicia peregriua L. Moiss. II. ôT<>.
M. p. Kl Aricli v. p. 1\H\.)
p. tiîS 11*391. V. iiarboiieiisis L.
M. KoKMt KK nous a niiiiiiiuiiii|iu- l;i (k-scription ik* ileiix
iitiini-lk's varii'lés de cotte i'S|H.'fi'. cultivces <k' irraiiu's rcool-
tces «laiis k- Faviiûm par M. Sihwkiskckth.
var. aeffjfpthira Krke. riir. n. Somina iiiajîiia.
(I.UIO iiiniii) a<l (l.(»i;5 ni. cra»ii. pallidc fiilva. liilo
piilviiio litii;;itiiiliiiali alliii plus niiiiu.s proniiinild: Ic-
;;iiiiicii facicliu.s ;;laliniiii et lacvc; toliola iiitcjicniiua
Vfl KiiliiiitcpMriina: ctirnlla piirpinvti-vinlacca.
( aiilis l't folia Niilijrlalicnima: tuliola aciita vcl
aciitiiisciila : K-<;iniiiiia pallitic iMiiniit-a cnriacca. kni^zc
<|uaiuiiicctfri8vnrictatil)nstciu ritira.iiitcrsciiiiiiaMil»
contracta. « •.( »(;.')—( ».( i7( • m. I..iij,'a. (»,( H :>."• ( »,( > 1 ti m.
Inta: Kcniina ^lohosa. latcrilms coiicaviiisciUo-dc-
prcHKii, Ioiio;c pallitliura (|iiani in ccti ris varictatilnis,
in quilins ni<:^ricantia.
Dapn-» Miif ;.'raiii»- cnvoM-f par .M. Schw-kinithiii. celle
variété He Iriiiue ail-»»! H. d. /.a(|!V/.it|.
var. ti/'/Inlti Krlcf. rnr. n. Syu. Aiaciis f'aliaceiis et
t'alia Kayriiia .l<>|i. Uanliin et Clicrl. Ilist. plant.
(Kifil ^ 2. 'JHfiV!! Sciiiiiia niiiltn niinura i|iiaiii in |M°ac
('('(lente, ii<l M,(Hti; ni. crasHa, snrdiilc ni;;ricaiitia,
liilo Mtrin an^iiHla palliiliorc ine<|iie ullnii al>Hi|iic
piilvitiu priiininniii; Ic^riim,.), iacicIniH ;;laliriini et
Ineve; foliuja iiilep-rrinia vcl apicein versus panci
ilentiitn: cupilla pnrpiireo-viojaeea.
I aiilin et lolia Hiilifflakcrrinia ; tulinla olitiisa; le
((iiiiiina liriinnca. i|itaiii in praeceilenle Huliilinru. pci
irniiienea, piaiin, liainl cuntracia, (l.or* ni. lon^a. ad
— 757 —
0,013 m. lata. Semiiia g'iobosa. liaïul depressa, le-
vissime alveolata. In utraque varietate legumiiia ma-
tura ut in omnibus varietatibiis spontaneis dehiscuut,
cum in varietate culta clausa permaneant. Hujus
speciei varictatiim synopsin alio loco publici juris
faciam.
p. 68 n" 392. Vicia calcarata Desf. M. p. (El-'Arîcli v. \). IW.)
> 68. Après ce numéro, intercalez :
1283. V. salaminia Heldr. et Sart. IJoiss. II. 5i)l V
M. ma. ^Mariout Blomf.)
Obs. Nous n'eu avous vu qu'un seul éeliantillou inc(mi])let. Nous
ne sonnues pas tout-à-fait sûrs de la dcterniination de cette esi)èce,
en tout cas nouvelle pour la flore d'Egypte.
> 68 n" 396. Latliyrus Aphaca L. N. f. i Jledînet-el-Faydiini N'irchow.)
) 69. Après le n" 398 intercalez :
1284. L. hierosolymitanus Boiss. Boiss. IL 604'^:'
«Aegyptus» Figari in herb. JMouspel. M. ma. (Mariout Blomf.)
Même observation comme par rapport au n" 1271), ([uant à l'échan-
tillon de M. Blomfield : celui de Fig-ari, encore plus incomjilet, pro-
vient probablement aussi de la région mcditerranécune de l'Egypte.
» 69 n"401. Ij. marmoratus Boiss. et Blanche.
M. p. (El-'Arich v. \^. 7it(i.)
>^ 70. Après le l'iiaseolus ]\lung'o L. intercalez :
P. Caracalla L. arab. : tarakallah [sic].
cuit, dans les jardins d'Alexandrie, rare.
» 73. Pour liosa damascena IMill. lisez :
R. gallica L. Boiss. 11. 676. (Uose de Provins) d'après une
communication de ]\1. (îhépin.
» 73 n" 422. f liosa involucrata Roxb.
N. d. (Meliallet-errôli, naturalisé i)anui les roseaux d'un
canal îSickcnberger; Abadîyeii de Kiialil .Vglia à Matarîycli
près du Caire Sduveinf. i
— 7nK —
p. 73 II 4'i.î. Ikiihns saiictus Sclirol).
(Mis. (Viti- i's|KTf i>st sjins «louii- iiidiiri'iu' lu Eiryiite. Feu
M. KiiKKMiK.Kii lavait «Kjà n-foltci' M. ma. prés du Hir-ot| os-
sniiia ail nii il n'y a aiininc |ir<>li.'iliilit(' il uni- aiuieiine culture.
> 7.S ' 447. Mcsi-iiihiiaiitlu'innin l"ni>kalii lllH■il^t.
M. p. Kl (!ui-ls M..liaiiiiiu(liyoli. Qati.voli Asdiers. v.
|i. ^\-J.- D. 1. r.il^iularali vers l'I'.si Ascliors. '
» 7s. t Opuntia maxima Haw. pri'iid k- n riS.'»: cotte espèce
se tnmve nafiiralisée N. d. lo l'ain' : lirmliliaii Si-liwcint'.^
» 7'J II 4.'»:». Miipleiiniin piotractum Lk. et Ilott'iii. cuiii varietftte
lieteiophylln i l.k. \\<>\>s. M. p. Kl Aridi v. p. IW.)
(ll)s. UiiiNsiKK Suppi. Kl. Or. l'IU dapivs iVu M. W.tuins
ilixtiiiKUi- le H. iifterniiliylliiui l.k. fii ospèif.
» ?'.• > 4i°>l. li. ;;laii(-iiiii K'oli. et Cast.
M. p. Ifroiilli'Us, liaiiiiftti*. liaiiytli, lloureyii iiitrc Hir-
fl nliil l'i I5ir-i-l .Maziir , Kl Wrich .\kc1uth. v. p. 7'.M!. i
» 80. Apiî-H le II 4ti2 iiitenalez :
If'X' HoloBCiadiuni crasaipos (Spr.) Koch.
N (I. Alcxiiiiilric nv«<- le II. inMlilliiruin !.. Kix'lij Ketnuni.)
> KO II 4i>t. I'it\ raiitliiiK tnrtiumiiH (IK-hI'.i Heiitli. et llonk.
M. p. A partir lir l^aliyili Mn« II!""! .\si lu in. \ p. T'.Hi. i
> M) > 47)>. .\iiiiiij Xiniiu^a (L. I i.aiii.
M. p. I.l \ri< Il iiiiiMiliiii \ p. 7'.t7.)
• 81 > 472. tCnriaiiilriiiii Haiivnin L.
N. f. MidiiKl ri l'uMiiim Virrliow.»
» Hl. ApieM le 11 4 74 iiiteiral<z :
12H7. Poruitt BinnicH HoIhh. Knis«, II. ;is7 V anil». : hdlUi.
M. p. (Kiilrr Itir Mnliriiûky <-t lliMircyi|; Likiilcykiieli AmcIutm. v.
p. H 12.1
OIm. Nonii iir Mininum |«« Iniii A fait «Ont ili* lii lioteriiiiiiulion <lc>
celtr iilfliilc i|Ui ne Imiiviiil iImiim un rinl Imp nviiiiri^. Kii ti>ul i-an
ellr tl'iii Hri' roM«l«l«'n''«' iMiuniir niiuvclli' |Mi«r l'KjfypIo.
— 759 —
p. 81. Ai)rès le n" 475 intercalez :
1288. t Tordylium aegyptiacum (L.) Lam. Boiss. IL
1030. M. ma. (Alexaudi'ie 1887 introduit Blomf.)
» 81. Après le n" 479 intercalez :
1289. Daucus Broteri Ten. Boiss. IL 1073.
M. p. lEl-'Arîch introdnity Aschers. v. p. 797.) N. d. i^Mahsamah
Ascliers.)
» 81 n' 480. I). litoralis Sibth. et 8m. var. Forskâlii Boiss.
D. i. ^Djel)el Ekhfeu v. p. 797.)
» 81. Après le n" 481 intercalez :
1290. D. aureus Desf. Boiss. IL 1076.
M. p. (El-Grâdy v. p. 797.) D. i. Habwah (route des caravaues, uu
seul exemplaire; introduit? Aschers.)
» 82 n" 484. f Cnniinum Cyminum L. var. hirtum Boiss.
M. p. (El-'Arîch introduit v. p. 797.)
» 82. Après le n' 488 intercalez :
1291. Caucalis leptophylla L. Boiss. IL 1084.
M. p. (El-'Arîch v. p. 797.)
» 83 n" 495. Crucianella membranacea Boiss.
M. p. (A jiartir de Qoûqah vers l'Est Aschers. v. p. 797.)
» 83 » 497. Galinm tricorne Witli. M. p. (El-'Arîcli v, p. 797.)
» 83. Après ce numéro, intercalez :
1292. G. spurium L. var. tenermu (Garni.) Godr. et
Gren. Boiss. III. (i9.
D. a. sept. (origiiK' do la i;-ori;c Onim Kiiourni, f4nlâlah du Sud,
Sciiwcinf'.i
» 83 n" 499. G. murale (L.) Ail. var. alexamlrinum (Ehrenberg)
Ascliers. etScliweinf. Syn. G. recurvuni Boiss. Suppl.
FI. Or. 283 (luoad locum Alexandr. ucc l\eq.
» 83 Avant le n" 503 intercalez :
1293. t Centranthus macrosiplion Boiss.
M. ma. (Alexandrie cidt. connue |il;inli' (l'uriuMnenl cl suhsixmt.
Hlomf.i
— T(;(» —
p. 83. Après le ii '»o:', intiTcalox. :
YalerianeUa oliloria (L.) Poil.
nilt. (laiiK li-sjanlins imiui-tits uiir>i|u'oiis ot viMuliio au luanho iln
CWro.
. 84 n' 504. ( V|tli:ili»ria s\ riaia (L.) Solirad.
M. p. Cialiveli <|iu-li|iu-s iVliaiiiill«'Us. introduit .Xsi-hors.;
Kl Ariili, |iart°aitoiiuiit i-talili. v. p. Ti'T. N. V. le Caire :
Ikisatiii. non loin du Nil un soûl crliantillon. s;ins doute in
triKiuit ('ro|itier ex test. el. W. n.vitnKvi
> 84 » 507. rtefure|iIialti.N iiivoliicratu.s iSilitli. et Sni.i Udiss.
Syii. I'. pliiiii()>iis liiiiss. Stip|il. Kl. Or. 2Sli |t|in>ad
plantain a el. IM.ANTA pr. Mari«»ut lertaiu| noe Coult.
KHarcx : D. a. sept. Itasatin Crnptier.
'^'i '>! I. l'nitr Asterisriis py;rinaeiis ( "i>ss. et I Mir. lisez :
Odontospormum pyRiiiaoum (D. C.) Bonth. ot
Hook.
Ajoute/,: M. p. Kl Cnul^ \. p. ÏHS.^
» 85 > .""tl.'». l'iiiir .\. tjraveolens I >. ( '. lise/. :
Odontospenmim Kravoolens (Forsk.) Schultz
Bip.
.Njuiitez ; M. |). . I D i. Kl Ari.li v. p VM.)
» 8lJ » 52.'J, Kruneoniria eri»pa ( l''nii*k.) ( 'aH«.
M. p. Kl 'Arieh V. p. 7SW.)
- I .'i.'M. l'Inijfnaluii Harltc\niiiiin.\H«'lierH.elSeliwoinf.( IHS7)
Syii. r. n*'jf> ptiai iiin KuIkm. It-.isN. Sttppl. Kl. Or.
292 (18HH),
» 88 > 642. (îyninarrtieini iiiieraiillia I >eHt'.
M. p. .t 0 i. Kl Ari.h \. p. 7!H.,
•M'I. Kiln;()i Hpatliiilala l'renl vnr. pr<mtratii il'arl.) HoiiM.
V.tfnvvt : • l'oft Said /arli itmiIeH len jiidieatinnH
failen pitiir l'on SaitI par tell le iltMtciir /<Aiiii mint
pliiM «|iu' NiiMpcrifH I fl nii'ttox : Kl 'Arlrh r. p. 7UH.
— 761 —
p. 89 11° 552. t Xaiitliium spiiiosura L.
M. ma. ( Alexandrie eutre la porte de Moharrem-Bey et
la coloniic de Pompée Blonif.)
» 89. Après le Tagetes erectus L. intercalez :
T. patulus L. aral). : imrd asfar (Ascliers.)
Jardins arabes du Caire et ailleurs, plante d'ornement (depuis
Forskâli.
» 89 11° 557. Acliillea Santoliiia L. M. p. tEl-Arieh v. p. 798.)
» 89. Après ce miméro, intercalez :
AcMllea Cliamaecyparissus (L.) Scliultz Bip. Syn. Santolina
Ch. L. cuit, en bordure dans les jardins modernes.
» 89 n° 558. A. fragrantissima (Forsk.) Scliultz Bip.
D. i. iWâdy-el-'Arîcb v. p. 7i)8.)
» 90. Pour les n"" 562 et 56;;! lisez comme suit :
Anthémis melampodina Del. Boiss. 111. 309. arab. :
frakh-omm-âly (Forsk.), arhayân (Scliweinf. . Ascliers.), /'/-
hyân (Ascliers.).
M. p. (entre Qofuiali et Qafiyeli, Kl-'Arîcli v. p. 7tl8.^ D. i., a. sept,
var. hrachyota Asfhcrs. Pappus abbreviatus fructu niulto
brevior. D. i. ( Wâdy-el-'Arîcli v. p. 798.)
var. deserti (Boiss.) Ascliers. Syn. A. deserti Boiss. Boiss.
III. 305, supra p. 90 n" 562. M. p. (Barb.i D. i. (Barb. Ascliers.)
Obs. La variété bracliyota Aschers. rattache le type de l'A. me-
lampodina à aigrette bien développée, égalant ou surpassant le fruit,
à l'A. deserti Boiss. qui en est dépourvu. Nous ne trouvons pas d'au-
tres caractères distinctits même sur les échantillons originaux de
l'herbier Boissikh, «juc nous avons reçus par la bouté de M. Bauuev.
A JMalisamab (D. i.) M. Ascmekson a trouvé l'A. melampodina var.
deserti pêle-mêle avec le type, comme la var. bracliyota à El-'Arîcli.
La plante citée par Boissier (Suiipl. FI. Or. 298i sous le nom d"A.
melampodina du désert Libycpie à Roûby i^Ascliers. 1876 u" 309)
appartient à l'A. rotata Boiss. (p. 90 n" 067).
» 90. Après le n" 570 intercalez :
MÉMOIRES, T. II. !'G
Tiil' -
r_';'-i. Chamacmclum auriculatum Boiss. lUiis8. 111. 027.
D. i. \V;i.l\ ilArk-li v. \t. Tîts.)
MO 11 ôTl. riirysjuitlK'nimii ciiiniiariimi L.
Ajoiito/. :
var. tli.srofor IsrlK-rs. et Sriiiri i n/ . IjjiUlao al-
hai' sju'p»' l»a.si Havai'.
M. ma. AU'Miiiilrii- : (i>:iliân, Miirioiit. rare Asolicrs. );
N. d.. V. cullivï' et siil)s|K>Mt. tlans les jardins aralios du
Taiii' ; iilante d'oriicinciit di'imi-; le tt'm]is iK-s IMiaraons.
5H.». Apr»-8 !•• l'vrrfliiniu Halsainita L. var. tanatotoides liois.s.
arali - Mnria (sir) à Alexaiidrii-. Scliwi-int'.l iiitcr-
raliv.
Pyrelhrum vulgare (L.) Boiss. Hoiss. m. ;;.".i'. Syn. 'l'ana
rctUlii V. L. rult. dans It-s jardins d'.M«'\andric il duCairo. rare.
var. crispum (D. C.) Aschers. et Schweinf. Syn. T v cris-
|)uni h. ('. arali. : luHvkvh.
rnll. dans Icm jardins aralti-s dn pays fonnm- |tlaiili' aro
Miati<|iic ri iri's appri'fit'e par los indifri-nc».
P. indiCUm (l>.) ('aw*. aral». : nraoùhh.
oiill. A llcunt dnnlili's dans les jardins arala-s du ( ain-,
roinnic diuiN Itti janiiiis inodcmi-s: plante d ornenicnl
îil II .'i??. ArtfiiiiHia lU'ilia alita .U«u. 0.1. W .r Arich v. p.T'.ts.i
l'cMir l'A. AlMiituimiii {.. incttr/. ;
Arteraisia Semsek Forsk. l'I. \v\r. Ar. (1775) p. 218
(I77r») Syn. A. AlMniaimni? l"<.iHk. I. «•. p. hXXIII
Il MO. A, niinplMiiata \ ill. ^ITH'.l) arah. : itmtsn/k
iF«in«k.), iiu'jiri/kaJi (Fon»k., Awlii-r»., Sc-hwdnf.),
hii'ii/l/ii mil (SrIiWfiiif.). «nlt. dans ien jnrdiiiH uniU'n
Olm, Il i«l liini prolmlilr ipn- lA. Al»n«innuin Ih-I. Kl. A«"k.
III. p. 73 n" 1'7M Miii In iiif'iiu' i«>i|Wt«'. \j\ pliiiilf i|iif intii»
nvitim vtir A ,\U<\nnilrii' i'I h IUmk'IIv mhin le imni «lo im'ary
k>ih iHnll loiiitiiini l'A. .*«cmm'k. Xoliit n nv<iiw \mn vu rrllr
— 763 —
plante dans l'herbier de Dei.ile; ce botaniste se serait trompé
malgré le point d'interrogation ajonté par Forskâl.
p. 92 n" 68G. Caleiulula bicolov liatiii.
D. a. sept. ( Wâdy Kliâfoûrali, Gah'dab duXord Schweinf.^
» 92 » 591. Pour Echinopits g-laben-iiiius D. C. mettez :
Echinopus galalensis Schweinf. sp. n. Syn. E.
glaberrimus supra p. 92. neo L). C. E. glaberrimus
P cornigerus Boiss. Suppl. FI. Or. 304. arab. : kha-
ckîr.
D. a. sept, (dans les vallées descendant du plateau du
Gairdah du Sud Schweinf. )
Obs. Nos dernières herborisations nous ont fourni des
exemplaires plus complets et nous font assigner à l'espèce
une autre jdace. C'est dans la section de l'E. Ritro L. que
notre plante doit être rangée.
La même espèce paraît avoir été cueillie par Schimper
sur la route entre le Caire et Suez à en juger par les détails
donnés par Feesbnius (Beitriige, im Muséum Senckenberg. I,
p. 84) sur la plante insuffisamment développée.
Nous en donnons la description suivante :
Caulis elatus simplex vel parce rainosus, purpu-
rascens, striatiis, araiieosus, interne glabratns su-
perue saepe canescens, iiiuUqnc glaiidulis minutis
adspersus.
Folia primaria albo-tDiiieittosa liiicaria pectiiiato-
clentata deiitibtis triangularibus brcviter spinosis,
subsequa rig'ida tomentella vel glabrata utriiKiue mi-
nute glandulitera s})inosa ambitu lanceolata divari-
catim bipiunatipartita niargine revoluta parencliy-
mate ad nervuni priniariuni canescentem et in seg-
mentis auguste deciirrente segnientis onniibus spinas
tenues rectas 2 — 3 centimeti'. longas sistentibus.
— 7(;4 —
Capitulii .siilitaria iK-diiiu-ulata diauictro ileitiptis «ipi-
iiis .'î — r» coiitinu'tr. rxiinie n>rni<;era spinis iiivolu-
iralihus ivctis iiiterdiiiii arcuatis tiavrsci'iitihiis oa-
pituli tUauR'tnnii iluplo suporaiitilius vil co ae([iii-
loii^ts dense lionida. IViiirilli setac l'iliato-scahrae
iiivolucn» in capitnlis socmidariis non (•(unifri-ns di-
niidiu luwiiiri's. Invulncri pliylla is — 2i>. iufinia
2 — 4 ai)ice rlunnlutidea in lUtrso loii«j:r liinatiila in-
terne ntrinipie setis 2—4 laevissiniis aiticoni tViT
attinjrentilins ciliata: pliylla inteniiedia lancenlata
ntrincpie attennata ad 1' _. centimetr. lon^ya. mnnia ca-
rinata parte anteiime sinnatu-peetinato-ciliata tlen-
tilniis ntrin*|ne 4 - .s ultinio in ciispideni attennato spi-
nuMi reterenteni alterntro in eapitnlo in Hpinani valitlnni
ad .'l eentinu-tr. Iiin;;ani abennte: pliylla intima pins
«luplo inteiniediis Inevioia t'i-re ad Ita^in nsipie liliera
eirra 2 niilinu-tr. lonpi apirc in dentés .'. -4 loiifrio-
reH HeJHMa dentilniK hrevioriluiM ntrinipu' nniata nni-
nilniK eiliatiM. ( 'urnlla ad ' , in lacinias ilivisa. An-
tlienie ennneetivo ipiartain carnin partcin aeipiante
Hnperatae. StylnK nitra niedinni hitidns raniiH doi-Ho
ihfra apieeni liarl)ellatiH. I'ap|)i Hetae lilierae lae-
VCH.
SpeeieM lialtitn K. Hpiiinsi L. et K. ;;lal»irinii ! •.
< '. fonnUH (|naMdani t'oliiM in laeiniaH anf^nHtaH parti-
tih - rrtVrenn, i-aide piiipniaMientf, iiidn-
iiit 1 ^ Immi Hieut t'nliiH praeHeitini Iv ^pinoHnni
Afj^'pto wdli'iiiiieii. CapitiiliM nhiter ihHpectiH i|Uii-
daninitHlii K. (.'lalierrininni revneat. a i|nii in\idiii'i-i
pliyllin e\teri<Miliiin ninre K, Hpimmi lanatnliK, ci
prneMertini jindeni liani lun^e eiliiitiH, inteniiM viilde
— 765 —
abbreviatis et liberis longe distat; notis nltimis duo-
bus ad E. Kitro L. greg-em amandaiidus a cujus spe-
ciebus orientalibus reliquis notis abunde ditfert.
p. 92 n" 592. Echinopus spinosus L.
D. a. mer. (La plante citée dans l'observation qui suit ce
numéro [Scbweiuf. Iter primiim n" 477, 478] a été reconnue
pour une forme de cette espèce.)
•■> 94 >' 596. Atractylis cancellata L. D. i. (Wâdy-el-'Arîch v. p. 799.)
- 95 > 603. Onopordon Sibthorpianum Boiss. var.
M. p. (El-'Arîcli V. p. 799.)
> 95. Après ce numéro, intercalez :
1295. O. ambigvium Fres. Boiss. III. 562.
D. a. sept, i Wâdy 0mm Roilthy, Galâlab du Sud Scbweinf.)
!> 95. t'Amberboa moschata (L.) D. C. em. prend le n" 1296.
Ou en trouve en Egypte les deux variétés suivantes ;
var. fflanca (Willd.) Asclters, et Sehiveinf. Syn. Cen-
taurea g. Willd. A. odorata y. glanca D. C. Prod. VI. 560.
arab. : 'anbar.
cuit, dans les jardins arabes d'Alexandrie, de Kosette et du Caire,
M. ma. (Alexandrie : Séniai)bore, naturalisé Blonilield, Ascbers.)
var. ambracea (D. C.) Aschers. et Sehiveinf, Syn. A.
odorata a ambracea D. C. 1. c.
cuit, dans les jardins arabes d'Alexandrie et du Oaire.
p. 96. Après le n" 609 intercalez :
1297. tCentaurea solstitialis L. Boiss. III. 685.
M. ma. (introduit Alexandrie fossés des anciennes lignes françaises
1S81, très rare, Rlomf.)
» 96 n" 613. C. pallescens Del.
M. ma. (introduit Alexandrie entre la ])()rte de Mobarrcm-
Bey et la colonne de Pompée, Blonif."»
» 96. Après le n" 619 intercalez :
1298. Carbenia benedicta (L.) Benth. et Hook. Syn.
Cnicus b. L. Boiss. 111. 705. M. p. (Kl-Arîcb v, p. 799.)
— Tcr, —
p. 9J< II" «;24. ( 'anliniirlliis erioci-plialiis Hniss.
D. i. hjoliel KklHou v. p. 1W.\
. 98 ' i;:'.0. llfdy|iii..is ilia};atli..l..i(les J..I Willtl.
M. p. I5rnull..iis; r.l Ariih Asclu-rs. v. p. T'.".t.
» 98 » it.'tl. KoeI|>iiiia liiu-ari.> l'ail. D. i. Wâtlv i-i Aniii v. p. T!»'.».
> 98 > n.">4. Li'oiitoilnii |ii>|iii|iiliiN 'hcl.i Uiiiss.
D. i. \\i'i(h-d Ariih v. p. sikH
» 99 > fi3il. rr<is|K'niiimi iiirmiiU's iL. i lu-st".
M. ma. Marioiit IJlouil., AscLii-s.,
» 99 ' ('>VJ. l'iiiir Stiiiziiiii'ia iii.i||i.> .M. I',. lisez :
Scorzonora Schwoinfurthii Boiss. Hoi.ss. ^^nppl.
Kl. Or. :\-2n.
OliK. hVn M. IJ.n-MKit av.iit ilisiiiiL'iir la piaiilo d'Kfjyptc
(If vv\U' (il- .Mahh« ii.vi.i. : tiiluTc iiiulto cnissiorc tri|HtHiiari
«liuiii. l(i|H>llii-ari, iiiiliiiiu-iito apprissiurc ^l('llat<>. tiiliis latii>
riliuM ulilimJM iiircrioriliiis ililalatis, capiiiiliM liroxinrilais latii>
rilitiH, arliitcniiH (iniiiiluis \:ilclf imiricatis -.
» 99. A|»ri'»» !»• S. Iiihpaiiiia L. iiitrnalfz :
r_".i'.i. Hetorodoris ae^yptiaca Schwoinf. sp. n.
D. a. sept, l'ialiaii <!(' la (iaiàlali tin Nmii I I.Mi ini-tros (laii> le
W'iuh Qitrii <•! KhIhIi cl iIhhm le Wiuk (iliii«lv Scliwfiul.
CaiiIcH iliM-iinilM-iitcK. piilicKiTiitt'H ft |inr<-r liispiili; t'olia
MHiilata ;;lal»ni v«-l atl iumvimii HiihtiiN liis|iitliila. oIiIoiiho.
n|iatliiilatn, hiiiiiatiMlnitala ail Niiiiiatn loliata. ivinotiuHriilc
ili-iitii-iilata, ilriitiliiiH cl ilciiliniliH fxiiiiii- rallortJH; caiiliiia
1—2 Hciiiiaiiiplcxicaiilia (•l>liiiipi-laii*-ni|ata ml liiiraria; i-u-
|(iliila 'J fi nifiliiirria NiilinuyinlMma hrcvitcr toiiu'iitcllo-
|H-<liiiirulHla riTiiiia. olilitiifrii, ifi 'JD tlora: c-aly<-iili phylla
Hiili|ititiiln trianifiilaria anila, latc Mt-arinHii-iiiar^inata (;la-
liritiMiila, iiivoliirrn xiilMinailiiipIn Iiicn i<>ra-, iiiMiliuri jn-
fcriif ratii-iM-ciiliN ImimIii vithiim alrnpiiipinaNi riitiH pli\lla
tu«'«lio iiM|iii' ail apimii HrtiilJH /in ikimi liaxiii vci'hiih in-
— 767 —
crassato biseriatis) hispida, seta terniiiiali saepe iucrassata,
rufescente superata; fructus prismatici basi attemiata disci
praesertim in costistuberculis apieem versus abrupte auctis
ibi arrectis, aeque latis ac longis liinc iude squamuloso-cou-
flueutibus niuricati; disci rostro 2 Va — 4 plo longùore et pappo
fructui aequilougo superati, radii laeviusculi rostro aequi-
loiig-o pappo evanescente.
Species obiter inspecta Zollikoferiam glomeratam (Cass.)
Boiss. quodanimodo referens; ab H. pusilla Boiss. (Boiss.
III. 794. Kotscliy pi. Pers. 850), cui proxinia, differt foliis
minus divisis et minus distincte denticujati.s., capitulis majo-
ribus, fructibus brevius muricatis longius rostratis.
]). 99 n" 643. Sonclius oleraceus L.
M. p. lEl-'Arîch v. p. 800.) D. i. (Isniailia Scliwcinf.)
» 99. Après le n" 645 intercalez :
loOO. S. arvensis L. var. uliijinosus (31. B.) Rupr. Syn.
S. a. p. laevipes Koch. Boiss. III. 798.
N. d. (Mcnzaleli, iiord des champs Seliweinf.)
» 100 n" 651. Zollikoferia angustifolia (Desf.) Coss.
D. i. (Wâdy-el-'Arîdi v. p. 800.)
» 100 » 655. Z. glomerata (Cass.) Boiss.
M. p. (^Qatiyeli; El-'Ancli v. p. 800.)
» 101 » 658. Effacez le Reicliardia picroides (L.) Rotli. La plante
d'Alexandrie récoltée par M. Barbey est le 11. tin-
gitana (L.) Hotli.
' 101. Après le n" 661 intercalez :
loOl. Crépis aspera L. Boiss. 111. 857.
M. p. ^K1 Arîfli v. p. 800.)
^ 101 n 665. (lampanula sulpliurea Hoiss.
M. p. (A partir du l'iîr-Alioii'l 'Klcvn vers 1 Kst Asclu'is. i
D. i. (Djebel Ekhreii v. p. 800.)
— 768 —
p. UKi 11' <;74. Ana-rallis arveiisi.s L. M. p. i:i-Arîcli v. (». s(.K.i.
> 107 > 701. Convolviilusaltliaetiitlos L. M. p. iKI-Arùli v. p. 800.)
> l<i7. .Vprrs le n 7n."> inti'naU-/. :
l.'.<i2. tlpomoea sossiliflora Roth var. i>vtlinnulatit
SrhireiH/'. I Vtlniu'iilus fnictiti'r iiirtorescoiitiaui subsupe-
raiis.
N. d. Lo Caire, cbaiiips do mtoii pix^ C'Iioùlinib, introtluit coinine
iiiauvaise lierlic Sirkcnli., Si'liweinf.)
> lOS II 7o7. ( 'ressji «-iTtica !.. M. p. i Krinillous. Qatiycli .Vsoliors.
» lOH. Apn-s U- Il 71 is intiMcalc/. :
l.'K>3. Cuscuta brovistyla A. Br. Huiss. 1\'. 117.
D. a. sept. Lis diiix Galâlali, Srhwcint'.
» 10!» Il 717. Hflintiupiniii l'iiropariiiii I^. var. teiuiirionini(Uu88.)
l{«»i»«. M. p. r.l Aridi v. j). s((i.\
• !(»!». Aprî-H le n 72*J iiiti'ivaioz :
H. peruWanum L. «ult. |>arli'iit dans les jardins modernes.
' lO'J II 72«i. Aticliiisa liiripida Fnrsk. M. p. Kl Ariili \. \t. ><ttl.i
» 101». AprÔK le ir 7l".i inri-icalez :
Symphytum peregrinum Ledeb. M K.'>s. m. ni. iini.,s. iv.
17*1. Itt.t. }>\l\^r. tal). i'.kk;.
tidl ••••imiie |>laiilc loiirni^rére encore ntre.
• 110. Apri'-H If n 7.">7 intenali-/. :
l.'Uit. Amobia documbons (Vont.) Coss. ut Kral. S\ n.
A. cnriiiita Kincli. ft .Mi-y. IIojhh. I\'. tilH.
0. i. ^ p. H4II.) a. «ept. (Wi'idy Kliâfitrtnili, (Su-
Utinli du
• m. Apri'H le II" 717 iiilrnal»'/. :
I.'JOr». Pnrttcnryum Bolimiori Schwolnf. Hp. n. Syn. I'
iiiirmiilliitiii lli)i»n. |°l. Ui. I\'. '2'2I^> v\ p, ii|iiiiad exeiiipia
Siiiiiiliru iltovéli ci pn'xirn (ItiiliHc Tiriil et T»/)?!)
0. a. Mpt. .(îrtJAJttJi du -11.1 . ..lu. ..M,, i,„:,iii... n-u I '.iNi
uU-lrv' Hrliwpinr.)
— 769 —
Ditfert a P. luicraiitlio (L). C.) Boiss. cm. (|ii(>ciiiu ha-
bitu, dimensiouibus, iiidumento, floris colore consentit, pe-
dicellis fnictiferis cal y ce brevioribus erectis (intîniis inter-
dum longioribus et tum recurvis), corollae limbo tubo bre-
viore, calycis segmentis obtusiusculis et (dempto indumento)
corollae tubo brevioribus, nuculis late ovatis disco spinu-
lis brevissime glocliidiatis crebris erectis ornatis limbo
membranaceo subcoucavo siuuato-deutato vircscente iu-
terdum ad marginem extremuni incrassato et liiuc inde
brevissinie introrsuni revoluto deutibus apice breveter g-lo-
chidiatis utrinque 8.
Obs. M. BoissiER avait déjà distingué cette forme en séparant
dans son herbier les éciiantillons précités dont il signale (FI. Or. 1.
c.) les denii-carpelles « vel [membrana] breviore vix iutroflexà deu-
ticulatâ obsitis». Nous n'avons pas constaté des formes intermé-
diaires ni dans les caractères de la fleur ni dans ceux du fruit; or
nous proposons la distinction de cette forme comme espèce.
p. 111 n' 752. Solamim nigrum L. M. p. (El-'Arîcli v. p. SOI.)
» 112. S. aetliiopicum L.
M. ScHWEiNPURTii a constaté la présence de cette plante i^arab. :
qoûteh, qo'oûfah et heydiwjân-el-qoîUeh) dans les jardins d'Alexan-
drie et du Caire. On cultive encore nue forme à tiges et à feuilles
couvertes d'une pubescence plus prononcée (pii s'appelle eu arabe
londdnh. Les fruits pourtant sont toujours identiipies. Cette forme
pubescente est à comparer avec les 8. geminifolium Tlionn. (Dun.
in D. C. Prod. XIII. I. p. 352, n. 807) et S. Gilo Raddi il. c. p. 351,
n. 805), dont nous n'avons pas vu d'exemplaires antlieuti(ines.
» 112. Après le Capsicum aniiuum L. intercalez :
C. COnicum G-. f.W. Meyer var. oti<-nlah- nim. arah. :
chittcijtdlt, chatfa/i. 'l'Iièlics, cuil. dans les jjinliiis.
» 112 n' 757. fPliysalis pcruviana L.
N. V. l'riièln's iiatMr:ilis('' v. Sanison."!
MÉMOIRKfi, T. n. '■>'
- 77<» —
p. 113 II 7G4. Hyo!Hyiiiuu:j iiuiticu6 L.
M. p. vKI Arieh v. p. 301. > D. i. ( Kl Qautarah Aschers-i
113 TtM. H. all)ii> L. var. tU-sfittiiiini AscIkms.
D. i. \Va(h el Arii-li v. |i. SOI.)
• 11.» 7ii:i. tNirutiaiia }rliiiu"a (Jiali.
N. V. Tliilics V. SaniMiii. D. i. Kl (iaiitamli Ascliors.'i
ll'i 77.'). Linaria tiiii-nxiiuia Huiss.
D. i. Waih olAricli v. p s02.)
ll'i 7>-.'.. I,. all>ifV..|is Siltth. et Siu.) .Spr.
M. p. hroiillous; Kl-'Aricli AmIuts. v, p. SO'J.)
Il»; 7n J. Aiitinliiuiiiii ( )rniitiiiiii L. M. p. Kl Ariiii v. p. S02.^
llti 7'.itt. l'i'|tlitliiiiii iiiaritiiiiiiiii il,, til.i AscIkts. Kffaccz :
M. p. l'urt Sai«l Xarlt.
lis sdi. lMnli|iata hitra I >c.>f.
N. d. Miiiivtt l'IMoiinliitI pris iJositti- AscIutj». >
1 r.i » H(l7. Gliihiilai'ia arahira .laiil». ot Sp.
0. i. I>i«lii'l KklitVii \. p. S02.)
1 1'.'. Apri-H le II' SdS iiitt-rializ :
Lippia citriodora (Ort.) Kth. arali. : Innhlji. Imiisnli.
nilt tlaiiN IcH ianliiiN, pnx coiiiiiuiii.
IL'I. Aprr« II' Il M22 iiiti'italry. :
Me! ilis L. Uchkh. IV. .-)S4.
- janliii» iT \lf\aiiiliii siin, > sur le», imnls du caii.'il.
I-l II" K2<». Salvin ai-jfvptiaia i,.
M. p. I.l i.i.i.In AmIutv. \, p. MIL'.
122. Apre»» le ii* H27 iiitrn-alr/. :
l.'loJi. fMnrnibiuin vitlRaro L. HoIkm. |\'. 7(13.
M. mt. .Mrxiittilrii (iitn- lu |ii>rlf ili- .Muluirrciii Itcy cl In c<i
liiiiiii- lie l'iini|M-<- iiilpNl jlliiiiir.
122. Aprrx II- Il h.'iO iiitrnalr/, :
l.'."i7 RnlloU) undulata (ProH.) liouth. |l«>iHs |\ , 773.
D ;i nnpt Wftily Alnf|nli iiii|MTti'iir pnSi Hiick Scliwcinr. i
— 771 —
p. 122. Après le n' 833 intercalez :
1308. Eremostachys laciniata (L.) Bunge lioiss. IV.
^^^- M. p. (El-'Ai-îdi V. p. 802.)
> 122 11" 834. Ajug-a Ivca (L.) Schreb. M. p. (El-Grfuly v. p. 802.)
» 122 » 836. Teucriiim Polium L. D. i. (Djebel Eklifcu v. p. 802.1
» 122 cf. p. 189 n" 837. T. pilosimi (Deeaisiie) Ascliers. et
Schweiuf.
D. a. sept. (Wâdy Tîn, AV. Azhar et W. Oniiu Roûtliy, Galâlah
du Sud SchAveinf.)
» 124 11" 8.^)4. Plaiitag-o Lagopns L. M. p. iEl-'ArîcIi v. p. 803.)
» 124. Après le n" 858 intercalez :
1309. Plantago Psyllium L. Boiss. IV. 891.
M. p. lEl-'Ai-îoli V. p. 803.)
» 125. Après le ii" 86(; intercalez :
1310. t Chenopodium Vulvaria L. lîoiss. IV. 901.
M. p. (EI-'Arîch, introduit? v. p. 803.)
» 126 11" 875. Atriplex dimorpliostegium Karel. et Kiril.
Pour M. p. lisez : D. 1. \\. p. 803.)
» 126. Après le n" 877 intercalez :
1311. A. palaestinum Boiss. Boiss. IV. 914.
D. 1. iWridy-el-'Arîch v. p. 803.)
» 126 11" 879. Pour A. crystallinum Elirenh. (Boiss. 1879) iiec F.
V. Muell. (1847) lisez :
A. Ehrenbergii F, v. Muell. in litt.
» 126. Après le n' 883 intercalez :
1312. Eurotia ceratoides (L.) C. A. Mey. Hoiss. IV.
917. arab. : fj/ieyL
D. a. sept. (WAdy-el-abiad, (Jairdali du Nord Scliweiuf.)
» 128 n" 899. Sclianginia baccata (Forsk.) Mo(|. 'PaïKl.
D. i. (Wâdyei-'Aiicli y. p. S()3.)
» 128 » 902. llaloxylon articulatuiu (Cav.) Bunge.
M. p. (El -'A mil V. 1). 803.)
— 772 —
p. laO II' ;•! 1. Saisnia rifrida Pall.
D. a. sept. Wàily Tîirla. on laci' de HoiiiM:r/.àr Sohwcint'.')
- \'ô'2. Apn-s lo II 'J'Jo iiitiMcalfz :
1.51.'.. f Amarantus panniculatus L. I!('i>.s. l\'. 'JSy.
N. d. (Iioiihnili, m:uivaûi<' IktIh' tli-s i-liiiiii]>s di' i-otcui Siokeub.t
i;;i l. T A. hybridus L. 1>. (". l'iod. XIII. II. '2:>\K
H. d. Cliiii'ilir.ili. i-iiiiiiiii' l'i-spèci- iiréci'di'iili' Soliwfiiif. > V. ^ lo
( ain-, inativaisi- IktIh" des jardins ."NieUeiil».^
1 :'.•_* M '.'■_' 1 v.V. jraii;;i'tifU8 L.
N. V. le <"ain', mauvaise herlie dans K- jardin lii>taniiiue
.•>irkenli.
> \:\2. Après II' n l'L'L* iiitonale/. :
l.n:.. t A. albus L. Huihs. IV. WO.
N. V. («'niiiie re»|M''ee préeedente Siekenh.)
» lyi. .\|irès le II '.•.'>4 iiitenalez :
\'-'>\>>. Rumox bucophalophorus L. n<iis.s. 1\'. 1014.
M. p. r.iCràdv \. |i S(M.>
» 134 II" ".»."$<». lî. vesicariiiH L.
N. d. .Malisaniah. terrain'^ riiltives an\ Imrds du désert
.Nsijurs , V. Tlnlies. s|Hintaiie dans les jardins > . Sains«»ni
> I.'IG » 1K')4. 'I'lu'»iiiiii liiiiiiile N'alil. l'niir l'ort Said Zarh IIkok:
Kl Arieh \. p. MiM
» 137 » '.t56. Kiipliiirliia l'<pli> L M. p. l'.roulloUH AM'liorM.t
• 137. Apri'M \v II '.•.'•T iiileri ait/. :
1317. tE. ChftinaoHyco L. U-dsH. IV. KlHH.
N. d., V. (iiiiliiriili<M- ilun» le» jardiiiN iiiiHJeriieM el iImiin Iom |H^pi
niénii du Cuire Sii keiili.. Selnveinl' >
> 137. l'dtir K. 'l'iriM-alli I,. inrilc/. :
131 M. tE. mnurltanloa L. h.C l'nul. W. II.'.H. aiah.:
Il In ti ■ ,1 iihnr > SrliWfillf. ), fiiiiljrl/lr/i ( A»('licm. j,
ruil. ilmiN pliiwiciini jnnIiiiN irAk'xnnilrit' ci «In (^irc; M. p. itiii
liimliM'' ilnnN jeu rimrli^mt de V(''n«ifeli et Maniuieli i\ ItmidlonN.
AiMJMr.
— 773 —
Obs. FoRSKÂL mentiouue (FI. Aey. Arah., p. lui) un «Euphorbia
mauritan. » parmi les «Herbae odorae et coronariae» [sic]; p. lxvii
il ne cite aucune espèce de ce genre dans les jardins de l'Egypte.
11 paraît très probable que l'E. Tirucalli de Delile iFl. Aeg. 111.,
p. 63, n" 648) soit la même plante. L'Euphorbia Bottae Boiss. (D.
C. Prod. 1. c.) retrouvé récemment dans l'Arabie -Heureuse par M.
Deplers ne diffère guère de l'E. mauritanica L. (pie par ses bractées
un peu plus acuminées. Cette espèce aura été introduite dans les
anciens jardins d'Egypte de l'Arabie comme le Cissus rotundifolius
(^Forsk.) Vabl. Cf. Schweinpurth, Bulletin de l'Institut égyptien,
ir série, n" 8, année 1887, p. 324, 325.
p. 138 11" 967. Eu])liorbia Cliamaepeplus Boiss. var.sinaica(Hoch-
stetter) Boiss. D. i. (Wâdy-cl-'Arîch v. p. 804.)
» 138 » 970. E. Paralias L. M. p. (Broullous Ascliere.)
» 138. Après ce miraéro, intercalez :
1319. Andrachne telephioides L. Boiss. IV. 1138.
D. i. (Wâdyel-'Arîch v. p. 804.)
» 138 11" 974. Crozopliora tinctoria (L.) A. Juss. ajoutez :
var. hierosolijmltana (Sjtr.) Mi'ill. Art/.
M. p. (El-'Arîcli V. p. 804.)
» 139» 978. Urtica urens L. M. p. (Broullous Aschei-s.)
» 142 » 988. Salix Safsaf Forsk. M. p. (El-'Arîch v. p. 805.)
» 143 » 998. Potamogeton nataiis L. var. serotimis (Sclirad.)
Boiss.
N. V. (lossés pr. licnî-Mazâr, Qces et Acliroi'ibaii Schweiuf.)
» 144 » 1004. Cyniodocca iiodosa (Ucria) Asdiers.
M. p. (Lac Mcnzalcli vers PortSaid Asclicrs.)
» 144 » 1010. Zostera iiaiia Hotli.
M. ma. (Aboiupr Asclicrs.) M. p. (Lac lîroullous; Lac
Mcnzak'li; Lac Sirixni vers Es-Saranîq Asclicrs. v. p. 813.)
> 148. t Canna indica L. prend le n" 1320.
N. d. (^naturalisé entre les roseau.v d'un canid ;'i Mchallct-cr-rôb
Sickenb.)
— 774 —
p. 149. ApK's riris {forniaiiii-a L. intcroaloz :
Iris florentina L. IJoiss. \'. i.'.T.
cuit. |):ni<tiit dans les japliiis (rAlcxamlrie: plus rare au Caire.
> 14'J II' 1031. l'aiii ratiiiiii iiiaritiiuiim i...
M. p. iSroullous; El'Avyâeb; Kl-(iuels Asoliers. v.
I». >i:i; Kl Aru-li. Flnver v. \). SOfn^
> loi) > 1034. l'onr ('«ilcliicuiii sycr. mettez :
Colchicum Guossfeldtianum Aschers. et
Schwoinf. sp. n. arali. : ij<>tt,',„.
D. a. sept. (Jalâlah ilu Suil IKKl— 13(KI mètres Sehwf.t
(•lis. Nous (InninMis iei la ilescriiition tle eette esjièec
que nous (lédimis à notre célèbre aini le tlocteur I'ail
(tCK^K^:l.l>T, coiiiiiapiiiii de voyiifre de M. Si-iiwEiNrrRTH
|M>ndaiit la pn-inièrc cxplonifion du désert oriental en
|H7t'(. peudaul la(|ue!lc ce colciii(|Uc fut observé en Cruit.
Il u Meuri an Caire en novcnilire IHS" de liuilics rappor-
tées an printemps de la même année.
CnriiiiiH nltldii^iiH 0.03 — 0,04 m. ltiiio:iis. tiini-
eix fiisrih iiieiiibraiiai-eiH in (-(illiiiii 0,i)s \\\. lon-
^iiiii |ii'iMlii(-tiH vehtitiiH: H|>allia |MirpiiraHi-eiis olt-
tiiHc priidiK-tu; t'nlia 3 HiiliHyiiantliia pont antlieHin
valde exrreHreiitia aii^fiinte ad late liiiearia, olttii-
hiKHJnia ail lireviler aciita, ad o.'J iii. Iniipi. ad
O.ol Ml. lata . jiiiiiiira iitriiii|iie Hiiln-anesceiitia,
adiilta Hpai'Hini pliima; ttnreH 3 li diliite i'ohco-
lilaciiii 11,1112 m. Inii^i; peri;;niiii tiihiiH ileiiiiiiii e
Hputlia |iiii);e eNHi-iiliH, laciiiiae 0,li3 m. loiipie
liiiruri <di|uii);ae aciilae hiiIi 7 iierven ad iiiediiiiii
llM|iir iiiliiM hilaiiiellatae. laiiiellar triiiiii cNterio-
riiiii iipiir in deninii nniinni rurnilcnini prodiii-
ta«-, inieriortini iiiHiiper deiitiluiH 3 4 iiiinurilxm
iiiiii'<|iiil(iii);iN priu'ditue; Htainina hiriniariini V^av-
— 775 —
quautia; antlierae luteae iilaraeiitis pluries loiigio-
ribus suffultae, stylos rectos sul)superantes; stig-
mata i)uiictiformia; capsula 0,015 m. longa bre-
viter stipitata oblouga acuta basi non attenuata; se
mina brunnea angiilato-g'lobosa 0,002 m. diametr.
Species ab omnibus synautliiarum orientalium
gregis praetcr C. crocifolium Boiss., quod floris
notis abmule differt, foliis pilosis abhorrens.
p. 150, Après ce numéro intercalez :
1321. ColchicumSzovitsiiC. A.Mey. Boiss. IV. IGGvar.?
D. a. sept. (Galâlah du Nord dans le Wâdy Mohammediyîu
(950 m.); Galâlah du Nord (1300 mX
Obs. Nous donnons ici la description de cette esiicce dcnit la dé-
termination nous ne paraît pas tout-à-fait certaine, quoique le port
des échantillons d'Egyfjte ressemble aux spécimens nombreux du
Colchicum Szovitsii C. A. Meyer comparés par M. Schweinfurth dans
l'herbier Boissier. En tout cas, la même espèce se trouve aussi au
mont Sinai (Herb. Schweinf.) et ])robablement au mont Kara près
Djiddah (Schuiper 870, sous le nom de C. montanum Forsk. nec
L.). FoRSKAL (FI. Aeg. Arab., p. ex, n" 248, p. 77, n" 44) indique
sa plante (qui ])ourtant est très dilîlërente de la nôtre) à Kourmah ;
M. Baker (Journ. Linn. Soc. XVII, 4'd'd, 444) rapporte la plante de
ScHiMPER au C. Steveni Kth., espèce que M. Hart (dans l'énuméra-
tion des j)lantes récoltées dans la péninsule du Sinai (Trans. Roy.
Irish Acad., XXVIII, 445) indicpie aussi au mont Sinai; peut-être
les auteurs anglais ont -ils confondu les noms des botanistes russes
auxquels ces deux espèces de colcliique ont été dcdiéesy Les ]>ulbcs
rapportées au printemps 1.S87 ont (leur! au même tcnq)s, en novembre
et décembre 1S87 au Caire et à Uollowfortli près Preston, Lança-
shire, chez feu M. William Tiirklkall qui a eu la bonté de présen-
ter quelques fleurs et feuilles vivantes à M. Asoiibkson.
Cornuis depressc-globosus copiformis 0,03 — 0,04 m. ion-
gus et latus, tuiiicis fu.scis coriacco-riicnibrauaceis in col-
— 770 —
Itiiii loii^iiiu priMiiictis vcstitiis: spatliu tniiK-ata vol obtusc
|iriiiliirta: fnlia .'5^4 suhsyuaiitliia post niitliesiii valde ex-
tiTscciitia jrlalierrinia niti«la suliraiialiciilata liiioaria ad
laiici'olata iitriiM|iie attriiiiata apici* aciiiiiiiiata ad O.o m.
lunija ad <>.ll."> lu. lata: rinres 2 — ■'? allii vi-l dilutissiiue
lilat-iiii O.OK) m. Imi*;!: |K'i-i;riiiiii tiiluis doiuiiiii «.■ spatlia
|i>ii<ris.siini' t'Xîsi'iliis. lariiiiao '».(••_'"> m. litii<rj\i- obloiijiar a
trioiite Hn|M'riore ])a»iii vi-rsiis aiif^ustatac. siili !• luTVfs.
iii trifiitc iiitVriorc iiitiis Itilaiiu llatar: iiiti'rioriuii lainollai'
Hacpc api(-«> iii dciitciii. iiiiiit- luiirn vi-l hinis latrraliliius
aiii-tiiin priidiirtac: staiiiiiia laiinianiiii - . a(>i|iiaiitia: aii-
tlicrar liifcac tilaiiiciitiN plus tiiplu lou^finriltiis siitiiiltao,
Mylis rrrtJN dciiniin siil)a(>i|iiilitii<;a(- \v\ pariiiii Inox ioros;
Hti<;iiiata piiiiitit'uriiiia : «apsiila >tipitata <>h|oii;>:ii- aciita,
liasi attfiiiiata; sniiiiia t'iisra ;;liilM»a ll.dUL'.'i m. diaiiu-tr.
|i. l.'»l II lo;;:». |'r;rii„a tindulata i I loi. Striidi.
M. p. Kl Aii.h V. p. SOi\)
• l'»2 . HMÎI. Alliiiiii Kidriii Zii.f. M. p. Kl CrAdy v. j.. S(m.^
I '''i I'i.'m. l'iiiir Miihcaii lln|/.iii:uiiii |{«>i>s. lis»-/. :
M. coinoHuni (L.) Mill. d^ipits M. IVcyii.
.Vi..iil./. : M. p. KKoïtilv \. p XiyH.t
. 1'.". lOi;:,. |'„ |I,\;iIi;i ■..•,Mli!|..ra \i\, Kmilli.
M p. (KKinuly v. p. «(Xi.)
I >• .\pi<^ Il i I \ .11 intiiiiH m iriitali-^ I.. iiilci'i'alt')'. :
HtimerocalliK fulva L. IIuIkm. V. .".12.
cuit. «liiiiH li'H iiinliiiN nnilu'H du Cnirc.
, If,', .. liii:i; \Hp||iM|r|l|H iiiii-i-itrarpllH \'iv.
M. p. Ki Ari.'li s. Y HlNS.i
\li\ ■ luî.l, f('<iiiiiii«*liiia itiiJHMirriaiia ( 'lai'kc.
M. p. l'ort ."«niil. plni'f )1<' l.r«<t<'|w S-liMoiiil.'
(Mm. 0u« |il«nlp u'rxl prtiliiiiilniii'iii ipi uni' roriiu' iln
— 777 —
C. beughalensis L. à spatbes glabres. Cf. Schwbinfurth
Bull. Inst. ég. 1887, p. 32tt.
. 155 n" 1076. Jiincus subulatiis Forsk.
N. f. (Hawârab, canal près tle la pyramide Virebow.)
155 » 1078. J. bufoiiius L. M. p. (Damiette Ascbers.i
156 » 1081. Cyperiis laevigatus L. var. pictiis Boeckeler.
M. p. (Damiette Ascbers. i
157 » 1090. C. articulatus L. Effacez : M. p. (Port-Said Zarb.)
157 ■■> 1094. C. rotuiidus L. M. p. lEl-'Arîcb v. p. 806.)
159 » 1116. Panicum Crus galli L. Effacez la var.? polysta-
chya, dont la description est faite d'après les
échantillons de l'Afrique centrale et mettez :
var. SiebeHauum Aschers. et Schiveinf. arab. :
omchôt, oumchât (Damiette, Menzaleli), chanîn
(Matarîyeh), mouddeyd (Zaqâzîq). Planta i)eren-
nis robusta; caules basi procumbentes, e nodis ra-
dicantes et erecto-raraosi; vaginae foliorum infe-
rionim setulis e tuberculis ortis liispidae vcl liis-
pidissimac; spicae 12 — 15.
N. d. (spont. et cultivé comme plante fourragère aux
environs de Kosette [depuis 8iiu!kii|, Damiette, Qirnis,
Menzaleli, Matarîyeh et Zaqâzî(| Scbweiuf., Ascbers.)
Obs. La pbiute de Zaqâzîq est géuéraleuuMit moins ve-
lue et souvent parfaitement glabre.
159 > 1118. P. obtusifolium Del.
N. d. (récemment observé abondamment parM. Sciiwein-
FURTii dans les fossés du Caire |Clioûbraii], Helbeys, Za-
(|â/,î(i, Damiette.)
159 » 1120. P. cruciforme Sibtli. et Sm.
N. d. (Le Caire: Choûbrab, clianqts de coton Sickenb.,
Scbweiuf.; Qoubbab, vergers Scinveinf i
160. Pour n" 1124 et 1125 lisez comme suit :
MIÎMOIBES, T. II. 98
1124. Panicum repens L. liniss. I\'. 44l>. aralt. -. zom-
metir-t'uti'niali SfliWfinf.). N. d. 0.
VAT. Ivioffi'imin ( Itel.) Srhirriii/. UlllK't. liist. Kjr- 1^^7
p. '.\'2\> Syii. r. Icioj^ttimiii I)rl.
l'Ianta laxa; raiilis tiarridiis raniis dirtnsis: |i:iiiiii(iilaf
laxissiniae raiiii iiitViiio traitu lon'rioi'o iiuili. >ii|htik' spi-
ciila.s .'• — ô ii'iiiiitiuse-iilas j;cri'iitcs.
N. d. jardins aralies du Caire. Qoiililiali. Kliankali. haïuii-tti-
.Sliwfiiif.. .\Mlior>i.
nlih. U- 1'. ieiii-ronuiii iHl. m- imiis soniliU- itri- ipi une tonne
li'ielie (lu P. repens à panieule appauvrie, jMiur eause d'une station
onilirap'e. I.e rlii/.ônie presipie licneux. tuliereuleux. noueux et tm-
«.aiit eanietére <|ui distin;;ue spéeialeinent le !'. re|aMis du P. eolo
nituin< et lc»t i^pillets nont jkw oflert des eanietères disliuetifs. M.
Seiiwitisri'iiTH n trouve en outn* dw tonnen intermédiaires et tnm
Nilaiin-M |»ar mp|iort à la station aux elianips et dans les janlins du
("aire Cliottlinili et de Daniiette
112'». P. coloratum L. Iî.iIsh. I\'. 441».
M. ma. IJandeli Seliweinl. N. d., f.. V.
p. Itiii II ll'Jii. I'. tiir^ridiiin l-'ui'Hk.
M. p. A partir de l^iiniali vers I INl Aselurs. \. p. sil7, Si;i. i
Itil lli'.ti. l*.\rrliiiIlatiiiiiI..Hitlihp..\puiiii«(Steit«l.),\HeliiMH.
et Srlnviiiit'. \af. ictiutKtmi .Vm-liiTH. l't Schweiiif.
M. p. 1.1 Ariili, introduit/ \. p. Hl7.
Ii'il I 1 :>'_'. iViiiiiHctiiiii l'iliiiiT il <.) I<k.
D. I. DJehel Kklilen \. p H(l7. >
• lfi:t— |iif> Il 11 I*'. .\iidn>p<i;;iiii Sor^rtiiiiii (I,.) Kiiit. AjittituK U'H
«Umi.\ iioiivelIfH variétéh Kiiivaiiti-M ilmit M.
KolCNICKK IM'ii- a . i.niinmiii|iir Ifs drHCfip-
lioiiii :
A. H. VHf. nihiliriiH livl.v. riir. ii. atali. :
ilnùrah iliiltAii 1/ iSiliweiiif. ), rtiintiie IrH var.
Ariliiiiii((}im'l.)K«kiM'tiirjrypliantHKrkiM
— 779 —
Paiinicula compacta, erecta; glumae badio-
iiigrae; fructus pallide rufescenti-flavi.
cuit, à Ma'asavab près du Caire et à Benî-Mazâr
(prov. de Jliniyeh) Scliweinf.
A. S. vav. Srhweinfurthintins Keke.
var. n. arab. : 'aiveygneh, donrah seyfji
(Schweinf.), comme la var. cerniuis (Ard.)
Kcke. Ut praecedens, sed paiiiiicula prop-
ter culmiim cernuum deorsum spectans et
fructus multo pallidiores.
cuit, comme In précédente.
p. 166 u" 1144. Andropogon hirtus L. var. pubescens Viv.
D. i. i Djebel Ekbteu v. p. 807.)
» 166. Oryza sativa L. M. Kornicke a constaté pour l'Egypte
les variétés suivantes :
1. italira Alef. arab.: rouzz yêmeny (Damiette Schweinf.).
7. vulf/aris Kcke. arab. : 7'ouzz guenâioy (Damiette
Schwnf.), rouzz seha'îny (? Rosette d'après M. Férus, im-
porté du Fayoùra) Menzaleh?
Rosette; Damiette; Jlenzaleh? Faymim; Oasis de Dakliel Ascliers.V
Obs. Nous faisons ici nos réserves au sujet de l'identité de la
forme connue en Kgypte sous le nom de r. sehn'mi/, (jui mûrit en
juillet après trois nu)is de culture, tandis qu'il eu faut sept aux auti-es
riz d'Egypte. Les écliantillons que nous possédons des rizières du
Dakhel et de Menzaleli n'étaient pas assez mûrs à leur récolte pour
être déterminés certainement.
8. erythroeeros Kcke. Korn. et Wcrn. (Jctroi(Ud);ni I.
232. arab. : rouzz ' mn-d-hint, r. rorhûl//.
Alexandrie Schweinf., Rosette d'après M. Férus. Damiette Sclnveinf.
Obs. Autrefois la sorte la plus appréciée.
9. ianthoceros Kcke 1. c. arab. : ro/izz q/iC7i(an/ ghar-
bâwy. I);imicttc Sclnveinf. avec le n" l^.
— 780 —
2". jinrotiirjHi Aie/', aral). : nn/z: faUil.
Katr D«niâr l'iund; Tcll-el-liarmul Schwcinf.; Rosette d'après M.
Férus; Daniictte Sihwciiit".
Ulis. |i. 16<i l't 167 les imiiis de rouz: ijHtmhcij et r. yémeny ont
été eonfondns.
p. lt".7 II 11 4M. IMialaris niiimr Ketz.
M. p. l>.-sette : Kôin M.istanili .laiik..; Kl'Ariili v. p. ^07.1
» lti7 ' 1 !.'»(•. 1'. jtaradiixa L. var. praciinnsa (Laïu.) Ht)is8.
M. p. Kl-tirâdv v. p. S()7.)
> IG8 > lHi(». Aristida ciliata Dest. M. p. ^Hir el-Abd Asohere.)
> ir.H > lit;:». A. sniparia 'l'riii. et Uiipr.
M. p. I A partir drliidiKiali vers l'Kst Ascliers. v. |i. S(I7.S13.)
» Uiî» . 1171. Sttipa tuitilis Des». M. p. iKl Arieli v. p. S07.)
» 1(!'.» • 1172. S. triy:aiitea La^^ var. pellita Trin. et Kupr.
D i. h.jeli.l Kklifcii V. ji. S(»7.1
17<t ' llHf). 'rrisetiiin ^rliiiinueiiin Moiss.
M. p. A partir de <,»ati\ili vers IKsl v p. ^^)^.\
» I7(». Aprèn le M 11 '.t.'» iiiteiealez :
Eleusine floccifolia (Forsk.) Spr.
rnll. di- ;:r.iiiir>> iiitroiliiitis du llarrar dans un jardin à 1'alinili
pri-f» Za<|â/.i<|. |Hiiir drn 'in\ rafris dr vannerie.
171 M l-'n.; I'Iii.i..riiiif,.siiiiniiiiiiiiK'rriii. var. iHiaea(I)el.)('i)8a.
M. p. I.ae Menutleli AMelicm.)
11.. • IL'L'I I 'a<l> Ils ^'loiiM rata I-. !. typii-a!
N. d. ioùkli l'Iinid: iirnlialdiincnl inlnidiiit de l'Hunipe.)
> 17 1 \1'X\. ItrniiiiiH inatriti-iiHiH L.
N. d. .Miniyet el Moiirrhld pn'-M HuMite Ahclien*. i
I7t • 12.t7. it. KnipiiriiiN L.
M. p. I Kl .\ri<li V. p. HiKi. ) N. f. Aluullvili Sidnn l'a.lni
pn-H lilinrai| Ndiweinf. ■
• 17.'! > l'JIO. |{. patiihiH .Mrrl. it K<>i Ii t. typiea!
0. a. sept. Wûily Onui) Koûlliy, (ialAliil< du snri
Srhwdnf.»
— 781 —
p. 176, 177. Triticiim vulgare Vill. s. lat. M. Kôenicke a constaté
pour l'Egypte les variétés suivantes :
subsp. vuUjure Vill,
2. lutescens Alef. Korn. et Wern. 1. c. 43. arab. : qamh
nehûicy, q. sebay nehâioy. Chîbîn-el-qanâtir Schweiuf.
5. leucospermum Kcke. 1. c. 44. arab. : qamh fïno.
Fayoûni Scbweinf.
6. Delfti Kcke. 1. c. arab. : q. fïno (Schweinf., Ascbers.V
El-'ArîcL V. p. 809; Chîbîn-el-qanâtir, Zaqâzîq, Fayoûm, Mi-
niyeh Scbweinf.
10. niyt'iim, Kcke. 1. c. Fayoûm Schweinf.
11. (jraecum Kcke. I. c. arab. : q. deyl-d-guemel, sle'eyteh
alimar, q. abiad (comme le n° 14). Thèbes v. Samson.
12. erythrospermuni Kcke. 1. c. aral). : q. no^irsy, q. her-
bâwy. El-'Arîch v. p. 809.
14. ferruffineum Kcke. supra p. 176. arab. : q. choûy.
Thèbes (v. Sanison) Grande Oasis (Schweinf).
subsp. tunjidum L.
66. inirabile Kcke. supra p. 176. Egypte Kcke.
subsj). (liiriuu Uesf.
70. leucuriini Alef. supra p. 177. Zaqâzîq. *; Chîbîn-el-
qanâtir Schwf.; Benî-Mazâr * * arab. : q. dakr beydâ Schwf.;
Sioût Aschcrs.; Tiièbes * arab. : q. helcdy, q. sebâ'y v. Samsou.
72. affine Kcke. 1. c. 68. Maiisaniah * arab. : q. asfeyry
Aschcrs.; Zaqâzîq * Schweinf; Chîbîn-el-qanâtir *; Le Caire,
arab. : q. sebâ'y Schweinf.; Fayoûm à Miniyeh Schweinf.;
Thèbes * arab. : q. tawâly beyyddy v. Samson.
74. leucomelanAlef. supra p. 177. El-'Arîch. arab. : ç.
kalûâ, noursy knldy v. p. 80'.'; le Caire; 'Abadîych Khalîl-Agha
près de Matarîyeh * * *; Benî-Mazâr * * arab. : q. ilakr zerqâ;
Monfalout * arab.: q. m'otiiy Schweinf.; Thèbes *, ** et ***
arab. : q. dakr jousfy ahiad v. Sanisoii; l'ctilc Oasis * et * *
arab. : q. iawîly Aschers.
7S2 —
7û. JiiiiJtcitlnir/tii Krke. I. c. r>ï<. Le Caire *; Miuiych
• * • Schwcinf.; Thcbcs * * arah. : (/. moucht dakr jotufi/ v.
Sanison.
Tiî. hordii/ornii- Ilnsf f. i-. r.s. Malisiuiinli * * * aralt. : q.
nnfeyry Asthcrs.; Zat|û/i(| *. * * et * * •; CliU>iii-el-(ianâtir *
arab. : </. »fJni'if, * • ami). : </. 'nrnhy nebiiici/: le Caire * *
arab. :7. W«î'y, •**; Gliara<| **• Sfli\vcinf.;Thèlies * arab. :
(/. tniiéllii, ,j ilnkr jniinfjf nhmnr V. Sailison.
77. inm-iiitiHf l\rh'r. supra p. 177. Kl Aricli anib. : q.
knhhi V |i. SIC»; /ai|â7.ii| * • ot » * *; ("hibiiiel (|aiiâtir *
anib. : </. nrhii';/; le Cair»' *; Kayofiin *V: HeiiS-Mazâr * *: Mi-
niyeb ' Sebwtinf.
7li. erythromelan l\r/,u: 1 c ti>. Kl Aricli arab. : 7.
kahl'i V. p. H(C.i; MaliKainali anib. : «y. im/tyrt/ .Vsehers.; le Caire
• • arab. : 7. mIki'ij; 'Aba(ii>eh KhalilA^'lia Sehweinf.; • • •;
Tbébc!* *»•!*• anib. : 7. twmclil dakr jinmfy, 7. dakr jomfy
nhmiir, 7. duki jiiiiKfi/ n/ininr lu-liii'y y. Sailismi.
N). filrj-antlriintin Krkf. Mipra p. 177. Kl-.Viich aral). :
q.tjfim/i kiihlii; V. p. ^W; MaliMiuiah AwluTS.; Za(|â7.i(| * '; Chî-
bîii «1 i|aii;'itir 'il'** anib. : 7. 'iirnl>;i: W ("aire * .S-liweiiif.
-" /n-iirinriii/r Mij. I. c. l'i'i. Monraloiil * * anib. : 7.
tiliri/i 1 .'^ lnsi ml
K3. Vnh'nriar Krhr. I, i'. il'.'. M'-nlali'iii ♦ ami). : 7. '<»«•
nnmj Sliweiiif.; TIhIhn ' anib : 7. dukr j»uii/y •ihùnl V. Sjiin-
M)ll
M. l'anluoHUiit l.af/fiMra I. e. »>!». Zni|iV/.i(| *; lleiii Mawir
Sfbwiiiil., 'riitbfJt ' aiali .1 iiiwùly lifyyddy, 7. Iirludy, 7.
**M'y V. HaniMin.
Wl mrlauofuiM Alrj. -.upia j». 177. Kl 'Arirh nnil». : 70»»*
ktihhi V, p. "i»".'; /,H<|iWi<| *; Mmilalutil * arab : 7. loùtwy
SrhMi'iiil. riirlM'» • nnib. ; 7. !■■ '<. 7. imnh'if'y v.
.■niiiiihiii ; iViiir « inxiM * * * anib . 7 \pti-hen«. : I Kiflrli.
Oniliib- < lii»!» .S4'||\>riiir.
M7. nfriranutn Krkr. «iiprii i- l.. il., lu- • .inili. : 7.
dnkr j'itufij nliind v. .SiiniHin.
— 783 —
88. italiciim Alef. supra p. 177. Zaqâzîq * * et * * *; Chî-
bîû-el-qanâtir * * * arab. : q. nou'eygah nehâivy; le Caire * *
et * * *; Cheykh Facll près de Benî-Mazâr * * * arab. : q.
nou'ey(jah; Monfalout * arab. : q. homeyrâ Schweinf.
80. aetjyptiacuin Kcke. supra p. 177. Chîbîn-el-qanâtir
* * arab. : g. nou'eygah nebâwy ; le Caire * * arab. : q. sebay;
Benî-Mazâr Schweinf.; Tlièbes * arab. : q. tawâly ahmar v.
Samson ; Petite Oasis * * * Aschers.
90. apulicnm Kcke. supra p. 177. El-'ArîcL arab. : 5. kahlâ
V. p. 80U; Mabsaniah *** arab. : q. asfeyry Aschers.; Zaqâzîq
* * *; Chîbîn-el-qanâtir * * * arab. : q. nou'eyijah (comme au
Cheykh Fadl et dans le Fayoûm Schweinf.); le Caire * * *
Pfund, Schweinf.; 'Abadiyeh Khalîl-Agha; Fayoûm * * *;
Cheykh Fadl * * *; Miniyeh * * * Schweinf.; Thèbes * * *
arab. : q. moucht dakr jousfy v. Samson.
itl. niloticutn Kcke. supra p. 177. Gharaq *** Schwnf.;
Haute-P^g-ypte * * * Kcke.
U2. coeriilescens Bayle-Burelle supra p. 177. Sioût *
Aschers. ; Thèbes * * aral). : q. dahr jousfy azreq v. Samson.
i)?). lihycwm Kcke. sui)ra p. 177. Fayoûm * et * * arab. :
q. rha'âvy; Miniyeh *\ Monfalout ''• '• Sciiweiuf.; Thèbes *
arab. -.q. sehl kah'.yl \. Samson; Petite Oasis: Mcndîcheh arab.:
soueydy Aschers.
\). 177 11" 1244. A('g'iloi)s oviita L. var. triaristata (Willd.) Coss.
et Dur. M. p. (El-'Arîcb v. p. 809.)
» 178 » 12411. Loliuni rio-idiini Gaud. M. p. (Ei-'Arîch v. p. 809.)
» 178 s 1250. L. tcniuleiitiini T.. M. p. (El'Arîeh v. p. 809.)
» 178. Hordeum vulg-are T.. s. lat. M. Koknicke a constaté pour
l'Egypte la présence des variétés suivantes :
subsp. Iiexitsticli/imi L. Damiettc Aschers. V
■J. iJUramUlntiiin Kcke. Kiirn. et Werii. I. 151. a. Itruchifii-
ruèu Alef. 1. c. 152. arab. : chd'h- iKÙ^yiiah Henî Soueyf, iienî-Ma-
zâr Scliweinf.
— T.S4 —
•*nl»<i|i. tttnistirhuin Krkr.
!•. var. pallhhnti Si^. sii|ira \\. !"■». I.a \aiiiti' la jilus roj)aiuliu'.
El Arifli V. p. HC.»: l>aniit'tte AsoIrts.; Za(iâ/.i(|; t'inliiu cl qanâtir; le
Caire; Kayoùin: (Miaraii; IViiî Siiiiovl'; HeiiîMazâr aral». : ch. hehdy,
ch. i/rnieny, rh. hnmfyriî; Montalout aral». : «"A. cliiifiiwy >Sclnveinf. ;
Thèln-s anili. : cJi. UAi-dy, ch. ijurintiini. cil. rn'i-'itri/. ch. cliinjihry V.
SaniKoii: Dakhel Asfliers.?
11. cfn'THleHrfnH Si'f. supra p. l"."*. |]1 Aricli arali. : ch. helcily
Awlicri V. p. xtiiiy Chiliiii-i'l i|aiiâtir. Siliwi'iiif. ; Sioût Aschers.?;
Ihikliil A-*tlur>^.
12. nigruni lVi//i{. Kiirii. ci Wcrii. 1. !.")•<. Chiliiii-el tianâtir
Scinvcint.
17. roflf'Htv L. K'Tii. et Wcni. I. i-. arali. : '/(. iti'Inlwif ("liîliin ol
(|aiiâlir ."^«-lnveinC ; 'l'hi-lics v. Saiiison.
1>VH 12i;2 t'8jK'ccH ÎMiiliiit'ici'Msiir Ir.s |ia;;i'.s .'».") — lS(»i>t IHti — 1JK>
il faut l'tTarer /i : n' Id.'i. I'n|\ caiiMMi anihiniin Htiis». (cf. p. 750);
ir.'J7.'J. AMtrat;aliiH HpiUMiih hciif. ivt'. |>. Trt.'ii; ii ."iti'J. Aiitlieniis
«U'wrti iJoinH. (cf. ji. TCIi; n' i!.')S. Koichanlia picroidcH (L.i Iffli.
(rf. p. Htl) et II' '.»20. AiiiaraiitiiH |iatiiliiH lit rt. icf. p. 1!U»). \a'
iKdubrfdcM i'M|»«'«'CH Mpiiiitaïu'-rMtlr ri'".;;\ pif niimiics le 1 ilt'ci'iiilnv
1H«8 k'i-|i*-v«- «Ion»- à l.U»..
p. 181, 1M2. I Ml iMHiibrc ilfM i-MpriTM ('ii*l<-iiii<|iirK tic l'Kjfyptc clla-
<-('/. Ilypciiiiiiii parvilloniin Itarlu) et llcliaiitliciiiiiii
.Suiicti Aiitotiii Stlnvciiif. i.Vialiic l't'lirc d. siipra
p. 74(> et 74H>, ( 'artliaiiiiut iiiarcoticiiH hil.. I''.i'liitiin
M'toHiiiii N'alil et N'crtiaMciiiii l.iti>iiriitii\ii .Xm-Iicth.
((') rciiHH|iic; cf. AhcIicimmi cl Marlic\. Kliuac l.ilty-
rav i'riHlr. ined.; Ilcliaiiiliciiiiiin Klirciihci>fii \\ illk
— 785 —
(Chy2)re d'après Boiss. Suppl. FI. Or. 71), Zygo-
phyllum decumbens Del. (Nubie cf. supra p. 752)
Astragalus trimestris L. (en dehors des limites orien-
tales de l'Egypte v. p. 795 et Barbey Herb. Lev. 130)
et Panicum leiogonum Del. (cf. supra p. 778). Ajou-
tez : Echinopus galalensis Schweinf. (supra p. 763)
Scorzonera Scbweinfurtliii Boiss. (supra p. 766) He-
teroderis aegyptiaca Schweinf. (I. c.) et Colchicum
Guessfeldtianum Aschers. et Schweinf. (supra p. 744).
MEMOIRES, T. II.
7» «5
II
Florula Rhiuocoluraea.
'liste des iilanti-A riiiiiiiu'!t jusqu'aujoiinrimi aux i-iivimiis «rKI-'Arich.'
1'. AS(•lll•:l^^(^^.
huiiH une roiiiimiiiiciititiii faite à riiiistitiif K}<:y|)tieii ilaiis sa
st-aiiee ilii .1 juin \ssl ' j'ai donné Itiièvenieiit litiiu raiiv tlii voyajre
li<itani«|iie i|ne j'ai entre|iri.s au |ti'inteni|is <le la uu'nie année en
l<in;;e»nt la eote île la Méditerranée entre Alexandrie et Hl-'Arieli.
L e\|iloniliiin dcM envirouH de la l'orteresHe qui dét'eiul la frontière
de rt^rypte eontre la Syrie, on j'ai séjourné à peu près tleux se-
iimincN. tUi 4 au is mai, a été le fruit principal de ce voyage.. le nie
Miiin pnMiolleé alont Hiir le raeliet liotanii|Ue de «-ette ré<;ion de la ma-
nière Huivante p. I7l>. 177); > Iji rielleH^e de la végétation et la va-
rirlé de»* eupèees ont dépanné mon attt-nte. ('ette réffion n'est sur-
liaAMCi' pndmidenient en M^ypte <|ue par les euviroiiH d Alexandrie
il ré(fnrd du nomlire ileh eMpèi-es; rieliesse eomparative i|ui pro-
vient de deux Huuneh très ditïérentes. h'iin eoté. l'ayfrirullure de
e4-H |Hini(;en a \vh relationn len pliiH intinn-s aver e«'lle de la l'alcN
fine limitroplie; je eile Heulenn-nt l'usa;;!- eurieux de planter des
iNiuijueiM de S«'illa (l'rifinea nntrilinni |L.| Hakeri sur les limites
dmrlinnipN. uita^t' f|iii m' retrouve euTripoliluine, euHuite l'emploi
de la tnhie h éjfrener (It'ih-iil-dwAii), tandis qu'elle n'ait presijiu'
I I. !.. HirUxi ri |p miilil l'MlaaL lliillrlin ilc llii»liliil t:«\ |ilii<ii. *iiiir<' Insî,
— 787 —
rien (le commun avec la culture du Delta sépai'é par un désert de
plusieurs journées de traversée. Ces relations datent probablement
des temps les plus anciens; or, on ne doit s'étonner que l'on y
trouve beaucoup d'espèces répandues par les terrains cultivés de
la Syrie, étrangères au sol de l'Egypte proprement dite formé par
le limon nilotique.' Une partie de ces plantes s'est avancée en
Egypte, en dépassant également ses limites occidentales, où l'im-
migration des espèces cyrénaico-marmariques a imprimé à la flore
d'Alexandrie un cachet fort analogue à celui que porte celle d'El-
'Arîcli par suite de l'invasion des plantes de Syrie. De l'autre côté,
il y a un groupe de plantes- qui offre un intérêt beaucoup plus
grand que les colons originaires des côtes de Syrie, qui appar-
tiennent pour la plupart aux vulgarités répandues autour de toute
la Méditerranée; ce sont les plantes de l'Arabic-Pétrée descendues
dans le lit du Wâdy-el-'Arîcli, comme ce qui se passe sur les
bords des rivières, dans les plaines de la Suisse, de la Haute-Ba-
vière et de la Haute-Italie, où les fleurs des Hautes-Alpes ont été
transportées par les ruisseaux qui se jettent dans les vallées. »
Une question qui m'a occujié beaucoup jjcndant mon séjour dans
ces parages, c'est la délimitation convenable entre le domaine de
la flore d'Egypte et celle de Syrie, c'est-à-dire entre la flore
d'Afrique et celle d'Asie. Il va sans dire qu'on ne doit pas s'at-
tendre à y trouver un contraste aussi prononcé comme entre deux
régions oii la nature du terrain change brusquement comme par
exemple du limon nilotique au sol du désert, ou comme entre deux
pays séparés ])ar un ol)stacle ])uissant (|ui s'ojjpose à la migration
des plantes connue le sont par exemple l'Allemagne et l'Italie. J'ai
observé un changement graduel en m'approchant des frontières
1. Les pliintos (le cette catégorie sont m.arquées flans le r;it;ilof,'ne snivant ii:ir un
astérisque (*).
2. Elles ont été marquées d'une croix (f).
99*
— 788 —
ilf la l'ak'stine. dont l'iiifluem-e se faisjiit sentir iléjà avant d'avoir
tniiK-lii le \Và(ly-cl-"Ari(li: au-delà de eette vallée, on jteut dire que
la tiore devient plus variée à eliaque pas. Le tracé il'une lig:ne de
séparation pour les Hores des deux pays sera donc en tout ras eon-
ventiuiinel. J'ai déerit (1. e.. p. 17S, IT'.l) le dédale eurienx que la
frontière tureo-é^yptienne t'urme à l'heure i|u'il est en séparant les
territoires de deux triluis nomades, les Sawarkali éjryptiens et les
Taraiiin nttonians. ( ette frontière des deux territoires ne me semble
pa» eonvenalde eonime délimitation des tlores de deux pays (pli
représentent deux des cimi parties du monde. Je préfère, pour le
terrain exploré, le tlialwef; du Wàdy-el-'Arieli, en annexant eepen-
dant à la flore d'H;rypte la localité très intércss;uite d'KI-(îrady,
éloijfiiée du fort d'HI-'Aricli au plus de trois heures, distance ana-
Itijriie à celle de Suez et d"Ayoûn .Moftsa, localité tttujours re^rardée
comnn- partie intcj;rante de la tlorc d'Ejrypte. Si un jour le bassin
supérieur du \Vàdy-el-'.\rich «-st exploré à ré<;ard tic sa véfjfé-
tation. il M-ra le temps de tixcr la limite exact»- entre les llnrcs de
rK>:-yptc et c«-llc de l'Arabie l'étrée. <j>uaiit an\ deux récrions M. p.
cl D. i. IV. hupra p. .■>!. '.\'2) qui se rencontrent à Kl-'.Vrich. j'ai in-
cur|M)ré tout le terrain des dunes à la |ircuiicrc en délimitant la
dernière par les premiers aftlenrcnn-nts du rocher que j'ai visités
en allant aux carrières du I ijcbcl Kkhfcn.
Lcn plantes qui à Kl-'Aricli se trouvent seulement descendues
dans le Wiidy doivent être rejfanlées «•ommc propres i\ 0. I.
.j'ai éninnéré, il est vrai, dans la liste suivante aussi les plantes
que j'ai réeollcvH cil continuant mon excursion jusiinau Cheykh
Znwyd. Les espèces olmcrvées au delà dKI (îràdy n'entrent plus
dniiH la tiore de l'H^^ypIe.
Il va sans dire que j'ai fait UMi(;e dcH olmervations de nicn de-
vaiicicrs. d«tiit feu M. FltiAKI avait herborisé à Kl-'Arich au prin-
Iciiil» IH.'Wi et (?) 1K;17, feu le d.steur Tll. Kotsciiy en mars IHAfi
— 789 —
et M. William Barbey le 25 et 26 mars 1880. J'ai aussi emprunté
quelques faits à la belle publication de S. A. I. et R. l'archiduc
Louis Sauveur, qui a visité El-'Arîcli en mars 1878.' Les espèces
et les localités que je cite seulement d'après les indications d'au-
trui ont été mises en parenthèses. Les espèces imprimées en ca-
ractères g-ras ne figurent pas comme égyptiennes dans le corps de
r «Illustration de la flore d'Egypte», p. 35 — 180.
c. signifie commun, ce. très commun, r. rare, rr. très rare. * et
t cf. p. 787.
1. Adonis dentatus Del. p. 35 n° 3. Tcrraius cultivés.
2. *A. flammeus Jacq. p. 745 n" 1263.
Terr. cuit, dans le Wâdy dits Heuwah; (Cheykh Zoeyd Barbey!)
3. Nigella deserti Boiss. p. 745 n" 1264.
Désert vers l'Ouest; Wâdy. (Entre Nikhl et Ghazzah Boiss.)
4. Delphinium deserti Boiss. p. 35, 745 n" 14.
Désert à Tawîl-es-sakliam, 5 heures à l'Ouest d'El-'Arîcb. (Entre
Suez et Ghazzah Bové.)
5. D. Bovei Dcne. p. 35, 745 n" 16.
Henwah. (Entre Suez et Ghazzah lîové.)
6. *Leontice Leontopetaliun L. p. 36, 746 n" 1265. arab. :
khircheyf? Terr. cuit, dans le Wâdy dits Feqîrah rr.
7. *Papavcr Rlioeas L. p. 36 n" 20. arab. : deydahân.
(Barbey). Terr. cuit. (Wâdy; El-Grâdy) et incultes, désert vers Ta-
wîl-es-sakhani.
8. *P. hybridum L. p. 37, 746 n" 23. Terr. cuit. ElGrâdy.
9. *Roemeria dodecandra (Forsk.) Stapf p. 37 cf. p. 186, 746
n" 26. Terr. cuit. Henwah; El-Grâdy.
10. *Glauciuiii coriuculatum (L.) Curt. p. 37, 746 n" 27. arab. :
sem.eysemah. Terr. cuit. Wâdy; Sath; El-Grâdy.
1. Die KaraxoancnHraHue von Aegyplen nach Siirien. l'ni^ 1S79.
— 7îtO —
f\\. Hy|ii'(<uiin ;u'<ry|»tia<uiu (Forsk.) Asrlicis. et Srliwoinf. p. oT
I, oyi Kl (în'itly HarUey. '
(12. H. (liinitliatuni l>i'l. )». •'■T cf. p. 7415 n' 'i!!. Kl Ari.li r.arl.ey.
i:i. Fuinaria parviHiiia i.aiii. p. .'.T n .'.1.
'IVrr. .ult. \V:i(ly: Kl Urfiily.
14. F. «Ifiifsitiora !>.('. p. ;'>7. 74»; n :>2. 'IVrr. cuit. Wâily; Kl i;n"iily.
1.'.. .Mattlii..|:i livida (Kel.) 1». C p. :5S, 74(; if :57. aral). : si!/,.
Tcrr. iiu". Wâdy.
U;. Far-.lia a.-;ry|>tia(a Turra p. ;5H n 40. Sahiis. Djcliel Kklilen.
17. Sihyiiilirimn liin !.. p. :5S n 41». IVrr. ailt. Kl Klian.ûl.ali.
18. Maln.liiiia ac^'yptiata Spr. j). 'M u h2. var. liiuaris ihol.)
r'oHK. 1. r. aral». : iliik/i(i>/ihi. ijurriin.
I Harlu-yi. Tcrr. iiiil. it inr. assez o.
lu. tNa.sturtiopsis arabica Boias. p. 74»; u HMIt;. \\''m\\.
(20. tAl>Hauiu humalorarpiiiii FiM-li. it .Mry. p. :V.^ n '».'•.
Kl '.Vricli Fip)ri!^
21. Konitfu libyra TViv.) K. Ur. p. .'.:• n .')7.
'l'rrr iiir. Kl(!râ«ly; Kl Kliiiruniiali.
(22. K. arahira UoIkm. p. .<;• n M. Niiklil .Mx.ii Kuali Uarluy.^
{2'6. <-'akile niaritinm S«op. p. 4(» n r.M. Cli.vkli Z...V.1 Harliey.>
24. •Krinaria aU-ppi<a (iarrtii. var. latilulia Uoiss. p. lu. 7 1»;
II' 7i_ IVrr. nill. tiiiar.inlaim-; IIiiiwmIi.
i'î',. F,, iiiiiiiia l'.niK-, |i. l'i 747 11" 7;J. arali. : slUi.
.SiItlfH ilinriliiiiCH. K<ilHtliy u till'!!
2«i. 'YoKoha pannu-iiiat.i (L.) Honi. p. 7 17 n' 11'»;".'.
Tcrr. nilt. llcinMili.
27. t iKatin iiiirrrtrarjia .1. <iay p. I<». 7 17 n 7 1. arali. : .i/rifrnfi.
Wà.lv
Vill hti /thiirniiir/nl i-ihriM. p. 717
\Vàil\, |iIm« lri<|iuiil i|in> II- l>|M'.
2"" . Morl«miuha dumoiift Bol»», p. 747 n I27<». urah. :/.»»/<//-
iljrtjUtI, r«rr. niji. il iiic. WAily ; Siilli.
— 791 —
29. fDiplotaxis Harra (Forsk.) Boiss. p. 41 ii" 79. arab. : hârah.
Hcuwah.
30. fl). acris (Forsk.) Boiss. p. 41, 747 n" 81. Heiuvah.
Eruca sativa Lam. p. 42 n" 89. cuit.
31. tSavig-nya parviflora (Del.) Webb p. 42, 747 ii" 90.
Kauilet-el-Ekht'en dans le Wâdy.
32. Carrichtera aiinua (L.) Aschers. p. 42, 747 ii" 91. arab. : qi-
neyhrah, qeleyqelah.
Terr. cuit, et inc. Wâdy; Sath; El-Grâdy; Maqta' Roûs-es-Soubyân.
33. t?Enartlirocarpus straiigulatiis Boiss. p. 42 n" 94. var. nma-
leeitanus Aschers. p. 747. Terr. cuit. Henwah.
34. fCIeome arabica L. p. 43, 748 n" 102. arab. : minthieh.
Wâdy c.
35. Resecla decursiva Forsk. p. 44 ii" 114. arab. : khircheyf, ridjl-
el-ghorâb.
Terr. cuit, et lue. Wâdy; El-Kharoûbali ; Cheykb Zoeyd (Barbey \
36. fR, Boissieri Mlill. Arg. p. 44, 748 u" 117. Henwah.
37. Oligomeris sixbulata (Del.) Webb p. 44, 748 ii" 121. arab. :
denebân. Terr. cuit, et inc. Wâdy; Sath; Bîr-el-Mesa'oudiyât.
(38. * Heliantliennim salicifoliiim (L.) Pers. p. 45 n" 124.
Nakhl AboiV'Eytah Barbey!)
39. H. Lippii (L.) Pers. p. 45, 748 ii" 127. arab. : raal.
(Barbey.) Terr. inc. et cuit., c. Les indigènes connaissent les rapijorts
des Heliantheniuni avec les trulfes, dont une espèce (probablement le
Terfczia Leonis Tul.) comme on m'assure, se trouve aux environs d'El-
'Arîch. .l'ai vu un échantillon de cette espèce de trutfes provenant de
Mariout ])rès d'Alexandrie ililomiield'.V
40. *Vaccaria segetalis (Neck.) Gkc. p. 46, 748 n' 134.
Terr. cuit. Wâdy; Sath; El-Grâdy.
41. Gypsopliila Rokejeka Del. p. 46 n' 135. Terr. inc El Kharoûbab.
42. Silciie villosa Forsk. p. 46, 748 ii" 140. var. isiuai=litita Scliwf.
1. c. ( Barbey. I Sables c.
— 792 —
43. Sik'iie sctacwi Viv. p. 40, 749 n° 142. Tcrr. tult. >Y:uly ; F.l Gntdy.
44. 'S. «•«•liirata l'oir. p. 4<», 749, u" 14r>. var. Olivieriaim (OtthJ
Ilohrh. arab. : 'ain-il-hint.
Kniri- Kl Arich et (iliazzab Kotsiliy ii" 11:50, 13:U; Harbey sub S.
canopica ex p.'.i Terr. iuc. et cuU. .assez c.
4.'». *S. lonRipetala Vent. p. 74!» n° 1272. Terr. onlt. l"oi|ir:ib.
40. S. siHciilciita F'T.sk. p. 47 n' l."»l. :\ri\h. : h/iiiKlilici/zct-cl-balir.
.S'ibli's niaritiiiii'8, c.
47. SpiT^nilariii diaiidra f(lus.s.j llohlr. i-t Sait. p. 47. 749 u' 157.
Torr. cuit. IIoimmiIi; Kl (înuly.
4H. roIycar|M»n HUiTulentum (Del.) \\\-l.ii et Hrrîli. p. 49, 1S7 et
7.'»() Il l»;»;. S;ilili's c.
4'.'. Ilcriiiarin ciiiin-a 1 ). ( '. p. 4!' n 171.
Marbi'v. 'IVrr, niit. i-t im-. as-si-z c.
•'il». II. Iiciiiistfiiiiiii .1. (Jay p. l'.'. 7'i(i n 172. 'IVrr. i no. assez o.
."»l. • l'aroiiyiliia arjceiitca l-aiii. p. 4!' u" 17.').
Terr. iiie. r. ("lieykb ZtH'yd.
/»2. 1'. luii^iHcta (Ik-rtol.) Wi'hli p. 4!» n 170. arah. : nrichâl.
Ih-m-rt II l'OiieHt «IKI .\ritii p. e 'l'awil es sakli.im: Hjebei Kkliten;
('he\kh Z<K'yil.
53, GyiiiiHK-arpiiH diMamler l'"nr«k. p. 4'.i n 17S. anili. : iljdiatl.
Koeliers (lu Djebel Kkbteii.
M. Taiiiarix iiilutiea (Klireiili.) Hiiiif^e p. .')(l n' 1H7V Kl UasHiib.
.'».'». 'I'. artieiilata Valil p. r»(» ii° 190. anil). : ni,/.
Wiiily, <'<-., (le (rnirnlH arbri-n t-t arbrisHtMiiu ipii Iniip-iit tout le lit du
torn-iil.
M. Krailkniia piilverulenta L. p. fil n 194.
'l'i rrniii» nr>nb'ii>. »«il'". Ilriiwab; llir il MrHji'iiiidi\al ; < bi \ kli /,.'r\d.
fil. V. Iiirftiita L. p. .M ii lît.*"».
(ollillir rr»|M-ri- |iri'i'rd<-||lr IjubnUelilin- «le I < lui'ld S ; l'lic_\kli /.'«yl.
/i8. • .MaIvrt HfjfVplia \.. p. .M. 7.'»(» n' 20(l. Terr. eull. Ileuwab.
/»9, M. pnrviflora !.. p. 'il li 2"2. liarlM). 'IVrr. eull. il iiie. r.
— 793 —
60. Erodium laciiiiatum (Cav.) Willd. p. 54 n" 231. arab. : bakh-
tery, ahoû ^nuqqeyl. (^Barbey.) Terr. iuc. et cuit. c.
61. E. hirtum (For.sk.) p. 85, 752 n" 235. arab. : toummeyr.
Terr. inc. et cuit. Wâdy, Satb, El-Griuly.
62. fE. bryoniifolium Boiss. p. 55 n" 238.
Terr. inc. r. Ranilet-el-Ekhfeii.
(63. Mousonia nivea Dciie. (Webb Fragm. p. 59) p. 55 w" 239.
«Frontière de la Palestine près El-'Arîcb» Kotscby 688 1.
64. *Tribiiliis terrester L. p. 55, 752 w" 242.
Terr. cuit, jjrès d'El-'Arîch assez r.
65. Fagoiiia glutinosa Del. p. 56 n" 246. Sables. l)jel)el Ekbfcn.
66. F. arabica L. p. 56, 752 n° 251. arab. : chlhriq. Satb.
67. Zygophylliim album L. p. 56 ii" 256. arab. : qoullâm.
Sables maritimes, pas c.
68. Pegaiiuni Harniala L. p. 57, 752 n" 260. arab. : harmel.
Wâdy; Cbeykb Zoeyd ce.
69. Nitraria retusa (Forsk.) Aschers. p. 57 w" 262. arab. : cihar-
qad. Terr. iuc. et cuit, assez c.
70. Haplophylliim tuberculatum (Forsk.) A. Juss. p. 57 n" 264.
Terr. cuit, et inc. assez c.
Viti.s viiiifcra L. j). 59. cuit,
Zizypluts Spiiia Cliristi (L.) Willd. p. 59 u" 270.
cuit.; de grands arbres à Clieykb Zoeyd.
71. Argyrolobiiim unillorum (Dciie.) Boiss. p. 60, 753 n" 279.
Désert vers Tawîl-es-sakbam; Satli; rochers du Djebel Ekbt'en.
72. Rétama Raetam (For.sk.) Webb. p. 60, 187, 753 ii" 280. arab. :
retem. Sables. Djebel Eklileu.
73. * Ononis Natrix L. var. stenoithyUa Boiss. p. 753 u" 1276.
Terr. inc. El Arîcb, route à Ghazzah au-delà du Wâdy.
74. (). recliiiata L. var. miiior Moris. p. 61, 75.') n° 283. arab. :
hotteybali. Terr. inc. et cuit, 'lawil-cs-sakii.im; Satli.
75. 0. scrrata Forsk. p. 61 u" 285. arab. : ziyyvytah.
il5arl)ey.) Terr. iiu'. et cuil. c
MÉMOIIŒ», T. II. 100
la. *Trigonella cylindracea Desv. p. 7â3 u 1277.
(iimrautjiine; El Grûiiy Harbcyl i.
77. 'I'. btillata Konsk. \>. til, 75o n 2'J5.
Tt-rr. iiK". et cuil. ;i.viez c. ^El-GRU^y Harhev'.
78. T. arabica Del. p. G2 n" 297.
(EI-'Arich Fipiri! Terr. mit. Qii:iraiit;iiiu': ilonwali: Kl (!nitly iHar-
licyi; (Clicykli Zoi-yd Harlu-y .
7".'. Mr(Hca|;o' litoralis HdIkIc p. r.2. 703 ii' 301.
Tcrr. inc. i-t cuit. aa. iueriiiis \l). Cl L'rli. a» tricycla l rh. 1". tli'itres.<Ji
frutt. niaturit) vaille retieiilato-nif^tsis. Vers El-Gnuly. ce. loii^iseta D.
C. Ma«|ta' l{i»ûse«-S<>ubyân.
80. *M. eoroiiata (L.) Desf. p. t;2 n .lOfi. IVrr. cuit. Kl Kliaroûliali.
Kl. M. hÏMpitla ((Jaiitii.) l'rli. p. t!2. 7.');} ii .Hm;. hb. maeiocarpa
!ib. bi pciita(y<Ia (D. C.) l'il». Terr cuit. KKînuly.
^l. Ascliersoiiiaiia l ib. p. (12, 7.'il n .">n;i.
Terr. iuc. Uainletel Kklit'en: Satli.
*'■:'.. MrlilufiiH iiidicliK (I..) Ail. p. t;.'5 ii ."Uli. Terr. cuit ll.nwah.
Trifolium lappacoum L. p. 7.">l n 127s,
(juaraiiiaiiic : rccciiiiiiiiit iiiti'<«luitV^
85. •t. purpuroum Loial. p. 7.">l ii I27'.t.
Terr cuil. et lue l^iaraiitaiiic; Kl (inuly; Kl Khanuihali: (^ilir Ainir.
"«; 'T. dlchroanlhum Boiss. HuIkh. II. 124.
IVrr. ine. .Maijta' UotlHcM-SoiibyAn; l^ilir '.Vinir
I rcKiipiiiatiiiii L. I». ti3, 7r» I ii" 322. Terr. cuit. e.
I . toliH-iitimimi !.,. p. ri3 II .">23. l'.I ' \rl. li lî.irli.v '
T. Btonophyllum DoIhs. Il<>ish. II. 1.'>1
Tcrr iiie (^il.r Aniir (ilia/wili H»\nH , j'nM .i.iii.i 1--4 M.n/
IK). Ixituit vilbmiiH Kiir»k. ji. •'• 1 n 33r). aiub. : Imrhitli, krrifcfivt-
et-tljrdy. illnrlM>y. > Terr. ine. et cuit c.
'.n. SiorpiiiniN iiiiirnjiiii« I,. ji, i.i. 7.^)4 n .34<>. nrnb. : (nnint.
Terr cuit Wiiily; Kl (inuly ,IJarl»ey).
I l'o fMuti • M rrra par M l<< iimrpMcur L'a»»
— 795 —
92. *Coronilla scorpioides (L.) Koch. p. 754 u" 1281.
Terr. cuit. Wady; El-Grâdy (BarbeyX
93. * Hippocrepi.s unisiliquo8a L. p. 64, 754 n° 341.
TeiT. cuit. El-Grâdy.
94. H. bicontorta Loisl. p. (35, 754 n° 345. arab. : dourreys.
Terr. inc. et cuit, assez e. (BarbeyX
95. t Astragaliis tribuloicles Del. p. 66 n° 355.
Terr. inc. et cuit. Wâdy; (El-Grâdy Barbey).
96. A. radiatus Ehrb. p. 66, 754 ii" 356.
Terr. cuit. Henwab; (El-Grâdy Bnrbey).
97. A. trimestris L. p. 66 n° 363.
(El-'Arîch; El-Grâdy Barbey); Cheykh Zoeyd (BarbeyV
98. A. hispidulus 1). C. p. 66, 754 u" 365. Terr. cuit. Heuwah.
(99. A. callichrous Boiss. Boiss. H. 235.
Terr. inc. Cheykh Zoeyd Barbey, i
lOO. A. aiinularis Forsk. p. 66 n" 366.
(Kotschy, Barbey). Terr. inc. et cuit, assez c.
(101. *A. hamosus L. p. 66, 754 w" 368.
El-'Arîch; El-Grâdy; Cheykh Zoeyd Barbey.)
102. A. pereg-rimis Valil p. 67 n" 371.
Terr. cuit. Wâdy; Sath; El-Grâdy (Bai'bey); Maqta' Roûs-es-Sou-
byân; (Cheykh Zoeyd Barbey).
103. A. alexandrinus Boiss. p. 67 ii" 372.
(Barbey.) Terr. inc. et cuit. AVâdy; Sath.
var. elotif/atus Burhey p. 755.
(El-Grâdy Barbey.) Entre Qabr Ainîr et Cheykh Zoeyd.
104. A. fruticosus Forsk. p. 6 7 cf. p. 755 n" 375. avah.-.boyil-H-qontt,
ûz-d-kelbcli, zouhh-el-kelb. Sables maritimes.
105. A. kahiricus D. C. p. 67 ii" 379. arab. : zihb-ol-qontt.
(Kotschy .'')5.''>, lîarbey.) Terr. inc. et cuit, assez c.
106. Hedysarum spinosissinium Sibth. et Sm. p. 67, 755 n° 382.
Terr. cuit. Kl-Grâdy.
100*
— 79(i —
niT ( (imbrychis crista galli (L.) Lam. p. tiT, Tôô n 3S4.
Tcrr. cuit. H-Gnidy i^Iiiirbey*; El-Klniroûbah ; Clieykli Zoevil.
1U>. Allia;ri luaniiifenun Desv. p. G7 n° 387. Torr. cuit. I5nss;>h.
fi 'iriT arii'tiimiu L. p. <>8 ii" 388.
cuit. L'archiduc l^iuis Sauveur.»
Hr-. \ |, la >ativa L. var. aiifriistifolia (Ail.) Alef. p. 08, 755 n"39Û.
Tcrr. cuit. Wâdy; ,KI-Grâdy, UarItcyK
lio. 'V. perofçrina L. p. 700 n 12S2. Tcrr. cuit. Wâdy; Kl-Oriidy.
111. V. iiarljuiuiibis L. p. G8. 7.ôO u 391. Tcrr. cuit. KKînidy
112. V. «aUarata iK-sf. ji. 6S, 7.')7 ii° 3î»2. aral». : tljilhôn.
Tcrr. cuit. WAdy.
113. Latiiyni.s Apliaca L. p. (îS. 7.'J7 n' 3'.m;. Tcrr. cuit. l-Vtjinih.
114. • L. iiiariiinratiiK Hoisn. et Hl. p. lii». 7r)7 ii" 401.
iFi;r.»ri!i Tcrr. cuit. Wildy; Kl-tirâdy.
llô. Nc-uraula pruciiinhi'iis L. |>. 74 ii' 420. aral». : lonssii/ti.
Tcrr. iiic, |iju*c. TuwUc!* Kiikliam; (juaniutainc; |{:imlct cl Kklifcu:
HKiriidy.
l'iuiicu Graiiatuin L. \>. 7 1. «'idt
rnnirltita IVpn I... j». 77. e«lt.
L'itrulluH vulpirirt Srlnatl. p. 77.
coll. «ur une tri» m^udc cdicllc; Ich fniitM H'eX|Mirtciit en Syrie et
CM fc*,')|)tt'
IH), ('. ColocyiitliiH (L.) Sliratl. p. 77 ii 142. aialt. : hnminl.
Tcrr iuc i*urt<iul «Ihiih le Wi'idy ii-HMCjr. c.
117. McMiiiliriaiitluiiiiii» iiudillnruiii L. p. 7K ii' 440. Tcrr inc c
118. • lliiplitiiiiiii prntractiiiii Lk. it llfint;. p. 71», 7r>H w" A'M avec
lu var. Iictcri'pliylliiiii (l.k.) Hojhh. I. c
Tcrr. cuit. Wudy; KMmidy; ('lieykli /^leyil, linrlK'yK
I l*t. H. ^'laiiniiii iînii. «t < ant. p. 79, IM \\° 4<'.l.
Tcrr ini- cl cuit. «hh»'/. c
120. |'ityrBiitliii»»tort«MiHiiH(l»c»if.jlJnitli.ti lionk. p.H0,7riSn 404.
«rnl». : i/aMiùJcA. «■..mine Ic^inVc pnW««lcnti«.
— 797 —
121. Ammi majus L. p. 80 ii° 468.
TeiT. cuit, et iiic. Quarantaiiie; Maqta' Eoûs-es-Soubyân.
122. A. Visiiag-a (L.) Lam. p. 80, 758 u" 470.
Qiiarautaiuej probal)lcmeut réceuimeut introduit.
Foeniculum capillacciim Gil. p. isi ii" 473. cuit.
123. fZozimia absinthiifolia (Vent.) D. C. p. 81 n" 477.
Terr. lue. rr. lleuwab.
124. Orlaya maritima (Goiiaii) Koch. p. 81 n" 479.
(Barbey.) Sables assez c.
125. *Daiicus Broteri Ten. p. 759 ii" 1289.
Quarantaine, récemment introduit? (J'ai trouvé la même plante à
Mabsamah aux bords du canal d'eau douce ; aux deux localités pas bien
développée.)
126. D. sp. n. Terr. ine. et cuit. Maqta' Roûs-es-Soubyâu, Clieykli Zoeyd.
127. D. litoralis Sibtli. etSm. var. Forskâlii Boiss. p. 81, 759 u°480.
(Barbey sub Orlaya platycarpos!) Terr. inc. et cuit. c.
128. *D. aureus Desf. p. 759 ii° 1290.
Terr. cuit. El-Grâdy; El-Kbaroûbah.
D. Carota L. p. 81 n" 482. cuit.
129. Cuminum Cymiimm L. p. 82, 759 i\" 484. var. liirtum Boiss.
1. c. Introduit à la Quarantaine.
130. *Caucalis leptophylla L. p. 759 n" 1291.
Terr. cuit. Quarantaine; Feqîrab.
131. Cniciaiiella uicinbraiiacca Boiss. p. 83, 759 n" 495. arab. :
hozzei/l.
Terr. inc, vers l'Ouest ce, disparaît vers l'Est; pas noté au-delà
de Sath.
132. Galiuni tricorne Witb. p. 83, 759 n" 497.
Quarantaine; récemment introduit? (El-6râdy, Barbey sub «G. Apa-
rine » ?)
133. *Ceplialaria syriaca (L.) Schrad. ]). 84, 760 n" 504. arab. :
siwân. Moissons à Sath; f|uelques individus à la (|u;irantaine.
7i»s —
134. S<-al)ù>.sj» ereiuopliila Boiss. p. S4 n" ôOcî.
Fipiri! Kotschy X7(i. > Tcrr. inc. %-ers l'Ouest ce: disparaît vers
VVm: FJGni.ly HariK-y. Djebel Kklifen.
135. Odontiispfnuuiu |»ygiuaeuui (1). ('.) lu'iitli. et llook. p. 85,
TU'l II' .'>14. Terr. ar^ril. ine. Ki-Gnuly.
136. O. trnivcolens rForsk.)ScliultzBip. p. s.'jI, H;0 u 51."». aral». :
«'/«</</<-//</. Terr. ariril. ine. et mit. Wâily; Salli; Kl tîn'uly.
137. t Francoeuiiii «rispa (Forsk.) Ca.s.-*. p. se, 7(50 n" /i'i.J.
Saliles. r Mas>ali
138. Gyiiiiiarrlieiia iiii( raiitiia Hi-sf. p. ss. 7G0 ii" r»42. arali. :
kliirrhiiif. Terr. ar;r. ine. Wâdy; .'nUIi; KKJrâdy.
lyy. Fila^o 8iMitliulat;i ri.>l var. prostrata (l'arl.) Hoiss. p. S8,
7B0 II" .'i44. Terr. ine. et eiilt. c.
140. Ifln;rji Hpirata (Ftiisk.; Stliultz liip. p. S.S n" f)4(). urab. :
rin ilfi-i l-4'l-ui(i' iznli. Ilarliey. Coninie l'espèee |>n''eé<iento.
111. .Xaiitliiiiiii Htriimariiiiii \.. var. aiitii{ii(iniiii(\Valli'.) HoIsh. p. Si)
Il .'t.'»!, Terr. eiilt. Waily; Kl(tn"i(ly.
142. AiiiltniHia iiiaritiiiia !.. ji. Sll ii" r»f)3. Terr. mit. r. lliULHitii
^I4.'5. •lUrttÎM iiiariliiiia (L.) Sm. p. Hi) n° hM.
SaldcH innritiineH i"i Kl '.Xrîeli, l*'ipnril>
144. • Arliillfu Sntitulitia \.. p. s;), 7iil n ri.')7. arali. : /inl'»)!/,
ghithi-ychâ.
'i'err inr. et cuil. Wàily; KKinnly; Kl Kliurmiliali; Clieykli Zoeyil
ItnriN y
145. t A. frrt(;raiitiHMinm n-'ornk.j S/,, ilip. p. s;i. 7ril n UM.
Terr ine WAdy.
14f>. Aiitlirmin itiflanipnilina |)rl. p. !>(), 7H1 n" .Mî.'t.
Terr inr rt mil Wàdy, Sitli.
var. hrtit hi/ntii tiihi-ri. p. 7i''l. Wùdy.
147. ( Chaiiuioinoluin niiriculntum DoImb. p. 7<;l' n IL".'!. WAdy
1 *•< * < liryMititlictiiniii ■ aiiiiiii !.. p. ;•<•. 7t>'J n' rMl.
Torr euh. r lta>Miili.
— 799 —
149. Artemisia mouosperma Del/jj. 91 n° 576. arab. : âdirr.
Terr. inc. ce. On le plante quelquefois, comme l'espèce suivante,
pour marquer les limites des champs.
150. t A. Herba alba Asso p. 91, 762 ii" 577. Terr. inc. Wâdy.
151. Senecio coroiiopifolius Desf. p. 91 ii" 584. arab. : djerdjîr-el-
djebel. (Barbey.) Terr. inc. et cuit. ce.
152. Caleiulula acgyptiaca Desf. p. 92 n" 588.
(Barbey.) Terr. cuit, et inc. c.
153. *Giindelia Tournefortii L. Boiss. III. 421. arab. : koeyh.
Bords des chemins rr. Entre El-Grâdy et Kharoûbah, introduit des
environs de Ghazzah où cette plante abonde, dont ou mange les feuilles
comme légume.
154. Atraetylis flava Desf. p. 93 n» 594. arab. : freijkk.
(Nakhl Aboû-'Eytah Barbey); Terr. inc. Cheykh Djoubârab; Bas-
sah; Sath; on eu mange les capitules.
155. *A. cancellata L. p. 94, 765 n" 596.
Terr. inc. rr. Kamlet-el-Ekhfen.
156. Carduus pyciiocephahis Jacq. p. 94 ii" 597 arab. : Usân-el-
hdb. Terr. inc. et cuit, pas c. Tawîl-es-sakham (Barbey); lleuwah.
157. *Oiiopordon Sibthorpiaimm Boiss. et Heldr. p. 95, 765 ii" 603.
var. Quarantaine; récemment introduit?
158. t Amberboa Lippii (L.) D. C. p. 95 n" 605. Terr. inc. Wâdy.
159. Cciitaurea pallescens Del. p. 96, 765 u" 613. avec sa variété
brevioaulis (D. C.) Boiss. 1. c. Terr. inc. et cuit. ce.
160. *Carbenia benedicta (L.) Benth. et Hook. p. 765 n" 1298.
Terr. cuit. Wâdy; ElGrâdy.
161. Cartbamus glauciis M. B. p. 96 n" 621. var. syriacns Boiss.
1. c? arab. : qom. Terr. \m:. r. Qabr 'Amîr.
162. Carduucelliis erioceidialus Boiss. p. 98, 766 n" 624.
Sables r. Djebel Ekhfeu.
163. Iledypiiois rha<4-adioloidcs (L.) WilUL p. 98, 766 if 630.
(Barbey.) Terr. cuit, et inc. assez c.
164. t Koolpiuia liiicaris l'ail, p. 98, 766 ii° 631. Terr. inc. Henw.nh.
— 80<> —
lii.'). V l.iMiitiHlon liis|ii»1nlii8 fPcl.) Boiss. p. OS, 1CA\ n' (î34.
Torr. ino. Wâdy.
Ujfi. l'irris ntronopifulia (l>e.sf.) I). V. p. Hli u G37. var. iiilosa
(Del.) Asfhcrs. et Schweinf. 1. e. arab. : helawâu.
(KotBchy ô07!i Tcrr. inc. IK'ssert vers l'Ouest assez e., p. e. Tawîl-
C8-wiklinin; Hoinvali; Ma(|tn' Koûses-.Siuliyân.
167. S<»ii<liii8 ulcracfus L. p. OM, 7r>7 n ^A^^.
Tirr. l'ult llenwah; nas.<:ili.
I<j8. Zollikoferia tciiuiKtba lJoiîi«. p. lUO ii. <• H». arab. : Mîh.
(llnrliey.VTerr. ine. e.
109. Z. anjfustifolia (Desf.) Coss. p. 100. 7(i7 n" r.51.
^Kl '.Vrieli Barliey. > Terr. mit. Fe<|iritli.
lT<t. Z. iiiiiIicnnliH (L.) Hoitw. p. 100 u " (!r)2. aral». : nniiirriifr.
(Harliey.' T«rr. «Milt. Kl '.Arirli; l'V(iinli; Satli.
171. Z. ;;liiiiifrata (C'a*».) lioisH. p. lOd, 7(>7 n (t/i.'). arab. : //</</-
irâ/i. Tirr. cuit tt iue. Kl '.Vrîcli; Wâily.
172. lieit'liardin tiii^rit^'im (l-) '^'l'- p- l<*^*i 7(;7 ii' i\[û.
Tcrr. cuil. et inc. Clieykli Djoulmntli; Smli; Kl Kiianniliali.
173. ♦CroplB aapora L. p. 7»; 7 n l.KM.
'Ii-rr nilt «t im- \V;iil\ ; Iljcliel KkliA-ii; Ma(|l.'i KoiIh ex Suiliyàu;
(V>kli /..«>.l
174. ( 'aiiipHiiiihi Hiilpliiirea ItoiHH. p. IDl, 7*17 ii' tilif).
(KolMchy 4ir>!i ftiilile*, verH l'OucHt p. e. TawileMMikliaui; Djcltol
Kkliftn
nf), AiiajfalliK arveiiMin L. p. I();i, li\H u •171.
Ti-rr euh |i r IJiiaraiilaiiic; KMini<ly ilarliey ; Clieykli Z<iey«l.
170. ('<iiiviilvii|iiM laiiatiiH N'ahl p. 107 n' li'.i.'». arab. : nk/nhn.
.Silile*. Tnwll euMiklinin; Hlrel MoMn'iMiiliyul; Ojclicl KklilVn.
t Km I^' (' MTuniluii |)«i»v p Id" n" )'•!"<, fH|M''r«' île la colc de Syrie,
n «''lé in<lic|ur |iar K<>tM<|iy i\ Suer. Je iuiU|)v<>niiniN (|u'il élail nVollé
plulAl A Kl 'Arirh; iiinin je n'ni |HUt nHimi ti le retrouver
177 •<". nltlineniilc'N I,. ji. 107. li\x n" 701. arab. : h/inri/frwa/i.
Terr eull Wàilv; .Sjiih
— 801 —
178. Heliotropium eiiropaeum L. var. tenuitlorum (Guss.) Boiss.
p. 109, 768 11" 717. TeiT. cuit. El-'Arîch; Quarantaine.
179. H. luteiim Pers. p. 109 n" 719. arab. : karoû, klrry.
(Barbey.) Sables, vers l'Ouest c. ; je ne l'ai pas noté à l'Est du Wrul_y.
180. fH. undulatum Valil p. 109 ii" 721. Terr. inc. r. Heuwah.
181. Anclmsa ag-greg-ata Lelim. p. 109 ii" 725. arab. -.kalilâ, lisân-
en-na djeh. 'ïawîl-es-sakham ; ( Nakbl A])oû-'Ey tali Barbey i El-Grâdj'.
182. A. hispida Forsk. p. 109, 768 n" 726.
Terr. inc. et cuit. Wâdy; Sa th.
183. *Echiiiiu sericeum Vabl p. 110 n" 732. arab. : hhtâ-el-glionl.
Terr. inc. Quarantaine; Bassali; Clievkh Zoeyd.
184. Echiochiloii fruticosum Desf. p. 110 n" 736. arab. : okroHch,
chiqrali. Terr. inc. Tawîl-es-sakliam: Wâdy.
185. fArnebia decumbens (Vent.) Coss. et Kral. p. 768
11" 1304. Terr. inc. Wâdy.
186. Lithospermum callosum Vsilil p. 110 u" 743. arab. : hâlon.
(Barbey.) Sables vers l'Ouest ce; je ne l'ai i)as noté au-delà du
Wâdy.
187. fLappula spinocarpos (Forsk.) Ascliers. \). 111 ir 745.
Terr. cuil. et inc. Wâdy.
Lycoper«i('iiin csculeiituni Mill. p. I M ii' 751. arab. : hodi)i-
djân-el-qoûtali, handtyfirah. cuit.
188. Solanuiu iiignmi L. p. 111, 769 u" 752. Terr. culi. \y c Bassab.
Capsiciim aiimuini L. p. 112. cuit.
189. Lyoiuiu europaouni I.,. p. 112 n" 75',). arali. : 'ouscdj.
Terr. inc, c. Barbey i.
190. Hyoscyanuis nuiticiis L. p. 11."!, 770 ii' 764.
Terre inc. Ciineticrc. liîr-cl-Mcsa'oudiyât.
191. H. albius L. p. 113, 770 n"7(!7. var. (Icsertoruin Asclun-s. I. c.
Terr. euh. Ilcnwab.
Nicotiana rustira L. p. 1 14 m' 770. .ult.
MBM0IBE8, T. H. lui
H02 —
llfj. Liiiuria Horihuiida liniss. p. llô, 770 n^ 775.
FuiAKi l'axait déjà récolté eu l><S«i; j'avais soupçonné «nie la sta
tioii se trouvait vers Kl-Arieli. IKMnvali.
193. L. Ilaelava (Forsk.) Del. p. 11«> u' 7s 1. arali. : sfiyni/i.
M;irl>ey. Tcrr. lull. et ine. e. ; presMiue toujours à fleurs jaunes; h
tieur* lilas Hassali, Kl Grâdy, |>eut être intriHluit.
r.'4. L. a.M-aloiiica Hois.s. ot Kotschy p. IK» n" 7S2.
Fiir:iri. |>rot>alilenient à Kl'.Vrichl' Terr. ine. et cuit. Vers l'Ouest
r NakhI .VIhui Kytali Harlicy. Vers ll^t assez c. : Quarantaine; Ki-
(inidy HariH'y ; Kl-Kliaroitbah; Cheykli Zoey»l.
r.t.'). L. alhifroiiH (Sihth. Sin.) Spr. p. Ut;. 770 ii 78;i.
Kotscliy Terr nili Wâdy, Kl ( 1 r:"i<ly Barl)cy . Kl-Klianniliali.
lî»6. Aiitirrliimini ( >r.>iitiiiin !.. p. 1 1»;. 770 n 7S4. Tcrr cuit WA.I\
i;»7. Ornbaiii-lic rcriina LoiH. p. \\x u so.'>. arah. : tit'nnn'ni, dô-
iinùn-i Ifhlirr. Harlicy Tcrr. cuil. cl Inc., a.«se/. c.
198. Cilolmlaria araliiia .laiili. et Spa< ji. p. U!». 770 u S07.
IJiiclicn* ilu Djeltcl Kklifcn.
Meiitha haliva !.. p. 11*0. cuit, «lans les jarilius.
11*9. Salvia laiiip-ra l'nir. p. l'Jl ii s2'). aral>. : nai-iimah, rliv*lj-
rvt-il-ilJfiutU. I Barbey. I Terr im- <i . nli aw/ c
200. 8. ai-tî.vptiaca I. p IJl. 77o n" K26.
Kotjicliy. I Tcrr ine r. I.Hiniii\.
L'itl, 'Mannliiiiin .Mvnkoii I, p \T2 u X27.
Uarliey.i Terr. iiic. et <'ull. iwMe», c,
•#,,•» ■ EroiuoHUichyH Inniiuila (L ) niiiiKO |». 771 ii I.'IOH.
Tcrr cull rr l''c<|ln»li
203. •Ajujfw Ivn (U; Srlirel». p 122. 771 ii m:i|.
Tirr lue r Kl (iriuly.
204. •'IVlUTiiini rnliiiin I,. p. 122. 771 n XM'>.
Irrr im r UiMlicrn du Ojcltil Kklilcn; Kl Klinroûlinli.
20.'i. * l'IniitiiKn nlliiniiiN !.. p. 12:i n' H47.
Iliirbrv. ) Tcrr c»dl et iiic n»»c/. c.
— - 803 —
206. Plantago eylindrioa Forsk. p. 123 n° 848. arab. : yenem.
Désert vers l'Ouest. Tawîl-es-sakhara.
207. fP. ovata Forsk. p. 124 n" 851.
Terr. iue. WAdj (Cheykh Zoeyd Barbey).
208. P. Lagopus L. p. 124, 771 ii° 854.
Terr. cuit. Quarantaine; Clieykh Zoevd i Barbey)
209. P. Coronopiis L. p. 124 n" 85G. ^ Terr. inc. El-Grâdy.
210. * P. Psyllmm L. p. 771 u» 1309.
Terr. eult. et inc. Cheykh Djoubârah ; WAdy ; El-Kharoûbah ; Cheykh
Zoeyd (Barbey sub P. squarrosa |3 brachystachys!).
Beta vulg-aris L. p. 125 n" 866 vav. Cicla L. I. e. cuit.
211. * Chenopodium Vul varia L. p. 771 n" 1310.
Quarantaine, probablement réoenanent introduit.
212. C. murale L. p. 125 u" 870. arab. -.fifiseyh. Terr. cuit. c.
213. t Atriplex dimorphosteg-ium Kar. et Kir. p. 126, 771 n" 875.
(El-'Arîch Figari!) Wâdy, autour des buissons de Taniarix en abon-
dance.
214. A. palaestinum Boiss. p. 771 n" 1311. Terr. inc, r. Henwah.
215. A. Ilalimus L. ]>. 126 n" 882. arab. : qataf.
Terr. inc. Randct-el-Eklifeu.
216. Bassia muricata L. p. 127 ii" 885. arab. : nhoheyrâ.
Terr. inc. et cuit. c.
217. Suaeda vermioiilata For.sk. p. 127 n" 896.
Terr. inc. Djebel Ekhfen; El-Kharoûbah.
218. Schanginia baccata (Forsk.) Moq. 'raiul. p. 128, 771 u" 899.
(Barbey. I Terr. inc. r. NakhI-el-betîyeh; Ranilet-el-EkhCen.
219. Tragamim uudatuni Del. p. 128 n" 901. arab. : zamrân.
Terr. ine. r. Hanilet el-Kkhfeu.
220. Haloxyloii articulatura (Cav.) Bgc.V p. 128, 771 u" !)02.
Terr. inc. Wâdy; Sath; itKîrÛdy; El Kliaroùbah.
221. Salsola Kali L. \^. 129 ii" :»04.
Sables uiaritinies r. liîr olMesa'tuuiiyât.
222. S. sp. foliis oppositis. Rochers du Djebel Kkhien.
toi*
— 804 —
223. Noaea miK-roiitita (Forsk.) Aselicrs. et Siliwf. j). i;U ir ttlo.
arab. : .</rr. Terr. iiic. Wâtly; Djohel Kklilen.
'224. Aiialtiisis articulata (Forsk i. Mim|. Taiul. p. 131 n ltl4.
r. IJoi-licrs du DJi-lii-i Kklifoii.
225. Enicx spiiiosiis (L.) Caïupd. p. 133 n" 931. arab. : bathat.
'Wtv. lull. iSa.'ijyili: El-C^nuly; Kl-Kliuroûbab.
22»;. *Ruinex buccphalophorus L. p. 772 n' 131(;.
Terr. riilt. r. Kl-C^rruly.
227. H. pirtii»^ l'oihk. ji. 134 ii' '.'35. arab. : hauij<l<<.
.SiMis lin ilisiTl vers l'Ouest e.; Djeliel Kklifeu.
228. Polyj;niiniii ciniiKetiftuiiK' Sibtli. et Sni. p. 13') n î>4tJ. arab. :
aoiizzùli. Terr. iiie. et eult. assez c
22!». TbyiiK'biea birstita fL.) Kinll. p. 13(5 n" !t/)2. arab.: mrtinhi.
Terr. eult! et ine. e
230. 'riictiiuiu liimiile \'abl p. 13(1, 772 ii '.•ôl. arab. : hol,t>-,l-
kret/cfi. Terr eult Wâilv.
(231. C'yiioiiinrimii enerinciiin !.. p. l.!7 ii '.•.'».').
Sables. Fipiri. Hnrboy!»
232. t2iipbi)rl)ia cnrmita W-m. p. li'>7 ii" '.MiO. arab. : lifilut/n,
Terr. lue. et eult Wâdy; Satb
233. E. < 'liaiiiat-pi-pliiH \Umn. et Caill. var. Hiiiaiea (lloelist.) MoIhh.
p. 13H, 773 II" 1)07. Kniseby :»1 1 ! < Terr. iiie. et eult W Ady.
234. E. terraciiin L. var. prowtrata \Ut\nn. p. 13H n" '.Mîl».
Terr ine el eiill ver» HMient e . p e Nakbl .Vbufi Kvlnh lUnrbcy»,
T«mII fMMtkliiini: (junnuilaiiie; Cheykli Ojoubàrali: HasHab: Clieykli
'/ah'\i\
235. fAndrachno tolophioidoB L. p. 773 n' 131'.).
Terr eull et iue Wàdy
286. •('r<»y>ipb«irn liiietnria d^.i .\. .Iiih». p. 13H n ;i74. var. hh-
roMitli/niitanii /'■i/ir.i MUII, .ii'f/, p. 773 arab. : f'iKfijni'i.i-rl-
hnmAr. Irrr eult el me. Kl '-\rleb; lleiiwali; (jabr Anilr
Kirilillii loiiimilllill L. p. 13il n* U77. cuil., Hunnul en baie
— 805 —
Ficus Carica L. p. 140 n" 985. 'cuit., eu aboudauce.
237. Salix Safsaf Forsk. p. 142, 773 u" 988. cuit, et spout.? Bassab.
238. *Helicopliyllmii crassipes (Boiss.) Scliott p. 14G n" 1021.
arab. : erqeytah. ^Kotscby.) Terr. cuit. v. El-Grâdy (Barbeyl).
239. Phoeiiix dactylit'era L. p. 147 ii" 1024.
cuit, en abondance Bassab; spontané çà et là.
(240. Iris Sisyrinchium L. p. 149 ii" 1027.
Kotscby; Cbeykb Zoeyd Barbey,
var. monopliylla (Boiss. et Heldr.) Helilr. 1. c.
El-'Arîch Barbey).
(241. L Helenae Barb. p. 149 ii" 1028.
Nakbl Aboû-'Eytab; El-'Arîcb; El-6râdy Barbey).
(242. Pancratiiini niaritinuuu L. p. 149, 774 ii° 1031.
Sables maritimes Fluyer 1886!).
243. P. Sickeiibergeri Asehers. et Schweiiif. p. 150 \f 1032. arab. :
hatn-el-hayyeh.
l^El-'Arîch; El-Grâdy Barbey.) Terr. cuit, et inc. Hcnwab.
244. Coldiicum sp. cf. C. Ritcliii R. Br. p. 150 ii" 1033. arab. :
khamîrah.
(Kotscby. ) Terr. inc. et cuit. Satli, rocbers du Djebel Ekbfen, El-Grâdy.
(245. *Tulipa moiitana Linell. p. 150 n° 1036.
El-'Arîch Kotscby 870.)
(246. Urji'iiiea uiuliilata (Desf.) Steiiib. p. 151, 776 iv^ 1039.
iSablcs à El-'Arîcb liarbey!)
247. *l". raaritinia (L.) lîaker. p. 151 n' 1040. arab. : hoasseyl.
cuit. i)onr manjucr les limites des cbamps El-tirâdy, El-Kbaroûbah;
cimetière de Cbeykb Zoeyd i^ liarbey). Je ne l'ai pas \u spcintané. (A
l'Ouest d'El-'Arîcb Barbey; spontanéVi
(Allium sativiim L. p. 151. cuit. L'arcbidiu' Lonis S;;uvcur. i
248. *A. sp. cf. A. sphaeroccplialtnu L. j). 151 n" 104;!. arab. :
senn-el-çihaznl. Terr. cuit. r. Nakbl-cl befîyeb.
A. Ccpa L. p. 151 11' 1045. cuit.
— 80G —
,249. *Alliuiii KnKlii Ziut. p. 152, TTC u Ui4'J. Kleinuly Barbey!)
(2Ô0. A. itapillaro Huiss. p. Iô2 n" lOôO. Naklil Aboù Kytah Harbey^
(2.')1. I>ipcaili rrytliiaciim Wt-ltlt p. 102 ii' Ut.")»», arab. : liuurret/d.
Nakhl Aboli Kytali; Kl (Irâdy: Clii-ykb Zooyd Barbey.'»
252. •Muscari (•onuthUiu (L.) Mill. p. l.')2 cf. p. TT(; u 105T.
Terr. cuit. F.l Crâdy.
(253. •IVlk'valia iiia( ralntrys lioiss. j». l'ù) u HH'ù\.
Clioykh Z.K-yd IJarbey^.
(254. H. «i-SNilirii>ia Kimtli p. l.">;). TTC n l(lt;'>. Kl (;nuly Barboy'.^
255. * Asplunlelus niicroi-arpiis \iv. p. l').!, TTC n ItiCii. arab. :
ijinin-ff, hasal 'nnsol.
! L'nn'liidiic liOiiw Sauveur. 'IVrr. iiuv et rult. .isse/ r. Nakbl el bi>
tly«-h, Nnkhl eddnkr, .>Nilb.
25G. A. U'iiiiitoliiiH (av. var. iiiitTaiitlm.s Hdiss. p. l.").'; n H MIT.
'IVrr. iiic. et cuit. Wàiiy: Clicykli Zncyd Barbey V
Alm: vrra L. p. I5;J II" KUil».
Ciiiietièreit, rult. ce. iiucliiiiefniH iMilt. |i<>ur inaniiur lc> limites des
rbniii|i)i, |i. e. NVùdy
2.')7. AMparaffiiM HlipiilariH Tot-nk. p. !.'>> ii loTI.
Terr. lue cl nilt. Tawil eti'Hakliaiii; Wady; Satli Kl(!n'uiy Barbey i.
258. JuiiciiM anitiiH I,. p. 154 n 1(IT4. Bir cl Mesj» .ludiyAt
259. J. iiinriliiniiK Kaiii. var. aialnniM .VsrbcrH. v\ Hiirbeiiaii p. 155
Il 1075. Bassab; (•lie>kb /,..e\d
•vt.d < \ |><riih lauvijîutUH L. p. 15C u losi.
Terr. buiuidcM nnU^H r Itir d Mcsa oiuUyat.
■Jhl t . apieutUH Vaml. p. I5i;. 777 n 1(»H4.
>h\iUo Blrel McKjiMiidiyril, nuile d Kl Arich à Cba/uih à la i|ua
miiiuiiM l'i uu dehi du W'i'idx
'2i'.'2. (' ' ..hL.'l..iii. latii^ l.'Mitb. p. |5(i II l(»H5. arnb. : 'vc/mt'i/,. .»,',./.
SHMea. Tnwll en Mtklinin; DJcIn'I Kkliten
' li.tiiiiMii" I. \i j.>7, 777 n" 1(MI|. Terr cuit . aiu»ex r
'('arex Nti-iiDpbylla U'abb-iili. var. plaiiifulia HoJhh. p. 15*.l
n 1 110. KIOrûdv Bnrbev
^ 807 —
265. Panicum turgidum Forsk. p. 160, 778 ii° 1126. arab. : the-
■mâm, ethmâm. Hables. Wâdy; Maqta' RoiU-es-Soubyâu.
266. P. verticillatum L. p. 160 ii" 1130. subsp. Apariiie (Steiul.)
Ascliers. et Schweinf. vaK^rctrorsum Ascliers. et Schweiiif.
loc. eit. p. 161, 778.
Quarantaine, probablement récemment intruduit.
267. Pennisetum ciliare (L.) Lk. p. 161, 778 n" 1132.
Rochers du Djebel Ekhfeu.
268. Andropog-ou hirtiis L. var. pubeseeusVis. p. 166, 77i) n" 1144.
Rochers (Ui Djebel Ekhfen.
Zea Mays L. p. 166. cnlt., en abondance.
269. Phalaris miuor Ketz. p. 167, 780 u" 1141».
Terr. cuit. Feqîrah; El-Grâdy; El-Kharoûbah; Cheyk Zoeyd.
var. gracilis (Pari.) Boiss. 1. e. Quarantaine; Henwah.
270. P. paradoxa L. Boiss. p. 167, 780 n' 1150. var. praemorsa
(Lani.) 1. c. Terr. cuit. r. El-6râdy.
271. Aristida ciliata Desf. p. 168, 780 n° 1160.
Sables du Djebel Ekhfen, en at)ondance.
272. A. pliimosa L. p. 168 n° 1161.
Sables. Tawîl-es-sakham (Cheykh Zoeyd Barbey).
273. A. scoparia Trin. et Rupr. p. 168, 780 ii" 1169. arab. : sahat.
Sables. Djebel Eklifcn.
274. Stupa tortilis Desf. p. 169, 780 n» 1171.
Terr. cuit, et inc. Quarantaine; Ramlet-cl-Ekhl'en; El-lïrâdy; El-
Kharoûbab.
275. S. gigantea Lag. var. pellita Trin. et Rupr. p. 169, 780
n" 1172. Rochers du Djebel Ekhl'cu.
276. l'olypogoii iiioiispeliensis (L.) Desf. p. 1()9 iT 1178.
Terr. Iiumidcs. Hassab.
277. *Weiiigaertiieria arti( uhita (Desf.) F. Scliultz. p. 1 70 n" 1182.
Terr. cuit, et inc. r. Clu'vkh Zoeyd.
— 808 —
27><. Trisj'tuin tjluuuiceiini B<>is.s. p. 170, Tso n 11S5.
T«rr. inr. et cuit. Tawîl-esRakliaiii; Wâdv; Satli: Clu'vkli Zoeyd.
27:». 1'. liiu-are (Forsk.) Hoiss. p. 170 n IISO.
'IVrr «iilt. l't inr. N'akiil oïl (l.nkr; Clicykli KJmiliAmli; Hassjili; Sath;
Clievkli Zocyd.
2S0. •Avfiia liarhata Hiut. p. 170 ii liss.
iXakhl AlM.û'Kytali Marl)oy.n\Tr. .-iilt. ot inc. WVi.h : Djoliol Kkli-
r.ii; >:\t\\: Kl Cnuly.
2»1. I»aiitliiiiiia Km-Nkàlii (N'alilt 'l'riii. |). 170 n ll'.il. anilt. :
mounsnl. Trrr inr. Tawil es sakliani; fln-vkh Oj^ultânh.
2S2. DartyliiH officiiialis Vill. p. 1 7o n 1 VX\. IVrr. cuit o.
2X3. l'Iira^rmites i-niiiiiiiiiii.>^ Triii. p. 171. 7S(( n ILHKi.
.Marais salants. C'Iieykh Zot-yd.
284. AiiiiiKicliIna palat-htiiia ItoisH. p. 171 ii I20r).
IVrr iiK- <l ciili. r lia.ssali; iKItïnuly Harliey^
2M5. Kofl.ria plilf<.i<U-H (Vill.i iVrs. p. 1 7J n iL'o.s.
'l'uMil es sakliain itarlxy. i 'l'err. eull. r. Ilenwali.
28(;. SplieiiiipilH ili\ai it :itii> <liitiaiii Iti-lih. p. 172 II 120!*.
IVrr iiuniiileH. Iltu<s>ili; C'Iieykli Ziteyd.
2H7. .S(•lli^^llllH aialmiiH Nccm p. I7.Î n 122.'l. afai». : khùfoùr,
Zi-rn-'tl-j'i'ir. Tcrr inc et eull. r.
2H8. Viilpia iinit;liiniiH (S<*l.) Pari. p. 17:i n I22(;.
Tirr. iiill. r Kl (inidy
289, V hrcviH HoIkm. »t KutHchy. p. 17;i n 1227.
Sntdeo Nnkld el hellyeh; Nnklil ed dakr; Clu-ykli /.neyd.
2yO. \ p. . tiiMlIn (Di-I.j lUiiHM. p. 171 ir I22S.
SnldoM, vent KMu-iti 'I'iimU eH Hiikliiini; Nakiil Altort 'Kvlnli.
2ill. Hrlvr«i|Hm incnipliilicn (Hpr.) i'ati p. 17 I n 12.'(0. arah. :
khAfiiûr, nnmninh. it.irliey SaldiH. hkhc/ r
2')2. HniiiiiiH vilInHiiH Fornk. p. 17 1 n I2.'ll.
Terr eull Kl Klinmitlinli; Olieykli /.oeyd.
— 809 —
293. Bromiis scoparius L. p. 174, 780 n" 1237.
Terr. cuit, et iiic. HeuwaL; quarantaine; Bassali; El Grâdy.
294. Bracliypodinm distacliyiira (L.) Roem. et Scliiilt. p. 175
11° 1241. TeiT. cult.Wâdy.
Triticuni vulgare Vill. Kcke. p. 176, 781. subsp. vulgare
(Vill.) Kcke. 1. c. var. :
7. Delfii Kcke. p. 781. arab. : qanh fhio. cuit.
12. erythrospermuni Kcke. p. 781. arab. : qamh nnurMj.
Jierhâin/. subsp. dunim (Desf.) Kcke. 1. c. var. :
74. leiicomelan Kcke. p. 177, 781. arab. : qamh halilâ. cuit.
77. murcieuse Kcke. p. 177, 782. arab. : qamli kahlû. cuit.
79. erythronielan Kck<'. p. 782. arab. : qamh kalilâ. cuit.
80. alexandrinum Kcke. ]). 177, 782. arab.: qamh kah/û. cuit.
81. luelaiiopus Alef. p. 177, 782. arab. : qamh kah/â. cuit.
90. apiilicuni Kcke. p. 177, 783. arab. : qamh Irth/â. cuit.
295. * Aegilop.s ovata L. p. 177,783 n" 1 244. var. triaristata (Willd.)
Coss. et Dur. 1. c. Terr. cuit. Ilenwah.
296. A. bicornis (Forsk.) Jaub. et Spach p. 178 n" 1246.
Sables. Nakbl-el-hetî.ycli; N;iklil Ahoû-'Eytali; Clieykh Zocycl.
297. L(dium rigidiim Gaud. p. 178, 783 n" 1249. arab. : samniah.
Terr. cuit, et iuc. assez c.
298. L. terauleiitiim L. p. 178, 78;} n" 1250. Terr. cuit. Heuwali.
299. Leptnrus iiicurvatus (L. fil.) Triii. p. 178 n" 1251.
Terr. cuit, et iuc. iîassali; Satli; ElGrâdy; Cheykh Zncyd.
Hordeuiu vulyare L. Kcke. p. 178, 783. subsp. tetrasticliuni
Kcke. 1. c.
var. 9. pallidum Sér. p. 178, 784. eult.
var. 11. coerulesceiis Sér.V p. 178, 784. cuit.
300. H. inuriiium L. )). 179 u" 1253. diarbey.) Terr. eult. c.
301. Cni)rinii8 Barbeyi Kalclibr.V Hcv. Myc. 18S() p. 24.
QabrAmîr. (In arenosis Anialciiliuiiin ,hI tincs l'alucslinac liarbey.")
MÉMOIRES, T. II. lU'J
— 810 —
302. P<»(laxoii sj). ^vith; Djoliel Kklifcn.
('303. Tulostoma Hoissii-ri KaUlilir. Uarluy Hoilx'iis. au Levant
|t. 172 II 10G2 tah. I tig. 2. Salilcs. Kl-Arifh Ikirltev.l
oiM. riicciiiia riiuosa iLk.) G. Wiiit.' Syii. Caeonia riiuosuiu Lk.
Sur K- Jniuus iiiuritinitis l^ini. Clicykii Zoeyd.
305, Melainpsora KiipImrlMac iSclml».) Mttiit.
Sur los iVuillos lie IKuphorliia l'onuita IVrs. lleinvnli.
1. Ia-i> niilii-'"- '"' '■' "'"' ""' ' '•• "lil> nniiir.'. («ir M. Ii' im'lrssiur V. Maomk.
— 811 —
III
Florula Sirbonis.
(Plantes récoltées aux bords du Sebakh-el-Berd;uyîi 19—21 mai 1887.)
PAR
P. ASCHERSON.
La liste suivante a été rédigée connue pièce supplémentaire et
justificative à la communication précitée (p. 786) sur le Lac Sir-
bon et le Mont Casius faite à l'Institut Egyptien. Elle a trouvé
une place plus convenable à la suite d'une publication spéciale-'
ment botanique. Les localités les plus importantes ont été abré-
gées de la manière suivante :
G. = El-Guels; G. M. = El-Guels Moliammedîyeh ; L. = El-
Likhleykheh.
1. Silène villosa Forsk. p. -46, 748 n" 1-iO. var. ismaelitica
Schweinf. 1. c. G. M., G.
2. Polycarpon succulentum (Del.) Webb et Berth. p. 49, 187 et
750 n" 166. G. M., G.
3. Gymiiocarpus decander Forsk. p. 49 n" 178.
6. M. vers Nakbl Aboû Ilainrâ [Qatiyeh].
4. Tamarix sp. o.
5. Frankenia hirsuta L. p. 51 n" 195. G.
6. Erodium laciniatura (Cav.) Willd. p. 54 n" 231. G. M., G.
7. Zygopliyllum album L. p. 56 i\" 256. c.
8. Nitraria l'ctusa (Forsk.) Ascliers. \^. 57 n" 2(52. c.
— ML> —
tt. Kctaiiia lîac'tani Fi.rsk.) Wcbb p. GU, IsT, T.')3 n 2>>0.
(Grcville Chester 1880.^ G.
lu. Oiimiis sonata Forek. p. tîl 11° 285. G. M., G.
11. L«itus orctinis L. p. tl.J. 7.'i4 11" 328. var. gemiinus Boiss. 1. 0.
12. L. villo«U8 Foisk. p. <;4 11 ;K55. G. M., G.
l.î. Astra;;alus tiiiiu'stiis h. p. iWî n' 'Mu\.
ii. Knln- Qalivoli et liir Klii-rr mi Khrovr Llit\ il 1S4-_>1 limiroyci ontn-
Bir el Alxl it hir ol Ma/jir l^sT:
11. A. caniclnruiii liarliry p. tiT 11. .'Iso.
G. M. ven» NakhI .Vltmi llaiiin» secoiuic liaalitc toninu' do cette es
|kf«' cnrifUHo .
1'.. Mi'SfiiihriaiitlK'iiiiini F'>isk;ilii Ilnl•ll^st. p. 7s. 7.')S n" 417.
aral». : IihhkI. turfir. G. .M
1»>. Ferula sinaica Boisa. 1* p. 7."iS u I2s7. aiali. : hilk/i. 1.
17. haiirtiH litoraliH Silttli. rt Siii. var. I"<>i>kalii Hui.sH. p. M,
7'i'.t II 4Nn. t; M., (i
18. C'riu-iaiit'Ila inciiiliranarca HoihK. p. s;{, 7.'»!' 11 11'"». G. M., (i
19. S«*aliioHn cn-iiiopliila Muin». p. 84 n .'»"(;. (i
2<>. Irii'Ka Kpiiata Fni>k. Sliiilt/. Mij». |i. 88 n. .'ilti. <i M.
21. Arlfmi»»ia iiniinmpriina lU-l. p. '.•! 11 ri7t;. »i. M , «'
22. Si'iiwio «•«•roimpifiiliiih iK-hf. p. '.M n ;'is i. <;. M . c , I,
2.1. < Viitaiina palK-MrniK hi-l. p. '.m;. 7»;.'» n tii;i. (J M., (i
24. Z<»llikn|Vria tniiiilolNi Hojk.h. p. ino n' ClU. <i
2/i. Z. nii»fii»»tifulia (hfHf.) Chkh. p. KM», 7(i7 n" «."il.
«i. M. (Kiiln- hir .Mm.iiI KteMi v\ Hir .1 .MmI
2*i. FlfliUM-liilDii friilii-<miiiii I icnf. p. I lo n 7.'(*'i. c
27. LilliitNpfniiiiiii i-alIxHiiiii N'alil p. I lo n 74ii. li
■-'>'. lAriiiiii i-iiriipariiiii L. j». 1 12 n 7.Mi. <• M . ''
2't .''M r<i|i||iiliiria li\prriiil"<ilia WyilliT p. IH! 11" 7h(;.
(i M \i'nt Nnklil .Mxiil lliiiutit
— 813 — •
(30. Phelipaea lutea Desf. p. 118, 770 n" 801. : aral). : dânoûn.
G. Greville Chester.)
31. Statice pruinosa L. p. 123 n°841. avahy.fuHchfâchJialaijoûn.
G., L.
32. Limoniastrum monopetalum (L.) Boiss. p. 123 ii" 845. arab. :
' adjram-el-haloûs. G., L.
33. Plantag-o cyliiidrica Forsk. p. 123 ii" 848. 6. M.
34. Atriplex Halimus L. 126 n" 882. G.
35. Bassia nmricata L. p. 127 n° 885. G. M.
36. Artlirocnemum glauciim (Del.) Uiig. Steriib. p. 127 n. 887. c.
37. Halocnemum strobilaceum (Pall.) Marscli.Bieb. p. 127 n" 892. c.
38. Suaeda vermiculata Forsk. 127 n" 896. G. M., L.
39. Tragaiium midatum Del. p. 128 u. 901. L.
40. Noaea iiuicronata (Forsk.) Ascliers. et Schwnf. p. 131 ii"913. G.
41. Anabasis articulata (Forsk.) Moq. Tand. p. 131 u" 914. G. M.
42. Callig-oimm foiuosum l'Hér. p. 133 ii° 930. arab. : artâ.
G. M. vers Nakhl At)()û Ilamrâ. G.
43. Rumex picUis Forsk. p. 134 n° 935. G.
44. Thymelaea hirsuta (L.) Endl. p. 136 n" 952. G. M., G.
45. Riippia maritima L. p. 144 u" 1003. var. spiralis L. 1. c. arab. :
hamoâl. Gué d'Es-Sarauîq.
46. Zostera nana Ivotli p. 144, 773 n" lOlO. arab. : hamoâl.
Gué d'Es-SaranHi.
47. Pliociiix dactylifera L. p. 147 n" 1024. G.
48. Paiicratium niaritimum L. p. 149, 774 n" 1031. G.
49. Cyperus cono-lonieratus Rottb. p. 156 u" 1085. G.
50. Paiiicum turgidiiiu Forsk. p. 160, 778 n" 1126. G. M., G.
51. Aristida scoparia Triii. et Rupr. p. 168, 780 if 1 169. G.
52. Trisctum linearc (Forsk.) Boiss. p. 170 n" 1186. G.
53. Scliismus arabicus Nées p. 173 n" 1223. G. M.
54. Vulpia brevis lîoiss. et Kotscliy ]». 173 n" 1227. G.
su -
5ô. (jracilaria cuntervoidos [L.) Grev.' aralj. : havivôl.
Es-Sarauîq avec les csinVes suivante."
ô»;. Cladophora flavoscens Knctz.
57. Eiitcr<iiu<)r|ilia cuinpivssa Cirev.
58. Cof('«iiieÏ8 SI». I . ,
59. btriatella niiipiiiutiita Lyiijr'M Ajr. |
1. Iaii aljfiirît ciiit rie ilrtfniiiiifc.s (liiT .M. Il' iiruli'.ssi'iir 1'. .Maqm's.
815
IV
Index generum.
Acliillea 761, 798.
Adonis 745, 789.
Aegilops 783, 809.
Ajug-a 771, 802.
Alhagi 796.
Allmm 776, 805. 806.
Aloe 806.
Alyssum 746, 790.
Amarantus 772, 784.
Amberboa 765, 799.
Ambrosia 798.
Ammi 758, 797.
Ammochloa 808.
Auabasis 804, 813.
Auagallis 768, 800.
Auchusa 768, 801.
Andrachue 773, 804.
Aiidropogon 778, 779, 807.
Aiithoinis 761, 784, 798.
Aiitirrliiiuim 770, 802.
Aracbis 755.
Argyrolobiuni 753. 793.
Aristida 7S0, 807, 813.
Aruebia 768, 801.
Artemisia 762, 763, 799, 812.
Arthrocnemum 813.
Asparagus 806.
Asphodelus 776, 806.
Asteriscus 760.
Astragalus 754, 755, 784, 785,
795, 812.
Atractylis 765, 799.
Atriplex 771, 803, 813.
Avena 808.
Ballote 770.
Bassia 803, 813.
Bellevalia 776, 806.
Beta 803.
Bracliypodimn 80!).
Brassica 747.
Bronius 780, 808, 809.
]iiil)b'iiriini 758, 796.
CakiU' 790.
CalciHliiIii 7(;3, 799.
( 'silli;r<>Miiiu K13.
Caiiu-liiia 7-Hi.
< ':iiii|>aiiiila "l'.T. S(H).
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CnuiaiR'lla 7.51», 797. Ml».
C'iiiiirltita 7!it;.
C'iiiiiiiiinu 7."t;t. 7;i7.
Ciiscuta 7t!S.
C'\iin»|(K"oa 77."5.
CyiiiHiiiiriiiiii S04.
C'viinii> 777, 80(i, 813.
I)artylis 7so.
Dartyliis SOS.
Daiitlioiiia SOS.
Daiinis 7.'i;», 7!t7, M'J.
lKl|iliiiiiiiiii 7 If), 7s;t.
hii.tis 7'.is.
l>i|Miuli sot;.
I>ipliita\is 717. 7'.M.
Kr)iiii<i|)iiH 7ti.'{ — 7(5.'"». 78.'>.
K.liiu.liiloii SOI. S 12.
K.liimn 7si. soi.
I'.lrii-.iin- 7S0.
Kiin'X SOI.
KiiarlliriMar|iiiM 717, 7M1.
Kiilrrniiiitrplia SI I.
r'.ifiiHmlarliyM 771. S02.
i;i.Hiiiiiii 7.'.2. 71»;». Kll.
Kriira 7'.i!.
817
Erucaria 746, 747, 790.
Euphorbia 772, 773, 804.
Eurotia 771.
Fagonia 7.52, 793.
Farsetia 790.
Ferula 758, 812.
Ficus 805.
Filago 760, 798.
Foeiiiculum 797.
Francoeuria 760, 798.
Frank eiiia 792, 811.
Funiaria 746, 790.
Galiura 759, 797.
Glauchim 746, 789.
Globnlaria 770, 802.
Gracilaria 814.
Gundelia 799.
Gymnarrhena 760, 798.
Gyranocarpus 792, 811.
Gypsopliila 791.
Halocncmum 813.
Haloxylon 771, 803.
llaplo])]iylluni 793.
Hcdypnois 766, 799.
Hedysarum 755, 795.
rieliantliemuiii 748, 784, 791.
Helicophylluni .S05.
Heliotropiiun 768, 801.
MÉMOIRES, T. II.
Helosciadium 758.
Hemerocallis 776.
Herniaria 750, 792.
Heteroderis 766, 767, 786.
Hippocrepis 754, 795.
Hordeum 783, 784, 809.
Hyoscyamiis 770, 801.
Hypecoiim 746, 784, 790.
Ifloga 798, 812.
Impatiens 752.
Iponioea 768.
Iris 774, 805.
Isatis 747, 790.
Jiineus 777, 80().
Koeleria 808!
Koelpinia 766, 799.
Koiiiga 7!)0.
Lappula 801.
Lathyrus 757, 796.
Leoiitice 746, 789.
Leontodon 7(i6, 800.
Lepturus 809.
Limoniastnun 813.
Linaria 770, 802.
Linuin 751.
Lipi>ia 770.
Lithospfrniinn SOI, 812.
— 818
Loliimi 783, -SUli.
Lotii» 7Ô4. 794. 812.
I.yiimn Sdl. S 12.
Lyrtiporsiciiiii x*^\ .
Malfolniin 7'.itl.
Mal va 7.'.(». 7.M. 7!t2.
Marrubiuiii 770. «02.
Mattlii.ila 74»;, 790.
.Mi-ilicafTo 7.").'l. 7.'>4. 71*4.
MchiiuitH«»rn s 10.
M.-Iilntns 7:i4. 7!»4.
.Melirt.sa 77<l.
Miiiflia snj
Mr»riul»riaiitlK'iiimii 7'"^. ru,
«12.
MoniMiiiia 7'J.'l.
Moriiainlia 747, 790.
MiiHi-ari 77<i, 8(Hi.
Nn)«ttirtiii|miH 71»; 7""
N»'«l«"a 717.
Nviiratin 7'.m;.
Nicdliniia 77U, KOI.
Nip-lla 7 l'i. 789.
Nilrariu TX\, Mil.
• ' iiitiin ïilo, 7'.i».
I I „ .4H. 7'.tl.
Oiiulirvcliiii IMi. 7 '.m;.
Oimiiis 7.")^. 7i»:?. s 12.
Oiiopurdoii 7t!.'>. 7;'M.
( >|umtia 7")8.
Uriaya 797.
Orohaïu-lK- 8t>2.
Oryza 779. 7S(i.
Paiifratiimi 774. 80."i. 8i;5.
l'aniciiin 777. 77s, TS.'t. 807,
si;;.
l*a|i:ivoi- 7 hi. 7S9.
rarataryimi 7tis. 7(i'.>.
rarniiyi-liia 792.
l'r;,''ainim 7.')2. 7915.
rriiiiiM'tiiiii 77s, S()7.
l'i'|iliiliiiiii 77o.
l'lia;riial<»i> 7(10.
I'lialaii.>< 7SO, S(l7.
riia.sfiihis 7.'i7.
l'Iulipaca 770, «l.J.
nniniix S(»:., H\:\.
l'Iira^'iiiitcK 7S0, 808.
l'Iiynalin 7tl9.
l'in-ÏH H(»0.
l'it*ta«Ma 752.
rityiaiitliiiK 7'iH, 79(!.
l'Iaiitap. 771. «02. s(K\, H\l\.
I'n<la\««i «lo.
l'nlyrarpia 7riO.
l'(.|y.ar|Hiii7.*.0,7«4,792,«n.
l'olyi{iiiiuin «04.
819
Polypogoii 807.
Potamogeton 773.
Pterocephalus 760.
Piiccinia 810.
Puiiica 79G.
Pyrethrura 7G2.
Raminciilns 745.
Raphaims 747.
Rapistrum 747, 748.
Reicliardia 767, 784, 800.
Reseda 748, 791.
Rétama 753, 793, 812.
Rhamims 753.
Riciniis 804.
Robbairea 750.
Rocmeria 789.
Rosa 757.
Rubus 758.
Riimex 772, 804, 813.
Ruppia 813.
Salix 773, 805.
Salsola 772, 803.
Salvia 770, 802.
Saiitoliiia 761.
Savig-iiya 747, 791.
Scabiosa 798, 812.
Scliaiiginia 771, 803.
Hchismiis 808, 813.
Sflcroccplialiis 750.
Scleropoa 808.
Scorpmrus 754, 794.
Scorzonera 766, 785.
Scrophularia 812.
Seiiecio 799, 812.
Sida 751.
Silène 748, 749, 791, 792, SU.
Sinapis 747.
Sisyml)rium 790.
Solauum 769, 801.
Sonchus 767, 800.
Sperg'ularia 749, 750, 792.
Spheiiopus 808.
Statice 813.
Striatella 814.
Stupa 780, 807.
Suaeda 803, 813.
Synipliytuin 768.
Tag-etes 761.
Tamarix 792, 811.
Tanacetum 762.
Teifczia 791.
Tcucrium 771, 802.
Thcsium 772, 804.
Thymelaoa 804, 813.
Tonlylium 759.
Tragaiumi S03, 813.
Tribuhis 752, 79."..
Trifoliiim 754, 794.
Trigoiu'llii 75;'), 794.
820
Triiiitimi 7.SU, S08. «13.
Triticiiiu 781 — 783, 801t.
Tiilipa HO."..
Tulustoiua 810.
rr-riiu-a 77<J, 78»;, 80.').
rr<>.>.|KTiiiiiiii 7(;«i.
l'rtica 77.>.
Vaccaria 748. 7'.M.
Valcriaiiulla 7(;o.
Vcrliaisruni 7.S4.
\'i<ia 7.').'» 7.'»7, 7'.m;.
VitiH 7'.l3.
Vogelia 747, 7itO.
Vulpia 808. 813.
Wi'iii^raoïtiR'iia s(»7.
Xaiitliiimi 7(il. 7'.i8.
Zea 807.
Ziz\ pims 7".i;5.
Z.illikdtVnii 7<;7, siKi, M'J.
Zostfia 773. s 13.
Zoziiiiia 7'.»7.
ZytjDpliyllmii 7."i2. 78.'», 7;»3,
Ml.
821 —
Table des matières.
I. Addenda altéra 745
II. Florula Rhinocoluraea 768
III. Florula Sirbonis 811
IV. Index generum 815
TABLE DES MATIÈKES
Page
Les premières lignes des mémoires de Sinouliit, restituées d'après l'ostracon
27419 du Musée de Bouhuj, par M. G. Masi-eko, membre honoraire ... 1
Illustration de la Flore d'Ég-j^pte, par MM. P. Ascueisson, membre correspon-
dant, et G. SciiwErNFuuTii, membre résidant 25
Un évêque de Keit an VU'' siècle, par M. E. Amélinkat, membre corres-
pondant '2(;i
Note sm* l'organisation et le développement d'une nouvelle espèce d'ento-
zoaire, par M. Osman Bkv G^leb, membre résidant 42,'J
Quelques contes nubiens, par M. dk Rociiemonteix, anc'ien membre résidant 433
Quelques notes sm' les (piarantaines de la Mer Rouge, par M. Adkien Hky,
membre correspoiulant .551
Fragments baehmouriques, par M. U. Hoikiant, membre résidant 5ii7
Une mosquée du temps des Fatimites au Caire, notice sur le Gâmi' el Go-
yûshi, par M. Van Bkucuem, membre correspondant 605
Sur trois Aliliràbs en bois scnl]tté, par M. IVmm, Iîavaîssi;, mcmVire corres-
pondant ()2 1
Le réseau pentagonal et son ajjitlication à r.A('ri(|ue, par S. 10. Vidai. I'aciia,
membre résidant , G69
Supplément à l'Illustration de la Flore d'lCg\i)(e, par MM. P. Ascileuson,
membre correspondant, et (i. SciuviaNiuinii, membre résidant 745
DT Institut égyptien, Cairo.
■43 Mémoires
162
t. 2
PLEASE DO NOT REMOVE
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UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY